Restauration de l’Hermance dans la traversée du bourg de Veigy-Foncenex

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 1300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Hermance
Distance à la source 6.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.70 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11815
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) VEIGY-FONCENEX (74293)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer le profil en long et en travers de la rivière.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>
<p>Augmenter l’espace de mobilité du cours d’eau.</p>
<p>Réduire les risques d’inondations et intégrer la rivière dans le tissu social et dans le paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Hermance est un petit cours d’eau de première catégorie piscicole de 13 kilomètres de long. Il déverse ses eaux dans le lac Léman. Ses derniers kilomètres font la séparation entre la France et la Suisse. Son bassin versant alterne entre milieux urbains, forestiers et agricoles.<br>Dans la traversée urbaine de Veigy-Foncenex, l’Hermance a été fortement chenalisée et recalibrée dans les années soixante. Le but était de faire s’écouler les eaux le plus rapidement possibles vers le lac, principalement pour réduire le risque d’inondation. La plaine alluviale connait une importante urbanisation. Cet ensemble de facteurs a contribué à l’homogénéisation générale du cours d’eau et à la réduction des habitats disponibles pour la faune aquatique, en plus de la problématique inondation, qui reste récurrente dans la commune.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La restauration de l’Hermance s’inscrit comme action prioritaire dans le cadre du contrat de rivières porté par le syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique (Symasol). Le contrat de rivières vise à restaurer la qualité des eaux et des milieux, et à protéger les richesses naturelles. Il propose une démarche globale : de la montagne aux ruisseaux, et des rivières jusqu’au lac.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les 1 300 mètres de linéaire sont découpés en quatre secteurs. Des travaux différents y sont menés selon les contraintes existantes. De manière globale, les travaux consistent à supprimer la cuvette béton existant en fond de lit et sur les berges. Il est à noter que compte tenu d’un contexte foncier délicat, l’espace de mobilité acquis est en deçà de la volonté initiale du projet.</p><p style="text-align: justify;">• Secteur 1 (S1) : ce secteur, situé à l’amont, fait l’objet d’un élargissement de la section. Des sinuosités sont créées et les berges sont reprises en pente douce et plantées afin de favoriser la diversification des habitats. Un cheminement ainsi qu’un passage à gué sont créés en rive droite.<br>• Secteur 2 (S2) : ce secteur traverse un lotissement, la collectivité disposant d’une emprise foncière moindre que sur le secteur S1. Des sinuosités sont recréées tandis que plusieurs petits aménagements dédiés à la faune (caches, blocs, radiers, épis) et un microseuil sont mis en place. Les berges sont protégées à l’aide de techniques de génie végétal.<br>• Secteur 3 (S3) : les interventions réalisées sur ce secteur consistent à élargir le lit afin de se rapprocher de son ancien tracé. Pour cela, le réseau d’eaux usées est déplacé. En rive droite, un chemin est créé sur la risberme. Une passerelle piétonne et un passage à gué sont également mis en place. En plus de la<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyensuppression du dessableur, un microseuil et plusieurs petits aménagements sont créés afin de favoriser la faune et l’installation d’une zone humide. Des méandres sont recréés et la section d’écoulement est ouverte.<br>• Secteur 4 (S4) : le lit est élargi de 15 m en rive gauche et 5 m en rive droite, ceci afin de permettre à l’Hermance de reméandrer. Le réseau d’eaux usées est déplacé. Le haut de berge en rive gauche est replanté.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (A) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.5.0 (A) Barrages

La gestion

<p>&nbsp;Il est prévu d’entretenir régulièrement la végétation. Le cheminement piéton sera entretenu tous les ans alors que la végétation des berges le sera tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé de manière globale et a permis d&rsquo;évaluer : la ressource souterraine, la ressource superficielle et les usages présents. Une analyse pédologique, une modélisation hydraulique ont aussi été réalisées. Une pêche électrique de sauvetage réalisée juste avant le début des travaux fait office d&#39;état initial. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot;, un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été réalisé. À ce titre, une pêche électrique a été effectuée sur l&#39;Hermance au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011.</p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux de restauration ont permis d’améliorer les habitats du cours d’eau. Une diversification des faciès grâce au regain d'une légère sinuosité et au retour d'écoulements variés est remarquée.<br>Lors de la pêche de 2008, des loches franches, des perches soleil, des vairons, des chevaines et quelques épinoches avaient été recencés. Lors de la pêche de 2011, on retrouve sensiblement les mêmes espèces, avec notamment une augmentation des épinoches. L'absence de données quantitatives pour la pêche de 2008 ne permet pas de comparer l'évolution du peuplement suite à la restauration du site. <br>Toutefois, la recolonisation des poissons sur ce tronçon dépend notamment de la situation des espèces piscicoles en amont et aval du cours d'eau ainsi que sur les affluents et de la localisation de zones sources permettant d'alimenter le bassin versant avec d'autres espèces (notamment la truite fario).<br>Ce chantier emblématique a eu de très bonnes appréciations générales de la part des acteurs locaux. De nombreuses personnes habitant la commune utilisent le sentier piétonnier créé à proximité du cours d'eau pour accéder aux zones résidentielles (rive gauche), au centre administratif et commercial du village (rive droite), alors qu’avant le projet, ils devaient prendre leur véhicule pour contourner la rivière qui était alors plus perçue comme un obstacle.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, il ya une vraie réappropriation du ruisseau par les habitants de la commune (promenade, footing, lieu de nature, découverte faune/flore …)<br>De ce point de vue, l'objectif d'intégration de la rivière dans le paysage et au niveau social, est une réussite.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Le point fort de l’opération est la création du sentier le long du cours d’eau, fortement apprécié des riverains. L’opération a également fait l’objet d’une journée technique par l’association rivière Rhône-Alpes.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 50 000 € HT
Coût des acquisitions 4 500 € HT
Coût des travaux et aménagement 72 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 554
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 781 600 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (31 %) - conseil régional (20 %) - agence de l’eau (28 %) - Symasol (16 %) - direction technique du canton de Genève (5 %)
Partenaires techniques du projet - conseil général - agence de l’eau - direction technique du canton de Genève


Maître d'ouvrage Syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique

Contacts Maxime Chateauvieux
  Symasol
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de la dynamique naturelle de l’Adour amont

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1996
décembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 12100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Adour
Distance à la source 25.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 14.00 ‰
Débit moyen 9.50 m3/s

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR236
FRFR237B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) HAUTES-PYRENEES (65)
Communes(s) BAGNERES-DE-BIGORRE (65059)
HIIS (65221)
MONTGAILLARD (65320)
ORDIZAN (65335)
POUZAC (65370)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Restaurer la dynamique naturelle du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer ses fonctionnalités écologiques.</p>
<p>Dissiper l’énergie du cours d’eau lors des crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Adour est un fleuve du sud-ouest de la France qui draine un bassin versant de 17 000 km2. Il se jette dans l’océan Atlantique, au niveau du golfe de Gascogne après un parcours de 309 kilomètres. Ce cours d’eau constitue un axe pour les poissons migrateurs et présente, sur le secteur concerné, un intérêt pour la reproduction des salmonidés. Sur les 6,5 premiers kilomètres, le lit de la rivière est naturellement formé d’un chenal unique qui se transforme ensuite en chenal en tresses sur 5,6 km. Sur ce secteur, des bancs alluviaux et des bras secondaires plus ou moins connectés sont présents. Le substrat est essentiellement constitué de galets. Le site restauré est soumis à un arrêté de protection de biotope pour la truite fario et le desman des Pyrénées. Peu de parcelles sont cultivées en bord de rivière, la forêt alluviale est encore présente. L’Adour amont n’a pas connu au cours des cinquante dernières années de crue de très grande ampleur. La dernière crue correspondant aux plus hautes eaux connues sur ce linéaire date de juin 1879. Toutefois, afin de protéger les terres et habitations riveraines d’éventuelles crues, des travaux ont été très régulièrement effectués sur le cours d’eau, avec pour objectif principal de resserrer le lit et de créer un chenal unique d’écoulement. Dans ce cadre, les bancs alluviaux présents tout le long du linéaire ont systématiquement été arasés et leurs sédiments régalés sur la berge sous forme de tertre. Ces travaux favorisent l’incision du lit par érosion verticale et la déconnexion des annexes hydrauliques avec le chenal principal. Ils engendrent en outre d’importants phénomènes de déstabilisation de berge.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Face à cette situation, les élus de la communauté de communes de la Haute Bigorre ont entrepris, dés 1997, de changer les modalités de gestion de la rivière et de développer une approche écologique. Les actions de restauration ont été menées par le biais du contrat de rivière du Haut Adour.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux consistent à supprimer les tertres inutiles par retalutage des berges et à modifier les modalités de gestion des atterrissements et du bois mort. Des annexes hydrauliques déconnectées du cours d’eau sont restaurées et un réseau secondaire de bras fonctionnels en période de crue est créé. Des protections de berge ponctuelles sont mises en place uniquement par génie végétal ou utilisation de techniques mixtes. Des plantations sur les secteurs initialement dépourvus sont réalisées. Enfin des actions contre le développement de la renouée du Japon, espèce invasive, sont menées.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Un chemin parallèle à la berge, au delà des dix mètres dans les zones de ripisylve, uniquement ouvert aux agents d’entretien et aux propriétaires riverains est créé afin de faciliter l’entretien et l’accès à la rivière en cas d’intervention urgente lors des crues. La végétation est traitée par coupe sélective avec la volonté de préserver les habitats pour la faune inféodée aux milieux aquatiques. La gestion des atterrissements et des embâcles est raisonnée. Désormais, un diagnostic définit si l’atterrissement ou l’embâcle constitue un obstacle à l’écoulement des eaux et seuls ceux dits « à risques » sont traités par une simple dévégétalisation et un griffage sur 80 cm de profondeur des sédiments.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial mettant en évidence le fonctionnement hydro-géomorphologique de l&rsquo;Adour amont est réalisé. Il est basé sur une expertise, par observation au cours du temps des caractéristiques morphologiques de la rivière (faciès d&rsquo;écoulement, zones d&rsquo;érosion, bras secondaires déconnectés) et de leur évolution temporelle. Depuis les travaux, aucun suivi, hormis des observations régulières de terrain, n&rsquo;a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Ces actions de restauration ont diversifié les écoulements et les habitats permettant la reproduction de salmonidés. La reconnexion des annexes hydrauliques a eu pour effet immédiat une augmentation de l’espace de mobilité de l’Adour et une diminution des risques liés aux inondations : dissipation de l’énergie, diminution des processus d’érosion verticaux et latéraux, stabilisation des berges, etc.<br>La prise de conscience, de la part des élus, de la nécessité de protéger la biodiversité et la mise en place d’une démarche globale, intégrée et pragmatique de gestion de la rivière, toujours en concertation avec les riverains, sont garants de la réussite du projet.<br>Le principe général de ces modalités de réalisation de travaux et d’entretien de rivière est désormais repris par les communes situées à l’aval.<br>La communauté de communes réalise également des gains économiques du fait de l’interruption des travaux lourds et coûteux.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des articles de presse et des communications auprès des pêcheurs ont été publiés.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 794 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 66
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 794 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil régional (20 %) - conseil général (10 %)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Communauté de communes de la Haute Bigorre
Contacts Jean-Luc Cazaux
  Communauté de communes de la Haute Bigorre
jlc.bv@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Rehaussement du fond du lit du Trec et valorisation paysagère du site

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2006
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 570 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Trec
Distance à la source 25.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 92.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR632
NABE
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) AQUITAINE
Département(s) LOT-ET-GARONNE (47)
Communes(s) MARMANDE (47157)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Réaliser un aménagement paysager autour du cours d’eau.</p>
<p>Stopper le déchaussement des ouvrages d’art.</p>
<p>Limiter l’incision du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Trec est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de 25,5 kilomètres qui se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Marmande. Il draine un bassin versant de 203 km2. Le Trec joue potentiellement le rôle de zone refuge, d’aire de repos, de croissance et de reproduction d’espèces de poissons de la Garonne, axe à migrateurs amphihalins. L’érosion régressive dans le lit de la Garonne, liée à l’impact cumulé de nombreuses activités anthro-piques (seuils, chaussées de moulin, extraction de granulats, etc.) est remontée jusqu’au Trec. Elle a provoqué une forte incision du lit mineur et la déstabilisation des berges. Ces mécanismes mettaient en péril la voirie, les réseaux d’eaux pluviales situés en rive droite et les deux ouvrages de franchissement du cours d’eau. Les piles d’une passerelle étaient déchaussées ainsi que la buse Armco de 33 m de long.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La ville de Marmande s’engage à mettre en place un Agenda 21, qui répond aux enjeux du développement durable. Sur le thème « Protéger, valoriser les espaces naturels » elle entreprend les travaux d’aménagement du Trec. La direction départementale de l’équipement (DDE) est également intégrée au projet pour assurer la sécurité au niveau de la confluence avec la Garonne.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les contraintes foncières et d’usages ne permettent pas de travailler en dehors du lit mineur.<br>Les travaux consistent à rétablir la pente initiale du cours d’eau par la mise en place de huit petits seuils (hauteur de 20 cm, longueur de 6 m, profondeur d’au moins 1 m) réalisés à partir de blocs rocheux, répartis sur l’ensemble du tronçon restauré et d’un grand seuil en amont immédiat de la confluence avec la Garonne (hauteur de 1,4 m, longueur de 25 m). Pour restaurer le substrat, des sables et des graviers sont introduits entre les seuils (sur 30 cm de profondeur environ). Quelques blocs, de 25 à 50 cm, sont également ajoutés. La buse Armco est équipée d’un franchissement pour la petite faune terrestre et d’un lit d’étiage (substrats meubles et graveleux). Les berges sont ensemencées d’hélophytes et de boutures de plans.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial est réalisé par un bureau d&rsquo;étude en 2004. Des relevés topographiques et des inventaires sur la ripisylve et les macrophytes sont entrepris. Les données sur la composition du peuplement de poisson sont issues de la bibliographie. Après les travaux, aucun suivi n&rsquo;est réalisé. Seule la végétation en berge et dans le lit mineur est observée jusqu&rsquo;à la fin 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Ce chantier permet de restaurer partiellement la pente initiale du cours d’eau. Avant les travaux, celle-ci était de 13 ‰ en aval de la buse Armco. Suite aux travaux, elle est ramenée entre 2 et 4 ‰ sur l’ensemble du tronçon restauré. La circulation des poissons peut ainsi être rétablie au niveau de la buse.<br>Les écoulements, la ripisylve et les habitats aquatiques se sont rediversifiés. En aval de trois seuils, des fosses de dissipation de l’énergie se sont créées, de même que des dépôts de matériaux dans la zone d’élargissement du lit. Une fois l’aménagement paysager des berges effectué, le cours d’eau retrouve une place dans la ville. Les riverains et représentants de la pêche locale se sont réappropriés le milieu. Une augmentation de l’activité pêche est d’ailleurs observée.<br>Ces aménagements permettent également de limiter les travaux systématiques et inefficaces de renforcement de berge par des techniques « dures ». Elle réalise ainsi de nombreuses économies.<br>Cependant, on peut regretter que les aménagements traitent les effets et non les causes. L’absence de transport solide, interrompu par les ouvrages amont, empêche tout renouvellement du substrat. De plus, la mauvaise qualité physico-chimique de l’eau et le colmatage du substrat par des fines et des algues filamenteuses, tous deux liés à des rejets urbains non traités, ne permettent pas une recolonisation du milieu par des espèces polluo-sensibles.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Deux réunions publiques sont organisées. Des articles de presses et une exposition à destination de la population sont réalisés. Un aménagement piéton le long du Trec sera aménagé prochainement.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 23 200 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 560 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 982
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 604 200 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - commune de Marmande - Union européenne (FEOGA–G) - direction régionale de l’environnement (DIREN) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - direction départementale de l’équipement (DDE), - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) – Service départemental - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF)


Maître d'ouvrage Commune de Marmande

Contacts Nathalie Lepot
  Commune de Marmande, service environnement
lepot@mairie-marmande.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration du matelas alluvial de la Clouère par recharge granulométrique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 324 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Clouère
Distance à la source 6.60 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 40.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) POITOU-CHARENTES
Département(s) VIENNE (86)
Communes(s) AVAILLES-LIMOUZINE (86015)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconstituer la couche d’armure du ruisseau pour stopper l’incision.</p>
<p>Tester les modalités techniques de la recharge en granulats appliquée sur petit cours d’eau.</p>
<p>Évaluer les gains morphologiques et biologiques.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Clouère, cours d’eau cyprinicole de 65 kilomètres de long, est un affluent du Clain en rive droite. Elle draine un bassin versant de 382 km2.<br>Une portion du cours d’eau a été recalibrée et rectifiée dans les années soixante à des fins agricoles. Cela a conduit à un raccourcissement du linéaire du cours d’eau et a perturbé ainsi son fonctionnement hydromorphologique. Le lit s’est incisé par des phénomènes d’érosion progressive et d’érosion de berges. Le substrat est absent (affleurement de la roche mère) ou fortement colmaté (sables). Les ouvrages d’arts (un pont et des buses) sont affouillés et constituent des obstacles aux migrations piscicoles. La ripisylve est éparse et les berges fragilisées. Les débits d’étiage, naturellement sévères, sont impactés par la présence d’étangs à l’amont. Le secteur concerné par les travaux peut subir les années les plus sèches un assec total du linéaire.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Dans ce contexte de dégradation et face à l’irréversibilité des phénomènes d’incision, la restauration d’une portion de la Clouère a été envisagée. Cette restauration s’inscrit dans un contexte particulier puisque ce projet expérimental, initié par l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), le Syndicat Mixte d’aménagement du val de Clouère (SMAVC) et la fédération départementale de pêche, a été réalisé hors contrat sur le bassin et doit servir à la définition du prochain Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA). Ce projet vise à expérimenter des techniques de restauration innovantes, peu coûteuses, généralisables sur des grands linéaires, qui s’ajustent avec le temps et la dynamique sédimentaire du cours d’eau, contrairement aux techniques utilisées jusque là telles que la pose d’épis et de seuils, la pose de gros blocs, de sous-berges…</p>

Les travaux et aménagements

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Deux types de techniques de restauration ont été testés en 2008 et 2009&nbsp;:</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2008&nbsp;: recharge en granulats employée seule</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2009&nbsp;: retalutage de berges (déblai-remblai) et recharge en granulats</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un apport de matériaux sur <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="30 centim│tres" w:st="on">30 centimètres</st1:metricconverter> d’épaisseur (en moyenne), soit 400 tonnes de granulats, a été fait dans le lit du cours d’eau. Les matériaux sont composés d’un mélange hétérogène de blocs, de pierres, de cailloux et de graviers de granite issu d’une carrière proche correspondant à la même nature géologique que ce tronçon de cours d’eau. Les granulats dominants composant la couche d’armure de ce type de cours d’eau en bon état sont composés de cailloux et de petites pierres (16 à <st1:metricconverter productid="128 mm" w:st="on">128 mm</st1:metricconverter>). La disposition hétérogène des granulats a également permis de reconstituer par pincement de la lame d’eau un lit d’étiage dans les portions sur élargies et de profondeurs faibles et homogènes. Le rehaussement d’une partie du lit mineur et la variation des épaisseurs de sédiment (de 10 à <st1:metricconverter productid="50 cm" w:st="on">50 cm</st1:metricconverter>) ont permis également de reconstituer des faciès d’écoulement rapide dans les portions qui en étaient dépourvues. <!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La recharge en granulats n’étant pas suffisante pour compenser l’incision du lit, deux microseuils et une rampe latérale enrochée ont été réalisés pour assurer la franchissabilité de l’ouvrage amont (radier de pont dénoyé). Une assise en gros blocs libres sélectionnés à partir du tri manuel des éléments les plus grossiers livrés par le carrier, a été posée sur le fond du lit (sans ancrage ni pose de géotextiles). Cette base a été recouverte du même mélange Cailloux-Pierres-Blocs utilisée pour la reconstitution du matelas alluvial. <o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Une pêche électrique de sauvetage a été réalisée juste avant les travaux. Les petits poissons ont été stockés sur une source latérale en vivier et remis en place à la fin du chantier. Les plus gros, plus difficiles à garder en captivité, ont été placés à l’amont immédiat de la zone des travaux.<o:p></o:p></p> <p>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;En dehors des travaux habituels de traitement de la ripisylve, aucune mesure de gestion particulière n’est envisagée.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial a été réalisé en 2008 par le SMAVC, la fédération départementale de la pêche et l&rsquo;Onema. Pour caractériser les habitats et quantifier les évolutions physiques, un &laquo;&nbsp;score d&rsquo;hétérogénéité&nbsp;&raquo; a été réalisé ainsi qu&rsquo;un profil en long, accompagnés d&rsquo;un relevé photographique précis. Un suivi des populations de poissons et des invertébrés a également été mis en œuvre, ainsi qu&rsquo;un suivi des températures de l&rsquo;eau. En 2009, les suivis ont porté sur les poissons et la morphologie (score d&#39;hétérogénéité et profil en long). Un suivi photographique a été effectué en 2011.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le suivi morphologique a permis d’observer un gain important en termes de répartition des classes de taille granulométrique et donc de diversité (mesuré à partir du score d’hétérogénéité). Les relevés du profil en long permettent de localiser et quantifier la reconstitution des écoulements rapides (radiers). Le suivi photographique a permis de repérer&nbsp; après les crues hivernales des apports localisés mais significatifs de sable, mais ils n’ont pas été quantifiés. En 2011, ces apports, provenant de l'amont et de l'érosion des berges, ont progressé et recouvrent désormais plusieurs dizaines de mètres de linéaire en amont de la station, noyant ainsi le microseuil réalisé en aval du pont (situé en amont de la station). Les granulats employés, hétérogènes, présentent une bonne résistance aux crues. Ils ont très peu bougé même dans des secteurs à fortes contraintes (rampe enrochée, crête des seuils), mais aucune crue importante n’est survenue cet hiver (crue de retour proche de 1 à 1.5 ans). Des problèmes techniques n’ont pas permis de tirer de conclusions sur le suivi thermique avant et après travaux. Les écoulements hyporhéïques (à travers les granulats du fond du lit mineur) apparaissent plus frais que les écoulements libres en période estivale (de 0.2 à <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="0.7ᄚC" w:st="on">0.7°C</st1:metricconverter> sur la période des relevés), mais il n’est encore pas possible d’évaluer le gain global de l’aménagement sur le régime thermique du cours d’eau.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le suivi piscicole réalisé en <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> montré une diminution en densité des gardons et des goujons ainsi qu'une augmentation de la densité en vairons, cyprinidés d'eau vive exigeants en termes d'habitat de reproduction (graviers propres et oxygénés).<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun autre suivi biologique depuis 2009 n'a été réalisé en raison des assecs réguliers que subit le cours d'eau.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Initialement, une troisième phase de travaux devait être prévue, mais des problèmes d'assecs récurrents, principalement dus à la présence d'étangs plus en amont, n'ont pas permis la réalisation des travaux. Il était prévu de réméandrer une portion du lit de <st1:personname productid="la Clou│re" w:st="on">la Clouère</st1:personname> sur plus d'une centaine de mètres.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Des articles de presse, des communications en conférence et des visites guidées ont été réalisés.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 8 140 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 8 140 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - fédération départementale de la pêche - conseil régional - fédération nationale pour la pêche en France
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère
Contacts Anne Berteau
  Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère 58 rue Principale 86160 Saint-Maurice-La-Clouère
siaduvaldeclouere@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Arsento R., Bramard M. (2008). Projet de restauration hydromorphologique de la Clouère, commune d’Availles-Limouzine (86). Document de travail Onema DiR 4 » : 18.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bilan intermédiaire travaux de restauration de la Clouère amont (à paraître)</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bardon, E. (2009). Restauration hydromorphologique des petits cours d’eau de plaine : synthèse, comparaison et choix des techniques à appliquer, Onema, Université de Poitiers : 115p.</p>

Reconstitution du matelas alluvial sur l’Ardèche : un exemple non réussi

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
mai 2002
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ardèche
Distance à la source 50.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
60.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
60.00 m
Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR419
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) AUBENAS (07019)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser le piégeage des matériaux et permettre la reconstitution d&rsquo;un substrat pour les biocénoses aquatiques.<br />&nbsp;</p>
<p>Protéger une digue en rive droite assurant la protection de plusieurs habitations.</p>
<p>Resserrer la lame d&rsquo;eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L&rsquo;Ardèche est un affluent important du Rhône avec un bassin versant de 2 500 km2 et une longueur totale de 120 km. Depuis les années cinquante, de nombreuses extractions dans le lit majeur du cours d&rsquo;eau ont provoqué une incision du fond du lit supérieur à un mètre à certains endroits. La rivière est globalement en déficit sédimentaire et il existe peu de mobilité latérale du lit dans la zone de la boucle d&rsquo;Aubenas. Le bon état écologique est considérablement déstabilisé par l&rsquo;absence de matériaux, support de la vie aquatique. La sécurité publique est également en jeu avec une déstabilisation possible des ouvrages d&rsquo;art (ponts, digues et protection de berges).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ensemble de ces pressions a conduit à inscrire des mesures de restauration du lit au sein du contrat de rivière Ardèche Claire.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Cette opération est réalisée à titre expérimental.<br />Il était prévu dans un premier temps de mettre en place une dizaine d&rsquo;épis en alternance rive droite /rive gauche. Puis dans un deuxième temps, après quelques crues créant une dynamique sédimentaire autour des épis, devaient être construit les mêmes ouvrages en face de ceux déjà en place. Les épis, de 20 m de long et de 2 m de large, sont constitués de gabions. Ils sont fixés à la roche-mère par des fers en béton sur une profondeur d&rsquo;un mètre environ.<br />La première phase a été réalisée en janvier 2002. Deux années de reprise d&rsquo;une nouvelle dynamique se sont écoulées favorablement.<br />Mais, en 2004, une forte crue a endommagé et détruit plusieurs ouvrages. Faute de trouver une solution technique permettant un ancrage des ouvrages plus résistants, les travaux ont été arrêtés. Ainsi, la deuxième phase n&rsquo;a jamais été réalisée.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi biologique n&rsquo;a été entrepris spécifiquement pour évaluer l&rsquo;opération de restauration. Cependant, un indice biologique global normalisé (IBGN) a été réalisé sur l&rsquo;ensemble de la vallée de l&rsquo;Ardèche. Il ne montre pas, au niveau du site, d&rsquo;évolution particulière.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Étant donné la destruction de plusieurs ouvrages, il est certain que les objectifs de départ ne sont pas remplis. Toutefois, on constate grâce aux aménagements restés en place une diversification des écoulements. Le piégeage des matériaux grossiers paraît cependant assez faible au niveau du secteur concerné par l&rsquo;opération, les zones de bancs alluviaux étant situées à plusieurs kilomètres en amont. Il est probable que l&rsquo;opération aurait mis un temps certain à apporter les effets attendus.<br />Il n&rsquo;y a pas eu de suites directes à cette action mais la problématique de gestion du transport solide est aujourd&rsquo;hui intégrée à la démarche de SAGE sur le bassin versant de l&rsquo;Ardèche.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Non concerné.</p>

Coûts

Coût des études préalables 3 900 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 100 € HT
soit, au mètre linéaire : 37
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 37 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (45 %) - agence de l’eau (35 %) - commune d’Aubenas (20 %)
Partenaires techniques du projet - Commune d’Aubenas - conseil général - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat Ardèche Claire
Contacts Anne Fell
  Syndicat Ardèche Claire
contrat.riviere@ardecheclaire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un plan d’eau de loisirs sur la Zinsel du Sud

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 1999
décembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 430 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Zinsel
Distance à la source 29.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
7.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 6.00 ‰
Débit moyen 1.78 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR181
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) STEINBOURG (67478)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Permettre le bon fonctionnement des installations constituant l&rsquo;ouvrage de retenue des eaux de crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Zinsel du Sud est un cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole de 31 kilomètres de long. Affluent de la Zorn, elle draine un bassin versant de 172 km2.<br />Sur la commune de Steinbourg, un étang de loisirs d&rsquo;une superficie de cinq hectares et d&rsquo;une profondeur d&rsquo;environ deux mètres est créé sur le cours d&rsquo;eau en 1976. L&rsquo;étang, situé à la limite aval de la zone salmonicole, est retenu par une digue transversale. Son remplissage s&rsquo;effectue par la fermeture d&rsquo;une vanne et l&rsquo;étang dispose d&rsquo;un système de surverse. La création du plan d&rsquo;eau s&rsquo;accompagne d&rsquo;une rectification du cours d&rsquo;eau en amont et en aval de l&rsquo;étang. La Zinsel du Sud charrie naturellement une quantité importante de sédiments fins, sables et limons notamment, ce qui provoque un envasement continu de l&rsquo;étang. Cet envasement accélère le développement de la végétation, notamment en période estivale et entraine un réchauffement de l&rsquo;eau du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;aval. Enfin, cet ouvrage fait obstacle à la libre circulation des poissons.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Malgré les curages répétés, l&rsquo;étang continue de s&rsquo;envaser. L&rsquo;ouverture des vannes est initialement prévue chaque année de novembre à avril, mais, l&rsquo;envasement ne permettant plus la pratique de la pêche, les vannes sont maintenues en position fermée. Au cours de l&rsquo;importante crue d&rsquo;octobre 1998, l&rsquo;ouverture des vannes est décidée. Le fonctionnement des vannes en temps de crue ayant été remis en cause tant par les communes en amont qu&rsquo;en aval, il est décidé en réunion avec le sous-préfet de Saverne, en mai 1999, de laisser définitivement les vannes en position ouverte.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Suite à la crue, les vannes sont définitivement laissées ouvertes. La digue n&rsquo;est pas démantelée ; seul le vannage est démonté. Aucun aménagement dans le lit mineur n&rsquo;est réalisé. Une frayère à brochets et une mare sont créées dans la retenue de l&rsquo;étang à la demande des pêcheurs et d&rsquo;une association de protection de la nature. Des peupliers noirs et blancs sont plantés autour de la mare.</p>

La démarche réglementaire


Non connu.

La gestion

<p>L&rsquo;ancienne retenue de l&rsquo;étang est entretenue en partie par une fauche annuelle effectuée par un agriculteur de la commune. Elle permet ainsi de maintenir le milieu ouvert. L&rsquo;autre partie est laissée en repousse naturelle (saules).</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Un suivi des habitats du cours d&rsquo;eau est effectué par le Conseil supérieur de la pêche en 2005. La méthode utilisée est une adaptation de la méthode d&rsquo;évaluation des microhabitats. Elle consiste à mesurer les hauteurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements, la largeur du lit mouillé sur plusieurs transects et à analyser la granulométrie. Aucun suivi n&rsquo;est prévu pour les années suivantes.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Le suivi réalisé en 2005 permet de révéler une bonne diversification du milieu, notamment en ce qui concerne les profondeurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements et le substrat. Le cours d&rsquo;eau a naturellement retrouvé sa morphologie d&rsquo;origine. Des zones humides dans l&rsquo;ancienne retenue sont apparues et des mares se sont recréées naturellement. La faune aquatique a recolonisé le milieu et la présence de la truite a été vérifiée.<br />La frayère à brochet créée artificiellement est connectée en permanence avec le cours d&rsquo;eau. Elle est constituée d&rsquo;une végétation aquatique dense, notamment d&rsquo;élodées.<br />La digue n&rsquo;a pas été démontée car le maître d&rsquo;ouvrage souhaitait la garder pour prévenir des risques d&rsquo;inondations de la commune située juste en aval du plan d&rsquo;eau. Ainsi les eaux de crue peuvent être stockées dans l&rsquo;ancienne retenue.<br />Les abords du site sont aujourd&rsquo;hui un lieu de promenade.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Aucune valorisation de l&rsquo;opération n&rsquo;a été réalisée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 40 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 660 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général
Partenaires techniques du projet - conseil général - conservatoire des sites alsaciens


Maître d'ouvrage Syndicat d’aménagement du bassin de la Haute Zorn
Contacts M. Sinniger
  Place Général-de-Gaulle 67790 Steinbourg
mairie.steinbourg@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SCHMITT, F. (2005). Impacts écologiques de l&rsquo;effacement des barrages dans le Grand Est.</p>

Dérivation et recréation du lit mineur de la Veyle au droit de la gravière de Saint-Denis-lès-Bourg

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Veyle
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 1.00 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR587b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BUELLAS (01065)
SAINT-DENIS-LES-BOURG (01344)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Améliorer la qualité de l’eau.<BR>&nbsp;</P>
<P>Restaurer la continuité écologique.<BR>&nbsp;</P>
<P>Contribuer à l’atteinte du bon état .</P>

Le milieu et les pressions

<P>La Veyle est un cours d’eau de 80 kilomètres de long qui se jette dans la Saône au niveau de Mâcon. Son bassin versant qui s’étend entre Bresse et Dombes draine une surface d’environ 670 km2 et est composé essentiellement d’étangs, de zones de prairie et de bocages. <BR>Sur la commune de Buellas, une gravière pour l’exploitation de granulats est présente sur le cours d’eau depuis 1972. La Veyle est à cet endroit transformé en un large plan d’eau, posant de nombreux problèmes écologiques :<BR>- Les sédiments sont piégés dans la gravière, ce qui occasionne une incision du lit à l’aval.<BR>- Le ralentissement des écoulements dans le plan d’eau génère une hausse de la température de l’eau comprise entre 3 et 5°C.<BR>- Enfin, le plan d’eau est colmaté par les sédiments fins s’accumulant du fait de la perte d’énergie du cours d’eau, ce qui a tendance à augmenter le risque de pollution de la nappe et du captage d’eau potable situé en aval.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le syndicat mixte Veyle vivante (SMVV), dans le cadre de ses missions, souhaitait depuis longtemps restaurer le fonctionnement dynamique de la Veyle par la recréation du lit mineur du cours d’eau en périphérie de la gravière. La collectivité ne disposait pas des moyens financiers suffisants pour acquérir les terrains nécessaires sur l’ensemble du tracé de la nouvelle Veyle, ce qui a empêché le projet de se faire jusque là. Lorsque le carrier dépose une demande d’agrandissement, l’opportunité de mener le projet est perçue. Le préfet autorise alors cinq années d’exploitation supplémentaires en conditionnant cette autorisation à l’aboutissement du projet de dérivation de la Veyle. L’acquisition foncière (soit 10,7 hectares) et la totalité de son financement sont à la charge de l’exploitant de la gravière. L’extension de la gravière est articulée en deux temps : une première période sans délai, la seconde ne pouvant débuter que si le projet de détournement de la Veyle se concrétise.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;La gravière étant toujours en activité, la seule solution pour retrouver une continuité écologique est de détourner le lit de la rivière.<BR>Un lit artificiel contournant la gravière est créé. Un tracé sinueux favorisant la diversité des faciès d’écoulement lui est donné. Les berges sont établies avec des techniques de génie végétal. Le tracé est conçu de manière à obtenir le meilleur fonctionnement écologique possible. Les principaux paramètres morphologiques (pente, sinuosité, largeur du lit mineur) sont fixés d’après la rivière des années cinquante, avant les gros travaux hydrauliques. Pour donner accès aux riverains à ce nouvel espace, deux passerelles de franchissement du cours d’eau sont installées.</P>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation d’exploitation de carrière octroyée à Granulat Rhône Alpes en 2006 fixant comme condition la réalisation du projet. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P>&nbsp;L’entretien du site est prévu pendant trois ans. Deux fauches annuelles et le remplacement des végétaux morts seront réalisés.<BR>L’objectif étant de laisser libre cours au fonctionnement naturel et à l’espace de mobilité de la Veyle, aucune intervention dans le lit mineur et sur les berges ne sera réalisée.<BR>La gestion future du site, après 2012, sera définie prochainement avec comme horizon le terme de l’exploitation de la gravière (d’ici une dizaine d’années).</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été effectué par le syndicat de la Veyle pour les compartiments physico-chimique, piscicole (pêches électriques), macro-invertébrés (MAG20) et morphologique (CarHyCE). Un suivi post-travaux est prévu pendant cinq années à compter de 2010.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les travaux venant d’être terminés, aucune évaluation écologique n’est possible pour le moment. En ce qui concerne l’aspect paysager, le projet est une réussite et fait l’unanimité auprès des riverains comme des élus.<BR>Les acquisitions réalisées le long du cours d’eau visent à laisser à la rivière un espace lui permettant de former son lit et ses berges au gré des crues. Une procédure d’enquête parcellaire et de déclaration d’utilité publique avait été lancée par le SMVV, mais elle a été arrêtée dès lors que toutes les parcelles ont pu être acquises à l’amiable par Granulats Rhône Alpes.<BR>L’implication du carrier dans la réalisation du projet a facilité la réalisation de l’opération. Du fait de l’enjeu économique, une forte implication politique a permis de trouver ce compromis entre la nécessité de préserver un source importante d’approvisionnement en granulats dans le bassin de vie, et une « compensation » des erreurs du passé.<BR>L’existence d’une démarche active du contrat de rivière et la motivation des élus du syndicat mixte Veyle vivante ont été un atout pour l’aboutissement de cette opération qui a malgré tout mis une dizaine d’années à se concrétiser. Lorsque l’exploitation de la gravière aura pris fin, il est envisagé de constituer un « parc nature » avec des espaces de loisirs, de pêche, de promenade et de nature sur l’ensemble du site. Le tracé de la nouvelle rivière et son emprise seront intégrés dans les projets qui émergeront au sujet des gravières.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Des informations régulières sur le projet sont diffusées via le site internet du syndicat. Une lettre d’information mensuelle a également été proposée pendant toute la durée du chantier. Trois conférences de presse ont été organisées aux moments forts de l’opération : démarrage des travaux, mise en eau du nouveau lit, aboutissement du projet. Enfin, un programme d’animations spécifiques pour quatre écoles voisines (classes de CM), qui suivent le déroulement du projet, est réalisé. La FRAPNA Ain assiste ces animations.</P>

MédiasMédias


Coûts

Coût des études préalables 60 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 410 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 30 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 860 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (42 %) - Granulat Rhône-Alpes (18 %) - syndicat mixte Veyle vivante (17 %) - conseil régional (16 %) - conseil général (7 %).
Partenaires techniques du projet - communes de Buellas et de Saint-Denis-lès-Bourg - fédération départementale pour la pêche - association locale pour la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Granulat Rhône-Alpes


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66
contact@veyle-vivante.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Malavoi, Epteau : Étude eco-géomorphologique de la Veyle et ses principaux affluents. SMVV, 2003.<BR>&nbsp;</P>
<P>Biotec, Malavoi : Déviation de la Veyle au droit du plan d’eau de Saint-Denis-lès-Bourg sur la commune de Buellas - Étude de projet. SMVV, 2005.</P>

Effacement du barrage-clapet sur la Touques à Lisieux

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Touques
Distance à la source 65.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
9.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
9.00 m
Pente moyenne 2.50 ‰
Débit moyen 5.58 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR277
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
Communes(s) LISIEUX (14366)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique sur la Touques<br />&nbsp;</p>
<p>Créer un parcours d&rsquo;eaux vives pour les kayakistes</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Touques est un fleuve côtier de 110 kilomètres de long, qui rejoint la Manche non loin de l&rsquo;estuaire de la Seine. Son bassin versant de 1 350 km2 est essentiellement composé de prairies et de vergers. La truite de mer et l&rsquo;anguille sont présentes en nombre important sur ce cours d&rsquo;eau. La Touques est classée pour la circulation des migrateurs depuis 1924.<br />Au centre de la ville de Lisieux, un barrage-clapet, d&rsquo;une hauteur de 1,90 m a été édifié en 1960, lors de la reconstruction de la ville, pour réguler la répartition des eaux entre les deux bras de la Touques. Les vannages des autres ouvrages de la ville ayant été supprimés après les inondations de 1974, le barrage-clapet, équipé d&rsquo;un automatisme à contre-poids, était le seul obstacle demeurant sur la Touques à Lisieux.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Pour respecter le classement de 1924 au régime des échelles à poissons, une passe à bassins avait été réalisée. Cette dernière n&rsquo;était pas efficace et a été remplacée en 1991 par une passe à ralentisseurs plans, adaptée aux salmonidés et complétée en 1993 par une rampe-brosse pour les anguilles. Le bon fonctionnement de ces dispositifs était cependant fréquemment contrarié par la vétusté du mécanisme d&rsquo;automatisme du clapet, ne permettant pas le réglage continu du niveau de retenue. Ces dysfonctionnements du clapet aggravaient aussi le blocage du transit sédimentaire dans la retenue, réduisant la section hydraulique utile et imposant de coûteuses opérations d&rsquo;entretien.<br />Ces difficultés de gestion et le nouveau classement de fin 1999, fixant une liste élargie d&rsquo;espèces migratrices, ont conduit à envisager la suppression de l&rsquo;ouvrage. Les raisons étaient l&rsquo;absence de place pour y réaliser une passe multi-espèces à grands bassins, les importantes dépenses de rénovation du clapet et les opérations de maintenance de l&rsquo;ouvrage et de la retenue.<br />Le projet a été élaboré en 2001 par un groupe de travail conduit par la ville de Lisieux et associant tous les partenaires concernés: agence de l&rsquo;eau, Conseil supérieur de la pêche, cellule d&rsquo;assistance technique à l&rsquo;entretien des rivières, associations locales de pêche et de canoë-kayak et direction départementale de l&rsquo;agriculture et des forêts (DDAF).<br />Après les premières études hydrauliques, il a été décidé d&rsquo;aménager le franchissement du seuil résiduel du clapet sous la forme d&rsquo;un parcours d&rsquo;eaux vives, répondant aux attentes du club de canoë-kayak présent sur le site.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté à supprimer les clapets sur les deux bras de la Touques. Les seuils résiduels ont par la suite été aménagés, notamment avec le parcours d&rsquo;eaux vives.<br />Des confortements de berges et de murs ont été réalisés dans l&rsquo;emprise de l&rsquo;ancienne retenue et à l&rsquo;aval d&rsquo;un ruisseau affluent, le Cirieux. L&rsquo;aval du parcours réaménagé, a été conforté suite à des affouillements dans d&rsquo;anciens remblais de ruines de guerre.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été mise en place.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Cette opération a permis de redynamiser les écoulements sur la Touques sur environ 450 mètres en amont du barrage-clapet. Des faciès courants sont réapparus. La continuité écologique, migrations piscicoles et transport sédimentaire, est désormais rétablie dans la traversée de Lisieux.<br />Déchargé des obligations d&rsquo;entretien, la commune est satisfaite de la réalisation des travaux.<br />L&rsquo;image de la rivière a par ailleurs été revalorisée par la création d&rsquo;un parcours d&rsquo;eaux vives et la redécouverte du ruisseau-frayère, le Cirieux, masqué dans la retenue jusque là.<br />Plus globalement, cette opération qui a permis de &laquo; libérer &raquo; la Touques en coeur de ville a été l&rsquo;occasion, grâce à l&rsquo;implication des élus et services de la ville de Lisieux, de tisser un lien nouveau entre les habitants et leur rivière. Les captures régulières de truites de mer ces dernières années dans les nouveaux &laquo; coups de pêche &raquo; en amont de l&rsquo;ancien barrage en sont une illustration.<br />Cette opération fait partie des nombreuses actions menées sur le bassin de la Touques et contribue à la réouverture totale du bassin versant [voir la fiche &laquo; Rétablissement de la continuité écologique sur le bassin de la Touques &raquo;].</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage-clapet à Lisieux et les résultats des trente ans d&rsquo;effacements / aménagement des ouvrages ont été valorisés à travers une visite de terrain organisée par l&rsquo;Onema en présence de la secrétaire d&rsquo;État en charge du développement durable. À cette occasion, un reportage télévisé a été diffusé au journal d&rsquo;une grande chaîne nationale.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 25 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 408 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 450 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement onema) - Cellule d’assistance technique à l’entretien des rivières - Associations locales pour la pêche et de canoë-kayak - Direction départementale de l'agriciluture et de la forêt
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau (80 %) - commune de Lisieux (20 %)


Maître d'ouvrage Commune de Lisieux

Contacts Yannick Lefèvre
  Commune de Lisieux 21 rue Henry-Chéron - 14100 Lisieux
ylefevre@ville-lisieux.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement d’un seuil industriel sur le Rhins

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Rhins
Distance à la source 36.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.13 ‰
Débit moyen 3.33 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0178b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) LOIRE (42)
Communes(s) REGNY (42181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p><span style="font-weight: bold;">Maintenir l&rsquo;activité économique en conservant la possibilité d&rsquo;un droit d&rsquo;eau.<br /> </span></p>
<p><span style="font-weight: bold;">Rétablir la continuité écologique.<br /> </span></p>
<p><span style="font-weight: bold;">Contribuer à une action innovante d&rsquo;amélioration physique du milieu.</span></p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Rhins (ou Reins) s&rsquo;écoule sur 60 km dans les départements du Rhône et de la Loire et se jette dans la Loire au niveau de Roanne. D&rsquo;une superficie de 254 km2, son bassin versant est essentiellement agricole et forestier.<br />Le cours du Rhins connaît de nombreuses activités industrielles utilisant la force hydraulique dans les fonds de vallées, activités le plus souvent abandonnées aujourd&rsquo;hui. Cependant, il subsiste de nombreux seuils en rivière (70 sur 60 km de cours d&rsquo;eau). Ces ouvrages, générant des dysfonctionnements biologiques et géomorphologiques sur les cours d&rsquo;eau, font l&rsquo;objet d&rsquo;un récent programme de gestion différenciée.<br />Effacement total ou partiel d&rsquo;obstacles transversaux<br />L&rsquo;étude hydraulique préalable au plan de prévention des risques d&rsquo;inondation (PPRI) met en évidence qu&rsquo;un de ces ouvrages génère également des débordements importants en amont, inondant un site industriel. Les crues successives de 2003 (Q50), 2004 (Q20) et 2005 (Q50) le confirment.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le PPRI en cours sur le bassin menace de figer le site industriel en zone d&rsquo;aléas forts. Cette mesure constitue une contrainte supplémentaire au développement de l&rsquo;activité industrielle déjà en difficulté. La décision d&rsquo;intervention de la commune est en quelque sorte une mesure conservatoire pour le maintien de l&rsquo;activité industrielle. L&rsquo;enjeu de pouvoir faire modifier la carte de zonage PPRI avant mise à l&rsquo;enquête publique dynamise également le rôle d&rsquo;acteur de la commune.<br />IGN - Scan25&reg;<br />Pour sa part, la cellule technique du contrat de rivière voit en ce projet l&rsquo;occasion idéale d&rsquo;effacer un ouvrage majeur, d&rsquo;une hauteur de chute de 2 m, sur le linéaire prioritaire du Rhins, et ceci dans un contexte exemplaire de concertation (perspective de site &laquo; vitrine &raquo;).</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux sont réalisés en deux temps :<br />&bull; l&rsquo;arasement de l&rsquo;ouvrage est opéré jusqu&rsquo;en fond de lit de mi-juin à début juillet 2008 ;<br />&bull; une stabilisation du massif de fondations est équipée d&rsquo;un dispositif d&rsquo;indicateur visuel du débit réservé (échancrure calibrée au débit réservé) au mois de juin 2009.</p>

La démarche réglementaire


• Modification d’autorisation du droit d’eau.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Seul un suivi des berges amont est réalisé dans la zone d&rsquo;influence pour prévenir des éventuels risques d&rsquo;érosion régressive.<br />Des opérations ponctuelles d&rsquo;abattage d&rsquo;arbres instables, et de replantations des berges, sont parfois effectuées à titre préventif.</p>

Le suivi

<p>Compte tenu de l&rsquo;arasement total du seuil et de la diminution du delta entre les lignes d&rsquo;eau amont-aval projeté à moins de 20 cm, la transparence de l&rsquo;ouvrage a paru suffisamment évidente à chacun des partenaires pour ne pas devoir mettre en place un protocole d&rsquo;évaluation (suivi piscicole et transit sédimentaire).<br />Seul un suivi de la stabilité des berges amont est réalisé par le technicien après l&rsquo;hiver et les évènements hydrauliques même mineurs (hautes eaux, plein bords, crues annuelles...).</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L&rsquo;arasement du seuil permet de reconquérir la continuité écologique sur un linéaire de 4 km.<br />L&rsquo;industriel (ancien propriétaire de l&rsquo;ouvrage) et bénéficiaire du droit de prélèvement d&rsquo;eau est satisfait de l&rsquo;opération :<br />&bull; le site était inondable de 0,60 m à 1 m pour les crues de retour de dix à vingt ans. Aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;observe aucun débordement pour la crue cinquantennale et seulement une hauteur de 0,24 m pour la crue centennale. La crue vingtennale de novembre 2008 n&rsquo;a pas inondé l&rsquo;usine alors qu&rsquo;habituellement une crue décennale suffisait à le faire ;<br />&bull; l&rsquo;industriel continue à bénéficier de son droit d&rsquo;eau (passé du 1:40e au 1:10e du module par la demande de modification de l&rsquo;ouvrage), avec un prélèvement d&rsquo;eau sécurisé par l&rsquo;indicateur visuel que constitue l&rsquo;échancrure calibrée au 1:10e du module.<br />La commune de Régny (maitre d&rsquo;ouvrage de l&rsquo;opération) est également très satisfaite :<br />&bull; le site industriel, devant être classé à 80 % en zone rouge du plan de prévention des risques d&rsquo;inondation, n&rsquo;est classé qu&rsquo;à 30 % de sa superficie en zone bleue ;<br />&bull; le site est devenu une &laquo; vitrine &raquo; des actions de reconnexion des milieux et la commune est fière de s&rsquo;être montrée précurseur dans ce type de projets innovants dans ce domaine.</p><p>La majorité des pêcheurs de l&rsquo;association locale, partenaire du projet, s&rsquo;est désormais ralliée à la cause de la reconnexion des milieux et est devenue favorable à de nouveaux projets. L&rsquo;aménagement d&rsquo;un parcours de pêche et de découverte de la rivière est actuellement en projet.<br />Fort de cette réalisation, le futur contrat de rivière programme plus de seize autres opérations similaires de plus ou moins grande envergure (arasement total ou partiel, brèche manuelle, contournement, équipement de passes à poissons...).<br />Il est proposé aux partenaires un programme ambitieux d&rsquo;actions de reconnexion des milieux, sur l&rsquo;axe prioritaire, le Rhins, sur environ 35 km, de sa confluence dans le fleuve Loire jusqu&rsquo;au Rançonnet à Amplepuis.<br />L&rsquo;arasement du seuil R61 situé 2 km plus en aval, et l&rsquo;abaissement avec équipement d&rsquo;une passe rustique du seuil R49 situé 8 km en amont, prévus pour l&rsquo;été 2010, permettront de reconnecter environ 13 km de cours d&rsquo;eau.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&bull; Visite du site, après restauration, par les élus de la commission &laquo; Environnement &raquo; de la communauté de communes.<br />&bull; Journée d&rsquo;information sur l&rsquo;effacement des seuils, et visite du site après restauration, organisée pour le réseau départemental des techniciens de rivières (conseil général du Rhône).<br />&bull; Encart de communication diffusé dans la gazette d&rsquo;information intercommunale (novembre 2009).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 1 750 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 12 074 € HT
soit, au mètre linéaire : 670
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 13 825 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (40 %) - agence de l’eau (30 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération de pêche de la Loire - établissement Descamps-Jalla


Maître d'ouvrage Commune de Régny
Contacts Jean-Charles Drevet
  Contrat de rivière Rhins - Trambouze COPLER 42740 Saint-Symphorien-de-Lay
jc.drevet@copler.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Kernansquillec sur le Leguer

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 1996
décembre 2000
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Léguer
Distance à la source 26.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
10.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 6.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR0046
Référence du site Natura 2000
FR5300008
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BRETAGNE
Département(s) COTES-D'ARMOR (22)
Communes(s) PLOUNEVEZ-MOEDEC (22228)
Région BRETAGNE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Supprimer les risques liés à la présence du barrage.<BR>&nbsp;</P>
<P>Conserver la mémoire du site.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Léguer est un petit fleuve de Bretagne de 58 kilomètres de long ; il se jette dans la Manche après avoir traversé la ville de Lannion. Le bassin versant de 280 km2 est constitué d’une vallée granitique étroite et encaissée. Cours d’eau de première catégorie, classé « rivière à poissons migrateurs », c’est l’une des rivières à saumons les plus renommées de la région. La papeterie Vallée, une des plus grosses usines du secteur, était installée sur les rives du Léguer à Belle-Isle-en-Terre. Entre 1920 et 1922, un barrage fut construit sur le Léguer afin d’alimenter l’usine en électricité. Faisant vivre plus d’un millier de personnes, l’usine et le barrage représentaient le progrès et la prospérité de la région. Le barrage, d’une hauteur de 15 mètres, créait une retenue d’eau d’environ 1,5 kilomètre de long. Malgré la présence d’un ascenseur à poissons, il était difficilement franchissable pour le saumon et constituait un obstacle infranchissable pour l’anguille.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En 1965, la papeterie cesse son activité. Le barrage fournit alors l’électricité à EDF. Lors du renouvellement de la concession, le barrage est en mauvais état et l’intérêt économique est limité. L’ancien concessionnaire renonce à renouveler sa demande. Le barrage rentre dans le domaine public de l’État en 1994. Les problèmes liés à l’entretien de l’ouvrage incombent alors à l’État avec, outre le blocage de la continuité écologique, l’important envasement du plan d’eau dont l’eutrophisation est rendu visible par la prolifération d’algues vertes. Le risque de rupture devient également de plus en plus inquiétant et, faute d’entretien, le barrage de Kernansquillec commence à se fissurer et menace directement les habitations situées en aval. Suite aux importantes crues de l’hiver 1995, le gouvernement annonce le démantèlement du barrage au nom de la sécurité publique. Le permis de démolir est accordé par le préfet le 17 septembre 1996.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Le démantèlement a commencé par la vidange progressive de la retenue. Elle vise à éviter les phénomènes de colmatage en aval et à réduire au maximum les risques de pollution. Cette vidange durera cinq mois. 90 000 m3 de sédiments sont extraits dans le talweg originel du fleuve, retrouvé grâce aux archives cadastrales datant de Napoléon 1er. Les boues sont emmenées vers trois lagunes situées 400 m à l’aval. La rivière retrouve progressivement un lit préférentiel et trois seuils de 50 centimètres sont mis en place pour retenir les sédiments qui auraient échappé à l’aspiro-draguage, et limiter les risques d’érosion régressive. Avant l’ouverture complète des vannes, les poissons sont transférés en amont du barrage pour réduire les risques de mortalité liés à l’apport trop important de sédiments. Le barrage est ensuite démoli. Seule une voute est préservée comme symbole patrimonial de la prospérité de l’époque.<BR>En 2001, une fois le profil de la rivière stabilisé, des travaux de réhabilitation du lit sont réalisés. Seules les berges régulièrement instables font l’objet de végétalisation afin d’assurer la sécurité des futurs visiteurs. Le fond de l’ancien plan d’eau après ressuyage des vases restées sur place, est restauré en prairie naturelle.<BR>Le calendrier des travaux respecte le rythme de l’écosystème : opérations lourdes à l’étiage, ensemencement avant les crues hivernales, plantations pendant le repos végétatif…</P>

La démarche réglementaire


Réalisation d’une procédure d’urgence

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Depuis 2002, sept hectares de parcelles agricoles situées dans l’ancienne retenue sont exploités comme site d’estive par deux agriculteurs convertis en agriculture biologique. Les parcelles sont gérées par pâturage extensif.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Pendant les travaux, la qualité de l&rsquo;eau a été en permanence surveillée et les résultats ont été régulièrement transmis à la population.<br />Suite à l&rsquo;effacement du barrage, aucun suivi spécifique n&rsquo;a été mis en place. Seules des études sur les invertébrés, par la méthode de l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN), ont été réalisées en 1997 en amont et en aval de l&rsquo;ancien barrage. Deux stations du référentiel hydrobiologique et&nbsp;piscicole (RHP) sont présentes en amont et en aval du site. Elles sont assez éloignées du barrage et une station se trouve sur un affluent, le Loup. L&rsquo;étude des données piscicoles permet d&rsquo;observer la recolonisation du secteur par les migrateurs. Des indices d&rsquo;abondances du saumon sont réalisés tous les ans sur le cours d&rsquo;eau retrouvé depuis 1997.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Dans l’ensemble, les résultats visibles mais non quantifiés des différents compartiments (qualité de l’eau, état écologique…) sont très satisfaisants. La réhabilitation du site a été la moins interventionniste possible. Cinq ans après la vidange du plan d’eau, les berges s’étaient stabilisées, la rivière avait retrouvé ses méandres, son débit ainsi que sa pente s’étaient équilibrés. Des alternances de radiers et de mouilles sont apparues. La végétation de berge typique de ce milieu a recolonisé l’ensemble du site. Les différentes crues hivernales ont totalement décolmaté le substrat, laissant apparaitre une granulométrie hétérogène propice à la fraie des poissons.<BR>Les notes de qualité de l’eau et d’IBGN des stations RHP sont excellentes depuis 1994 et le sont restées après effacement.<BR>Pour les poissons, le saumon, absent sur le Loup avant l’arasement du barrage, est apparu en 1999, soit trois ans après l’effacement. Il y est présent depuis cette date, en nombre variable. L’effacement du barrage de Kernansquillec a permis la recolonisation de la zone amont sur au moins vingt-sept kilomètres. Pour l’anguille, l’évolution de la population est a priori identique à celle connue avant effacement, mais le manque de données précises rend l’interprétation difficile. Les indices d’abondances des anguilles réalisés récemment donnent des résultats faibles en amont et aval de Kernansquillec. D’autres ouvrages sont problématiques en aval. Il en est de même pour le saumon dans des conditions climatiques non pluvieuses. Des ouvrages bloquent la continuité en aval et ne permettent pas au site de Kernansquillec d’atteindre les résultats attendus.<BR>Malgré l’ampleur de l’opération, la vidange de la retenue n’a eu qu’un impact limité sur le cours d’eau. Seule une pisciculture située quelques kilomètres en aval a été temporairement perturbée par les vases. Tous les paramètres de potabilité ont été respectés.<BR>Au départ, le démantèlement a été assez mal accepté par les riverains qui voyaient dans ce projet la disparition du témoin de l’activité industrielle passée. L’association de la Vallée du Léguer a alors entrepris de réhabiliter et de valoriser le site de l’ancien barrage ainsi que l’ancienne usine. Les efforts de communication autour de l’avancement des travaux ont aussi été démultipliés. Ces démarches ont garanti l’acceptation et l’appropriation du projet par les riverains. De nombreux visiteurs viennent désormais voir le site de Kernansquillec. Depuis l’effacement, le site est fréquenté par les kayakistes.</P>

La valorisation de l'opération

<DIV> <P style="TEXT-ALIGN: justify">Douze kilomètres de sentiers pédestres jalonnés de panneaux d’information ont été créés. Cette valorisation met en avant les différents enjeux et usages existants le long de la vallée du Léguer. Par ailleurs, l’ancienne papeterie a été aménagée permettant aux visiteurs de redécouvrir le patrimoine industriel du territoire.<BR>Une vidéo retraçant l’histoire du démantèlement réalisée par Eau et Rivières de Bretagne et une plaquette de communication ont été produites. La plaquette « La renaissance d’une vallée. Démantèlement du barrage de Kernansquillec et réhabilitation du site » (MEDD 2002), est téléchargeable à l’adresse suivante :</P></DIV>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 15 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 385 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 400 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’industrie (70 %) - agence de l’eau (20 %) - ministère de l’environnement (5 %) - Communauté européenne (5 %)
Partenaires techniques du projet - Association de la vallée du Léguer - Eau et Rivières de Bretagne - direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage L’État pour les travaux de démantèlement, la communauté des communes de Belle-Isle-en-Terre et Beg-Ar-C’hra pour le volet réhabilitation
Contacts Catherine Moret
  Association de la vallée du Léguer
association.leguer@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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