LE PONT GUÉRIN : Suppression de remblai et de lagunes en zone humide

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2019
mai 2019
Surface concernée par les travaux 3.90 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0113
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GAEL (35117)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recréation d’une zone humide de surfaceéquivalente à la zone détruite
Conservation d’une équivalence des fonctions hydrauliques
Amélioration des fonctions biologiques du site

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le Parc d’activité « Le Chêne » est situé sur la commune de Gaël, au sein de la communauté de communes de Saint Méen Montauban. Le secteur est situé dans la plaine alluviale du bassin versant du Meu. À partir des années 1950, la zone a été fortement transformée et découpée en parcelles agricoles. Dans les années 2000, elle a été aménagée en parc d’activité et des lagunes ont été creusées pour traiter les eaux usées de la commune. En 2007, au titre du Code de l’environnement, le Parc d’activité a reçu l’autorisation de réaliser un projet d’aménagement d’une aire de parking pour poids-lourds.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Dans le cadre de la compensation de ce projet, la restauration de plusieurs parcelles était prévue, notamment par le biais de la suppression de remblais et d’anciennes lagunes, du comblement de busages et de fossés et de la création de mares.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression de remblai et apport de terre végétale</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Rendre à la parcelle son caractère humide.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>11 000 t de remblais ont été supprimées par décaissement (utilisation d’un bulldozer) puis évacuées (chargement de semi-remorques à la pelleteuse). Cette terre a ensuite été vendue au SMICTOM pour servir à l’enfouissement de déchets. La terre végétale de la zone humide détruite lors des travaux de création du parking a été stockée puis régalée sur le site de compensation après réalisation des travaux de terrassement.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Création de mares</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Diversifier les habitats pour favoriser l’implantation d’une biodiversité variée.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Creusement de trois mares d’une profondeur de 70 cm environ à l’aide d’une pelleteuse.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Comblement des lagunes, de busages et de fossés</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Supprimer l’effet drainant et revenir au terrain naturel.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Comblement avec les matériaux issus de la suppression des remblais. Régalage en surface d’une partie de la terre végétale issue de la création du parking</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Les parcelles prairiales sont gérées par fauche par un agriculteur avec export du foin. Les mares feront régulièrement l’objet de travaux d’entretien de type faucardage, coupe sélective des ligneux et curage si nécessaire (en dehors de la période de reproduction des batraciens).</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Différentes mesures ont été prévues pour assurer un suivi du site :<br>• Un contrôle des écoulements hydrauliques superficiels lors des premières périodes pluvieuses hivernales.<br>• Une vérification de l’implantation d’espèces végétales spontanées et de l’absence d’espèces invasives, en réalisant 2 passages durant la période printemps-été.<br>Ces deux mesures sont prévues les années n+1 et n+3 après les travaux.<br>• Une vérification du fonctionnement des sols dans les horizons superficiels par sondage et l’observation de la présence d’une nappe d’eau en période hivernale.<br>• Des relevés floristiques et faunistiques pour s’assurer de la colonisation des milieux restaurés par des espèces typiques des milieux humides.<br>Ces deux mesures sont prévues les années n+1, n+3 et n+5 après les travaux.<br>Un bilan des suivis est prévu. Il devra être rédigé 5 ans après les travaux au regard des observations réalisées durant les premières années.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Les côtes topographiques choisies ont été jugées très satisfaisantes et l’apport de terre végétale depuis un site donneur a permis un développement en quelques mois d’une végétation typique de zone humide (85 % des espèces présentes en 2020) et conforme à la végétation cible. Les batraciens et odonates ont colonisé les mares dès la première année. En 2020, le site présentait une grande diversité d’invertébrés dont notamment 18 espèces d’odonates et 11 espèces d’orthoptères.<br>À noter en particulier la présence du Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis) et du Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), deux espèces sténoèces des zones humides.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 93000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Société SPTP Bidault,


Maître d'ouvrage Communauté de communesSaint-Méen Montauban (CCSMM)

Contacts
 

cycles.eau@stmeen-montauban.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

GUERVERN : Requalification d’un parc urbain en bord de cours d’eau

Page mise à jour le 06/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2013
décembre 2013
Surface concernée par les travaux 1.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0065
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GUILERS (29069)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabilitation de l’ancienne zone humide et de ses fonctions
Réaménagement de l’espace vert et création d’une voie verte pour les piétons et les cyclistes

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Situé sur le bassin versant du ruisseau du Tridour, affluent de la Penfeld, le site de Guervern est une ancienne prairie humide de fond de vallée qui a été laissée à l’abandon puis progressivement remblayée suite à l’urbanisation du secteur. La commune de Guilers a par la suite aménagé sur ce remblai un parc urbain où se trouvaient un terrain de football stabilisé, des boisements et un cheminement le long du ruisseau du Tridour.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">En 2014, un projet de requalification du secteur était prévu sur le site de Guervern qui nécessitait des apports de matériaux à hauteur d’environ 7000 m3. Dans ce contexte, la collectivité a spontanément saisi l’opportunité d’utiliser des matériaux présents sur place, permettant ainsi de restaurer une parcelle de zone humide par suppression de remblai pour ensuite mobiliser les déblais générés pour le projet. Les travaux ont été financés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Conseil départemental du Finistère.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression de remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Retrouver le niveau du terrain naturel.</p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Suppression du remblai d’amont en aval, en s’éloignant de la berge. Les engins sont restés sur le remblai ;<br>• Accotement du remblai sur site en pente douce. Lissage mais pas de tassement du sol. Les matériaux déblayés étant exempts de pollution, ils ont pu être remobilisés sur le site hors zone humide</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Mise en place d’aménagements pour déplacements doux</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Favoriser le déplacement des piétons et cyclistes.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Réalisation d’une piste cyclable et d’une voie piétonne sur l’accotement pour remplacer le cheminement piéton en bord de berge (parcelle trop humide pour le maintenir).</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Végétalisation du site</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Améliorer la dimension paysagère et éviter l’apparition d’espèces invasives.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Revégétalisation spontanée de la zone humide (semis prévus, mais la végétation s’est développée avant), semis de Raygrass monospécifique sur les accotements et plantation ponctuelle d’arbres.</p><ol start="4"><li><p class="text-align-justify"><strong>Protection du cours d’eau</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Empêcher le départ de sédiments.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Pendant les travaux, un bassin tampon a été creusé pour recueillir les eaux pluviales et un bourrelet de terre a été maintenu entre la zone de travaux et le cours d’eau. Ces mesures visaient à prévenir le transfert de sédiments au cours d’eau.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Brest Métropole, gestionnaire du site, a mis en place une fauche annuelle avec exportation. Les matériaux fauchés sont mis à disposition comme litière pour des agriculteurs, ou envoyés en plateforme de compostage selon l’état des végétaux lors de la fauche. Brest Métropole effectue également une gestion annuelle des invasifs, notamment par arrachage (herbes de la pampa…).</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">L’association Bretagne Vivante a fait un diagnostic préalable faune-flore-habitat. Un suivi visuel des habitats et de la végétation est réalisé annuellement par le gestionnaire. Des inventaires faunistiques et floristiques ont été réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">La végétation de la zone humide s’est développée très rapidement après travaux à partir de la banque de graines présente dans le sol. Elle forme un complexe d’habitat comprenant des espèces prairiales humides à tourbeuses, de roselières et de jonchaies. En 2021, 8 espèces d’odonates et 6 d’orthoptères ont été identifiées. Les araignées inventoriées sur sites étaient à 74 % des espèces hygrophiles spécialistes et 26 % des généralistes.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 153027
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation 1457
Coût total de l’opération 154484

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’Eau Loire-Bretagne et Conseil départemental du Finistère
Partenaires techniques du projet - Prélude - SATO - Unité Gestion des arbres de BM - Thépaut/ Podeur - Buguel - régie de BM - Jardin Service - Sparfel - Eurovia


Maître d'ouvrage Brest Métropole (BM)

Contacts Jean-Christophe Gautier
 

jean-christophe.gautier@brest-metropole.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

PENN AR STANG : Suppression de remblai en entrée d’agglomération sur prairie para-tourbeuse

Page mise à jour le 06/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2012
novembre 2013
Surface concernée par les travaux 1.20 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0046
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) LOGUIVY-PLOUGRAS (22131)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Reconquête des fonctions hydrologiques
Reconquête de l’intérêt biologique paysager et fonctionnel du site
Mise en place d’une gestion adaptée

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Situé sur le bassin versant du Saint-Émilion, affluent du Léguer, le site a été remblayé de 2,5 m de hauteur, en partie lors de travaux routiers dans les années 1990. Les deux extrémités se sont enfrichées et la partie centrale s’est boisée.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention


<p>&nbsp;L’opération proposée par l’Association de la Vallée du Léguer est une compensation pour les travaux de rétablissement de la RD 56 dans le cadre de la suppression d’un passage à niveau impactant 1,61 ha de zones humides. La commune de Loguivy-Plougras est venue en appui du Département pour les relations avec les propriétaires et riverains ainsi que par la mise à disposition de terrain pour le dépôt des matériaux et des souches. Toutes les acquisitions se sont faites à l’amiable. L’ancienne zone humide était déconnectée de son cours d’eau. La suppression du remblai permet de les reconnecter. La parcelle a été ensemencée pour éviter le lessivage du sol pendant la période hivernale.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li>Suppression de remblai</li></ol><p>Objectif : Restaurer les capacités épuratrices et la<br>connexion avec le cours d’eau.</p><p>Mise en œuvre :<br>• Diagnostic géotechnique et sondage à la tractopelle ;<br>• Déboisement préalable de la zone de remblai ;<br>• Extraction de 7 000 m3 de remblai (pelle + camion benne) ;<br>• Entretien de la ripisylve ;<br>• Utilisation marginale d’un godet cribleur sur pelle pour supprimer les reliquats de remblai et dépierrer la parcelle. Les matériaux extraits ont été mis en dépôt définitif sur l’ancienne décharge communale suite à sa fermeture, dans le cadre de sa réhabilitation.</p><ol start="2"><li>Ensemencement par projection hydraulique</li></ol><p>Objectif : Obtenir un couvert végétal rapide pour ne pas<br>laisser le sol à nu pendant la période hivernale.</p><p>Mise en œuvre :<br>• Engazonnement (des parcelles terrassées) avec un mélange spécifique graines-cellulose-nutriments : 30 %<br>Ray Grass Anglais ; 15 % Fétuque élevée ; 15 % Fétuque rouge ; 10 % Fétuque ovine ; 5 % Paturin commun ; 5 % Agrostide ; 10 % Lotier corniculé ; 10 % Minette (Luzerne).&nbsp;</p><p>Une zone a été laissée sans semis afin de comparer l’évolution du milieu avec et sans semis.</p><ol start="3"><li>Création de mares</li></ol><p>Objectif : Diversification des habitats.</p><p>Mise en œuvre :<br>• Création de 5 mares à l’aide d’une pelle des marais, dans des contextes d’ensoleillement variés</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Trois solutions de gestion ont été étudiées : gyrobroyage tous les 4 ou 5 ans, fauchage avec exportation ou gyrobroyage.</p>

Le suivi

<ul><li><p class="text-align-justify">Evolution phytosociologique des différentes parcelles : indice d’Ellenberg (2 fois/an, tous les 2 ans)</p></li><li><p class="text-align-justify">&nbsp;Faune : amphibiens (3 fois tous les 2 ans, protocole POP Amphibien), odonates (4 fois / an en 2016 et 2020)</p></li><li><p class="text-align-justify">Flore : végétation des mares (suivi ponctuel). Le site a fait l’objet d’inventaires faune/flore en 2021, dans<br>le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p></li></ul>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">En mars 2015, présence de pontes de grenouilles rousses, de tritons palmés, de larves de salamandres tachetées et d’escargots de Quimper. La majeure partie du site est occupée par une végétation prairiale dominée par des joncs. L’évolution phytosociologique montre un caractère humide bien marqué. Le site restauré pose des problèmes en termes de gestion, notamment par rapport à sa valorisation agricole (petites parcelles, hydromorphie forte, proximité de la route). La portance des sols est contraignante (périodes d’intervention, type d’engins).<br>En 2016, la fauche avec exportation par un entrepreneur a été valorisée en paillage par un exploitant local. Depuis, aucune action de gestion n’a été réalisée. Les parcelles suivent donc une trajectoire naturelle de fermeture du milieu (jonçaies, cariçaies, ourlets de saules, aulnaies). En 2021, 8 espèces d’orthoptères ont été inventoriées dont 5 sont inféodées aux zones humides comme le Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis), inféodé strict. 75 % d’araignées hygrophiles et 6 espèces d’odonates dont le Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), protégé au niveau national, ont aussi été observées.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 9255
Coût des acquisitions 5355
Coût des travaux et aménagement 75020
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 82150

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Commune de Loguivy-Plougras


Maître d'ouvrage CD des Côtes d’Armor

Contacts Clément Lacoste
 

clement.lacoste@cotesdarmor.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné




Bases sicentifiques pour un contrôle des renouées asiatiques

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2011
Surface concernée par les travaux 0.16 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.

Résumé

La renouée du Japon est la plante exotique envahissante la plus répandue (en termes de nombre de communes colonisées), et entraine les coûts de gestion les plus importants dans ce département. En effet, elle a colonisé les berges de la Loire, de nombreux affluents, et d’autres zones anthropisées comme les bords de route.
 
L’objectif général est d’explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.
 
L’étude s’est déroulée en deux parties : des expériences réalisées en laboratoire ont permis d’évaluer les performances de plusieurs espèces de renouées en situation de stress ou de perturbation. Puis, des essais de méthodes ont été réalisés sur des parcelles envahies du département.
 
Les expérimentations menées en laboratoire ont montré des résultats prometteurs mais nécessitant d’avantage de répétitions afin de proposer des méthodes de lutte abouties et des espèces compétitrices efficaces. Les résultats sont les suivants :
- important potentiel des graines et plantules de renouée à être dispersées avec succès par les flux d’eau.
- grande tolérance au stress nutritif (privation en éléments nutritifs), coupe de la tige ou application de sel, probablement due à la capacité de ces plantes à puiser des réserves dans leur rhizome.
- les plantules issues de graines, et dans une moindre mesure de rhizomes, sont affectées par la présence d’autres espèces compétitives
Concernant les expériences menées in situ, il ressort que :
- la coupe des tiges de renouées à ras du sol une fois par mois de juin à août entraîne une régression de la hauteur, de la densité des tissus des tiges, du nombre de tiges par parcelle ainsi qu’un retard phénologique;
- le broyage ou la fauche réalisé une fois par mois pendant quatre mois réduit la hauteur des renouées à 30 centimètres en fin de saison mais multiplie par deux le nombre de tiges au mètre carré ; ces résultats ne sont pas améliorés avec la plantation de ray grass ; en revanche la plantation parallèle de bourdaine ou de sureau yèble réduit la densité de tiges au mètre carré.
Publication du recueil : 2013




Mise en place d'un Observatoir erégional des plantes exotiques envahissantes en Poitou-Charentes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1075000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation NOUVELLE-AQUITAINE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Faire face aux proliférations de plantes exotiques envahissantes dans les écosystèmes aquatiques.

Résumé

Les acteurs du Poitou-Charentes sont confrontés, depuis de nombreuses années déjà, à la prolifération de plantes exotiques envahissantes, notamment sur les grands marais littoraux et les grands fleuves ou rivières. Afin de faire face aux nuisances occasionnées, tant pour la biodiversité que pour les usages, certains d’entre eux avaient mis en place des démarches pour améliorer la connaissance sur ces phénomènes et tenter de les gérer.
 
Cet outil partagé de compréhension et de suivi est destiné à guider les choix tactiques des gestionnaires et de leurs partenaires fi nanciers, dans la gestion de ces espèces. Les enjeux de l’ORENVA ont été définis collectivement :
- préserver la biodiversité, à partir d’une meilleure connaissance de la dynamique de prolifération des espèces et d’une veille sur les espèces émergentes et les sites non envahis ;
- partager les connaissances et l’expérience par la mise en place d’un réseau d’acteurs et de procédures d’échange entre eux ;
- disposer d’un outil d’aide à la décision, par l’analyse des données, les échanges sur les plans de gestion… ;
- rechercher la cohérence avec les outils et les démarches existantes ;
- informer et sensibiliser le grand public dans un but préventif.
 
Le groupe de travail constitué en 2006 a progressivement évolué en un comité de pilotage chargé de valider le projet à chaque étape, qui se réunit une fois par an.
 
Une fiche d’inventaire des espèces présentes et une fiche de suivi de chantier ont été élaborées. Un carnet de relevés permet de consigner l’ensemble des fiches et les cartes pour se repérer ainsi que les instructions pour utiliser ces fiches. Ces fiches de terrain permettent de renseigner une base de données régionale. Sur les secteurs géographiques où une base de données existe déjà, l’ORE a conçu un outil de transfert des données entre les bases.
 
Le développement de l’ORENVA doit se poursuivre par :
- la pérennisation et la densification du réseau de partenaires de façon à couvrir la totalité du territoire régional, notamment au niveau des observateurs locaux ;
- la réflexion sur l’ouverture de la saisie de données d’observation aux bénévoles d’associations naturalistes et la mise en place d’un protocole de validation de ces données ;
- l’optimisation des outils de collecte de données (fiches de terrain, base de données, outils de transfert des données) ;
- la mise en œuvre de supports de valorisation des données définis collectivement et la diffusion de l’information à différents publics ;
- la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation au niveau du grand public et d’information auprès des élus locaux.
Publication du recueil : 2013




Boire de Camptocé: campagne de gestion dela jussie

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation CHAMPTOCE-SUR-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Intervenir au plus vite pour limiter la propagation de la jussie.

Résumé

La boire de Champtocé, se situe en rive droite de la Loire. Elle est alimentée par les ruisseaux de la Romme et de la Loge, ainsi que par la Loire. Elle s’inscrit dans un ensemble de milieux d’une grande richesse biologique et présente de multiples intérêts pour la faune et la flore. Cependant, cette boire est sujette à un dysfonctionnement hydraulique important. Un des corollaires de ce dysfonctionnement est le développement important de la jussie.
 
Cette intervention a en effet fait l’objet d’une dérogation permettant un commencement anticipé des travaux. Elle visait plusieurs objectifs :
- limiter au plus tôt la propagation de la jussie ;
- éviter la colonisation du bassin de la Romme ;
- donner les moyens à la commune de poursuivre la veille et la gestion de cette espèce exotique envahissante sur le long terme.
 
Les opérations ont concerné des propriétés communales.
Trois campagnes d’arrachage manuel ont été programmées à raison de deux interventions par an, la deuxième permettant d’agir sur les repousses et les foyers qui n’étaient pas visibles lors du premier passage. Un suivi annuel de la jussie par la commune et les partenaires du programme a parallèlement été mis en place, dans un souci de veille efficace.
 
Avant le début des travaux en 2010, l’ensemble des 1,3 hectare traité était intégralement infesté. Après le premier passage de 2012, il ne restait que quelques rejets isolés et deux foyers particulièrement développés totalisant 5 m2 qui sont d’ores et déjà considérés comme à traiter en priorité en 2013.
 
Au-delà de ces résultats appréciables à l’œil nu, l’opération a surtout permis de rendre la commune autonome sur cette mission, à travers entre autres la formation des agents communaux. Il revient en effet maintenant à la commune de poursuivre le contrôle de cette population de jussies.
Publication du recueil : 2013




Le GRAPEE, organe de cohérence pour la gestion des plantes exotiques evahissantes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2056000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation AUVERGNE-RHONE-ALPES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Elaborer une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes.

Résumé

Les douze espèces de plantes exotiques envahissantes considérées comme prioritaires à l’échelle du bassin Loire-Bretagne sont présentes en Auvergne, parmi lesquelles les jussies, les renouées et l’ambroisie s’avèrent être les plus problématiques car désormais présentes sur une grande partie du territoire. Face à ce constat, et sous l’impulsion de la délégation Allier Loire amont de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, un groupe de travail régional sur les plantes exotiques envahissantes a vu le jour dès 2003. Ce réseau d’acteurs s’est véritablement constitué en 2009 sous l’intitulé du Groupe régional Auvergne plantes exotiques envahissantes (GRAPEE).
 
Le GRAPEE rassemble une soixantaine d’acteurs régionaux, d’horizons variés concernés par le thème des plantes exotiques envahissantes. Son objectif est d’aboutir à une cohérence régionale dans les actions menées en termes d’efficacité et de moyens. Pour ce faire, une réflexion est en cours pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes, intégrant une amélioration de la connaissance, une formation d’acteurs régionaux tant à la connaissance qu’à la gestion, une politique d’intervention préférant le préventif au curatif et la mobilisation d’outils d’information et de sensibilisation.
 
À l’échelle du bassin Loire-Bretagne, le CEN Auvergne représente le GRAPEE et à ce titre a participé à la rédaction d’un certain nombre d’outils tels que le guide et le manuel de gestion réalisés en 2010. Une diffusion régionale de ces outils est toujours en cours. Certaines expériences régionales ont également pu être présentées lors de rencontres qui se sont déroulées en Pays de la Loire et en Poitou-Charentes.
 
Une poursuite de l’animation du GRAPEE au-delà de 2013 semble nécessaire. Les axes de travail à développer portent aujourd’hui sur :
- l’amélioration des connaissances régionales, notamment par l’évaluation du potentiel invasif des différentes espèces en Auvergne, permettant la détermination des espèces prioritaires et une mise à jour de la liste régionale ;
- la mise à jour de l’état des lieux régional réalisé en 2007 pour pouvoir suivre les évolutions en cours et adapter les interventions en conséquence ;
- l’organisation et le développement de la gestion préventive et de la gestion des déchets ;
- la formation par filière professionnelle à la reconnaissance et aux techniques de gestion.
Publication du recueil : 2013




Restauration de 40 annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2226.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation INDRE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connectivité pour favoriser la reproduction du brochet.

Résumé

L’objectif principal de ce contrat est de préserver et restaurer la fonctionnalité des zones humides, notamment en améliorant la connectivité latérale des annexes hydrauliques et des prairies humides ainsi qu’en entretenant les annexes qui ont déjà fait l’objet d’actions de restauration.
 
Il s’agit notamment de favoriser la reproduction des espèces piscicoles, dont le brochet, et gérer les plantes exotiques envahissantes.
 
L’action porte sur un ensemble de quarante annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne, dont des bras morts, des sablières, des grandes zones inondables et des zones humides. Plusieurs de ces sites sont susceptibles d’accueillir la reproduction du brochet.
 
À mi-parcours en 2011, seize annexes ont fait l’objet d’une restauration sur la Loire et quatre sur la Vienne. L’entretien et/ou l’arrachage de jussie ont été effectués sur treize annexes hydrauliques de la Loire et sur dix annexes de la Vienne.
 
Des suivis ont été réalisés sur vingt annexes en 2010 et 2011. La reproduction du brochet est effective sur sept annexes de la Loire et une de la Vienne. Ce faible taux est dû à une faible hydraulicité en 2010 et 2011, à une végétation pas encore suffisamment développée six mois après les travaux ou à la difficulté de prospection sur des sites bien végétalisés sur la Vienne. Le suivi hydraulique a montré que les sites sont pour la plupart fonctionnels. La prospection a permis de mettre en évidence une colonisation rapide par la végétation herbacée et par d’autres espèces faunistiques.
Publication du recueil : 2013




Observatoire de l'avifaune nicheuse des grèves sur le bassin de la Loire

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
janvier 2012
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Définir une stratégie

Résumé

Du fait de leur géomorphologie, la Loire et l’Allier possèdent des milieux particuliers que sont les îles et bancs de sables peu ou pas végétalisés. Ces formes mobiles accueillent une biodiversité remarquable dont certaines espèces d’oiseaux marins, devenues emblématiques du bassin de la Loire. Toutes sont protégées et certaines sont inscrites à l’annexe 1 de la directive Oiseaux. Le bassin de la Loire a donc une forte responsabilité pour la conservation de ces espèces à l’échelle nationale et européenne.

Afin de définir une stratégie de conservation globale et concertée des espèces d’oiseaux patrimoniales nichant sur les grèves de la Loire, plusieurs objectifs guident les différents axes de travail :
-    coordonner le réseau d’acteurs ;
-    assurer un suivi concerté des populations d’oiseaux afin de mieux appréhender certains facteurs influençant l’évolution des effectifs ;
-    renforcer les actions de protection et de gestion ;
-    développer les actions et outils de sensibilisation et de communication ;
-    étudier l’évolution des grèves.

La coordination régionale LPO Pays de la Loire s’appuie sur dix associations locales pour la mise en œuvre des actions de l’Observatoire. Les animateurs des sites Natura 2000 ainsi que les DREAL et DDT sont également associés aux réflexions globales.

En 2011 et 2012, des comptages concertés ont été réalisés par les associations partenaires sur la Loire et l’Allier afin d’estimer au mieux les effectifs nicheurs de sternes et de laridés. D’autres suivis ont été mis en œuvre hors des cours d’eau sur le bassin de la Loire. Les colonies utilisant des sites artificiels ont également été comptabilisées pour mesurer leurs rôles dans la dynamique des populations. Afin d’estimer le succès de reproduction des espèces, certains départements effectuent des suivis complets sur quelques colonies. Dans le département du Maine-et-Loire, un protocole de suivi des dérangements, visant à estimer l’importance de ce facteur dans la dynamique des populations, a été testé. Les suivis précis de la reproduction n’ont permis d’avoir que des résultats partiels sur quelques colonies et le protocole testé en Maine-et-Loire pour mesurer l’importance des impacts liés aux dérangements n’a pas permis d’obtenir de résultats à l’échelle du département.

Parallèlement, un état des lieux des outils existants (panneaux, plaquettes de sensibilisation, outil de suivi de la gestion des milieux, etc.) a été réalisé. Par ailleurs, une synthèse sur les arrêtés de protection de biotope spécifiques aux espèces nicheuses sur les grèves a permis de dresser un bilan à l’échelle du bassin de la Loire. Suite à la synthèse sur les outils utilisés, cinq mille autocollants destinés à être apposés sur les canoës et kayaks ont été réédités et deux chartes graphiques ont été définies afin d’homogénéiser les panneaux de signalisation : l’une pour les sites faisant l’objet d’un APPB et l’autre pour les sites non protégés.

Enfin, concernant l’évolution des bancs de sable, six sites de référence ont été identifiés et font l’objet d’analyses diachroniques sur la base de différents indicateurs. Les résultats sont attendus pour 2013.

Publication du recueil : 2013




Cartographie des zones à dominante humide: cas du bassin de la Vienne

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2007
août 2008
Surface concernée par les travaux 1310000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation HAUTE-VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Mieux connaître les zones humides limousines pour mieux les préserver.

Résumé

L’objectif principal de cette opération était de disposer d’une cartographie et d’une base de données homogène, qui permettent de localiser et caractériser l’ensemble des zones à dominante humide en Limousin, dans un but de préservation, restauration et gestion de ces milieux.

Pour réaliser cette cartographie, la région Limousin a procédé en deux phases :
•    la cartographie de la partie Loire-Bretagne de la région Limousin
•    la cartographie de la partie Adour-Garonne de la région Limousin
La méthodologie était basée sur trois étapes principales :
•    la réalisation d’un masque binaire : modélisation par analyse spatiale des différents facteurs (hydrographie, indices topographiques, télédétection, géologie) pour déterminer de grandes enveloppes : zones humides potentielles et zones présumées non humides
•    la photo-interprétation assistée par ordinateur avec un calage préalable par reconnaissance de terrain sur des zones tests : délimitation des zones potentiellement humides et typologie
•    la validation et la vérification : reconnaissance de terrain et consultation des partenaires locaux

L’inventaire a montré qu’environ 9 % du périmètre concerné est occupé par des zones à dominante humide (hors surfaces en eau), principalement constituées de prairies humides naturelles à joncs (61 %).

Ce premier bilan favorise le suivi de l’évolution de ces espaces dans le temps. Il sert de support de planification et d’évaluation de la politique régionale dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques. Enfin, outil de communication, d’information et de sensibilisation, il représente également un outil d’aide à la décision pour les partenaires de la région Limousin et les acteurs de l’eau du Limousin.

Publication du recueil : 2013

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