LAUNAY GEFFROY : Remise en talweg d’un cours d’eau et suppression d’un remblai dans un parc péri-urbain

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Milieux humides
Hydromorphologie
Fonctionnalité du cours d’eau

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2015
août 2015
Surface concernée par les travaux 0.25 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0112
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays

Non renseigné

Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GEVEZE (35120)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration d’une zone humide
Restauration du réseau hydrographique et de la relation entre la nappe et le cours d’eau

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Des déblaiements de zones humides ont été réalisés dans le cadre des mesures compensatoires liées à la construction d’un barrage permettant de créer une zone d’expansion de crues à Gévezé. Le site de Launay Geffroy se trouve sur un autre cours d’eau à quelques kilomètres en aval. La prairie a été remblayée au début des années 1990 lors d’aménagements urbains. Le cours d’eau a été dévié dans un fossé de route et déborde lors d’épisodes pluvieux.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Le déblaiement de la prairie et la remise en talweg du cours d’eau ont pour objectif de réhabiliter le site et de restaurer les fonctions écologiques et hydrologiques de la zone humide. Une surface déblayée de 2 500 m² sur 50 cm en moyenne ainsi que le déplacement et le reméandrage du cours d’eau vont permettre à la nappe et au cours d’eau de retrouver un équilibre. Un diagnostic faune/flore et une étude géotechnique ont été réalisés au préalable. Ceux-ci n’ont pas révélé de présence d’espèces à enjeu. Par ailleurs, plusieurs espèces inventoriées témoignent du caractère humide de la zone.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : </u>Retrouver le terrain naturel de la parcelle.</p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Réalisation de sondages à la tractopelle pour connaître la limite de décaissement.<br>Plusieurs échantillons ont été analysés en laboratoire pour évaluer la possibilité de réutiliser les remblais (construction du barrage). Les analyses n’ont pas révélé de pollutions ou de déchets particuliers.<br>• Extraction des matériaux de remblai à l’aide d’une pelle à chenilles de 14 t.<br>• Réutilisation des matériaux en périphérie de la zone humide avec la construction d’un parking en haut de parcelle et d’un talus.<br>1 500 m3 de remblai devaient être envoyés sur le site du barrage. Cependant, l’exportation a été abandonnée car la nature des matériaux s’est finalement avérée peu adaptée à la construction du barrage et le mauvais état de la route entraînait un risque de détérioration important en raison du passage des camions.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Restauration du cours d’eau par remise en talweg</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : </u>Restaurer les fonctions du cours d’eau.</p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Création d’un nouveau lit au cours d’eau dans son talweg d’origine selon un gabarit légèrement sous-calibré de façon à favoriser le réajustement naturel du cours d’eau et le reméandrage.<br>• Terrassement des berges en pente douce.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Ensemencement</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif :</u> Revégétalisation de la parcelle.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• La parcelle a été ensemencée avec un mélange raygrass-fétuque.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Gestion par les services techniques de la commune, avec plusieurs fauchages à l’année.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Observations visuelles de la flore et de l’hydromorphie du cours d’eau et prise de photographies. Inventaires faunistiques et floristiques réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">La végétation du site reste peu diversifiée et dominée par des espèces prairiales généralistes ou mésophiles. Il en résulte une faible diversité faunistique. En 2020, les observations n’ont révélé aucune espèce d’odonate et seulement quatre espèces d’orthoptères généralistes fréquentant les zones humides. En l’absence de crues morphogènes depuis la réalisation des travaux, le profil du cours d’eau n’a pas évolué malgré un sous-calibrage qui devait le laisser évoluer naturellement. Des travaux complémentaires seront nécessaires pour y remédier. Une gestion plus extensive devrait également être mise en place afin de permettre la diversification spécifique et structurelle de la végétation. Actuellement, la tonte régulière du site par les services techniques ne le permet pas.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 2020
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 19765
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 21785

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Cabinet Bourgois, Commune de Gévezé, Entreprise BTP


Maître d'ouvrage Syndicat mixte du bassin de la Flume (aujourd’hui Eaux et Vilaine)

Contacts Laëtitia Citeau
 

laetitia.citeau@eaux-et-vilaine.bzh

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

KERGUÉLIDIC : Restauration d’une zone humide et du cours d’eau sur le site d’un projet de lotissement

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2016
janvier 2017
Surface concernée par les travaux 0.56 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0061
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) PLABENNEC (29160)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Éviter les inondations des terrains situés en aval
Restaurer les caractéristiques physiquesde la zone humide et du cours d’eau

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le site de Kerguélidic se trouve au nord-est du centre de Plabennec, en limite de zone urbaine, proche de la source du ruisseau de Kerveur qui le traverse. Celui-ci fait un peu plus de 1 km de long et rejoint d’autres affluents avant de se jeter dans l’Aber Benoît. La moitié amont du bassin versant est majoritairement urbanisée alors que la moitié aval est davantage agricole et naturelle. Le site de Kerguélidic a fait l’objet de remblaiement par le passé et le ruisseau qui le traverse a été déplacé en limite de parcelle, qui avait vocation à être construite.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Suite à l’inondation de plusieurs habitations situées en aval du site, la commune a décidé de réaliser des travaux pour restaurer les fonctions de la zone humide par la suppression des remblais et la remise du cours d’eau dans son talweg. Le ruisseau reçoit les eaux pluviales d’une partie du bourg, ce qui entraîne des variations de débit importantes à l’origine des inondations passées. La restauration du cours d’eau et de la zone humide annexe avait pour objectif de limiter l’impact de ces inondations.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Retrouver le niveau du terrain naturel</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Enlèvement des matériaux apportés ;<br>• Nivellement du terrain des bords de la parcelle vers son centre et léger apport de terre végétale pour faciliter la reprise de la végétation. Le niveau topographique du projet final était dépendant du niveau de la buse située à l’aval du site qu’il n’était pas possible de remplacer.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Déplacement et reméandrage du cours d’eau</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Ralentir l’écoulement de l’eau et favoriser les échanges avec la zone humide.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Remise du cours d’eau dans le point bas de la parcelle et création d’un nouveau lit<br>• Reméandrage du lit sur toute la longueur du site et reprise d’une partie des matériaux de l’ancien lit vers le nouveau</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify">Restauration de la ripisylve</p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Diversifier les habitats du site.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Plantation de diverses essences en bord de rivière, notamment de l’aulne, du frêne, du noisetier et du saule</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Dans un premier temps, le site a fait l’objet d’une gestion par fauche. Depuis 2021, il est géré par écopâturage.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">État des lieux floristique et faunistique (arthropodofaune) et analyse pédologique réalisés une fois par an pendant les trois années suivant les travaux. IBGN (échantillonnage des invertébrés benthiques aquatiques), inventaire de l’arthropodofaune terrestre grâce à des pièges de type Barber et à des prélèvements par filets fauchoirs. Inventaires faunistiques (orthoptères et odonates) et floristiques réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Le site a retrouvé une végétation caractéristique de zone humide et semble présenter une augmentation et une diversification de la faune associée (le nombre d’arthropodes observés a augmenté durant les années suivant les travaux). De plus, les espèces présentes sont principalement inféodées aux milieux humides. À noter la présence de Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), odonate protégé au niveau national,<br>et du Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis), un orthoptère strictement inféodé aux zones humides. Des indices de présence du campagnol amphibie ont également été trouvés en abondance aux alentours du ruisseau. La valeur de l’IBGN a augmenté au fil des années pour passer de 4/20 en 2017 - année suivant les travaux - à 16/20 en 2018 et 17/20 en 2019. Ces notes traduisent la bonne résilience du milieu, qui a rapidement retrouvé des communautés de macro-invertébrés indicatrices d’un bon état du cours d’eau. La mosaïque d’habitats s’est diversifiée, permettant également l’installation d’une végétation aquatique dans le cours d’eau.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 9000
Coût des acquisitions 316850
Coût des travaux et aménagement 330753
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 656604

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - AEH (Aménagement Environnement Hydraulique), MARC – Jardin Service


Maître d'ouvrage Commune de Plabennec

Contacts Loic Jacquemond
 

dst@plabennec.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné




Sensibilisation des propriétaires d'ouvrages sur le bassin de l'Aron

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2010
mars 2011
Surface concernée par les travaux 8500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Localisation NIEVRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre aux différents cours d'eau du bassin de l'Aron d'exprimer pleinement leur potentiel d'accueil vis-à-vis des poissons migrateurs.

Résumé

L’Aron est un affluent en rive droite de la Loire. Il est remarquable par son potentiel d’accueil de poissons migrateurs.
 
L’objectif principal à moyen ou long terme est de permettre aux différents cours d’eau du bassin de l’Aron d’exprimer pleinement leur potentiel d’accueil vis-à-vis des poissons. La grande majorité des obstacles à la continuité écologique relevant du domaine privé, il était nécessaire de mener une sensibilisation préalable de tous les propriétaires d’ouvrage et de déterminer avec lesquels une coopération était possible concernant de futurs aménagements.
 
Plusieurs réunions préalables ont été nécessaires, pour acter la faisabilité d’un tel projet et définir le périmètre d’intervention du WWF. Les acteurs techniques et financiers, les services de la police de l’eau, le Parc naturel régional du Morvan (qui anime le contrat territorial Sud Morvan, voir encadré) ont ainsi été consultés. Un partenariat a également été élaboré entre le WWF et l’association Logrami et la Fédération de pêche de la Nièvre, afin de s’assurer de leur appui technique.
 
L’opération a démarré par une phase importante d’identification des propriétaires, dont la plupart était inconnue, par recherche cadastrale, complétée par des recherches sur internet pour l’actualisation des adresses et l’acquisition des numéros de téléphone.
 
En parallèle, une brochure de sensibilisation sur l’importance de l’Aron pour les poissons migrateurs a été réalisée. Dans le même temps, Logrami a réalisé une nouvelle étude, confirmant le potentiel de l’Aron pour accueillir les poissons migrateurs.
 
Globalement, le dialogue avec les propriétaires a été satisfaisant. Un rendez-vous physique a pu avoir lieu avec trente et un d’entre eux et avec six gestionnaires, notamment dans les cas où les propriétaires étaient trop éloignés. Toutefois, leur sensibilité sur la question de la continuité écologique a été très variable. Bien que chaque cas soit singulier, certains propriétaires étaient hostiles à d’éventuelles modifications de leur ouvrage (il s’agit en particulier de propriétaires de moulin craignant des modifications esthétiques de leur propriété) alors que d’autres n’y étaient pas opposés s’il bénéficiait d’un accompagnement.
 
Suite à cette opération de sensibilisation, une seconde phase est actuellement en cours pour étudier l’aménagement de quatre ouvrages sur l’Aron et la Canne.
Publication du recueil : 2013




Aménagement du barrage de Decize pour une meilleure transparence migratoire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
décembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département NIEVRE
Localisation SAINT-LEGER-DES-VIGNES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre l'accès aux poissons migrateurs à la partie amon du bassin de la Loire.

Résumé

Le barrage de navigation de Decize-Saint-Léger-des-Vignes, d’une longueur de cent mètres entre les deux rives, a été construit en 1836 pour permettre aux bateaux de traverser la Loire. Jusqu’en 2008, le comptage des poissons franchissant la passe était effectué par visionnage d’enregistrements vidéo.
 
Cependant, ce suivi était temporaire, d’avril à juin, et ne permettait pas de comptabiliser les espèces de façon exhaustive. En 2009, des travaux complémentaires ont été réalisés sur l’ouvrage afin d’améliorer l’efficacité de la passe. Il s’agissait également d’installer une station de comptage permanent de ces poissons.
 
Début 2009, trois bassins ont été ajoutés à l’aval de ceux existants, permettant d’injecter un débit complémentaire d’attrait à l’aval du dispositif, après passage dans deux bassins de dissipation d’énergie. Une vanne mobile a également été installée afin de pouvoir régler la dernière chute aval de la passe.
 
Une station de comptage à visualisation latérale a par ailleurs été mise en place, gérée par LOGRAMI. Une vitre spéciale à la sortie du dispositif de franchissement permet de visionner et d’enregistrer les passages de poissons à l’aide d’une caméra reliée à un système d’enregistrement.
 
L’ouvrage de franchissement est aujourd’hui composé de seize bassins successifs de 2,10 mètres de large et de longueurs variables. Les cloisons séparant les bassins sont munies de fentes verticales et d’orifices de fond par lesquels transite le débit de la passe et qui déterminent le niveau d’eau dans chaque bassin.
 
L’ouvrage est fonctionnel depuis le 30 avril 2009, permettant aux poissons migrateurs de rejoindre la partie amont du bassin de la Loire.
 
La station de comptage permet de suivre annuellement toutes les espèces piscicoles (migratrices et sédentaires) présentes en Lo
Publication du recueil : 2013




Démantèlement du barrage de Blois

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
novembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2400565

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département LOIR-ET-CHER
Localisation VINEUIL


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Supprimer le barrage pour rendre au fleuve sa liberté.

Résumé

Situé à cheval sur les communes de La Chaussée-Saint-Victor, en rive droite, et de Vineuil en rive gauche, le barrage de Blois a été mis en service en 1970 avec pour vocation de créer un plan d’eau de loisirs (environ 200 hectares) à l’amont.
 
Cet obstacle avait été identifié comme l’un des points stratégiques à traiter en priorité dans le cadre du plan Loire grandeur nature (plan de gestion des poissons migrateurs 2003-2007). L’ouvrage qui souffrait d’un défaut d’entretien était de plus vétuste, très coûteux et non rentable. Le collectif «l’avenir du fleuve se construit sans barrage » s’était mobilisé pour la déconstruction du barrage. Cette déconstruction envisagée dès 2005, avait trois objectifs :
- rendre à la Loire sa vocation de fleuve libre ;
- rétablir les conditions d’écoulement optimal ;
- restaurer la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.
 
Fin novembre 2009, le barrage était entièrement démantelé. Le plan d’eau dit du Lac de Loire n’est quant à lui plus fonctionnel depuis 2005. À ce jour le projet de passerelle cycliste a été mis entre parenthèses.
Publication du recueil : 2013




Acquisition de données sur les poissons grands migrateurs

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Suivre les migrations et comprendre la dynamique des espèces.

Résumé

Depuis les années 1990, la prise de conscience de la baisse des effectifs de poissons grands migrateurs en France s’est traduite par la création d’instances de concertation : les Comités de gestion des poissons migrateurs (COGEPOMI). Ils mettent en place des Plans de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI). Le principal acteur en charge du suivi des populations de poissons migrateurs sur le bassin de la Loire est l’association LOGRAMI.
 
Ce programme d’acquisition de données biologiques répond aux interrogations de suivis pérennes des migrations. Il apporte également des éléments de compréhension de la dynamique des espèces en s’attachant aux phases de développement de chacune d’entre elles.
 
Compte tenu des enjeux pour l’espèce, le volet connaissance déploie des efforts conséquents sur le saumon atlantique, pour lequel il s’attache à préciser les facteurs limitant à tous les stades de développement :
- comptage aux passes à poissons ;
- suivis de la migration de reproduction ;
- comptage des frayères ;
- évaluation de la survie des œufs sur les zones de reproduction ;
- suivi par pêches électriques standardisées des juvéniles de saumons issus de reproduction naturelle ou de déversement.
 
Ces opérations, toutes inscrites dans les mesures du PLAGEPOMI, sont de deux types :
- des suivis au long court des espèces migratrices (station de comptage, comptage des frayères, pêche de juvéniles de saumon) ;
- des actions ponctuelles sur une à trois années, en réponse à une interrogation particulière des gestionnaires, mais qui ne nécessitent pas un suivi régulier (migrations des saumons et lamproies, survie sous gravier, sensibilisation des acteurs).
 
Elles correspondent aux différents stades du cycle de vie des poissons qu’elles permettent de suivre selon divers modes opératoires.
 
Ainsi, le suivi du réseau des huit stations de comptage du bassin de la Loire permet d’acquérir des données précises sur l’état des populations de poissons migrateurs sur le bassin, sur les flux migratoires annuels, « grands migrateurs » compris, ainsi que sur l’état qualitatif et quantitatif des stocks et sur les conditions de migration
Publication du recueil : 2013




Un repeuplement pour soutenir les effectifs de saumon du bassin de la Loire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Translocation et réintroduction
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Produire et déverser des juvéniles de saumons en divers lieu du Bassin de la loire pour remédier à la raréfaction du saumon.

Résumé

Il s’agit de produire et déverser en divers lieux du bassin de la Loire des juvéniles de saumons dont le comportement se rapproche au maximum de celui de saumons sauvages nés dans le milieu naturel et en minimisant le risque de dénaturation génétique. Les cours d’eau concernés par les déversements sont l’Allier, l’Alagnon, la Dore, la Sioule, la Gartempe et ses affluents et les affluents de l’Arroux.
 
C’est en 1994 que le projet de salmoniculture du Haut-Allier émerge, à l’initiative du ministère de l’Environnement. La construction du centre a lieu en 2000 sur le site de Chanteuges (Haute-Loire), il est opérationnel depuis 2001.
 
Annuellement, le CNSS assure les missions suivantes :
- la production d’environ un million de saumons à différents stades de maturité (œufs, alevins et smolts) à partir d’un pool de reproducteurs d’environ 3 000 individus constitué d’individus sauvages capturés au droit de la passe à poissons du barrage de Vichy (cinquante par an) et de poissons de première génération ;
- le contrôle de la qualité des juvéniles de saumons atlantiques produits dans la salmoniculture et dans la pisciculture du Vergers (Bourganeuf, Creuse) ;
- des déversements ou des mises en place dans des incubateurs en différents lieux du bassin selon le stade et la capacité d’accueil du milieu récepteur évaluée par le comité des experts saumon.
 
Le nombre de saumons comptabilisés au niveau des stations de comptage a légèrement augmenté depuis 1997. Toutefois cette croissance est à pondérer avec la mise en place de nouvelles stations de comptage plus performantes depuis cette date.
 
Ainsi, malgré un effort important effectué pendant plus de dix ans sur l’amélioration des conditions de déplacement des poissons migrateurs, tant à la montaison qu’à la dévalaison, les résultats obtenus montrent que d’autres facteurs limitant existent : conditions de vie en mer, qualité des eaux continentales, prédation.
Publication du recueil : 2013




La préservation de la ressource en eau, en lien avec la dynamique fluviale

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Milieux humides
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 390.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département PUY-DE-DOME
Localisation COURNON-D'AUVERGNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Concilier tous les enjeux pour une gestion exemplaire des zones de captages.

Résumé

La nappe alluviale du Val d’Allier constitue la principale ressource en eau de l’agglomération clermontoise : les soixante et onze puits deccaptage permettent d’alimenter les deux tiers de la population de la ville en eau potable, ainsi que différentes villes ou villages alentours. Au-delà de l’enjeu évident de préservation de la ressource en eau, le contexte périurbain de ce site lui confère aussi un fort enjeu social, lié aux activités de loisirs qui se sont implantées autour des zones de captage.
 
Le but de cette opération, inscrite dans le cadre du Contrat nature du Val d’Allier 2008-2013 est de concilier les objectifs de protection de la ressource en eau, de préservation de la biodiversité, de préservation de la dynamique fluviale sur la dernière zone non protégée, et de maintien des activités de loisirs. Il s’agit par une gestion durable exemplaire de constituer un site « vitrine » de zone de captages.
 
À une échelle plus large dans le cadre du contrat Val d’Allier, le Conservatoire souhaite également améliorer la prise en compte de la dynamique fluviale dans la gestion des zones de captages d’eau existantes ou futures.
 
La préservation de la ressource en eau sur le site du Val d’Allier de Mezel-Dallet s’appuie sur une collaboration fructueuse entre la ville de Clermont-Ferrand, principale propriétaire du site (plus de 190 hectares) et gestionnaire des zones de captage, et le CEN Auvergne à travers des actions globales de conseil et d’appui technique sur l’ensemble des périmètres de protection des captages (260 hectares) et sur l’ensemble du site.
 
- 260 hectares en périmètre de protection des captages sont ainsi surveillés régulièrement par le CEN.
- 145 hectares en zones agricoles sont exploités sans intrants.
- Sept accords de gestion ou de partenariats ont été signés avec les collectivités locales concernées.
- 21 000 plaquettes de site ont été éditées et seize actions de sensibilisation réalisées entre 2009 et 2011 regroupant près de quatre cents participants, dont environ 75 % de riverains.
- Plus de 11 km de sentiers sont balisés sur le site, dont le sentier des écoliers restauré.
Publication du recueil : 2013




Gestion des milieux ouverts du domaine public fluvial: Pasto'Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 400.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation LOIRET


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réinstaller durablement l'élevage dans le Val de Loire poru préserver la biodiversité et les fonctionnalités hydrauliques.

Résumé

La vallée de la Loire en région Centre présente une mosaïque spécifique de milieux naturels des vallées alluviales. Au sein de cette succession de milieux, ceux dits ouverts (prairies et pelouses sur sable) sont particulièrement riches. Ces milieux herbacés sur sable, si caractéristiques de la Loire, présentent en effet un réel enjeu patrimonial pour la biodiversité : plus de 50 % de la flore patrimoniale ligérienne en dépend. La faune y est également originale, le Conservatoire d’espaces naturels de la région Centre (CEN Centre) et la Chambre d’agriculture du Loiret ont œuvré à la mise en place d’opérations d’entretien des bords de Loire par le pâturage, considéré comme un moyen de gestion des milieux ouverts ou restaurés.
 
Le projet Pasto’Loire est la mise en œuvre opérationnelle des conclusions de l’étude « Perspective de gestion du domaine public fluvial de la Loire par le pastoralisme » menée en 2005. Ce projet a pour objectif de conjuguer entretien des milieux ouverts pour faciliter l’écoulement du flux principal, préservation des habitats et espèces caractéristiques de la Loire et réinstallation durable d’une économie d’élevage viable et performante dans le Val de Loire.
 
Les secteurs pâturés sont choisis pour leur intérêt écologique mais aussi selon leur statut ou pour leur configuration permettant ou non la mise en place d’un pâturage itinérant, avec comme condition la présence d’un éleveur intéressé à proximité.
 
Chaque année, quatre éleveurs, cinq bergers et près de mille brebis sont mobilisés sur trois à six mois d’avril à novembre pour la mise en œuvre, selon des plans de pâturage précis, d’un pâturage itinérant sur cinq sites et environ 400 hectares de bords de Loire dans le Loiret.
 
De façon générale, le pâturage favorise l’ouverture des milieux herbacés et permet une pénétration plus importante de la lumière jusqu’au sol. Mais les suivis scientifiques ont montré que les modalités de sa mise en œuvre peuvent aboutir à des impacts très différents en fonction des compartiments concernés. C’est donc finalement une combinaison alternant pâturage faible à modéré au printemps et en été avec des zones non pâturées et fauchées ou broyées en hiver qui permet d’optimiser la diversité biologique.
 
Sur le plan économique, l’utilisation d’un troupeau ovin pour l’entretien du littoral ligérien engendre de nombreux surcoûts pour l’éleveur et diminue sa production.
Publication du recueil : 2013




Restauration de la boire de Bessé dans le Maine-et-Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation GENNES-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connexion hydraulique pour restaurer les fonctionnalités écologiques.

Résumé

Suite à l’enfoncement du lit de la Loire, nombre de ses annexes fluviales, bras secondaires et boires (bras morts), se retrouvent le plus souvent perchés, déconnectés et certains sont en cours de comblement.
 
Afin de restaurer les fonctionnalités écologiques de la boire et d’y rétablir une continuité transversale, c’est tout d’abord l’amélioration de la connexion hydraulique qui a été visée, tout en optimisant le coût des interventions, avec un souci de développement durable. L’objectif était également de limiter la fermeture de la boire en cours de comblement que ce soit par les ligneux, par les espèces invasives comme ici la jussie ou encore par la vase s’accumulant sur le fond.
 
Suite aux dégâts de tempêtes en 1999, 2003 et 2010, des interventions successives ont été nécessaires pour enlever des embâcles. Ces différentes opérations ont été essentielles afin de poursuivre le but d’amélioration de la continuité écologique de ce projet de restauration de la boire de Bessé. Plusieurs campagnes d’arrachage manuel ont été menées en 2008, 2010, et 2011. Pour permettre la reconnexion hydraulique, le terrassement d’un chenal de connexion et l’arasement de plusieurs atterrissements ont été effectués. Ces opérations de terrassement ont été limitées aux chenaux et aux zones de connexion entre les vasques et effectués de façon peu profonde en maintenant les berges en pente douce. Un réaménagement de l’ouvrage aval et le remplacement de l’ouvrage médian ont été effectués pour une meilleure continuité.
La reconnexion avec la Loire a permis une restauration des habitats piscicoles. En effet, un suivi piscicole a montré la présence du brochet en 2010 et 2011, ce qui témoigne d’une nette amélioration de la fonctionnalité écologique et piscicole du site.
Publication du recueil : 2013

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