action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés

Effacement partiel du seuil Cros sur la Dunière

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
novembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 90 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Dunière
Distance à la source 20.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 2.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0162
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) DUNIERES (43087)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Mise en conformité de l’ouvrage (art. L. 432-6 du CE)</p>
<p>Restauration de la continuité écologique</p>
<p>Réduire les débordements locaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Dunière, cours d’eau de 43 km de long, est un sous affluent de la Loire qui se jette dans le Lignon du Velay. Son bassin versant, d’une superficie de 238 km², est majoritairement dominé par des parcelles d’élevages bovins et des zones de massifs forestiers avec une urbanisation diffuse.</p><p>Les principales pressions exercées sur le cours d’eau à l’échelle du bassin versant sont liées à la présence de seuils le long du cours de la Dunière ainsi qu’au ravinement des parcelles recouvertes de résineux. Les impacts hydromorphologiques des parcelles et des seuils sur la Dunière et ses affluents sont multiples : déstabilisation des berges, élargissement des cours d’eau par absence de maintien des berges, ensablement, diminution du transit sédimentaire, cloisonnement du cours d’eau, perte de débit via les biefs, perte d’habitats pour la faune aquatique, notamment les espèces piscicoles…</p><p>Au total, 73 seuils sont dénombrés sur le bassin, dont 32 sont infranchissables pour la truite. Anciens pour la plupart, ces seuils ont été construits jadis pour l’irrigation des prairies de pâturage et pour l’utilisation de la force motrice des moulins (industrie de textiles, denrées alimentaires…).&nbsp;</p><p>La plupart d’entre eux ont ensuite été abandonnés progressivement, suite à la déprise agricole. Certains seuils sont aujourd’hui utilisés pour l’hydroélectricité (microcentrales).</p><p>La Dunière est classée au titre de l’article L. 432-6 du code de l’environnement pour la présence de la truite commune (truite fario) sur son bassin versant. Il existe donc un enjeu notable pour la circulation de cette espèce, mais également pour d’autres espèces présentes : loche, vairon et goujon.</p><p>Le seuil du Cros, d’une hauteur de 1,29 m, est totalement infranchissable par la truite. Construit jadis pour les besoins d’une scierie, ce seuil est désormais sans usage. Il demeure encore en bon état mais le bief est en partie comblé.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le contrat de restauration et d’entretien (CRE) Dunière et affluents (2005-2009) était doté d’un volet sur la restauration de la continuité écologique. Dans le cadre de sa mise en place, le technicien rivière a procédé, en 2004-2005, à un inventaire des ouvrages du bassin. Il a identifié les secteurs sur lesquels intervenir en priorité pour restaurer la continuité. Il a ensuite rencontré les propriétaires des ouvrages afin de leur expliquer la situation du cours d’eau, l’obligation réglementaire (L. 432-6) existante et les solutions envisageables.</p><p>Le propriétaire du seuil de Cros souhaitait voir le seuil effacé, notamment pour diminuer le risque de débordement local et éviter des contraintes de gestion et d’entretien du seuil en cas d’installation d’une passe à poissons.</p><p>Une phase de concertation a été nécessaire avec les propriétaires des terrains attenants au seuil. Au final, le Syndicat intercommunal d’aménagement de la Loire et de ses affluents (Sicala) s’est engagé à réaliser des mesures complémentaires de protection des berges en amont afin d’éviter la perte de surface des terrains suite à l’abaissement de la ligne d’eau.&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>L’ouvrage a été arasé à la pelle mécanique sur une hauteur de 1 m et sur toute sa longueur. Trois miniseuils noyés ont été mis en place sur 100 m en amont du seuil afin de maintenir l’équilibre du profil en long et éviter l’érosion régressive. C’est également pour cette raison que la solution d’effacement total de l’ouvrage n’a pas été retenue.</p><p>Des mesures complémentaires ont été mises en place sur le site : des protections de berges en géotextile ont été installées pour éviter la perte de surface – par érosion des berges – des terrains attenants.</p><p>Enfin, des mesures ont été prises dans le but de diminuer l’impact des travaux : réalisation d’une pêche de sauvegarde et travail à sec avec mise en place d’un batardeau pour dévier temporairement les écoulements.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion ultérieure n’est prévue sur le site.&nbsp;</p>

Le suivi

<p>En 2006 et 2009, un état initial du compartiment physique a été réalisé : suivi de la zone d&rsquo;influence de l&rsquo;ouvrage, de l&rsquo;état du maintien des berges, de l&rsquo;estimation du risque d&rsquo;érosion régressive par la réalisation de profils en long et en travers. En 2007, un suivi visuel des frayères à truite a également été effectué en amont et aval de l&rsquo;ancien seuil.</p><p>Une évaluation de l&rsquo;état des berges et de la ripisylve a également été entreprise avec le propriétaire riverain.<br />Après les travaux, un suivi photo est réalisé afin de surveiller l&rsquo;évolution morphologique du site (érosion régressive). Le suivi des frayères à truite est poursuivi en 2009 et 2010.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L’arasement du seuil de Cros a permis de rétablir la continuité sur un tronçon de 3,7 km de long.</p><p>Les gains au niveau de la morphologie et de la biologie sont déjà visibles deux mois après les travaux : le retour d’une diversité de faciès et d’écoulements est constaté. La zone lentique en amont, auparavant créée par l’ouvrage, a laissé la place à un secteur de plat courant-radier sur une centaine de mètres. La totalité des écoulements est libérée.</p><p>À l’échelle du tronçon - quelques centaines de mètres de linéaire - une alternance de radiers-mouilles est retrouvée.</p><p>Le suivi des frayères montre une recolonisation rapide de la zone en amont de l’ancien seuil : 14 frayères fonctionnelles ont été dénombrées en décembre 2009 alors qu’aucun substrat de ponte n’était observé en 2007.</p><p>La hauteur résiduelle du seuil est inférieure à 30 cm en période d’étiage. L’ouvrage est transparent lors des périodes de migration de la truite notamment.</p><p>Sur le secteur, aucune érosion régressive n’est constatée, ni d’effondrement de berges.</p><p>L’objectif de restauration de la continuité est atteint. Toutefois, l’ampleur du linéaire rouvert est limitée par la présence de deux seuils : l’un de plus de 1,5 m de haut et situé à 2,2 km en aval, qui reste infranchissable pour les espèces piscicoles ; l’autre, situé 1,5 km en amont, d’une hauteur de 2 m.</p><p>Cette opération pilote pour le Sicala est l’une des premières opérations d’arasement réalisées sur le bassin versant. Elle a, par la suite, servi d’exemple pour quatre autres réalisations d’effacements d’ouvrages sur le bassin.</p><p>Dans le cadre du CRE, d’autres opérations de restauration de la continuité écologique ont été mises en oeuvre : trois autres arasements ont été réalisés en amont de la commune de Dunières, puis un autre sur le Gournier, affluent en rive droite de la Dunière. Le Sicala a également procédé au remplacement d’un passage busé sur un affl uent (le Charrerogne) par un pont cadre, décloisonnant ainsi totalement l’affluent. Enfin, deux autres ouvrages ont bénéfi cié de l’installation d’une passe à poissons au niveau de la commune de Dunières (lieu-dits : Berthollet) et boulodrome.&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>L’arasement du seuil de Cros a fait l’objet d’articles dans la presse écrite et télévisuelle. Une journée d’animation portant sur la continuité écologique a été organisée à l’écopôle du Forez en mai 2010 avec des associations environnementales, l’Onema, les Agences de l’eau, les techniciens des structures à compétence eau présentes sur les bassins environnants ainsi que quelques élus et des étudiants. À cette occasion, la démarche de restauration de la continuité mise en place dans le CRE de la Dunière a été présentée, notamment à travers l’exemple de l’arasement du seuil de Cros.&nbsp;</p><p>Cette opération pilote ainsi que les quatre autres réalisations d'effacement d'ouvrages sur le bassin ont été valorisées dans une vidéo réalisée par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 13 300 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 13 300 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (40 %) - Conseil général de Haute-Loire (20 %) - Fédération départementale de Haute-Loire pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 43) (5 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Commune de Dunières - Direction départementale des territoires de Haute-Loire (DDT 43)


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement de la Loire et de ses affluents (Sicala)

Contacts Daniel Roche - Syndicat intercommunal d’aménagement de la Loire et de ses affluents (Sicala)
  3, avenue Jean-Baptiste Marcet 43000 Le Puy en Velay
daniel.roche@sicalahauteloire.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement partiel du seuil de Vas sur le Céans

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2007
septembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 15 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Céans
Distance à la source 15.70 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.90 ‰
Débit moyen 1.40 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR 283
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) HAUTES-ALPES (05)
Communes(s) ORPIERRE (05097)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Mise en conformité de l&rsquo;ouvrage (respect du débit minimum)</p>
<p>Rétablir la continuité écologique</p>
<p>Concilier les enjeux écologiques et les usages économiques du secteur</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Céans est un cours d’eau de 22,4 km de long qui se jette dans le Buëch au niveau de la commune d’Eyguians. Le bassin versant, de superficie égale à 105 km², est essentiellement couvert par des parcelles agricoles en amont – en grande majorité, des cultures céréalières mais également des vergers sur la partie terminale – et par des massifs forestiers plus en aval.</p><p>Une dizaine d’ouvrages ont été installés sur le Céans pour les besoins de l’irrigation. Les prélèvements d’eau et la présence d’ouvrages sur le cours d’eau constituent les principales pressions sur le milieu aquatique.</p><p>Le Céans est un cours d’eau de seconde catégorie piscicole de type méditerranéen qui connait des débits très contrastés : un étiage estival sévère et des crues&nbsp; importantes à l’automne et au printemps. Sur la partie amont, les assecs naturels fréquents observés en saison estivale limitent les potentialités piscicoles sur ce secteur. Sur la partie intermédiaire du cours d’eau vivent encore des populations naturelles de truite fario ainsi que des espèces de Cyprinidés d’eaux vives (blageon, vairon). Plus en aval, le cours d’eau connaît un réchauffement estival marqué et des étiages naturels très sévères, amplifiés notamment par la présence d’ouvrages sur son cours et par les prélèvements agricoles associés. Les peuplements piscicoles évoluent donc en conséquence avec la disparition progressive de la truite et la prédominance des cyprinidés (barbeau fluviatile, blageon, chevesne, vairon). À noter que le Céans héberge, sur la presque totalité de son cours, une population de barbeaux méridionaux.</p><p>L’ouvrage du Vas mesure 1,7 m de hauteur et a été construit afin de prélever l’eau destinée à l’irrigation de cultures, principalement des vergers. La retenue en amont est engravée et la portion aval de l’ouvrage connaît une érosion régressive.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Au cours de l&rsquo;été 2003, dans un contexte de sécheresse estivale très marquée, le service départemental (SD) des Hautes-Alpes de l&rsquo;Onema constate que l&rsquo;Association syndicale autorisée (ASA) du Céans située au lieu-dit &laquo;le Vas&raquo;, n&rsquo;est pas en capacité de respecter l&rsquo;obligation de débit réservé. Au regard des différents enjeux et usages présents sur le cours d&rsquo;eau &ndash; prélèvements vitaux pour le secteur agricole, faiblesse chronique des débits naturels et respect de la continuité écologique &ndash; et de la volonté de tous les partis de trouver une solution pérenne, une action de concertation, initiée par le SD des Hautes Alpes de l&rsquo;Onema, est donc menée. Elle réunit l&rsquo;ensemble des acteurs concernés : services de l&rsquo;État, irrigants, fédération de pêche, syndicat de rivière, chambre d&rsquo;agriculture&hellip;). La solution privilégiée est l&rsquo;abandon du site de prélèvement concerné et son report sur une autre installation située sur le Buëch, dont le débit est beaucoup plus important. L&rsquo;eau ainsi prélevée est acheminée vers l&rsquo;ASA du Céans en transitant par les canalisations d&rsquo;une autre ASA dont le périmètre jouxte le sien.</p><p>En contrepartie, le préfet demande, par arrêté, la destruction de l&rsquo;ouvrage. La solution retenue a pour but de concilier les enjeux écologiques et les usages économiques pour l&rsquo;agriculture.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil a été partiellement détruit, une échancrure a été réalisée au centre de l&rsquo;ouvrage et sur toute sa hauteur. Les murs latéraux ont été conservés afin de préserver les berges situées en amont immédiat d&rsquo;une trop grande érosion. Les blocs du seuil en enrochements ont été déposés dans la fosse aval afin de lutter contre l&rsquo;érosion et caler un nouveau profil en long.</p>

La démarche réglementaire


La destruction de l’ouvrage du Vas sur le Céans est intervenue en application d’un arrêté préfectoral de 2006. Celui-ci a abrogé l’autorisation initiale d’aménagement et d’exploitation de cet ouvrage sur le cours d’eau, y compris le prélèvement d’eau associé et a organisé la remise en état du site (suppression de l’ouvrage de prise d’eau). Cet arrêté précise également le nouveau droit d’eau de l’ASA du Céans (lieu et débit prélevé).

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>Mise à part la réalisation d&rsquo;un profil en long effectué par la DDAF pour le calage des travaux à réaliser, il n&rsquo;y a pas eu d&rsquo;état initial. Aucune étude de suivi n&rsquo;a été mise en place pour évaluer les effets écologiques de l&rsquo;opération.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Après les travaux, le service départemental de l&rsquo;Onema a constaté une reprise de la circulation des sédiments auparavant bloqués par la retenue. De même, l&rsquo;érosion semble stabilisée en aval de l&rsquo;ancien seuil. Les crues biennales hivernales successives retracent rapidement la morphologie du cours d&rsquo;eau (alternance de dépôts et de zones d&rsquo;érosion). L&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage a permis la réapparition d&rsquo;une diversité d&rsquo;habitats en amont de l&rsquo;ouvrage : diversité des écoulements, hétérogénéité granulométrique et diversité des profils en travers. Une surface importante pour la fraie des espèces piscicoles est ainsi restaurée.</p><p>Sur sa partie aval, le Céans a retrouvé une continuité hydraulique (assecs estivaux restreints), du fait de l&rsquo;arrêt du prélèvement d&rsquo;eau. Le cours d&rsquo;eau retrouve également une continuité piscicole jusqu&rsquo;au prochain ouvrage situé 6 km en amont.</p><p>Cependant, l&rsquo;absence de suivi scientifique ne permet pas de mesurer la réappropriation du linéaire par la faune aquatique.</p><p>Les acteurs locaux estiment que la réalisation de cette opération est pleinement satisfaisante. Elle s&rsquo;est déroulée selon les objectifs fixés au départ, à savoir concilier les usages économiques du secteur &ndash; activité agricole avec prélèvements d&rsquo;eau &ndash; et les enjeux écologiques &ndash; respect du débit minimum, circulation des poissons et du transit sédimentaire.</p><p>La réussite de cette action a conduit le Syndicat mixte de gestion intercommunautaire du Buëch et de ses affluents (SMIGIBA), structure possédant la compétence eau sur le secteur, à travailler sur un projet d&rsquo;arasement de 6 seuils successifs sur la Blaisance, rivière voisine, dans le cadre du contrat de rivière Buëch et affluents. Ces seuils sont en partie infranchissables et ont perdu leur usage initial. La stratégie adoptée par le syndicat est le décloisonnement progressif du cours d&rsquo;eau par réouverture de tronçons de cours d&rsquo;eau.</p>

La valorisation de l'opération

<p>L&rsquo;effacement du seuil sur le Céans a fait l&rsquo;objet d&rsquo;un article paru dans la revue départementale du Réseau Education Environnement. Une journée de sensibilisation a également été organisée le 8 novembre 2007, lors d&rsquo;une animation sur le thème de l&rsquo;eau (les 6es rencontres départementales Eau et Pédagogie) à destination des élus locaux, des techniciens (syndicats, maisons techniques, services municipaux...). Un atelier consacré à cette thématique a été prévu avec visite sur le site des travaux. La présentation sur place a été assurée par le service départemental des Hautes-Alpes de l&rsquo;Onema. Le président de l&rsquo;ASA est également intervenu afin d&rsquo;expliquer les motivations et les intérêts de leur démarche.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 1 500 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 3 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 4 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Profil en long financé par DDAF (devenue DDT depuis) et travaux entièrement payés par l’ASA du Céans
Partenaires techniques du projet - Syndicat mixte de gestion intercommunautaire du Buëch et de ses affl uents (SMIGIBA) - Service départemental des Hautes-Alpes de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Direction départementale des territoires des Hautes-Alpes (DDT 05)


Maître d'ouvrage Association syndicale autorisée (ASA) du Céans
Contacts Yannick Pognart Onema - service départemental des Hautes-Alpes
 
sd05@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil du Martinet sur la Bave

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
avril 2011
Linéaire concerné par les travaux 100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bave
Distance à la source 15.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 8.40 ‰
Débit moyen 4.23 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR71A
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) LOT (46)
Communes(s) FRAYSSINHES (46115)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restauration de la continuité écologique&nbsp;</p>
<p>Mise en conformité de l&rsquo;ouvrage (art. L. 432-6 du CE)</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Bave est un affluent en rive gauche de la Dordogne qu’elle rejoint au niveau de la commune de Prùdhomat après un parcours de 37 km. La partie amont du bassin versant est occupée par des bois et des prairies et l’habitat est plutôt diffus. En aval se situe la commune de Saint Céré, comptant plus de 3 000 habitants. À cet endroit, le cours d’eau est, busé sur 2 km de long. Un canal de dérivation a été construit il y a plus d’un siècle. Depuis 1989 (arrêté du 21 août 1989), la Bave est classée au titre de l’article L. 432-6 avec liste d’espèces associées : saumon atlantique, truite de mer et truite fario.</p><p>Le cours d’eau est identifié en tant qu’axe à grands migrateurs amphihalins et inclus dans la liste A du SDAGE Adour Garonne (axe prioritaire pour la restauration de la circulation des poissons migrateurs amphihalins), approuvé en 2009. Les principales espèces cibles sont la lamproie marine, le saumon atlantique, la truite de mer et l’anguille. Actuellement, l’état écologique de la masse d’eau est qualifi é de « moyen », notamment en raison de la présence de seuils infranchissables.</p><p>Le seuil de Martinet est un ancien seuil de moulin, haut de 3 m et qui n’a plus d’usages depuis une vingtaine d’années.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>En 2004, le service départemental de l’Onema du Lot (SD 46) rédige un rapport de constatation à l’encontre du propriétaire du barrage de Martinet (EDF) pour absence de dispositif assurant la libre circulation piscicole. Un courrier de rappel à la réglementation (art. L. 432-6) est alors adressé à EDF par la direction départementale de l’équipement et de l’agriculture (devenue Direction départementale des territoires, DDT), avec demande de mise en conformité.</p><p>Fin 2005, EDF s’engage à mettre l’ouvrage en conformité. En parallèle, il transfère la propriété à l’une de ses filiales, la Société hydraulique d’études et de missions d’assistance (SHEMA).&nbsp;</p><p>En 2008, en l’absence de réalisation de travaux, le SD 46 dresse un procès verbal d’infraction (art. L. 216-7-1°) à l’encontre de la SHEMA. En accord avec le procureur de la République, la procédure judiciaire est mise en attente, sous réserve que le propriétaire régularise sa situation et fournisse notamment un échéancier de travaux. En mai 2009, la SHEMA mandate un bureau d’étude afin de réaliser une étude préalable avec émission de scenarii : destruction, arasement ou équipement de l’obstacle. La SHEMA accepte de s’engager dans un projet d’effacement total pour une triple raison : le barrage n’a plus d’usage, la solution représente un moindre coût par rapport aux autres options et l’effacement constitue l’option la plus efficace pour le rétablissement de la continuité.</p><p>Même si le projet d’effacement de l’ouvrage était le choix du maître d’ouvrage dans le cadre de mesures réglementaires, une phase d’explications avec les acteurs locaux a été nécessaire, repoussant les travaux à fin 2010.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil du Martinet a été effacé totalement. Les sédiments accumulés en amont de la retenue ont servi à obstruer le canal d’amenée vers les bâtiments attenants. Afin d’isoler le chantier, la destruction du seuil a nécessité la mise en dérivation provisoire de la Bave. Des ballots de paille ont été mis en place pour limiter le départ de matières en suspension dans le cours d’eau. Une pêche de sauvetage a également été réalisée dans le but de limiter les impacts des travaux sur la vie piscicole. À l’hiver 2010, les travaux ont cependant été retardés de quelques mois, en raison des conditions hydrologiques et de la période de reproduction des salmonidés.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


En 2009, la SHEMA adresse au préfet un dossier de remise en état du site au titre de l’article L. 214-3-1. Après validation du dossier par le préfet, les travaux sont lancés.

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.&nbsp;</p>

Le suivi

<p>En 2009, des mesures de l&rsquo;état des milieux aquatiques sont réalisées avant travaux, dans le cadre de l&rsquo;étude d&rsquo;incidence réglementaire préalable à l&rsquo;effacement. À cette occasion, le compartiment physique a été évalué, d&rsquo;une part, au travers de l&rsquo;analyse des sédiments et des composantes morphodynamiques du cours d&rsquo;eau et d&rsquo;autre part, par simulation de l&rsquo;évolution de la ligne d&rsquo;eau en fonction du débit après arasement. Aucun suivi n&rsquo;est prévu suite aux travaux.&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L’effacement a permis de décloisonner un tronçon de 15 km de linéaire sur la Bave, désormais accessible à la fraie des espèces piscicoles. La destruction du barrage n’a pas entrainé d’érosion régressive et n’a engendré aucun dysfonctionnement, ni du régime hydrologique ni des conditions morphologiques du cours d’eau, si ce n’est la chute de quelques arbres à l’amont provoquée par l’abaissement de la ligne d’eau.</p><p>L’absence de suivi scientifique empêche toutefois la quantification du gain écologique. On observe cependant l’apparition de radiers et de zones courantes ainsi que le retour d’une diversité de faciès (alternance radier-mouille) au niveau de l’ancienne retenue et plus en amont.</p><p>La réussite de cette action repose en partie sur la mise en place d’une démarche commune et coordonnée entre le Parquet et l’Onema dans un premier temps puis en partenariat avec les services de l’Etat, même si l’on peut regretter l’absence de continuité dans la gestion des dossiers suite au changement de propriétaire.</p><p>Par ailleurs, cette action a initié la démarche de mise en place d’un plan d’actions de restauration de la continuité écologique sur l’axe Bave-Mamoul-Cère, en accord avec le Parquet et les partenaires techniques : Agence de l’eau Adour-Garonne, DDT 46, Conseil général 46, Onema, fédération de la pêche 46 et le Syndicat mixte pour l’aménagement de l’eau et de l’espace (SYMAGE). Le SYMAGE a pris en charge la démarche d’oeuvre collective, mais n’est pas maître d’ouvrage. Chaque propriétaire d’ouvrage adhérent à cette démarche a versé une contribution pour le lancement de l’étude préalable. Le SYMAGE a sélectionné le bureau d’étude et assure également le suivi des travaux. L’expertise de la franchissabilité des ouvrages est assurée par l’Onema (délégations et services départementaux) via l’Information sur la continuité ecologique (outil Onema créé pour déterminer le degré de franchissabilité des ouvrages). Le but de cette démarche est d’associer les propriétaires au projet, avec un objectif commun de restauration de la continuité écologique. 16 ouvrages infranchissables sont concernés et en 2012, 14 propriétaires ont adhéré à ce plan d’action. Celui-ci permet de bénéficier de financements plus ou moins élevés selon l’option choisie par le propriétaire (équipement ou effacement), mais 20 % restent à sa charge.&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Pas de valorisation.&nbsp;</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 70 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 70 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Société hydraulique d’études et de missions d’assistance (100 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), Service départemental du Lot (SD 46) - Direction départementale des territoires du Lot (DDT 46) - Fédération départementale du Lot pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDAPPMA 46)


Maître d'ouvrage Société hydraulique d’études et de missions d’assistance (SHEMA)
Contacts Jérôme Beyssac - Onema – Service départemental du Lot
 
sd46@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement partiel d’un seuil sur l’Artuby à la Martre

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2009
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 80 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Artuby
Distance à la source 12.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
12.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 1.03 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR257
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
43123

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) VAR (83)
Communes(s) MARTRE (LA) (83074)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique</p>
<p>Assurer la sécurité des installations</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Artuby se jette en rive gauche dans les gorges du Verdon, qu’il rejoint après un parcours de 53,7 km. Son bassin versant, essentiellement composé de massifs forestiers et de quelques prairies, notamment sur sa partie aval, draine une surface de 372 km².</p><p>L’Artuby est identifié comme réservoir biologique de sa source jusqu’à la confluence avec la Bruyère par le SDAGE Rhône-Méditerranée (approuvé en 2009). La pression principale exercée sur ce cours d’eau réside dans les prélèvements à destination de l’alimentation en eau potable, de l’agriculture ou des zones de loisirs. En effet, une dizaine d’ouvrages, construits à l’époque pour cet usage, jalonnent actuellement son cours. Certains de ces ouvrages sont de plus infranchissables même en période de hautes eaux.</p><p>Parmi ces ouvrages, l’un d’entre eux (identifié dans le référentiel des obstacles à l’écoulement sous le numéro ROE43123), d’une hauteur de 2 m, n’est franchissable pour aucune des espèces piscicoles en présence – notamment la truite fario ou encore le barbeau méridional. Ce seuil a été construit il y a une vingtaine d’années par le Sivom Artuby-Verdon (devenu depuis Communauté de communes Artuby-Verdon), dans le but de rehausser la ligne d’eau et ainsi d’alimenter les bassins de la station de pompage d’eau potable. Le système de drains utilisés pour le captage de l’eau s’est bouché au fil du temps. Le Sivom a alors abandonné l’usage de l’ouvrage.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>• un problème de sécurité</p><p>Le seuil représente une menace pour la station de pompage d’eau située en rive gauche : en effet, l’accumulation de sédiments dans la retenue a entraîné la formation d’un atterrissement conséquent, qui obstrue les trois quarts du lit mineur et favorise les débordements locaux.</p><p>• un technicien de rivière sensibilisé et formé</p><p>Le technicien rivière du parc naturel régional du Verdon, en charge de l’entretien des cours d’eau, a participé à une formation sur la continuité écologique, organisée par l’Onema. Une réflexion s’est alors mise en place, en partenariat avec le service départemental de l’Onema du Var (SD 83).</p><p>• une structure porteuse</p><p>Enfin, le Parc naturel régional du Verdon est la structure porteuse du SAGE du Verdon, dont la restauration de la continuité écologique est l’une des orientations. Le Parc porte également le contrat de rivière (signé le 10/07/2008), dont l’objectif de préservation et de valorisation du patrimoine naturel se décline notamment pa des actions de restauration de la continuité piscicole.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil a été effacé à la pelle mécanique sur toute sa hauteur mais seulement sur la moitié de sa largeur, pour éviter la déstabilisation des infrastructures situées en aval (présence d&rsquo;une route départementale). Les blocs en enrochement qui formaient l&rsquo;ouvrage ont été répartis dans le cours d&rsquo;eau afin de constituer des caches pour la faune piscicole. Une partie des sédiments formant l&rsquo;atterrissement a été enlevée et répartie sur les berges. Une pêche de sauvegarde a été réalisée par la Fédération départementale du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 83) avant effacement dans le but de diminuer l&rsquo;impact des travaux sur le peuplement piscicole.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>L&rsquo;état initial n&rsquo;a pas été réalisé avant l&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage et aucun suivi après travaux n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Un linéaire 4 km de cours d&rsquo;eau a été rouvert, permettant de rétablir la continuité sédimentaire et piscicole sur le tronçon.</p><p>La restauration de la continuité reste cependant limitée du fait de la présence d&rsquo;un obstacle infranchissable (notamment pour le barbeau méridional) à environ 200 m en amont du site des travaux. L&rsquo;aménagement de ce seuil est actuellement à l&rsquo;étude.</p><p>Le PNR du Verdon, dans le cadre du programme d&rsquo;entretien pluriannuel, a réalisé l&rsquo;entretien de la ripisylve et aménagé un champ d&rsquo;expansion de crue en rive gauche afin de faciliter le passage des débordements.</p><p>Bien qu&rsquo;aucun suivi scientifique n&rsquo;ait été mis en place &ndash; point faible de cette opération &ndash; un suivi visuel du site, effectué par le technicien rivière, permet toutefois de remarquer le retour d&rsquo;une diversité de faciès avec l&rsquo;apparition de radiers au niveau de l&rsquo;ancienne retenue. En novembre 2011, une crue vicennale (50 m3/s environ) a modifié la morphologie du lit mineur en remaniant les faciès. Les sédiments qui engravaient 80 % du lit mineur dans l&rsquo;ancienne retenue, sont maintenant remobilisés. Plusieurs centaines de mètres en amont du site, l&rsquo;abaissement de la ligne d&rsquo;eaua provoqué des effondrements de berges et quelques pins sont tombés dans le lit mineur.</p><p>Suite à cette action, le PNR du Verdon a lancé une réflexion globale sur la continuité écologique pour l&rsquo;ensemble des seuils de l&rsquo;Artuby. Il a par ailleurs lancé deux études sur les possibilités de franchissement des ouvrages, hors contrat de rivière.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Pas de valorisation.</p>

Coûts

Coût des études préalables 1 332 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 1 050 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 2 372 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Communauté de communes Artuby-Verdon (100 %)
Partenaires techniques du projet - Parc naturel régional du Verdon - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) – Service départemental du Var (SD 83) - Fédération départementale du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDAPPMA 83)


Maître d'ouvrage Communautés de communes Artuby-Verdon
Contacts Guillaume Ruiz - Parc naturel régional du Verdon
 
gruiz@parcduverdon.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Démantèlement de neuf ouvrages sur le cours de l’Aa

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 28000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Aa
Distance à la source 39.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 5.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Non concerné
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR02
Référence du site Natura 2000
FR3100487
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) MERCK-SAINT-LIEVIN (62569)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gestion des inondations</p>
<p>Assurer la sécurité des biens et des personnes</p>
<p>Pérenniser la continuité écologique</p>
<p>Limiter les interventions au droit des ouvrages en matière d&rsquo;entretien</p>

Le milieu et les pressions

<p>De sa source à l&rsquo;estuaire, l&rsquo;Aa s&rsquo;étend sur 89 km de long. Sur les premiers 54 km (jusqu&rsquo;à Saint Omer), l&rsquo;Aa présente une pente d&rsquo;environ 2 &permil; ; sur les 33 km suivants (jusqu&rsquo;à l&rsquo;estuaire), le cours d&rsquo;eau est canalisé et la pente est très faible (environ 5 m de dénivelé sur 33 km). Le bassin de l&rsquo;Aa est caractérisé par un substratum crayeux pour l&rsquo;essentiel. Plusieurs papeteries toujours en activité sont présentes sur le bassin versant. Le cours de l&rsquo;Aa et de ses affluents est ponctué de nombreux ouvrages hydrauliques (environ 150 sur 110 km de cours d&rsquo;eau) qui ont été abandonnés au cours du temps et avec le développement d&rsquo;autres sources d&rsquo;énergie depuis la fin de la 2nde guerre mondiale. Certains ouvrages n&rsquo;ayant alors plus d&rsquo;usages, ont été ouverts progressivement à partir des années 60. Le décloisonnement de l&rsquo;Aa représente un enjeu important pour le rétablissement de la libre circulation des espèces piscicoles, notamment pour l&rsquo;anguille, la truite de mer, la truite fario et la lamproie fluviatile.</p>
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>La gestion des inondations et l&rsquo;amélioration de la qualité des milieux aquatiques font partie des orientations principales défi nies dans le schéma d&rsquo;aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l&rsquo;Audomarois. Le syndicat mixte pour l&rsquo;aménagement et la gestion des eaux de l&rsquo;Aa (Smage Aa), en charge de la mise en œuvre du SAGE, a travaillé dès sa création àla réalisation de ces orientations. Un plan pluri-annuel de restauration et d&rsquo;entretien écologique (2007-2016), intégrant notamment un programme de restauration de la continuité écologique, a été élaboré et mis en oeuvre. Par ailleurs, dans le cadre de la démarche de prévention des inondations, le Smage Aa a lancé, dès 2005, une étude de modélisation des écoulements et des champs d&rsquo;expansion de crue sur l&rsquo;intégralité de la vallée de l&rsquo;Aa. Les résultats ont mis en avant que certains ouvrages, même avec leurs vannes levées, représentaient un risque d&rsquo;aggravation des inondations en cas de crue, du fait de l&rsquo;accumulation de corps flottants. De plus, la plupart de ces ouvrages montraient un état de vétusté important générant un risque pour la sécurité des biens et des personnes.</p><p>En 2007, le Smage Aa a engagé une étude globale sur la continuité, pour l&rsquo;ensemble des 46 ouvrages du bassin versant. Les interventions nécessaires sur certains ouvrages ont été ensuite hiérarchisées en privilégiant la solution possédant le meilleur rapport coût-efficacité selon les objectifs fixés au départ, tant hydrauliques qu&rsquo;écologiques.</p><p>Le choix du démantèlement a porté sur des ouvrages ouverts et sans usage. L&rsquo;animation locale a permis de convaincre les propriétaires, dans le cadre d&rsquo;une démarche volontariste. Le démantèlement des vantelleries leur permettait notamment d&rsquo;être déchargés de l&rsquo;entretien des corps flottants qui s&rsquo;y accumulaient. Au final, les travaux ont pu être réalisés sur huit ouvrages.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux ont consisté à démanteler les vantelleries de huit ouvrages déjà ouverts répartis sur le cours de l&rsquo;Aa. Les radiers de fond et les fixations en berges ont volontairement été conservés afin de freiner les vitesses d&rsquo;écoulement et également d&rsquo;éviter l&rsquo;érosion régressive en maintenant un point dur. Un 9e ouvrage (Moulin Snick) n&rsquo;a pas pu faire l&rsquo;objet d&rsquo;un effacement en raison du risque potentiel d&rsquo;érosion régressive. Le seuil résiduel de 0,9 mètre étant infranchissable, les vannes de l&rsquo;ouvrage ont été démantelées et une passe à poissons a été aménagée en 2008. Cet aménagement concilie les gains environnementaux et les aspects patrimoniaux du site, la roue à aubes de l&rsquo;ouvrage ayant été conservée et demeurant opérationnelle.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Déclaration d’intérêt général (DIG) pour le plan de gestion de l’Aa en 2007 et rédaction d’une DIG spécifique pour l’opération d’équipement de l’ouvrage du Moulin Snick en 2008.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>La réalisation de l&rsquo;état initial et la mise en place des suivis après effacement s&rsquo;intègrent dans une démarche d&rsquo;évaluation globale des impacts des actions mis en oeuvre au cours du plan de gestion. Cinq stations réparties sur le bassin versant ont été sélectionnées. Les compartiments des macroinvertébrés, des macrophytes et des poissons ont été analysés lors de l&rsquo;état initial réalisé en 2008. Un premier suivi intermédiaire a été réalisé en 2011, le prochain est prévu en 2014. Le syndicat a par ailleurs lancé une étude de modélisation de l&rsquo;impact hydraulique de l&rsquo;aménagement des ouvrages sur les champs d&rsquo;expansion des crues en 2011.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les vannes des ouvrages étant déjà levées avant le démantèlement et ne bloquant pas le transit des espèces et des sédiments, les gains écologiques potentiels sont minimisés, d&rsquo;autant que les cinq stations de suivi écologique ne sont pas situées à proximité des ouvrages hydrauliques supprimés. Toutefois, l&rsquo;objectif d&rsquo;amélioration hydraulique visé au départ a été atteint, de même que celui de pérennisation de la situation existante en termes de continuité écologique. D&rsquo;après une seconde étude de l&rsquo;impact des démantèlements sur les inondations (V2R, 2011), la suppression des ouvrages devrait permettre de diminuer significativement les débordements locaux. Depuis les démantèlements, deux crues de plein bord sont survenues : les zones comprenant des habitations et auparavant inondées pour des débits inférieurs ne l&rsquo;ont pas été. L&rsquo;Aa traversant plusieurs villes, cette opération permet donc de diminuer le risque d&rsquo;inondation pour les habitations riveraines du cours d&rsquo;eau.</p><p>À l&rsquo;avenir, le syndicat envisage la poursuite des travaux engagés. Un barrage pourrait être aménagé par la création d&rsquo;une rivière de contournement au niveau d&rsquo;un ouvrage hydraulique doté d&rsquo;une valeur patrimoniale. Par ailleurs, six effacements d&rsquo;ouvrages - dont l&rsquo;un est situé sur un site Natura 2000 - pourraient être réalisés (dérasement ou arasement). Les hauteurs de chute de ces ouvrages sont comprises entre 0,8 et 3 m.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le syndicat a organisé une réception officielle des travaux d&rsquo;aménagement de la passe à poisson, au Moulin Snick, à laquelle la presse était conviée. Plusieurs communiqués de presse sont parus et un panneau d&rsquo;information (&laquo; totem &raquo;) a été installé à proximité de l&rsquo;ouvrage équipé.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables 186 145 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 146 997 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 3 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 336 142 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie (39%) - Conseil général du Pas-de-Calais (16,5%) - Conseil régional du Nord – Pas-de-Calais (4,7%) - Propriétaires (1%) - Smage Aa (38,8%)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais


Maître d'ouvrage Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion des eaux de l’Aa (Smage Aa)

Contacts François-Xavier Bracq
  SmageAa 1559 rue Bernard Chochoy 62380 Esquerdes
fxbracq@smageaa.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>V2R, 2011. Notice d&rsquo;évaluation de l&rsquo;impact hydraulique de petits aménagements. Smage Aa</p><p>http://www.smageaa.fr/IMG/pdf/Note_hydraulique_petits_amenagements__8p_.pdf</p>

Restauration des boisements des rives du cours aval du Thouet en Maine-et-Loire

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 27/04/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
février 2010
février 2015
Surface concernée par les travaux 5.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0436
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Communes(s) ARTANNES-SUR-THOUET (49011)
CHACE (49060)
COUDRAY-MACOUARD (LE) (49112)
DISTRE (49123)
MONTREUIL-BELLAY (49215)
PUY-NOTRE-DAME (LE) (49253)
SAINT-JUST-SUR-DIVE (49291)
SAUMUR (49328)
VARRAINS (49362)
VAUDELNAY (49364)

Titre et Droits de diffusion
Localisation en France

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Participer activement et d’une façon opérationnelle à la création et la promotion d’une filière de végétaux natifs du bassin de la Loire&nbsp; pour l’approvisionnement des chantiers de plantations et de techniques de «génie végétal»</p>
<p style="text-align: justify;">Promouvoir la diffusion des protocoles méthodologiques (scientifiques et techniques) pour des applications opérationnelles similaires (cf. action relayée sur le plan national par «Plante et Cité» et l’«Association Française de l’Arbre et la Haie Champêtre»)</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Suite à une forte dégradation de la ripisylve notamment en milieu périurbain, un reboisement des berges est apparu important pour maintenir la diversité des boisements des rives du cours d’eau et permettre ainsi un développement des corridors écologiques en lien avec la trame verte et bleue.</p><p style="text-align: justify;">Le Thouet aval fait partie du Domaine Public Fluvial (DPF), géré par la communauté d’agglomération dans le cadre réglementaire d’une concession. Cependant, les limites transversales ne couvrent pas l’espace nécessaire pour reconstituer le boisement de la rive.<br>Des conventions doivent être engagées entre la collectivité, les propriétaires riverains et les exploitants pour pouvoir assurer une plantation sur 5m de largeur (1m en DPF, 4m en propriétés riveraines dans le respect de la largeur autorisée par la DDT49 dans le cadre de la prise en compte des bandes arbustives des primes PAC).</p>
Géoportail - IGN (avril 2012) - C. Van Cuyck
Géoportail - IGN (avril 2012) - C. Van Cuyck

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">La démarche a initialement été animée à l’échelle du bassin de la Loire dès 2002 par le Plan Loire grandeur nature et le CORELA pour une restauration des boisements de rives des cours d’eau du bassin de Loire depuis l’Orléanais jusqu’à l’estuaire.&nbsp; <br>Cette action a ensuite été localisée sur le Thouet dans le cadre du Contrat de&nbsp; Restauration et d’Entretien de la rivière Thouet (2004 – 2009), puis dans le Contrat Territorial Milieux Aquatiques (2011 – mai 2015). <br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Une première phase de l’action a consisté à identifier les plantations nécessaires à réaliser (identification du besoin) : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Inventaire botanique et identification des habitats<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Répartition des habitats selon un gradient transversal à la rive<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mise en place de transects théoriques de restauration des habitats des berges du «Thouet»<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mise en place de formules de replantation, 6 selon le gradient hydrique de la berge et du recouvrement des habitats ligneux<br><br>L’objectif était d’utiliser des végétaux locaux lors des replantations. Des prospections ont permis d’évaluer « l’offre » à proximité du site pour la faire correspondre au besoin identifié : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Identification et évaluation de la ressource végétale sur les berges de la Loire et du Thouet<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Prospection botanique sur 8 sites avec relevés qualitatifs et indices de présence<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Comptabilisation du nombre de taxons par sites ressources et évaluation de la répartition des 21 essences sur les 8 sites<br><br>Il a ensuite été nécessaire de définir d’un mode opératoire pour les cueillettes et la reproduction des écotypes. Cette partie opérationnelle a été réalisée en partenariat avec la DRAF des Pays de la Loire pour la collecte et la pépinière d’état de Guémené-Penfao pour la reproduction. Une pépinière communautaire expérimentale d’arbres et d’arbustes du bassin de Loire moyenne a été créée à cette occasion. <br><br>Le chantier de restauration des boisements de rives proprement dit a consisté en des travaux de bucheronnage sur les 32 km du cours aval du Thouet en Maine-et-Loire et des opérations de replantation sur 1 km de traversée urbaine avec 440 m de plantations effectives. <br>1 500 plants et boutures issus de la pépinière communautaire expérimentale de production de végétaux dits locaux ont été nécessaires pour la reconstitution du boisement de rive : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; 975 arbres et arbustes <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; 350 boutures de saules pionniers<br>360 m² de géotextile biodégradable a été mis en place en pied de berges afin de stabiliser le support le temps que la végétation prenne le relais. <br>Les arbres ont été dotés de protections contre les rongeurs. <br>&nbsp;</p>
Cueillette (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Cueillette (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Pépinière (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Pépinière (Com. Agglomération Saumur, 2010)

La démarche réglementaire

Déclaration d’Intérêt Général


La gestion


<p style="text-align: justify;">La communauté d’agglomération prend en charge les 3 premières années d’entretien des plantations : <br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le débroussaillage <br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; La lutte contre les espèces exotiques <br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; La taille et la conduite des végétaux <br><br>Dès la 4ème année, comme le prévoit les clauses de la convention type, chaque propriétaire riverain prend possession des boisements et s’engage à respecter le cahier des charges annexé.<br>Le service technique de la communauté d’agglomération assurera un accompagnement auprès des riverains qui pourront à terme bénéficier de bois-énergie par l’exploitation des arbres têtards (attention car la gestion sur le long terme pour le bois d’œuvre est bien différente et s’initie dès le départ différemment).<br>&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Une fiche de suivi de la qualité de la ripisylve a été réalisée avec trois entrées :<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; la morphologie du boisement de berges (densité de la strate arborescente et arbustive, éclairement du lit, stabilité des arbres en rives, âge du peuplement, mode d’entretien actuel).<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; les espèces végétales présentes (espèces arborées, arbustives, espèces envahissantes, espèces plantées).<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; les caractères remarquables potentiels (faune, flore, zones humides).<br>Une note globale est ensuite attribuée pour l’évaluation, de mauvaise ripisylve à très bonne ripisylve.<br><br>&nbsp;</p>
Chantier de bucheronnage (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Chantier de bucheronnage (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Le projet sera développé avec « Plante et Cité » et l’AFAHC dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (2011-2020) et de l’appel à projet sur la thématique «La conservation et l’utilisation durable d’espèces végétales indigènes afin de développer des filières locales».<br>Les interventions seront poursuivies sur le Thouet amont dans les Deux-Sèvres, ainsi que sur le Thouet aval dans le cadre du nouveau Contrat Territorial Milieux Aquatiques (2011-2015), depuis les sources du Thouet jusqu’à la confluence avec la Loire (10km de restauration de rives supplémentaires). <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 20435

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne - Conseil Général Maine-et-Loire - Région Pays de la Loire
Partenaires techniques du projet - Conservatoire Botanique de Brest - Pépinière d’état de Guémené-Penfao - DRAAF Pays de la Loire


Maître d'ouvrage Communauté d’Agglomération «Saumur Loire Développement»

Contacts Pascal LAIGLE et Thomas AVARELLO (technicien de rivière)
  11 rue du Maréchal Leclerc BP 301 49408 Saumur Cedex

p.laigle@agglo-saumur.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de la Boire de Bessé

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 27/04/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2008
novembre 2008
Surface concernée par les travaux 0.60 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0007e
Référence du site Natura 2000
FR5212003
FR5200629

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Communes(s) THOUREIL (LE) (49346)

Titre et Droits de diffusion
Localisation France

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la reconnexion hydraulique</p><p>&nbsp;</p>
<p>Limiter la fermeture de la boire</p><p>&nbsp;</p>
<p>Restaurer les habitats piscicoles</p><p>&nbsp;</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Cet ancien bras secondaire possède une connexion hydraulique par l'aval uniquement (débit &lt; 300 m3/s) avec plusieurs pièces d’eau séparées à l'étiage (nappe alluviale). Il y a de plus une arrivée d'eau latérale par le ruisseau de Cumeray. Le linéaire possède trois ouvrages de franchissement.<br>La pression majeure qu’a subi ce bras est l’enfoncement du lit de la Loire (de 0,8 à 1,2m à l’est du département ou à la confluence de la Maine ; jusqu’à 3,2m à Ancenis).<br>Cette incision a entrainé une déconnexion du bras et une perte de ses fonctionnalités écologiques. Au niveau de la végétation, cela a entraîné un envahissement des ligneux et l’installation dans les trous d’eau d’une plante exotique envahissante : la jussie.<br>&nbsp;</p>
Carte de localisation
Géoportail - IGN (avril 2012) - C. Van Cuyck

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">Malgré la mise en place du Plan Loire grandeur nature, peu d’actions ont été entreprises dans le département de Maine-et-Loire. En 2004, la Fédération de pêche a décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage pour la restauration d’annexes de la Loire. L’objectif étant d’améliorer la connexion hydraulique avec la Loire en optimisant le coût des interventions sur les facteurs "déconnectants", le tout dans un esprit de développement durable.<br>Dans le cadre du 9ème programme de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, il y a eu la signature d’un contrat restauration-entretien en Juillet 2009.<br>Les riverains ont aussi été impliqués. Fin 2006, s’est déroulée une réunion plénière de présentation du projet sur la boire de Bessé puis l’envoi à chaque propriétaire d’une demande d’autorisation de passage et de travaux, ainsi qu’un formulaire de cession du droit de pêche (Article L. 435.5).<br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Pour parvenir à éliminer la jussie présente sur les parties amont et aval, deux campagnes d'arrachage manuel ont été faites au début de la croissance de la plante. Ainsi 2,5 tonnes ont été arrachées puis mises en compostage, au lieu des 75 tonnes estimées si l’on avait attendu le développement maximal de la plante. <br>Suite aux dégâts des tempêtes de 1999 et 2003 un traitement de la végétation était nécessaire. Un enlèvement des embâcles et un abattage des arbres poussant dans le chenal ont été réalisés, suivis d’un broyage et d’une valorisation dans une filière bois sous forme de plaquettes (265 m3).<br>Pour permettre la reconnexion hydraulique, le terrassement d'un chenal de connexion (100m de long sur 2m de large et 50cm de profondeur) et l’arasement des atterrissements ont été réalisés. Un réaménagement de l’ouvrage aval et un remplacement de l’ouvrage médian ont été effectués pour une meilleure continuité. <br>La dernière action fut de mettre en place un déflecteur rocheux au niveau du ruisseau de Cumeray. <br>&nbsp;</p>
Arrachage de jussie (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Arrachage de jussie (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Broyage des produits de coupe (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Broyage des produits de coupe (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)

La démarche réglementaire

Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)


La gestion


<p style="text-align: justify;">Une nouvelle intervention a été nécessaire en 2010 suite à la tempête Xynthia qui a engendré de nouveaux embâcles. Précédemment, une autre intervention avait été nécessaire sur la colonisation par la jussie.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Des observations ponctuelles des poissons présents dans la boire ont été réalisées, notamment en aval sur les frayères à brochet et sur les zones refuges. <br>En 2010 et 2011 la présence du brochet a été constatée.</p>
Terrassement du chenal de connexion (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Terrassement du chenal de connexion (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Remplacement de l'ouvrage médian (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Remplacement de l'ouvrage médian (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">On constate un meilleur fonctionnement hydraulique, écologique et piscicole. Une vigilance particulière doit être apportée au risque de recolonisation de la boire par la jussie, qui varie selon les années notamment en fonction des périodes de submersion et de températures de l’eau.<br>La Fédération de Pêche a assuré la Maîtrise d’Ouvrage d’un autre site dans le cadre du CRE Loire : la boire du Passage en 2010 à Saint Rémi la Varenne. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 35590
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 43200

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne (30%) - Conseil Général de Maine-et-Loire (30%) - Région Pays de la Loire (10%) - Commune du Thoureil (10%)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Fédération de Maine-et-Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique

Contacts Yann NICOLAS
  14 Allée du haras 49000 ANGERS

yann.nicolas@fedepeche49.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration de la tourbière de Sagne Redonde

Page mise à jour le 06/03/2018
Créée le 02/03/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Restauration de la tourbière de Sagne Redonde
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
août 2002
août 2002
Surface concernée par les travaux 18.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Restauration de la tourbière de Sagne Redonde

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR1001
Référence du site Natura 2000
FR8201666

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) LANARCE (07130)

Carte de localisation de la commune de Lanarce, source ONEMA
Carte de localisation de la commune de Lanarce

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Objectif n°1 : Favoriser l'évolution des milieux tourbeux pionniers.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
<p>Objectif n°2 : Maintenir des milieux ouverts.</p><p>&nbsp;</p>
<p>Objectif n°3 : Créer et maintenir des mares périphériques.</p><p>&nbsp;</p>
<p>Objectif n°4 : Participer à une valorisation pédagogique ex-situ.</p><p>&nbsp;</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify; ">Le site se trouve sur le plateau ardéchois qui est ici le prolongement oriental du massif de la Margeride. La tourbière est au fond d’un cratère de maar, situation assez classique dans ce secteur. Le diamètre du cratère est d’environ un kilomètre et la surface de la tourbière en 1977 est, en fonction des définitions adoptées, de l’ordre de 18 hectares. Il y a eu visiblement deux types de formation de la tourbière originelle, un type soligène sur le bas des versants, généré par le niveau des sources issues de l’aquifère constitué par les débris volcaniques, et un type limnogène dans le fond de la dépression aux dépens d’un lac qui a rempli le fond du maar, la tourbe reposant sur une argile lacustre.</p><p style="text-align: justify; ">Habitats :<br>35.1* Pelouse à Nard raide<br>51.1* Tourbière haute active<br>51.2 Tourbière dégradée<br>54.53 Tremblants à Carex rostrata<br>54.59 Radeaux à Menyanthes et Comaret</p><p style="text-align: justify; ">Le site de Sagne-Redonde a fait l’objet d’une exploitation de tourbe pendant une vingtaine d’années, jusqu’en 1998. Le creusement de fossés de drainage a modifié la circulation de l’eau provenant du bassin versant. L’arrêt des pratiques agricoles a entraîné une colonisation par le pin sylvestre.</p><p>&nbsp;</p>
Carte de localisation de la tourbière de Sagne Redonde (07130), Géoportail- Carte IGN
Carte de localisation de la tourbière de Sagne Redonde (07130), Géoportail- Cart

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify; ">- Fin de l’autorisation d’exploitation de la tourbe et retraite de l’exploitant<br>- Site connu pour sa richesse biologique par des naturalistes (FRAPNA…)<br>- Démarrage du programme Loire Nature avec implication du CEN Rhône-Alpes.<br>- Commune intéressée pour que la tourbière exploitée ne devienne un territoire « mort »</p><p>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify; ">• Restauration hydrologique (comblement de fossés de drainage, création de mares)<br>Dans le cadre de la restauration de l’écoulement de l’eau de part et d’autres des fossés de drainage, ceux-ci ont été comblés en septembre 2002 : <br>- Le fossé principal a été comblé entièrement. <br>- Concernant le réseau de fossés secondaires, l’option rebouchage complet a été écartée par manque de matériau. <br>- Des petites mares ont alors été creusées le long et en bout des fossés, de telle sorte que la matière extraite puisse servir à la mise en place de bouchons en travers des sens d’écoulement. Par ailleurs, les trop-pleins des mares ont été positionnés de manière à diriger l’eau vers les secteurs les plus asséchés.<br>En septembre 2002, 7 mares ont été réalisées. Les matériaux ont été laissés sur place (soit étalés sur le sol, soit entassés pour former des talus) soit utilisés pour reboucher les drains. Des ornières liées au passage des engins se sont formées pendant les hivers suivants.</p><p>• Restauration des prairies humides (bûcheronnage et broyage)<br>Les résineux sont les principaux ligneux visés. Des travaux par broyage, coupe ou arrachage des jeunes pousses ont été réalisés à plusieurs reprises. La dynamique des ligneux est très forte compte-tenu de la présence de boisements de résineux tout autour du site. Cette action a été maintenue dans le second plan de gestion avec une récurrence tous les deux ans.<br>&nbsp;</p><p style="text-align: justify; ">&nbsp;</p>
Mare de Sagne Redonde 03/09/2010, CREN Lagorsse
Mare de Sagne Redonde 03/09/2010, CREN Lagorsse
Panneau du sentier panoramique de la tourbière de Sagne, 18/07/2008, CREN Lagorsse
Panneau du sentier panoramique de la tourbière de Sagne, 18/07/2008, CREN Lagorsse

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify; ">Sur la partie Sud du site, un enclos a été mis en place en 2004. Il délimite un parc de 2,7 hectares sur lequel un pâturage équin a pu être instaurer. Le pâturage est extensif, avec un chargement faible à l’année.<br>Ce secteur a été choisi car il ne comporte pas de zones dangereuses (tremblants). Ceci évite les risques non négligeables de noyade des animaux : un cheval échappé d’un parc voisin s’est noyé sur le site en 2003.<br>La date de pâturage correspond à la fin de la période de reproduction de l’Azuré des mouillères, pour lequel le pâturage peut être néfaste (consommation ou piétinement des gentianes pneumonanthes sur lesquelles sont déposées les œufs). Par ailleurs, le choix des dates de pâturage est discuté avec les chasseurs. Une convention a été signée avec un éleveur. Ce pâturage se maintient encore à l’heure actuelle.</p><p style="text-align: justify; ">Acquisition 8,5 ha par le conservatoire Rhône Alpes des espaces naturels.</p><p>&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Un important dispositif de suivis a été mis en place sur les différentes actions. Des suivis piézométriques, une station météo, des suivis de végétation et suivis des papillons remarquables ont été mis en place.</p><p>Concernant la végétation, les transects modifiés de végétation ont été effectués par la méthode des points aiguille. La longueur des transects est variable ; une espèce végétale est notée tous les 5, 10 ou 20 cm. Pour chaque tronçon est associé une liste d’espèces et leur fréquence. Les espèces sont ensuite regroupées par affinités écologiques.</p><p>Concernant les papillons, c’est l’azuré des mouillères (Maculinea alcon) qui est ici concernée. C’est un papillon très rare inféodé aux tourbières. Son suivi comprend le comptage des individus adultes (= imagos) observés, mais aussi l’étude de ses hôtes indispensables à la réalisation de son cycle de vie :</p><p><br>• Suivi de l’Azuré des mouillères : comptage des individus pendant la période de vol (3 sorties en juillet et août) : - sur 9 prospections réalisées en juillet, 7 comptent des observations et sur les 9 réalisées en août, 3 comptent des observations.<br>En 2005, c’est la première année qu’au moins 10 individus sont vus à 2 dates différentes.<br>• Recherche des fourmis-hôtes : Un piégeage des fourmis a été effectué (30 pièges) en 2000. Les 3 espèces de fourmis-hôtes des azurés (Myrmica scabrinodis, M. ruginodis et Myrmica rubra) ont été déterminées. Mais il semble que la densité des fourmis soit faible, ce qui pourrait expliquer que la population d’Azuré des mouillères soit assez réduite. Un nouveau piégeage a été réalisé en 2003 dans le secteur remanié suite au comblement des fossés. Des fourmis-hôtes sont capturées, mais il se peut que des fourmilières aient été détruites (par destruction directe ou du fait de l’augmentation du niveau d’eau).<br>• Comptage de la plante-hôte, la Gentiane pneumonanthe (Gentiana pneumonanthe). Depuis 2004, le nombre de gentianes en fleur a diminué sur le secteur 1 (inondé suite aux remaniements de la zone), contrairement au secteur 2, où le nombre de gentianes est très élevé. Néanmoins, on constate que le nombre d’œufs par gentiane est plus élevé dans la zone 1 que dans la zone 2.</p><p>Le creusement des mares a aussi bénéficié de suivis des odonates et des batraciens.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Tourbière de Sagne Redonde panorama, 18/07/2008, CREN Lagorsse
Tourbière de Sagne Redonde panorama, 18/07/2008, CREN Lagorsse
Tourbière de Sagne Redonde : suivi météo, 04/03/2009, CREN Gregoire F.
Tourbière de Sagne Redonde : suivi météo, 04/03/2009, CREN Gregoire F.

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">D’après les premiers résultats, les opérations de restauration de l’alimentation en eau par le comblement des fossés a favorisé l’évolution des habitats herbacés vers des groupements plus spécifiquement tourbeux.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La turbification est active sur le site, que ce soit au niveau de l’eau libre, des berges de fosses d’extraction ou sur les anciennes zones de tourbe à nu. Il en résulte une progression des milieux tourbeux pionniers, mais aussi un comblement progressif des secteurs d’eau libre. Les suivis et un entretien régulier sont maintenus.<br>La lutte contre les ligneux a permis de maintenir le site très ouvert. Elle s’est axée sur les résineux, de manière efficace, mais nécessite d’être reconduite régulièrement compte-tenu de la dynamique de colonisation du Pin sylvestre. On constate également que la saulaie progresse petit-à-petit.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le pâturage est prolongé avec maintien de dates tardives pour maintenir le développement de l’Azuré des mouillères. <br>Concernant les mares, la colonisation par les odonates et les amphibiens a été rapide et les mares contribuent à la richesse spécifique du site.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Concernant la colonisation par la végétation, elle se fait de manière plus lente.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un second plan de gestion a été réalisé de 2007 à 2011 et financé dans le cadre du plan Loire grandeur nature et d’un Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Humides Verrerie, Geneste et Sagne Redonde et d’un contrat Biodiversité Rhône-Alpes (Région Rhône-Alpes).</p>

La valorisation de l'opération

<p>En plus des articles publiés par Fabrice GREGOIRE, l’action a été valorisée : <br>- Aux automnales de Coucouron (2009)<br>- Dans différents documents de bilan de Loire Nature<br>- Par un sentier panoramique<br>- Par des sorties grand public (peu)<br>- Par des formations (BTS GPN, Fac de St Etienne avec Cubizolle…)<br>- Par un poster<br>- Fiche de topoguide randonnée<br>- Cahier technique du CREN</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Sentier
Documents de communications Document de communications
Tourbière de Sagne Redonde : visite, 01/07/2008, CREN Pierron V.
Tourbière de Sagne Redonde : visite, 01/07/2008
Tourbière de Sagne Redonde : pâturage, 07/10/2004, CREN Pierron V.
Tourbière de Sagne Redonde : pâturage, 07/10/2004

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 15075

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire bretagne 20% - Etat (ex DDAF) 40% - Région Rhône Alpes 40%
Partenaires techniques du projet - Ecole Normale Supérieur (Mr GREGOIRE) - ONF


Maître d'ouvrage Conservatoires des espaces naturels de Rhône Alpes Antenne Drôme-Ardèche

Contacts Laurence Jullian / Emilie DUPUY
  Rouveyret 07200 VOGUE

laurence.jullian@espaces-naturels.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="text-align: justify; ">- A. Laplace-Dolonde, F. Grégoire, 2005, La dialectique de la tourbière et de l’étang, actes du colloque du Groupe d’Histoire des Zones Humides, tenu en Brenne, parution décembre 2006</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire, A. Laplace-Dolonde, 2005, Influence des recherches scientifiques sur la gestion des tourbières lors des dix dernières années, Actes du colloque « Origine, dynamique et gestion des tourbières », tenu à Goutelas, en octobre 2005, parution décembre 2006</p><p>&nbsp;</p>
<p style="text-align: justify; ">- Grégoire F., A. Laplace-Dolonde, Canivé J. 2006, La tourbe, l’arbre et l’eau, Actes du colloque du GHFF tenu à Bordeaux en septembre 2006, parution en 2007</p><p>&nbsp;</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire, Social acceptation for mire conservation, examples in Northern France and Massif Central, communication orale présentée lors la rencontre annuelle de l’IMCG à Ushaïa en Terre de Feu en novembre décembre 2005,</p><p>&nbsp;</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire : «Pédagogie et Tourisme dans les tourbières, les aspects climatiques», communication faite au colloque de l’AIC, Tunis, septembre 2007</p><p>&nbsp;</p>
<p>- F. Grégoire : Local Climate of Ardeche mires, communication proposée à la Conférence Internationale de Météorologie Alpine Chambéry, 4 au 8 juin 2007, participation au colloque annulée mais le résumé élargi a été mis en ligne</p>
<p>- F. Grégoire, V. Pierron, La tourbière de Sagne Redonde (Lanarce, Ardèche), des choix pour la réhabilitation, communication présentée lors du Colloque de Lamoura « Tourbe et tourbières 2007 »</p>
<p>- F. Grégoire, A. Laplace-Dolonde, Un document de référence sur les tourbières : L’inventaire du Service des Mines de 1949, communication présentée lors du Colloque du GHZH tenu à Laon en octobre 2007</p>
<p>- F. Grégoire, « Des tourbières en contexte cévenol : quelle gestion pour quelles contraintes climatiques ?», communication proposée pour le colloque de l’AIC, Montpellier, septembre 2008</p>

Effacement d’un chapelet de huit étangs sur la Bildmuehle

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 27/02/2012

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
avril 2010
Linéaire concerné par les travaux 1200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bildmuehle
Distance à la source 0.75 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 0.04 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR164
Référence du site Natura 2000
FR4100208
Code ROE
1522
1525
61603
61604
1524
1520
90407
57994
90406
90405
65098
65097
111449

Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MOSELLE (57)
Communes(s) LEMBERG (57390)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique pour la faune piscicole et reconnecter la Bildmuehle avec le Moderbach</p>
<p>Limiter le réchauffement de l’eau en aval des étangs</p>
<p>Rétablir le transport sédimentaire</p>
<p>Restaurer les habitats du cours d’eau</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bildmuehle est un cours d’eau de première catégorie piscicole de deux kilomètres de long, sur substrat gréseux, situé en forêt domaniale de Mouterhouse. Son bassin versant a une superficie de 300 hectares. À son exutoire, la Bildmuehle conflue avec le ruisseau du Krappenthal pour donner naissance au Moderbach.<br>On dénombre sur la Bildmuehle dix plans d’eau implantés en série. Conçus pour la pêche de loisirs, ils n’ont aujourd’hui plus aucun usage. L’Office national des forêts (ONF) est propriétaire de ces étangs.<br>Les étangs empêchent la libre circulation de la faune aquatique et retiennent le sable sur des tronçons de cours d’eau théoriquement très favorables à la présence de frayères à lamproie de Planer, au chabot et à la truite fario.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La Bildmuehle fait partie du site Natura 2000 « Cours d’eau, tourbières, rochers et forêts des Vosges du Nord et souterrain du Ramstein ». La restauration de ce cours d’eau s’inscrit dans le cadre de l’application du document d’objectifs (DOCOB) du site. Sur les 10 plans d’eau présents, seuls 8 sont concernés par le projet. Les deux étangs situés très en amont appartiennent à des propriétaires privés et ne sont pas concernés par le projet, leur effacement est moins prioritaire en terme d’amélioration de la continuité et nécessiterait des travaux très couteux puisqu’il existe une chute naturelle entre ces deux étangs et les suivants. <br><br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se sont déroulés en deux phases : phase I, de l’hiver à l’été 2008, et phase II, du printemps 2009 au printemps 2010.</p> <p><br><u><strong>Phase I : l’élimination de six étangs</strong></u></p> <p><br>Au cours de l’hiver, les épicéas présents dans la ripisylve ont été martelés ; les arbres et arbustes présents sur les digues ont été abattus et évacués afin de permettre un accès facile aux ouvrages. À partir du mois d’avril 2008, les étangs ont été progressivement vidangés par ouverture des moines afin de permettre un ressuyage des sédiments et favoriser leur fixation par la flore pionnière. Les ouvrages des étangs n° 3 à n° 8 [cf. carte ci-dessous] ont été démontés et les digues réouvertes.<br>Les étangs n° 9 et n° 10 ont été maintenus en eau afin de permettre la décantation des matières en suspension issues des travaux de la phase I.<br>La suppression des étangs s’est faite de l’aval vers l’amont.<br>Les matériaux naturels extraits (blocs de grès, sable) ont été réutilisés pour le chantier :<br>• les sables et argiles ont permis un remodelage des berges des anciens étangs (récupération d’une pente plus douce et plus stable) ;<br>• les blocs de grès des parements aval ont été stockés et pourront éventuellement être utilisés en phase finale de restauration pour diversifier les micro-habitats.<br>Le béton extrait a été évacué vers un centre de concassage et de recyclage des matériaux et les autres déchets divers (métal, bâche plastique, etc.) ont été placés en déchetterie. La quantité de béton extraite en fin de phase II était d’environ 50 m3.<br>Les épicéas ont été exploités au cours de l’automne 2008.</p> <p><br><u><strong>Phase II : la suppression des bassins décanteurs et la reconnexion au Moderbach</strong></u></p> <p><br>Au début du printemps 2009, l’étang n° 9 a été progressivement vidangé afin de fixer les sables par le développement d’une végétation palustre. L’ouvrage de vidange a été enlevé début novembre pour permettre au cours d’eau de travailler dans ses sédiments et de récupérer une pente plus naturelle. Au printemps 2010, des systèmes de filtration seront installés en aval de la digue de l’étang n° 10. La digue de cet étang sera ensuite réduite et un pont cadre en béton sera installé à un tiers enterré (en lieu et place de l’ouvrage) afin de maintenir la continuité écologique et de permettre un accès routier desservant la rive droite. Enfin l’étang n° 10 sera vidé ; une partie des sédiments sera extraite et exportée vers un site de stockage afin de limiter le départ de ces sédiments vers le milieu récepteur.</p>

La démarche réglementaire


Cette rubrique a été retenue du fait de l’impact drainant susceptible de détruire des frayères, des zones de croissance ou d’alimentation de batraciens dans les zones humides adjacentes.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise. L’objectif est précisément de limiter les interventions sur le fond de vallée et de laisser la dynamique naturelle s’exprimer librement.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial portant sur les différents compartiments biologiques&nbsp;(invertébrés, poissons, botanique, amphibiens) a été réalisé au printemps 2008 par l&rsquo;ONEMA et le Parc naturel Régional des Vosges du Nord. Ces données ont été complétées par le recueil de données hydromorphologiques. Après suppression des 2 derniers ouvrages en 2010, un premier suivi après travaux a été effectué (poissons et hydromorphologie) durant l&rsquo;été 2011. Un suivi à long terme sera réalisé d&rsquo;ici 2013/2014.<span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman"><!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></font></span></p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Suite à l’effacement des ouvrages, le cours d’eau a retrouvé un profil légèrement sinueux et des quantités importantes de sédiments ont été évacuées vers l’aval. Compte-tenu du faible débit du cours d’eau, l’évolution hydromorphologique est toujours en cours et des modifications de pente, de profil et de granulométrie sont constatées depuis 2008. Un substrat grossier favorable à la fraie de la truite est réapparu par endroit et les premières prospections piscicoles ont montré la recolonisation de l’espèce sur le tronçon avec la présence de nombreuses truitelles sur certains secteurs.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Avant intervention, certains étangs étaient vides depuis plusieurs années et une riche végétation s’y était développée, principalement formée de cariçaies et roselières. Couplés à certains points durs (affleurement d’argile), ces épais tapis végétaux empêchaient le cours d’eau de s’enfoncer et de créer un écoulement préférentiel. Afin de remédier à ces écoulements laminaires et d’aider le cours d’eau à retrouver son lit, de petites interventions manuelles ont eu lieu au cours de l’hiver 2008-2009 pour dégager un chenal principal. &nbsp;<o:p></o:p></p> <p>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class="MsoNormal">Les travaux ont été présentés au comité de pilotage du site Natura 2000 en mai 2009. Suite à la première phase de travaux, diverses actions de communication ont été menées&nbsp;: réalisation de plaquettes de sensibilisation par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, visite de terrain à destination des acteurs locaux par le Parc Naturel des Vosges du Nord.<span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman"><!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></font></span></p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 42 855 € HT
soit, au mètre linéaire : 38
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 42 855 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - État : 43,5 % - Union européenne : 43,5 % - Office national des forêts : 13 %
Partenaires techniques du projet - Parc naturel régional des Vosges du Nord - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale nord-est, Onema -service départemental - Direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Hubert Schmuck
  ONF : Service technique et patrimonial 06 20 90 04 25
hubert.schmuck@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers

Page mise à jour le 26/02/2018
Créée le 09/01/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
août 2011
Surface concernée par les travaux 16.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR05
Référence du site Natura 2000
FR3100489

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) DOURIEZ (62275)

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Favoriser l’expression du potentiel écologique du site lié aux milieux ouverts,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Mettre en sécurité le site pour les différents usagers,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Exporter un maximum de matière hors du site lors de cette opération de coupe de peupliers (notamment en finançant l'exportation des arbres morts par la vente des arbres sains).</P>

Le milieu et les pressions

<P style="TEXT-ALIGN: justify"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]-->Le marais du Haut Pont (53ha), fait partie des marais tourbeux alluviaux de la basse vallée de l’Authie. Utilisé pour l’exploitation de la tourbe et comme vaines pâtures jusque dans les années 50, il fut alors planté de peupliers et des tentatives infructueuses d’assèchement ont été menées. Les milieux se sont peu à peu fermés et les peupliers, les pieds dans l’eau une grande partie de l’année, mourraient sans pouvoir être exploités. Telle était la situation au début 2000&nbsp;: la configuration du marais n’était plus favorable à la biodiversité, il devenait de plus dangereux pour toute autre activité (promenade, chasse, …) en raison des chandelles et nombreuses branches au sol.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention


<P style="TEXT-ALIGN: justify"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Cette opération de restauration débute en 1997 par des actions de sensibilisation sur la richesse écologique potentielle du site auprès de la commune.</P> <P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>En 2004, la municipalité donne son accord pour la réalisation d’un diagnostic écologique du site. Un an plus tard, une étude est commandée à l’ONF pour évaluer la faisabilité d’une exploitation des peupliers.</P> <P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>Une convention de gestion d’une durée de 10 ans sera finalement signée fin 2006 entre la commune et le Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais afin de pérenniser les actions de restauration.</P>

Les travaux et aménagements


<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Les travaux de restauration ont débuté en 2007 avec une phase de préparation du site. Deux places de dépôt et trois passages busés ont ainsi été créés, un renforcement du chemin d’accès a également été nécessaire. Au mois d’octobre, 4.3 ha de peupleraie ont été abattus.</P> <P class=MsoNormal>En 2008, les travaux se sont poursuivis par l’éclatement des souches et le broyage de la végétation. En complément, une campagne de sensibilisation de la population locale a eu lieu cette même année.</P> <P class=MsoNormal>Les opérations d’abattage se sont poursuivies sur 11.6 ha en mars 2009. Au total, se sont environ 1000m<SUP>3</SUP> de grumes (soit plus de 700 tonnes de biomasse) qui ont été exportés au mois de juin 2009.</P> <P class=MsoNormal>Mesure prises pour limiter l'impact des travaux: les périodes d'intervention de l'exploitant ont été spécifiées dans le contrat de vente des arbres (hors période de nidification, interdiction d'exploiter du 15/04 au 30/06, et prioriser une intervention en période estivale sur les sols ressuyés). Le site n'étant accessible qu'à des engins basse pression, les engins les plus adaptés ont de fait été spontanément utilisés, sans besoin de plus de consignes.</P>
Légenlot n°4 - peupleraie avant abattage Copyright: Julie-Anne Jorant, Source: CEN
Légenlot n°4 - peupleraie avant abattage Copyright: Julie-Anne Jorant, Source: CEN
lot n°4 - vue Nord-Est après abattage  Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
lot n°4 - vue Nord-Est après abattage Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN

La démarche réglementaire


La demande de défrichement faite auprès de la DDTM a été accordée à condition de laisser 5Ha en régénération spontanée.


La gestion


<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->Dès 2010, une gestion conservatoire a été mise en place sur les milieux ré-ouverts. Cette gestion consiste en la mise en place d’un pâturage extensif par des vaches Highland Cattle, espèce particulièrement bien adaptée aux conditions difficiles de ce type de milieux. Elles proviennent de plus d’un élevage biologique.</P> <P class=MsoNormal>En vue d’une gestion ultérieure par la fauche, un ramassage des bois au sol a été réalisé.</P>

Le suivi

<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->Plusieurs indicateurs de suivi ont été mis en place suite aux travaux. Le niveau de nappe est enregistré en continu grâce à des piézomètres équipés de sondes automatiques.</P> <P>Des suivis faune et flore ont également été planifiés et ont permis la découverte de deux nouvelles espèces: l'Hottonie des marais et la Rubanier nain.</P> <P>Les premiers suivs floristiques sont plus qu'encourageants (découverte en 2011 du Comaret des marais), le suivi du Vertigo moulinsiana est plus nuancé, de nombreux paramètres ayant biaisé les résultats (années de sécheresse, problèmes de protocole de suivi, ...).</P>
Rechargement accès - lot n°1 et 2  Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Rechargement accès - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Reprise abattage - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Reprise abattage - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;<!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Le bilan global de cette opération est positif à plusieurs points de vue. Elle a permis au gestionnaire, mais aussi aux entreprises (5 au total en 3 ans), d’acquérir compétences techniques et savoir-faire pour les interventions mécanisées sur ce type de sol peu portant.</P> <P class=MsoNormal>Du point de vue financier, l’objectif d’amortir l’abattage des arbres morts par la vente des arbres sains a été atteint.</P> <P class=MsoNormal>Il est également à noter qu’une relation de confiance a pu être établie avec la commune permettant ainsi d’envisager une gestion à long terme du milieu. Le partenariat avec un éleveur bio est à souligner.</P>

La valorisation de l'opération


Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Dépôt bois Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Dépôt bois
pâturage Copyright: William Gelez, Source: CEN
Pâturage

Coûts

Coût des études 24688
Coût des acquisitions 0
Coût des travaux et aménagement 214142
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation 2144
Coût total de l’opération 303110

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Artois-Picardie - FEDER - Commune de Douriez
Partenaires techniques du projet - ONF - Dargent (acheteur du bois) - Pontignac (forage piézomètre) - Bédéléem (broyage de végétation) - Eurêka (association d'insertion)


Maître d'ouvrage Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas de Calais.

Contacts Gaëtan REY
  152, Boulevard de Paris 62190

Gaetan.rey@espaces-naturels.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<P><SPAN style="FONT-FAMILY: Helvetica; FONT-SIZE: 11pt">Jorant J-A &amp; Parmentier E, 2005; Marais du Haut Pont, plan de gestion 2006-2010. CENNPC, 119p.<BR></SPAN></P> <P>&nbsp;</P>
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