Suppression des protections de berges sur l’Orge aval

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 1998
avril 1999
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Orge
Distance à la source 45.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.80 ‰
Débit moyen 3.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRR98
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) ESSONNE (91)
Communes(s) MORSANG-SUR-ORGE (91434)
SAVIGNY-SUR-ORGE (91589)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un cours d’eau plus sinueux avec des berges végétalisées.<br>&nbsp;</p>
<p>Retrouver les aspects morphodynamiques naturels du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer la capacité d’écrêtement des crues du lit majeur.<br>&nbsp;</p>
<p>Améliorer la qualité du paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Orge est un affluent de la Seine, parcourant 50 kilomètres et drainant un bassin d’une surface avoisinant les 1000 km². Dès le 18ème siècle, la rivière est fortement artificialisée du fait de l’intensification de l’urbanisation sur l’ensemble de son bassin versant. Dans les années 50, des travaux d’hydrauliques sont réalisés, notamment pour prévenir des risques d’inondations et évacuer plus rapidement les eaux de crues vers la Seine. Le cours d’eau dans sa partie aval devient rectiligne et est même enterré sur certaines parties. Une partie des berges et du lit sont bétonnés dans la partie aval de la rivière jusqu’à sa confluence avec la Seine. Ces aménagements ont inévitablement des conséquences importantes sur les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>En raison des problématiques d’inondation et de bon état des eaux, le syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval (SIVOA) mène depuis 1995 une politique de reconquête des berges de l’Orge et des zones humides attenantes au cours d’eau. L’opération de restauration s’inscrit dans le cadre d’un programme pluriannuel de réhabilitation des berges de l’Orge.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux entrepris consistent à enlever les structures en béton des berges et du fond du lit. Les berges sont reprofilées en pente douce. La sinuosité du cours d’eau est légèrement accentuée. Afin de restaurer un paysage de cours d’eau et de favoriser le bon état écologique, des plantations de végétaux aquatiques et de berges sont réalisées.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Les berges réhabilitées font l’objet, dans le cadre d’un plan de gestion, d’un traitement particulier, réalisé tous les deux ou trois ans.<br>Les interventions sont menées l’hiver et comprennent principalement :<br>• le recépage et coupe des saules ;<br>• la sélection et le maintien de quelques arbres en bord de berge ;<br>• la plantation d’arbres de haut jet en arrière de berge ;<br>• la fauche des hélophytes.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi n&#39;est entrepris.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La végétation des berges se diversifie et présente différentes strates. La ripisylve offre à présent des habitats potentiels en pied de berge et contribue à l’ombrage du cours d’eau.<br>Cette opération est très intéressante pour son époque. Elle permet de remettre en cause des aménagements jugés bons par le passé. La connaissance des impacts négatifs du bétonnage du cours d’eau tant sur le plan écologique que sur celui du risque d’inondation ont pesé en faveur de la réalisation de l’opération. Toutefois, les objectifs visant à retrouver des aspects morphodynamiques naturels ne sont pas totalement atteints. En effet, des mesures complémentaires visant la diversification des écoulements auraient dû être envisagées. Le reméandrage qui participe à la diversification des profils en travers aurait pu, par exemple, venir compléter cette opération pour une amélioration complète de la qualité des habitats aquatiques. Si les contraintes foncières ne permettaient pas le reméandrage, d’autres mesures de diversification auraient alors pu être trouvées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une promenade le long de la partie restaurée du cours d’eau est réaménagée en même temps que les travaux de restauration. Elle permet aux riverains de mieux s’approprier le cours d’eau.<br>Cette opération, « innovante » à l’époque, a fait l’objet d’articles dans différents journaux locaux et revues spécialisés (Le Moniteur, Paysage Actualité, etc.).</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 620 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 620
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 620 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil régional, conseil général, agence de l’eau (75 %) -  SIVOA (25 %)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval

Contacts Michel Valois
  Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval
sivoa@sivoa.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de la dynamique naturelle de l’Adour amont

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1996
décembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 12100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Adour
Distance à la source 25.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 14.00 ‰
Débit moyen 9.50 m3/s

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR236
FRFR237B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) HAUTES-PYRENEES (65)
Communes(s) BAGNERES-DE-BIGORRE (65059)
HIIS (65221)
MONTGAILLARD (65320)
ORDIZAN (65335)
POUZAC (65370)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Restaurer la dynamique naturelle du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer ses fonctionnalités écologiques.</p>
<p>Dissiper l’énergie du cours d’eau lors des crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Adour est un fleuve du sud-ouest de la France qui draine un bassin versant de 17 000 km2. Il se jette dans l’océan Atlantique, au niveau du golfe de Gascogne après un parcours de 309 kilomètres. Ce cours d’eau constitue un axe pour les poissons migrateurs et présente, sur le secteur concerné, un intérêt pour la reproduction des salmonidés. Sur les 6,5 premiers kilomètres, le lit de la rivière est naturellement formé d’un chenal unique qui se transforme ensuite en chenal en tresses sur 5,6 km. Sur ce secteur, des bancs alluviaux et des bras secondaires plus ou moins connectés sont présents. Le substrat est essentiellement constitué de galets. Le site restauré est soumis à un arrêté de protection de biotope pour la truite fario et le desman des Pyrénées. Peu de parcelles sont cultivées en bord de rivière, la forêt alluviale est encore présente. L’Adour amont n’a pas connu au cours des cinquante dernières années de crue de très grande ampleur. La dernière crue correspondant aux plus hautes eaux connues sur ce linéaire date de juin 1879. Toutefois, afin de protéger les terres et habitations riveraines d’éventuelles crues, des travaux ont été très régulièrement effectués sur le cours d’eau, avec pour objectif principal de resserrer le lit et de créer un chenal unique d’écoulement. Dans ce cadre, les bancs alluviaux présents tout le long du linéaire ont systématiquement été arasés et leurs sédiments régalés sur la berge sous forme de tertre. Ces travaux favorisent l’incision du lit par érosion verticale et la déconnexion des annexes hydrauliques avec le chenal principal. Ils engendrent en outre d’importants phénomènes de déstabilisation de berge.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Face à cette situation, les élus de la communauté de communes de la Haute Bigorre ont entrepris, dés 1997, de changer les modalités de gestion de la rivière et de développer une approche écologique. Les actions de restauration ont été menées par le biais du contrat de rivière du Haut Adour.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux consistent à supprimer les tertres inutiles par retalutage des berges et à modifier les modalités de gestion des atterrissements et du bois mort. Des annexes hydrauliques déconnectées du cours d’eau sont restaurées et un réseau secondaire de bras fonctionnels en période de crue est créé. Des protections de berge ponctuelles sont mises en place uniquement par génie végétal ou utilisation de techniques mixtes. Des plantations sur les secteurs initialement dépourvus sont réalisées. Enfin des actions contre le développement de la renouée du Japon, espèce invasive, sont menées.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Un chemin parallèle à la berge, au delà des dix mètres dans les zones de ripisylve, uniquement ouvert aux agents d’entretien et aux propriétaires riverains est créé afin de faciliter l’entretien et l’accès à la rivière en cas d’intervention urgente lors des crues. La végétation est traitée par coupe sélective avec la volonté de préserver les habitats pour la faune inféodée aux milieux aquatiques. La gestion des atterrissements et des embâcles est raisonnée. Désormais, un diagnostic définit si l’atterrissement ou l’embâcle constitue un obstacle à l’écoulement des eaux et seuls ceux dits « à risques » sont traités par une simple dévégétalisation et un griffage sur 80 cm de profondeur des sédiments.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial mettant en évidence le fonctionnement hydro-géomorphologique de l&rsquo;Adour amont est réalisé. Il est basé sur une expertise, par observation au cours du temps des caractéristiques morphologiques de la rivière (faciès d&rsquo;écoulement, zones d&rsquo;érosion, bras secondaires déconnectés) et de leur évolution temporelle. Depuis les travaux, aucun suivi, hormis des observations régulières de terrain, n&rsquo;a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Ces actions de restauration ont diversifié les écoulements et les habitats permettant la reproduction de salmonidés. La reconnexion des annexes hydrauliques a eu pour effet immédiat une augmentation de l’espace de mobilité de l’Adour et une diminution des risques liés aux inondations : dissipation de l’énergie, diminution des processus d’érosion verticaux et latéraux, stabilisation des berges, etc.<br>La prise de conscience, de la part des élus, de la nécessité de protéger la biodiversité et la mise en place d’une démarche globale, intégrée et pragmatique de gestion de la rivière, toujours en concertation avec les riverains, sont garants de la réussite du projet.<br>Le principe général de ces modalités de réalisation de travaux et d’entretien de rivière est désormais repris par les communes situées à l’aval.<br>La communauté de communes réalise également des gains économiques du fait de l’interruption des travaux lourds et coûteux.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des articles de presse et des communications auprès des pêcheurs ont été publiés.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 794 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 66
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 794 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil régional (20 %) - conseil général (10 %)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Communauté de communes de la Haute Bigorre
Contacts Jean-Luc Cazaux
  Communauté de communes de la Haute Bigorre
jlc.bv@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Rehaussement du fond du lit du Trec et valorisation paysagère du site

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2006
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 570 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Trec
Distance à la source 25.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 92.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR632
NABE
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) AQUITAINE
Département(s) LOT-ET-GARONNE (47)
Communes(s) MARMANDE (47157)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Réaliser un aménagement paysager autour du cours d’eau.</p>
<p>Stopper le déchaussement des ouvrages d’art.</p>
<p>Limiter l’incision du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Trec est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de 25,5 kilomètres qui se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Marmande. Il draine un bassin versant de 203 km2. Le Trec joue potentiellement le rôle de zone refuge, d’aire de repos, de croissance et de reproduction d’espèces de poissons de la Garonne, axe à migrateurs amphihalins. L’érosion régressive dans le lit de la Garonne, liée à l’impact cumulé de nombreuses activités anthro-piques (seuils, chaussées de moulin, extraction de granulats, etc.) est remontée jusqu’au Trec. Elle a provoqué une forte incision du lit mineur et la déstabilisation des berges. Ces mécanismes mettaient en péril la voirie, les réseaux d’eaux pluviales situés en rive droite et les deux ouvrages de franchissement du cours d’eau. Les piles d’une passerelle étaient déchaussées ainsi que la buse Armco de 33 m de long.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La ville de Marmande s’engage à mettre en place un Agenda 21, qui répond aux enjeux du développement durable. Sur le thème « Protéger, valoriser les espaces naturels » elle entreprend les travaux d’aménagement du Trec. La direction départementale de l’équipement (DDE) est également intégrée au projet pour assurer la sécurité au niveau de la confluence avec la Garonne.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les contraintes foncières et d’usages ne permettent pas de travailler en dehors du lit mineur.<br>Les travaux consistent à rétablir la pente initiale du cours d’eau par la mise en place de huit petits seuils (hauteur de 20 cm, longueur de 6 m, profondeur d’au moins 1 m) réalisés à partir de blocs rocheux, répartis sur l’ensemble du tronçon restauré et d’un grand seuil en amont immédiat de la confluence avec la Garonne (hauteur de 1,4 m, longueur de 25 m). Pour restaurer le substrat, des sables et des graviers sont introduits entre les seuils (sur 30 cm de profondeur environ). Quelques blocs, de 25 à 50 cm, sont également ajoutés. La buse Armco est équipée d’un franchissement pour la petite faune terrestre et d’un lit d’étiage (substrats meubles et graveleux). Les berges sont ensemencées d’hélophytes et de boutures de plans.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial est réalisé par un bureau d&rsquo;étude en 2004. Des relevés topographiques et des inventaires sur la ripisylve et les macrophytes sont entrepris. Les données sur la composition du peuplement de poisson sont issues de la bibliographie. Après les travaux, aucun suivi n&rsquo;est réalisé. Seule la végétation en berge et dans le lit mineur est observée jusqu&rsquo;à la fin 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Ce chantier permet de restaurer partiellement la pente initiale du cours d’eau. Avant les travaux, celle-ci était de 13 ‰ en aval de la buse Armco. Suite aux travaux, elle est ramenée entre 2 et 4 ‰ sur l’ensemble du tronçon restauré. La circulation des poissons peut ainsi être rétablie au niveau de la buse.<br>Les écoulements, la ripisylve et les habitats aquatiques se sont rediversifiés. En aval de trois seuils, des fosses de dissipation de l’énergie se sont créées, de même que des dépôts de matériaux dans la zone d’élargissement du lit. Une fois l’aménagement paysager des berges effectué, le cours d’eau retrouve une place dans la ville. Les riverains et représentants de la pêche locale se sont réappropriés le milieu. Une augmentation de l’activité pêche est d’ailleurs observée.<br>Ces aménagements permettent également de limiter les travaux systématiques et inefficaces de renforcement de berge par des techniques « dures ». Elle réalise ainsi de nombreuses économies.<br>Cependant, on peut regretter que les aménagements traitent les effets et non les causes. L’absence de transport solide, interrompu par les ouvrages amont, empêche tout renouvellement du substrat. De plus, la mauvaise qualité physico-chimique de l’eau et le colmatage du substrat par des fines et des algues filamenteuses, tous deux liés à des rejets urbains non traités, ne permettent pas une recolonisation du milieu par des espèces polluo-sensibles.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Deux réunions publiques sont organisées. Des articles de presses et une exposition à destination de la population sont réalisés. Un aménagement piéton le long du Trec sera aménagé prochainement.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 23 200 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 560 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 982
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 604 200 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - commune de Marmande - Union européenne (FEOGA–G) - direction régionale de l’environnement (DIREN) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - direction départementale de l’équipement (DDE), - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) – Service départemental - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF)


Maître d'ouvrage Commune de Marmande

Contacts Nathalie Lepot
  Commune de Marmande, service environnement
lepot@mairie-marmande.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration des habitats de l’écrevisse à pieds blancs par la recharge sédimentaire du ruisseau de Saulny

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
février 2009
Linéaire concerné par les travaux 700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Saulny
Distance à la source 2.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 0.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres ZNIEFF de type II
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR372
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MOSELLE (57)
Communes(s) SAULNY (57634)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer les habitats de l’écrevisse à pieds blancs.</p>
<p>Initier une dynamique auprès des élus sur la restauration physique des cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de Saulny (ou ruisseau de Woippy) est un petit cours d’eau, affluent de la Moselle, parcourant sur 8 km les côtes calcaires de Moselle. La vallée est inventoriée en tant que zone naturelle d’intérêt environnementale faunistique et floristique (ZNIEFF de type II) et possède des pelouses calcaires gérées par le Conservatoire des sites lorrains. Ce cours d’eau abrite l’écrevisse à pieds blancs, seule population connue du département de la Moselle.<br>De nombreux points noirs ont été relevés sur ce cours d’eau : entrave à la circulation par des buses, plans d’eau sur le cours d’eau, colmatage, encombrement du lit par des embâcles formant des bouchons de détritus (batteries, déchets), pollutions diffuses (agricoles et urbaines), recouvrement du lit, aménagement artificiel des berges. L’accumulation de ces pressions a des effets sur la faune du ruisseau et notamment sur les écrevisses.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Depuis 2002, la population d’écrevisses à pieds blancs est suivie par les agents de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Leur comptage régulier a permis de mettre en évidence un fort déclin de la population. Suite à ces observations, l’Onema et le conseil général sollicitent la commune de Saulny pour entreprendre la restauration du ruisseau. La commune accepte de réaliser ces travaux et les inscrit dans le cadre de la mise en valeur de l’environnement du village.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;La contrainte de certains usages (plans d’eau, cultures) limite l’ampleur des travaux. Quinze mètres cubes de matériaux calcaires et une trentaine de tuiles sont apportés dans la zone amont du cours d’eau colmaté par des sédiments fins issus du plan d’eau. Les tuiles serviront de caches pour les écrevisses. Les travaux consistent également à entretenir la végétation, à nettoyer les embâcles bloquants et à replanter quelques essences locales.</p>

La démarche réglementaire


Hors procédure « Déclaration au titre de la loi sur l’eau », la recharge granulométrique ayant été faite sur moins de 100 m. La direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) partenaire du projet a simplement été avertie des travaux.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé en 2007 et 2008. Il portait uniquement sur le comptage nocturne des écrevisses au cours du mois de juillet. Un suivi post travaux est réalisé chaque été depuis 2009 par l&rsquo;Onema avec les techniciens du conseil général et parfois les membres du conseil Municipal de Saulny. Les comptages s&rsquo;effectuent par deux équipes de deux à trois personnes sur 2 à 3 stations fixes de 20 à 40 m linéaires.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">4 ans après la mise en œuvre de la recharge sédimentaire, on constate qu’une bonne partie des sédiments est aujourd’hui à nouveau colmatée. Toutefois, cela ne semble pas influencer sur la densité de la population d’écrevisses pieds blancs. Il est utile de poursuivre ce suivi. <br>Le suivi réalisé par comptage depuis 2007 a permis d’observer une très forte diminution de la densité d’écrevisses à pieds blancs entre 2007 et 2008 (-60 %). <br>Depuis 2009, les comptages ont donné des résultats très encourageants. Le nombre d’écrevisses comptées est 3,5 fois plus important qu’en 2008 (+370% par rapport à 2008 et +150% par rapport à 2007) De nombreux juvéniles d’écrevisses sont d’ailleurs observés chaque été, notamment sur la station amont, correspondant au secteur ayant bénéficié de la recharge sédimentaire.</p><p style="text-align: justify;">Ce projet a reçu l’adhésion des élus locaux. A présent, la commune de Saulny souhaite s’engager dans un programme de restauration plus global, intégrant l’ensemble du bassin versant et associant les communes voisines. La participation financière de chaque commune s’effectuera au prorata du linéaire de berge qui les concerne. La commune de Saulny se portera à nouveau maître d’ouvrage pour ce nouveau programme de restauration qui vise la restauration de la continuité écologique, l’amélioration de l’hydromorphologie des cours d’eau et la lutte contre les inondations.<br>La mise en place d’un Arrêté de Protection de Biotope est proposée sur ce tronçon de cours d’eau, dans le cadre de la Stratégie de Création des Aires Protégées (SCAP) menée par la DREAL Lorraine.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Ce projet a été présenté au cours d’une journée technique de retours d’expérience en restauration de milieux aquatiques organisée en 2011 par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 7 500 € HT
soit, au mètre linéaire : 150
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 7 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements -  agence de l’eau (50 %) - Conseil général (40 %) - commune de Saulny (10 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale nord-est, Onema service départemental - conseil général - Conservatoire des sites lorrains - agence de l’eau - DDAF


Maître d'ouvrage Commune de Saulny

Contacts
  9 rue de l’Eglise - 57140 Saulny
mairie.saulny@numericable.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration du matelas alluvial de la Clouère par recharge granulométrique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 324 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Clouère
Distance à la source 6.60 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 40.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) POITOU-CHARENTES
Département(s) VIENNE (86)
Communes(s) AVAILLES-LIMOUZINE (86015)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconstituer la couche d’armure du ruisseau pour stopper l’incision.</p>
<p>Tester les modalités techniques de la recharge en granulats appliquée sur petit cours d’eau.</p>
<p>Évaluer les gains morphologiques et biologiques.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Clouère, cours d’eau cyprinicole de 65 kilomètres de long, est un affluent du Clain en rive droite. Elle draine un bassin versant de 382 km2.<br>Une portion du cours d’eau a été recalibrée et rectifiée dans les années soixante à des fins agricoles. Cela a conduit à un raccourcissement du linéaire du cours d’eau et a perturbé ainsi son fonctionnement hydromorphologique. Le lit s’est incisé par des phénomènes d’érosion progressive et d’érosion de berges. Le substrat est absent (affleurement de la roche mère) ou fortement colmaté (sables). Les ouvrages d’arts (un pont et des buses) sont affouillés et constituent des obstacles aux migrations piscicoles. La ripisylve est éparse et les berges fragilisées. Les débits d’étiage, naturellement sévères, sont impactés par la présence d’étangs à l’amont. Le secteur concerné par les travaux peut subir les années les plus sèches un assec total du linéaire.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Dans ce contexte de dégradation et face à l’irréversibilité des phénomènes d’incision, la restauration d’une portion de la Clouère a été envisagée. Cette restauration s’inscrit dans un contexte particulier puisque ce projet expérimental, initié par l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), le Syndicat Mixte d’aménagement du val de Clouère (SMAVC) et la fédération départementale de pêche, a été réalisé hors contrat sur le bassin et doit servir à la définition du prochain Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA). Ce projet vise à expérimenter des techniques de restauration innovantes, peu coûteuses, généralisables sur des grands linéaires, qui s’ajustent avec le temps et la dynamique sédimentaire du cours d’eau, contrairement aux techniques utilisées jusque là telles que la pose d’épis et de seuils, la pose de gros blocs, de sous-berges…</p>

Les travaux et aménagements

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Deux types de techniques de restauration ont été testés en 2008 et 2009&nbsp;:</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2008&nbsp;: recharge en granulats employée seule</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2009&nbsp;: retalutage de berges (déblai-remblai) et recharge en granulats</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un apport de matériaux sur <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="30 centim│tres" w:st="on">30 centimètres</st1:metricconverter> d’épaisseur (en moyenne), soit 400 tonnes de granulats, a été fait dans le lit du cours d’eau. Les matériaux sont composés d’un mélange hétérogène de blocs, de pierres, de cailloux et de graviers de granite issu d’une carrière proche correspondant à la même nature géologique que ce tronçon de cours d’eau. Les granulats dominants composant la couche d’armure de ce type de cours d’eau en bon état sont composés de cailloux et de petites pierres (16 à <st1:metricconverter productid="128 mm" w:st="on">128 mm</st1:metricconverter>). La disposition hétérogène des granulats a également permis de reconstituer par pincement de la lame d’eau un lit d’étiage dans les portions sur élargies et de profondeurs faibles et homogènes. Le rehaussement d’une partie du lit mineur et la variation des épaisseurs de sédiment (de 10 à <st1:metricconverter productid="50 cm" w:st="on">50 cm</st1:metricconverter>) ont permis également de reconstituer des faciès d’écoulement rapide dans les portions qui en étaient dépourvues. <!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La recharge en granulats n’étant pas suffisante pour compenser l’incision du lit, deux microseuils et une rampe latérale enrochée ont été réalisés pour assurer la franchissabilité de l’ouvrage amont (radier de pont dénoyé). Une assise en gros blocs libres sélectionnés à partir du tri manuel des éléments les plus grossiers livrés par le carrier, a été posée sur le fond du lit (sans ancrage ni pose de géotextiles). Cette base a été recouverte du même mélange Cailloux-Pierres-Blocs utilisée pour la reconstitution du matelas alluvial. <o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Une pêche électrique de sauvetage a été réalisée juste avant les travaux. Les petits poissons ont été stockés sur une source latérale en vivier et remis en place à la fin du chantier. Les plus gros, plus difficiles à garder en captivité, ont été placés à l’amont immédiat de la zone des travaux.<o:p></o:p></p> <p>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;En dehors des travaux habituels de traitement de la ripisylve, aucune mesure de gestion particulière n’est envisagée.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial a été réalisé en 2008 par le SMAVC, la fédération départementale de la pêche et l&rsquo;Onema. Pour caractériser les habitats et quantifier les évolutions physiques, un &laquo;&nbsp;score d&rsquo;hétérogénéité&nbsp;&raquo; a été réalisé ainsi qu&rsquo;un profil en long, accompagnés d&rsquo;un relevé photographique précis. Un suivi des populations de poissons et des invertébrés a également été mis en œuvre, ainsi qu&rsquo;un suivi des températures de l&rsquo;eau. En 2009, les suivis ont porté sur les poissons et la morphologie (score d&#39;hétérogénéité et profil en long). Un suivi photographique a été effectué en 2011.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le suivi morphologique a permis d’observer un gain important en termes de répartition des classes de taille granulométrique et donc de diversité (mesuré à partir du score d’hétérogénéité). Les relevés du profil en long permettent de localiser et quantifier la reconstitution des écoulements rapides (radiers). Le suivi photographique a permis de repérer&nbsp; après les crues hivernales des apports localisés mais significatifs de sable, mais ils n’ont pas été quantifiés. En 2011, ces apports, provenant de l'amont et de l'érosion des berges, ont progressé et recouvrent désormais plusieurs dizaines de mètres de linéaire en amont de la station, noyant ainsi le microseuil réalisé en aval du pont (situé en amont de la station). Les granulats employés, hétérogènes, présentent une bonne résistance aux crues. Ils ont très peu bougé même dans des secteurs à fortes contraintes (rampe enrochée, crête des seuils), mais aucune crue importante n’est survenue cet hiver (crue de retour proche de 1 à 1.5 ans). Des problèmes techniques n’ont pas permis de tirer de conclusions sur le suivi thermique avant et après travaux. Les écoulements hyporhéïques (à travers les granulats du fond du lit mineur) apparaissent plus frais que les écoulements libres en période estivale (de 0.2 à <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="0.7ᄚC" w:st="on">0.7°C</st1:metricconverter> sur la période des relevés), mais il n’est encore pas possible d’évaluer le gain global de l’aménagement sur le régime thermique du cours d’eau.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le suivi piscicole réalisé en <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> montré une diminution en densité des gardons et des goujons ainsi qu'une augmentation de la densité en vairons, cyprinidés d'eau vive exigeants en termes d'habitat de reproduction (graviers propres et oxygénés).<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun autre suivi biologique depuis 2009 n'a été réalisé en raison des assecs réguliers que subit le cours d'eau.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Initialement, une troisième phase de travaux devait être prévue, mais des problèmes d'assecs récurrents, principalement dus à la présence d'étangs plus en amont, n'ont pas permis la réalisation des travaux. Il était prévu de réméandrer une portion du lit de <st1:personname productid="la Clou│re" w:st="on">la Clouère</st1:personname> sur plus d'une centaine de mètres.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Des articles de presse, des communications en conférence et des visites guidées ont été réalisés.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 8 140 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 8 140 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - fédération départementale de la pêche - conseil régional - fédération nationale pour la pêche en France
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère
Contacts Anne Berteau
  Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère 58 rue Principale 86160 Saint-Maurice-La-Clouère
siaduvaldeclouere@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Arsento R., Bramard M. (2008). Projet de restauration hydromorphologique de la Clouère, commune d’Availles-Limouzine (86). Document de travail Onema DiR 4 » : 18.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bilan intermédiaire travaux de restauration de la Clouère amont (à paraître)</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bardon, E. (2009). Restauration hydromorphologique des petits cours d’eau de plaine : synthèse, comparaison et choix des techniques à appliquer, Onema, Université de Poitiers : 115p.</p>

Reconstitution du matelas alluvial sur l’Ardèche : un exemple non réussi

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
mai 2002
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ardèche
Distance à la source 50.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
60.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
60.00 m
Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR419
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) AUBENAS (07019)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser le piégeage des matériaux et permettre la reconstitution d&rsquo;un substrat pour les biocénoses aquatiques.<br />&nbsp;</p>
<p>Protéger une digue en rive droite assurant la protection de plusieurs habitations.</p>
<p>Resserrer la lame d&rsquo;eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L&rsquo;Ardèche est un affluent important du Rhône avec un bassin versant de 2 500 km2 et une longueur totale de 120 km. Depuis les années cinquante, de nombreuses extractions dans le lit majeur du cours d&rsquo;eau ont provoqué une incision du fond du lit supérieur à un mètre à certains endroits. La rivière est globalement en déficit sédimentaire et il existe peu de mobilité latérale du lit dans la zone de la boucle d&rsquo;Aubenas. Le bon état écologique est considérablement déstabilisé par l&rsquo;absence de matériaux, support de la vie aquatique. La sécurité publique est également en jeu avec une déstabilisation possible des ouvrages d&rsquo;art (ponts, digues et protection de berges).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ensemble de ces pressions a conduit à inscrire des mesures de restauration du lit au sein du contrat de rivière Ardèche Claire.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Cette opération est réalisée à titre expérimental.<br />Il était prévu dans un premier temps de mettre en place une dizaine d&rsquo;épis en alternance rive droite /rive gauche. Puis dans un deuxième temps, après quelques crues créant une dynamique sédimentaire autour des épis, devaient être construit les mêmes ouvrages en face de ceux déjà en place. Les épis, de 20 m de long et de 2 m de large, sont constitués de gabions. Ils sont fixés à la roche-mère par des fers en béton sur une profondeur d&rsquo;un mètre environ.<br />La première phase a été réalisée en janvier 2002. Deux années de reprise d&rsquo;une nouvelle dynamique se sont écoulées favorablement.<br />Mais, en 2004, une forte crue a endommagé et détruit plusieurs ouvrages. Faute de trouver une solution technique permettant un ancrage des ouvrages plus résistants, les travaux ont été arrêtés. Ainsi, la deuxième phase n&rsquo;a jamais été réalisée.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi biologique n&rsquo;a été entrepris spécifiquement pour évaluer l&rsquo;opération de restauration. Cependant, un indice biologique global normalisé (IBGN) a été réalisé sur l&rsquo;ensemble de la vallée de l&rsquo;Ardèche. Il ne montre pas, au niveau du site, d&rsquo;évolution particulière.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Étant donné la destruction de plusieurs ouvrages, il est certain que les objectifs de départ ne sont pas remplis. Toutefois, on constate grâce aux aménagements restés en place une diversification des écoulements. Le piégeage des matériaux grossiers paraît cependant assez faible au niveau du secteur concerné par l&rsquo;opération, les zones de bancs alluviaux étant situées à plusieurs kilomètres en amont. Il est probable que l&rsquo;opération aurait mis un temps certain à apporter les effets attendus.<br />Il n&rsquo;y a pas eu de suites directes à cette action mais la problématique de gestion du transport solide est aujourd&rsquo;hui intégrée à la démarche de SAGE sur le bassin versant de l&rsquo;Ardèche.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Non concerné.</p>

Coûts

Coût des études préalables 3 900 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 100 € HT
soit, au mètre linéaire : 37
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 37 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (45 %) - agence de l’eau (35 %) - commune d’Aubenas (20 %)
Partenaires techniques du projet - Commune d’Aubenas - conseil général - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat Ardèche Claire
Contacts Anne Fell
  Syndicat Ardèche Claire
contrat.riviere@ardecheclaire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconnexion d’un bras secondaire du Rhin : le Schafteu

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
novembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 7500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Schafteu
Distance à la source 85.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.10 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR2
Référence du site Natura 2000
FR4201797
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) RHINAU (67397)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Redynamiser et accentuer le caractère alluvial du massif forestier de l’île en réactivant les inondations sur l’île.<BR>&nbsp;</P>
<P>Reconnecter les anciens bras du Rhin pour améliorer la continuité écologique.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Schafteu est un bras secondaire du Rhin de 7,5 kilomètres. Il alimente un massif forestier alluvial d’une grande richesse biologique, situé sur une île de 420 hectares, l’île de Rhinau, entre le Vieux Rhin et le Rhin canalisé.<BR>Suite à la canalisation du fleuve, le Schafteu a été quasiment déconnecté du Rhin. La dynamique du massif forestier s’en est trouvée fortement altérée conduisant à une importante perte de biodiversité sur l’île.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;L’île de Rhinau fait partie du site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruch, Bas-Rhin ». La moitié de l’île est classée en réserve naturelle, l’autre moitié appartient à la commune de Rhinau. Dans le cadre du programme Life nature « Rhin vivant », ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration d’anciens bras du Rhin.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux sont très peu interventionnistes et se sont déroulés en deux phases. Dans un premier temps, les conditions d’alimentation du Schafteu sont modifiées : la prise d’eau est agrandie. La digue entre le Vieux Rhin et l’île est abaissée. Une centaine de peupliers de culture sont abattus au profit d’une roselière. Dans un second temps, des gués sont réalisés et divers ouvrages, ponts et passerelles sont redimensionnés. Des aménagements sont réalisés dans la seconde moitié de l’île. Ils permettent le maintien des activités de loisirs. Les embâcles sont enlevés pour garantir la pratique du canoë et des passerelles sont réalisées pour offrir des accès aux pêcheurs. L’ensemble du débit du Schafteu est restitué au Rhin en aval de l’île.</P>

La démarche réglementaire


Non connue

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Le but est de laisser évoluer le massif naturellement. Seul quelques embâcles sont enlevés en aval de l’île pour faciliter la pratique du canoë.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;L&rsquo;état initial n&rsquo;est pas réalisé. Suite aux travaux, aucun suivi n&rsquo;est effectué. Ces derniers ne sont pas prévus dans les fonds Life. Dans la partie amont incluse dans la réserve naturelle de l&rsquo;île de Rhinau quelques suivis piscicoles sont réalisés.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;L’augmentation de la prise d’eau sur le Rhin a permis d’augmenter la quantité d’eau arrivant dans le Schafteu. Les inondations de l’île sont favorisées grâce à des échancrures dans les digues du Rhin. Le cours d’eau s’est auto-curé sur la partie amont.<BR>Huit autres sites ont été réaménagés de manière assez similaire le long du Rhin dans le cadre du programme Life « Rhin vivant ». Pour plus d’information, consulter le site internet du Life</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Un sentier d’interprétation sur le thème des crues et inondations est créé. Des panneaux d’informations sont placés aux niveaux des écluses du Rhin. La circulation des personnes dans l’île a été repensée pour réduire les perturbations sur le milieu.</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 69 570 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 671 540 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 741 110 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (45 %) - ministère en charge de l’environnement (25 %) - conseil régional (12 %) - conseil général du Bas-Rhin (10 %) - conseil général du Haut-Rhin (2 %) - commune de Rhinau (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conservatoire des sites alsaciens - Office National des Forêts - Voies Navigables de France


Maître d'ouvrage Commune de Rhinau
Contacts M. Kalt
  Mairie de Rhinau 1 Rue de l’Hôtel de Ville - 67860 Rhinau
info@rhinau.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’annexe hydraulique de Bellegarde et recharge sédimentaire de la rivière d’Ain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ain
Distance à la source 160.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 122.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR484
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) PRIAY (01314)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconnecter l&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde avec la nappe alluviale pour retrouver une circulation phréatique amont/aval</p>
<p>Lutter contre le déficit sédimentaire de la rivière</p>
<p>Retrouver un milieu naturel fonctionnel pour les habitats et les espèces patrimoniaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La rivière l&rsquo;Ain s&rsquo;écoule sur 195 km de sa source, dans le Jura, jusqu&rsquo;à sa confluence avec le Rhône, en amont de Lyon. Elle possède sur toute sa longueur des écosystèmes aquatiques très riches.<br />Entre 1945 et 1980, le style fluvial de l&rsquo;Ain s&rsquo;est modifié pour passer d&rsquo;un lit en tresses à un chenal unique. Cette modification est accélérée par l&rsquo;apparition d&rsquo;ouvrages hydroélectriques, comme celui de Vouglans, l&rsquo;enrochement de berges, la création de digues&hellip; réduisant ainsi l&rsquo;apport en matériaux solides provenant de l&rsquo;amont et des berges. Du fait du déficit en matériaux solides, le phénomène d&rsquo;incision s&rsquo;est alors fortement intensifié. L&rsquo;incision provoque ainsi un pavage du lit en aval des ouvrages et conduit à la déconnexion des annexes hydrauliques avec la nappe alluviale.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La basse vallée de l&rsquo;Ain fait partie du site Natura 2000 &laquo; Milieux alluviaux et aquatiques de la confluence Ain-Rhône &raquo;. La restauration des annexes hydrauliques de Bellegarde s&rsquo;inscrit dans le cadre du programme Life 2002-2006 &laquo; Conservation des habitats créés par la dynamique de la rivière Ain &raquo; porté par le syndicat de la basse vallée de l&rsquo;Ain (SBVA). Le SBVA et le Conservatoire régional des espaces naturels ont ensemble fait adopter ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;L&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde (appelé lône) est choisie car elle se situe dans un secteur à faible dynamique fluviale, où la rivière est pavée. La restauration de cette lône peut aussi permettre la recharge sédimentaire de la rivière. La première étape est l&rsquo;identification des parties fonctionnelles de la lône et des parties à restaurer. Des travaux de déboisement, bûcheronnage et broyage sont opérés sur un hectare afin de dégager l&rsquo;emprise de la lône.<br />Un abaissement du fond de la lône, où celle-ci présentait des atterrissements est réalisé. Les matériaux retirés, soit 18 000 m3 de galets, sont directement redéposés dans le lit de la rivière. Ces derniers seront repris par le courant. Les 6 700 m3 de fines curés sont étalés sur les rives du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


L’opération bénéficie d’une procédure allégée de déclaration de travaux car l’intervention s’est faite dans un cadre à durée définie dans le temps (programme Life nature).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien du site n&rsquo;est prévu. Un auto-entretien par le jeu des arrivées phréatiques servant de &laquo; chasse à sédiments &raquo; vers l&rsquo;aval doit s&rsquo;opérer.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2004 pour les compartiments hydromorphologique, physicochimique et botanique. En 2006, le CNRS a suivi les compartiments de l&rsquo;état initial ainsi que les poissons. Pour étudier la reprise des sédiments par la rivière et leur dispersion dans le lit, le CNRS a réalisé des vues aériennes à l&rsquo;aide d&rsquo;un drone.<br />Il est prévu de réaliser deux suivis à deux ans d&rsquo;intervalle sur la végétation et les peuplements piscicoles. Par ailleurs, des profils en longs du cours d&rsquo;eau seront réalisés en 2011.<br />En ce qui concerne la physico-chimie, on dispose d&rsquo;un suivi de trois ans post-restauration.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La remise en eau de la lône de 3,2 hectares est effective sur l&rsquo;ensemble de son linéaire. La reconnexion avec la nappe s&rsquo;est également rapidement produite. Au vu du temps de réponse assez long des différents compartiments, les résultats des suivis sont encore peu connus.<br />La richesse spécifique des végétaux est toutefois en constante augmentation depuis 1998 et culmine un an après la restauration mais il est pour l&rsquo;instant délicat de corréler cette augmentation avec l&rsquo;opération de remise en eau.</p><p>La réussite de ce projet est totale du fait :<br />&bull; de la bonne démarche participative de l&rsquo;ensemble des acteurs concernés, l&rsquo;information est largement diffusée et la concertation locale lors de l&rsquo;élaboration du projet est excellente ;<br />&bull; du financement intégral de l&rsquo;opération par le programme Life : document d&rsquo;objectif du site Natura 2000, opérations de communication et de sensibilisation, travaux de restauration...<br />Le fait que les terrains appartiennent à la commune facilite l&rsquo;ensemble des démarches. Une bonne relation avec les universitaires et des réunions avec les sociétés de pêche et de chasse permettent de mener cette opération de manière totalement consensuelle.<br />Cette action constitue une combinaison de deux opérations de restauration en une, un aspect expérimental et innovant, une participation de la communauté scientifique ainsi qu&rsquo;une satisfaction sociale par les élus et les habitants.<br />Des travaux similaires inscrits dans le document d&rsquo;objectif et dans le contrat de bassin ont été réalisés (lône des Terres Soldats, 25 000 m3 de galets) en 2008 et d&rsquo;autres sont prévus en 2010.<br />Dans le cadre du programme Life, 2,6 kilomètres de lônes ont été restaurés. La restauration de la lône de Bellegarde et de celle des Carronnières auront permis d&rsquo;injecter dans la rivière 20 000 m3 de matériaux. Cette quantité reste insuffisante pour limiter l&rsquo;avancement du front de pavage : on a estimé à 15 000 m3/an la quantité de matériaux qu&rsquo;il faudrait injecter dans la rivière. Ainsi, le point faible du projet, qui était connu par avance, concerne la non-pérennité de l&rsquo;action de reconstitution du matelas alluvial. En effet, la dynamique de l&rsquo;Ain ne se modifiera pas tant que les causes du dysfonctionnement hydromorphologiques ne seront pas supprimées, c&rsquo;est-à-dire tant que le transport sédimentaire restera bloqué par les obstacles à l&rsquo;écoulement (seuils et barrages).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des sites restaurés dans le cadre du Life, un réseau de trois sentiers d&rsquo;interprétation est mis en place, couvrant un linéaire de 3,5 km. La pose de panneaux d&rsquo;informations aux abords du chantier avec l&rsquo;explication des travaux effectués est entreprise.<br />Une lettre d&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un cahier technique &laquo; Les anciens bras fluviaux &raquo; sont réalisés et distribués aux riverains. Une &laquo; fête de la rivière &raquo; est également organisée.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 250 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 59 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne 50 % - État (20,5 %) - agence de l’eau (10 %) - conseil régional (10 %), - conseil général (7,6 %) - fédération des chasseurs de l’Ain et syndicat de la basse vallée de l’Ain (1,9 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat de la basse vallée de l’Ain - élus locaux et riverains (sociétés de chasse et de pêche) - Office national des forêts - laboratoires de recherche Lyon I et Lyon II


Maître d'ouvrage Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes

Contacts Elisabeth Favre
  Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes
elisabeth.favre@espace-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un plan d’eau de loisirs sur la Zinsel du Sud

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 1999
décembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 430 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Zinsel
Distance à la source 29.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
7.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 6.00 ‰
Débit moyen 1.78 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR181
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) STEINBOURG (67478)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Permettre le bon fonctionnement des installations constituant l&rsquo;ouvrage de retenue des eaux de crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Zinsel du Sud est un cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole de 31 kilomètres de long. Affluent de la Zorn, elle draine un bassin versant de 172 km2.<br />Sur la commune de Steinbourg, un étang de loisirs d&rsquo;une superficie de cinq hectares et d&rsquo;une profondeur d&rsquo;environ deux mètres est créé sur le cours d&rsquo;eau en 1976. L&rsquo;étang, situé à la limite aval de la zone salmonicole, est retenu par une digue transversale. Son remplissage s&rsquo;effectue par la fermeture d&rsquo;une vanne et l&rsquo;étang dispose d&rsquo;un système de surverse. La création du plan d&rsquo;eau s&rsquo;accompagne d&rsquo;une rectification du cours d&rsquo;eau en amont et en aval de l&rsquo;étang. La Zinsel du Sud charrie naturellement une quantité importante de sédiments fins, sables et limons notamment, ce qui provoque un envasement continu de l&rsquo;étang. Cet envasement accélère le développement de la végétation, notamment en période estivale et entraine un réchauffement de l&rsquo;eau du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;aval. Enfin, cet ouvrage fait obstacle à la libre circulation des poissons.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Malgré les curages répétés, l&rsquo;étang continue de s&rsquo;envaser. L&rsquo;ouverture des vannes est initialement prévue chaque année de novembre à avril, mais, l&rsquo;envasement ne permettant plus la pratique de la pêche, les vannes sont maintenues en position fermée. Au cours de l&rsquo;importante crue d&rsquo;octobre 1998, l&rsquo;ouverture des vannes est décidée. Le fonctionnement des vannes en temps de crue ayant été remis en cause tant par les communes en amont qu&rsquo;en aval, il est décidé en réunion avec le sous-préfet de Saverne, en mai 1999, de laisser définitivement les vannes en position ouverte.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Suite à la crue, les vannes sont définitivement laissées ouvertes. La digue n&rsquo;est pas démantelée ; seul le vannage est démonté. Aucun aménagement dans le lit mineur n&rsquo;est réalisé. Une frayère à brochets et une mare sont créées dans la retenue de l&rsquo;étang à la demande des pêcheurs et d&rsquo;une association de protection de la nature. Des peupliers noirs et blancs sont plantés autour de la mare.</p>

La démarche réglementaire


Non connu.

La gestion

<p>L&rsquo;ancienne retenue de l&rsquo;étang est entretenue en partie par une fauche annuelle effectuée par un agriculteur de la commune. Elle permet ainsi de maintenir le milieu ouvert. L&rsquo;autre partie est laissée en repousse naturelle (saules).</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Un suivi des habitats du cours d&rsquo;eau est effectué par le Conseil supérieur de la pêche en 2005. La méthode utilisée est une adaptation de la méthode d&rsquo;évaluation des microhabitats. Elle consiste à mesurer les hauteurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements, la largeur du lit mouillé sur plusieurs transects et à analyser la granulométrie. Aucun suivi n&rsquo;est prévu pour les années suivantes.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Le suivi réalisé en 2005 permet de révéler une bonne diversification du milieu, notamment en ce qui concerne les profondeurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements et le substrat. Le cours d&rsquo;eau a naturellement retrouvé sa morphologie d&rsquo;origine. Des zones humides dans l&rsquo;ancienne retenue sont apparues et des mares se sont recréées naturellement. La faune aquatique a recolonisé le milieu et la présence de la truite a été vérifiée.<br />La frayère à brochet créée artificiellement est connectée en permanence avec le cours d&rsquo;eau. Elle est constituée d&rsquo;une végétation aquatique dense, notamment d&rsquo;élodées.<br />La digue n&rsquo;a pas été démontée car le maître d&rsquo;ouvrage souhaitait la garder pour prévenir des risques d&rsquo;inondations de la commune située juste en aval du plan d&rsquo;eau. Ainsi les eaux de crue peuvent être stockées dans l&rsquo;ancienne retenue.<br />Les abords du site sont aujourd&rsquo;hui un lieu de promenade.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Aucune valorisation de l&rsquo;opération n&rsquo;a été réalisée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 40 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 660 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général
Partenaires techniques du projet - conseil général - conservatoire des sites alsaciens


Maître d'ouvrage Syndicat d’aménagement du bassin de la Haute Zorn
Contacts M. Sinniger
  Place Général-de-Gaulle 67790 Steinbourg
mairie.steinbourg@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SCHMITT, F. (2005). Impacts écologiques de l&rsquo;effacement des barrages dans le Grand Est.</p>

Dérivation et recréation du lit mineur de la Veyle au droit de la gravière de Saint-Denis-lès-Bourg

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Veyle
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 1.00 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR587b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BUELLAS (01065)
SAINT-DENIS-LES-BOURG (01344)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Améliorer la qualité de l’eau.<BR>&nbsp;</P>
<P>Restaurer la continuité écologique.<BR>&nbsp;</P>
<P>Contribuer à l’atteinte du bon état .</P>

Le milieu et les pressions

<P>La Veyle est un cours d’eau de 80 kilomètres de long qui se jette dans la Saône au niveau de Mâcon. Son bassin versant qui s’étend entre Bresse et Dombes draine une surface d’environ 670 km2 et est composé essentiellement d’étangs, de zones de prairie et de bocages. <BR>Sur la commune de Buellas, une gravière pour l’exploitation de granulats est présente sur le cours d’eau depuis 1972. La Veyle est à cet endroit transformé en un large plan d’eau, posant de nombreux problèmes écologiques :<BR>- Les sédiments sont piégés dans la gravière, ce qui occasionne une incision du lit à l’aval.<BR>- Le ralentissement des écoulements dans le plan d’eau génère une hausse de la température de l’eau comprise entre 3 et 5°C.<BR>- Enfin, le plan d’eau est colmaté par les sédiments fins s’accumulant du fait de la perte d’énergie du cours d’eau, ce qui a tendance à augmenter le risque de pollution de la nappe et du captage d’eau potable situé en aval.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le syndicat mixte Veyle vivante (SMVV), dans le cadre de ses missions, souhaitait depuis longtemps restaurer le fonctionnement dynamique de la Veyle par la recréation du lit mineur du cours d’eau en périphérie de la gravière. La collectivité ne disposait pas des moyens financiers suffisants pour acquérir les terrains nécessaires sur l’ensemble du tracé de la nouvelle Veyle, ce qui a empêché le projet de se faire jusque là. Lorsque le carrier dépose une demande d’agrandissement, l’opportunité de mener le projet est perçue. Le préfet autorise alors cinq années d’exploitation supplémentaires en conditionnant cette autorisation à l’aboutissement du projet de dérivation de la Veyle. L’acquisition foncière (soit 10,7 hectares) et la totalité de son financement sont à la charge de l’exploitant de la gravière. L’extension de la gravière est articulée en deux temps : une première période sans délai, la seconde ne pouvant débuter que si le projet de détournement de la Veyle se concrétise.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;La gravière étant toujours en activité, la seule solution pour retrouver une continuité écologique est de détourner le lit de la rivière.<BR>Un lit artificiel contournant la gravière est créé. Un tracé sinueux favorisant la diversité des faciès d’écoulement lui est donné. Les berges sont établies avec des techniques de génie végétal. Le tracé est conçu de manière à obtenir le meilleur fonctionnement écologique possible. Les principaux paramètres morphologiques (pente, sinuosité, largeur du lit mineur) sont fixés d’après la rivière des années cinquante, avant les gros travaux hydrauliques. Pour donner accès aux riverains à ce nouvel espace, deux passerelles de franchissement du cours d’eau sont installées.</P>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation d’exploitation de carrière octroyée à Granulat Rhône Alpes en 2006 fixant comme condition la réalisation du projet. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P>&nbsp;L’entretien du site est prévu pendant trois ans. Deux fauches annuelles et le remplacement des végétaux morts seront réalisés.<BR>L’objectif étant de laisser libre cours au fonctionnement naturel et à l’espace de mobilité de la Veyle, aucune intervention dans le lit mineur et sur les berges ne sera réalisée.<BR>La gestion future du site, après 2012, sera définie prochainement avec comme horizon le terme de l’exploitation de la gravière (d’ici une dizaine d’années).</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été effectué par le syndicat de la Veyle pour les compartiments physico-chimique, piscicole (pêches électriques), macro-invertébrés (MAG20) et morphologique (CarHyCE). Un suivi post-travaux est prévu pendant cinq années à compter de 2010.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les travaux venant d’être terminés, aucune évaluation écologique n’est possible pour le moment. En ce qui concerne l’aspect paysager, le projet est une réussite et fait l’unanimité auprès des riverains comme des élus.<BR>Les acquisitions réalisées le long du cours d’eau visent à laisser à la rivière un espace lui permettant de former son lit et ses berges au gré des crues. Une procédure d’enquête parcellaire et de déclaration d’utilité publique avait été lancée par le SMVV, mais elle a été arrêtée dès lors que toutes les parcelles ont pu être acquises à l’amiable par Granulats Rhône Alpes.<BR>L’implication du carrier dans la réalisation du projet a facilité la réalisation de l’opération. Du fait de l’enjeu économique, une forte implication politique a permis de trouver ce compromis entre la nécessité de préserver un source importante d’approvisionnement en granulats dans le bassin de vie, et une « compensation » des erreurs du passé.<BR>L’existence d’une démarche active du contrat de rivière et la motivation des élus du syndicat mixte Veyle vivante ont été un atout pour l’aboutissement de cette opération qui a malgré tout mis une dizaine d’années à se concrétiser. Lorsque l’exploitation de la gravière aura pris fin, il est envisagé de constituer un « parc nature » avec des espaces de loisirs, de pêche, de promenade et de nature sur l’ensemble du site. Le tracé de la nouvelle rivière et son emprise seront intégrés dans les projets qui émergeront au sujet des gravières.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Des informations régulières sur le projet sont diffusées via le site internet du syndicat. Une lettre d’information mensuelle a également été proposée pendant toute la durée du chantier. Trois conférences de presse ont été organisées aux moments forts de l’opération : démarrage des travaux, mise en eau du nouveau lit, aboutissement du projet. Enfin, un programme d’animations spécifiques pour quatre écoles voisines (classes de CM), qui suivent le déroulement du projet, est réalisé. La FRAPNA Ain assiste ces animations.</P>

MédiasMédias


Coûts

Coût des études préalables 60 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 410 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 30 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 860 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (42 %) - Granulat Rhône-Alpes (18 %) - syndicat mixte Veyle vivante (17 %) - conseil régional (16 %) - conseil général (7 %).
Partenaires techniques du projet - communes de Buellas et de Saint-Denis-lès-Bourg - fédération départementale pour la pêche - association locale pour la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Granulat Rhône-Alpes


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66
contact@veyle-vivante.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Malavoi, Epteau : Étude eco-géomorphologique de la Veyle et ses principaux affluents. SMVV, 2003.<BR>&nbsp;</P>
<P>Biotec, Malavoi : Déviation de la Veyle au droit du plan d’eau de Saint-Denis-lès-Bourg sur la commune de Buellas - Étude de projet. SMVV, 2005.</P>
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