action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés

Rétablissement de la continuité écologique sur le bassin de la Touques

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1979
novembre 2015
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Touques
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 9.00 m3/s

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR275
FRHR276
FRHR277
FRHR278
FRHR279
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
HAUTE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
ORNE (61)
EURE (27)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique sur le bassin versant de la Touques.<br>&nbsp;</p>
<p>Prévenir les risques d’inondation.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Touques est un fleuve côtier de 110 kilomètres de long qui rejoint la Manche non loin de l’estuaire de la Seine. Son bassin de 1350 km² est majoritairement composé de prairies et de vergers.<br><br>Les affluents les plus importants sont : la Calonne, l’Orbiquet et la Paquine. Ces rivières offrent une grande diversité d’habitats propices à la reproduction et au développement des salmonidés. L’importance des frayères et leur proximité par rapport à la mer explique l’abondance de la truite de mer, sous-espèce migratrice de la truite commune. Ces cours d’eau accueillent aussi l’anguille.<br><br>Avec plus de 60 % de surfaces toujours en herbe pour 26% de terres labourées, l’agriculture n’apparaît pas encore comme un facteur limitant pour la qualité des milieux aquatiques. L’assainissement des eaux domestiques et industrielles représente la première pression envers la qualité des eaux, essentiellement au niveau des principales agglomérations.<br><br>La Touques en aval de la confluence avec l’Orbiquet est classée au titre du L-432-6 du code de l’environnement pour la circulation des poissons migrateurs depuis 1924, et ses principaux affluents le sont depuis 1999.<br><br>L’hydro-morphologie des cours d’eau est remarquablement fonctionnelle, mais de nombreux ouvrages hydrauliques bloquaient la migration des poissons. En effet, si certains ouvrages abandonnés n’ont pas résisté aux crues hivernales, les ouvrages qui restaient à aménager pour rétablir la continuité écologique du bassin étaient encore nombreux, de l’ordre d’une centaine.</p>

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;En 1978, une étude spécifique sur la truite de mer est engagée sur la Touques. Cette étude, poursuivie dans le cadre du plan « Grands Migrateurs » de 1981, confirme la présence d’une population de truites de mer déjà importante. Elle met surtout en évidence le très fort potentiel du bassin, exploité à seulement 15 % du fait d’obstacles aux migrations.<br>Cette étude suscite auprès des acteurs locaux de l’aval de la Touques (regroupement de pêcheurs, communes et associations environnementales) une volonté de valoriser le potentiel des affluents en aval du premier barrage infranchissable de la Touques à Breuil-en-Auge, à 32 kilomètres de la mer.<br>Puis, dans les années 1990, les fortes potentialités d’accueil du milieu en amont de cet obstacle incitent la fédération départementale pour la pêche du Calvados, avec l’appui du Conseil supérieur de la pêche (aujourd’hui Onema) à réaliser d’autres passes à poissons en amont. Ainsi, l’aménagement d’une passe multi-espèces en 1999 au « verrou » du Breuil-en-Auge a offert aux truites de mer un linéaire supplémentaire directement colonisable.<br>Ainsi depuis trente ans, les actions en faveur du rétablissement de la continuité sur le bassin de la Touques se succèdent. La prévention des inondations est également, dans certains cas, un élément au nom duquel certains ouvrages furent effacés.<br>Les maîtres d’ouvrage se multiplient au fil des années. La fédération départementale pour la pêche réalise des actions dans le cadre de la mise en oeuvre du contrat « Retour aux Sources ». Ces actions sont complétées par les actions de syndicats de rivière nouvellement créés, de communes propriétaires d’obstacles et de l’association Parages, opérateur de la mise en valeur du tourisme-pêche sur la vallée.<br>Les décrets et arrêtés du 15 décembre 1999, qui classent les affluents de la Touques au titre de l’article L.432-6, renforcent cet objectif d’aménagement des ouvrages pour la libre circulation des migrateurs.</p>

Les travaux et aménagements

<p>De nombreuses actions sont réalisées pour rétablir la continuité écologique. Les obstacles (seuils, vannages, barrages) sont ouverts, supprimés ou équipés de dispositifs de franchissement.<br>Avant la première passe à poissons sur la Calonne en 1982, une quinzaine d’obstacles sur le bassin de la Touques étaient déjà démantelés ou ouverts pour faciliter l’évacuation des crues. Presque trente ans plus tard, 71 autres obstacles sont aménagés, à savoir :<br>• 33 ouvrages supprimés, abaissés ou ouverts dont la suppression du seuil-barrage à clapet de Lisieux (réalisation en 2007 par la commune de Lisieux [voir la fiche « Retour d’expérience » correspondante]).<br>• 38 ouvrages équipés de dispositifs de franchissement dont une passe à poissons multi-espèces sur le barrage du Breuil-en-Auge (réalisation en 1999, par la fédération de pêche du Calvados) et l’aménagement de quatre dispositifs de franchissement sur le Cirieux (réalisation en 2008 par la commune de Saint-Désir).</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Une assistance au bon fonctionnement des passes à poissons, dont l’efficacité demande un entretien régulier, est assurée par le syndicat mixte du bassin versant de la Touques.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un comptage des remontées des truites de mer au niveau du Breuil-en-Auge est effectué depuis 2001. Ce suivi est mis en place dans le cadre d&rsquo;une convention avec le propriétaire du barrage et de la passe à poissons, qui prévoit la gestion du module de suivi des remontées.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les surfaces de reproduction accessibles aux truites de mer augmentent fortement, grâce aux aménagements réalisés depuis trente ans. La proportion de surfaces accessibles passe ainsi de 15 % avant 1982 à 86 % en 2009. Les remontées de truites de mer contrôlées à la passe du Breuil-en-Auge représentent 2 500 poissons en 2001 et plus de 6 000 en 2008, chiffre confirmé en 2009 avec plus de 5 500 truites de mer. La station de suivi étant située en amont de nombreux affluents, le stock actuel de la Touques avoisine donc maintenant 10 000 truites de mer. Ceci en fait non seulement la première rivière française, mais aussi une des meilleures rivières européennes pour ce poisson. Ces très bons résultats sont accompagnés d’un tourisme de pêche important.<br>L’ampleur de ces actions et leurs résultats font du bassin de la Touques une référence en matière de continuité sur le bassin Seine-Normandie.<br>L’axe Touques est complètement ouvert aux migrations, mais une dernière dizaine d’obstacles existe encore sur l’amont des affluents. Plusieurs projets sont en cours. Le plus pénalisant des obstacles se trouve dans la partie médiane de la Calonne. Dépourvu de dispositifs de franchissement malgré les obligations réglementaires, cet obstacle stérilise les efforts déjà consentis en amont dans le département de l’Eure aussi bien en raison de l’entrave aux remontées mais aussi pour les dommages occasionnés par la turbine sur les poissons retournant en mer. Fin 2007, le syndicat mixte du bassin versant de la Touques est créé, regroupant cinq communautés de commune et huit communes des départements du Calvados et de l’Orne. Sa vocation de restauration et d’entretien des cours d’eau comporte notamment l’assistance au bon fonctionnement des passes à poissons.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L’effacement du barrage à clapet à Lisieux et les résultats des trente années d’effacements ou d’aménagements d’ouvrages sont valorisés au travers d’une visite de terrain organisée par l’Onema en présence de la secrétaire d’État à l’Écologie, fin 2009. Un reportage télévisé est diffusé à cette occasion au journal d’une grande chaîne nationale.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

<p>33 ouvrages supprimés abaissés ou ouverts pour un coût actualisé de :<br>38 ouvrages équipés de dispositifs de franchissement pour un coût actualisé de :<br>1 200 000 €<br>2 500 000 €</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 3 700 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère chargé de l’Environnement - Conseil supérieur de la pêche - fédérations de pêche du Calvados et de l’Orne - agence de l’eau Seine-Normandie - départements du Calvados, de l’Orne et de l’Eure - Fonds européens - région de Basse-Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (Onema)


Maître d'ouvrage Multiples
Contacts
  Syndicat mixte du bassin versant de la Touques 30, route de Falaise – 14100 Saint-Désir
syndicatdelatouques@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Des actions pour le rétablissement de la continuité sur la Canche et ses affluents classés

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
novembre 2012
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Canche
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 11.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR13
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Garantir la libre circulation des poissons migrateurs sur l’intégralité du linéaire des cours d’eau classés et répondre aux exigences réglementaires auxquelles sont soumis les cours d’eau du bassin versant de la Canche [arrêté de rétablissement de la libre circulation du 2 janvier 1986 pour la Canche et la Ternoise et du 18 avril 1997 pour les autres affluents].</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Restaurer les zones de frayère.</p>
<p>Mener la concertation avec les propriétaires des ouvrages.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Canche est un petit fleuve de 90 kilomètres de long, qui prend sa source à Gouy-en-Ternois, à une altitude de 135 m. Elle se jette dans la Manche à une vingtaine de kilomètres au nord de la baie de Somme. Son bassin versant présente une superficie de 1 300 km2 environ. Il est essentiellement composé de prairies et de massifs boisés. La majorité des affluents (la Ternoise, la Planquette, la Créquoise, le Bras de Bronne, la Course, la Dordogne et l’Huitrepin) se situent en rive droite. Ces rivières offrent une diversité d’habitats propices à la reproduction et au développement des poissons migrateurs. Elles sont encore fréquentées par le saumon et abritent également la truite de mer, l’anguille, la lamproie fluviatile et la lamproie marine. La Canche est classée « cours d’eau à migrateurs » depuis 1986 ; ses affluents le sont depuis 1997.<br>Le bassin versant de la Canche présente de nombreux obstacles à l’écoulement et à la migration piscicole. 151 ouvrages ont été recensés et 77 sont infranchissables par les poissons migrateurs. Il s’agit de seuils d’anciens moulins à farine, de seuils agricoles ou encore de vannages. Outre leurs effets sur le blocage de la migration piscicole, ces obstacles contribuent à la dégradation des habitats aquatiques.</p>

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Les cours d’eau classés par arrêté préfectoral, au titre de l’article L.432-6 du Code de l’environnement, devaient être mis en conformité sous un délai de cinq ans après publication de l’arrêté préfectoral. Pourtant, aujourd’hui encore, certains ouvrages implantés sur ces cours d’eau classés ne respectent pas les dispositions de l’article L.432-6.<br>La fédération départementale pour la pêche entreprend depuis 1999 la réalisation d’actions pour la mise en conformité de certains ouvrages. À la fin de l’année 2002, le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche a décidé, dans le cadre de l’élaboration du SAGE, de prendre une compétence spécifique lui permettant d’assurer la maîtrise d’ouvrage des travaux de démantèlement ou d’aménagement des ouvrages sur la Canche et l’ensemble des affluents classés. Ces nouveaux statuts permettent au syndicat de déclencher des opérations d’effacements d’ouvrages.<br>En 2005, une étude réalisée par le syndicat mixte a permis de définir la liste des ouvrages prioritaires. Après avoir recensé les propriétaires et les riverains amont/aval, des rencontres ont été organisées avec le service de police de l’eau et l’Onema pour informer les riverains et les propriétaires de leurs droits et devoirs vis-à-vis de la règlementation et des enjeux de la restauration. L’organisation de visites de terrains a permis d’identifier les usages, le mode de gestion, l’état physique, la valeur patrimoniale, économique et touristique des ouvrages. Pour chaque ouvrage, un diagnostic exhaustif a permis de définir les types de travaux à mener.<br>Le partenariat entre la fédération départementale pour la pêche et le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche, avec la collaboration du service de police de l’eau et de l’Onema, et la concertation mise en place avec les propriétaires d’ouvrages ont permis de saisir plusieurs opportunités d’intervention.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Aujourd’hui, une vingtaine d’ouvrages, sans usages économiques, ont été aménagés. Pour la plupart, les travaux ont consisté à démanteler les vannages. Lorsque le seuil résiduel constituait toujours un obstacle infranchissable, des aménagements complémentaires, de type passes à poissons, ont été réalisés. Enfin, dans certains cas, la restauration du lit a été entreprise, notamment lorsque la rivière avait été déplacée.<br>Quelques exemples de travaux réalisés sont présentés ci-après.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été réalisé : &laquo; Étude Migrateurs Canche Authie &raquo;. Les travaux et aménagements réalisés ne font pas l&#39;objet d&#39;un suivi scientifique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Ces actions ont permis d’augmenter le linéaire potentiel de recolonisation par les migrateurs de 2.5 kilomètres sur la Course, de 2.8 kilomètres sur les baillons, de 3 kilomètres sur la Créquoise et de plusieurs kilomètres sur la Ternoise. <br>Les ouvertures de vannes ne permettent pas toujours le rétablissement de la continuité piscicole, c’est pourquoi certaines ouvertures ont été (ou seront) accompagnées de la réalisation d’une passe à poisson. L’ouverture de vanne permet déjà dans un premier temps le rétablissement en amont des habitats favorables à la reproduction des poissons. <br>Le fort attachement des propriétaires à leur ouvrage et le refus, à partir de 2004, de certains propriétaires de réaliser des études sous maîtrise d’ouvrage publique ont obligé le syndicat mixte pour la canche à engager une forte concertation avec les propriétaires et un partenariat solide avec les services de police de l’eau. <br>La démarche alliant concertation, actions administratives et pénales graduelles a été une des clés de réussite des opérations menées. Déchargés de leur obligation d’entretien, les propriétaires sont aujourd’hui satisfaits des aménagements réalisés. La validation de la mise en conformité des ouvrages avec les dispositions de l’article L.432.6 du code de l’environnement est en cours par les services de la mission inter service de l’eau (MISE) et de l’Onema. <br>Chaque partenaire affirme sa volonté de rétablir la continuité écologique. L’action conjointe des différents partenaires renforce le message : <br>- La MISE a travaillé à l’aménagement de nombreux ouvrages n’ayant plus d’usages économiques et a renforcé ses missions de police administrative (tribunal administratif de Lille, 18 juillet 2005, Indivision Thuet Nuttens Merlot) ;<br>- d’autre part, depuis le recrutement d’un ingénieur à la fédération départementale pour la pêche, cette dernière affiche sa volonté d’être associée aux projets de rétablissement de la libre circulation et s’affirme comme un acteur moteur pour la mise en oeuvre du plan de gestion ;<br>- le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche a pris la compétence de travaux d’aménagement de barrages en 2004 ce qui en fait désormais un maître d’ouvrage légitime et bien accepté sur le bassin versant.<br>Depuis 2009, le syndicat continue la réalisation d'opérations pour le rétablissement de la continuité biologique avec l'aménagement de deux passe-à-poissons sur la Ternoise. Il a également procédé à une recharge sédimentaire en aval du barrage d'Hesdin dans le but de diversifier les habitats et améliorer les échanges lit mineur-nappe. Pour les prochaines années, le syndicat prévoit l'ouverture définitive des vannes sur un ouvrage en aval de Hesdin ainsi que la réalisation d'une rivière de contournement à Blingel.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Une vidéo présentant les opérations réalisées sur la Ternoise a été réalisée. Elle est visible sur : http://www.dailymotion.com/video/xbd6cn_travauxfranchissement-piscicole-su_news<br>Des articles de presse, une plaquette et des visites de terrain post-travaux avec les élus ont été réalisés.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 265 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - syndicat mixte pour le SAGE de la Canche - Agence de l’eau - conseil général - conseils régionaux - propriétaires
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et des forêts -  Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service


Maître d'ouvrage


Contacts Hervé Régniez
  Fédération départementale pour la pêche Syndicat mixte pour le SAGE de la Canche Technicien Milieu aquatique, Syndicat mixte pour le SAGE de la Canche
h.regniez-sage-canche@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement du vannage du moulin de Reveillon et réaménagement du lit mineur de la Blaise

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2007
novembre 2008
Linéaire concerné par les travaux 540 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Blaise
Distance à la source 45.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.84 ‰
Débit moyen 1.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR251
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) CENTRE
Département(s) EURE-ET-LOIR (28)
Communes(s) DREUX (28134)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique (piscicole et sédimentaire).<br>&nbsp;</p>
<p>Rétablir des habitats plus courants et naturels.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.<br>&nbsp;</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Blaise, affluent de l’Eure, est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 45 kilomètres de long, qui draine un bassin versant de 485 km2.<br>De nombreux seuils et barrages sont présents sur cette rivière. Ainsi, sur la commune de Dreux, la continuité écologique est interrompue par la présence d’un seuil de moulin d’une hauteur d’environ 1,50 m. L’ouvrage est infranchissable par les poissons même lorsque les vannes sont maintenues ouvertes. Les matériaux solides sont bloqués en amont de l’ouvrage. Le bief formé par la retenue mesure 15 mètres de large sur 540 mètres de long. La présence de cet ouvrage favorise le ralentissement des écoulements et le réchauffement de l’eau et entraîne des phénomènes d’eutrophisation et d’envasement.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L’ouvrage n’a plus aucun usage hydraulique ni socio-économique, d’où l’inutilité de sa conservation. Le moulin a déjà été démantelé et aucun droit d’eau ne subsiste. En accord avec le propriétaire et dans le cadre du programme trisannuel de restauration et d’entretien de la Blaise, le syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB) initie la suppression de cet ouvrage conformément aux objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau. Par souci de cohérence, sept autres ouvrages sont démantelés ou rendus franchissables, dont trois en aval du moulin de Réveillon.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux consistent à démanteler le vannage du moulin et à araser le seuil existant. La fosse de dissipation est comblée par des granulats grossiers. En amont de l’ouvrage, des mesures complémentaires sont mises en place pour redonner au cours d’eau sa largeur originelle. Un lit d’étiage, très légèrement sinueux de cinq mètres de large est créé. Par mesure de précautions, les berges sont stabilisées par techniques végétales.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Le bureau d&rsquo;étude choisi pour ce projet réalise, l&rsquo;année des travaux, un état initial portant sur les invertébrés et les diatomées. Les protocoles utilisés respectent la norme NF T90-350 pour l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et la norme NF T90-354 pour l&rsquo;indice biologique diatomique (IBD).<br />Depuis les travaux, la fédération de pêche du secteur effectue une pêche électrique. Un nouveau suivi IBGN et IBD est prévu pour 2010 et 2012. Un bureau d&rsquo;étude réalisera cette investigation. Le suivi est prévu pour une période de six ans.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Depuis les travaux, on observe un décolmatage du substrat, offrant des frayères potentielles pour la truite fario. Une légère érosion du lit mineur est observée juste après les travaux, elle semble s’être stabilisée, ce qui peut être interprété comme l’atteinte d’un certain « profil d’équilibre ». La ripisylve est quasi inexistante. Des plantations seront éventuellement effectuées si la reprise ne se fait pas naturellement.<br>La pêche à l’électricité permet de recenser l’anguille, le chabot, le goujon, la loche franche, le vairon et la truite fario. Les truites capturées sont pour la plupart des truitelles sauvages. Par mesure de précaution et en raison des contraintes latérales fortes (présence d’une route et d’une zone industrielle de part et d’autre du cours d’eau) les actions sur les berges en amont de l’ouvrage sont relativement lourdes. Le maître d’ouvrage estime aujourd’hui que les efforts de diversification sur cette partie du cours d’eau pourraient être plus importants. Plus de sinuosité pouvait être donné au cours d’eau et les protections auraient pu se limiter à la partie concave des sinuosités les plus proches de la route et du grillage.<br>Bien que l’accès au site soit peu aisé, les riverains manifestent néanmoins leur satisfaction face aux résultats. De même, déchargé des obligations d’entretien du vannage, le propriétaire de l’ouvrage se déclare satisfait.<br>Sur les huit seuils ou barrages traités, aucun droit d’eau n’est abrogé. La discussion avec les propriétaires et l’obtention de compromis contribuent à la réussite du projet. Aucune participation des riverains n’est demandée, le syndicat estimant la restauration de la continuité écologique d’intérêt général.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une plaquette de valorisation et un panneau sont à l’étude.</p>

Coûts

Coût des études préalables 14 700 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 127 300 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 142 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (30 %) - agence de l’eau (50 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières (CATER) - direction départementale de l’agriculture et de la forêt


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB)
Contacts Joël Duforeau
  Syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB)
sivb.duforeau@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert du ru d’Orval à Cannectancourt

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
mars 2009
Linéaire concerné par les travaux 75 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ru d’Orval
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 15.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR185
H0321000
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) OISE (60)
Communes(s) CANNECTANCOURT (60126)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Diminuer le risque d’inondation.</p>
<p>Améliorer l’aspect paysager.</p>
<p>Restaurer les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ru d’Orval est un affluent de la Divette de 2,5 kilomètres de long. Cours d’eau de première catégorie piscicole, il s’écoule dans un vallon forestier et draine un bassin versant d’environ 6 km2. La Divette est un cours d’eau torrentiel, le transport solide y est important. La truite fario est la seule espèce observée sur ce cours d’eau.<br>Au centre du village de Cannectancourt, le cours d’eau a été enterré dans une buse en 1979 sur une longueur de 110 m. Le but était de créer une grande place permettant l’accueil de la fête foraine dans le centre du village. Cette artificialisation du milieu a conduit à la dégradation des habitats et au cloisonnement du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Lors de violents orages, les maisons riveraines sont souvent inondées, comme en 1986, 1999, 2001 et 2006. Ce problème récurrent d’inondation a conduit la commune à mandater le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents (SIAEDA) pour qu’il entreprenne des travaux de restauration sur le ru d’Orval. Ces travaux s’inscrivent notamment dans le cadre du diagnostic réalisé par la cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières (CATER) en 2003.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le busage est retiré sur 75 mètres. Le lit du ru d’Orval est ensuite recréé et façonné de manière légèrement méandriforme. Pour reconstituer le substrat alluvial, un apport de graviers était prévu. La rapidité de la dynamique naturelle du ru a permis un début de recharge naturelle dans les deux jours qui ont suivi la réouverture, annulant ainsi les projets de recharge mécanique. Des hélophytes et une ripisylve en haut de berges (saules et aulnes) sont replantés. Un caisson végétalisé est mis en place et des travaux connexes de voirie sont également réalisés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise. La gestion de la globalité du cours d’eau est assurée par le syndicat de la Divette. Seule la partie espace vert est gérée par la municipalité de Cannectancourt.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;a pu être réalisé dans la partie busée. Suite aux travaux, les aménagements ont été suivis visuellement. À ce jour, aucune analyse biologique ou physico-chimique n&rsquo;a été réalisée.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Le phénomène d’auto-curage est rapidement visible. Les matériaux arrivés de l’amont se sont répartis naturellement dans le cours d’eau, diversifiant ainsi les écoulements et les habitats du cours d’eau. Malgré l’absence de suivi, l’apparition d’une diversité d’habitat est un bon indicateur permettant d’apprécier l’amélioration écologique du milieu.<br>En dehors de l’intervention mécanique pour le terrassement, peu de techniques lourdes ont été utilisées. Ce projet participe à l’amélioration de l’aspect paysager de la place du village. Le gain paysager et hydraulique a été facilement perçu par la population.<br>L’absence d’orage depuis la fin des travaux ne permet pas de mesurer l’impact des travaux sur le risque d’inondation.<br>Ce type d’opération est une réussite. Le syndicat de la Divette ainsi que les syndicats voisins pourront s’appuyer sur le retour d’expérience de cette réalisation pour continuer la mise en valeur du patrimoine aquatique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 24 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 320
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 24 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (26 %) - Entente Oise (16 %) - conseil général (15 %) - SIAEDA (43 %)
Partenaires techniques du projet - CATER - Entente Aisne-Oise - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents
Contacts Boris Schmied
  Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents SIAEDA 03 44 43 60 36
schmied.boris@neuf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réouverture d’un tronçon de la Bièvre en milieu urbain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
novembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bièvre
Distance à la source 23.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 2.62 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR156B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) VAL-DE-MARNE (94)
Communes(s) FRESNES (94034)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Revaloriser l’image de la rivière auprès des riverains en créant un parc aux ambiances naturelles favorisant la biodiversité faunistique et floristique.</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bièvre est une rivière de 36 kilomètres de long, qui prend sa source près de Guyancourt dans les Yvelines et se jette dans la Seine au niveau du XIIIe arrondissement de Paris. Son bassin versant de 200 km2 connaît depuis le XIe siècle de très fortes modifications. De nombreux moulins sont construits sur son cours conduisant à la rectification et à la mise en bief du cours d’eau. L’urbanisation croissante et l’installation d’activités industrielles et artisanales (boucheries, tanneries, mégisseries) le long de la Bièvre le transforment en « égout à ciel ouvert ». À partir du XVIIIe siècle la rivière est progressivement couverte. Dans Paris, les travaux de couverture s’échelonnent, bief par bief, de 1877 à 1935. La couverture se poursuit ensuite en amont de Paris. Aujourd’hui, 11 km sont canalisés sous des dalles et 5 km ont disparu sous les remblais et l’urbanisation. La Bièvre constitue aujourd’hui un réseau d’eau pluviale. Elle est devenu une alternative au transport des eaux usées en cas de chômage des égouts. Cette situation laisse imaginer l’état biologique du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Face à ce constat, des études sont entreprises dans les années 2000 pour identifier les possibilités de réouverture de la Bièvre.<br>Dans le cadre de la politique de réhabilitation de la Bièvre, la communauté d’agglomération du val de Bièvre souhaite s’engager dans un chantier pilote de réouverture du cours d’eau. Ce chantier a pu être mené dans le parc des Prés à Fresnes, espace de trois hectares encore non urbanisé.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ancien lit du cours d’eau, c’est-à-dire le réseau d’eau pluviale, est conservé pour être utilisé en cas de chômage. Un bief méandriforme est créé pour favoriser le développement de la vie aquatique. Quelques plantations d’espèces aquatiques et semi-aquatiques sont effectuées. Parallèlement, le conseil général réalise des travaux sur le réseau d’assainissement. Plus d’une vingtaine de branchements directs d’eaux usées sur la Bièvre sont supprimés.</p>

La démarche réglementaire


Non connue.

La gestion

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Le parc des Prés est entretenu sur la base des principes de la gestion différenciée (fauche non systématique des prairies et des plantes aquatiques, maintien de bois mort au sol, maintien du lierre,etc.). Le parc est entretenu par une entreprise privée spécialisée dans la gestion différenciée des espaces verts.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. Des analyses d&rsquo;invertébrés ainsi que des inventaires de la faune et de la flore sont régulièrement entrepris par un bureau d&rsquo;étude de génie écologique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les gains de cette opération sont très convaincants, les suivis montrant un enrichissement de la biodiversité. La végétation aquatique se développe bien et les biocénoses aquatiques se sont installées. Des canards et autres espèces d’oiseaux, des poissons, des amphibiens et quelques insectes aquatiques sont couramment observés. <br>La réouverture de la rivière permet de rediversifier les habitats du cours d’eau. Malgré ces gains, les effets de cette opération sur le corridor aquatique restent limités au vu du linéaire concerné par les travaux et des autres pressions qui subsistent de part et d’autre du tronçon restauré. Effet de ces pressions, la qualité de l’eau reste médiocre mais cette opération est surtout importante pour les riverains qui peuvent à présent redécouvrir l’espace rivière. <br>Sur les autres secteurs, la suppression des branchements d’eaux usées sur le cours d’eau constitue déjà une première étape pour la réouverture du cours d’eau. <br>Il est prévu, à terme, de déconnecter la Bièvre du réseau des eaux usées. Celle-ci se déversera donc directement dans la Seine et non plus par le réseau des stations d'épuration ; ce qui représente une économie considérable en termes de gestion quantitative du traitement des eaux.<br>Un autre tronçon de la Bièvre a également été rouvert entre Massy et Verrières. Ce chantier a été réalisé sous la maîtrise d’ouvrage du syndicat intercommunal d’assainissement de la vallée de la Bièvre.<br> <br>Deux autres projets de restauration sont actuellement en cours, en 2012 et sont sous maitrise d'ouvrage du Conseil général du Val de Marne. Le premier est en phase d'étude et le second en cours d'instruction de dossier loi sur l'eau. Il s'agit de deux projets de réouverture de la Bièvre, prévus respectivement sur un linéaire d’environ 610 et 650 m, dans le parc départemental du coteau à Arcueil/Gentilly et au niveau de l'avenue de Flouquet, à l'Haÿ-les-Roses. <br>De plus, la communauté d'agglomération du Val de Bièvre est par ailleurs maître d'ouvrage de deux autres projets de réouverture de la Bièvre, l'un à Cachan, l'autre au niveau de Gentilly. <br>Sur le territoire, le SAGE Bièvre est en cours d'élaboration et permettra de mener une gestion cohérente du bassin de la Bièvre. Il vise d’une part la lutte contre les inondations et la maîtrise du ruissellement et d’autre part à restaurer le patrimoine naturel et historique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un sentier d’interprétation longe le cours d’eau rouvert. Une animatrice en environnement assure des visites pédagogiques, notamment auprès des écoles et des centres de loisirs des différentes communes de la communauté d’agglomération. Une plaquette est réalisée sur cette opération et est téléchargeable sur le site internet de la communauté d’agglomération. Ce chantier a reçu le grand prix de l’environnement en 2003 ainsi que le trophée des éco-maires. Il a été présenté à Kyoto en 2003 lors du forum mondial de l’eau.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 520 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 2 600
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 520 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - Conseil général - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN) - Agence des espaces verts de la région Île-de-France - espaces verts de la région Île-de-France


Maître d'ouvrage Communauté d’agglomération de la Vallée de la Bièvre

Contacts Denise Achache
  Communauté d’agglomération du val de Bièvre Direction de l’environnement
d.achache@agglo-valdebievre.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Retour du Steinbaechlein dans son talweg d’origine

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2005
septembre 2005
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Steinbaechlein
Distance à la source 43.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 7.00 ‰
Débit moyen 0.40 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR62
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) HAUT-RHIN (68)
Communes(s) MORSCHWILLER-LE-BAS (68218)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Augmenter la surface de terrain disponible pour la réalisation d&rsquo;un bâtiment commercial.<br />&nbsp;</p>
<p>Dépolluer le site.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Steinbaechlein est un bras secondaire de la Doller de 14,5 kilomètres de long. Le bassin versant de la Doller draine une surface de 215 km2. Il est dominé essentiellement par l&rsquo;agriculture. Les zones urbanisées sont également très nombreuses.<br />Au XIXe siècle, pour les besoins hydrauliques d&rsquo;une usine chimique, un méandre du Steinbaechlein a été recoupé sur environ 400 mètres. Le lit du cours d&rsquo;eau a été dévié et canalisé pour traverser l&rsquo;usine.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Suite au démantèlement de l&rsquo;usine et dans le cadre de la réalisation d&rsquo;une zone d&rsquo;activité et d&rsquo;un lotissement résidentiel, le cours d&rsquo;eau a été ramené dans son ancien lit. Les travaux ont été motivés par la nécessité d&rsquo;augmenter la surface du terrain pour le bâtiment commercial et par la volonté d&rsquo;éloigner le cours d&rsquo;eau d&rsquo;un sol pollué.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le cours d&rsquo;eau est replacé dans son ancien lit. Un lit est recreusé dans la friche qui s&rsquo;est développée à la place de l&rsquo;ancien tracé du cours d&rsquo;eau. Les profils en travers et les largeurs sont diversifiés. Le profil en long est bloqué par la mise en place de deux traverses. Des plantations d&rsquo;hélophytes en berge et dans le lit mineur sont effectuées sur quasiment tout le linéaire. Une zone humide servant de déversoir de crue est crée en rive gauche du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. En 2007, une pêche électrique de suivi est effectuée par l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema). Depuis aucun suivi n&rsquo;a été réalisé et aucun suivi n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les suivis piscicoles indiquent une bonne recolonisation par les poissons sur le tronçon restauré. La densité de poisson et la richesse spécifique est plus importante dans le secteur restauré que sur le site témoin situé plus en amont. La truite, espèce repère de ce type de cours d&rsquo;eau a été observée et des juvéniles de cette espèce sont également présents.<br />En termes d&rsquo;habitats, le milieu s&rsquo;est diversifié avec la présence de différentes séquences d&rsquo;écoulements (radiers, mouilles). La présence de nombreux macrophytes et d&rsquo;hélophytes participent à la diversification du milieu. Les saules plantés ont très bien repris et ont développé de nombreux rejets. Leur présence se cantonne particulièrement à l&rsquo;amont du tronçon restauré. L&rsquo;alternance de zone ombragée et de zone éclairée sur ce tronçon offre l&rsquo;ensemble des habitats nécessaires au cycle de vie des poissons.<br />La zone humide aurait du être comblée mais un bon argumentaire a permis de la conserver.<br />Le promoteur est satisfait par la réalisation des travaux.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Aucune valorisation n&rsquo;a été effectuée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 1 860 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 300 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 750
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 301 860 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques – service départemental


Maître d'ouvrage Promoteur immobilier
Contacts
  Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema)
sd68@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

La restauration du Merlue et de son marais

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Merlue
Distance à la source 7.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR493a
Référence du site Natura 2000
fr4301334
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) FRANCHE-COMTE
Département(s) JURA (39)
Communes(s) ECRILLE (39207)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer les habitats pour les espèces cibles : écrevisse à pieds blancs, chabot, truite.<br />&nbsp;</p>
<p>Réhabilitation de zones humides dynamiques et fonctionnelles, à intérêts biologiques et écologiques rares.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Merlue est un affluent de la Valouse, d&rsquo;une longueur de 7,9 kilomètres. Son bassin versant est estimé entre 10 et 15 km2. Il est composé pour moitié de forêts exploitées et pour une autre moitié de prairies à herbage peu ou pas engraissées ; 10 % de ces dernières sont classés en zone marécageuses. La population piscicole est principalement constituée de deux espèces : la truite commune et le chabot. L&rsquo;écrevisse californienne (ou écrevisse signal), espèces invasive, a été recensée.</p><p>Le Merlue, dans sa partie médiane, est accompagné d&rsquo;un marais. Originellement, le cours d&rsquo;eau traversait le marais. Mais, il y a plus d&rsquo;un siècle, le Merlue a été rectifié et déplacé en bordure du marais dans le but d&rsquo;assainir les terres et de faire croître une plantation de résineux (qui n&rsquo;a d&rsquo;ailleurs jamais été productive). Le lit rectifié du Merlue semble avoir affecté la connexion estivale avec la nappe d&rsquo;accompagnement. Ceci explique à la fois la fréquence des assecs et le réchauffement d&rsquo;une partie de la rivière : deux phénomènes qui ne sont plus observés en aval du marais, où le Merlue reprend son lit.</p><p>Dans la partie aval, le lit du Merlue a été élargi d&rsquo;environ cinq mètres. La faible hauteur d&rsquo;eau réduit les habitats disponibles pour la faune aquatique. L&rsquo;absence d&rsquo;écrevisses à pieds blancs ainsi que la présence d&rsquo;écrevisses américaines sont autant d&rsquo;indicateurs d&rsquo;un certain dysfonctionnement du milieu.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le Merlue fait partie du site Natura 2000 &laquo; Petite montagne du Jura &raquo;. Dans le cadre du programme Life Nature &laquo; Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée &raquo;, ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration de la population d&rsquo;écrevisses à pieds blancs. La commune s&rsquo;est très impliquée dans le projet et a soutenu la démarche auprès des habitants.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Avant la phase de travaux, 19,4 hectares sont acquis dans le marais, grâce à l&rsquo;intervention de la société d&rsquo;aménagement foncier et d&rsquo;établissement rural (SAFER). Quatre hectares de saulaie envahissante et d&rsquo;essences d&rsquo;arbres indésirables sont arrachés.<br />Les travaux de restauration consistent à remettre le cours d&rsquo;eau dans son ancien lit et à combler le chenal rectifié. L&rsquo;ancien lit du cours d&rsquo;eau est retrouvé par photographie infrarouge, l&rsquo;examen des archives cadastrales n&rsquo;ayant pas permis de le localiser. Seule une légère excavation-guide sinueuse, volontairement sous-dimensionnée (30 x 30 cm), est creusée le long du linéaire originel. Quelques rampes de fond noyées sont positionnées stratégiquement en fonction des contraintes d&rsquo;ordres anthropique (pont, passage à machine agricole, etc.) et hydrologique. L&rsquo;ancien lit est rebouché en respectant la stratification pédologique, par l&rsquo;utilisation de terre végétale issue de terrains indemnes de produits chimiques.<br />Dans la partie aval, les résineux sont supprimés. Le lit mineur du Merlue est rétréci et rehaussé de 50 cm par apport de matériaux, disposés de manière à recréer un lit d&rsquo;étiage sinueux et à conserver l&rsquo;alternance de radiers et de mouilles. Les matériaux remis dans le cours d&rsquo;eau sont des moraines issues des déblais des fondations d&rsquo;une maison en construction dans le village. Le tronçon est terminé par une rampe d&rsquo;enrochements en forme de selle de cheval noyée, positionnée à même altitude que le fond actuel du lit.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Le marais est entretenu par fauche et pâturage. C&rsquo;est un agriculteur converti à l&rsquo;agriculture biologique qui exploite le marais. Les secteurs non exploités feront l&rsquo;objet d&rsquo;une gestion appropriée (contrat Natura 2000 envisagé).</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un diagnostic piscicole est réalisé en 2007 par l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema) et porte sur l&rsquo;étude des différentes populations de poissons et d&rsquo;écrevisses présentes. Les populations d&rsquo;invertébrés et la nappe d&rsquo;accompagnement sont également diagnostiquées avant travaux. Le maire relève régulièrement le niveau des piézomètres. Un premier inventaire piscicole post-travaux est également réalisé en août 2009 par l&rsquo;Onema. D&rsquo;autres suivis seront réalisés mais ils n&rsquo;ont pas encore été définis.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Cette opération a permis de retrouver le tracé originel du Merlue, de gagner environ 300 mètres de linéaire de cours d&rsquo;eau et de rehausser la ligne d&rsquo;eau du ruisseau sur 1 500 mètres. Dix hectares de zones humides ont été restaurés par cette action et une zone d&rsquo;expansion des crues a pu être retrouvée. Les habitats du cours d&rsquo;eau sont diversifiés et fonctionnels. Il est trop tôt pour pouvoir évaluer les gains biologiques de l&rsquo;opération. Toutefois, les premiers résultats des pêches de suivis sont encourageants pour le chabot et la truite commune, notamment dans la partie restaurée. D&rsquo;un point de vue social, l&rsquo;acceptation de l&rsquo;opération se fait bien depuis que le site se revégétalise. Le centre de vacances situé à proximité continue de jouir de la présence du cours d&rsquo;eau. La prise en compte des activités du lieu fait parti des clés de la réussite du projet. L&rsquo;exploitation agricole a pu reprendre, facilitée par les aménagements mis en place.<br />D&rsquo;un point de vue technique, la présence d&rsquo;un pylône EDF dans le marais a contraint l&rsquo;action de restauration, obligeant d&rsquo;adapter le tracé du lit du cours d&rsquo;eau. Il est à noter également qu&rsquo;en amont du tronçon restauré, un linéaire d&rsquo;environ trois kilomètres de cours d&rsquo;eau pourrait faire l&rsquo;objet d&rsquo;une opération similaire. À présent, il est prévu de travailler sur la qualité physico-chimique du cours d&rsquo;eau en agissant de manière préventive sur les rejets domestiques et les perturbations liées aux exploitations forestières et agricoles.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un court métrage et un dépliant permettant d&rsquo;expliquer la démarche entreprise aux habitants du secteur ont été réalisés. Des animations avec les scolaires du secteur et les enfants de la colonie de vacances ont aussi été organisées. L&rsquo;opération a été présentée en conférences auprès du grand public et d&rsquo;étudiants.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 24 500 € HT
Coût des acquisitions 26 000 € HT
Coût des travaux et aménagement 52 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 36
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 136 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Communauté européenne - ministère en charge de l’environnement - conseil régional de Bourgogne - agences de l’eau Rhône, Méditerranée et Corse et Seine - Normandie)
Partenaires techniques du projet - Parc naturel régional du Morvan - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - université de Franche Comté


Maître d'ouvrage Adapemont - Association pour le développement et l’animation de la Petite Montagne

Contacts Éric Chaput
  Adapemont Maison de la Petite Montagne39320 Saint-Julien
environnement@adapemont.asso.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Retour de la Doquette dans son talweg d’origine

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 240 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Doquette
Distance à la source 3.80 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.20 m
Pente moyenne 1.10 ‰
Débit moyen 0.05 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR336B
I7049000
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) MANCHE (50)
Communes(s) HAMBYE (50228)
PERCY (50393)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer les habitats du cours d’eau.<br>&nbsp;</p>
<p>Restaurer les flux hydrauliques à tout moment de l’année afin d’assurer la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">&nbsp;La Doquette est un petit cours d’eau salmonicole de 6,4 kilomètres. Affluent de la Sienne, son bassin versant est essentiellement agricole (prairies et boisements). Le cours d’eau abrite la truite fario et le chabot ; il est susceptible d’être colonisé par le saumon atlantique.<br>Dans les années 1970, une partie de la Doquette a été déplacée dans un chenal rectiligne situé en bord de parcelle. Le lit originel a été gardé et transformé en fossé de drainage. Le cours d’eau, se trouvant ainsi « perché » s’est dégradé. Les faciès d’écoulement sont devenus uniformes et les habitats du lit mineur se sont homogénéisés. La Doquette s’écoule depuis sur la roche mère et peut se retrouver en assec en période d’étiage.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">&nbsp;En application du programme pluriannuel de restauration et d’entretien du bassin versant de la Sienne, la mise en place de clôtures sur le cours d’eau perché était prévu. Le propriétaire, qui se retrouvait avec deux chenaux sur sa parcelle, souhaitait que des aménagements soient réalisés afin d’éviter l’installation de clôtures sur le cours d’eau perché et sur le cours d’eau drainé. Ce double aménagement aurait en effet posé un certain nombre de problèmes liés à l’utilisation de ce terrain. Le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Sienne (SIAES), en collaboration avec la fédération départementale pour la pêche, a alors proposé de remettre la Doquette dans son ancien lit et de ne clôturer que celui-ci. Ces travaux, n’ayant pas été mentionnés dans la déclaration d’intérêt général du programme pluriannuel, sont réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la fédération départementale pour la pêche.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Le lit d’origine situé au fond du talweg est élargi (gabarit : 4,5 mètres de large en moyenne). Les travaux sont réalisés en ne travaillant qu’une berge sur deux lorsque cela était possible. 136 tonnes de granulats provenant d’une carrière sont apportés dans le cours d’eau. Les 77 t de cailloux (de 0 à 250 mm) permettent de former la couche d’armure et les 59 t restantes servent à reconstituer le matelas alluvial (40 t de graviers de 20 à 40 mm et 19 t de graviers 10 à 14 mm). La connexion avec la rivière est réalisée et celle avec le lit rectifié est obturée. L’ancien chenal, alimenté par une source, n’est pas comblé. Le cours d’eau restauré est clôturé sur les deux berges, un passage à gué et un abreuvoir étant installés.</p>

La démarche réglementaire


Aucune démarche règlementaire n’a été nécessaire. Le service de police de l’eau de la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) a été informé de la réalisation des travaux.

La gestion

<p>&nbsp;L’agriculteur est tenu d’entretenir les clôtures. D’ici cinq ans, le SIAES interviendra pour gérer la végétation si nécessaire.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Trois profils en long et en travers du lit du cours d&rsquo;eau drainé ont été réalisés par la cellule d&#39;animation technique pour l&#39;eau et les rivières de Basse-Normandie (CATER) de Basse-Normandie avant la remise en fond de talweg. Ces mesures ont à nouveau été réalisées juste après les travaux. Le peuplement de poissons a quant-à-lui été évalué deux ans après les travaux par la Fédération départementale de la Manche pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 50). Un suivi photographique avant et après travaux est par ailleurs effectué.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La qualité des habitats du cours d’eau a été améliorée, les écoulements s’étant notamment diversifiés. La crue morphogène de l’hiver suivant a remobilisé les graviers. Des bancs se sont créés tandis que d’autres se sont déplacés vers l’aval bien que peu d’apports proviendront de l’amont car le cours d’eau se trouve sur substrat schisteux. La couche d’armure s’est bien stabilisée. <br>Le travail en berges alternées a permis de conserver une berge abrupte (ancien fossé de drainage) et de créer une berge en pente douce. La végétalisation des berges a été rapide et naturelle.<br>Pour l’instant, les gains obtenus sont tout à fait satisfaisant compte tenu de l’investissement réalisé en termes de coûts et de temps. L’évaluation biologique de l’action permettra de confirmer ces résultats. L’agriculteur est également satisfait des résultats de l’opération.<br>Une opération similaire a été réalisée fin 2009 sur le bassin versant de la Sélune amont dans le cadre de la mise en œuvre d'une mesure compensatoire suite à un remblaiement de zone humide. La FDPPMA de la Manche a également procédé à la réouverture d'une portion d'un affluent du Thar (l'Allemagne) sur un linéaire de 200 m et à la suppression d'un ouvrage hydraulique d'une hauteur de 3 m. Elle envisage de poursuivre les actions de décloisonnement afin de reconnecter, notamment, cet affluent au Thar.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>• Réalisation d’une plaquette de communication, téléchargeable sur le site de la Cater Basse Normandie<br>• Une visite de terrain a été réalisée avec les techniciens de rivière du département, des structures intercommunales, l’agence de l’eau et la CATER.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 9 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 38
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 9 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (60 %) - conseil régional (20 %) - fédération départemental pour la pêche (20 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Sienne (SIAES), - CATER de Basse Normandie


Maître d'ouvrage Fédération de la Manche pour la pêche et la protection du milieu aquatique

Contacts Fabien Goulmy
  Fédération de la Manche pour la pêche et la protection du milieu aquatique
fabien.goulmy.fed50-peche@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise en eau d’un ancien lit du Dadon et restauration de l’habitat aquatique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Dadon
Distance à la source 7.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.25 ‰
Débit moyen 0.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11706
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) RUMILLY (74225)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Remettre en eau l’ancien lit du Dadon.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les écoulements et les habitats.</p>
<p>Augmenter les hauteurs d’eau à l’étiage.</p>
<p>Stabiliser les berges et restaurer la ripisylve.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Dadon est l’un des derniers affluents sans obstacle du Bas Chéran et présente, le long de ses huit kilomètres, les caractéristiques morphologiques adaptées à la vie et à la reproduction piscicole. Le bassin versant du Dadon est concerné par deux zones d’activités industrielles (Alby-sur-Chéran et Rumilly) sur son secteur aval. Le reste du bassin versant est occupé par l’activité agricole (55 % des surfaces) et par le recouvrement forestier (13 %).<br>Victime de facteurs anthropiques, le Dadon subit de multiples agressions :<br>• rejets accidentels au niveau des zones industrielles traversées ;<br>• pollutions organiques des exploitations agricoles et des établissements agroalimentaires ;<br>• rectification de son cours et abaissement de la nappe phréatique sur sa partie aval.</p> <p>De plus, le secteur aval du Dadon a connu de fortes perturbations physiques lors de l’installation d’une zone industrielle sur son secteur aval : un drainage de la zone humide associée, des prélèvements d’eau ainsi qu’une rectification et un endiguement de son lit. Outre les perturbations d’ordre physico-chimique dont souffre ce cours d’eau, l’appauvrissement de l’habitat induit par l’homogénéisation et le surdimensionnement du lit entraîne un effondrement de ses potentialités piscicoles et de ses fonctions reproductrices, notamment en ce qui concerne la truite fario.</p> <p>Ces travaux diminuent fortement les connexions initialement existantes entre le Dadon et le Chéran et de ce fait, réduisent considérablement l’intérêt écologique de cette zone de confluence naturellement riche.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Les travaux sont réalisés dans le cadre du contrat de rivière porté par le syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC). L’association locale de pêche de l’Albanais a fortement soutenu cette action.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Les travaux ont comporté trois tranches successives :<br>• en 2004 (longueur traitée : 350 m) : mise en place de seuils en enrochement et d’épis pour permettre la diversification des habitats, implantation de caissons végétalisés associés à du géotextile afin d’assurer la stabilisation des berges, création d’un atterrissement végétal réduisant la largeur du lit, création d’un nouveau lit plus étroit et méandriforme. La maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux est assurée par la Fédération Départementale de Haute-Savoie pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (FDPPMA 74);</p><p style="text-align: justify;">• en 2006 (longueur traitée : 475 m) : sur la partie en aval de la première tranche de travaux, le lit est chenalisé dans les années 1990. En rive droite, se trouve l’ancien tracé sinueux du lit historique. Ainsi, le ruisseau est replacé dans son lit d’origine. Un groupement de bureaux d'études assure la maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux;</p><p style="text-align: justify;">• en 2009 (longueur traitée : 175 m) : mise en place, sur le dernier tronçon aval, de blocs de diversification, seuils en pierre, épis en bois de pleine eau et en berges.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les secteurs sont gérés dans le cadre d’un programme pluriannuel d’entretien de la végétation et des berges (gestion des espèces invasives et plantations).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état des lieux complet avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007) selon la même méthodologie permet d&rsquo;effectuer une comparaison des résultats et d&rsquo;obtenir une première évaluation post-travaux à court terme des gains physiques et biologiques.<br />Un suivi régulier selon une fréquence annuelle en ce qui concerne la qualité piscicole et hydrobiologique et à des intervalles de temps plus importants de l&rsquo;ordre de trois à quatre ans en ce qui concerne l&rsquo;évolution de la qualité de l&rsquo;habitat est effectué. A partir de 2012, le pas de temps entre les suivis sera augmenté.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Trois ans après travaux, la tendance est à l’augmentation de la variété des substrats et de la représentation surfacique des substrats minoritaires ou absents en 2004.<br>Les premiers résultats de ce suivi post-travaux sont globalement encourageants. L’amélioration de la qualité de l’habitat et du peuplement macro-benthique a été démontrée. Le peuplement piscicole montre une certaine amélioration, mais les objectifs de retour à une population structurée de truites ne sont pas encore atteints. Les données de suivi sont actuellement en cours d’analyse.</p> <p>D’un point de vue social, l’opération est très bien acceptée. Les riverains peuvent désormais parcourir le sentier pédagogique et connaître le fonctionnement de la rivière.<br>La poursuite des suivis est prévue afin d’affiner les techniques employées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Création d’un sentier pédagogique</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 195 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 195
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 195 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - SMIAC (36,5 %) - conseils généraux de Savoie et de Haute-Savoie (13,5 %) - conseil régional (10 %)
Partenaires techniques du projet - Ville de Rumilly - Cereal Partner France (Nestlé)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran

Contacts Régis Talguen
  Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC)
rtalguen@si-cheran.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Vulliet J-P., 2004, Projet et réalisation de travaux de restauration de l’habitat aquatique sur le Viéran et le Dadon, deux cours d’eau de Haute-Savoie. Rapport de stage.<br>&nbsp;</p>
<p>Vigier L., 2007, Essai d’évaluation des travaux de restauration réalisés en 2004 sur le Dadon : Comparaison des états des lieux réalisés avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007). Rapport de stage.</p>

Le reméandrage du ruisseau des Vurpillières

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1996
janvier 1997
Linéaire concerné par les travaux 1100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau des Vurpillières
Distance à la source 0.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 0.03 m3/s

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR12055
Référence du site Natura 2000
FR4301283
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) FRANCHE-COMTE
Département(s) DOUBS (25)
Communes(s) LABERGEMENT-SAINTE-MARIE (25320)
REMORAY-BOUJEONS (25486)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Restaurer les conditions hydrauliques du marais en remontant le niveau de la nappe de toute la zone humide.<BR>&nbsp;</P>
<P>Restaurer et diversifier les habitats aquatiques favorables aux invertébrés et à la truite de lac.</P>

Le milieu et les pressions

<P>Le ruisseau des Vurpillières est un cours d’eau de 1,1 km. Il se situe dans la réserve naturelle nationale du lac de Remoray qui est constituée d’un lac glaciaire et de vastes marais tourbeux. La réserve abrite de nombreuses espèces protégées, rares ou menacées en France. Le ruisseau des Vurpillières, alimenté par huit sources, traverse un bas marais avant de se jeter dans la Drésine qui alimente le lac de Remoray. Entre le début du XIXe siècle et la fin des années 1980, plusieurs cours d’eau du marais sont tour à tour réaménagés. Ils sont recalibrés et transformés en fossé rectiligne dans le but d’assécher le marais et de conquérir de nouvelles parcelles agricoles. Au final, aucune terre agricole n’est gagnée sur le marais. Par contre, les travaux ont des effets négatifs sur le milieu : la nappe d’accompagnement s’abaisse et le marais s’assèche progressivement conduisant à une banalisation des habitats et des espèces. Les habitats et les espèces des ruisseaux adjacents se banalisent également. Cette altération globale de la zone humide réduit les capacités d’accueil pour les oiseaux (bécassine des marais, râle d’eau…), les amphibiens (grenouille rousse, tritons…), mais aussi les poissons : la truite de lac ne fraye plus dans les cours d’eau.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Face à ce constat, l’association des Amis du site naturel du lac de Remoray décide dès 1997 d’entreprendre des travaux de restauration du fonctionnement hydrologique du ruisseau des Vurpillières. Cette opération s’inscrit dans le cadre du premier plan de gestion de la réserve naturelle (1996-2000).</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux sont réalisés de l’amont vers l’aval, méandre après méandre. 510 m3 de marnes destinés à combler le lit rectiligne, sont apportés sur le site. L’écoulement dans les méandres encore visibles est orienté par la pose de fascines, constituées de troncs d’épicéas prélevés sur le site. Ces dernières sont positionnées à chaque intersection entre le fossé et les anciens méandres. Des marnes sont déposées derrière chaque fascine afin de réduire la perméabilité et d’améliorer la cohésion avec les parois du fossé. Lorsque les méandres ne sont presque plus visibles, un léger creusement à la pelle mécanique permet leur réouverture. Une pêche de sauvetage est réalisée avant le comblement du fossé. De la tourbe, prélevée en bordure de ruisseau sur des secteurs dégradés, est déposée sur le fossé comblé afin d’assurer une continuité des couches pédologiques. Ce prélèvement est l’occasion de créer quelques mares pour les amphibiens et les insectes et d’opérer, à titre expérimental, un certain rajeunissement du milieu. D’importants travaux de déboisement (saules, bouleaux, épicéas) sont réalisés parallèlement : sur 40 à 50 hectares de marais, 70 % des saules sont supprimés et leurs souches retournées à la pelle mécanique afin de garder le milieu ouvert.</P>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<P>Depuis 1999, un pâturage par neuf chevaux konik polski est mis en place en alternance avec une fauche tardive une année sur trois, entrecoupée d’années de repos. Les bêtes, propriété de l’association gestionnaire de la réserve, sont présentes entre mai et octobre. La fauche tardive (tracteur marais Réform) réalisée par l’association gestionnaire est menée de façon différenciée selon les milieux et les objectifs (annuelle pour les secteurs à objectif ornithologique, une année sur trois ou quatre pour des objectifs botaniques ou entomologiques).</P>

Le suivi

<p>Suite aux travaux, un important suivi scientifique s&rsquo;est mis en place. Un suivi hydrobiologique est réalisé et des piézomètres, relevés hebdomadairement, sont installés. La variation de la hauteur d&rsquo;eau dans le cours d&rsquo;eau est mesurée. Le suivi floristique et faunistique est réalisé régulièrement. Des pêches électriques sont entreprises tous les cinq ans et les invertébrés aquatiques font l&rsquo;objet d&rsquo;un suivi régulier. La végétation est étudiée sur des carrés permanents et des transects (tous les trois à cinq ans).<br />Ces suivis s&rsquo;inscrivent dans la durée, comme le permet la protection durable d&rsquo;une réserve naturelle nationale.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>La restauration du ruisseau des Vurpillières est très satisfaisante et répond pleinement aux objectifs initiaux. Elle aura permis de multiplier par deux le linéaire du cours d’eau.<BR>Le suivi piézométrique montre un rehaussement de la nappe d’accompagnement de l’ordre de 40 à 50 centimètres. Ces résultats sont observés immédiatement après la restauration. Par ailleurs, les suivis des hauteurs d’eau montrent une stabilité avec des fluctuations désormais très faibles. La restauration du régime hydrique du marais permet sa recolonisation par les espèces initialement présentes.<BR>Les suivis biologiques montrent en effet l’apparition de nouvelles espèces d’odonates. Les oiseaux sont revenus et les grenouilles rousses pondent à nouveau sur l’ensemble du marais. La préservation de certains buissons ligneux joue un rôle positif pour les insectes et notamment certains papillons. Les méandres se sont végétalisés ce qui permet de lutter contre le réchauffement des eaux et participe à la diversification des écoulements, favorable à la faune aquatique.<BR>Les matériaux apportés (marne) sont similaires à ceux rencontrés sur le site. Le comblement du fossé par la marne et la tourbe permet de reconstituer et de respecter les différents horizons du sol. Les fascines ont été disposées pour renforcer les bouchons, mais peut-être étaient-elles superflues étant donné la taille et la faible pente du cours d’eau.<BR>Les travaux en milieu humide sont soumis à des problèmes d’accessibilité. Ici, ils se sont déroulés en période de fortes gelées afin de réduire les risques d’enlisement, de dégradation du site et de dérangement de l’avifaune, notamment durant la période de nidification.<BR>Les résultats de cette opération sont à mettre en parallèle avec les résultats de l’opération menée sur la Drésine. Les suivis mis en place concernent l’ensemble du marais [voir la fiche Retour d’expérience correspondante].<BR>Par ailleurs, les ruisseaux des Vurpillières et du Lhaut (dernier projet de restauration à horizon 2011) ont fait l’objet d’un programme de réintroduction de l’écrevisse à pieds blancs qui s’est déroulé entre les automnes 2006 à 2008. Ce projet fut coordonné par le parc naturel régional du Morvan, dans le cadre du programme Life « Ruisseaux de tête de bassin et faune patrimoniale associée ». Les premiers résultats sont très encourageants (survie d’individus et reproduction dès 2009).</P>

La valorisation de l'opération

<P>La fréquentation d’une réserve naturelle nationale est règlementée. L’accès ne peut s’effectuer que sur dérogation accordée par le préfet. De ce fait, cette partie de la réserve n’est pas en mesure d’accueillir des visiteurs. L’opération a toutefois été valorisée à l’intérieur de la maison de la réserve où une exposition lui est partiellement consacrée. Un belvédère permet également d’observer le site. Plusieurs articles dans « La Lettre des réserves naturelles » ont été rédigés à ce sujet.</P>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 23 200 € HT
soit, au mètre linéaire : 21
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 35 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (43 %) -  État (20 %) - Association des amis du site naturel du lac de Remoray (19 %) - association locale de pêche (9 %) - Conseil supérieur de la pêche (9 %)
Partenaires techniques du projet - Conseil supérieur de la pêche - direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Association des amis du site naturel du lac de Remoray

Contacts Bruno Tissot
  Association des amis du site naturel du lac de Remoray
bruno.tissot@espaces-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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