Suppression d’une digue d’étang en barrage sur un affluent du Petersbach

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
octobre 2007
Linéaire concerné par les travaux 100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Petersbach
Distance à la source 1.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.00 m
Pente moyenne 5.50 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR437
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) BUTTEN (67072)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité écologique pour la truite et le vairon.
Limiter le réchauffement de l’eau en aval de l’étang.
Restaurer la morphologie et les habitats du cours d’eau.

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de la Saumuehle est un petit affluent de 1,5 kilomètre en rive gauche du Petersbach. Ce cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole est situé en forêt domaniale de La-Petite-Pierre Nord. Il abrite la truite fario, le chabot, le vairon et l&rsquo;écrevisse à pieds blancs. En 1980, l&rsquo;étang de la Saumuehle, d&rsquo;une surface de 12000 m2, a été créé sur ce cours d&rsquo;eau pour la pêche de loisirs. L&rsquo;Office national des forêts (ONF) est propriétaire de cet étang. Ce plan d&rsquo;eau induit un réchauffement des eaux en aval et fait obstacle à la continuité écologique. Preuve de ce dérèglement, seule une population de chabots était présente en amont de l&rsquo;étang. De plus, depuis quelques années, la digue, réalisée avec les terres provenant du creusement de l&rsquo;étang, perdait en étanchéité. Le niveau d&rsquo;eau avait baissé, conduisant à un comblement progressif de l&rsquo;étang.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

Non renseigné

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se déroulent en plusieurs phases. Dans un premier temps, l&rsquo;étang est vidangé par enlèvement des planches du moine de vidange. Après la réalisation d&rsquo;une pêche de sauvetage et la déviation provisoire du cours d&rsquo;eau vers un fossé latéral, les matériaux de la digue sont régalés sur le bord de l&rsquo;étang. Un reprofilage en pente douce à la place de la digue est réalisé. L&rsquo;ouvrage de répartition amont est supprimé. Une mare annexe est créée pour maintenir la présence des amphibiens observés sur le site.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure particulière de gestion n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial est réalisé par l&rsquo;Onema en 2007. Les poissons et les amphibiens sont étudiés. Un suivi post-travaux est réalisé en 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Cette restauration a permis la reconnexion de 1 400 mètres de linéaire de cours d&rsquo;eau. Suite à la vidange de l&rsquo;étang, le cours d&rsquo;eau a retrouvé rapidement un tracé sinueux. Le substrat s&rsquo;est décolmaté permettant l&rsquo;apparition de granulats grossiers dans l&rsquo;ancienne retenue. Les effets de l&rsquo;effacement sont également visibles en amont direct de l&rsquo;étang où des séquences de radiers et de mouilles sont apparues. Les résultats de la pêche électrique post-travaux montrent clairement une recolonisation de l&rsquo;amont du ruisseau par la truite fario. Lors des crues hivernales de 2008, le lit du cours d&rsquo;eau se déplace de quelques mètres sur la rive gauche atteignant la mare creusée récemment. Cette dernière est rapidement captée par le cours d&rsquo;eau. La création de cette mare était de fait trop précoce. Il aurait ainsi fallu attendre la stabilisation préalable du lit du cours d&rsquo;eau. Cette mare sera donc recréée lorsque le lit sera totalement stabilisé. Quelques morceaux provenant d&rsquo;anciens busages sont progressivement mis à jour suite à l&rsquo;érosion naturelle dans le nouveau lit recréé. Des interventions mineures pour les extraire du lit permettent le rétablissement progressif du profil d&rsquo;équilibre.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Réalisation d&rsquo;un article dans le Sycoparc n&deg; 36 de janvier 2009 et de pages internet sur le site de l&rsquo;ONF, consacrées à ce chantier pilote.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 136 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 136 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - L’Europe via le fonds Interreg IIIA (50 %), - agence de l’eau (25 %) - conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (15 %) - direction régionale de l’environnement (DIREN) (5 %)
Partenaires techniques du projet - Sycoparc - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Julien Prinet
  ONF – direction forêt Alsace
julien.prinet@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Contournement d’un plan d’eau de loisirs sur le Gratteloup au niveau de la commune de La Ville-aux-Clercs

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1997
décembre 1997
Linéaire concerné par les travaux 380 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Gratteloup
Distance à la source 7.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.50 m
Pente moyenne 5.95 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR 1178
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Enrayer l’envasement et le phénomène d’eutrophisation occasionnés par l’apport direct des sédiments du Gratteloup et par les eaux de surcharges hydrauliques de la station d’épuration de La Ville-aux-Clercs</P>
<P>Autoriser la pratique de la pêche toute l’année dans l’étang communal.</P>
<P>Redonner une valeur écologique et piscicole intéressante au Gratteloup.</P>
<P>Améliorer la circulation des espèces piscicoles migratrices du Gratteloup (truite, anguille, etc.).</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Cours d’eau salmonicole du nord du département du Loir-et-Cher, le Gratteloup est un affluent du Loir de 16 kilomètres de long. Son bassin versant est occupé en amont par la vaste forêt de Fréteval. Le cours d’eau s’écoule ensuite entre pâtures et cultures.<BR>Suppression ou dérivation d’étangs sur cours d’eau<BR>De manière générale, le Gratteloup est une rivière sinueuse mais qui a été recalibrée sur de nombreux secteurs. La qualité générale de l’eau du Gratteloup est bonne, mais on observe une lente dégradation due à la conjonction de plusieurs facteurs : une agriculture intensive, un régime hydrologique particulièrement difficile, un dysfonctionnement des systèmes d’épuration collectifs des eaux. On compte aussi de nombreux et importants plans d’eau dans la vallée et dans le lit mineur du Gratteloup, dont le plan d’eau communal de La Ville-aux-Clercs, d’une surface de deux hectares.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Son plan d’eau communal s’étant rapidement envasé, la commune de La Ville-aux-Clercs souhaitait le vidanger. Afin d’éviter un nouvel envasement rapide et d’y autoriser la pratique de la pêche toute l’année, les partenaires techniques proposent de contourner le plan d’eau et de le déconnecter ainsi du réseau hydrographique.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux consistent à créer un bras de contournement permettant de séparer le lit du Gratteloup de l’étang communal. Ce bras est réalisé en rive gauche de l’étang, en pied de coteau. Il rejoint le cours initial du Gratteloup à l’aval immédiat du plan d’eau.<BR>Le lit de la rivière de contournement est rechargé en substrat de taille 50-80 mm et une ripisylve constituée d’espèces autochtones est réimplantée en rive gauche.<BR>Pour isoler le plan d’eau tout en permettant son remplissage, des réservations sont réalisées sur les berges du bras de contournement en amont du plan d’eau. Elles permettent l’installation éventuelle d’un seuil mobile pour alimenter par surverse le plan d’eau. Ce seuil permettra une alimentation uniquement en période de hautes eaux.<BR>Par ailleurs, les eaux pluviales de La Ville-aux-Clercs collectées par le réseau séparatif sont dirigées dans le plan d’eau, préservant ainsi le Gratteloup de pollutions accidentelles. À l’aval du plan d’eau, une vanne à crémaillère permet l’abaissement de sa surface si nécessaire ; on peut ainsi éviter, par exemple, une vidange par dévers pouvant entraîner une brèche dans la berge séparant la rivière du plan d’eau.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<P>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise sur la rivière. Concernant le plan d’eau, l’alimentation en eau ne se fait plus qu’en période de hautes eaux : de décembre à mars. Les vidanges du plan d’eau doivent être exceptionnelles.</P>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Suite aux travaux, un suivi annuel des frayères de salmonidés en aval et en amont du plan d&rsquo;eau a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>Le lit et les berges du tronçon de cours d’eau en dérivation sont stabilisés. Une ripisylve en rive gauche, constituée de différentes essences d’arbres (aulnes-frênes-saules) typiques de la région, se développe. La granulométrie formée de graviers et de pierres sur l’étendue de la zone est diversifiée. On y observe l’installation d’herbiers aquatiques et de mousses sur les pierres. Les systèmes racinaires des aulnes constituent des caches et supports de pontes pour des espèces piscicoles.<BR>Le contournement du plan d’eau a permis de recréer les conditions naturelles d’écoulement de la rivière et de lutter contre le réchauffement de l’eau. Le suivi des frayères en 2002 a permis la localisation de plusieurs nids en amont de l’étang.<BR>Depuis que le plan d’eau a été déconnecté du cours d’eau, plus aucune vidange n’a été effectuée. La vanne à crémaillère permet de maintenir l’essentiel des particules fines provenant du réseau d’eaux pluviales de la commune dans le plan d’eau.<BR>Le plan d’eau est très fréquenté par les pêcheurs. Cette opération unique dans le département est toujours citée en exemple.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 5 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 60 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général - agence de l’eau - syndicat du Gratteloup - commune de La Ville-aux-Clercs
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - direction départementale de l’agriculture et des forêts - comité départemental de protection de la nature et de l’environnement.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Gratteloup et du Boulon amont.
Contacts Marc De Maria
  Onema - service départemental de Loir-et-Cher
sd41@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réduction de l’impact de trois étangs sur un cours d’eau du bassin du Cousin

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2005
décembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 8000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Cousin
Distance à la source 3.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 8.00 ‰
Débit moyen 3.84 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR52B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
NIEVRE (58)
Communes(s) CHAMPEAU-EN-MORVAN (21139)
SAINT-AGNAN (58226)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Retrouver des températures compatibles avec le maintien de la population de truite fario et de la moule perlière.</P>
<P>Rétablir la continuité piscicole entre le Cousin et ses affluents.</P>
<P>Limiter l’apport de sédiments fins lié à la divagation du bétail.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Cousin est un affluent de la Cure de 12 kilomètres de long. Peu avant sa confluence, le ruisseau est barré par le barrage réservoir de Saint-Agnan. Son bassin versant, en amont de ce lac, couvre 37 km2. Le Cousin s’écoule majoritairement en milieu prairial. Il héberge notamment la moule perlière, le chabot, l’écrevisse à pattes blanches (sur les affluents), la lamproie de Planer et la truite commune.<BR>Sur le cours principal du Cousin, ainsi que sur la plupart de ses affluents, il existe une multitude d’étangs (pour la plupart privés). Au total, 54 étangs sont recensés (soit 110 hectares). En induisant un réchauffement excessif de l’eau, pouvant atteindre jusqu’à + 4,5 °C et dépassant ainsi les valeurs tolérables pour la truite ou le chabot, les étangs ont un impact fort sur le milieu. Ils perturbent également le transit sédimentaire et donc la disponibilité en galets et graviers pour la reproduction des truites. Ils favorisent aussi l’arrivée d’espèces non autochtones dans le cours d’eau (perche, gardon).<BR>Par ailleurs, plus de 80 % du linéaire d’affluents sont déconnectés du cours principal du Cousin. Les berges sont dégradées par le piétinement bovin. Les travaux d’aménagements hydrauliques ont conduit à la rectification, au curage et au recalibrage de près de deux kilomètres de cours d’eau (sur les huit kilomètres étudiés).<BR>Ces éléments sont défavorables à la bonne installation et à la survie des espèces telles que la truite, qui est l’hôte obligatoire durant le stade larvaire de la moule perlière.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le Cousin fait partie du site Natura 2000 « Étangs à littorelles et queues marécageuses, prairies marécageuses et paratourbeuses du nord Morvan». Dans le cadre du programme Life Nature « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site est choisi pour un projet portant sur la conservation de la moule perlière.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;L’effacement des plans d’eau n’a pu être envisagé. Les travaux réalisés sont les suivants :<BR>• réalisation d’un chenal de contournement sur l’étang de Champeau. Le système, permettant le partage des eaux en amont de l’étang, est réalisé grâce à des palplanches métalliques découpées pour respecter une répartition constante et pour absorber les crues ;<BR>• équipement des étangs de Fortier et de Cheteau de moines hydrauliques ;<BR>• changement de huit ouvrages de franchissements de cours d’eau, pour restaurer la circulation piscicole entre le Cousin et ses affluents. Les buses ont été remplacées par des arches, des ponts en bois ou des dalots carrés aménagés ;<BR>• clôture de 7,6 km de cours d’eau pour limiter l’impact du piétinement.</P>

La démarche réglementaire


Travaux menés en concertation avec le service Police de l’eau. Aucune démarche particulière n’a été nécessaire.

La gestion

<P>&nbsp;Les parcelles adjacentes aux cours d’eau sont gérées de manière extensive. Les agriculteurs ont contractualisé des mesures agri-environnementales interdisant les amendements.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial du peuplement piscicole est conduit en 2005 sur huit stations du cours d&rsquo;eau principal et neuf stations des affluents. Les populations de poissons, de moules et d&rsquo;invertébrés sont étudiées. Un suivi des populations de poissons est réalisé en 2008 après travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les aménagements de type moines hydrauliques et canal de contournement permettent d’améliorer le régime thermique du cours d’eau en limitant le réchauffement de l’eau. Les actions entreprises sur le bassin du Cousin sont bénéfiques pour certaines espèces mais cela ne permet pas de recouvrir un peuplement typique de tête de bassin.<BR>Ainsi, la situation du chabot est en amélioration. Le retour de l’espèce sur certaines stations est encourageant. L’équilibre relativement satisfaisant de ses populations sur le cours principal est également bon signe. Toutefois, les populations de truites sont toujours perturbées sur le cours principal du Cousin. La présence de nombreuses espèces de poissons en provenance d’étangs non électives à ce type de milieu, est susceptible d’avoir gêné le bon rétablissement d’une population fonctionnelle de truite.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 7 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Programme LIFE - Union européenne, ministère en charge de l’Environnement, conseil régional - agence de l’eau Rhône, Méditerranée et Corse et agence de l’eau Seine - Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Office national de l’eau et des milieux aquatiques- délégation interrégionale Bourg - FrancheComté et services départementaux


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
liferuisseaux@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Maisons-Rouges sur la Vienne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 1998
mai 1999
Linéaire concerné par les travaux 15000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vienne
Distance à la source 314.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
100.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
100.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 198.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0356
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) NOUATRE (37174)
PORTS (37187)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablissement de la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Vienne est un affluent de la Loire de 363 kilomètres qui prend sa source sur le plateau des Millevaches<br />en Corrèze. Cette rivière draine un bassin versant de 21 105 km2. La Creuse, affluent principal de la Vienne, déverse ses eaux à une cinquantaine de kilomètres en amont de la confluence Vienne - Loire. Situés à environ 250 km de la mer, ces deux sous-bassins accueillent historiquement le saumon, l&rsquo;alose, la lamproie marine et l&rsquo;anguille.<br />Au début des années 1920, le barrage de Maisons-Rouges de 3,80 mètres de haut fut construit sur la Vienne pour les besoins en énergie des papeteries de la Haye-Descartes. Ce barrage, érigé à 250 mètres en aval de la confluence avec la Creuse, crée un verrou sur ces deux bassins. La retenue d&rsquo;eau quasi stagnante générée par le barrage a été estimée à 8 km sur la Creuse et 7 km sur la Vienne, soit un total de 15 km. Les conséquences ont été immédiates puisque dès l&rsquo;installation de l&rsquo;ouvrage, aucun saumon ni aucune alose n&rsquo;ont été péchés dans les eaux de la Vienne et de la Creuse à l&rsquo;amont de Maisons-Rouges. Des efforts ont été réalisés avec l&rsquo;installation successive de trois passes à poissons, mais les résultats ont démontré une très faible efficacité.<br />En 1948, EDF reprend la concession et automatise le barrage dans les années 1980. En 1993, alors que l&rsquo;installation commence à devenir vétuste et que la concession touche à sa fin, EDF demande le renouvellement d&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter la chute hydroélectrique.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;En janvier 1994, un conseil interministériel annonce le lancement du &laquo; Plan Loire Grandeur Nature &raquo; comprenant l&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges en raison du grand nombre d&rsquo;impacts sur la continuité écologique et de son faible intérêt économique. Après complément du dossier de renouvellement de concession, l&rsquo;autorisation préfectorale n&rsquo;est pas accordée à EDF. L&rsquo;annonce du démantèlement de l&rsquo;ouvrage est effectuée. Le projet ne fait tout de même pas l&rsquo;unanimité, notamment auprès des élus locaux et des riverains qui voient à travers ce démantèlement, d&rsquo;une part, la suppression de la taxe professionnelle ainsi que la perte d&rsquo;emplois et, d&rsquo;autre part, la suppression du plan d&rsquo;eau et de l&rsquo;intérêt touristique et paysager qui lui est lié. Après quatre années de négociations et d&rsquo;enquête, l&rsquo;arasement du barrage de Maisons-Rouges est programmé.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté à araser partiellement le barrage oblique et le bâtiment d&rsquo;usine. L&rsquo;opération s&rsquo;est déroulée en trois phases :<br />&bull; mise en place de digues de protection et arasement du barrage transversal ;<br />&bull; abaissement progressif du plan d&rsquo;eau et arasement des digues de protection rive droite ;<br />&bull; mise en place de digues de protection rive gauche pour la mise à sec du chantier et la démolition des bâtiments.<br />Le barrage transversal, les trois vannes à aiguilles et le clapet sont démantelés. Un radier en béton est mis en place dans le fond de la rivière afin de limiter l&rsquo;effet d&rsquo;érosion régressive et la progression trop brutale des sédiments vers l&rsquo;aval.</p>

La démarche réglementaire


Non renseigné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé en 1995 pour les études préalables et actualisé en 1998 avant les travaux d&rsquo;arasement. D&rsquo;importants suivis ont ensuite été conduits annuellement entre 1999 (fin des travaux) et 2005, puis en 2009. Ces suivis portent sur les compartiments suivants : l&rsquo;hydromorphologie et la sédimentologie, les macro-invertébrés, les grands poissons migrateurs et la végétation rivulaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges a été le premier arasement d&rsquo;ouvrage conséquent en France (avec celui de Saint-Étienne-du-Vigan en Haute-Loire). L&rsquo;argumentaire technique sur l&rsquo;impact de l&rsquo;ouvrage sur les poissons grands migrateurs et la continuité écologique constitue la clé de réussite de ce projet. Pour l&rsquo;ensemble des compartiments évalués, les résultats sont très positifs et confirment le succès de l&rsquo;opération.<br />Les habitats du lit mineur de la Creuse et de la Vienne, situés dans l&rsquo;ancienne retenue, se sont diversifiés. En 1998, le fond du lit de la retenue était essentiellement recouvert de sables, alors qu&rsquo;apparaissent maintenant des radiers avec des matériaux plus grossiers. Ainsi dix radiers sont réapparus : six sur la Creuse et quatre sur la Vienne. De même, des îlots, essentiellement graveleux ont émergé. Les caractéristiques substrat-vitesse sont devenues plus hétérogènes offrant aux invertébrés et aux poissons de nombreux supports biogènes.<br />En 2000, la propagation des sédiments retenus dans le barrage a engendré un colmatage en aval entrainant une perte importante d&rsquo;habitats pour les invertébrés. Mais en 2002 et 2005, suite aux phénomènes de déstockage des zones où les sédiments s&rsquo;étaient déposés en 1999, les habitats favorables aux invertébrés sont réapparus et l&rsquo;on retrouve ainsi les taxons présents avant le passage des sédiments.<br />En 1996, les sédiments accumulés dans la retenue étaient estimés à 900 000 m3 [étude de J-R. Malavoi, 1996-1997]. Deux ans après l&rsquo;arasement, le déstockage concernait 400 000 m3 de sédiments qui transitent maintenant en direction de la Loire à la vitesse moyenne de 2,8 km/an [Malavoi, 2005]. Les investigations réalisées en 2005 ont permis de montrer qu&rsquo;une grande partie des matériaux en transit est actuellement bloquée au niveau du pont de Pouzay, situé plus à l&rsquo;aval. Le front actuel de sédimentation en aval de l&rsquo;ancien barrage est très modeste (quelques dizaines de centimètres d&rsquo;épaisseur moyenne). Depuis le suivi de 2005, plusieurs fosses &laquo; naturelles &raquo; se comblent et atténuent ainsi la vitesse et les volumes de sédiments en migration.<br />D&rsquo;un point de vue floristique, il a été constaté un fort développement des strates arbustives et arborescentes sur les berges de la Vienne et de la Creuse ainsi que sur les bancs alluviaux dans le périmètre de l&rsquo;ancienne retenue. En 2009, l&rsquo;analyse de l&rsquo;évolution paysagère permet de dire qu&rsquo;une personne découvrant le paysage dans le périmètre de l&rsquo;ancienne retenue pourrait difficilement imaginer la configuration antérieure de ce site.<br />Sur le plan biologique, le suivi des poissons migrateurs mis en place par le Conseil supérieur de la pêche (CSP) et l&rsquo;association Loire grands migrateurs (Logrami) a mis en évidence, dès 1999, des résultats probants en termes de recolonisation du bassin. Ils ont été confirmés les années suivantes. Ainsi, conformément aux prévisions, l&rsquo;alose a recolonisé dès 1999 les 35 km de cours d&rsquo;eau rendus accessibles (11 km sur la Creuse et 24 km sur la Vienne) et a retrouvé des sites favorables à la reproduction. Des résultats très positifs ont aussi été obtenus pour la lamproie marine. Le bassin de la Vienne accueille à ce jour 80 % du contingent des lamproies marines présentes dans celui de la Loire. En ce qui concerne le saumon atlantique, des résultats en progression ont été enregistrés à la station de comptage de Châteauponsac, sur la Gartempe en Haute-Vienne : neuf adultes y ont été comptabilisés au cours du second semestre 1999. De telles observations n&rsquo;avaient plus été effectuées depuis la construction du barrage de Maisons-Rouges. En 2004, 57 géniteurs de grands salmonidés y ont été comptabilisés, ce qui constitue un record pour la période récente. On y constate également la remontée, maintenant systématique, de mulets porcs dans la Creuse et la Vienne au-delà des deux stations de vidéocomptage de Descartes (Creuse) et de Châtellerault (Vienne).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges, constituant l&rsquo;un des premiers exemples d&rsquo;effacement conséquent de barrage en France, a été fortement médiatisé. Des articles locaux et nationaux ainsi qu&rsquo;une vidéo ont présenté ce projet d&rsquo;envergure.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 172 270 € HT
Coût des acquisitions 274 400 € HT
Coût des travaux et aménagement 2 160 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 2 600 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Élus et usagers des communes environnantes - Plan Loire Grandeur Nature - association Logrami - CSP délégation d’Orléans (nuovellement onema) - fédération départementale de la pêche
Partenaires techniques du projet - État (65 %) -  EDF (23 %) - agence de l’eau (12 %)


Maître d'ouvrage Etat
Contacts Onema - Délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes
  Onema - Délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes Bât. A2 - 3 avenue Claude Guillemin 45060 Orléans Cedex 2
dr4@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&nbsp;MALAVOI J-R., RICHARD N., JUGE P. (2005). Suivi des impacts de l&rsquo;arasement du barrage de maisons-rouges. Étude morpho-sédimentologique, études floristique et faunistique, suivi photographique et paysager, AELB, DIREN Centre: 209.<br />&nbsp;</p>
<p>ARTIGES C., HONG S., MOREL-FATIO A., VERGNON M. (2006). Évaluation en appui des décisions publiques : retour d&rsquo;expérience et perspectives dans le cas de quelques barrages en France, MEDD, ENGREF : 98.</p>

Effacement du barrage de l’ancien moulin Maurice sur le Ventron

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2003
septembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Ventron
Distance à la source 10.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 20.00 ‰
Débit moyen 1.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR223
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) VOSGES (88)
Communes(s) CORNIMONT (88116)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>S&rsquo;affranchir des coûts de mise aux normes de l&rsquo;ouvrage</p>
<p>Rétablir la continuité piscicole pour les salmonidés</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Ventron est un cours d&rsquo;eau de montagne de 11 kilomètres de long, drainant un bassin versant de 33,4 km2. Ses eaux abritent la truite fario.<br />Sur la commune de Cornimont, le cours d&rsquo;eau est corseté et présente un seuil de 2 m de hauteur. Cet obstacle à l&rsquo;écoulement fut construit en 1862 pour les besoins d&rsquo;une usine de tissage puis a été délaissé dans les années cinquante. Au début des années quatre-vingt-dix, son manque d&rsquo;entretien provoque des désagréments liés au maintien des berges bétonnées et aux enjeux environnants (route, habitations). Situé à l&rsquo;aval du cours du Ventron juste avant la confluence avec la Moselotte, ce barrage bloque totalement la remontée des poissons sur le bassin versant du Ventron.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ouvrage n&rsquo;avait plus d&rsquo;usage et présentait des signes de vétusté rendant nécessaire sa mise aux normes. Le coût du réaménagement de l&rsquo;ouvrage, avec la mise en place d&rsquo;une passe à poissons était extrêmement élevé ce qui a orienté la commune de Cornimont à choisir la solution de l&rsquo;effacement. Cet effacement a été fortement soutenu par l&rsquo;association de pêche locale qui proposait cette solution depuis quelques années.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté en premier lieu à évacuer les sédiments stockés dans la retenue afin d&rsquo;éviter qu&rsquo;ils ne se déposent en aval de l&rsquo;ouvrage et ne colmatent le substrat en place. Puis, l&rsquo;ouvrage a été totalement démantelé. Afin de limiter les problèmes d&rsquo;érosion, des enrochements en pied de berge ont été réalisés et les murs de soutènement ont été renforcés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.1.0 (A) Entretien de cours d'eau
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé par la direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) en 2002. Il concerne la partie hydraulique et a été réalisé dans le cadre de l&rsquo;étude de faisabilité. Aucun suivi n&rsquo;a été réalisé suite aux travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;L&rsquo;arasement de l&rsquo;ouvrage a permis le rétablissement de la continuité écologique sur environ deux kilomètres. En effet, même si d&rsquo;autres seuils en amont bloquent encore la continuité, la disparition de cet ouvrage permet aujourd&rsquo;hui aux truites de recoloniser, depuis la Moselotte, les frayères mises à jour sur le Ventron et sur un affluent à fort potentiel, le ruisseau de Travexin.<br />Les mesures complémentaires mises en place pour accompagner l&rsquo;effacement sont très lourdes et auraient sûrement pu être &laquo; adoucies &raquo;. La consolidation des berges en enrochement a été dictée par les contraintes urbaines : proximité d&rsquo;une route et d&rsquo;habitations. Des controverses subsistent sur les techniques employées pour &laquo; accompagner &raquo; l&rsquo;effacement notamment sur le retrait de l&rsquo;ensemble des sédiments contenus dans la retenue (perte de substrat) et sur l&rsquo;utilisation de techniques 100 % minérales pour la protection des berges.<br />Les motivations de l&rsquo;association de pêche locale étaient très fortes. Elles ont dépassé celles de l&rsquo;intérêt privé et ont su convaincre la commune de l&rsquo;intérêt général de l&rsquo;effacement. Déchargée des obligations d&rsquo;entretien de l&rsquo;ouvrage, la commune estime que l&rsquo;investissement réalisé pour supprimer l&rsquo;ouvrage est nettement inférieur à celui nécessaire à sa mise aux normes.<br />Localement et notamment vis-à-vis des pêcheurs, le retour est très positif. Ces derniers voient dans cette opération des nouvelles possibilités de migration des salmonidés et le retour à un &laquo; vrai &raquo; cours d&rsquo;eau de montagne en lieu et place d&rsquo;une retenue stagnante sur environ 100 à 150 mètres.<br />D&rsquo;un point de vue biologique, l&rsquo;opération est satisfaisante mais de nombreux ouvrages, qui mériteraient d&rsquo;être traités, subsistent sur le cours du Ventron. Une réflexion générale sur l&rsquo;ensemble des seuils présents sur le bassin devrait être réalisée. Une étude globale sur l&rsquo;ensemble des seuils du haut bassin de la Moselotte devrait s&rsquo;engager en 2010 sous maîtrise d&rsquo;ouvrage de la communauté de communes du secteur avec pour objectif le ciblage des ouvrages prioritaires à traiter (aménagement, effacement total ou partiel, etc. selon les cas).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;agence de l&rsquo;eau réalise un retour d&rsquo;expérience local sur cette opération.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 50 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau 30 % - subventions au titre de la réserve parlementaire 50 %
Partenaires techniques du projet - Association locale de pêche - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Fédération départementale pour la pêche - Agence de l’eau


Maître d'ouvrage Commune de Cornimont
Contacts Marie-Claire Mougel
  Commune de Cornimont 3, rue des Grands Meix 88310 Cornimont
stm.cornimont@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Démantèlement et ouverture de quatre vannages sur la Vence

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
décembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vence
Distance à la source 14.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 1.51 ‰
Débit moyen 2.20 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRB1R578
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) CHAMPAGNE-ARDENNE
Département(s) ARDENNES (08)
Communes(s) FRANCHEVILLE (LA) (08180)
POIX-TERRON (08341)
SAINT-MARCEAU (08388)
TOULIGNY (08454)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité piscicole.<br />&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d&rsquo;eau</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Vence est un affluent rive gauche de la Meuse de 34 kilomètres de long. C&rsquo;est un cours d&rsquo;eau salmonicole, classé &laquo; cours d&rsquo;eau à migrateurs &raquo; (art. L.432-6 du Code de l&rsquo;environnement). Le peuplement piscicole est composé du chabot, de la truite, de la lamproie de Planer, du vairon, de la loche franche, de la vandoise, du goujon et du gardon.<br />Le fonctionnement naturel de la Vence est modifié par la présence de onze vannages. Ces ouvrages sont historiquement utilisés pour produire de l&rsquo;énergie hydraulique à des fins artisanales ou industrielles. Ils ont aujourd&rsquo;hui perdu leur usage originel (à l&rsquo;exception d&rsquo;une microcentrale toujours en activité) et servent uniquement à la régulation des eaux à l&rsquo;étiage.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La non-concertation lors de la manoeuvre de ces vannages présente un risque d&rsquo;aggravation des inondations. Ceci conduit le syndicat intercommunal d&rsquo;études et de travaux pour l&rsquo;aménagement de la Vence (SIETAV) et la direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) à s&rsquo;intéresser au devenir de ces ouvrages et à proposer des aménagements pour chacun d&rsquo;entre eux. Les propriétaires et les élus restent très attachés à leur ouvrage et souhaitent à l&rsquo;unanimité les conserver. Grâce au discours argumenté de l&rsquo;équipe du syndicat de rivière, trois propriétaires acceptent de tenter l&rsquo;expérience et de laisser les vannages ouverts.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les vannes sont maintenues ouvertes sur deux ouvrages vétustes (vannage de Saint-Marceau et de Poix-Terron) et deux vannages peuvent être démantelés (vannage de Saint-Ponce et de Touligny). Sur le site de Saint-Marceau, le système de vannage est encore en place mais les vannes ne sont plus manoeuvrables et restent en position ouverte.<br />Des travaux de protection de berges et de diversification des écoulements sont réalisés à chaque fois sur quelques centaines de mètres en amont et en aval des dispositifs de vannage. Des déflecteurs et des peignes de bois morts sont installés pour diversifier les écoulements, limiter l&rsquo;érosion des berges et rétrécir le lit de la rivière. Des pieux de saule sont mis en place afin de recréer la ripisylve. Ces travaux sont effectués de façon artisanale avec l&rsquo;utilisation de matériaux rustiques, sans utilisation d&rsquo;engins motorisés dans le lit mineur.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. En 2005, un suivi hydromorphologique est entrepris sur le site de Saint-Ponce (commune de La Francheville). Le compartiment piscicole et les invertébrés sont également étudiés. L&rsquo;étude compare notamment une station située dans le remous d&rsquo;un vannage resté en position fermé à une station restaurée.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Les aménagements dans le lit mineur passent sans encombre les crues de l&rsquo;hiver. Les suivis mettent en évidence une augmentation de la diversité des habitats du lit mineur notamment en termes de vitesses d&rsquo;écoulement et de profondeur. Une régression des substrats minéraux fins (colmatage) au profit des substrats minéraux plus grossiers (favorables aux frayères) est observée.<br />Sur le site de Saint-Marceau, il reste une chute d&rsquo;eau assez importante au niveau de l&rsquo;ouvrage pouvant gêner la montaison des poissons. Les remontées sont toutefois possibles par le canal de décharge puisque des truitelles sont retrouvées en amont de l&rsquo;ouvrage.<br />Sur le site de Saint-Ponce, tout le dispositif de vannage est encore en place et la hauteur de chute conservée est encore conséquente. L&rsquo;ouverture des vannages ne constitue qu&rsquo;une étape pour la restauration de la continuité. Actuellement, une étude globale autour de la gestion des ouvrages est en cours et doit permettre de programmer les travaux sur l&rsquo;ensemble du bassin. Bien qu&rsquo;étant au départ réticente à l&rsquo;opération d&rsquo;ouverture des vannages, l&rsquo;association locale de la pêche présente sur cette portion de cours d&rsquo;eau est satisfaite des résultats.<br />À ce jour, ces aménagements conviennent aux différentes communes.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Ancienne poudrière, le site de Saint-Marceau est riche en histoire. Une valorisation pédagogique et historique des lieux devrait être envisagée avec le soutien de la communauté d&rsquo;agglomération.</p>

Coûts

<p>&nbsp;Pas d&rsquo;investissement financier. L&rsquo;opération a nécessité quatre à cinq jours de travail pour trois agents.</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’études et de travaux pour l’aménagement de la Vence (SIETAV)

Contacts Grégory Stéphan
  Syndicat intercommunal d’études et de travaux pour l’aménagement de la Vence Mairie - 08000 La Francheville
gregory.stephan08@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage-clapet sur la Touques à Lisieux

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Touques
Distance à la source 65.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
9.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
9.00 m
Pente moyenne 2.50 ‰
Débit moyen 5.58 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR277
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
Communes(s) LISIEUX (14366)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique sur la Touques<br />&nbsp;</p>
<p>Créer un parcours d&rsquo;eaux vives pour les kayakistes</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Touques est un fleuve côtier de 110 kilomètres de long, qui rejoint la Manche non loin de l&rsquo;estuaire de la Seine. Son bassin versant de 1 350 km2 est essentiellement composé de prairies et de vergers. La truite de mer et l&rsquo;anguille sont présentes en nombre important sur ce cours d&rsquo;eau. La Touques est classée pour la circulation des migrateurs depuis 1924.<br />Au centre de la ville de Lisieux, un barrage-clapet, d&rsquo;une hauteur de 1,90 m a été édifié en 1960, lors de la reconstruction de la ville, pour réguler la répartition des eaux entre les deux bras de la Touques. Les vannages des autres ouvrages de la ville ayant été supprimés après les inondations de 1974, le barrage-clapet, équipé d&rsquo;un automatisme à contre-poids, était le seul obstacle demeurant sur la Touques à Lisieux.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Pour respecter le classement de 1924 au régime des échelles à poissons, une passe à bassins avait été réalisée. Cette dernière n&rsquo;était pas efficace et a été remplacée en 1991 par une passe à ralentisseurs plans, adaptée aux salmonidés et complétée en 1993 par une rampe-brosse pour les anguilles. Le bon fonctionnement de ces dispositifs était cependant fréquemment contrarié par la vétusté du mécanisme d&rsquo;automatisme du clapet, ne permettant pas le réglage continu du niveau de retenue. Ces dysfonctionnements du clapet aggravaient aussi le blocage du transit sédimentaire dans la retenue, réduisant la section hydraulique utile et imposant de coûteuses opérations d&rsquo;entretien.<br />Ces difficultés de gestion et le nouveau classement de fin 1999, fixant une liste élargie d&rsquo;espèces migratrices, ont conduit à envisager la suppression de l&rsquo;ouvrage. Les raisons étaient l&rsquo;absence de place pour y réaliser une passe multi-espèces à grands bassins, les importantes dépenses de rénovation du clapet et les opérations de maintenance de l&rsquo;ouvrage et de la retenue.<br />Le projet a été élaboré en 2001 par un groupe de travail conduit par la ville de Lisieux et associant tous les partenaires concernés: agence de l&rsquo;eau, Conseil supérieur de la pêche, cellule d&rsquo;assistance technique à l&rsquo;entretien des rivières, associations locales de pêche et de canoë-kayak et direction départementale de l&rsquo;agriculture et des forêts (DDAF).<br />Après les premières études hydrauliques, il a été décidé d&rsquo;aménager le franchissement du seuil résiduel du clapet sous la forme d&rsquo;un parcours d&rsquo;eaux vives, répondant aux attentes du club de canoë-kayak présent sur le site.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté à supprimer les clapets sur les deux bras de la Touques. Les seuils résiduels ont par la suite été aménagés, notamment avec le parcours d&rsquo;eaux vives.<br />Des confortements de berges et de murs ont été réalisés dans l&rsquo;emprise de l&rsquo;ancienne retenue et à l&rsquo;aval d&rsquo;un ruisseau affluent, le Cirieux. L&rsquo;aval du parcours réaménagé, a été conforté suite à des affouillements dans d&rsquo;anciens remblais de ruines de guerre.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été mise en place.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Cette opération a permis de redynamiser les écoulements sur la Touques sur environ 450 mètres en amont du barrage-clapet. Des faciès courants sont réapparus. La continuité écologique, migrations piscicoles et transport sédimentaire, est désormais rétablie dans la traversée de Lisieux.<br />Déchargé des obligations d&rsquo;entretien, la commune est satisfaite de la réalisation des travaux.<br />L&rsquo;image de la rivière a par ailleurs été revalorisée par la création d&rsquo;un parcours d&rsquo;eaux vives et la redécouverte du ruisseau-frayère, le Cirieux, masqué dans la retenue jusque là.<br />Plus globalement, cette opération qui a permis de &laquo; libérer &raquo; la Touques en coeur de ville a été l&rsquo;occasion, grâce à l&rsquo;implication des élus et services de la ville de Lisieux, de tisser un lien nouveau entre les habitants et leur rivière. Les captures régulières de truites de mer ces dernières années dans les nouveaux &laquo; coups de pêche &raquo; en amont de l&rsquo;ancien barrage en sont une illustration.<br />Cette opération fait partie des nombreuses actions menées sur le bassin de la Touques et contribue à la réouverture totale du bassin versant [voir la fiche &laquo; Rétablissement de la continuité écologique sur le bassin de la Touques &raquo;].</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage-clapet à Lisieux et les résultats des trente ans d&rsquo;effacements / aménagement des ouvrages ont été valorisés à travers une visite de terrain organisée par l&rsquo;Onema en présence de la secrétaire d&rsquo;État en charge du développement durable. À cette occasion, un reportage télévisé a été diffusé au journal d&rsquo;une grande chaîne nationale.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 25 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 408 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 450 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement onema) - Cellule d’assistance technique à l’entretien des rivières - Associations locales pour la pêche et de canoë-kayak - Direction départementale de l'agriciluture et de la forêt
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau (80 %) - commune de Lisieux (20 %)


Maître d'ouvrage Commune de Lisieux

Contacts Yannick Lefèvre
  Commune de Lisieux 21 rue Henry-Chéron - 14100 Lisieux
ylefevre@ville-lisieux.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement d’un seuil industriel sur le Rhins

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Rhins
Distance à la source 36.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.13 ‰
Débit moyen 3.33 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0178b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) LOIRE (42)
Communes(s) REGNY (42181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p><span style="font-weight: bold;">Maintenir l&rsquo;activité économique en conservant la possibilité d&rsquo;un droit d&rsquo;eau.<br /> </span></p>
<p><span style="font-weight: bold;">Rétablir la continuité écologique.<br /> </span></p>
<p><span style="font-weight: bold;">Contribuer à une action innovante d&rsquo;amélioration physique du milieu.</span></p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Rhins (ou Reins) s&rsquo;écoule sur 60 km dans les départements du Rhône et de la Loire et se jette dans la Loire au niveau de Roanne. D&rsquo;une superficie de 254 km2, son bassin versant est essentiellement agricole et forestier.<br />Le cours du Rhins connaît de nombreuses activités industrielles utilisant la force hydraulique dans les fonds de vallées, activités le plus souvent abandonnées aujourd&rsquo;hui. Cependant, il subsiste de nombreux seuils en rivière (70 sur 60 km de cours d&rsquo;eau). Ces ouvrages, générant des dysfonctionnements biologiques et géomorphologiques sur les cours d&rsquo;eau, font l&rsquo;objet d&rsquo;un récent programme de gestion différenciée.<br />Effacement total ou partiel d&rsquo;obstacles transversaux<br />L&rsquo;étude hydraulique préalable au plan de prévention des risques d&rsquo;inondation (PPRI) met en évidence qu&rsquo;un de ces ouvrages génère également des débordements importants en amont, inondant un site industriel. Les crues successives de 2003 (Q50), 2004 (Q20) et 2005 (Q50) le confirment.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le PPRI en cours sur le bassin menace de figer le site industriel en zone d&rsquo;aléas forts. Cette mesure constitue une contrainte supplémentaire au développement de l&rsquo;activité industrielle déjà en difficulté. La décision d&rsquo;intervention de la commune est en quelque sorte une mesure conservatoire pour le maintien de l&rsquo;activité industrielle. L&rsquo;enjeu de pouvoir faire modifier la carte de zonage PPRI avant mise à l&rsquo;enquête publique dynamise également le rôle d&rsquo;acteur de la commune.<br />IGN - Scan25&reg;<br />Pour sa part, la cellule technique du contrat de rivière voit en ce projet l&rsquo;occasion idéale d&rsquo;effacer un ouvrage majeur, d&rsquo;une hauteur de chute de 2 m, sur le linéaire prioritaire du Rhins, et ceci dans un contexte exemplaire de concertation (perspective de site &laquo; vitrine &raquo;).</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux sont réalisés en deux temps :<br />&bull; l&rsquo;arasement de l&rsquo;ouvrage est opéré jusqu&rsquo;en fond de lit de mi-juin à début juillet 2008 ;<br />&bull; une stabilisation du massif de fondations est équipée d&rsquo;un dispositif d&rsquo;indicateur visuel du débit réservé (échancrure calibrée au débit réservé) au mois de juin 2009.</p>

La démarche réglementaire


• Modification d’autorisation du droit d’eau.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Seul un suivi des berges amont est réalisé dans la zone d&rsquo;influence pour prévenir des éventuels risques d&rsquo;érosion régressive.<br />Des opérations ponctuelles d&rsquo;abattage d&rsquo;arbres instables, et de replantations des berges, sont parfois effectuées à titre préventif.</p>

Le suivi

<p>Compte tenu de l&rsquo;arasement total du seuil et de la diminution du delta entre les lignes d&rsquo;eau amont-aval projeté à moins de 20 cm, la transparence de l&rsquo;ouvrage a paru suffisamment évidente à chacun des partenaires pour ne pas devoir mettre en place un protocole d&rsquo;évaluation (suivi piscicole et transit sédimentaire).<br />Seul un suivi de la stabilité des berges amont est réalisé par le technicien après l&rsquo;hiver et les évènements hydrauliques même mineurs (hautes eaux, plein bords, crues annuelles...).</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L&rsquo;arasement du seuil permet de reconquérir la continuité écologique sur un linéaire de 4 km.<br />L&rsquo;industriel (ancien propriétaire de l&rsquo;ouvrage) et bénéficiaire du droit de prélèvement d&rsquo;eau est satisfait de l&rsquo;opération :<br />&bull; le site était inondable de 0,60 m à 1 m pour les crues de retour de dix à vingt ans. Aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;observe aucun débordement pour la crue cinquantennale et seulement une hauteur de 0,24 m pour la crue centennale. La crue vingtennale de novembre 2008 n&rsquo;a pas inondé l&rsquo;usine alors qu&rsquo;habituellement une crue décennale suffisait à le faire ;<br />&bull; l&rsquo;industriel continue à bénéficier de son droit d&rsquo;eau (passé du 1:40e au 1:10e du module par la demande de modification de l&rsquo;ouvrage), avec un prélèvement d&rsquo;eau sécurisé par l&rsquo;indicateur visuel que constitue l&rsquo;échancrure calibrée au 1:10e du module.<br />La commune de Régny (maitre d&rsquo;ouvrage de l&rsquo;opération) est également très satisfaite :<br />&bull; le site industriel, devant être classé à 80 % en zone rouge du plan de prévention des risques d&rsquo;inondation, n&rsquo;est classé qu&rsquo;à 30 % de sa superficie en zone bleue ;<br />&bull; le site est devenu une &laquo; vitrine &raquo; des actions de reconnexion des milieux et la commune est fière de s&rsquo;être montrée précurseur dans ce type de projets innovants dans ce domaine.</p><p>La majorité des pêcheurs de l&rsquo;association locale, partenaire du projet, s&rsquo;est désormais ralliée à la cause de la reconnexion des milieux et est devenue favorable à de nouveaux projets. L&rsquo;aménagement d&rsquo;un parcours de pêche et de découverte de la rivière est actuellement en projet.<br />Fort de cette réalisation, le futur contrat de rivière programme plus de seize autres opérations similaires de plus ou moins grande envergure (arasement total ou partiel, brèche manuelle, contournement, équipement de passes à poissons...).<br />Il est proposé aux partenaires un programme ambitieux d&rsquo;actions de reconnexion des milieux, sur l&rsquo;axe prioritaire, le Rhins, sur environ 35 km, de sa confluence dans le fleuve Loire jusqu&rsquo;au Rançonnet à Amplepuis.<br />L&rsquo;arasement du seuil R61 situé 2 km plus en aval, et l&rsquo;abaissement avec équipement d&rsquo;une passe rustique du seuil R49 situé 8 km en amont, prévus pour l&rsquo;été 2010, permettront de reconnecter environ 13 km de cours d&rsquo;eau.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&bull; Visite du site, après restauration, par les élus de la commission &laquo; Environnement &raquo; de la communauté de communes.<br />&bull; Journée d&rsquo;information sur l&rsquo;effacement des seuils, et visite du site après restauration, organisée pour le réseau départemental des techniciens de rivières (conseil général du Rhône).<br />&bull; Encart de communication diffusé dans la gazette d&rsquo;information intercommunale (novembre 2009).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 1 750 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 12 074 € HT
soit, au mètre linéaire : 670
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 13 825 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (40 %) - agence de l’eau (30 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération de pêche de la Loire - établissement Descamps-Jalla


Maître d'ouvrage Commune de Régny
Contacts Jean-Charles Drevet
  Contrat de rivière Rhins - Trambouze COPLER 42740 Saint-Symphorien-de-Lay
jc.drevet@copler.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil de Cussy sur le ruisseau de la Maria

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2004
septembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 10 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Maria
Distance à la source 5.40 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR218
Référence du site Natura 2000
FR2600986
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) NIEVRE (58)
Communes(s) ONLAY (58199)
VILLAPOURCON (58309)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique en restaurant d’une part les possibilités de migrations pour la truite, le chabot et l’écrevisse à pieds blancs, et d’autre part le transit sédimentaire.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Affluent en rive droite de la Dragne, le ruisseau de la Maria est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 10 kilomètres de long. Il s’écoule dans un bassin versant de 15 km2, à 90 % sous couvert forestier. La population piscicole est constituée à priori de deux espèces : la truite commune et le chabot. L’écrevisse à pieds blancs est présente sur un petit secteur.<br>Le bassin versant de la Maria présente très peu de perturbations anthropiques. Seule la présence d’un seuil, un kilomètre avant sa confluence avec la Dragne, dégrade le milieu. Ce seuil de 2 m de haut et de 8 m de large, est construit en 1932 pour alimenter en eau potable la commune de Moulins-Engilbert. Depuis la mise en place du seuil de la Rangère en 1951, le seuil de Cussy n’a plus aucun usage. Ce seuil a un impact fort sur le milieu car il constitue un obstacle infranchissable pour la montaison des truites, et difficilement franchissable pour la dévalaison des juvéniles. De plus, il empêche l’alimentation des zones aval en sable, gravier et blocs qui sont retenus en amont de l’obstacle.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le parc naturel régional du Morvan en partenariat avec la fédération départementale de la pêche et en accord avec le syndicat d’eau potable et la commune de Moulins-Engilbert engage un projet de suppression de l’ouvrage.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pendant la période de travaux, le cours d’eau est dévié dans un tuyau. Un filtre en paille est placé à l’aval de l’ouvrage pour piéger les sédiments fins. Les travaux commencent par l’extraction des sédiments en amont de l’ouvrage. Les matériaux sont régalés sur les côtés, les éléments grossiers étant laissés en bordure du cours d’eau pour être progressivement récupérés par ce dernier. Le seuil est ensuite détruit et les berges stabilisées par les blocs de la digue du seuil, mais aussi par des blocs pris dans les environs immédiats.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi pêche

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2002 sur le compartiment piscicole par le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema). Trois stations sont pêchées. Par la suite, deux campagnes de suivi sont menées : une en 2004, juste après les travaux, et une en 2009. Cette dernière campagne marque la fin du suivi de ce site.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L’effacement du seuil permet la reconnexion de 9 kilomètres de cours d’eau. La composition du peuplement n’a pas changé après les travaux, la truite et le chabot restant les deux espèces recensées. Cette composition est tout à fait conforme avec la situation du cours d’eau qui correspond à une zone à truite.<br>Les suivis de 2004 mettent en évidence une recolonisation du secteur amont par les alevins de truites. En 2009, la population de truite augmente et atteint son niveau d’équilibre.<br>En 2004, la zone lotique recréée dans l’ancienne emprise du seuil est immédiatement recolonisée par les chabots. En 2009, les populations de chabot diminuent. Le suivi de l’évolution de ces populations mériterait d'être poursuivi en élaborant notamment des comparaisons avec des cours d’eau voisins. <br>Cet effacement permet de rétablir le transport solide. Un apport significatif de gravier à l’aval est observé rétablissant un habitat favorable à la reproduction de la truite. La végétation recolonise naturellement le milieu et stabilise les berges. Les berges stabilisées par les blocs ne subissent pas d’érosion latérale. Plus en amont, le lit présente une succession de micro-seuils dégagés par l’érosion régressive ; ils ne font pas obstacle au franchissement piscicole et participent à la diversité des habitats.<br>Alors qu’on notait avant 2004 une surexploitation des zones de frayères en aval du barrage au détriment des secteurs amont, cet effacement rétablit un équilibre en matière de répartition d’habitats de reproduction. <br>Dans le cadre du programme Life "continuité écologique"(2011-2015), piloté par le PNR du Morvan et le PNR des Ballons des Vosges, de nombreuses actions en faveur de l'amélioration des milieux aquatiques sont réalisées. Ainsi le PNR travaille notamment au remplacement des passages busés pour le franchissement piscicole, à la restauration de la continuité écologique sur plusieurs ouvrages (effacement total ou partiel), mais également à la restauration de la ripisylve…<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 10 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 10 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - direction régionale de l’environnement (DIREN).
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation Bourgogne-Franche Comté et service départemental


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
laurent.paris@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Kernansquillec sur le Leguer

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 1996
décembre 2000
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Léguer
Distance à la source 26.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
10.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 6.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR0046
Référence du site Natura 2000
FR5300008
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BRETAGNE
Département(s) COTES-D'ARMOR (22)
Communes(s) PLOUNEVEZ-MOEDEC (22228)
Région BRETAGNE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Supprimer les risques liés à la présence du barrage.<BR>&nbsp;</P>
<P>Conserver la mémoire du site.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Léguer est un petit fleuve de Bretagne de 58 kilomètres de long ; il se jette dans la Manche après avoir traversé la ville de Lannion. Le bassin versant de 280 km2 est constitué d’une vallée granitique étroite et encaissée. Cours d’eau de première catégorie, classé « rivière à poissons migrateurs », c’est l’une des rivières à saumons les plus renommées de la région. La papeterie Vallée, une des plus grosses usines du secteur, était installée sur les rives du Léguer à Belle-Isle-en-Terre. Entre 1920 et 1922, un barrage fut construit sur le Léguer afin d’alimenter l’usine en électricité. Faisant vivre plus d’un millier de personnes, l’usine et le barrage représentaient le progrès et la prospérité de la région. Le barrage, d’une hauteur de 15 mètres, créait une retenue d’eau d’environ 1,5 kilomètre de long. Malgré la présence d’un ascenseur à poissons, il était difficilement franchissable pour le saumon et constituait un obstacle infranchissable pour l’anguille.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En 1965, la papeterie cesse son activité. Le barrage fournit alors l’électricité à EDF. Lors du renouvellement de la concession, le barrage est en mauvais état et l’intérêt économique est limité. L’ancien concessionnaire renonce à renouveler sa demande. Le barrage rentre dans le domaine public de l’État en 1994. Les problèmes liés à l’entretien de l’ouvrage incombent alors à l’État avec, outre le blocage de la continuité écologique, l’important envasement du plan d’eau dont l’eutrophisation est rendu visible par la prolifération d’algues vertes. Le risque de rupture devient également de plus en plus inquiétant et, faute d’entretien, le barrage de Kernansquillec commence à se fissurer et menace directement les habitations situées en aval. Suite aux importantes crues de l’hiver 1995, le gouvernement annonce le démantèlement du barrage au nom de la sécurité publique. Le permis de démolir est accordé par le préfet le 17 septembre 1996.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Le démantèlement a commencé par la vidange progressive de la retenue. Elle vise à éviter les phénomènes de colmatage en aval et à réduire au maximum les risques de pollution. Cette vidange durera cinq mois. 90 000 m3 de sédiments sont extraits dans le talweg originel du fleuve, retrouvé grâce aux archives cadastrales datant de Napoléon 1er. Les boues sont emmenées vers trois lagunes situées 400 m à l’aval. La rivière retrouve progressivement un lit préférentiel et trois seuils de 50 centimètres sont mis en place pour retenir les sédiments qui auraient échappé à l’aspiro-draguage, et limiter les risques d’érosion régressive. Avant l’ouverture complète des vannes, les poissons sont transférés en amont du barrage pour réduire les risques de mortalité liés à l’apport trop important de sédiments. Le barrage est ensuite démoli. Seule une voute est préservée comme symbole patrimonial de la prospérité de l’époque.<BR>En 2001, une fois le profil de la rivière stabilisé, des travaux de réhabilitation du lit sont réalisés. Seules les berges régulièrement instables font l’objet de végétalisation afin d’assurer la sécurité des futurs visiteurs. Le fond de l’ancien plan d’eau après ressuyage des vases restées sur place, est restauré en prairie naturelle.<BR>Le calendrier des travaux respecte le rythme de l’écosystème : opérations lourdes à l’étiage, ensemencement avant les crues hivernales, plantations pendant le repos végétatif…</P>

La démarche réglementaire


Réalisation d’une procédure d’urgence

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Depuis 2002, sept hectares de parcelles agricoles situées dans l’ancienne retenue sont exploités comme site d’estive par deux agriculteurs convertis en agriculture biologique. Les parcelles sont gérées par pâturage extensif.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Pendant les travaux, la qualité de l&rsquo;eau a été en permanence surveillée et les résultats ont été régulièrement transmis à la population.<br />Suite à l&rsquo;effacement du barrage, aucun suivi spécifique n&rsquo;a été mis en place. Seules des études sur les invertébrés, par la méthode de l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN), ont été réalisées en 1997 en amont et en aval de l&rsquo;ancien barrage. Deux stations du référentiel hydrobiologique et&nbsp;piscicole (RHP) sont présentes en amont et en aval du site. Elles sont assez éloignées du barrage et une station se trouve sur un affluent, le Loup. L&rsquo;étude des données piscicoles permet d&rsquo;observer la recolonisation du secteur par les migrateurs. Des indices d&rsquo;abondances du saumon sont réalisés tous les ans sur le cours d&rsquo;eau retrouvé depuis 1997.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Dans l’ensemble, les résultats visibles mais non quantifiés des différents compartiments (qualité de l’eau, état écologique…) sont très satisfaisants. La réhabilitation du site a été la moins interventionniste possible. Cinq ans après la vidange du plan d’eau, les berges s’étaient stabilisées, la rivière avait retrouvé ses méandres, son débit ainsi que sa pente s’étaient équilibrés. Des alternances de radiers et de mouilles sont apparues. La végétation de berge typique de ce milieu a recolonisé l’ensemble du site. Les différentes crues hivernales ont totalement décolmaté le substrat, laissant apparaitre une granulométrie hétérogène propice à la fraie des poissons.<BR>Les notes de qualité de l’eau et d’IBGN des stations RHP sont excellentes depuis 1994 et le sont restées après effacement.<BR>Pour les poissons, le saumon, absent sur le Loup avant l’arasement du barrage, est apparu en 1999, soit trois ans après l’effacement. Il y est présent depuis cette date, en nombre variable. L’effacement du barrage de Kernansquillec a permis la recolonisation de la zone amont sur au moins vingt-sept kilomètres. Pour l’anguille, l’évolution de la population est a priori identique à celle connue avant effacement, mais le manque de données précises rend l’interprétation difficile. Les indices d’abondances des anguilles réalisés récemment donnent des résultats faibles en amont et aval de Kernansquillec. D’autres ouvrages sont problématiques en aval. Il en est de même pour le saumon dans des conditions climatiques non pluvieuses. Des ouvrages bloquent la continuité en aval et ne permettent pas au site de Kernansquillec d’atteindre les résultats attendus.<BR>Malgré l’ampleur de l’opération, la vidange de la retenue n’a eu qu’un impact limité sur le cours d’eau. Seule une pisciculture située quelques kilomètres en aval a été temporairement perturbée par les vases. Tous les paramètres de potabilité ont été respectés.<BR>Au départ, le démantèlement a été assez mal accepté par les riverains qui voyaient dans ce projet la disparition du témoin de l’activité industrielle passée. L’association de la Vallée du Léguer a alors entrepris de réhabiliter et de valoriser le site de l’ancien barrage ainsi que l’ancienne usine. Les efforts de communication autour de l’avancement des travaux ont aussi été démultipliés. Ces démarches ont garanti l’acceptation et l’appropriation du projet par les riverains. De nombreux visiteurs viennent désormais voir le site de Kernansquillec. Depuis l’effacement, le site est fréquenté par les kayakistes.</P>

La valorisation de l'opération

<DIV> <P style="TEXT-ALIGN: justify">Douze kilomètres de sentiers pédestres jalonnés de panneaux d’information ont été créés. Cette valorisation met en avant les différents enjeux et usages existants le long de la vallée du Léguer. Par ailleurs, l’ancienne papeterie a été aménagée permettant aux visiteurs de redécouvrir le patrimoine industriel du territoire.<BR>Une vidéo retraçant l’histoire du démantèlement réalisée par Eau et Rivières de Bretagne et une plaquette de communication ont été produites. La plaquette « La renaissance d’une vallée. Démantèlement du barrage de Kernansquillec et réhabilitation du site » (MEDD 2002), est téléchargeable à l’adresse suivante :</P></DIV>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 15 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 385 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 400 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’industrie (70 %) - agence de l’eau (20 %) - ministère de l’environnement (5 %) - Communauté européenne (5 %)
Partenaires techniques du projet - Association de la vallée du Léguer - Eau et Rivières de Bretagne - direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage L’État pour les travaux de démantèlement, la communauté des communes de Belle-Isle-en-Terre et Beg-Ar-C’hra pour le volet réhabilitation
Contacts Catherine Moret
  Association de la vallée du Léguer
association.leguer@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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