action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés




Restauration du Terril Sainte-Marie

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Effacement de protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2000
décembre 2009
Surface concernée par les travaux 68.97 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
310014029

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation AUBERCHICOURT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabilitation du terrif pour préserver les habitats, la faune et la flore, sécuriser le site et favoriser l'accès du site au public.

Résumé

Le terril Sainte-Marie constitue un vestige de l’exploitation du charbon entre 1863 et 1960 de la fosse Sainte-Marie. Le site a été progressivement reconquis par une nature riche et originale. Désormais, ce terril plat d’environ 69 hectares, composé d’une vaste zone humide, de zones boisées et de pelouses sur schistes d’un grand intérêt patrimonial, monument du patrimoine historique régional, représente un territoire refuge pour un grand nombre d’espèces animales et végétales. L’intérêt écologique du site est incontestable.
 
Suite au projet de cession du terril Sainte-Marie à la commune d’Auberchicourt, l’État et le Département du Nord, dans le cadre des friches environnementales de l’ancien contrat de plan, ont inscrit l’opération de réhabilitation dans la programmation de l’EPF. Ainsi, dans le but de préserver les habitats, la faune et la flore, de sécuriser le site et de favoriser l’accès du site au public, un projet de réhabilitation du terril a été entrepris.
 
Préalablement au projet, une série d’inventaires a été effectuée afin de rendre compte de la biodiversité présente sur le site. Les travaux se sont réalisés en deux phases :
• Adoucissement des crètes, reprofilage des berges, aménagement de chemins, déboisement de friches, préservation de pierriers, réalisation de connexions entre les friches
• Poursuite des aménagements pour permettre l’accueil du public et favoriser la biodiversité.
Une augmentation de la diversité animale et végétale semble se dessiner au regard des suivis scientifiques actuellement menés. En effet, les travaux ont permis de multiplier et d’augmenter la surface de zone humide.
 
Les travaux de remise en état suite à la fin de l’exploitation réalisés en fin 2009 permettront de conforter les conditions favorables à l’accueil de certaines espèces nicheuses.
Le plan de gestion a été renouvelé en 2009 pour une durée de cinq ans. Sa mise en œuvre est assurée par le Département du Nord, le Conservatoire des sites naturels et la commune d’Auberchicourt.
 
Ces opérations consistent à :
• maintenir des zones ouvertes (milieu sec ou humide) par des débroussaillages, des fauches alternées avec exportation des produits de fauche et des expérimentations de gestion des pelouses sur schistes ;
• réaliser le suivi de l’évolution de la biodiversité sur le site (recensements, inventaires, suivis) ;
• entretenir les installations et les espaces ;
• veiller au respect du bon usage du site
Publication du recueil : 2010




Restauration du Marais de la Grenouillère

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur drain souterrain
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Hydromorphologie
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 16.60 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3102001

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation AUCHY-LES-HESDIN


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration de l’alimentation en eau à l’intérieur du marais

Résumé

Le marais de la Grenouillère fait partie d’un ensemble de zones humides alluviales. Géré de générations en générations par des pratiques agropastorales extensives, le site constitue l’un des derniers marais encore fonctionnels de la vallée de la Ternoise :
• en période d’inondation, il sert de zone d’expansion de crues en stockant l’excès d’eau de la nappe alluviale et de la Ternoise
• en période d’étiage, il maintient le débit des fossés et ruisseaux ceinturant le site en restituant progressivement l’eau accumulée en période hivernale.
 
Le site est une réserve naturelle régionale. Il fait partie d’un ensemble de milieux naturels remarquables inventoriés au sein du SAGE de la Canche.
 
Le projet vise à la restauration de l’alimentation en eau à l’intérieur du marais. En effet, une partie du site était sujette au drainage, ce qui limitait l’expression des cortèges floristiques et faunistiques liés aux milieux humides para tourbeux (découverte d’un ancien réseau de drainage encore fonctionnel parcourant le site depuis la Ternoise jusqu’au ruisseau de la Grenouillère).
 
Afin d’effectuer la restauration hydraulique de la zone, le Conservatoire des sites a souhaité supprimer ce réseau pour redonner un aspect naturel à la zone et restaurer l’alimentation naturelle du marais.
Cette opération a permis :
• de restituer au marais l’eau qui a été captée et ainsi augmenter l’humidité de la zone de source,
• la mise en place d’une végétation typique plus hygrophile (herbier à Callitriche notamment),
• d’optimiser la fonction de laminage des crues et d’étalement des apports d’eau du marais vers le ruisseau.
D’autres travaux de restauration sont en cours de réflexion :
• le bouchage d’un fossé drainant actuellement l’aulnaie marécageuse sur le marais,
• la mise en place d’une passe à poissons en aval du site au niveau du barrage de la Ternoise pour permettre la libre circulation des poissons. Ce projet est porté par le Syndicat mixte du SAGE de la Canche et la FDPPMA
Publication du recueil : 2010




Restauration du Marais de Roussent

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Gestion en futaie
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 71.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3100492

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation ROUSSENT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration et gestion d’une mosaïque de milieux ouverts favorables aux espèces patrimoniales, en effectuant notamment du déboisement de saulaies et du débroussaillage pour restaurer et maintenir des habitats remarquables, et permettre l’amélioration de la connaissance de la diversité biologique et du fonctionnement écologique du site et la sensibilisation des acteurs locaux ainsi que des usagers à la valeur patrimoniale du marais et à sa fragilité pour assurer ensemble sa préservation à long terme.

Résumé

Le marais de Roussent fait partie du complexe alluvial tourbeux alcalin de type atlantique/subatlantique de la vallée de l’Authie, et s’y développe un ensemble d’habitats caractéristiques composé d’habitats et de végétations aquatiques, de roselières, de prés tourbeux fauchés ou pâturés, de secteurs boisés. Ces milieux abritent des espèces remarquables, dont un grand nombre sont d’intérêt régional ou national. Cependant, le marais est sujet à des menaces très importantes notamment liées à la dynamique naturelle, l’abandon des pratiques extensives de pâturage, la baisse du niveau de la nappe liée à la hausse des volumes d’eau pompés et au réseau de drainage, l’accentuation des phénomènes d’érosion.
 
La commune de Roussent, propriétaire de ce marais, a confié la gestion de ce site en 2000 au Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais pour une durée de dix ans renouvelables. Les objectifs sont les suivants :
• la restauration et la gestion d’une mosaïque de milieux ouverts favorables aux espèces patrimoniales, en effectuant notamment du déboisement de saulaies, du débroussaillage et par la création de gouilles. L’objectif est de restaurer et maintenir des habitats remarquables, garant du développement d’une faune et d’une flore remarquable ;
• l’amélioration de la connaissance de la diversité biologique et du fonctionnement écologique du site ;
• la sensibilisation des acteurs locaux ainsi que des usagers à la valeur patrimoniale du marais et à sa fragilité pour assurer ensemble sa préservation à long terme.
Des opérations de débroussaillage ont été menées selon 2 méthodes :
• la méthode manuelle avec exportation
• la méthode chimique par dévitalisation des souches après débroussaillage
 
Environ 1000 m2 de gouilles ont été créés et plus de 13 000 m2 de végétations ouvertes (prairies et roselières tourbeuses) ont été restaurés.
 
La restauration écologique du marais de Roussent est un chantier à long terme du fait de la complexité technique d’intervention sur ce site et des coûts induits. La réflexion s’engage aussi dans l’intégration de ce site dans le fonctionnement global de la vallée de l’Authie en lien avec la mise en place du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de l’Authie, du réseau Natura 2000 ou encore de la Trame verte et bleue. Le renouvellement du plan de gestion du marais de Roussent couvre actuellement la période 2007-2011.
Publication du recueil : 2010




Restauration du Marais du Haut Pont

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Gestion en futaie
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2011
Surface concernée par les travaux 453.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
310013693

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation DOURIEZ


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabiliter hydrologiquement et écologiquement ce marais en exploitant la peupleraie et en favorisant l’expression d’habitats naturels d’intérêt communautaire aujourd’hui absents ou disparus : les habitats naturels de milieux ouverts tourbeux ou para-tourbeux.

Résumé

La basse vallée de l’Authie est constituée de nombreuses zones tourbeuses du bassin versant de ce fleuve. Elles jouent un rôle épurateur des eaux et présentent un fort intérêt pour la conservation d’espèces et d’habitats. Le marais du Haut-Pont a été classé en ZNIEFF de type 1 et fait partie du réseau Natura 2000. Une convention de gestion écologique du marais du Haut-Pont a été signée entre la commune de Douriez et le Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais en 2006 et un plan de travail a été validé pour une durée de cinq ans. Le projet consiste à réhabiliter hydrologiquement et écologiquement ce marais qui a été en grande partie dégradé par des usages inappropriés, notamment la plantation d’une peupleraie. L’objectif est de retrouver un bon état écologique pour le site en exploitant la peupleraie et en favorisant l’expression d’habitats naturels d’intérêt communautaire aujourd’hui absents ou disparus : les habitats naturels de milieux ouverts tourbeux ou para-tourbeux.
 
Afin de répondre à ces objectifs, plusieurs actions ont été définies :
• réduction de 80% du couvert de peupliers par leur exploitation, avec un encadrement ponctuel de l’ONF,
• gestion par broyage et fauche des rejets,
• mise en place d’une gestion conservatoire par fauche exportatrice et/ou pâturage extensif.
 
L’exploitation des peupliers a été définie sur quatre lots et le produit de la vente du bois a été réinvesti par la commune dans la réhabilitation du marais. Les opérations ont commencé en 2007 et sont prévues sur cinq années.
 
Les critères d’évaluation en place sont les suivants :
• évolution des niveaux piézométriques,
• surfaces de marais ouvert restaurées,
• évolution des populations d’espèces indicatrices (notamment Vertigo moulinsiana),
• apparition/disparition d’espèces.
 
Des travaux d’éclatement des souches et de broyage de la végétation sont prévus afin de finaliser les opérations. Ils permettront de limiter les rejets et ainsi de faciliter la gestion future.
Une réflexion est en cours pour la mise en place d’un pâturage adapté et/ou d’une fauche afin de maintenir le milieu ouvert par endroit, l’objectif étant de conserver une mosaïque d’habitats. Ces opérations permettront de restaurer le milieu et de contenir les saules qui risquent de refermer rapidement le milieu en l’absence des peupliers.
 
La mise en place d’aménagement pour le public n’est pas envisagée. Il s’agit en priorité de restaurer écologiquement le marais et de créer un outil de sensibilisation à la préservation de la nature.
Publication du recueil : 2010




Mare sur le site du Richtsendel (Erstein)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
décembre 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation ERSTEIN


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Agir ponctuellement, sur de petites zones humides « ordinaires », afin de les restaurer, voire d'en recréer, pour le rôle qu'elles jouent sur le plan hydrologique et en tant que réservoir de biodiversité.

Résumé

La zone humide du Richtsendel a été fortement dégradée notamment à cause de l’intensification agricole de la plaine d’Alsace. Ces zones jouent à leur niveau un rôle fonctionnel sur le plan hydrologique en favorisant la préservation de la qualité des eaux de la nappe sous-jacente (grâce à leur fonction de digestion des pollutions), et un rôle patrimonial en tant que réservoir de biodiversité pour un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les amphibiens.
Dans ce contexte, l'association Nature Ried Erstein s’est engagée dans la protection des zones humides et particulièrement d'une faune indicatrice de la qualité de ces milieux : les amphibiens. Elle suit notamment une population d’amphibiens sur le site des bras morts du Richtsendel, à proximité immédiate de la forêt d'Erstein.
L’objectif des actions menées sur le site du Richtsendel est de restaurer un ensemble de zones humides dégradées ou en cours de dégradation et de comblement, voire de recréer des milieux ayant disparu.
L’association a créé une grande mare de substitution pour les amphibiens, d'une surface de 8 ares, au niveau du tracé de l'ancien bras. En outre, une portion de cet ancien bras en voie de comblement et d’assèchement, d'une longueur de 40 m environ et située en aval de cette mare, a été curée afin qu'un niveau d'eau minimal de 60 à 80 cm puisse y être maintenu.
On constatait en 2006 que la mare s'était déjà largement revégétalisée (présence du Plantain d'eau notamment) et ce de façon entièrement naturelle à partir de la banque de graines présentes dans le sol. De même, les amphibiens avaient recolonisé le site (Grenouille rousse notamment), et le Solidage s’était aussi fortement développé.
Publication du recueil : 2006




Fossé de dérivation du Dollerbaechlein (Lutterbach)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur rigole et fossé
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2002
décembre 2002
Surface concernée par les travaux 3.40 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 9 - Canaux et fossés de drainage, rigoles
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation LUTTERBACH


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer un petit cours d’eau fortement banalisé, en diversifiant les écoulements et en recréant de petites zones humides annexes, favorisant l’épuration des eaux et permettant l’accueil d’une faune et d’une flore variées, le tout avec un fort objectif pédagogique.

Résumé

Le fossé de dérivation du Dollerbaechlein uniforme et fortement banalisé, était très encombré par la végétation. La proximité de la Doller, cours d’eau encore relativement dynamique, ainsi que la présence à proximité d’une population de castors, a invité la structure et le Syndicat Intercommunal du Dollerbaechlein à envisager de réaliser une série d’aménagements visant à recréer un certain nombre de milieux naturels humides.
L’objectif des actions réalisées sur ce site est de recréer, sur une parcelle anciennement cultivée, un ensemble de zones humides et de milieux aquatiques, ceci afin d’améliorer la qualité des eaux, du petit cours d’eau principalement, grâce aux capacités d’épuration et de filtration de la végétation. De plus, ces aménagements fournissent des biotopes variés, servant d’abri et de refuge pour un grand nombre d’espèces végétales et animales.
Ainsi, le Syndicat Intercommunal du Dollerbaechlein a décidé d'engager un programme de diversification du fossé de dérivation du Dollerbaechlein et de son lit majeur au droit des terrains du CINE, sur une surface de 3,4 ha. Ce projet d’aménagement comportait une première opération d’aménagement du fossé lui même, avec diversification de la largeur du lit (par alternance de rétrécissements et d’élargissements) et donc des écoulements, recréation de méandres, mise en place de banquettes de plantes aquatiques et diversification de la végétation (taille des saules en têtards, plantations, …), création de petits radiers en galets La seconde partie du projet prévoyait de modifier les surfaces en eau à proximité du fossé, grâce notamment à la création de petites mares, de bars morts et de dépressions humides végétalisées (par mise en place d’une ceinture de roselière) et bordées de haies dans le lit majeur du fossé. La végétation a bien recolonisé le site, qui a repris un aspect naturel.
Par ailleurs, ce projet avait aussi une visée pédagogique, puisque les aménagements réalisés étaient destinés à favoriser la découverte du patrimoine naturel ainsi que la sensibilisation et l’initiation du public à la préservation de la nature.
Publication du recueil : 2006




Mares et dépressions humides du Bruch de l'Andlau (Krautergersheim)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
décembre 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation KRAUTERGERSHEIM


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Agir ponctuellement, sur de petites zones humides « ordinaires », afin de les restaurer ou de les recréer, pour le rôle qu'elles jouent en tant que réservoir de biodiversité, mais aussi sur le plan hydrologique.

Résumé

La grande zone humide du Bruch de l’Andlau a vu ses surfaces réduites, dénaturées, remblayées, en partie à cause de l’intensification agricole de la plaine d’Alsace. Ces zones jouent un rôle fonctionnel sur le plan hydrologique par digestion des pollutions et donc préservation de la qualité des eaux de la nappe phréatique sous-jacente, ou encore en tant que réservoir de biodiversité par l’accueil d’un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les amphibiens.
Dans ce contexte, l’action menée par l’Association Nature Ried Erstein visait à restaurer et à recréer un ensemble de zones humides caractéristiques du Bruch de l’Andlau, qui fonctionne notamment par remontée de nappe. Les travaux ont notamment engendré des actions ponctuelles et variées en faveur des zones humides, comme la reconversion de parcelles de maïs en prairies de fauche et la création de dépressions.
On peut déjà noter que les dépressions et mares ont été rapidement recolonisées par la végétation, notamment par des joncs et des massettes. En 2005, neuf espèces de libellules ont été recensées sur le site. Des inventaires à venir (saison 2006) devraient permettre de préciser ces premiers résultats.
L’association envisage aussi d’obtenir d’ici un à deux ans la maîtrise foncière d’une parcelle voisine, d’une surface équivalente et actuellement cultivée, afin de la reconvertir en prairie et d’y mettre en place une gestion adaptée.
Publication du recueil : 2006




Etang du Bois de Générose (Courcelles-Chaussy)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
décembre 2005
Surface concernée par les travaux 2.50 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation COURCELLES-CHAUSSY


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renaturer un étang de pêche de petites dimensions, de façon à développer un fonctionnement autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité.

Résumé

L’étang du Bois de Générose est un étang de pêche de petite dimension initialement créé pour la pêche, qui abrite une faune et une flore diversifiées, en périphérie immédiate d’un boisement humide, traversé par un petit cours d’eau qui se jette dans l’étang. Cependant l’étang présentait des formes très banales, et subissait depuis quelques années des dysfonctionnements liés à son évolution naturelle : envasement des fonds, mauvaise oxygénation de l’eau, disparition des herbiers aquatiques. Ceux-ci nuisent à la fois à la qualité écologique du système, mais aussi à la pérennité des espèces présentes sur le site, dont les peuplements de poissons.
Face à ces dysfonctionnements, la commune et l’association de pêche ont décidé de restaurer cet étang afin d’en améliorer le fonctionnement hydraulique et de favoriser ainsi le développement d’habitats aquatiques et de zones d’hélophytes nécessaires à une meilleure épuration des eaux et à la reproduction des poissons et des amphibiens.
Ces travaux constituent un compromis entre les objectifs liés à l’activité « pêche » et le retour à un fonctionnement naturel pour ce type de zone humide :
- Création de hauts fonds pour permettre la diversification du milieu
- Création d’une mare entre le ruisseau et l’étang pour limiter l’ensablement
- Création d’une frayère pour permettre la diversification du milieu
- Plantations d’espèces ligneuses autour de l’étang
- Installation de panneaux découverte sur les bords de l’étang
L’étang a été remis en eau à l’automne 2005 et suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, est également prévue.
Publication du recueil : 2006




Etangs Nérac (Altenach et Saint Ulrich)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2003
décembre 2004
Surface concernée par les travaux 20.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Un plan de gestion de ces étangs devrait être rédigé assez rapidement
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation SAINT-ULRICH


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

restaurer un ensemble de cinq étangs piscicoles, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable à la biodiversité

Résumé

Les étangs de Nérac sont au nombre de 5 et s’étendent sur une vingtaine d’hectares environ. Ils constituent un milieu de transition entre la forêt de hêtres et les champs cultivés. Ils présentent une biodiversité très riche avec plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, des espèces rares d’Alsace. Cependant, leur morphologie d’étangs de pêche avec des berges abruptes et des niveaux d’eau constants n’étaient pas propices à l’exploitation des étangs par une faune variée.

Publication du recueil : 2006




Etang de Lindre

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
décembre 2005
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Zone Humide d’importance internationale dans le cadre de la convention de RAMSAR, zone Natura 2000 (intérêt européen), ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ENS prioritaire (Espace Naturel Sensible de Moselle),
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000
FR4112002

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation LINDRE-BASSE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer un grand étang piscicole, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité

Résumé

L’étang de Lindre présente un patrimoine exceptionnel en terme de biodiversité avec un nombre important d’habitats biologiques d’intérêt européen et une grande diversité d’espèces dont de nombreuses protégées au niveau national et européen, et en terme de fonctionnalité hydraulique du secteur par rétention des eaux de crue et soutien d’étiage. Cependant, depuis quelques années, l’étang s’eutrophisait, se comblait et s’atterrissait progressivement par accumulation de matière organique. Cela entraînait à la fois un appauvrissement des richesses environnementales du site, mais également une diminution de la qualité de l’eau et de la fonctionnalité du site vis-à-vis de la gestion de la ressource en eau. De plus, le piétinement du bétail entraînait par endroits une dégradation des berges.
Afin de lutter contre cette évolution en partie naturelle et de rétablir une dynamique favorisant le retour de la biodiversité et une meilleure fonctionnalité de cet étang d’origine artificielle, un programme d’études, complémentaire au suivi environnemental habituel, permettant de caractériser l’état initial de la qualité environnementale du site a été réalisé en 2003. Il a permis de déterminer les problématiques environnementales et de définir un programme de restauration ambitieux.
Le programme de restauration comprend deux volets étroitement liés : un volet hydraulique et un volet de travaux de restauration écologique :
-    La création et l’entretien de 22 mares
-    La diversification et le rajeunissement des habitats aquatiques
-    Les protections ponctuelles de quelques berges
-    Les plantations de 1800 arbres et arbustes
-    La création d’ilots afin de procurer aux oiseaux des sites de reproduction hors d’atteinte des prédateurs
-    Les travaux d’aménagements d’exutoires
-    Le curage des fosses de pêche
Suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, ainsi que d’un suivi permettant d’évaluer l’impact des travaux, est également prévue. L’activité de pisciculture extensive, considérée comme le seul outil valable combinant valorisation économique et gestion agri-environnementale du site, sera poursuivie.

Publication du recueil : 2006

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