Effacement du seuil de Stalapos sur l’Alagnon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 31/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2008
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Alagnon
Distance à la source 15.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.50 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Site inscrit
Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0247
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) CANTAL (15)
Communes(s) MURAT (15138)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L’Alagnon est un affluent de l’Allier, qui prend sa source dans le mont Cantal à 1686 mètres d’altitude. Il draine un bassin versant de 1 044 km2 et parcourt un linéaire de 85 kilomètres. Le peuplement piscicole est composé de l’ombre commun et de la truite fario. Historiquement, le saumon atlantique était présent dans cette rivière classée « cours d’eau à migrateur » au titre de l’article L.432-6 du Code de l’environnement.<br>Entre les communes de Murat et d’Albepierre-Bredons, se trouve un seuil permettant l’alimentation en eau d’un moulin dont la prise d’eau est aujourd’hui comblée. L’ouvrage de 2,7 m de haut et 26,5 m de large est situé à proximité du camping municipal, en rive gauche, et de prairies de pâture, en rive droite.<br>Cet ouvrage est équipé d’une passe à poissons, dont l’efficacité est fortement limitée. La remontée des poissons est en effet impossible et la dévalaison très difficile. Par ailleurs, la retenue formée par ce seuil s’étendant sur 400 m est remplie par environ 6 000 m3 de sédiments.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le rétablissement de la continuité piscicole sur l’axe Alagnon est un des objectifs principaux du contrat de rivière de l’Alagnon 2001-2007, porté par le syndicat intercommunal de gestion de l’Alagnon (SIGAL). Dès 2001, des concertations avec les acteurs du territoire concernés sont engagées.<br>Le seuil de Stalapos ne possédant plus d’usage, le propriétaire cède son droit d’eau en 2004. En 2008, les travaux d’arasement de l’ouvrage commençent.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Avant la réalisation des travaux, le cours d’eau est dévié pour permettre la mise à sec du seuil et de la retenue. Entre juin 2008 et juillet 2008, le seuil est arasé à la pelle mécanique. Le lit est ensuite terrassé et des enrochements sont mis en place pour prévenir l’érosion des berges du camping. Les berges sont retalutées, des plantations effectuées et le site est revégétalisé en novembre 2009.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.3.0 (A) impact sensible sur la luminosité

La gestion

<p>&nbsp;Sur la base d’un marché à bons de commande, le SIGAL contractualise avec une entreprise pour deux types d’intervention :<br>• le dégraissement des atterrissements : lorsque les sédiments réduisent de plus de 20 % la section originelle du lit à l’amont des ouvrages d’art, le président du SIGAL peut, sur proposition du comité de suivi, engager l’enlèvement partiel ou total des atterrissements ;<br>• l’intervention d’urgence : si le dépôt de matériaux lors d’une crue menace directement les ouvrages, l’entreprise doit pouvoir intervenir sous 12 h après décision du président du SIGAL.<br>Par ailleurs, si l’espace de liberté laissé à la rivière tend à être dépassé (environ 10 m en recul de l’ancien tracé de la berge), les berges pourront être protégées par du génie végétal.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé par un bureau d&rsquo;études et porte sur le compartiment physique (méthode CarHyCE simplifiée). La fédération départementale de la pêche effectue un comptage des frayères à truites.<br />Des suivis sont prévus pour une durée de trois ans, à raison de deux à trois fois par an selon le contexte hydrologique. Ils permettront d&rsquo;étudier la dynamique physique de l&rsquo;Alagnon après arasement du seuil. Le comptage des frayères à truites sera réalisé autant d&rsquo;années que nécessaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Dès 2009, des réajustements morphologiques sont déjà observés. Dans la zone des travaux au droit du seuil, le lit s’est abaissé de 1,1 m ce qui semble être proche de l'équilibre. À 260 m en aval au niveau du pont de Stalapos, les dépôts de matériaux provoquent un exhaussement proche de 60 cm. Au niveau du pont SNCF (360 m à l'amont des travaux) et à 800 m en aval du seuil arasé, aucune influence significative suite aux travaux n’est observée. Les mesures réalisées en 2011 confirment cette tendance. A l'échelle du tronçon, le profil en long se stabilise, équilibré par des enfoncements et exhaussements locaux.<br>Les premiers comptages des frayères à truites révèlent une diminution au niveau de la zone des travaux : 63 frayères en 2007 et 3 frayères en 2008. Par contre, en amont de l’ancien seuil, une forte augmentation est observée : 37 frayères en 2007 et 91 en 2008.<br>Les impacts immédiats des travaux sur les populations de truites sont donc déjà annulés par la recolonisation extrêmement rapide de l’amont. <br>Les comptages des frayères en 2011 montrent une augmentation globale (sur tous les points de mesure) du nombre de frayères : au niveau de l'amont de l'ancien seuil, 125 frayères ont été dénombrées et 51 au niveau de la zone de travaux. <br>L'évolution du profil en long et l'augmentation du nombre de frayères montrent le gain écologique notable de cette opération. Le suivi des frayères ainsi que des profils en longs et en travers se poursuivra en 2012 et en 2013.</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt">La bonne communication effectuée auprès du propriétaire de l’ouvrage est un point clé de la réussite de ce projet. Par ailleurs, le comité de pilotage composé d’un ensemble d’acteur du territoire (mairie, parc naturel régional, Direction départementale de l’agriculture et de la forêt, Office national de l’eau et des milieux aquatiques, fédération départementale de la pêche, agence de l’eau, conseil général, conseil régional, SNCF, Direction départementale de l’équipement, gestionnaire du camping) permet de définir un projet satisfaisant les intérêts de chacun.&nbsp;<br><br>Dans le cadre du Contrat Territorial de l'Alagnon 2011-2015, 15 ouvrages visés par le programme d'action pour le rétablissement de la continuité écologique seront équipés ou arasés.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des articles dans la presse sont parus et des reportages ont été diffusés au journal télévisé régional.<br>On pourra se reporter à l’article de la revue de l’agence de l’eau Loire - Bretagne consacré à cette opération : « L’Eau en Loire - Bretagne », édition spéciale « Les Trophées de l’Eau en Loire - Bretagne », n° 79, novembre 2009, p. 24-25, téléchargeable à l’adresse suivante :</p><p style="text-align: justify;">Ce projet a également fait partie de la Campagne "Changeons de point de vue sur l'eau" lancée par les agences de l’eau, l’Onema et le ministère en charge de l’Écologie. Cette campagne qui donne la parole aux élus des différentes structures maitres d'ouvrage a été valorisée lors du salon des maires en novembre 2011.</p>
Le SIGAL a été lauréat aux « Trophées de l’eau » Loire - Bretagne de 2009 pour cette opération.

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 10 400 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 153 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 173 800 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (40%), - conseil général (25%) - conseil régional (15%) - syndicat mixte de gestion de l’Alagnon (10%) - fédération départementale de la pêche (10%)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - fédération départementale de la pêche.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal de gestion de l’Alagnon et de ses affluents (SIGAL)
Contacts Guillaume Ponsonnaille
  47, rue Jean Lépine - 15500 Massiac
alagnon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Fatou sur la Beaume

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 31/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2007
août 2007
Linéaire concerné par les travaux 50 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Beaume
Distance à la source 9.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 37.00 ‰
Débit moyen 0.23 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1677
Référence du site Natura 2000
FR8301096
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) SOLIGNAC-SUR-LOIRE (43241)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Assurer la sécurité publique.</p>
<p>Rétablir la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Beaume est un affluent de la Loire de 10 kilomètres de long. À la limite des communes de Solignac-sur-Loire et du Brignon, 2,7 kilomètres avant la confluence avec la Loire, le cours d’eau forme une chute d’eau naturelle de 27 mètres de hauteur. La qualité écologique du cours d’eau est assez bonne et le peuplement piscicole est composé de la truite, du vairon et du chabot. L’écrevisse à pieds blancs est également présente, le site étant classé au titre de Natura 2000 « rivières à écrevisses à pattes blanches ».<br>En 1907, un barrage de type poids en pierre maçonnées, d’une hauteur de chute de 6,10 mètres est construit sur la Beaume. Ce barrage est destiné à la production d’énergie hydroélectrique de l’usine de Fatou. Son exploitation s’arrête dans les années soixante. Situé à 400 mètres de sa confluence avec la Loire, il bloque la continuité écologique. Les sédiments accumulés derrière le barrage sont estimés à 6 000 m3.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L’établissement public territorial de bassin (EPTB) Loire est devenu propriétaire de cet ouvrage au cours de l’année 1985 dans le cadre des acquisitions foncières du programme de Serre de la Fare. Pour des raisons de sécurité liées au mauvais état de l’ouvrage, il est décidé de procéder à l’effacement de ce dernier.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux consistent à araser totalement le barrage et le bâtiment d’usine. L’opération s’est déroulée en quatre phases :<br>• durant l’étiage de juillet 2007 la retenue est vidangée. La Beaume est dérivée le long de la retenue jusqu’à l’aval du barrage. La vidange s’effectue ainsi progressivement. Un bassin de décantation est mis en place à l’aval du barrage afin de limiter l’apport de vases. Des pêches de sauvetages sont réalisées en amont et en aval du site, avant et après la vidange de la retenue ;<br>• le site est curé une fois les sédiments de la retenue devenus suffisamment secs. Après vérification de l’absence de toxicité, les sédiments sont stockés une année à l’amont de la retenue pour assèchement ;<br>• les éléments mobiles du barrage ainsi que les structures fixes sont démontées. L’usine est détruite ;<br>• les berges sont remises en état. Elles sont confortées à certains endroits à l’aide des matériaux issus du barrage. Des graviers sont apportés dans le lit mineur du cours d’eau. Un an après la fin des travaux, temps nécessaire au ressuyage des terrains de fond de retenue et des sédiments extraits, la zone de stockage des sédiments est ensemencée avec des espèces typiques de ces milieux, permettant de reprendre l’exploitation agricole.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>Des pêches d&rsquo;inventaire sont réalisées avant les travaux. Pendant les travaux, les paramètres physicochimiques de la qualité de l&rsquo;eau sont suivis à l&rsquo;amont de la retenue et à l&rsquo;aval immédiat du barrage. Les populations piscicoles sont suivies après les travaux, à travers des pêches électriques en 2008 et en 2010 ainsi que par le dénombrement des frayères de truites en 2007 et 2008. La fédération départementale<br />pour la pêche a en charge ces suivis.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Au droit de l’implantation du barrage, la ligne d’eau naturelle est rétablie. Le long de la Beaume, la végétation a rapidement repris son développement naturel sans que des plantations soient nécessaires. Dans l’emprise de l’ancienne retenue, des écoulements rapides sont retrouvés, des faciès courants apparaissent. Un substrat plus grossier est mis au jour.</p><p style="text-align: justify;">Dès 2008, soit un an après les travaux, on constate le rétablissement de la diversité spécifique du peuplement piscicole d’origine (truite, chabot, loche franche). La reconquête piscicole est donc rapide et efficace. Trois ans après l’effacement, les analyses des suivis montrent que les densités de truite et de chabot ont nettement augmenté. De plus, la structure démographique de la population de truite semble avoir évolué : les juvéniles sont plus abondants et semblent mieux représentés en termes de classe d’âge.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une plaquette de communication « grand public » est éditée. Elle met en valeur l’intérêt écologique de l’opération et est téléchargeable sur le site de l’EPTB Loire.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 204 850 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 204 850 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Etat (40%) - Etablissement Public Loire (25%) - Agence de l'eau (20%) - Union européenne (15%)
Partenaires techniques du projet - Électricité de France - office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - fédération départementale pour la pêche - association locale de pêche.


Maître d'ouvrage Établissement public Loire
Contacts Olivier Collon
 
olivier.collon@eptb-loire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage sur l’Allier à Saint-Étienne-du-Vigan

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 1996
juin 1998
Linéaire concerné par les travaux 900 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Allier
Distance à la source 44.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
20.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 7.40 ‰
Débit moyen 10.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0141a
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) SAINT-ETIENNE-DU-VIGAN (43180)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Rétablir la continuité écologique pour le retour des poissons migrateurs.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;L’Allier est un affluent de la Loire de 421 kilomètres de long. Son bassin versant couvre une surface de 14 310 km2. Ce cours d’eau présente un fort potentiel biologique pour les poissons migrateurs. Le peuplement piscicole est dominé par les salmonidés : truite fario, ombre commun et saumon atlantique. De nombreux cyprinidés d’eaux vives sont également présents. Le saumon représentait jusqu’à la fin du XIXe siècle une importante source de revenus sur tout le bassin Loire - Allier. Les gorges du Haut-Allier comptent parmi les meilleures frayères de ce bassin.<BR>En 1895, une usine visant la production d’électricité pour les communes de Langogne et de Pradelles est construite sur les rives de l’Allier. Le barrage, d’une hauteur de 14 m, crée une retenue d’eau d’environ 900 m. Les sédiments retenus derrière le barrage sont estimés à 30 000 m3. Aucun dispositif de franchissement piscicole n’est installé. La commune de Langogne et la société Force et Lumière du Velay, propriétaires de l’ouvrage à partir de 1897, cédent les installations à EDF en 1950. En 1993, EDF demande le renouvellement d’autorisation d’exploiter la chute hydroélectrique.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En janvier 1994, un conseil interministériel annonce le lancement du « Plan Loire Grandeur Nature » comprenant l’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan en raison du grand nombre d’impacts sur la continuité écologique. En octobre de la même année, le renouvellement de l’autorisation n’est pas accordé à EDF et l’État demande à EDF de démolir le barrage à ses frais.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux consistent à araser totalement le barrage et le bâtiment d’usine. L’opération se déroule en trois phases :<BR>• en novembre 1996, l’usine est démolie ;<BR>• en janvier 1997, une vanne de vidange supplémentaire est mise en place. La vidange est effectuée en novembre 1997 en période de crue afin de diluer les sédiments au fond de la retenue ;<BR>• au printemps 1998, l’Allier est détournée pour travailler au sec et, le 24 juin 1998, le barrage est dynamité, la situation du site ne permettant pas l’accès aux engins de démantèlement. Le site est ensuite remis en état.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.4.0 (A) Vidanges d'étangs ou de plans d'eau

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;En 1995, des études préliminaires portant sur l&rsquo;analyse des sédiments sont réalisées. Pendant le chantier, la qualité de l&rsquo;eau est suivie, notamment pour contrôler le taux de matière en suspension et d&rsquo;ammoniac. Suite aux travaux, EDF est tenu de réaliser un suivi des berges le long de la retenue, pendant une durée de trois ans. Il vise notamment à contrôler la stabilité des berges de la rivière du fait de la présence à proximité d&rsquo;une ligne ferroviaire. Ce suivi est effectué par une prise de photos à intervalles réguliers. Par ailleurs, chaque année, l&rsquo;association Loire grands migrateurs (Logrami), avec la participation de l&rsquo;office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema), effectue un comptage des frayères sur le bassin de l&rsquo;Allier, grâce à un survol en hélicoptère.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>L’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan permet de restaurer la continuité piscicole et de rétablir le transport sédimentaire. Dès l’hiver 1998, des frayères à saumons sont observées à l’amont du barrage. L’année suivante, une quarantaine de frayères y sont dénombrées, soit 15 % du total de l’ensemble de l’Allier.<BR>Ces résultats sont encourageants. Toutefois, la présence d’autres barrages en aval, comme celui de Poutès-Monistrol, limite la capacité de recolonisation du Haut-Allier par les saumons. Ceci explique le faible taux de remontées observées ces dernières années.<BR>D’un point de vue morphologique, le cours d’eau s’équilibre rapidement. Le transport sédimentaire se réactive et permet l’alimentation en gravier des frayères à l’aval. La migration des sédiments vers l’aval met en évidence, quelques années après l’effacement, les fondations de l’ancien ouvrage démoli pour la construction du barrage de Saint-Etienne du Vigan. Des travaux complémentaires sont alors nécessaires pour créer une échancrure dans le seuil réapparu.<BR>L’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan s’accompagne de la mise en place d’un programme d’action pour pallier le manque à gagner de la commune et encourager son développement économique. En effet, les recettes fiscales liées au barrage représentent 7,5 % du produit fiscal. Le programme d’action comprend l’assainissement communal, la mise aux normes de bâtiments d’élevages, la revalorisation touristique de la commune. Cette dernière n’a pu être réalisée.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 106 700 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 158 600 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 270 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’environnement - Agence de l’eau. - EDF
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau.


Maître d'ouvrage EDF
Contacts Pascal Bomassi
  Office national de l’eau et des milieux aquatiques
pascal.bomassi@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Artiges C., Hong S., Morel-Fatio A., Vergnon M. (2006). Évaluation en appui des décisions publiques : retour d’expérience et perspectives dans le cas de quelques barrages en France, MEDD-ENGREF : 77 + annexes.</P>

Mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope sur les cours d’eau du département de l’Orne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 18/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Mise en place d'une protection règlementaire (arrêté de biotope, réserves volontaires…) sur les cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1985
décembre 1985
Linéaire concerné par les travaux 79000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom 21 cours d'eau sont concernés
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) ORNE (61)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Protéger contre toute atteinte, les biotopes de reproduction et de croissance des espèces concernées par les arrêtés.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;De nombreux cours d&rsquo;eau du département de l&rsquo;Orne possèdent encore des habitats aquatiques très préservés. Ces cours d&rsquo;eau se situent le plus souvent dans les têtes de bassin à tendance herbagère ou forestière. Dotés d&rsquo;une forte pente, ils possèdent une qualité d&rsquo;eau favorable au développement de l&rsquo;écrevisse à pieds blancs et de la truite fario.<br />D&rsquo;autres rivières de dimension plus importante restent aussi préservées. Elles possèdent des caractéristiques d&rsquo;habitat favorables aux grands migrateurs ou au brochet (annexes hydrauliques).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les opérations de remembrements agricoles accompagnées d&rsquo;une série de travaux d&rsquo;hydraulique (curage, recalibrage, arrachage de la ripisylve&hellip;) sont une menace pour ces milieux. Dans le cadre de la mise en place du schéma départemental à vocation piscicole (SDVP) par la fédération de pêche, le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema) a proposé dès 1986 la mise en place d&rsquo;arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB) pour protéger les cours d&rsquo;eau remarquables de l&rsquo;Orne.<br />En 1986, 1988, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 2002 et jusqu&rsquo;en 2008, la direction départemental de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF), service instructeur, a proposé au préfet, après avis de la commission départementale des sites de la chambre départementale de l&rsquo;agriculture et la consultation des communes concernées, 21 arrêtés préfectoraux pour protéger les milieux naturels aquatiques : cours d&rsquo;eau et zones humides. Les APPB fixent notamment le périmètre de l&rsquo;espace protégé et la réglementation applicable dans cet espace.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les APPB mis en place visaient initialement à lutter contre les aménagements hydrauliques et la création de plan d&rsquo;eau sur les cours d&rsquo;eau. Au fur et à mesure des années, les APPB ont été de plus en plus protecteurs, englobant, pour les derniers, les aspects concernant la ripisylve, le piétinement par le bétail et la pollution issue du ruissellement sur les bassins versants.<br />Quelques exemples de travaux et d&rsquo;usages interdits sur les cours d&rsquo;eau :<br />&bull; les travaux de recalibrage et d&rsquo;approfondissement du lit ;<br />&bull; la réalisation d&rsquo;ouvrages dans le lit des cours d&rsquo;eau protégés ;<br />&bull; la réalisation de plan d&rsquo;eau en communication avec le lit ainsi que la réalisation de plans d&rsquo;eau susceptibles d&rsquo;avoir une incidence sur les cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le busage du cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le prélèvement d&rsquo;eau excepté pour l&rsquo;abreuvement du bétail ;<br />&bull; les rejets d&rsquo;effluents autres que ceux répondant aux objectifs de qualité des eaux superficielles ;<br />&bull; les lâchers de vase, quelle qu&rsquo;en soit la provenance ;<br />&bull; la coupe à blanc de la ripisylve ;<br />&bull; l&rsquo;accès du bétail au cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; toute manoeuvre hydraulique qui aura pour objet de réduire le débit des cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le remblai, l&rsquo;excavation et le drainage des zones humides ;<br />&bull; la suppression des bandes enherbées et le désherbage chimique ou thermique.</p>

La démarche réglementaire


21 arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont été mis en place en application des articles L.411-1 3° et L.411-2 1° et R.411-15 à 17 du Code de l’environnement et dont les infractions sont sanctionnées par l’article R.415-1 du même code (contraventions de la 4e classe).

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise dans le cadre de ces arrêtés. Pour l&rsquo;ensemble des sites, des règles encadrent l&rsquo;entretien des cours d&rsquo;eau. Les entretiens sont réalisés selon un calendrier prenant en compte les exigences des espèces. Ils doivent être conçus de manière à conserver la nature du fond du lit et le régime hydraulique particulier qui en font un biotope spécifique.<br />Pour tous travaux ponctuels, l&rsquo;avis du groupe de pilotage du SDVP ou l&rsquo;avis de l&rsquo;Onema et de la direction régionale de l&rsquo;environnement (DIREN, nouvellement DREAL) est sollicité.</p>

Le suivi

<p>Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les APPB sont des outils règlementaires efficaces pour protéger les cours d&rsquo;eau. Ils permettent notamment de lutter contre la multiplication des petits étangs, inférieurs à 1 000 m2, en tête de bassin.<br />Si leur vocation première était bien de stopper les effets liés aux travaux d&rsquo;hydraulique agricole et à la présence de plans d&rsquo;eau sur les têtes de bassin, leur intérêt et champ d&rsquo;action sont plus larges aujourd&rsquo;hui. Ils visent aussi à prévenir des risques liés aux pollutions d&rsquo;origine agricole.<br />Dans la mesure du possible, les APPB antérieurs à 1995 devraient être repris et modifiés pour améliorer leur efficacité en prenant en compte le traitement de la ripisylve, le maintien des haies, l&rsquo;interdiction de l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires le long des cours d&rsquo;eau, la divagation du bétail dans le lit et la préservation des zones humides associées.<br />Le service départemental de l&rsquo;Onema s&rsquo;est impliqué dans la connaissance à apporter localement pour les nouveaux APPB. D&rsquo;autres APPB sur l&rsquo;Orne amont, concernant notamment le brochet, pourraient de ce fait être mis en place.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction départemental de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - direction régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) - fédération départementale pour la pêche et la protection des milieux aquatiques


Maître d'ouvrage
Contacts Hubert Boudet
  Onema – Service départemental
sd61@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration et entretien de la tourbière de Gourgon

Page mise à jour le 13/12/2017
Créée le 04/03/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Restauration et entretien de la tourbière de Gourgon
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
septembre 2009
Surface concernée par les travaux 77.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi Loi montagne

Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR8201756
FR8201758
FR8301030

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) LOIRE (42)
Communes(s) ROCHE (42188)

Localisation de la tourbière de Gourgon dans le bassin Loire-Bretagne
Localisation de la tourbière de Gourgon dans le bassin Loire-Bretagne

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Conservation et amélioration du patrimoine naturel du site.</p>
<p>Restauration du paysage des Hautes Chaumes du Forez.</p>
<p>Accueil du public.</p>
<p>Amélioration des connaissances.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Cette zone humide, comme l'ensemble des Hautes Chaumes, a subi la déprise agricole dans les années 1970 ; on a alors assisté à la création d&rsquo;un Groupement Forestier pour réaliser, grâce au Fond Forestier National, un reboisement en épicéas communs après drainage. Ce boisement artificiel a connu une réussite partielle, le drainage s'avérant peu actif. Les conséquences ont été multiples : reprise dynamique du bouleau, fermeture du paysage, perte de biodiversité, augmentation de l&rsquo;évapotranspiration, acidification du milieu.</p>
Carte IGN de localisation de la tourbière de Gourgon
Carte IGN de localisation de la tourbière de Gourgon

Les opportunités d'intervention


<p>Au milieu des années 1990, l&rsquo;Etat propose aux bénéficiaires de contrat du Fond Forestier National de racheter leurs prêts dans des conditions préférentielles. Le Groupement Forestier de Roche-Gourgon décide alors de vendre au Conseil général de la Loire en 1999 les parties en tourbières afin de financer le rachat de son prêt du FFN. Le Conseil général, dans le cadre de sa politique Espaces Naturels Sensibles, a en effet identifié cette zone de tourbière comme prioritaire dans son inventaire des tourbières et zones humides d&rsquo;altitude conduit en 1994.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Les travaux engagés visaient à maintenir et agrandir les espaces ouverts, avec élimination des épicéas et de certaines zones de bouleaux puis mise en place d'une gestion pastorale.</p><p style="text-align: justify;">Trois marchés publics ont été élaborés :</p><p style="text-align: justify;">- marché de déboisement, comprenant la coupe et le débardage des arbres en andains</p><p style="text-align: justify;">- marché de broyage de l&rsquo;ensemble des arbres</p><p style="text-align: justify;">- marché de clôtures pour créer les parcs agricoles.</p>
Coupe des épicéas et mise en andains - été 2004 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Coupe des épicéas et mise en andains - été 2004 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Les épicéas un an après coupe - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Les épicéas un an après coupe - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)

La démarche réglementaire


Demande de défrichement.


La gestion


<p style="text-align: justify;">La mise en œuvre du pâturage extensif se fait progressivement au regard de la dynamique de cicatrisation post-exploitation. Elle s&rsquo;inscrit dans une Mesure Agri-Environnementale Territorialisée (MAEt) liée à l&rsquo;ensemble des Hautes Chaumes. Le Groupement Pastoral créé pour l&rsquo;occasion, et regroupant trois agriculteurs de la commune, est lié par bail rural à caractère environnemental avec le Conseil général de la Loire sur une durée de 9 ans (2008-2016).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un suivi scientifique des problématiques de cicatrisation est en place depuis 2003, réalisé par le Conservatoire Botanique National du Massif Central (CBNMC) sur la base de relevés phytosociologiques de différentes placettes fixes. Ce suivi perdure pour mesurer depuis l&rsquo;impact sur la flore des pratiques pastorales.</p>
Broyage des épicéas - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Broyage des épicéas - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Suivi scientifique - été 2005 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Suivi scientifique - été 2005 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Un bilan global de l&rsquo;opération va être réalisé courant 2010 dans le cadre d&rsquo;un mémoire de fin d&rsquo;études d&rsquo;un DUT Génie Biologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;opération, ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un Contrat de Restauration et d&rsquo;Entretien des Zones Humides (CREZH) avec l&rsquo;Agence de l&rsquo;Eau Loire-Bretagne, a été primée en 2009 par la remise des Trophées de l&rsquo;eau. Cela a permit une forte communication autour de cet évènement : film, plaquette, article de presse....</p>

Trophées de l'Eau 2009 (Agence de l'Eau Loire-Bretagne).

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Documents de communications Prix

Coûts

<p>Financement des gros travaux : déboisement, broyage 74% Financement clôtures : 22% Financement géomètre : 3%</p>
Coût des études 41000
Coût des acquisitions 106000
Coût des travaux et aménagement 356000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 503000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne
Partenaires techniques du projet - Conservatoire Botanqiue National du Massif Central - Entreprises de travaux


Maître d'ouvrage Conseil général de la Loire
Contacts Laurent Russias
  Hôtel du département 2, rue Charles de Gaulle 42000 SAINT-ETIENNE

laurent.russias@cg42.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>MICHELOT, J.L. ; DUPASQUIER, X. (2001) Plan de gestion de l&rsquo;écocomplexe tourbeux de Gourgon - Commune de Roche en Forez. 89 pages.</p>


Gestion des ligneux sur la tourbière d’Auranchet

Page mise à jour le 06/03/2018
Créée le 26/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Gestion des ligneux sur la tourbière d’Auranchet
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2006
novembre 2007
Surface concernée par les travaux 5.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Gestion des ligneux sur la tourbière d’Auranchet

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres SDAGE Loire Bretagne
Loi Loi montagne

Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0234
FRGG049
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) LOZERE (48)
Communes(s) ARZENC-DE-RANDON (48008)

Carte de localisation de la tourbière d'Auranchet
Carte de localisation de la tourbière d'Auranchet

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Assurer le maintien de la tourbière d’Auranchet dans un bon état de conservation en organisant les activités présentes sur le site :</p>
<p style="text-align: justify;">- maintien d’une activité pastorale compatible avec la sensibilité du site (faible pression pastorale ; aménagements pastoraux)</p>
<p style="text-align: justify;">- contrôle de la dynamique des ligneux (en particulier des résineux)</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Tourbière de surface moyenne située en tête de bassin versant. D’origine soligène, elle présente une dynamique ombrotrophe importante. Le site présente un enjeu patrimonial important avec 2 habitats d’intérêt communautaire dont un prioritaire (tourbières hautes actives et tourbières de transition) et la présence d’espèces protégées (Drosera rotundifolia, Carex limosa, Rana temporaria) et patrimoniales (Vaccinium microcarpum, Vaccinium oxycoccos, Gallinago gallinago). Le site, enclavé dans des plantations forestières (Picea abies), est l’objet d’une activité pastorale extensive (pâturage estival par bovins ou ovins selon les années ; pression pastorale faible). En 2004, la tourbière présentait une dynamique ligneuse importante avec la présence d’arbres et de semis de Pins sylvestres (Pinus sylvestris) et quelques Epicéas (Picea abies). Des feuillus sont également présents (Betula pubescens, Betula pendula, Salix spp.)</p>
Carte IGN de localisation de la tourbière d'Auranchet
Carte IGN de localisation de la tourbière d'Auranchet

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">Le site a été répertorié dans le cadre de l’inventaire des tourbières de Margeride réalisé par le CDSL en 2002-2003.</p><p style="text-align: justify;">En 2004, le CDSL a réalisé une démarche d’animation foncière dans le cadre de la création de son service d’aide à la gestion des zones humides (SAGNE 48) auprès de l’agriculteur gestionnaire du site, de la commune d’Arzenc de Randon et de l’ONF (section de commune relevant du régime forestier). La formalisation de la mise en oeuvre d'une gestion durable concertée de ce site a été possible grâce à la réalisation d’un plan de gestion et l'adhésion d'un agriculteur au service SAGNE 48,(suivi technique et écolgique du site ; préconisations de gestion pastorale et travaux...). 2005 fut l'année des réunions et des rencontres sur site avec les différents partenaires ainsi que du montage des dossiers de demande de financement. Les travaux ont été réalisé à l'Automne 2006 et à l'été automne 2007.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;"><strong>Travaux de bûcheronnage/ débardage : </strong></p><p style="text-align: justify;">- marquage des arbres réalisé par l’ONF avec le CDSL ;</p><p style="text-align: justify;">- coupe sélective des Pins sylvestres, coupe systématique des semis d’Epicéas ;</p><p style="text-align: justify;">- débardage adapté par traction animale (cheval), les difficultés d'accès et la faible portance contre-indiquent l'utilisation d'engins motorisés;</p><p style="text-align: justify;">- billonnage, ébranchage et mise en tas des rémanents hors du site</p><p style="text-align: justify;">- expérimentation de cerclage sur Pins sylvestres et Bouleaux (quelques arbres)</p><p style="text-align: justify;">Le volume de bois coupé est d'environ 40m3 sur 2,5 hectares. Les travaux ont été réalisés sur les secteurs les plus sensibles de la tourbière par une entreprise spécialisée dans le débardage par traction animale (chevaux) et par l’agriculteur gestionnaire sur les marges les moins sensibles.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Agrandissement du parc de pâturage (aménagements pastoraux) :</strong></p><p style="text-align: justify;">- intégration de 0,3 ha de lande sèche bordant la tourbière dans le parc de pâturage avec élagage des arbres en bordure,</p><p style="text-align: justify;">- pose de clôture ;</p><p style="text-align: justify;">- girobroyage par tâches de la lande sèche ;</p><p>Les travaux ont été réalisés par l’agriculteur gestionnaire. Le CDSL a suivi l’ensemble des travaux qui ont fait l’objet de rencontres régulières avec l’ensemble des partenaires dans les phases préparatoire et de réalisation.</p>
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 avant travaux - juillet 2005 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 avant travaux - juillet 2005 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 pendant les travaux - octobre 2006 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 pendant les travaux - octobre 2006 (crédit photo : CDSL)

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">La gestion courante du site est liée à l’activité pastorale menée de manière très extensive sur le site . Un plan de gestion a été réalisé en 2004 par le CDSL et donne un certain nombre de préconisations de gestion pastorale.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les suivis réalisés sur le site sont aussi bien d'ordre écologique que technique.</p><p style="text-align: justify;">- suivi botanique et photographique (suivi annuel ou bisannuel) : placettes permanentes avec relevés phytosociologiques état initial : 23/06/2005 suivi 1 (avant travaux) : 01/09/2006 suivi 2 : 08/07/ 2008</p><p style="text-align: justify;">- suivi de la gestion pastorale (calendrier de pâturage) et accompagnement technique de l’agriculteur (contacts et rencontres régulières)</p>
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 après travaux - juillet 2008 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 après travaux - juillet 2008 (crédit photo : CDSL)
Débardage des arbres entiers par traction animale- 17/10/2006 (crédit photo : CDSL)
Débardage des arbres entiers par traction animale- 17/10/2006 (crédit photo : CDSL)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">- le suivi régulier du site (visite de terrain annuelle ou bisannuelle, photographies, suivi de placettes botaniques) semble conforter les choix de gestion relatifs aux travaux de coupes (nombre des espèces végétales en augmentation sur les placettes de suivi ; maintien des espèces d’intérêt patrimonial, 1ère observation de Carex limosa après travaux).</p><p style="text-align: justify;">- les travaux de débardage à cheval demandent à être réfléchis: localisation des zones de dépôt pour faciliter au maximum le travail du cheval et limiter les impacts sur le milieu (secteurs très humides) en privilégier des distances courtes de débardage. L'accessibilité à une seule zone de dépôt avec une légère montée a demandé un effort important du cheval et fortement ralenti le travail (moyenne de débardage de 12 tiges à l’heure).</p><p style="text-align: justify;">- la gestion de la tourbière d’Auranchet a fait l’objet de nombreuses rencontres entre les partenaires. Le diagnostic était partagé et les travaux ont été réalisés dans de bonnes conditions (nombreuses rencontres sur site avant et pendant les travaux ; entreprise expérimentée...).</p><p style="text-align: justify;">A titre d’anecdote, les billons de bois issus des travaux de coupe ont été mis à disposition des habitants de la section de commune.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Un communiqué de presse a été réalisé et une page web sur ce territoire, a vue le jour sur le site internet du CDSL.</p>

Documents de communications Medias

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 3000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 3000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’Eau Loire-Bretagne - Conservatoire des Espaces naturels Languedoc-Roussillon - Agriculteur gestionnaire du site
Partenaires techniques du projet - Office National des Forêts - Agriculteur gestionnaire du site


Maître d'ouvrage Conservatoire Départemental des Sites Lozériens

Contacts Anne Rémond
  5 bis impasse Félix-Remise 48000 Mende

cdsl@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>CDSL (2003). Inventaire des tourbières et micro-tourbières de Margeride (Lozère). Note de synthèse et fiche « Zone Verte ». 23 p.</p>
<p>CDSL (2004). Plan de gestion de la Tourbière d’Auranchet (commune d’Arzenc de Randon), 7p.</p>
<p>CDSL (2008). Tourbière d’Auranchet : suivi botanique 2005-2008.8 p.</p>


Projet d’utilisation du pâturage comme mode d’entretien des milieux ouverts du lit de la Loire

Page mise à jour le 23/08/2017
Créée le 16/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2006
novembre 2013
Surface concernée par les travaux 500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres site de conservatoire d'Espaces Naturels
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRG0007a
FRG000c
Référence du site Natura 2000
FR2400528
FR2410017

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) LOIRET (45)
Communes(s) BAULE (45024)
BEAUGENCY (45028)
BEAULIEU-SUR-LOIRE (45029)
BONNY-SUR-LOIRE (45040)
BOU (45043)
BRIARE (45053)
CHAINGY (45067)
CHAPELLE-SAINT-MESMIN (LA) (45075)
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45082)
CHATILLON-SUR-LOIRE (45087)
CHECY (45089)
COMBLEUX (45100)
DAMPIERRE-EN-BURLY (45122)
DRY (45130)
GERMIGNY-DES-PRES (45153)
GIEN (45155)
GUILLY (45164)
JARGEAU (45173)
LAILLY-EN-VAL (45179)
LION-EN-SULLIAS (45184)
MARDIE (45194)
MAREAU-AUX-PRES (45196)
MEUNG-SUR-LOIRE (45203)
NEVOY (45227)
ORLEANS (45234)
OUSSON-SUR-LOIRE (45238)
OUVROUER-LES-CHAMPS (45241)
OUZOUER-SUR-LOIRE (45244)
POILLY-LEZ-GIEN (45254)
SAINT-AIGNAN-LE-JAILLARD (45268)
SAINT-AY (45269)
SAINT-BENOIT-SUR-LOIRE (45270)
SAINT-BRISSON-SUR-LOIRE (45271)
SAINT-DENIS-DE-L'HOTEL (45273)
SAINT-DENIS-EN-VAL (45274)
SAINT-FIRMIN-SUR-LOIRE (45276)
SAINT-GONDON (45280)
SAINT-HILAIRE-SAINT-MESMIN (45282)
SAINT-JEAN-DE-BRAYE (45284)
SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE (45285)
SAINT-JEAN-LE-BLANC (45286)
SAINT-MARTIN-SUR-OCRE (45291)
SAINT-PERE-SUR-LOIRE (45297)
SAINT-PRYVE-SAINT-MESMIN (45298)
SANDILLON (45300)
SIGLOY (45311)
SULLY-SUR-LOIRE (45315)
TAVERS (45317)


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Enjeux biodiversité : Maintenir l&rsquo;ouverture des habitats caractéristiques des bords de Loire.</p>
<p>Enjeux préservation face au risque de crue : Assurer un écoulement optimal du flux en phase de crue.</p>
<p>Enjeux économie locale : Développer et renforcer une économie d&rsquo;élevage dans le Val</p>

Le milieu et les pressions

<p>Situé dans le Val inondable endigué de la Loire sur le département du Loiret, les zones d'expansion de crues sont constituées de méandres et de milieux riverains humides, tels que des pelouses alluviales sur sables, des forêts riveraines à bois tendre et dur et des bancs de galets. Les enjeux espèces sont essentiellement ciblés sur les chiroptères (territoire de chasse) et les espèces de la Directive habitats. Ces milieux sont soumis à l'évolution dynamique de la végétation altérée par l'enfoncement du lit de la Loire.</p>
Carte IGN de localisation du lit de la Loire
Carte IGN de localisation du lit de la Loire

Les opportunités d'intervention


<p>Le programme Loire Nature, dans le cadre du Life de 1993 à 1998, a été un facteur déclenchant de la démarche expérimentale de mise en place d'un pâturage ovin sur le méandre de Guilly, pour l'entretien des milieux ouverts. Sur la base de la réussite de l&rsquo;expérience, le choix a été de développer un projet associant le CEN Centre, la Chambre d&rsquo;Agriculture du Loiret et la profession ovine sur deux nouveaux sites, avec une extension au Val inondable de la Loire.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Les premières étapes ont consisté à la définition de zones spécifiques pour la mise en place du pâturage, suivi d'une recherche des éleveurs et de la définition de cahiers des charges adaptés aux objectifs d'entretien des milieux et aux contraintes d'exploitation. La mise en place effective du pâturage a été réalisée après l'obtention des indemnités compensatrices des surcoûts (gardiennage et perte de productivité). Les réalisations actuelles (2010) se déroulent sur trois zones avec trois éleveurs, en parallèle à des travaux d'ouverture des zones embroussaillées pour l'extension des zones pâturées.</p>
Isabelle Gravrand - CPNRC, 20 mai 2004
Isabelle Gravrand - CPNRC, 20 mai 2004
Benoît Allard - CPNRC, décembre 2003
Benoît Allard - CPNRC, décembre 2003

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>En terme de gestion administrative, une animation territoriale est engagée pour rechercher des éleveurs intéressés par la démarche, complétée par le suivi de la saison de pâturage avec vérification des cahiers des charges et l'évaluation zootechnique et économique.. En ce qui concerne le territoire d'action, la gestion s'effectue sur trois zones de 200 hectares sur une échelle de temps de 20 mois cumulés (zones 1 et 2 : 12 mois et zone 3 sur 8 mois). Cette action est réalisable grâce aux financements du Plan Loire Grandeur Nature et au document régional de développement rural (DRDR) de la Région Centre. Actuellement un contrat Natura 2000 est en cours d'élaboration.</p>

Le suivi

<p>Une cartographie de l&rsquo;état initial des habitats a été réalisée, avec un suivi tous les 5 ans, en parallèle d'un suivi annuel de la productivité du troupeau, des suivis spécifiques aux espèces à enjeux (chiroptères notamment) et un suivi des coprophages, des orthoptères et d&rsquo;autres cortèges pour évaluer l&rsquo;impact global sur la biodiversité.</p>
Aurélien Rapeau - CPNRC, 21 septembre 2000
Aurélien Rapeau - CPNRC, 21 septembre 2000

Le bilan et les perspectives

<p>Les premiers bilans montrent que l'adhésion des éleveurs au projet est à consolider dans la durée, avec la recherche d'une implication plus forte des collectivités locales pour accompagner les éleveurs dans leur installation ou la diversification de leur activité. De plus, certaines difficultés, comme la capacité incertaine à inscrire les actions de pâturage dans une logique économique durable et pérenne, où l'inscription des compensations financières dans des logiques pluriannuelles ont été mises en évidence.</p>

La valorisation de l'opération

<p>La valorisation est passée par la création d&rsquo;une identité graphique propre à l&rsquo;opération, par l'édition d&rsquo;une brochure spécifique à l&rsquo;opération et par la pose de panneaux sur les sites. Un séminaire final de restitution est également prévu en 2013. Les cibles prioritaires de ces actions sont les élus locaux, les éleveurs et le grand public.</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

<p>Cette opération pluriannuelle est envisagée sur 7 ans au moins (2007-2013 durée du PLGN) avec un coût en fonction du nombre d&rsquo;éleveurs et des actions réalisées par les maîtres d&rsquo;ouvrage, soit environ 200 000 euros annuels en 2009-2010 pour trois éleveurs. Le coût moyen du pâturage est fixé par un barème défini en concertation, soit 4 800 euros par mois de pâturage hors frais de déplacement éventuels des animaux.</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - - DREAL Centre - - Conseil Régional du Centre - - FEADER – mesure 323D4 du DRDR Centre
Partenaires techniques du projet - - DDT du Loiret, Service Loire - - Syndicat Ovin - -. DDT du Loiret, services nature et économie agricole


Maître d'ouvrage Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre

Contacts Chambre d’Agriculture du Loiret (Co-pilotage)
  30 rue Bretonnerie 45000 Orléans

siege.orleans@conservatoire-espacesnaturels-centre.org

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Travaux de reméandrage sur le ruisseau de Mardereau

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
février 2009
février 2009
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Mardereau
Distance à la source 1.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.08 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR2158
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) SORIGNY (37250)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité de l’eau et des habitats du cours d’eau</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>
<p>Faire évoluer l’image de la rivière auprès des riverains (le ruisseau n’est pas « seulement » un collecteur des eaux de pluies)</p>

Le milieu et les pressions

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le ruisseau du Mardereau est un affluent de l’Indre de <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="5.25 kilom│tres" w:st="on">5.25 kilomètres</st1:metricconverter>. Le bassin versant de 8,5 km2 est largement dominé par les cultures. L’intensification des pressions agricoles depuis 1941 s’est traduite par la création d’un important réseau de drainage et la disparition de nombreuses haies et de mares. Sur le bassin versant, les surfaces imperméabilisées ne cessent d’augmenter du fait de la proximité de l’agglomération de Tours. L’ensemble de ces pressions fait que la problématique «&nbsp;inondation&nbsp;» est très présente sur le secteur. A Sorigny, le ruisseau du Mardereau a été redressé, recalibré et, sur une portion amont, bétonné, détruisant les habitats du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Sous l’impulsion du syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (SAVI), le projet pilote de reméandrage a pu être réalisé. Le changement de municipalité a été un élément déclencheur pour la réalisation du projet. La précédente municipalité souhaitait réaliser un étang, alors que la nouvelle a reconnu l’intérêt du projet de reméandrage porté par le SAVI. Ce projet mettait en avant de manière pédagogique et sensibilisatrice l’amélioration des fonctionnalités du cours d’eau et la réalisation de ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Les travaux ont été réalisés sur un terrain communal en aval de la station d’épuration. Ils ont consisté à créer de nouveaux méandres sur le cours d’eau rectiligne, à apporter 8m3 de blocs et 24 m3 de cailloux et à combler les portions d’ancien lit court-circuitées. Ces travaux de génie civil ont été accompagnés de travaux de génie végétal avec la plantation de 80 espèces d’arbres, d’arbustes et d’hélophytes et la pose de quelques boudins hélophytiques pour la tenue de pieds de berges Les élèves de la maison familiale rural (MFR - lycée professionnel) ont participé à la phase chantier, en réalisant des plantations et des poses de blocs et de cailloux dans le lit du ruisseau.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Avenant à la déclaration d’intérêt général (DIG) réalisée pour les travaux inscrits dans le contrat restauration entretien (CRE).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p style="TEXT-ALIGN: justify">La commune avait l’habitude d’entretenir la végétation du cours d’eau. Aujourd’hui, elle doit adapter ses techniques pour tenir comptes des aménagements. Une gestion sélective de la végétation sera réalisée.</p>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Un état des lieux, portant sur la flore, les macroinvertébrés, le profil en long et en travers, de la rivière a été réalisé en 2004 par le technicien de rivière accompagné d&rsquo;un stagiaire et d&rsquo;étudiants de la MFR. Ce dernier a été mis à jour en 2008. Depuis la réalisation du chantier, un bureau d&rsquo;étude a fait l&rsquo;inventaire des invertébrés et des diatomées. Les protocoles utilisés respectent la norme NFT 90-350 pour l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et la norme 90-354 pour l&rsquo;indice biologique diatomique (IBD). Un suivi photographique est également en cours. Un sondage de quartier a été réalisé par les étudiants de la MFR afin de connaître l&rsquo;opinion de la population sur l&rsquo;état du ruisseau après aménagements.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le linéaire du ruisseau a été augmenté et la section du lit d’étiage diminuée de moitié. L’apport de granulat a permis de reconstituer des radiers et des caches pour la faune aquatique. <br>Une trentaine d’espèces végétales sont réapparues spontanément et le nombre d’espèces de libellule a également augmenté.<br>La station d'épuration qui, ponctuellement, provoquait des problèmes de qualité d'eau a été remise aux normes en 2010 et déplacée hors lit majeur, sur un autre secteur. <br>Les résultats de la consultation des riverains montrent qu’ils sont très satisfaits des résultats. L’organisation de journées d’information et de sensibilisation en amont du projet et l’intégration d’un ensemble d’acteurs locaux dans la conception et la réalisation des travaux ont participé à l’acceptation et l’appropriation de ce programme par les élus locaux et les riverains.<br>Ce chantier, réalisé au centre du village, doit servir de site vitrine pour les futurs projets à mener sur les communes voisines. <br>Une deuxième tranche de travaux a été réalisée en janvier 2012 : un tronçon de 210 m à l'origine, dont 35 m de lit bétonné, a été reméandré sur 275 m, en complément avec de la recharge granulométrique, le retalutage des berges puis la mise en place de plantations courant avril 2012. Des opérations sur le bassin versant ont également été réalisées : plantations de haies et restauration d'annexes hydrauliques avec la création de mares. Le syndicat prévoit, à l'avenir, la poursuite de ce type d'aménagement. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>La commune a déposé un dossier de participation aux Trophées de l’eau Loire-Bretagne 2009. Un article dans la presse et dans le bulletin municipal de Sorigny ont décrit le projet. Une visite de fin de chantier a été organisée par le syndicat. Au total c’est une quarantaine de personnes qui a assisté à cette visite. Parmi les présents, on notera une majorité de techniciens, une quinzaine d’élus, quatre membres d’association de pêche et trois membres d’association de protection de la nature.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 19 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 82
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 19 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (100%))
Partenaires techniques du projet - Onema délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - Direction départementale de l’agriculture et des forêts


Maître d'ouvrage Le Syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (SAVI)
Contacts David Laurendeau
  mairie de Pont de Ruan 37260 PONT-DE-RUAN
synd_amenagement_indre_affluents@yahoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>LAURENDEAU D. (2008). « Dossier d’incidence loi sur l’eau. Projet de reméandrage a Sorigny (37) ». Syndicat d’aménagement de la vallée de l’Indre : 29</p>

Gestion adaptative des ouvrages hydrauliques de la Sèvre Nantaise et du Thouet

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Sèvre Nantaise
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.54 ‰
Débit moyen 8.00 m3/s
Nom
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné

Longueur

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0547a
FRGR0548
FRGR0547b
Référence du site Natura 2000
FR5400442
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) LOIRE-ATLANTIQUE (44)
MAINE-ET-LOIRE (49)
VENDEE (85)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer les outils d’aide à la décision pour la gestion des ouvrages</p>
<p>Contribuer à l’amélioration de la qualité biologique des cours d’eau et notamment améliorer leur fonctionnement physique</p>
<p>Restaurer la continuité écologique</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Sèvre Nantaise et le Thouet sont des affluents de la Loire. La Sèvre Nantaise s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 2 356 km². Le Thouet s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 3 452 km². On recense près de 380 km de cours d’eau principaux sur la Sèvre (Sèvre Nantaise, Moine, Maine, Sanguèze, Ouin) auxquelles s’ajoutent plus de 1900 km de petits cours d’eau, ces derniers pouvant être permanents ou temporaires. Sur le bassin du Thouet, on recense 2493 km de cours d’eau dont les principaux affluents sont l’Argenton, la Dive, le Thouaret et le Cébron.<br>L’ensemble de ce réseau constitue un axe de colonisation privilégié des civelles et des anguillettes. La Sèvre Nantaise aval a historiquement accueilli une population d’aloses aujourd’hui disparue et possède également les conditions pour accueillir la lamproie marine. <br>Sur l’ensemble des deux bassins, de nombreux ouvrages hydrauliques ont été construits dans le lit de la rivière. Leur présence était liée à l’utilisation de la force hydraulique (moulins). Par la suite et pour la très grande majorité des sites, les retenues ont été utilisées pour les loisirs et pour l’agrément : randonnées, pêches, activités nautiques, agrément paysager, ainsi que pour l’agriculture (irrigation) et l’alimentation en eau potable. Ainsi, c’est près de 355 ouvrages qui ont été recensés sur ces deux bassins versants (240 pour les cours principaux du bassin de la Sèvre Nantaise et, 115 pour le cours du Thouet). La plupart de ces ouvrages sont aujourd’hui rarement manœuvrés, et beaucoup d’entre eux sont même à l’état d’abandon. Par contre, leur perturbation est toujours active. Ainsi, les écoulements sont modifiés (stagnation, réchauffement de l’eau, banalisation des milieux…) et la mobilité des poissons et des sédiments est stoppée.<br>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le processus de dégradation des ouvrages, le coût du maintien des aménagements, l’incidence écologique négative induite par les ouvrages et les conflits d’usages ont poussés, en 2002, l’Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Nantaise (IIBSN) et le syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) à mener une réflexion sur le devenir des ouvrages. Depuis 2004, ces deux syndicats ont investi des moyens conséquents pour mieux appréhender la problématique des aménagements hydrauliques et de l’évolution des paysages associés. Une méthode d’évaluation des sites a été mise au point dans un premier temps sur le bassin de la Sèvre Nantaise avant d’être adaptée sur celui du Thouet : une grille d’analyse multicritères participative permet de qualifier les intérêts collectifs et les impacts écologiques négatifs des ouvrages du bassin. Les critères utilisés sont des critères écologiques et sociologiques.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Plus de 300 sites hydrauliques ont fait l’objet de l’analyse multicritère participative (engagée en 2002) afin, entre autres, d’élaborer des programmes d’intervention comprenant des opérations de renaturation. Les résultats de l’analyse indiquent si la conservation de la ligne d’eau pour un ouvrage donné est d’intérêt collectif ou si celui-ci génère des impacts écologiques négatifs sur le fonctionnement du cours d’eau. Le maintien de l’ouvrage, l’amélioration de la gestion hydraulique, l’équipement, la modification ou la suppression de la structure de l’ouvrage sont des solutions possibles. Dans un premier temps, trois premiers chantiers pilotes d’ouvertures de vannes et d’abaissements d’ouvrages ont pu être réalisés. D’autres cas sont à l’étude ou en cours de réalisation. Sur le bassin de la Sèvre Nantaise, ces actions ont été menées par les syndicats de rivière locaux : <br>- Abaissement sur 300 mètres linéaires en amont du clapet des Planches (0,75 m de haut) sur le Thouet au Tallud : SMVT, commune du Tallud<br>- Abaissement de 1.5 mètre du niveau du plan d’eau de la Motte sur la Sanguèze à Mouzillon : syndicat de la Sanguèze. <br>- Ouvertures permanentes de deux vannes sur la Moine à Cholet : syndicat de la Moine.<br>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

Non renseigné

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les trois chantiers pilotes ont été suivis avant et après travaux. Pour le Thouet, seule la biologie a été suivie par un bureau d&rsquo;étude : indice biologique global normalisé (IBGN), indice biologique diatomique (IBD), indice macrophytes et indice poisson. Sur la Sanguèze, la faune, la flore, la qualité biologique de l&rsquo;eau, l&rsquo;hydromorphologie, les habitats et les perceptions sociales ont été évalués. Enfin sur la Moine, en plus des indicateurs suivis sur la Sanguèze, des suivis physico-chimiques ont été menés.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La démarche menée par l’IIBSN et le SMVT, en partenariat avec les syndicats de rivière, dont ceux de la Sanguèze et de la Moine sur le bassin de la Sèvre, et les communes, vise à motiver et aider les maîtres d’ouvrages locaux à mener des actions en faveur de la restauration de la continuité. Les bilans des chantiers pilotes semblent plutôt positifs puisque les résultats des suivis montrent une amélioration du milieu sur les plans physique, chimique et biologique, ainsi qu’au niveau de la perception locale des projets. L’eutrophisation a diminué sur l'ensemble des sites et les habitats se sont diversifiés. Des atterrissements se sont créés et se sont végétalisés. Dans l’ensemble, le nombre d’espèces végétales et d’invertébrés inféodés aux milieux courants a augmenté. Par contre concernant les populations piscicoles, les résultats sont encore médiocres, surement lié à la qualité de l’eau qui reste moyenne. Les problèmes de qualité d’eau sont en partie liés aux apports provenant du bassin versant. <br>La réussite des expérimentations de la Motte et de Plessis-Nombretière a permis aux syndicats de la Sanguèze et de la Moine d’initier, dans la continuité de ces sites, des projets ambitieux d’effacement d’ouvrages sur des portions de cours d’eau plus importantes (notamment, 15 km et 6 ouvrages sur la Sanguèze aval). <br>Depuis 2010, sur la Moine, les vannes du seuil de Plessis-Nombretière ont été démantelées. Par ailleurs, 5 autres ouvrages ont été totalement ou partiellement effacés dans la traversée de la commune de Cholet, ce qui représente un linéaire d'environ 6 km d'écoulement libre restauré. Le Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Moine a également souhaité restaurer la capacité d'expansion des crues en aval du site, avec la réouverture du lit majeur. Cette action permet de réduire de 25 cm le niveau des eaux pour une crue centennale (par modélisation), dans un quartier très vulnérable aux inondations.<br>Dans le cadre du Contrat Restauration Entretien (CRE) du bassin Sèvre Nantaise 2008-2013, d'autres actions de restauration de la continuité écologique et des milieux aquatiques sont engagées sur différents territoires de syndicats de rivière (effacements de clapets sur l'Ouine et la Sèvre Nantaise et remise en eau d'un bras secondaire, ouvertures d’une brèche sur une chaussée de la Maine, contournement d’une chaussée de moulin sur la Sèvre Nantaise aval…)<br>En 2012, 54 sites hydrauliques font l'objet d'actions intégrées dans le CRE (études ou travaux) et destinées à l'amélioration de la continuité écologique sur la Sèvre Nantaise. D'ici 2013, 27 sites auront fait l'objet de travaux d'aménagement pour la continuité.<br>En 2009, le SMVT et l'IIBSN ont lancé une étude s'inscrivant dans la continuité "recherche-action sur la problématique du devenir des seuils en rivière et des paysages", engagée en 2002. Cette étude est réalisée afin de valoriser le travail de collecte de données effectué et permettre ainsi de mieux comprendre l'évolution des représentations sociales de la rivière, les pratiques et usages dans les fonds de vallées. <br>Elle a pour vocation de s'intégrer dans un programme de recherche interdisciplinaire portant sur la géodiversité des vallées de l'Ouest, en lien avec les plateformes Eau-Espace-Espèces et Patrimoine du Plan Loire Grandeur Nature III (2007-2013). <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Réalisation par l’IIBSN et le SMVT de publications pédagogiques (plaquettes, guides), documentaire vidéo, d’un colloque en 2010 et mise en ligne d’informations sur les sites internet de l’IISBN et du SMVT. Une enquête auprès du grand public portant sur la perception ainsi que les pratiques et usages en fond de vallée a été réalisée en 2009 par le CNRS, en partenariat avec le SMVT et l'IIBSN.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

<p>Coût de l’étude multicritère SMVT sur 15 mois (recrutement d’un chargé de mission spécialisé): 50 000 € HT</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau - conseils régionaux - fonds structurels européens LEADER+
Partenaires techniques du projet - Université de Nantes (Régis Barraud) - GEOLITTOMER


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de la vallée du Thouet, Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise


Contacts Antoine Charrier & Olivier Constantin
  Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise (IIBSN) Syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) smvt@valleeduthouet.fr
acharrier@sevre-nantaise.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>BARRAUD, R. (2007). Vers un "tiers-paysage". Géographie paysagère des fonds de vallées sud-armoricaines. Héritage, évolution, adaptation. Géographie, Université de Nantes: 408</p>
<p>http://www.sevre-nantaise.com/</p>

Effacement du plan d’eau de Coupeau sur le Vicoin et réaménagement du lit mineur

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2008
octobre 2010
Linéaire concerné par les travaux 800 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Vicoin
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 1.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0517
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAYENNE (53)
Communes(s) SAINT-BERTHEVIN (53201)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gestion durable du transit sédimentaire à des coûts acceptables</p>
<p>Restauration de l’hydrosystème et de la continuité écologique</p>
<p>Aménagement d’espaces de loisirs et de détente (randonnée, animation culturelle, sentier d’interprétation, pêche…)</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Vicoin est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de 47 kilomètres de long. Affluent de la Mayenne, il draine un bassin versant de 235 km2. Le bassin versant est dominé par l’agriculture et la vallée est caractérisée par des coteaux boisés. De nombreux ouvrages sont présents sur le linéaire du Vicoin, dont le seuil du plan d'eau de Coupeau créé en 1969. Cet étang, fermé par un clapet de 9 mètres de large pour 1,80 mètre de hauteur, fait 3 hectares, soit 800 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur au maximum. Aucun enjeu hydraulique de rétention des eaux pluviales ne s'impose sur ce plan d’eau qui n’a pas de rôle de régulation des débits. Par contre, de nombreuses activités de loisirs, restaurant, camping, pêche et surtout promenade y sont rattachées. Cet ouvrage fait obstacle à la continuité écologique et constitue un véritable piège à sédiments. Le plan d’eau est eutrophisé et une dérive typologique du peuplement piscicole est observée.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le site nécessitait des curages relativement fréquents (tous les 6 à 10 ans) et les volumes extraits étaient de plus en plus importants. Suite aux trois derniers curages, en 1988 pour 15000 m 3, en 1996 pour 8 000 m3 et en 2004 pour 30 000 m3 (110 000 €), il a été décidé de lancer une étude pour connaître les possibilités alternatives d'aménagement du site avec pour objectif de régler le problème de l’envasement. 3 scénarii alternatifs ont été proposés. La mairie de Saint-Berthevin s’est entouré d’un groupe de travail associant les représentants des collectivités (commune, syndicat de bassin du Vicoin, conseil général), les pêcheurs (association communale, fédération de la pêche de la Mayenne), les professionnels du tourisme (office du tourisme, restaurateur du Moulin de Coupeau), l’association de protection de l'environnement la Cardamine et les administrations (agence de l'eau, direction départementale de l’agriculture et des forêts – DDAF-, conseil supérieur de la pêche -nouvellement office national de l’eau et des milieux aquatiques- direction régionale de l’environnement - DIREN) et la commission locale de l’eau du Sage pour étudier les différents scénarii. Les membres du groupe de travail ont, à l'unanimité, adopté le scénario qui permet un retour du Vicoin à l'état naturel. Le groupe de travail a été consensuel et pragmatique.</p>

Les travaux et aménagements

<p>A l’issue du curage de 2004, le clapet n’a pas été remonté. Le plan d’eau a été laissé en vidange plusieurs mois permettant au cours d’eau de retracer un lit préférentiel. En 2008, l’ouvrage a été démantelé. Le lit du Vicoin a été remodelé dans l’emprise de l’ancien plan d’eau en respectant le tracé que le Vicoin avait repris naturellement. Un lit mineur de 4 mètres de large en moyenne (2 mètres à l’étiage) a été façonné. Quelques travaux sur les berges ont été réalisés. Il s’agit de génie végétal notamment, de recharge granulométrique et de créations de banquettes. Des zones humides latérales mises en eau pendant les crues ont aussi été créées. Le site de Coupeau étant un lieu de loisirs, des aménagements récréatifs et touristiques comme des sentiers balisés, des passerelles, des platelages (planchers bois sur pilotis) seront aménagés sur l’ensemble du site en 2010. Le coût de ces aménagements est estimé à 163 700 € HT.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
2.2.3.0 (A) Rejet dans les eaux de surface
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p>L’entretien ultérieur de la végétation aux abords du cours d’eau sera réalisé dans un premier temps en régie par les services des espaces verts de la commune.</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé hormis celui demandé dans le dossier d&rsquo;autorisation. Il est principalement basé sur de la bibliographie. Aucun suivi biologique n&rsquo;a été mené suite aux travaux. L&#39;association de protection de l&#39;environnement locale (la Cardamine) souhaite s&#39;engager sur un suivi botanique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les premières constatations sont pour le moment conformes aux attentes et mettent en évidence une bonne stabilisation du nouveau lit, une diversité des faciès d’écoulement. Le bénéfice sur les espèces sera important puisqu'il s'agit d'un effacement d’ouvrage. Toutefois aucun suivi ne permettra de l’évaluer, ce qui constitue un des points faibles du projet. La collectivité a souhaité s’adapter au processus d’ajustement naturel du Vicoin, la réhabilitation du lit a davantage servi à accompagner les réactions naturelles du cours d’eau, plutôt que de créer quelque chose d’artificiel. Toutefois, le côté touristique du site a incité les élus à vouloir des résultats paysagers rapides, ce qui les a poussés à demander un processus de renaturation accéléré dans le lit du Vicoin. La transformation du site, relativement impopulaire au départ, a finalement été très bien acceptée par les usagers. De ce point de vue, il s’agit incontestablement d’une réussite sur le plan social. Monsieur le Maire de Saint-Berthevin décrit le site de Coupeau comme étant le « poumon vert » de la ville. Il a ainsi la volonté de constituer sur ce site une vitrine d’éducation à l’environnement, d’améliorer l’accessibilité notamment pour les personnes à mobilité réduite, de prolonger ces aménagements en aval sur le site du « petit Saint-Berthevin », de créer un théâtre de verdure à plus long terme dans le respect de l’état naturel du site. Pour la Mairie, ce projet est une réussite, le budget a été respecté. L’effacement du plan d’eau semblait la solution économiquement durable sur le plan financier car les coûts d’entretien devenaient de plus en plus fréquents et de plus en plus onéreux. La collectivité a le sentiment d’avoir favorisé la biodiversité, participé à préserver l’environnement et amélioré le cadre de vie de la commune. Ce site constitue aujourd’hui un site vitrine. Il sert de référence, d'une part sur le plan de la réalisation en elle-même, d'autre par comme site de visite pour motiver les autres élus du département (et même d'autres départements). Ce projet réussi a servi de point d’appui pour l’élaboration du contrat de restauration et d’entretien par le syndicat qui inclut 29 démantèlements d’ouvrages.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Des actions de mise en valeurs pédagogiques seront mises en œuvre en partenariat avec l’association Cardamine, les écoles et les centres de loisirs. Pendant la durée des travaux, de nombreuses actions de communications ont été réalisées dans la presse locale, le journal municipal et le site internet de la commune, sur des panneaux d’informations sur le site, et par un reportage de France 3 télévision. La signature du contrat de restauration lié au Sage Mayenne a été précédée d’une visite du site en présence des élus du département, de la région et de Madame la Préfète, avec article de presse à la clé.</p><p>L'Agence de l'eau Loire-Bretagne a également valorisé l'action dans une vidéo.</p>
Le projet a reçu la « mention spéciale du jury » lors des Trophées de l’eau Loire-Bretagne 2009.

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Coûts

Coût des études préalables 61 210 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 443 135 € HT
soit, au mètre linéaire : 554
Coût de la valorisation 16 720 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 521 065 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l'eau (40%) - conseil général (13%) - conseil régional (6%) - ministère de l'intérieur (pour les aménagements récréatifs et touristiques) 6% - syndicat du bassin du vicoin (1%)
Partenaires techniques du projet - Onema service départemental - Direction régionale de l’environnement (DIREN) - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Commune de Saint-Berthevin

Contacts Evelyne Avril
  Mairie de Saint-Berthevin Place de l’Europe - BP 4255 - 53 942 SAINT-BERTHEVIN Cedex
evelyne.avril@ville-saint-berthevin.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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