Etang du Bois de Générose (Courcelles-Chaussy)
Créée le 17/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères Réduction des étiages |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2005 décembre 2005 |
Surface concernée par les travaux | 2.50 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | 2 - Étangs |
Type de milieu (SDAGE) | Régions d’étangs |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Etangs Nérac (Altenach et Saint Ulrich)
Créée le 17/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères Réduction des étiages |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2003 décembre 2004 |
Surface concernée par les travaux | 20.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | 2 - Étangs |
Type de milieu (SDAGE) | Régions d’étangs |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Un plan de gestion de ces étangs devrait être rédigé assez rapidement |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Les étangs de Nérac sont au nombre de 5 et s’étendent sur une vingtaine d’hectares environ. Ils constituent un milieu de transition entre la forêt de hêtres et les champs cultivés. Ils présentent une biodiversité très riche avec plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, des espèces rares d’Alsace. Cependant, leur morphologie d’étangs de pêche avec des berges abruptes et des niveaux d’eau constants n’étaient pas propices à l’exploitation des étangs par une faune variée.
Publication du recueil : 2006
Etang de Lindre
Créée le 17/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères Réduction des étiages |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2005 décembre 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | 2 - Étangs |
Type de milieu (SDAGE) | Régions d’étangs |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Espace Naturel Sensible |
Autres | Zone Humide d’importance internationale dans le cadre de la convention de RAMSAR, zone Natura 2000 (intérêt européen), ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ENS prioritaire (Espace Naturel Sensible de Moselle), |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
Non renseigné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4112002
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
L’étang de Lindre présente un patrimoine exceptionnel en terme de biodiversité avec un nombre important d’habitats biologiques d’intérêt européen et une grande diversité d’espèces dont de nombreuses protégées au niveau national et européen, et en terme de fonctionnalité hydraulique du secteur par rétention des eaux de crue et soutien d’étiage. Cependant, depuis quelques années, l’étang s’eutrophisait, se comblait et s’atterrissait progressivement par accumulation de matière organique. Cela entraînait à la fois un appauvrissement des richesses environnementales du site, mais également une diminution de la qualité de l’eau et de la fonctionnalité du site vis-à-vis de la gestion de la ressource en eau. De plus, le piétinement du bétail entraînait par endroits une dégradation des berges.
Afin de lutter contre cette évolution en partie naturelle et de rétablir une dynamique favorisant le retour de la biodiversité et une meilleure fonctionnalité de cet étang d’origine artificielle, un programme d’études, complémentaire au suivi environnemental habituel, permettant de caractériser l’état initial de la qualité environnementale du site a été réalisé en 2003. Il a permis de déterminer les problématiques environnementales et de définir un programme de restauration ambitieux.
Le programme de restauration comprend deux volets étroitement liés : un volet hydraulique et un volet de travaux de restauration écologique :
- La création et l’entretien de 22 mares
- La diversification et le rajeunissement des habitats aquatiques
- Les protections ponctuelles de quelques berges
- Les plantations de 1800 arbres et arbustes
- La création d’ilots afin de procurer aux oiseaux des sites de reproduction hors d’atteinte des prédateurs
- Les travaux d’aménagements d’exutoires
- Le curage des fosses de pêche
Suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, ainsi que d’un suivi permettant d’évaluer l’impact des travaux, est également prévue. L’activité de pisciculture extensive, considérée comme le seul outil valable combinant valorisation économique et gestion agri-environnementale du site, sera poursuivie.
Etangs de la ligne Maginot aquatique (région de Puttelange-aux-lacs)
Créée le 17/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales |
Début des travaux Fin des travaux |
octobre 2004 juin 2006 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | 2 - Étangs |
Type de milieu (SDAGE) | Régions d’étangs |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Rhin-Meuse |
Région | GRAND EST |
Département | MOSELLE |
Localisation | PUTTELANGE-AUX-LACS |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La région de Puttelange-aux-lacs compte de nombreux étangs stratégiques devenus des zones de tourisme et de loisirs, et aux fonctions hydrauliques et hydrologiques importantes. Ces étangs constituent un réservoir de biodiversité et possèdent un fort potentiel d’accueil de milieux et d’espèces rares et protégées. Cependant, ces étangs présentent des dysfonctionnements et sont en partie dégradés par les usages. Ils subissaient depuis quelques années un dysfonctionnement écologique qui se traduisait par une disparition des herbiers aquatiques et une diminution importante de la transparence de l’eau, ce qui induisait des nuisances fortes pour les usagers (pêcheurs, …). Par ailleurs, la qualité des eaux en aval s’avérait assez médiocre, en raison des problèmes d’eutrophisation notamment. De même, l’envasement des cornées, l’atterrissement des roselières, l’érosion des berges due au batillage constituaient autant de problèmes auxquels il était nécessaire de remédier.
Les objectifs du projet concernant les étangs de la ligne Maginot aquatique sont multiples : restauration du fonctionnement écologique, amélioration de la biodiversité.
En raison d’obligations réglementaires, des travaux de mise en conformité de digues ont été réalisés sur ces étangs. Ces travaux ont nécessité une vidange et une période d’assec pour chaque ouvrage. Les collectivités ont souhaité profiter de ces assecs pour réfléchir à la réalisation de travaux nécessaires à l’amélioration du fonctionnement écologique de ces étangs. Une étude a été réalisée, qui a permis d’élaborer de façon précise un bilan initial de l’état écologique de chaque site et des possibilités d’amélioration de l’existant.
Suite à cette étude, les travaux de restauration ont été réalisés sur l’ensemble des six étangs. L’objectif de ces travaux reposait sur le principe d’une restauration et d’une diversification physique des étangs de manière à reconstituer de nombreux habitats favorables à la biodiversité d’une part, et permettant d’assurer efficacement différentes fonctions hydrologiques.
Diversification de la morphologie des fonds et des habitats :
• Création de mares
• Création de chenaux
• Création de frayères
• Création d’îles et de hauts fonds
Travaux sur les berges :
• Engraissement (élargissement des berges)
• Protection contre le batillage (érosion de la berge)
Suite aux travaux la qualité de l’eau s’est améliorée du fait des assecs prolongés des étangs et un certain nombre d’herbiers aquatiques soient réapparus. D'autre part, ces assecs ont permis l'apparition sur les zones exondées, d'espèces végétales très intéressantes. Suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne des étangs, complémentaire des aménagements réalisés et comprenant des assecs partiels et/ou totaux, est également prévue.
Zones humides de la plaine de la Woëvre
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Fonctionnalité du cours d’eau Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2000 janvier 2004 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Le CPIE envisage, en partenariat avec les communes, la mise en place d’une Réserve Naturelle Régionale sur ce secteur |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Les travaux de restauration, de plantation et de gestion de la végétation ont visé à optimiser l’évolution écologique de ces sites, en diversifiant les milieux naturels présents et en créant de nouveaux milieux. La présence de ces zones humides est un élément essentiel dans le contexte dégradé de la plaine de la Woëvre où l’agriculture intensive est prépondérante. Elles jouent en effet un rôle à la fois en terme de diversité écologique et de protection de la ressource en eau (rôle d’épuration et de filtration des polluants).
Dans le cadre de sa politique de formation, le CPIE Woëvre-Côtes de Meuse a souhaité mettre en place pour les communes de Bonzée et de Fresnes en Woëvre un programme de restauration des zones humides banalisées de ce secteur et de recréation de zones humides disparues, par le biais de chantiers de formation et de chantiers internationaux de jeunes bénévoles.
L'étang de Pochie est une ancienne ballastière qui présente de fortes potentialités faunistiques et floristiques et pourrait faire l'objet d'une valorisation. Le Longeau est un cours d'eau fortement dégradé par des opérations de redressement et de drainage suite à l'intensification agricole dans la plaine de la Woëvre, au détriment des zones umides latérales.
-
Sur l'étang de la Pochie: le programme d'aménagement a consisté en un aménagement morphologique du milieu (suppression des remblais, création de pentes douces, de hauts fonds, de chenaux et d’îlots favorables au développement de la roselière), une gestion de la végétation, notamment par coupe en cépée des saules présents, et une protection des berges et des talus (géotextile, boutures et fascines).
-
Sur la commune de Fresnes: les travaux d'aménagement ont consisté en un déplacement de la digue et des remblais existants le long du cours d’eau (talutage, revégétalisation et étrépage des sols pour mettre à jour les banques de graines), le creusement d’une mare et de son chenal, et la gestion de la végétation, et notamment de la ripisylve, par élagage et bûcheronnage, ainsi que la protection des berges et des talus (géotextile, boutures et fascines).
Les travaux sur l’étang de la Pochie ont été très favorables à la biodiversité, puisque plusieurs espèces végétales rares ont été observées, et que la présence de deux libellules d’intérêt national a été constatée.
Concernant la zone humide latérale du Longeau, la colonisation spontanée du milieu a donné naissance à des habitas typiques de zones humides. Les inventaires réalisés sur ces milieux ont permis de mettre en évidence une évolution de la biodiversité du site, avec notamment un passage d’une dizaine d’espèces végétales recensées avant l’aménagement, à une centaine en 2004. Parmi celles-ci, trois espèces végétales considérées comme rares ont été recensées.
Publication du recueil : 2006
Un ancien bras de l'Ill
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
juin 2005 septembre 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | L’association s’est engagée à interdire la pêche sur le site et à classer ce bras en réserve de pêche. |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
L'Ill présente un niveau de qualité physique et biologique dégradé sur certains secteurs en raison de travaux hydrauliques lourds et opérations réalisées pour limiter les expansions de crues en zone agricole et protéger les habitations des inondations. Compte tenu des fortes potentialités écologiques de ce cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, il était devenu prioritaire de restaurer les zones dégradées. Dans ce contexte, et dans la poursuite de la dynamique instaurée par le SAGE Ill-Nappe-Rhin, la Fédération du Bas-Rhin pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques a souhaité mettre en place un programme de restauration d’une annexe hydraulique sur l’Ill.
Cette opération de restauration d’un ancien bras visait à augmenter la qualité physique et biologique de l’Ill, en maintenant une connexion entre le lit mineur et le lit majeur de la rivière. Le bras remis en communication constitue une zone de frayère pour la population piscicole, ainsi que des habitats pour d’autres espèces (oiseaux, …). Mais il joue aussi un rôle en terme de protection de la ressource en eau et de régulation des débits.
Les travaux réalisés consistaient à remettre en communication la noue déconnectée, à désenvaser le bras en recréant des profils diversifiés et des hauts fonds, et à stabiliser les berges par plantations et boutures. Sur la commune de Sermersheim, des travaux ont été entrepris afin de désenvaser le bras sur 120 m de longueur, des embacles ont été enlevés et certains arbres ont été coupés ou d'autres élagués. A proximité de l’entrée, une zone en pente douce a été aménagée et réensemencée afin que le poisson y trouve un support favorable à sa reproduction. Des plantations ont aussi été réalisées, notamment pour remplacer certains aulnes dépérissants.
Afin de conserver la roselière, présente sur l’ensemble du linéaire du bras et particulièrement développée sur la partie amont, des bouquets de roseaux ont été prélevés avant les travaux, pour être ensuite remis en place et favoriser le retour de la roselière. La partie située en amont du bras a été conservée en l’état.
Ancien bras vif de la Fecht (Bennwihr)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2001 décembre 2001 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le cours d'eau de la Frecht est sensiblement dégradé sur le secteur de Bennwihr en raison de travaux hydrauliques lourds, destruction de bras secondaires et de zones humides pour limiter l'expansion des crues en zones agricoles et pour protéger les habitations des inondations. Compte tenu des potentialités écologiques de ce
cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, le Syndicat Mixte de la Fecht aval a souhaité intervenir en mettant en place un programme de restauration de cette rivière sur plusieurs années, comprenant notamment la réouverture, sur la commune de Bennwihr, d’un ancien bras de la Fecht dont le tracé subsistait, et la création d’une petite zone humide alluviale. Les travaux de terrassements ont été accompagnés de travaux de gestion de la végétation : coupes sélectives, plantations et bouturage d'espèces autochtones
diversifiées, notamment des saules, aulnes, frênes et fruitiers sauvages, visant à augmenter la diversité de la végétation sur le site et à limiter l’expansion de la Renouée du Japon.
Cette opération de remise en communication présente une plus-value en terme de reconquête de la dynamique du cours d’eau, ainsi qu'en terme de biodiversité, à savoir que de nombreuses espèces sont susceptibles de bénéficier de ces aménagements. En effet, au niveau des zones les plus calmes, le bras peut constituer une zone de frayère pour la population piscicole (et notamment pour le Brochet), ainsi que des habitats pour certains oiseaux et insectes. Les mares, elles, accueillent maintenant de nombreux batraciens.
Publication du recueil : 2006
Les noues de la Meuse (entre Verdun et Stenay)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2004 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres | Cours d’eau domanial, classé en deuxième catégorie piscicole |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4112008
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Globalement, la Meuse et ses affluents sont des cours d’eau particulièrement riches en terme de population piscicole. La présence d’habitats variés d’une qualité remarquable permet à de nombreuses espèces de trouver des lieux de reproduction et d’alimentation, ainsi que des abris. On note en effet la présence d’un grand nombre d’annexes hydrauliques, qui jouent à des degrés variables et selon leurs caractéristiques propres les rôles de refuges et de frayères.
Cependant, on assiste à un comblement progressif mais naturel ou à un encombrement des débouchés aval des annexes en lien avec le cours principal de la Meuse. Ce phénomène engendre des difficultés de communication.
Il est nécessaire de conserver et d'entretenir et de restaurer les noues, sites propices au maintien de peuplements diversifiées, par la remise en communication d'annexes hydrauliques. Plusieurs associations de pêche locales de la vallée de la Meuse, appuyées techniquement par la Cellule d’Assistance Technique à l’Entretien des Rivières de la Meuse, ont souhaité compléter ces travaux, et se sont ainsi engagées dans diverses opérations de restauration et de remise en communication de noues entre Verdun et Stenay.
Au total, 6 noues ont fait l'objet de travaux de restauration entre Bras sur Meuse et Cesse:
- Bras sur Meuse: Désencombrement de la poche d'eau de 140 m² par retrait des grumes et branches présentes, et création d'un chenal de communication entre la noue et le fleuve avec des berges très douces. Un léger désenvasement de la poche d’eau a été réalisé, ainsi qu’un décaissement de la partie supérieure de la frayère, sur une longueur d’une vingtaine de mètres. La végétation a fait l’objet d’une gestion sélective : abattage, recépage, traitement de souche. Quelques plantations d’arbres ont été réalisées (frênes, saules) à proximité du chenal.
- Sivry sur Meuse: Création de chenaux pour rétablir la connexion de deux noues avec la Meuse, et réalisation d'un désenvasement partiel. Les débouchés sur la rivière ont été consolidés par des lignes de pieux de saules afin de limiter le risque d’érosion, et équipés de passerelles en bois pour permettre leur franchissement. La végétation a fait l’objet d’un traitement sélectif, afin d’augmenter la pénétration de la lumière et de régénérer la végétation. Sur la seconde noue, certains embâcles ont été enlevés et des clôtures ont été installées.
- Sassey sur Meuse: Retalutage de la berge qui s'était effondrée, et réalisation d'un désenvasement très ponctuel. Pose de clotures sur cette berge pour que le bétail n'y ait plus accès. Des opérations d’élagage et de recépage ont aussi été effectuées,
accompagnées d’un programme de plantations d’espèces adaptées (frêne,
érable, …) sur les linéaires dénudés. La seconde noue ne nécessitait pas de remise en communication à l’aval, par contre, un chenal reliant les poches d’eau a été recreusé. Les vieux saules ont été taillés en têtard, quelques plantations ont été réalisées et des clôtures ont été installées pour que le bétail n’accède pas aux berges. - Cesse: acquisition foncière des terrains par l’association de pêche locale, et restauration de la connexion avec la Meuse. Un chenal de 250 mètres de long a été creusé, avec des berges en pentes douces. La végétation en place n’a quasiment pas été touchée, seuls deux saules blancs vieillissants ont été éliminés pour libérer l’espace nécessaire au creusement du chenal.
L’ensemble de ces travaux a permis:
- d’améliorer la qualité biologique, et notamment piscicole, de la Meuse,
- d’améliorer ou de préserver la diversité des milieux,
- d’éviter un vieillissement et un dépérissement généralisé de la végétation,
- d’accroître la diversité des essences végétales,
- de favoriser le développement d’une végétation pionnière, qui n’a plus beaucoup l’occasion de s’exprimer.
Les poissons ont pu bénéficier dès 2005 des premières remises en communication de noues. Ces annexes sont maintenant régulièrement fréquentées par les espèces piscicoles, et des fraies, de brochet notamment, ont pu être observées. D’une façon générale, il serait intéressant de mettre en place un suivi de la faune (poisson, amphibiens, …) sur les sites restaurés, de façon à pouvoir caractériser plus précisément l’impact des travaux sur ces populations.
Des opérations d’entretien devront aussi être réalisées, notamment pour maintenir la communication rétablie entre les annexes et la Meuse.
Les reculées de la Moselle
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Intervention sur contrainte aux écoulements |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2003 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Espace Naturel Sensible |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La Moselle est un cours d'eau mobile qui présente encore quelques portions naturelles mais qui reste globalement perturbé par de nombreux aménagements. Ce secteur a notamment été fortement impacté par les traversées urbaines, les extractions de matériaux et les passages des voies de communication dans le lit majeur de la rivière. En outre, les reculées tendaient à s’encombrer et à se combler, par évolution naturelle et par manque d’entretien. De plus, une succession de zones d’atterrissements et de creusement s'était formée au niveau de ces annexes, ce qui, à l’étiage, entraînait la formation de trous d’eau, qui piègent les poissons.
Les bras morts ou secondaires jouent un grand rôle dans le fonctionnement du milieu et leur pérennisation est particulièrement précieuse puisqu’il ne s’en crée<br>presque plus de nouveaux naturellement (les défluviations ou recoupements de méandres à l'origine de ces bras n'ayant quasiment plus lieu). La restauration des anciens bras tend à favoriser une meilleure qualité de la Moselle.
Opérations de terrassement, de gestion de la ripisylve avec priorité à la sélection végétale, et de plantations accompagnées d'un entretien manuel indispensable tous les 3 à 5 ans:
- Commune de Châtel sur Moselle: Restauration d'une reculée de 400 m, travaux de traitement de la végétation sur la quasi-totalité du linéaire et entre les vasques, enlèvement de certains embâcles et quelques arbres, connexion de façon permanente de la reculée à l'aval avec la Moselle et connexion amont lors des crues.
- Commune de Portieux: Reconnexion en aval d'une reculée de 370m à la Moselle, création d'un chenal avec des berges en pente douce sur les 120 premiers mètres de la reculée, gestion de la végétation arbustive et arborée.
- Commune de Nomexy: Reconnexion permanente à l'amont par le creusement d'un chenal qui alimente les poches d'eau et le bassin situé à l'aval. Réensemencement des zones travaillées pour éviter leur colonisation par la Renouée du Japon.
Les travaux ont eu un impact qui semble positif sur les reculées. La végétation a maintenant recolonisé les sites, la présence du castor est avérée sur plusieurs reculées, de même que la présence et la reproduction de diverses espèces de poissons. Trois reculées restent à restaurer, ce qui sera fait dans le cadre de mesures compensatoires liées à la rénovation d’une station d’épuration.
Publication du recueil : 2006
Réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Hydromorphologie Qualité de l’eau Réduction des risques d’inondation |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1998 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux | 200.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Réserve Naturelle Régionale |
Autres | Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le site de la Petite Camargue alsacienne est situé dans la plaine de l’Au, en limite de la grande agglomération suisse de Bâle, dans le sud du Haut Rhin.. Cette zone, au coeur de la basse plaine rhénane, a été fortement dégradée par les impacts des travaux de canalisation du Rhin au 19 ème siècle, qui ont définitivement supprimé les inondations par débordement du fleuve, altérant ainsi son fonctionnement. Les bras morts de la plaine de l'Au alimentés par les eaux phréatiques de dépressions tourbeuses et de bancs de graviers, subissent encore de nombreuses atteintes (remblaiement, recalibrage, mise en culture, ...).
La plaine de l’Au présente l’un des paysages rhénans les plus typés, partagée en deux par le cours du canal de Huningue. Elle est classée réserve naturelle depuis 1982 avec le classement de la Réserve naturelle de la Petite Camargue alsacienne sur 120 ha, en deux parties de part et d’autre du canal de Huningue : le Grand Marais (90 ha) et le Kirchenerkopf (30 ha). Suite à ce classement, un programme de renaturation et de restauration a été engagé.
1) Restauration de la partie orientale de la Réserve: restauration et déblaiement des parties amont et aval du bras du Kirchenerkopf entre 2000 et 2002. Remise en eau du bras dans sa totalité.
2) Renaturation de parcelles anciennement cultivées en maïs sur deux secteurs de la Réserve Naturelle (Obere Au et Mittlere Au):
- réouverture, sur la base des anciens tracés figurant sur les photographies aériennes du secteur, de plusieurs bras qui avaient été remblayés. Trois prises d’eau sur le canal de Huningue permettent d’alimenter ce système, dont le niveau d’eau est géré en lien avec le fonctionnement du Rhin
- diversification de la topographie et donc des milieux, avec notamment terrassement et recréation de bancs de graviers, de zones basses en eau, de mares
- reconversion de parcelles cultivées en prairies, par semis ou développement naturel de la végétation
Les résultats obtenus sur l’ensemble du site de la Petite Camargue Alsacienne sont remarquables, la végétation ayant très rapidement recolonisé les sites après restauration et toute trace des cultures présentes auparavant ayant disparu. Le secteur est devenu une des zones humides les plus exceptionnelles d’Alsace. La Petite Camargue Alsacienne est aujourd’hui une Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE. Fort de ce constat et sur la base d’un partenariat fort avec les communes du secteur, une extension de la réserve a été mise en œuvre. A ce titre, des zones complémentaires très vastes autour du noyau central, englobant également la totalité des surfaces des îles du Rhin depuis la bifurcation du Vieux Rhin à Kembs, feront rapidement partie de la Réserve, avec multiplication par six de sa surface. Il est ainsi envisagé de pouvoir reconstituer un ensemble cohérent de bras sur toute la zone avec notamment des liaisons entre les parties Est et Ouest de la réserve, permettant les circulations d’eau d’un site à l’autre. Dans ce cadre, la concertation initiée avec les communes alentour a déjà permis d’engager au premier trimestre 2006, la signature de baux emphytéotiques sur une surface de 107 ha avec les communes de Blotzheim et de Bartenheim.
Publication du recueil : 2006