Gestion de la tourbière de Logné

Page mise à jour le 06/03/2018
Créée le 26/10/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Gestion de la tourbière de Logné
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2006
octobre 2010
Surface concernée par les travaux 15.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale Arrêté Préfectoral de Biotope Espace Naturel Sensible
Autres ZN des PLU
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FFGF0539b
Référence du site Natura 2000
FF5200624
FF5212004

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) LOIRE-ATLANTIQUE (44)
Communes(s) CARQUEFOU (44026)
SUCE-SUR-ERDRE (44201)

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer et conserver les habitats typiques de milieux tourbeux et les espèces végétales d’intérêt patrimonial</p>
<p>Rétablir les conditions hydrologiques favorables à la conservation de la tourbière</p>
<p>Améliorer les connaissances scientifiques sur la tourbière et son fonctionnement</p>
<p>Favoriser la mise en place de mesures de protection et de gestion à l’ensemble de la tourbière</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La tourbière de Logné constitue une des trois seules tourbières bombées du massif armoricain. La cuvette tourbeuse occupe une superficie d’environ 120 ha, mais la zone active ne représente plus que 15 ha. Elle reste cependant une des plus importantes tourbières à sphaignes de l’ouest de la France. <br>&nbsp;<br>Il s’agit d’une tourbière en fin d’évolution, en voie d’assèchement et de boisement. Par ailleurs, des fossés de drainage ainsi qu’un plan d’extraction de tourbe associé à des eaux chargées en nutriments perturbent la zone centrale de la tourbière caractérisée par une oligotrophie naturelle.<br><br>La tourbière appartient en majeure partie à des propriétaires privés, dont le principal (61 ha) a signé une convention de gestion, en 1996, avec l’association Bretagne-Vivante. Quant au Conseil Général de Loire-Atlantique, il a acquis en 2006 une dizaine d’hectares au Nord-Ouest du site. &nbsp;<br><br>La fréquentation du site est interdite par APPB (1987, modifié en 1996) pour des raisons de sécurité, de propriétés privées et également de présence d’espèces rares et fragiles.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">L’association Bretagne Vivante a réalisé, sur la partie centrale de la tourbière, des opérations de régénération expérimentales (décapage, étrépage) et de réouverture de milieux en 1996 et 1997, dans le cadre d’un programme LIFE Tourbière. Après 10 ans d’absence de financement, la validation du document d’objectifs du site Natura 2000 des Marais de l’Erdre (2003) a permis de relancer des travaux lourds de réhabilitation de la tourbière entre 2006 et 2010 (contrat Natura 2000).&nbsp; Un second contrat a été lancé en 2011 afin d’assurer l’entretien des milieux réouverts et la régénération de nouveaux habitats.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Les travaux engagés, dans le cadre du contrat Natura 2000, visaient à limiter la fermeture des habitats tourbeux par une coupe des ligneux (bouleaux, saules, bourdaines) ainsi qu’à créer des biotopes favorables au développement de nouveaux habitats d’intérêt communautaire et d’espèces floristiques et faunistiques d’intérêt patrimonial.<br><br>Pendant cinq années, des zones de 30 à 20 ares ont été réouvertes manuellement par coupe des ligneux à l’aide de tronçonneuses et gyrobroyeurs portatifs, et avec dans la mesure du possible un arrachage des souches. 5 mares et 4 zones (600 m2) envahies par le <em>Myrica gale</em> ont également été restaurées par broyage et/ou arrachage, à raison d’un passage tous les deux ans.<br>Enfin, trois placettes de 100 m2 et d’une profondeur d’environ 30 cm ont été décapées au cours des trois premières années du contrat, incluant un façonnage des bordures en pente douce et une fauche de la végétation des bordures afin d’éliminer les portes graines des espèces envahissantes. A noter que les produits de coupe et de décapage ont été transportés manuellement et stockés sous la forme de tas de bois favorables à la petite faune. Les zones de dépôts étaient localisées à proximités des zones ouvertes, sous les boisements (en évitant les zones à espèces patrimoniales telles que l’Osmonde royale), ou en bordure du plan d’eau. <br>La question de l’exportation des déchets verts constitue une problématique importante à régler pour la bonne conservation du site : coût conséquent de l’exportation, contraintes techniques (portance du sol, accessibilité du matériel lourd au centre de la tourbière par voie d’eau uniquement). La solution du brûlage n’a pas été retenue pour des questions de sécurité et de risques environnementaux.<br><br>Les chantiers se déroulaient sur environ 3 mois entre la fin août et le début du mois de novembre. Les opérations ont été réalisées par un chantier d’insertion (équipe de 7/8 personnes) encadré par un chef d’équipe spécialisé dans les interventions en milieux naturels et contrôlées par l'association Bretagne Vivante et l’EDENN.</p>
Travaux en 2006-2010 (2006) - EDENN
Travaux en 2006-2010 (2006) - EDENN
Zone débroussaillée (2009) - EDENN
Zone débroussaillée (2009) - EDENN

La démarche réglementaire

Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)


La gestion


<p style="text-align: justify;">Un second contrat Natura 2000, signé en 2011 par Bretagne Vivante, garantira l’entretien de l’ensemble des surfaces réouvertes entre 2006 et 2010 et permettra de réouvrir un second secteur (Cladiaie en cours de boisement) d’environ 60 ares.<br><br>Par ailleurs, des travaux ponctuels et bénévoles de déboisements sont organisés tous les ans par Bretagne Vivante. <br><br>L’ensemble des travaux (contrat Natura 2000, …) sont inscrits dans le plan de gestion de la RNR (2011 – 2016) mis en œuvre par l’association. Un comité de pilotage RNR regroupant les principaux partenaires techniques et financiers se réunit annuellement afin de suivre l’avancement de la mise en œuvre du plan de gestion et des dossiers réglementaires.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L'association Bretagne vivante a réalisé des suivis botaniques et floristiques en 2010-2011 dans le cadre d'une étude financée par les fonds DREAL-Natura 2000. Sur ces deux années, elle a également mené une expertise entomologique avec le GRETIA (Groupe d'étude des invertébrés armoricains), financé par la Région des Pays de la Loire.</p><p style="text-align: justify;">Dans le but de suivre l’évolution de la tourbière, mais également l’impact de l’ensemble des travaux qui y sont réalisés, les responsables des réserves Bretagne Vivante/EDENN ont mis en place un suivi botanique annuel par les méthodes de transects et quadrats.</p>
Dessouchage (2009) - EDENN
Dessouchage (2009) - EDENN
Vue aérienne de la tourbière de Logné (2011) - Charles MARTIN
Vue aérienne de la tourbière de Logné (2011) - Charles MARTIN

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les suivis scientifiques montrent un effet favorable des travaux sur la diversité floristique et entomologique de la tourbière ainsi que sur la conservation des habitats d’intérêt communautaire.<br><br>Du point de vue technique, la pérennisation des actions d’entretien sur le site ainsi que l’exportation des déchets restent des problématiques majeures à résoudre.<br><br>Enfin, en 2011, la signature d’un Contrat Territorial de Bassin Versant de l’Agence de l’Eau et d’un Contrat Régional de Bassin Versant avec les intercommunalités (Nantes Métropole, CCEG) devrait permettre d’agir sur le volet hydraulique : étude préalable à la pose d’un seuil afin d’affiner la gestion des niveaux d’eau, suivis de la qualité de l’eau, diagnostics agricoles à l’échelle des exploitations du bassin versant, restauration des cours d’eau alimentant la tourbière.&nbsp; L’ensemble de ces actions sont coordonnées par le syndicat Mixte EDENN, structure animatrice sur le site Natura 2000 et structure référente du bassin versant de l’Erdre dans le cadre du SAGE Estuaire de la Loire.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Articles de presse, <br>Feuille Natura 2000 du syndicat mixte EDENN<br>Visites ponctuelles de la tourbière par les financeurs, les élus du syndicat, le grand public (journées du patrimoine), étudiants BTS GPN (2/3 classes par an)</p>

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 73000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 73000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - DREAL (50%) - FEDER (50%)
Partenaires techniques du projet - Syndicat Mixte EDENN


Maître d'ouvrage Bretagne vivante

Contacts Olivier GANNE
  6 Rue de la Ville en Pierre 44 000 NANTES

bvnantes@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>MAISONNEUVE, 2003. Document d’Objectif des Marais de l’Erdre (2003-2009). DIREN Pays de la Loire, Syndicat mixte EDEN, 234 p</p>
<p>O. GANNE, Plan de gestion de la tourbière de Logné RNR (Bretagne Vivante) 2010-2015.</p>
<p>ARBION, 2006. Schéma de suivi et d’évaluation phytosociologique d’habitats communautaires en gestion contractualisée (Prairies humides, Tourbière). L’exemple du Site Natura 2000 des « marais de l’Erdre » FR 52 00624. EDEN, Mémoire de MASTER pro G.A.S.E., Université de Rennes 2, 81 pages et annexes 46 pages.</p>
<p>BLOND, Restauration de la tourbière de Logné, Bilan des opérations Protocole de suivis floristiques et recueil des données 97, SEPNB, 35p</p>
<p>BLOND, avril 2002. Evaluation du Plan de Gestion de la Tourbière de Logné 97-01, DIREN/SEPNB.</p>
<p>GOGO et LAPLACE DOLONDE, 2001. Etude physico-chimique des eaux de la tourbière de Logné (Loire Atlantique). Rapport Université Lyon 2/Bretagne Vivante-SEPNB, section Nantes. 25 p.+annexes.</p>
<p>OUEST AMENAGEMENT, 2000. Vallée de l’Erdre (44), Site Natura 2000- Inventaire et cartographie des habitats naturels et espèces d’intérêt communautaire.1. Notice d’accompagnement, Rapport Ouest Aménagement pour l’EDEN. 21 p.+annexes</p>

Reméandrage du Marolles à Genillé

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2007
juillet 2009
Linéaire concerné par les travaux 350 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Marolles
Distance à la source 2.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 0.03 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR354
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) GENILLE (37111)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Contribuer à la reconquête du bon état écologique du bassin de l’Indrois.</p>
<p>Valoriser le site pour le public.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Affluent rive droite de l’Indrois, le ruisseau de Marolles est un ruisseau de deuxième catégorie piscicole de 3,2 kilomètres de long. Il draine un bassin versant essentiellement prairial de 23 km2.<br>Le ruisseau de Marolles possède un potentiel intéressant du fait de la présence de la moule de rivière Unio crassus et d’autres espèces piscicoles comme le vairon et le chabot.<br>Depuis plusieurs siècles, l’ensemble du Marolles a subi des modifications anthropiques. De nombreux plans d’eau sur le ruisseau ont d’abord été créés ; des opérations de type curage-recalibrage-rectification ont ensuite été réalisées. Le cours d’eau dans la partie restaurée était totalement rectiligne. Il présentait des écoulements uniformes, un substrat minéral fin, une largeur moyenne du lit trop importante. La portion aval (environ 130 m) était sous l’influence d’un seuil à madriers. Le peuplement piscicole était principalement composé d’espèces typiques d’eau calme.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Depuis dix ans, il était question de réaliser un projet d’aménagement semi-urbain dans la prairie humide située le long du cours d’eau. L’arrivée du technicien de rivière a permis de concevoir un projet plus général incluant la reconquête de la qualité du milieu aquatique. Cette action s’inscrit dans le « contrat territorial du bassin versant de l’Indrois et de ses affluents » (CTRE).</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le cours d’eau se situe dans l’ancienne retenue d’un étang effacé avant la Révolution française. L’ensemble des recherches topographiques, historiques et bibliographiques n’ont pas permis de retrouver le tracé de l’ancien lit. Ce dernier est alors défini par l’observation d’un tronçon de référence, par l’étude de la topographie actuelle du site et sur la base de références bibliographiques générales sur la morphologie des cours d’eau. Dans un premier temps, le lit méandriforme du cours d’eau est creusé dans les vases de l’ancien étang. Environ 1 150 m3 de matériaux sont déplacés. Dans un deuxième temps, 100 m3 de matériaux grossiers sont déposés dans le lit du cours d’eau pour reconstituer le matelas alluvial et créer des seuils noyés de stabilisation de lit au niveau des connexions amont et aval, ainsi que sur un secteur de rupture de pente. Des arbres, arbustes et hélophytes sont plantés sur une partie des berges du nouveau lit qui sont aussi ensemencées. L’ancien lit rectiligne est comblé.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien de la ripisylve ne sera réalisé à court terme de façon à laisser toutes les strates de la ripisylve s’implanter librement.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Le suivi biologique comprend une campagne d&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et d&rsquo;indice biologique diatomique (IBD) pris en charge par l&rsquo;agence de l&rsquo;eau ainsi que plusieurs campagnes de pêche électrique réalisées par l&rsquo;Onema. Un suivi hydromorphologique est également réalisé via des mesures par le protocole CarHyCE et un suivi piézométrique a été mis en place. Enfin, un suivi thermique et un suivi photographique sont également effectués. Cette opération sera suivie pendant 5 ans.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un an après les travaux (en 2010), on perçoit déjà des changements dans la communauté piscicole. La densité totale en individus est trois fois plus faible par rapport à l'état initial et la composition en espèce a changé ; premièrement d'un point de vue qualitatif : il y a apparition d'espèces d'eau plus vive comme le chabot et le vairon. Deuxièmement, d'un point de vue quantitatif : la densité en espèces peu sensibles (à une qualité de l'eau médiocre ou à des habitats homogènes) a diminué et celle des espèces sensibles, au contraire, a augmenté. <br>Les changements/gains potentiels au niveau du compartiment des invertébrés sont plus difficiles à percevoir car on constate une augmentation importante de la diversité taxonomique à la fois sur la station non restaurée et sur la station reméandrée.<br>Visuellement, le milieu s’est tout de même diversifié et davantage d’espèces de libellules sont apparues. Toutefois, la ripisylve est encore largement absente sur le secteur (végétation jeune qui commence à pousser).<br>L'exploitation des résultats des années N + 3 et N + 5 (2012 et 2014) permettront de confirmer ou d'infirmer les tendances d'amélioration constatées.<br>Le lit méandriforme creusé est assez encaissé car son niveau a été déterminé en fonction d’un exutoire de réseau pluvial. En déplaçant cette arrivée d’eau et en la connectant en aval du secteur restauré, les contraintes pour retracer le lit mineur auraient pu être supprimées. <br>Au départ, seuls 150 mètres de cours d’eau devaient être reméandrés, mais les journées de sensibilisation ont eu un poids important dans l’argumentaire en faveur de la restauration et ont permis de doubler le linéaire. <br>Il est prévu par la suite de réaliser un parc urbain et un sentier pédagogique sur le site.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Nombreux articles dans les journaux locaux et dans le bulletin municipal.<br>Reportage sur la chaîne de télévision locale.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 143
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil général (30 %) - fédération départementale de la pêche (8 %) - Électricité de France
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale Centre - Poitou-Charente - fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Communauté de communes de Montrésor
Contacts Aurélien GOLFIER
  Communauté de communes de Montrésor 1 rue de la Couteauderie 37460 Montrésor
indrois@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&nbsp;Leproult J. (2009). Restauration d’une portion du ruisseau du Marolles. Dossier synthétique. Communauté de communes de Montrésor : 40</p>

Restauration du matelas alluvial de la Clouère par recharge granulométrique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 324 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Clouère
Distance à la source 6.60 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 40.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) POITOU-CHARENTES
Département(s) VIENNE (86)
Communes(s) AVAILLES-LIMOUZINE (86015)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconstituer la couche d’armure du ruisseau pour stopper l’incision.</p>
<p>Tester les modalités techniques de la recharge en granulats appliquée sur petit cours d’eau.</p>
<p>Évaluer les gains morphologiques et biologiques.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Clouère, cours d’eau cyprinicole de 65 kilomètres de long, est un affluent du Clain en rive droite. Elle draine un bassin versant de 382 km2.<br>Une portion du cours d’eau a été recalibrée et rectifiée dans les années soixante à des fins agricoles. Cela a conduit à un raccourcissement du linéaire du cours d’eau et a perturbé ainsi son fonctionnement hydromorphologique. Le lit s’est incisé par des phénomènes d’érosion progressive et d’érosion de berges. Le substrat est absent (affleurement de la roche mère) ou fortement colmaté (sables). Les ouvrages d’arts (un pont et des buses) sont affouillés et constituent des obstacles aux migrations piscicoles. La ripisylve est éparse et les berges fragilisées. Les débits d’étiage, naturellement sévères, sont impactés par la présence d’étangs à l’amont. Le secteur concerné par les travaux peut subir les années les plus sèches un assec total du linéaire.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Dans ce contexte de dégradation et face à l’irréversibilité des phénomènes d’incision, la restauration d’une portion de la Clouère a été envisagée. Cette restauration s’inscrit dans un contexte particulier puisque ce projet expérimental, initié par l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), le Syndicat Mixte d’aménagement du val de Clouère (SMAVC) et la fédération départementale de pêche, a été réalisé hors contrat sur le bassin et doit servir à la définition du prochain Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA). Ce projet vise à expérimenter des techniques de restauration innovantes, peu coûteuses, généralisables sur des grands linéaires, qui s’ajustent avec le temps et la dynamique sédimentaire du cours d’eau, contrairement aux techniques utilisées jusque là telles que la pose d’épis et de seuils, la pose de gros blocs, de sous-berges…</p>

Les travaux et aménagements

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Deux types de techniques de restauration ont été testés en 2008 et 2009&nbsp;:</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2008&nbsp;: recharge en granulats employée seule</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2009&nbsp;: retalutage de berges (déblai-remblai) et recharge en granulats</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un apport de matériaux sur <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="30 centim│tres" w:st="on">30 centimètres</st1:metricconverter> d’épaisseur (en moyenne), soit 400 tonnes de granulats, a été fait dans le lit du cours d’eau. Les matériaux sont composés d’un mélange hétérogène de blocs, de pierres, de cailloux et de graviers de granite issu d’une carrière proche correspondant à la même nature géologique que ce tronçon de cours d’eau. Les granulats dominants composant la couche d’armure de ce type de cours d’eau en bon état sont composés de cailloux et de petites pierres (16 à <st1:metricconverter productid="128 mm" w:st="on">128 mm</st1:metricconverter>). La disposition hétérogène des granulats a également permis de reconstituer par pincement de la lame d’eau un lit d’étiage dans les portions sur élargies et de profondeurs faibles et homogènes. Le rehaussement d’une partie du lit mineur et la variation des épaisseurs de sédiment (de 10 à <st1:metricconverter productid="50 cm" w:st="on">50 cm</st1:metricconverter>) ont permis également de reconstituer des faciès d’écoulement rapide dans les portions qui en étaient dépourvues. <!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La recharge en granulats n’étant pas suffisante pour compenser l’incision du lit, deux microseuils et une rampe latérale enrochée ont été réalisés pour assurer la franchissabilité de l’ouvrage amont (radier de pont dénoyé). Une assise en gros blocs libres sélectionnés à partir du tri manuel des éléments les plus grossiers livrés par le carrier, a été posée sur le fond du lit (sans ancrage ni pose de géotextiles). Cette base a été recouverte du même mélange Cailloux-Pierres-Blocs utilisée pour la reconstitution du matelas alluvial. <o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Une pêche électrique de sauvetage a été réalisée juste avant les travaux. Les petits poissons ont été stockés sur une source latérale en vivier et remis en place à la fin du chantier. Les plus gros, plus difficiles à garder en captivité, ont été placés à l’amont immédiat de la zone des travaux.<o:p></o:p></p> <p>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;En dehors des travaux habituels de traitement de la ripisylve, aucune mesure de gestion particulière n’est envisagée.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial a été réalisé en 2008 par le SMAVC, la fédération départementale de la pêche et l&rsquo;Onema. Pour caractériser les habitats et quantifier les évolutions physiques, un &laquo;&nbsp;score d&rsquo;hétérogénéité&nbsp;&raquo; a été réalisé ainsi qu&rsquo;un profil en long, accompagnés d&rsquo;un relevé photographique précis. Un suivi des populations de poissons et des invertébrés a également été mis en œuvre, ainsi qu&rsquo;un suivi des températures de l&rsquo;eau. En 2009, les suivis ont porté sur les poissons et la morphologie (score d&#39;hétérogénéité et profil en long). Un suivi photographique a été effectué en 2011.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le suivi morphologique a permis d’observer un gain important en termes de répartition des classes de taille granulométrique et donc de diversité (mesuré à partir du score d’hétérogénéité). Les relevés du profil en long permettent de localiser et quantifier la reconstitution des écoulements rapides (radiers). Le suivi photographique a permis de repérer&nbsp; après les crues hivernales des apports localisés mais significatifs de sable, mais ils n’ont pas été quantifiés. En 2011, ces apports, provenant de l'amont et de l'érosion des berges, ont progressé et recouvrent désormais plusieurs dizaines de mètres de linéaire en amont de la station, noyant ainsi le microseuil réalisé en aval du pont (situé en amont de la station). Les granulats employés, hétérogènes, présentent une bonne résistance aux crues. Ils ont très peu bougé même dans des secteurs à fortes contraintes (rampe enrochée, crête des seuils), mais aucune crue importante n’est survenue cet hiver (crue de retour proche de 1 à 1.5 ans). Des problèmes techniques n’ont pas permis de tirer de conclusions sur le suivi thermique avant et après travaux. Les écoulements hyporhéïques (à travers les granulats du fond du lit mineur) apparaissent plus frais que les écoulements libres en période estivale (de 0.2 à <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="0.7ᄚC" w:st="on">0.7°C</st1:metricconverter> sur la période des relevés), mais il n’est encore pas possible d’évaluer le gain global de l’aménagement sur le régime thermique du cours d’eau.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le suivi piscicole réalisé en <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> montré une diminution en densité des gardons et des goujons ainsi qu'une augmentation de la densité en vairons, cyprinidés d'eau vive exigeants en termes d'habitat de reproduction (graviers propres et oxygénés).<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun autre suivi biologique depuis 2009 n'a été réalisé en raison des assecs réguliers que subit le cours d'eau.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Initialement, une troisième phase de travaux devait être prévue, mais des problèmes d'assecs récurrents, principalement dus à la présence d'étangs plus en amont, n'ont pas permis la réalisation des travaux. Il était prévu de réméandrer une portion du lit de <st1:personname productid="la Clou│re" w:st="on">la Clouère</st1:personname> sur plus d'une centaine de mètres.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Des articles de presse, des communications en conférence et des visites guidées ont été réalisés.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 8 140 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 8 140 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - fédération départementale de la pêche - conseil régional - fédération nationale pour la pêche en France
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère
Contacts Anne Berteau
  Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère 58 rue Principale 86160 Saint-Maurice-La-Clouère
siaduvaldeclouere@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Arsento R., Bramard M. (2008). Projet de restauration hydromorphologique de la Clouère, commune d’Availles-Limouzine (86). Document de travail Onema DiR 4 » : 18.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bilan intermédiaire travaux de restauration de la Clouère amont (à paraître)</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bardon, E. (2009). Restauration hydromorphologique des petits cours d’eau de plaine : synthèse, comparaison et choix des techniques à appliquer, Onema, Université de Poitiers : 115p.</p>

Contournement d’un plan d’eau de loisirs sur le Gratteloup au niveau de la commune de La Ville-aux-Clercs

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1997
décembre 1997
Linéaire concerné par les travaux 380 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Gratteloup
Distance à la source 7.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.50 m
Pente moyenne 5.95 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR 1178
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Enrayer l’envasement et le phénomène d’eutrophisation occasionnés par l’apport direct des sédiments du Gratteloup et par les eaux de surcharges hydrauliques de la station d’épuration de La Ville-aux-Clercs</P>
<P>Autoriser la pratique de la pêche toute l’année dans l’étang communal.</P>
<P>Redonner une valeur écologique et piscicole intéressante au Gratteloup.</P>
<P>Améliorer la circulation des espèces piscicoles migratrices du Gratteloup (truite, anguille, etc.).</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Cours d’eau salmonicole du nord du département du Loir-et-Cher, le Gratteloup est un affluent du Loir de 16 kilomètres de long. Son bassin versant est occupé en amont par la vaste forêt de Fréteval. Le cours d’eau s’écoule ensuite entre pâtures et cultures.<BR>Suppression ou dérivation d’étangs sur cours d’eau<BR>De manière générale, le Gratteloup est une rivière sinueuse mais qui a été recalibrée sur de nombreux secteurs. La qualité générale de l’eau du Gratteloup est bonne, mais on observe une lente dégradation due à la conjonction de plusieurs facteurs : une agriculture intensive, un régime hydrologique particulièrement difficile, un dysfonctionnement des systèmes d’épuration collectifs des eaux. On compte aussi de nombreux et importants plans d’eau dans la vallée et dans le lit mineur du Gratteloup, dont le plan d’eau communal de La Ville-aux-Clercs, d’une surface de deux hectares.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Son plan d’eau communal s’étant rapidement envasé, la commune de La Ville-aux-Clercs souhaitait le vidanger. Afin d’éviter un nouvel envasement rapide et d’y autoriser la pratique de la pêche toute l’année, les partenaires techniques proposent de contourner le plan d’eau et de le déconnecter ainsi du réseau hydrographique.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux consistent à créer un bras de contournement permettant de séparer le lit du Gratteloup de l’étang communal. Ce bras est réalisé en rive gauche de l’étang, en pied de coteau. Il rejoint le cours initial du Gratteloup à l’aval immédiat du plan d’eau.<BR>Le lit de la rivière de contournement est rechargé en substrat de taille 50-80 mm et une ripisylve constituée d’espèces autochtones est réimplantée en rive gauche.<BR>Pour isoler le plan d’eau tout en permettant son remplissage, des réservations sont réalisées sur les berges du bras de contournement en amont du plan d’eau. Elles permettent l’installation éventuelle d’un seuil mobile pour alimenter par surverse le plan d’eau. Ce seuil permettra une alimentation uniquement en période de hautes eaux.<BR>Par ailleurs, les eaux pluviales de La Ville-aux-Clercs collectées par le réseau séparatif sont dirigées dans le plan d’eau, préservant ainsi le Gratteloup de pollutions accidentelles. À l’aval du plan d’eau, une vanne à crémaillère permet l’abaissement de sa surface si nécessaire ; on peut ainsi éviter, par exemple, une vidange par dévers pouvant entraîner une brèche dans la berge séparant la rivière du plan d’eau.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<P>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise sur la rivière. Concernant le plan d’eau, l’alimentation en eau ne se fait plus qu’en période de hautes eaux : de décembre à mars. Les vidanges du plan d’eau doivent être exceptionnelles.</P>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Suite aux travaux, un suivi annuel des frayères de salmonidés en aval et en amont du plan d&rsquo;eau a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>Le lit et les berges du tronçon de cours d’eau en dérivation sont stabilisés. Une ripisylve en rive gauche, constituée de différentes essences d’arbres (aulnes-frênes-saules) typiques de la région, se développe. La granulométrie formée de graviers et de pierres sur l’étendue de la zone est diversifiée. On y observe l’installation d’herbiers aquatiques et de mousses sur les pierres. Les systèmes racinaires des aulnes constituent des caches et supports de pontes pour des espèces piscicoles.<BR>Le contournement du plan d’eau a permis de recréer les conditions naturelles d’écoulement de la rivière et de lutter contre le réchauffement de l’eau. Le suivi des frayères en 2002 a permis la localisation de plusieurs nids en amont de l’étang.<BR>Depuis que le plan d’eau a été déconnecté du cours d’eau, plus aucune vidange n’a été effectuée. La vanne à crémaillère permet de maintenir l’essentiel des particules fines provenant du réseau d’eaux pluviales de la commune dans le plan d’eau.<BR>Le plan d’eau est très fréquenté par les pêcheurs. Cette opération unique dans le département est toujours citée en exemple.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 5 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 60 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général - agence de l’eau - syndicat du Gratteloup - commune de La Ville-aux-Clercs
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - direction départementale de l’agriculture et des forêts - comité départemental de protection de la nature et de l’environnement.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Gratteloup et du Boulon amont.
Contacts Marc De Maria
  Onema - service départemental de Loir-et-Cher
sd41@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Maisons-Rouges sur la Vienne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 1998
mai 1999
Linéaire concerné par les travaux 15000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vienne
Distance à la source 314.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
100.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
100.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 198.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0356
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) NOUATRE (37174)
PORTS (37187)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablissement de la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Vienne est un affluent de la Loire de 363 kilomètres qui prend sa source sur le plateau des Millevaches<br />en Corrèze. Cette rivière draine un bassin versant de 21 105 km2. La Creuse, affluent principal de la Vienne, déverse ses eaux à une cinquantaine de kilomètres en amont de la confluence Vienne - Loire. Situés à environ 250 km de la mer, ces deux sous-bassins accueillent historiquement le saumon, l&rsquo;alose, la lamproie marine et l&rsquo;anguille.<br />Au début des années 1920, le barrage de Maisons-Rouges de 3,80 mètres de haut fut construit sur la Vienne pour les besoins en énergie des papeteries de la Haye-Descartes. Ce barrage, érigé à 250 mètres en aval de la confluence avec la Creuse, crée un verrou sur ces deux bassins. La retenue d&rsquo;eau quasi stagnante générée par le barrage a été estimée à 8 km sur la Creuse et 7 km sur la Vienne, soit un total de 15 km. Les conséquences ont été immédiates puisque dès l&rsquo;installation de l&rsquo;ouvrage, aucun saumon ni aucune alose n&rsquo;ont été péchés dans les eaux de la Vienne et de la Creuse à l&rsquo;amont de Maisons-Rouges. Des efforts ont été réalisés avec l&rsquo;installation successive de trois passes à poissons, mais les résultats ont démontré une très faible efficacité.<br />En 1948, EDF reprend la concession et automatise le barrage dans les années 1980. En 1993, alors que l&rsquo;installation commence à devenir vétuste et que la concession touche à sa fin, EDF demande le renouvellement d&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter la chute hydroélectrique.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;En janvier 1994, un conseil interministériel annonce le lancement du &laquo; Plan Loire Grandeur Nature &raquo; comprenant l&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges en raison du grand nombre d&rsquo;impacts sur la continuité écologique et de son faible intérêt économique. Après complément du dossier de renouvellement de concession, l&rsquo;autorisation préfectorale n&rsquo;est pas accordée à EDF. L&rsquo;annonce du démantèlement de l&rsquo;ouvrage est effectuée. Le projet ne fait tout de même pas l&rsquo;unanimité, notamment auprès des élus locaux et des riverains qui voient à travers ce démantèlement, d&rsquo;une part, la suppression de la taxe professionnelle ainsi que la perte d&rsquo;emplois et, d&rsquo;autre part, la suppression du plan d&rsquo;eau et de l&rsquo;intérêt touristique et paysager qui lui est lié. Après quatre années de négociations et d&rsquo;enquête, l&rsquo;arasement du barrage de Maisons-Rouges est programmé.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté à araser partiellement le barrage oblique et le bâtiment d&rsquo;usine. L&rsquo;opération s&rsquo;est déroulée en trois phases :<br />&bull; mise en place de digues de protection et arasement du barrage transversal ;<br />&bull; abaissement progressif du plan d&rsquo;eau et arasement des digues de protection rive droite ;<br />&bull; mise en place de digues de protection rive gauche pour la mise à sec du chantier et la démolition des bâtiments.<br />Le barrage transversal, les trois vannes à aiguilles et le clapet sont démantelés. Un radier en béton est mis en place dans le fond de la rivière afin de limiter l&rsquo;effet d&rsquo;érosion régressive et la progression trop brutale des sédiments vers l&rsquo;aval.</p>

La démarche réglementaire


Non renseigné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé en 1995 pour les études préalables et actualisé en 1998 avant les travaux d&rsquo;arasement. D&rsquo;importants suivis ont ensuite été conduits annuellement entre 1999 (fin des travaux) et 2005, puis en 2009. Ces suivis portent sur les compartiments suivants : l&rsquo;hydromorphologie et la sédimentologie, les macro-invertébrés, les grands poissons migrateurs et la végétation rivulaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges a été le premier arasement d&rsquo;ouvrage conséquent en France (avec celui de Saint-Étienne-du-Vigan en Haute-Loire). L&rsquo;argumentaire technique sur l&rsquo;impact de l&rsquo;ouvrage sur les poissons grands migrateurs et la continuité écologique constitue la clé de réussite de ce projet. Pour l&rsquo;ensemble des compartiments évalués, les résultats sont très positifs et confirment le succès de l&rsquo;opération.<br />Les habitats du lit mineur de la Creuse et de la Vienne, situés dans l&rsquo;ancienne retenue, se sont diversifiés. En 1998, le fond du lit de la retenue était essentiellement recouvert de sables, alors qu&rsquo;apparaissent maintenant des radiers avec des matériaux plus grossiers. Ainsi dix radiers sont réapparus : six sur la Creuse et quatre sur la Vienne. De même, des îlots, essentiellement graveleux ont émergé. Les caractéristiques substrat-vitesse sont devenues plus hétérogènes offrant aux invertébrés et aux poissons de nombreux supports biogènes.<br />En 2000, la propagation des sédiments retenus dans le barrage a engendré un colmatage en aval entrainant une perte importante d&rsquo;habitats pour les invertébrés. Mais en 2002 et 2005, suite aux phénomènes de déstockage des zones où les sédiments s&rsquo;étaient déposés en 1999, les habitats favorables aux invertébrés sont réapparus et l&rsquo;on retrouve ainsi les taxons présents avant le passage des sédiments.<br />En 1996, les sédiments accumulés dans la retenue étaient estimés à 900 000 m3 [étude de J-R. Malavoi, 1996-1997]. Deux ans après l&rsquo;arasement, le déstockage concernait 400 000 m3 de sédiments qui transitent maintenant en direction de la Loire à la vitesse moyenne de 2,8 km/an [Malavoi, 2005]. Les investigations réalisées en 2005 ont permis de montrer qu&rsquo;une grande partie des matériaux en transit est actuellement bloquée au niveau du pont de Pouzay, situé plus à l&rsquo;aval. Le front actuel de sédimentation en aval de l&rsquo;ancien barrage est très modeste (quelques dizaines de centimètres d&rsquo;épaisseur moyenne). Depuis le suivi de 2005, plusieurs fosses &laquo; naturelles &raquo; se comblent et atténuent ainsi la vitesse et les volumes de sédiments en migration.<br />D&rsquo;un point de vue floristique, il a été constaté un fort développement des strates arbustives et arborescentes sur les berges de la Vienne et de la Creuse ainsi que sur les bancs alluviaux dans le périmètre de l&rsquo;ancienne retenue. En 2009, l&rsquo;analyse de l&rsquo;évolution paysagère permet de dire qu&rsquo;une personne découvrant le paysage dans le périmètre de l&rsquo;ancienne retenue pourrait difficilement imaginer la configuration antérieure de ce site.<br />Sur le plan biologique, le suivi des poissons migrateurs mis en place par le Conseil supérieur de la pêche (CSP) et l&rsquo;association Loire grands migrateurs (Logrami) a mis en évidence, dès 1999, des résultats probants en termes de recolonisation du bassin. Ils ont été confirmés les années suivantes. Ainsi, conformément aux prévisions, l&rsquo;alose a recolonisé dès 1999 les 35 km de cours d&rsquo;eau rendus accessibles (11 km sur la Creuse et 24 km sur la Vienne) et a retrouvé des sites favorables à la reproduction. Des résultats très positifs ont aussi été obtenus pour la lamproie marine. Le bassin de la Vienne accueille à ce jour 80 % du contingent des lamproies marines présentes dans celui de la Loire. En ce qui concerne le saumon atlantique, des résultats en progression ont été enregistrés à la station de comptage de Châteauponsac, sur la Gartempe en Haute-Vienne : neuf adultes y ont été comptabilisés au cours du second semestre 1999. De telles observations n&rsquo;avaient plus été effectuées depuis la construction du barrage de Maisons-Rouges. En 2004, 57 géniteurs de grands salmonidés y ont été comptabilisés, ce qui constitue un record pour la période récente. On y constate également la remontée, maintenant systématique, de mulets porcs dans la Creuse et la Vienne au-delà des deux stations de vidéocomptage de Descartes (Creuse) et de Châtellerault (Vienne).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges, constituant l&rsquo;un des premiers exemples d&rsquo;effacement conséquent de barrage en France, a été fortement médiatisé. Des articles locaux et nationaux ainsi qu&rsquo;une vidéo ont présenté ce projet d&rsquo;envergure.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 172 270 € HT
Coût des acquisitions 274 400 € HT
Coût des travaux et aménagement 2 160 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 2 600 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Élus et usagers des communes environnantes - Plan Loire Grandeur Nature - association Logrami - CSP délégation d’Orléans (nuovellement onema) - fédération départementale de la pêche
Partenaires techniques du projet - État (65 %) -  EDF (23 %) - agence de l’eau (12 %)


Maître d'ouvrage Etat
Contacts Onema - Délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes
  Onema - Délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes Bât. A2 - 3 avenue Claude Guillemin 45060 Orléans Cedex 2
dr4@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&nbsp;MALAVOI J-R., RICHARD N., JUGE P. (2005). Suivi des impacts de l&rsquo;arasement du barrage de maisons-rouges. Étude morpho-sédimentologique, études floristique et faunistique, suivi photographique et paysager, AELB, DIREN Centre: 209.<br />&nbsp;</p>
<p>ARTIGES C., HONG S., MOREL-FATIO A., VERGNON M. (2006). Évaluation en appui des décisions publiques : retour d&rsquo;expérience et perspectives dans le cas de quelques barrages en France, MEDD, ENGREF : 98.</p>

Arasement d’un seuil industriel sur le Rhins

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Rhins
Distance à la source 36.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.13 ‰
Débit moyen 3.33 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0178b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) LOIRE (42)
Communes(s) REGNY (42181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p><span style="font-weight: bold;">Maintenir l&rsquo;activité économique en conservant la possibilité d&rsquo;un droit d&rsquo;eau.<br /> </span></p>
<p><span style="font-weight: bold;">Rétablir la continuité écologique.<br /> </span></p>
<p><span style="font-weight: bold;">Contribuer à une action innovante d&rsquo;amélioration physique du milieu.</span></p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Rhins (ou Reins) s&rsquo;écoule sur 60 km dans les départements du Rhône et de la Loire et se jette dans la Loire au niveau de Roanne. D&rsquo;une superficie de 254 km2, son bassin versant est essentiellement agricole et forestier.<br />Le cours du Rhins connaît de nombreuses activités industrielles utilisant la force hydraulique dans les fonds de vallées, activités le plus souvent abandonnées aujourd&rsquo;hui. Cependant, il subsiste de nombreux seuils en rivière (70 sur 60 km de cours d&rsquo;eau). Ces ouvrages, générant des dysfonctionnements biologiques et géomorphologiques sur les cours d&rsquo;eau, font l&rsquo;objet d&rsquo;un récent programme de gestion différenciée.<br />Effacement total ou partiel d&rsquo;obstacles transversaux<br />L&rsquo;étude hydraulique préalable au plan de prévention des risques d&rsquo;inondation (PPRI) met en évidence qu&rsquo;un de ces ouvrages génère également des débordements importants en amont, inondant un site industriel. Les crues successives de 2003 (Q50), 2004 (Q20) et 2005 (Q50) le confirment.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le PPRI en cours sur le bassin menace de figer le site industriel en zone d&rsquo;aléas forts. Cette mesure constitue une contrainte supplémentaire au développement de l&rsquo;activité industrielle déjà en difficulté. La décision d&rsquo;intervention de la commune est en quelque sorte une mesure conservatoire pour le maintien de l&rsquo;activité industrielle. L&rsquo;enjeu de pouvoir faire modifier la carte de zonage PPRI avant mise à l&rsquo;enquête publique dynamise également le rôle d&rsquo;acteur de la commune.<br />IGN - Scan25&reg;<br />Pour sa part, la cellule technique du contrat de rivière voit en ce projet l&rsquo;occasion idéale d&rsquo;effacer un ouvrage majeur, d&rsquo;une hauteur de chute de 2 m, sur le linéaire prioritaire du Rhins, et ceci dans un contexte exemplaire de concertation (perspective de site &laquo; vitrine &raquo;).</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux sont réalisés en deux temps :<br />&bull; l&rsquo;arasement de l&rsquo;ouvrage est opéré jusqu&rsquo;en fond de lit de mi-juin à début juillet 2008 ;<br />&bull; une stabilisation du massif de fondations est équipée d&rsquo;un dispositif d&rsquo;indicateur visuel du débit réservé (échancrure calibrée au débit réservé) au mois de juin 2009.</p>

La démarche réglementaire


• Modification d’autorisation du droit d’eau.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Seul un suivi des berges amont est réalisé dans la zone d&rsquo;influence pour prévenir des éventuels risques d&rsquo;érosion régressive.<br />Des opérations ponctuelles d&rsquo;abattage d&rsquo;arbres instables, et de replantations des berges, sont parfois effectuées à titre préventif.</p>

Le suivi

<p>Compte tenu de l&rsquo;arasement total du seuil et de la diminution du delta entre les lignes d&rsquo;eau amont-aval projeté à moins de 20 cm, la transparence de l&rsquo;ouvrage a paru suffisamment évidente à chacun des partenaires pour ne pas devoir mettre en place un protocole d&rsquo;évaluation (suivi piscicole et transit sédimentaire).<br />Seul un suivi de la stabilité des berges amont est réalisé par le technicien après l&rsquo;hiver et les évènements hydrauliques même mineurs (hautes eaux, plein bords, crues annuelles...).</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L&rsquo;arasement du seuil permet de reconquérir la continuité écologique sur un linéaire de 4 km.<br />L&rsquo;industriel (ancien propriétaire de l&rsquo;ouvrage) et bénéficiaire du droit de prélèvement d&rsquo;eau est satisfait de l&rsquo;opération :<br />&bull; le site était inondable de 0,60 m à 1 m pour les crues de retour de dix à vingt ans. Aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;observe aucun débordement pour la crue cinquantennale et seulement une hauteur de 0,24 m pour la crue centennale. La crue vingtennale de novembre 2008 n&rsquo;a pas inondé l&rsquo;usine alors qu&rsquo;habituellement une crue décennale suffisait à le faire ;<br />&bull; l&rsquo;industriel continue à bénéficier de son droit d&rsquo;eau (passé du 1:40e au 1:10e du module par la demande de modification de l&rsquo;ouvrage), avec un prélèvement d&rsquo;eau sécurisé par l&rsquo;indicateur visuel que constitue l&rsquo;échancrure calibrée au 1:10e du module.<br />La commune de Régny (maitre d&rsquo;ouvrage de l&rsquo;opération) est également très satisfaite :<br />&bull; le site industriel, devant être classé à 80 % en zone rouge du plan de prévention des risques d&rsquo;inondation, n&rsquo;est classé qu&rsquo;à 30 % de sa superficie en zone bleue ;<br />&bull; le site est devenu une &laquo; vitrine &raquo; des actions de reconnexion des milieux et la commune est fière de s&rsquo;être montrée précurseur dans ce type de projets innovants dans ce domaine.</p><p>La majorité des pêcheurs de l&rsquo;association locale, partenaire du projet, s&rsquo;est désormais ralliée à la cause de la reconnexion des milieux et est devenue favorable à de nouveaux projets. L&rsquo;aménagement d&rsquo;un parcours de pêche et de découverte de la rivière est actuellement en projet.<br />Fort de cette réalisation, le futur contrat de rivière programme plus de seize autres opérations similaires de plus ou moins grande envergure (arasement total ou partiel, brèche manuelle, contournement, équipement de passes à poissons...).<br />Il est proposé aux partenaires un programme ambitieux d&rsquo;actions de reconnexion des milieux, sur l&rsquo;axe prioritaire, le Rhins, sur environ 35 km, de sa confluence dans le fleuve Loire jusqu&rsquo;au Rançonnet à Amplepuis.<br />L&rsquo;arasement du seuil R61 situé 2 km plus en aval, et l&rsquo;abaissement avec équipement d&rsquo;une passe rustique du seuil R49 situé 8 km en amont, prévus pour l&rsquo;été 2010, permettront de reconnecter environ 13 km de cours d&rsquo;eau.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&bull; Visite du site, après restauration, par les élus de la commission &laquo; Environnement &raquo; de la communauté de communes.<br />&bull; Journée d&rsquo;information sur l&rsquo;effacement des seuils, et visite du site après restauration, organisée pour le réseau départemental des techniciens de rivières (conseil général du Rhône).<br />&bull; Encart de communication diffusé dans la gazette d&rsquo;information intercommunale (novembre 2009).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 1 750 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 12 074 € HT
soit, au mètre linéaire : 670
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 13 825 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (40 %) - agence de l’eau (30 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération de pêche de la Loire - établissement Descamps-Jalla


Maître d'ouvrage Commune de Régny
Contacts Jean-Charles Drevet
  Contrat de rivière Rhins - Trambouze COPLER 42740 Saint-Symphorien-de-Lay
jc.drevet@copler.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil de Cussy sur le ruisseau de la Maria

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2004
septembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 10 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Maria
Distance à la source 5.40 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR218
Référence du site Natura 2000
FR2600986
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) NIEVRE (58)
Communes(s) ONLAY (58199)
VILLAPOURCON (58309)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique en restaurant d’une part les possibilités de migrations pour la truite, le chabot et l’écrevisse à pieds blancs, et d’autre part le transit sédimentaire.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Affluent en rive droite de la Dragne, le ruisseau de la Maria est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 10 kilomètres de long. Il s’écoule dans un bassin versant de 15 km2, à 90 % sous couvert forestier. La population piscicole est constituée à priori de deux espèces : la truite commune et le chabot. L’écrevisse à pieds blancs est présente sur un petit secteur.<br>Le bassin versant de la Maria présente très peu de perturbations anthropiques. Seule la présence d’un seuil, un kilomètre avant sa confluence avec la Dragne, dégrade le milieu. Ce seuil de 2 m de haut et de 8 m de large, est construit en 1932 pour alimenter en eau potable la commune de Moulins-Engilbert. Depuis la mise en place du seuil de la Rangère en 1951, le seuil de Cussy n’a plus aucun usage. Ce seuil a un impact fort sur le milieu car il constitue un obstacle infranchissable pour la montaison des truites, et difficilement franchissable pour la dévalaison des juvéniles. De plus, il empêche l’alimentation des zones aval en sable, gravier et blocs qui sont retenus en amont de l’obstacle.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le parc naturel régional du Morvan en partenariat avec la fédération départementale de la pêche et en accord avec le syndicat d’eau potable et la commune de Moulins-Engilbert engage un projet de suppression de l’ouvrage.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pendant la période de travaux, le cours d’eau est dévié dans un tuyau. Un filtre en paille est placé à l’aval de l’ouvrage pour piéger les sédiments fins. Les travaux commencent par l’extraction des sédiments en amont de l’ouvrage. Les matériaux sont régalés sur les côtés, les éléments grossiers étant laissés en bordure du cours d’eau pour être progressivement récupérés par ce dernier. Le seuil est ensuite détruit et les berges stabilisées par les blocs de la digue du seuil, mais aussi par des blocs pris dans les environs immédiats.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi pêche

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2002 sur le compartiment piscicole par le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema). Trois stations sont pêchées. Par la suite, deux campagnes de suivi sont menées : une en 2004, juste après les travaux, et une en 2009. Cette dernière campagne marque la fin du suivi de ce site.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L’effacement du seuil permet la reconnexion de 9 kilomètres de cours d’eau. La composition du peuplement n’a pas changé après les travaux, la truite et le chabot restant les deux espèces recensées. Cette composition est tout à fait conforme avec la situation du cours d’eau qui correspond à une zone à truite.<br>Les suivis de 2004 mettent en évidence une recolonisation du secteur amont par les alevins de truites. En 2009, la population de truite augmente et atteint son niveau d’équilibre.<br>En 2004, la zone lotique recréée dans l’ancienne emprise du seuil est immédiatement recolonisée par les chabots. En 2009, les populations de chabot diminuent. Le suivi de l’évolution de ces populations mériterait d'être poursuivi en élaborant notamment des comparaisons avec des cours d’eau voisins. <br>Cet effacement permet de rétablir le transport solide. Un apport significatif de gravier à l’aval est observé rétablissant un habitat favorable à la reproduction de la truite. La végétation recolonise naturellement le milieu et stabilise les berges. Les berges stabilisées par les blocs ne subissent pas d’érosion latérale. Plus en amont, le lit présente une succession de micro-seuils dégagés par l’érosion régressive ; ils ne font pas obstacle au franchissement piscicole et participent à la diversité des habitats.<br>Alors qu’on notait avant 2004 une surexploitation des zones de frayères en aval du barrage au détriment des secteurs amont, cet effacement rétablit un équilibre en matière de répartition d’habitats de reproduction. <br>Dans le cadre du programme Life "continuité écologique"(2011-2015), piloté par le PNR du Morvan et le PNR des Ballons des Vosges, de nombreuses actions en faveur de l'amélioration des milieux aquatiques sont réalisées. Ainsi le PNR travaille notamment au remplacement des passages busés pour le franchissement piscicole, à la restauration de la continuité écologique sur plusieurs ouvrages (effacement total ou partiel), mais également à la restauration de la ripisylve…<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 10 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 10 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - direction régionale de l’environnement (DIREN).
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation Bourgogne-Franche Comté et service départemental


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
laurent.paris@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Kernansquillec sur le Leguer

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 1996
décembre 2000
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Léguer
Distance à la source 26.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
10.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 6.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR0046
Référence du site Natura 2000
FR5300008
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BRETAGNE
Département(s) COTES-D'ARMOR (22)
Communes(s) PLOUNEVEZ-MOEDEC (22228)
Région BRETAGNE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Supprimer les risques liés à la présence du barrage.<BR>&nbsp;</P>
<P>Conserver la mémoire du site.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Léguer est un petit fleuve de Bretagne de 58 kilomètres de long ; il se jette dans la Manche après avoir traversé la ville de Lannion. Le bassin versant de 280 km2 est constitué d’une vallée granitique étroite et encaissée. Cours d’eau de première catégorie, classé « rivière à poissons migrateurs », c’est l’une des rivières à saumons les plus renommées de la région. La papeterie Vallée, une des plus grosses usines du secteur, était installée sur les rives du Léguer à Belle-Isle-en-Terre. Entre 1920 et 1922, un barrage fut construit sur le Léguer afin d’alimenter l’usine en électricité. Faisant vivre plus d’un millier de personnes, l’usine et le barrage représentaient le progrès et la prospérité de la région. Le barrage, d’une hauteur de 15 mètres, créait une retenue d’eau d’environ 1,5 kilomètre de long. Malgré la présence d’un ascenseur à poissons, il était difficilement franchissable pour le saumon et constituait un obstacle infranchissable pour l’anguille.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En 1965, la papeterie cesse son activité. Le barrage fournit alors l’électricité à EDF. Lors du renouvellement de la concession, le barrage est en mauvais état et l’intérêt économique est limité. L’ancien concessionnaire renonce à renouveler sa demande. Le barrage rentre dans le domaine public de l’État en 1994. Les problèmes liés à l’entretien de l’ouvrage incombent alors à l’État avec, outre le blocage de la continuité écologique, l’important envasement du plan d’eau dont l’eutrophisation est rendu visible par la prolifération d’algues vertes. Le risque de rupture devient également de plus en plus inquiétant et, faute d’entretien, le barrage de Kernansquillec commence à se fissurer et menace directement les habitations situées en aval. Suite aux importantes crues de l’hiver 1995, le gouvernement annonce le démantèlement du barrage au nom de la sécurité publique. Le permis de démolir est accordé par le préfet le 17 septembre 1996.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Le démantèlement a commencé par la vidange progressive de la retenue. Elle vise à éviter les phénomènes de colmatage en aval et à réduire au maximum les risques de pollution. Cette vidange durera cinq mois. 90 000 m3 de sédiments sont extraits dans le talweg originel du fleuve, retrouvé grâce aux archives cadastrales datant de Napoléon 1er. Les boues sont emmenées vers trois lagunes situées 400 m à l’aval. La rivière retrouve progressivement un lit préférentiel et trois seuils de 50 centimètres sont mis en place pour retenir les sédiments qui auraient échappé à l’aspiro-draguage, et limiter les risques d’érosion régressive. Avant l’ouverture complète des vannes, les poissons sont transférés en amont du barrage pour réduire les risques de mortalité liés à l’apport trop important de sédiments. Le barrage est ensuite démoli. Seule une voute est préservée comme symbole patrimonial de la prospérité de l’époque.<BR>En 2001, une fois le profil de la rivière stabilisé, des travaux de réhabilitation du lit sont réalisés. Seules les berges régulièrement instables font l’objet de végétalisation afin d’assurer la sécurité des futurs visiteurs. Le fond de l’ancien plan d’eau après ressuyage des vases restées sur place, est restauré en prairie naturelle.<BR>Le calendrier des travaux respecte le rythme de l’écosystème : opérations lourdes à l’étiage, ensemencement avant les crues hivernales, plantations pendant le repos végétatif…</P>

La démarche réglementaire


Réalisation d’une procédure d’urgence

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Depuis 2002, sept hectares de parcelles agricoles situées dans l’ancienne retenue sont exploités comme site d’estive par deux agriculteurs convertis en agriculture biologique. Les parcelles sont gérées par pâturage extensif.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Pendant les travaux, la qualité de l&rsquo;eau a été en permanence surveillée et les résultats ont été régulièrement transmis à la population.<br />Suite à l&rsquo;effacement du barrage, aucun suivi spécifique n&rsquo;a été mis en place. Seules des études sur les invertébrés, par la méthode de l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN), ont été réalisées en 1997 en amont et en aval de l&rsquo;ancien barrage. Deux stations du référentiel hydrobiologique et&nbsp;piscicole (RHP) sont présentes en amont et en aval du site. Elles sont assez éloignées du barrage et une station se trouve sur un affluent, le Loup. L&rsquo;étude des données piscicoles permet d&rsquo;observer la recolonisation du secteur par les migrateurs. Des indices d&rsquo;abondances du saumon sont réalisés tous les ans sur le cours d&rsquo;eau retrouvé depuis 1997.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Dans l’ensemble, les résultats visibles mais non quantifiés des différents compartiments (qualité de l’eau, état écologique…) sont très satisfaisants. La réhabilitation du site a été la moins interventionniste possible. Cinq ans après la vidange du plan d’eau, les berges s’étaient stabilisées, la rivière avait retrouvé ses méandres, son débit ainsi que sa pente s’étaient équilibrés. Des alternances de radiers et de mouilles sont apparues. La végétation de berge typique de ce milieu a recolonisé l’ensemble du site. Les différentes crues hivernales ont totalement décolmaté le substrat, laissant apparaitre une granulométrie hétérogène propice à la fraie des poissons.<BR>Les notes de qualité de l’eau et d’IBGN des stations RHP sont excellentes depuis 1994 et le sont restées après effacement.<BR>Pour les poissons, le saumon, absent sur le Loup avant l’arasement du barrage, est apparu en 1999, soit trois ans après l’effacement. Il y est présent depuis cette date, en nombre variable. L’effacement du barrage de Kernansquillec a permis la recolonisation de la zone amont sur au moins vingt-sept kilomètres. Pour l’anguille, l’évolution de la population est a priori identique à celle connue avant effacement, mais le manque de données précises rend l’interprétation difficile. Les indices d’abondances des anguilles réalisés récemment donnent des résultats faibles en amont et aval de Kernansquillec. D’autres ouvrages sont problématiques en aval. Il en est de même pour le saumon dans des conditions climatiques non pluvieuses. Des ouvrages bloquent la continuité en aval et ne permettent pas au site de Kernansquillec d’atteindre les résultats attendus.<BR>Malgré l’ampleur de l’opération, la vidange de la retenue n’a eu qu’un impact limité sur le cours d’eau. Seule une pisciculture située quelques kilomètres en aval a été temporairement perturbée par les vases. Tous les paramètres de potabilité ont été respectés.<BR>Au départ, le démantèlement a été assez mal accepté par les riverains qui voyaient dans ce projet la disparition du témoin de l’activité industrielle passée. L’association de la Vallée du Léguer a alors entrepris de réhabiliter et de valoriser le site de l’ancien barrage ainsi que l’ancienne usine. Les efforts de communication autour de l’avancement des travaux ont aussi été démultipliés. Ces démarches ont garanti l’acceptation et l’appropriation du projet par les riverains. De nombreux visiteurs viennent désormais voir le site de Kernansquillec. Depuis l’effacement, le site est fréquenté par les kayakistes.</P>

La valorisation de l'opération

<DIV> <P style="TEXT-ALIGN: justify">Douze kilomètres de sentiers pédestres jalonnés de panneaux d’information ont été créés. Cette valorisation met en avant les différents enjeux et usages existants le long de la vallée du Léguer. Par ailleurs, l’ancienne papeterie a été aménagée permettant aux visiteurs de redécouvrir le patrimoine industriel du territoire.<BR>Une vidéo retraçant l’histoire du démantèlement réalisée par Eau et Rivières de Bretagne et une plaquette de communication ont été produites. La plaquette « La renaissance d’une vallée. Démantèlement du barrage de Kernansquillec et réhabilitation du site » (MEDD 2002), est téléchargeable à l’adresse suivante :</P></DIV>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 15 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 385 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 400 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’industrie (70 %) - agence de l’eau (20 %) - ministère de l’environnement (5 %) - Communauté européenne (5 %)
Partenaires techniques du projet - Association de la vallée du Léguer - Eau et Rivières de Bretagne - direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage L’État pour les travaux de démantèlement, la communauté des communes de Belle-Isle-en-Terre et Beg-Ar-C’hra pour le volet réhabilitation
Contacts Catherine Moret
  Association de la vallée du Léguer
association.leguer@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un seuil à la Roche d’Alès sur la Dême

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Dême
Distance à la source 10.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 1.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1093
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) MARRAY (37149)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Se mettre en conformité avec la règlementation.<BR>&nbsp;</P>
<P>Rétablir la libre circulation pour la truite fario sur tout le cours de la Dême dans le département d'Indre-et-Loire</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;La Dême est un affluent du Loir de 16,5 kilomètres de long. Ce cours d’eau est classé « cours d’eau à migrateurs » pour la truite fario.<BR>La Dême présente 17 ouvrages sur son linéaire. Ces derniers font obstacle à la continuité écologique et bloquent la migration des truites. Le décret du 1er avril 1905, modifié par le décret du 27 avril 1995, classe la Dême parmi les cours d’eau soumis au régime des échelles à poissons [art. 1er , paragraphe 2, de la loi du 31 mai 1865] pour la libre circulation des poissons migrateurs.<BR>Le Code de l’environnement [art. L.432-6 à L.432-8] définit les obligations des propriétaires d’ouvrages en matière de libre circulation des poissons migrateurs et leur impose une obligation de résultat. Il prévoit notamment :<BR>• d’équiper, sans indemnités, les ouvrages de dispositifs de franchissement ;<BR>• d’assurer le fonctionnement et l’entretien de ces dispositifs ;<BR>• de garantir et d’assurer la libre circulation des poissons migrateurs.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En 2003, la fédération départementale pour la pêche, en partenariat avec la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) et en collaboration avec le Conseil supérieur de la pêche (CSP) devenu depuis Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), a expertisé tous les ouvrages des trois cours d’eau du département, soumis au régime des échelles à poissons (Dême, Long et Escotais).<BR>Suite à cette expertise, et en raison d’un contexte assez favorable au rétablissement de la libre circulation de la truite fario sur la Dême, la brigade départementale du CSP a décidé dans un premier temps, en accord avec la DDAF, d’informer verbalement chaque propriétaire du contexte réglementaire, de l’expertise réalisée sur leur(s) ouvrage(s) et des différentes propositions techniques envisageables. Une copie du rapport écrit transmis à la DDAF leur a ensuite été adressée. Chaque propriétaire a par la suite été mis en demeure, par courrier administratif, de se mettre en conformité vis-à-vis du Code de l’environnement dans un délai imparti. Le propriétaire de l’ouvrage à la Roche d’Alès, face à la vétusté de l’ouvrage et au coût de son aménagement pour sa mise en conformité, a opter pour l’effacement total du seuil. Les autres ouvrages ont fait l’objet d’ouverture de vannes ou d’équipements rustiques pour favoriser la franchissabilité par les espèces cibles.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux ont été réalisés sur un terrain privé au niveau du château de la Roche d’Alès. Ils ont consisté à démanteler la vanne de l’ouvrage.</P>

La démarche réglementaire


Un document technique concernant l’effacement de l’ouvrage, réalisé et proposé par l’association de pêche locale, soumis au service de police de l’eau de la DDAF a été suffisant. Les travaux ont été réalisés après avis favorable de l’administration.

La gestion

<P>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise.</P>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Un suivi photographique avant et après travaux est en cours.<br />L&rsquo;Onema met en place depuis 2009 un suivi de l&rsquo;évolution des caractéristiques hydromorphologiques du secteur suite à l&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage. Ce secteur fait également l&rsquo;objet d&rsquo;observations ponctuelles de reproductions de truites fario.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>L’effacement de l’ouvrage a permis la réapparition d’une diversité d’habitat en amont de l’ouvrage : diversité des écoulements, hétérogénéité granulométrique, diversité des profils en travers. Une frayère a été observée le 20 novembre 2009 au droit du château de la Roche d’Alès.<BR>Après les travaux, le propriétaire a installé en compensation des micro-seuils de 10 à 20 cm. Ceux-ci devraient être, en accord avec le propriétaire, remodelés de façon à :<BR>• favoriser une meilleure diversification des écoulements à l’amont ;<BR>• être plus adaptés à la franchissabilité par les truites fario. Déchargé des obligations d’entretien de l’ouvrage, le propriétaire est satisfait des travaux réalisés.<BR>Aujourd’hui dans le département de l’Indre-et-Loire, tous les ouvrages de la Dême sont en conformité au titre de l’article L.432-6.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Les travaux ont été présentés lors d’une réunion des élus du SAGE Loir, le 10 novembre 2009 à Saint-Paterne-Racan, sur le thème de l’hydromorphologie des cours d’eau.</P>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 3 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 3 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - propriétaire (70 %). - Agence de l’eau (30 %),
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale pour la pêche - Direction départementale de l'agriculture et de la forêt


Maître d'ouvrage Propriétaire de l’ouvrage
Contacts G. Ricou
  FDAAPPMA d’Indre et Loire
g.ricou-fedepeche37@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement de vingt petits ouvrages et diversification du lit mineur du Couasnon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2006
juillet 2009
Linéaire concerné par les travaux 26686 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Couasnon
Distance à la source 0.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.80 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1561
FRGR0453
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des habitats pour la truite fario.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.</p>
<p>Restaurer la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Le Couasnon se jette dans l’Authion en deux bras après un parcours de 39,6 kilomètres. Les 14 km en amont de l’agglomération de Baugé sont classés en première catégorie piscicole alors que le reste du cours d’eau est classé en seconde catégorie. Le cours d’eau a été recalibré et rectifié dans les années 1970-1980. De nombreux ouvrages hydrauliques ponctuent le cours d’eau et influent sur son fonctionnement hydraulique. Vingt-sept clapets et cinq répartiteurs ont été installés pour les besoins de l’agriculture en plus des onze moulins déjà présents. Environ deux tiers des débits du Couasnon sont dérivés dans les biefs et les ouvrages des moulins</p><p style="text-align: justify;">Les travaux de curage, de rectification et de mise en place d’ouvrages hydrauliques, ont conduit à la baisse de la qualité de l’eau et la dégradation des habitats. Les ouvrages empêchent la libre circulation du poisson, provoquent l’envasement du cours<br>d’eau, entraînent la prolifération des végétaux aquatiques, le réchauffement de l’eau. Ils ont conduit à la disparition de la truite fario sur l’amont du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les pompages d’eau dans le Couasnon pour l’irrigation sont désormais interdits rendant de nombreux ouvrages inutiles. La restauration menée par le Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon (SIAC) s’inscrit dans un contrat restauration entretien (CRE) signé en 2004 qui vise le libre écoulement des eaux (« reconquérir un débit d’étiage naturel ») et la diversification des habitats (« assurer la libre circulation des poissons »). Le Couasnon fait partie du territoire du SAGE de l’Authion en cours d’élaboration.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Entre 2004 et 2008, les clapets des 22 ouvrages ont été abaissés. Tous les ouvrages ont encore leurs structures béton et métallique mais les clapets de certains ne pourront plus être bougés, les câbles ayant été démontés.</p><p>Dans la partie classée en première catégorie piscicole, 550 tonnes de blocs ont été utilisées pour diversifier le lit et créer plus de 110 déflecteurs. 1 500 tonnes de graviers ont été amenées dans le cours d’eau pour reconstituer des radiers. À la suite de ces interventions, des repeuplements ont été effectués pour initier la recolonisation du cours d’eau par la truite fario dans la partie amont (introduction de 1 700 000 alevins de truite fario, Salmo trutta).</p><p>Dans la partie classée en deuxième catégorie piscicole, les apports de matériaux ont été de 580 tonnes de graviers et 474 tonnes de blocs. La dernière tranche de travaux s’est achevée en 2009 sur la partie aval où 505 tonnes de blocs, de pierres et de graviers ont été apportées.</p>

La démarche réglementaire


La dernière tranche réalisée sur la partie aval est dans une zone du plan de prévention du risque d’inondations (PPRI), ce qui a nécessité la création d’une zone d’expansion de crue équivalente au volume de matériaux apportés.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial a été réalisé pour la définition des objectifs du CRE par un bureau d&rsquo;étude. Il porte sur la biologie, l&rsquo;hydraulique et la morphodynamique de la rivière. En 2008, une pêche électrique a été réalisée par la fédération de pêche sur deux stations situées dans la partie classée en première catégorie piscicole.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La continuité écologique a été rétablie sur deux tronçons de 7 kilomètres chacun. Il reste un ouvrage entre ces deux tronçons (radier de pont de Singé) que le SIAC prévoit de traiter dans son contrat territorial de milieux aquatiques (CTMA) 2010-2015.</p><p style="text-align: justify;">Les pêches de 2008, en amont de Baugé, ont mis en évidence un peuplement piscicole proche du peuplement théorique de référence. Les gardons et les carpes ont disparu laissant la place aux truites et aux chabots. Les cyprinidés d’eaux vives et la lamproie de Planer ne sont pas encore revenus.</p><p style="text-align: justify;">Le cours d’eau s’est désenvasé et les phénomènes visuels dus à l’eutrophisation d’eutrophisation ont disparu.</p><p style="text-align: justify;">La technique de restauration choisie résulte d’un compromis entre bon état écologique et maintien des activités agricoles. Le contexte agricole n’a pas permis de travailler sur le lit majeur du cours d’eau, c’est pourquoi des déflecteurs ont été utilisés. Malheureusement cette technique pour redynamiser le milieu, est assez décevante sur le Couasnon. En effet, c’est un cours d’eau de faible énergie avec un écoulement lent et un transport solide faible. Presqu’aucune accumulation de matériaux en aval des déflecteurs n’est encore observée ; il faudra encore du temps pour que les atterrissements se créent. La recréation d’un lit sinueux dans le lit mineur n’a pu être observée. Les résultats sur la diversification des habitats sont donc plutôt mitigés à court terme. Pour les prochains travaux de restauration, la pose de banquettes rétrécissant le lit et permettant de recréer des sinuosités sera privilégiée.</p><p style="text-align: justify;">Le rapport coût / efficacité de l’opération est plutôt variable selon les actions. En effet, les gains de la restauration proviennent essentiellement de l’ouverture des clapets qui a eu un coût nul à très faible par rapport au coût des déflecteurs qui ont un impact immédiat faible.</p><p style="text-align: justify;">D’un point de vue social, les actions de diversification et de traitement de la ripisylve sont bien acceptées alors que les ouvertures de clapets sont toujours mal vues par les pêcheurs qui voient diminuer le niveau d’eau et disparaître les espèces d’eau calme. Le syndicat a rédigé un article pour répondre aux idées reçues sur le sujet ; voir http://www.sage-authion.fr/IMG/pdf/Courrier_Ouest_21_08_2009.pdf</p><p style="text-align: justify;">Sur la partie classée en deuxième catégorie, une frayère à brochets a été aménagée. La fédération de pêche souhaite également réintroduire des espèces sensibles absentes à l’heure actuelle.</p><p style="text-align: justify;">Dans le cadre du CTMA, le SIAC poursuit la réalisation d’opérations de restauration des milieux aquatiques. Il prévoit le reméandrage d’une partie du Couasnon au niveau de la commune de Pontigné. Il existe en effet, à cet endroit, un radier de pont problématique (Pont de Singé, 1,4 m de chute). Le SIAC souhaiterait recréer un lit plus sinueux et reconnecter les deux tronçons de continuité libérés par l’abaissement des 22 ouvrages entre 2004 et 2008.</p><p style="text-align: justify;">Le SIAC a également lancé, en octobre 2010, une étude préalable sur la situation de 160 ouvrages situés sur le Couasnon. Cette étude a déjà ouvert des possibilités de réalisation d’effacement ou de contournement pour certains ouvrages.</p>

La valorisation de l'opération

<p>• Panneaux informatifs sur le lieu des travaux.<br>• Publication de plaquettes et livrets de communication.<br>• Article dans Le Pêcheur d’Anjou (n°30, oct. 2008).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

<p>Pour la première tranche : 171 120 €<br>Pour la dernière tranche : 36 000 €</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 207 120 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon
Contacts Sylvain Royet
  Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon 4, rue Foulques Nerra - 49150 Baugé
sia.couasnon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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