Restauration de La Grande Tourbière de Marchiennes

Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Débroussaillage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2002
décembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Parc naturel régional Scarpe-Escaut
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
310013705

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation MARCHIENNES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Maintien en l'état de la tourbière pour limiter l’apport de matière organique et l’atterrissement du milieu.

Résumé

Les espaces humides de la vallée de la Scarpe subissent de plein fouet un assèchement progressif suite à l’abaissement régulier du niveau des nappes phréatiques. La diminution de hauts niveaux d’eau et ses fortes variations au cours de l’année ont provoqué la disparition de certains habitats (vasières exondées) et en parallèle la fermeture de nombreux milieux herbacés suite à la dynamique de la végétation arbustive puis forestière. Subissant cet impact d’abaissement généralisé des niveaux d’eau dans la vallée de la Scarpe, la tourbière de Marchiennes voit progressivement ses habitats se modifier. Les roselières sont progressivement envahies par les fourrés. Les humus de moins en moins inondés ont tendance à se minéraliser, ce qui entraîne le développement progressif d’une végétation nitrophile. Diverses opérations ont ainsi été entreprises pour la restaurer.
 
Les principales opérations de gestion, en dehors de la pose de vannages réalisé par le Parc naturel régional pour éviter un fort assèchement d’août à octobre, consistent en la coupe régulière de la végétation arbustive et la fauche ponctuelle des roselières avec exportation des produits de coupe, de façon à limiter l’apport de matière organique et l’atterrissement du milieu.
 
Par ailleurs, quatre importantes opérations de restauration écologique ont également eu lieu :
• Evacuation d’un remblai, issu de l’agrandissement de l’étang présent sur le site
• Restauration de vasières en travaillant certaines bordures de l’étang en pente douce
• Exploitation de peupliers et remplacement du peuplement
• Création de diverses mares et phragmitaies inondées pour augmenter les milieux propices à la reproduction de la Grenouille des champs
 
La création de conditions stationnelles favorables et le réveil de diverses banques de graines ont permis la réapparition spectaculaire du Souchet brun sur les vases exondées de la Grande Tourbière. Cette espèce a été accompagnée par les samoles et baldellies qui ont trouvé des conditions favorables à leur germination. Cette opération de restauration de végétation spécifique montre la bonne capacité de certaines espèces végétales à restaurer leur population grâce à la présence des banques de graines présentes dans le sol et montre la capacité du Vertigo moulinsiana à reconquérir de vastes espaces à partir de micro populations présentes sur des reliques de cariçaie.
 
Malgré ces bons résultats, la tourbière dans son ensemble subit un large embroussaillement et son maintien en l’état nécessiterait une réflexion plus globale à l’échelle du bassin versant.
Publication du recueil : 2010




Restauration de l'étang du petit Milourd

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Gestion des niveaux d'eau
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 0.28 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Parc Naturel Régional de l'Avesnois
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3100511

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation ANOR


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration et création de frayère à brochets pour protéger cette espèce et l'ensemble de son biotope.

Résumé

L’objectif a été de restaurer une frayère à brochet en reconnectant la zone humide au ruisseau des Anorelles. En effet, les perturbations liées au busage en amont et en aval du site rendaient impossible toute migration latérale des géniteurs de brochets. La création d’une frayère à brochet revient à protéger l’ensemble de son biotope.
 
Pour restaurer cette fonctionnalité, c’est-à-dire pour permettre la reproduction du brochet, les quatre critères suivants devaient être pris en compte :
• la connexion entre le cours d’eau et la zone humide,
• l’inondabilité/submersibilité de la zone,
• le maintien des niveaux d’eau durant la période de fraie (40 jours),
• la présence d’une végétation amphibie sur laquelle les œufs pourraient se développer.
 
Les travaux ont consisté à supprimer les buses en amont en en aval de la zone afin de restaurer les connections entre la zone humide frayère et le cours d’eau.
 
Cette opération a été optimisée par la mise en place d’une échancrure de berge à l’amont pour :
• garantir l’inondation de la zone en période de crue,
• restaurer la connexion hydraulique naturelle à l’aval entre la rivière et la frayère.
 
Suite aux travaux, les premiers suivis ont montré une densité faible de fingerlings malgré la présence de reproducteurs.
 
Différents suivis ont eu lieu entre 2003 et 2008 portant sur l’évaluation biologique de la restauration de l’annexe alluviale en vue de la reproduction du brochet. Ce suivi a été réalisé par pêche électrique :
• en 2003 (avant travaux), le peuplement comprenait six espèces et était principalement dominé par du carassin ;
• en 2007 (après travaux), la population de fingerlings a été estimée à seize brochets pour 100 m2 ;
• En 2008, le peuplement piscicole était composé de quatorze espèces dont la bouvière (Rhodeus sericeus) inscrite à l’annexe II de la directive Habitat.
 
De plus, la variation des niveaux d’eau a permis l’apparition de l’Utriculaire commune (Utricularia vulgaris) et la Limoselle aquatique (Limosella aquatica).
 
Mise à part la gestion du vannage afin de garantir une immersion suffisamment longue permettant l’accueil des reproducteurs et le développement des œufs, aucune autre gestion de la zone n’est envisagée.
 
Le suivi du peuplement piscicole, qui avait jusqu’à présent été effectué par pêche électrique, va être remplacé par un protocole de présence/absence.
Publication du recueil : 2010




Restauration du Terril Sainte-Marie

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Effacement de protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2000
décembre 2009
Surface concernée par les travaux 68.97 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
310014029

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation AUBERCHICOURT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabilitation du terrif pour préserver les habitats, la faune et la flore, sécuriser le site et favoriser l'accès du site au public.

Résumé

Le terril Sainte-Marie constitue un vestige de l’exploitation du charbon entre 1863 et 1960 de la fosse Sainte-Marie. Le site a été progressivement reconquis par une nature riche et originale. Désormais, ce terril plat d’environ 69 hectares, composé d’une vaste zone humide, de zones boisées et de pelouses sur schistes d’un grand intérêt patrimonial, monument du patrimoine historique régional, représente un territoire refuge pour un grand nombre d’espèces animales et végétales. L’intérêt écologique du site est incontestable.
 
Suite au projet de cession du terril Sainte-Marie à la commune d’Auberchicourt, l’État et le Département du Nord, dans le cadre des friches environnementales de l’ancien contrat de plan, ont inscrit l’opération de réhabilitation dans la programmation de l’EPF. Ainsi, dans le but de préserver les habitats, la faune et la flore, de sécuriser le site et de favoriser l’accès du site au public, un projet de réhabilitation du terril a été entrepris.
 
Préalablement au projet, une série d’inventaires a été effectuée afin de rendre compte de la biodiversité présente sur le site. Les travaux se sont réalisés en deux phases :
• Adoucissement des crètes, reprofilage des berges, aménagement de chemins, déboisement de friches, préservation de pierriers, réalisation de connexions entre les friches
• Poursuite des aménagements pour permettre l’accueil du public et favoriser la biodiversité.
Une augmentation de la diversité animale et végétale semble se dessiner au regard des suivis scientifiques actuellement menés. En effet, les travaux ont permis de multiplier et d’augmenter la surface de zone humide.
 
Les travaux de remise en état suite à la fin de l’exploitation réalisés en fin 2009 permettront de conforter les conditions favorables à l’accueil de certaines espèces nicheuses.
Le plan de gestion a été renouvelé en 2009 pour une durée de cinq ans. Sa mise en œuvre est assurée par le Département du Nord, le Conservatoire des sites naturels et la commune d’Auberchicourt.
 
Ces opérations consistent à :
• maintenir des zones ouvertes (milieu sec ou humide) par des débroussaillages, des fauches alternées avec exportation des produits de fauche et des expérimentations de gestion des pelouses sur schistes ;
• réaliser le suivi de l’évolution de la biodiversité sur le site (recensements, inventaires, suivis) ;
• entretenir les installations et les espaces ;
• veiller au respect du bon usage du site
Publication du recueil : 2010




Acquisition foncière du Domaine de Régnière-Ecluse

Page mise à jour le 17/07/2024
Créée le 17/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 800.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Une partie du domaine a été recensée ZNIEFF
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR1100737

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation REGNIERE-ECLUSE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maitrise foncière du domaine pour éviter la parcellisation et le démembrement et préserver un corridor écologique.

Résumé

Le domaine de Regnière-Ecluse accueille des milieux, une flore et une faune remarquables à l’échelle régionale, nationale et européenne. Afin de soustraire ce domaine d’un risque important de parcellisation et de démembrement, le CELRL en assure la maîtrise foncière.
 
Sur le secteur de Régnière-Écluse, un périmètre d’intervention de 812 hectares a été mis en place. Par apport de fonds propres et d’une participation financière de l’Agence de l’eau Artois-Picardie au titre de son neuvième programme d’interventions, le CELRL est devenu propriétaire du domaine. Cette acquisition foncière porte sur la quasi-totalité du périmètre d’intervention définie par le CELRL sur la vallée de la Maye. L’opération présente un intérêt majeur en termes de préservation d’un corridor écologique par la maîtrise foncière.
 
Pour la gestion et la valorisation du domaine de Regnière-Ecluse, une association de type loi 1901 a été créée le 19 novembre 2007. Cette association a pour objet de garantir la continuité de l’œuvre de M. Raymond de Nicolay visant à la conservation, la restauration, la valorisation, la gestion et la promotion du domaine de Regnière-Écluse.
 
Le plan de gestion et de suivi aura pour objet de définir les modalités de préservation de la richesse écologique du site, d’ouverture au public dans des conditions compatibles avec la sensibilité écologique du site (le site n’étant ouvert au public que lors des journées du patrimoine).
Publication du recueil : 2010




Ouverture au public de la Tourbière de Vred

Page mise à jour le 16/07/2024
Créée le 16/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2006
décembre 2006
Surface concernée par les travaux 42.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres Inscrite à l’inventaire ZNIEFF, classée en réserve naturelle régionale et en site Natura 2000, plan de gestion commun avec le Parc naturel régional Scarpe-Escaut
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation VRED


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réaliser des équipements légers d’accueil du public pour optimiser et organiser le développement des différents usages pédagogiques, améliorer les conditions d'accès à la tourbière pour le public et pour l'équipe technique, et faciliter certains travaux de gestion.

Résumé

La tourbière de Vred est l’une des trois dernières tourbières alcalines actives de la région Nord Pas-de-Calais. Elle possède une richesse floristique et faunistiques exceptionnelle.
 
Ce projet visait à réaliser différents équipements légers d’accueil du public pour optimiser et organiser le développement des usages pédagogiques, améliorer les conditions d’accès au site pour le public et pour l’équipe technique, et faciliter certains travaux de gestion.
 
Les travaux ont été achevés en 2008. Les aménagements sont : un ponton pédagogique linéaire le long de la berge extérieure du fossé de ceinture de la tourbière, un abri, une passerelle mobile pour accéder à la tourbière.
 
Actuellement, une réflexion est en cours concernant le lancement d’une étude hydraulique. Celle-ci permettrait de s’assurer que le maintien en eau de la roselière est compatible avec l’exondation des habitations environnantes. En effet, la roselière ne présente pas un état de fonctionnement optimal du fait d’un niveau d’eau trop bas. Si les conditions le permettent, un ouvrage gérant les niveaux d’eau pourra être mis en place. À la demande du Parc naturel régional, le Département mène une démarche d’acquisition sur les bordures de la Réserve naturelle régionale. La collectivité départementale s’est rendue propriétaire au titre de la politique des espaces naturels sensibles de 4,16 hectares de marais tourbeux en bordure de la Scarpe. Les acquisitions ont eu lieu au cours de l’année 2002 (1,26 hectare), 2004 (1,16 hectare) et 2008 (2,74 hectares). Ces parcelles intègrent la logique de gestion entreprise par le Parc naturel régional Scarpe-Escaut et intégreront un plan de gestion commun, qui actuellement fait l’objet d’une évaluation qui servira de base à un nouveau plan de gestion.
Publication du recueil : 2010




Ouverture au public de la Réserve naturelle nationale de l'étang Saint-Ladre

Page mise à jour le 16/07/2024
Créée le 16/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2009
Surface concernée par les travaux 13.37 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres ZNIEFF* 0024.0000 « marais de Boves et ses abords », site Natura 2000* « Tourbières et marais de l’Avre »)
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3600040

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation BOVES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Aménager le sentier de visite pour obtenir le label national « Tourisme et handicap ». Ce projet visait à rendre accessible aux personnes à mobilité réduite l’ensemble du sentier et de faire de la réserve un site naturel exemplaire au niveau régional, accessible à tous les publics.

Résumé

la Réserve naturelle nationale de l’étang Saint-Ladres fait partie des sites remarquables du département de la Somme. Le cœur du site est peu accessible au public. En effet, les sols tourbeux sont peu portants et certains secteurs sont inondés pendant l’année. La plupart des habitats sont fragiles et sensibles au piétinement. Toutes ces raisons ont plaidé en faveur de l’aménagement d’un sentier périphérique, largement implanté sur des remblais déjà existants. Ce tracé permet, sans pénétrer dans le cœur du marais, de découvrir les différents milieux et paysages du site.
 
Ce projet visait à aménager l’ensemble du sentier de visite afin de le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite et obtenir le label national « Tourisme et handicap ». L’objectif est de faire de la réserve un site naturel exemplaire au niveau régional, accessible à tous les publics et dont la visite est possible en autonomie pour les handicapés moteurs, auditifs et visuels.
 
L’extension du sentier pour les personnes à mobilité réduite a été complètement réalisée durant l’automne 2007 par une entreprise locale avec des matériaux d’origine locale. La deuxième phase d’aménagement a permis de créer un sentier de promenade de 1.000 mètres en périphérie de la Réserve naturelle accessible aux personnes à mobilité réduite. Ainsi, par cet aménagement, la Réserve naturelle de l’étang Saint-Ladres devient le premier site naturel de la région Picardie à être doté du label « Tourisme et handicap ».
Publication du recueil : 2010




Tourbière du Seuchaux

Page mise à jour le 15/07/2024
Créée le 15/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2006
janvier 2007
Surface concernée par les travaux 3.38 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Espace naturel sensible du département des Vosges
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département VOSGES
Localisation ARRENTES-DE-CORCIEUX


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Pérenniser la protection et engager la gestion d’une tourbière boisée des Vosges.

Résumé

La tourbière de Seuchaux est un site d’un grand intére patrimonial et fonctionnel jouant un rôle pour la protection de la ressource en eau. Cette tourbière constitue en effet un réservoir hydrique et joue à ce titre un rôle régulateur dans la circulation des eaux superficielles. La tourbière a été en partie exploitée, exploitation accompagnée par la pose de drains, ce qui a entraîné une dégradation partielle du site.
La commune, soucieuse de préserver ce patrimoine naturel dont elle est propriétaire, s’est engagée avec le Conservatoire des Sites Lorrains et l’Office National des Forêts pour la protection du site. Elle a mis en place une convention tripartite de gestion pour une durée de 15 ans avec l’ONF et le CSL pour rendre durable cette protection. Ce projet s’inscrit dans la politique Espaces Naturels Sensibles du département.

Le projet vise à pérenniser la protection de la tourbière du Seuchaux, pour :
-    son intérêt écologique et biologique,
-    le rôle qu’elle joue dans la protection de la ressource en eau

La préservation pérenne de la tourbière du Seuchaux a nécessité, suite à la signature de la convention tripartite entre la commune, l’ONF et le CSL, l’élaboration d’une notice de gestion. Cette dernière, qui est en cours d’élaboration, permettra de dresser un état des lieux initial, de cerner les objectifs de gestion, puis les travaux et le suivi à mettre en oeuvre, le tout pour une durée de 6 ans. Par ailleurs, des travaux sont d’ores et déjà prévus pour l’année 2006, et concernent le dégagement des Pins à crochets, par l’élimination d’une vingtaine de tiges d’Epicéa et de Bouleau.

Publication du recueil : 2006




Coteau forestier du Bambois

Page mise à jour le 15/07/2024
Créée le 15/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
janvier 2006
Surface concernée par les travaux 25.60 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Espace naturel sensible du département des Vosges et zone humide prioritaire au titre du SDAGE
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département VOSGES
Localisation SAULXURES-SUR-MOSELOTTE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Pérenniser la protection et la gestion d’un vallon forestier des Vosges.

Résumé

Le site du Bambois est un site riche écologiquement composé d’une mosaïque de milieux humides et d’habitats d’intérêt européen, qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales protégées aux niveaux national et européen. Au niveau fonctionnel, le site fait figure de réservoir biologique remarquable et joue un rôle non négligeable dans la protection de la ressource en eau.

Le projet vise à pérenniser la protection et la gestion du site du Bambois, pour :
-    le rôle qu’il joue dans la protection de la ressource en eau,
-    son intérêt écologique et biologique exceptionnel reconnu d’intérêt national au titre de l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département des Vosges et comme zone humide prioritaire au titre du SDAGE.

Afin de continuer à gérer et préserver cette zone humide, le plan de gestion du site a été réactualisé et des travaux de gestion ont été réalisés. Ainsi, plusieurs mares ont été créées, et des travaux de débroussaillage et de lutte contre les espèces invasives ont été entrepris.

La mise en place d’un sentier pédagogique d’interprétation, accompagné d’une signalétique appropriée, a aussi été prévue : des panneaux ont été mis en place et une plaquette rédigée.

Publication du recueil : 2006




Bassin potassique de Haute Alsace

Page mise à jour le 15/07/2024
Créée le 15/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
Surface concernée par les travaux 32.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Inscrit à l'inventaire des zones humides remarquables du Haut Rhin réalisé par le Conseil Général
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation WITTELSHEIM


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maîtrise foncière à long terme, sur le Bassin Potassique de Haute Alsace, de terrains présentant des potentialités écologiques importantes en tant que zones humides.

Résumé

Ayant déjà mené plusieurs actions dans ce secteur, le Conservatoire des Sites Alsaciens a décidé de se lancer dans une vaste opération d’acquisition foncière sur une surface de 32 ha à Wittelsheim. Un vaste programme de travaux est envisagé pour restaurer ces milieux et recréer des zones humides.
Préserver la diversité biologique et écologique des milieux humides du Bassin Potassique de Haute-Alsace et protéger la qualité de la ressource en eau en :

-    assurant la pérennité de ces milieux humides remarquables dans le temps en les protégeant de probables dégradations (drainage, projets d’urbanisation,…)
-    permettant la gestion à long terme de ces zones humides pour restaurer et améliorer durablement leur biodiversité et leur fonctionnement naturel, par le biais de l’élaboration de plan de gestion et de la réalisation de travaux de restauration et de recréation de milieux. En effet, l’arrêt des pompages et le relèvement du toit de la nappe est l’occasion de recréer des milieux humides.

Le secteur du Bassin Potassique, en pleine reconversion, recèle encore, au cœur du massif forestier du Nonnenbruch, d'importantes zones humides dont l’implantation et le développement ont été rendus possibles par l’arrêt des activités minières et industrielles.
L’objectif, à terme, est de rétablir et de pérenniser dans leur optimum le fonctionnement et la diversité des écosystèmes, en liaison avec leurs fonctions hydrauliques et paysagères.
Il est à noter qu’une recréation de zones humides d’une telle ampleur dans la plaine d’Alsace est tout à fait exceptionnelle au vu de l’intensification actuelle de l’occupation de l’espace dans cette zone.
Un suivi scientifique devra être mis en place afin d’appréhender l’évolution des milieux pour adapter les modalités de gestion et d’intervention. Des plans de gestion seront mis en place dans cet objectif.
Cette démarche a permis la préservation de surfaces considérables de zones humides, qui contribue à l’amélioration de la biodiversité et des milieux aquatiques dans ce secteur.

Publication du recueil : 2006




Etang d'Amel

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 27/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Qualité de l’eau
Fonctionnalité du cours d’eau
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 1990
juillet 1997
Surface concernée par les travaux 143.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres site ZPS, ZNIEFF, espaces naturels sensibles, zone humide prioritaire au titre du SDAGE
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR9300038

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MEUSE
Localisation AMEL-SUR-L'ETANG


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Protéger de manière pérenne les zones humides de la Petite Woëvre, et en particulier l’Etang d’Amel, afin d’y mettre en place une gestion adaptée.

Résumé

Les zones humides de la Petite-Woëvre représentent un immense complexe de près de 30 000 ha qui sont classées à de nombreux titres en raison du caractère exceptionnel de la faune et de la flore qu’elles abritent. Cette mosaïque d’étangs et de prairies humides joue un rôle primordial dans le fonctionnement des bassins versants tant au niveau biologique qu’hydraulique. Cependant, ces zones étaient menacées à très court terme à cause de l’intensification des pratiques agricoles et piscicoles ou l’abandon de pratiques d’entretien des étangs.

Pour protéger les zones humides de la Petite Woëvre, le Parc Naturel Régional de Lorraine et le Conservatoire des Sites Lorrains ont mis en place un programme ACNAT « Sauvegarde des zones humides de la Petite Woëvre », qui a permis l’acquisition par le CSL d’un domaine de 143 ha comprenant l’étang d’Amel (108 ha) ainsi que les prairies humides adjacentes (27 ha), à des fins de protection du patrimoine naturel.

Ce projet vise à préserver la diversité biologique et écologique de l’Etang d’Amel et protéger la qualité de la ressource en eau en :
-    assurant la pérennité de ces milieux humides dans le temps en les protégeant de probables dégradations,
-    permettant la gestion à long terme de cette zone pour maintenir durablement sa biodiversité et son fonctionnement naturel, par le biais d’un plan de gestion notamment.

Le Conservatoire des Sites Lorrains possède le site de l’étang d’Amel (143 ha) depuis juillet 1997. L’étang est actuellement géré par pisciculture extensive et pêché annuellement. Un plan de gestion a été élaboré, et divers suivis et études ont été mis en place, en partenariat avec le Parc Naturel Régional de Lorraine et la Ligue pour la Protection des Oiseaux notamment, concernant les amphibiens et reptiles, les odonates, les hérons paludicoles, … Un programme de suivi de l’évolution des roselières a aussi été mis en place.
Le Conservatoire des Sites Lorrains a d’autre part mis en oeuvre une action forte de sensibilisation des agriculteurs présents sur le bassin versant de l’étang, de façon à favoriser la mise en place et le retour de zones prairiales afin d’améliorer la qualité des eaux alimentant l’étang.

Il envisage aussi de réaliser une étude du fonctionnement écologique de l’étang, et notamment sur le volet hydrologique (alimentation en eau, fluctuations des niveaux d’eau, capacité en eau, qualité physico-chimique des eaux…), de façon à établir un diagnostic et à définir les actions à mettre en oeuvre. Des travaux de réouverture des roselières, en cours d’atterrissement, voire un assec, seront peut-être à prévoir.

Publication du recueil : 2006

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