Le reméandrage de la Drésine et du ruisseau de Remoray

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 1999
janvier 2000
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Dresine
Distance à la source 7.10 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR12055
Référence du site Natura 2000
FR4301283
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) FRANCHE-COMTE
Département(s) DOUBS (25)
Communes(s) LABERGEMENT-SAINTE-MARIE (25320)
REMORAY-BOUJEONS (25486)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer les conditions hydrauliques du marais en remontant le niveau de la nappe de toute la zone humide.<br />&nbsp;</p>
<p>Restaurer et diversifier les habitats aquatiques de la truite de lac et des invertébrés.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ruisseau de Remoray est un cours d&rsquo;eau de 1,7 km, affluent de la Drésine. La Drésine parcourt 7,6 km avant de se jeter dans le lac de Remoray situé dans la réserve naturelle. La réserve est constituée d&rsquo;un lac glaciaire et de vastes marais tourbeux. Elle abrite de nombreuses espèces protégées, rares et/ou menacées en France.<br />Entre le début du XIXe siècle et la fin des années 1980, plusieurs cours d&rsquo;eau situés dans le marais sont tour à tour réaménagés. Ils sont recalibrés et transformés en<br />Reméandrage<br />fossé rectiligne dans le but d&rsquo;assécher le marais et de conquérir de nouvelles parcelles agricoles. Au final, aucune terre agricole n&rsquo;est gagnée sur le marais. Par contre les travaux ont des effets négatifs sur le milieu : la nappe d&rsquo;accompagnement s&rsquo;abaisse et le marais s&rsquo;assèche progressivement conduisant à une banalisation des habitats et des espèces du marais (faune et flore) ainsi qu&rsquo;à l&rsquo;augmentation de la compétition inter-espèces. Les habitats et les espèces des ruisseaux se banalisent également. Cette altération globale de la zone humide réduit les capacités d&rsquo;accueil pour les oiseaux (bécassine des marais, râle d&rsquo;eau, etc.), les amphibiens (grenouille rousse, triton sp, etc.), mais aussi les poissons : la truite de lac ne fraye plus dans les cours d&rsquo;eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Face à ce constat, l&rsquo;Association des amis du site naturel du lac de Remoray décide, dès 1997, d&rsquo;entreprendre des travaux de restauration du fonctionnement hydrologique du ruisseau des Vurpillières. Suite aux bons résultats de cette action, cette expérience est renouvelée sur la Drésine (1999-2000), puis le ruisseau de Remoray (2001). Ces opérations s&rsquo;inscrivent dans le cadre du premier plan de gestion de la réserve naturelle (1996-2000).</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;La restauration de la Drésine (1999-2000) s&rsquo;est déroulée de l&rsquo;aval vers l&rsquo;amont. Une nouvelle embouchure est réalisée pour stabiliser un point dur en bordure du lac (soumis à un fort marnage), évitant ainsi toute possibilité d&rsquo;érosion régressive : 650 piquets d&rsquo;acacia sont plantés en arc de ciel. De ce point désormais fixe, les méandres sont légèrement rouverts à la pelle mécanique en remontant l&rsquo;ancien tracé. Les matériaux extraits sont déposés dans le lit rectiligne. À chaque extrémité de cette partie rectiligne, un seuil étanche, constitué d&rsquo;une armature en bois, recouvert d&rsquo;une bâche PVC et de 300 m3 de marne, est créé de manière à stopper toute érosion du marais par ce point bas. Le comblement total du lit rectiligne était sans doute préférable mais cela nécessitait une quantité de matériaux trop importante. En amont du secteur rectifié, trois seuils de fonds sont implantés pour stabiliser l&rsquo;érosion régressive, et remonter le niveau du cours d&rsquo;eau.<br />Les travaux sur le ruisseau de Remoray sont réalisés à la fin de l&rsquo;hiver 2001. Un chenal sinueux déplacé de 5 à 40 mètres vers l&rsquo;est est tracé à l&rsquo;aide d&rsquo;une mini-pelle. Certains saules sont coupés. Des mini-seuils destinés à compenser la forte pente sont réalisés. L&rsquo;ancien lit est comblé avec des matériaux du chemin qui servaient aux travaux de reméandrage de la Drésine.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Depuis la fin des travaux sur le ruisseau des Vurpillières, un pâturage par neuf chevaux konik polski est mis en place en alternance avec une fauche tardive une année sur trois, entrecoupé d&rsquo;années de repos. Les bêtes, propriété de l&rsquo;association gestionnaire de la réserve, sont présentes entre mai et octobre. La fauche tardive, réalisée par cette même association, est menée de façon différenciée selon les milieux et les objectifs (annuelle pour les secteurs à objectif ornithologiques, une année sur trois ou quatre pour des objectifs botaniques ou entomologiques).</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Suite aux travaux, un important suivi scientifique s&rsquo;est mis en place. Outre le suivi floristique et faunistique déjà réalisé régulièrement, un suivi hydrobiologique est réalisé. Des piézomètres, relevés hebdomadairement, sont installés. La variation de la hauteur d&rsquo;eau dans le cours d&rsquo;eau est mesurée. Des pêches électriques sont réalisées tous les cinq ans. Les invertébrés aquatiques font l&rsquo;objet d&rsquo;un suivi régulier. La végétation est étudiée sur des carrés permanents et des transects (tous les trois à cinq ans).<br />Ces suivis s&rsquo;inscrivent dans la durée, comme le permet la protection durable d&rsquo;une réserve naturelle nationale.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les opérations de reméandrage permettent de multiplier par trois le linéaire de la Drésine. Le suivi piézométrique montre un rehaussement de la nappe d&rsquo;accompagnement supérieur à cinquante centimètres pour la Drésine. La restauration du régime hydrique du marais autorise la recolonisation par les espèces initialement présentes.<br />Les suivis biologiques montrent en effet l&rsquo;apparition de nouvelles espèces d&rsquo;odonates. Les oiseaux sont revenus et les grenouilles rousses pondent à nouveau sur l&rsquo;ensemble du marais. La préservation de certains buissons ligneux joue un rôle positif pour les insectes et notamment certains lépidoptères. Les méandres se sont végétalisés ce qui permet de lutter contre le réchauffement des eaux et participe à la diversification des écoulements, favorable à la faune aquatique. On observe une meilleure structure des peuplements de truites et un nombre important de truitelles. Les espèces d&rsquo;invertébrés liées aux ruisseaux froids ont bien recolonisé le milieu.<br />Les travaux en milieu humide sont soumis à des problèmes d&rsquo;accessibilité. Ici, ils se sont déroulés en période de fortes gelées afin de réduire les risques d&rsquo;enlisement, de dégradation du site et de dérangement de l&rsquo;avifaune, notamment durant la période de nidification.<br />Ces restaurations n&rsquo;ont été possibles que grâce à l&rsquo;autorisation des propriétaires de parcelles concernées (privés, collectivités&hellip;). Ils ont été convaincus de l&rsquo;utilité de ces travaux, hors présence agricole, et situés à l&rsquo;intérieur d&rsquo;une réserve naturelle.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;La fréquentation d&rsquo;une réserve naturelle nationale est règlementée. L&rsquo;accès ne peut s&rsquo;effectuer que sur dérogation accordée par le préfet. De ce fait, cette partie de la réserve n&rsquo;est pas en mesure d&rsquo;accueillir des visiteurs. L&rsquo;opération est toutefois valorisée à l&rsquo;intérieur de la Maison de la réserve où une exposition lui est partiellement consacrée. Un belvédère permet également d&rsquo;observer le site. Plusieurs articles dans &laquo; La Lettre des réserves naturelles &raquo; ont été rédigés.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 400 € HT
soit, au mètre linéaire : 56
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 56 400 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - État (27 %) - Union européenne (18 %) - Conseil supérieur de la pêche et association locale pour la pêche (11 %) - Fondation Nature et Découverte (9 %)
Partenaires techniques du projet - Conseil supérieur de la pêche - direction régionale de l’environnement (DIREN) - université de Franche-Comté


Maître d'ouvrage Association des amis du site naturel du lac de Remoray

Contacts Bruno Tissot
  Association des amis du site naturel du lac de Remoray
bruno.tissot@espaces-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconstitution des écoulements de surface de deux affluents temporaires de la Clauge amont

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2007
novembre 2008
Linéaire concerné par les travaux 3000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Clauge
Distance à la source 6.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 10.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Réserve Biologique Domaniale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR621
Référence du site Natura 2000
FR4301317
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) FRANCHE-COMTE
Département(s) JURA (39)
Communes(s) CHISSEY-SUR-LOUE (39149)
FRAISANS (39235)
PLUMONT (39430)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Ralentir les écoulements et retrouver des conditions hydrologiques proches de celles des années 1970.<BR>&nbsp;</P>
<P>Bloquer l’érosion régressive.</P>
<P>Rehausser la nappe d’accompagnement du cours d’eau pour améliorer la production sylvicole.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le ru de la Sommière du Moulin et le ru de la Verne Fendue sont deux affluents temporaires de la Clauge amont. La Clauge parcourt 35 kilomètres avant de se jeter dans le Doubs. Elle s’écoule pour 70 % de son linéaire en forêt de Chaux, troisième massif feuillu d’un seul tenant par sa surface (22 000 hectares). Le réseau hydrographique du massif comprend 460 km de ruisseaux dont un dixième seulement est alimenté de manière permanente. Le peuplement piscicole est composé de la truite commune, du chabot et de la lamproie de Planer. L’écrevisse à pieds blancs est présente sur un petit secteur (quelques centaines de mètres). Dès 1950, inspirés par les agronomes, les forestiers, convaincus du caractère nuisible des nappes dans les sols pour les arbres, ont drainé, rectifié et curé, une centaine de kilomètres de cours d’eau dans le massif de Chaux, dans le but d’assainir ces parcelles.<BR>L’évacuation rapide des hautes eaux provoque alors de fortes érosions régressives. Les ruisseaux s’enfoncent et les habitats du cours d’eau se banalisent entrainant une régression des populations d’écrevisses. Depuis les années 1970, on observe un assèchement du chevelu du cours d’eau ; les limites à partir desquelles l’écoulement est permanent ont reculé de plusieurs centaines de mètres vers l’aval. Enfin, les exploitants forestiers de ce secteur observent, en particulier pour les chênes, une tendance au dépérissement.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Une partie de la forêt de Chaux (1 900 hectares) fait partie du site Natura 2000 « Vallons forestiers, rivières, ruisseaux, milieux humides et temporaires de la forêt de Chaux ». Dans le cadre du programme Life Nature « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site est choisi pour un projet de reconstitution des réserves hydriques.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Le lit méandriforme originel est réhabilité en oblitérant le fonctionnement du lit rectiligne à l’aide d’une série de « bouchons » étanches. Simultanément, un sillon étroit, peu profond et sinueux, est creusé pour amorcer le tracé méandriforme. Ce dernier est réalisé uniquement lorsque le tracé originel ou la connexion avec le méandre aval ne sont plus visibles. Cette « rainure » ne sert que de guide pour éloigner l’écoulement du tracé rectiligne : elle est donc impérativement sous-dimensionnée par rapport au gabarit supposé du lit méandriforme. À moyen terme, les segments de lit rectilignes et les fossés relictuels devraient être partiellement oblitérés par l’accumulation de la matière organique (débris ligneux, feuilles). Pour favoriser ce processus naturel, l’enlèvement des débris, encombres et embâcles dans le lit des ruisseaux, et même toute intervention sur leur ripisylve, sont proscrits.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<P>&nbsp;Pour mieux prendre en compte les ruisseaux dans l’exploitation forestière, un schéma de desserte et d’exploitabilité « orienté eau » est mis en place par l’ONF. Ce schéma vise à aménager les dessertes, notamment les zones de franchissement des cours d’eau, et à adapter le parcellaire en fonction des ruisseaux de manière à diminuer l’impact de l’exploitation forestière sur ces derniers. Ce schéma permet de réduire d’au moins 30 % le nombre de passages busés (travail avec l’Onema pour le choix des passages busés et des gués).</P>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2005-2006 par l&rsquo;université de Franche-Comté. Un premier suivi est réalisé en 2008-2009. Le niveau de la nappe et les invertébrés aquatiques sont étudiés. Des piézomètres sont installés sur trois ruisseaux. Des mesures manuelles (tous les dix jours) et automatiques (tous les douzes heures, sonde de Schlumberger WS) du niveau de la nappe sont effectuées. Pour les invertébrés, les imagos sont capturés dans la végétation rivulaire à l&rsquo;aide d&rsquo;un filet d&rsquo;entomologiste de type &laquo; fauchoir &raquo;.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Le suivi met en évidence une modification du fonctionnement hydrique des sols. La nappe est plus superficielle (– 20 cm) et l’amplitude des battements est diminuée. Le niveau en hautes eaux est rehaussé, les écoulements sont plus lents et donc plus favorables à la faune aquatique. Le stockage d’eau est plus important dans les sols. Le reméandrage a pour l’instant permis d’avoir quinze jours supplémentaires d’eau dans les sols au printemps (chiffre qui devrait augmenter avec le temps). Ces gains permettent de lutter contre le dépérissement du chêne.<BR>Un plus grand nombre de taxons d’invertébrés est recensé après les travaux. Une espèce jamais vue auparavant a été capturée, il s’agit du phrygane à carreaux (présents sur la liste rouge des invertébrés menacés d’extinction), qui est une espèce amirale des zones humides.<BR>Idéalement, pour restaurer complètement le fonctionnement hydrologique des deux affluents, il aurait fallu combler complètement les cours rectilignes ainsi que la totalité des fossés. Cependant, l’ampleur des travaux nécessaires à la mise en oeuvre de cette approche « exhaustive » auraient pu conduire à un bouleversement profond du couvert forestier, tout en risquant de dégrader les sols. Son coût s’avérerait également prohibitif, en particulier en raison de la quantité de matériaux à transporter.<BR>Au fil du temps, les bouchons vont devenir de plus en plus étanches et les parties rectilignes du cours d’eau se combleront naturellement. Le projet est peu interventionniste et les forestiers, qui ont l’habitude de travailler dans la durée, laisseront le temps qu’il faut au cours d’eau pour s’auto-combler dans les parties rectilignes (cinquante ans peut-être).<BR>Cette opération permet également de prévenir des effets potentiels du réchauffement climatique en agissant dès à présent pour rendre le sol plus frais.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Cette expérience est valorisée à travers divers articles et rapports dans le monde forestier.<BR>Des visites du site ont été organisées lors de la restitution des travaux du Life. Des panneaux d’informations ont été mis en place.</P>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 100 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 33
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 100 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - LIFE Ruisseaux (Union européenne, ministère de l’environnement, conseil régional, agence de l’eau RM&C et SN
Partenaires techniques du projet - Université de Franche-Comté - parc naturel régional du Morvan - Office national de l’eau et des milieux aquatiques - délégation interrégionale Bourgogne Franche-Comté et service département


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Vincent Pietra
  Office national des forêts ou Parc naturel régional du Morvan
vincent.pietra@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Lucot E., Degiorgi F., Augé V., Pereira V., Badot P-M., Durlet P. (2008). « Les effets du reméandrement de ruisseaux temporaires en forêt de chaux (jura, France) sur le fonctionnement hydrique des sols riverains : premiers résultats », Forêt wallonne 97: 29 - 38.</P> <P><BR>&nbsp;</P>

Restauration des habitats de l’écrevisse à pieds blancs par la recharge sédimentaire du ruisseau de Saulny

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
février 2009
Linéaire concerné par les travaux 700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Saulny
Distance à la source 2.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 0.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres ZNIEFF de type II
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR372
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MOSELLE (57)
Communes(s) SAULNY (57634)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer les habitats de l’écrevisse à pieds blancs.</p>
<p>Initier une dynamique auprès des élus sur la restauration physique des cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de Saulny (ou ruisseau de Woippy) est un petit cours d’eau, affluent de la Moselle, parcourant sur 8 km les côtes calcaires de Moselle. La vallée est inventoriée en tant que zone naturelle d’intérêt environnementale faunistique et floristique (ZNIEFF de type II) et possède des pelouses calcaires gérées par le Conservatoire des sites lorrains. Ce cours d’eau abrite l’écrevisse à pieds blancs, seule population connue du département de la Moselle.<br>De nombreux points noirs ont été relevés sur ce cours d’eau : entrave à la circulation par des buses, plans d’eau sur le cours d’eau, colmatage, encombrement du lit par des embâcles formant des bouchons de détritus (batteries, déchets), pollutions diffuses (agricoles et urbaines), recouvrement du lit, aménagement artificiel des berges. L’accumulation de ces pressions a des effets sur la faune du ruisseau et notamment sur les écrevisses.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Depuis 2002, la population d’écrevisses à pieds blancs est suivie par les agents de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Leur comptage régulier a permis de mettre en évidence un fort déclin de la population. Suite à ces observations, l’Onema et le conseil général sollicitent la commune de Saulny pour entreprendre la restauration du ruisseau. La commune accepte de réaliser ces travaux et les inscrit dans le cadre de la mise en valeur de l’environnement du village.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;La contrainte de certains usages (plans d’eau, cultures) limite l’ampleur des travaux. Quinze mètres cubes de matériaux calcaires et une trentaine de tuiles sont apportés dans la zone amont du cours d’eau colmaté par des sédiments fins issus du plan d’eau. Les tuiles serviront de caches pour les écrevisses. Les travaux consistent également à entretenir la végétation, à nettoyer les embâcles bloquants et à replanter quelques essences locales.</p>

La démarche réglementaire


Hors procédure « Déclaration au titre de la loi sur l’eau », la recharge granulométrique ayant été faite sur moins de 100 m. La direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) partenaire du projet a simplement été avertie des travaux.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé en 2007 et 2008. Il portait uniquement sur le comptage nocturne des écrevisses au cours du mois de juillet. Un suivi post travaux est réalisé chaque été depuis 2009 par l&rsquo;Onema avec les techniciens du conseil général et parfois les membres du conseil Municipal de Saulny. Les comptages s&rsquo;effectuent par deux équipes de deux à trois personnes sur 2 à 3 stations fixes de 20 à 40 m linéaires.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">4 ans après la mise en œuvre de la recharge sédimentaire, on constate qu’une bonne partie des sédiments est aujourd’hui à nouveau colmatée. Toutefois, cela ne semble pas influencer sur la densité de la population d’écrevisses pieds blancs. Il est utile de poursuivre ce suivi. <br>Le suivi réalisé par comptage depuis 2007 a permis d’observer une très forte diminution de la densité d’écrevisses à pieds blancs entre 2007 et 2008 (-60 %). <br>Depuis 2009, les comptages ont donné des résultats très encourageants. Le nombre d’écrevisses comptées est 3,5 fois plus important qu’en 2008 (+370% par rapport à 2008 et +150% par rapport à 2007) De nombreux juvéniles d’écrevisses sont d’ailleurs observés chaque été, notamment sur la station amont, correspondant au secteur ayant bénéficié de la recharge sédimentaire.</p><p style="text-align: justify;">Ce projet a reçu l’adhésion des élus locaux. A présent, la commune de Saulny souhaite s’engager dans un programme de restauration plus global, intégrant l’ensemble du bassin versant et associant les communes voisines. La participation financière de chaque commune s’effectuera au prorata du linéaire de berge qui les concerne. La commune de Saulny se portera à nouveau maître d’ouvrage pour ce nouveau programme de restauration qui vise la restauration de la continuité écologique, l’amélioration de l’hydromorphologie des cours d’eau et la lutte contre les inondations.<br>La mise en place d’un Arrêté de Protection de Biotope est proposée sur ce tronçon de cours d’eau, dans le cadre de la Stratégie de Création des Aires Protégées (SCAP) menée par la DREAL Lorraine.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Ce projet a été présenté au cours d’une journée technique de retours d’expérience en restauration de milieux aquatiques organisée en 2011 par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 7 500 € HT
soit, au mètre linéaire : 150
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 7 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements -  agence de l’eau (50 %) - Conseil général (40 %) - commune de Saulny (10 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale nord-est, Onema service départemental - conseil général - Conservatoire des sites lorrains - agence de l’eau - DDAF


Maître d'ouvrage Commune de Saulny

Contacts
  9 rue de l’Eglise - 57140 Saulny
mairie.saulny@numericable.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Suppression d’une digue d’étang en barrage sur un affluent du Petersbach

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
octobre 2007
Linéaire concerné par les travaux 100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Petersbach
Distance à la source 1.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.00 m
Pente moyenne 5.50 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR437
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) BUTTEN (67072)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité écologique pour la truite et le vairon.
Limiter le réchauffement de l’eau en aval de l’étang.
Restaurer la morphologie et les habitats du cours d’eau.

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de la Saumuehle est un petit affluent de 1,5 kilomètre en rive gauche du Petersbach. Ce cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole est situé en forêt domaniale de La-Petite-Pierre Nord. Il abrite la truite fario, le chabot, le vairon et l&rsquo;écrevisse à pieds blancs. En 1980, l&rsquo;étang de la Saumuehle, d&rsquo;une surface de 12000 m2, a été créé sur ce cours d&rsquo;eau pour la pêche de loisirs. L&rsquo;Office national des forêts (ONF) est propriétaire de cet étang. Ce plan d&rsquo;eau induit un réchauffement des eaux en aval et fait obstacle à la continuité écologique. Preuve de ce dérèglement, seule une population de chabots était présente en amont de l&rsquo;étang. De plus, depuis quelques années, la digue, réalisée avec les terres provenant du creusement de l&rsquo;étang, perdait en étanchéité. Le niveau d&rsquo;eau avait baissé, conduisant à un comblement progressif de l&rsquo;étang.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

Non renseigné

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se déroulent en plusieurs phases. Dans un premier temps, l&rsquo;étang est vidangé par enlèvement des planches du moine de vidange. Après la réalisation d&rsquo;une pêche de sauvetage et la déviation provisoire du cours d&rsquo;eau vers un fossé latéral, les matériaux de la digue sont régalés sur le bord de l&rsquo;étang. Un reprofilage en pente douce à la place de la digue est réalisé. L&rsquo;ouvrage de répartition amont est supprimé. Une mare annexe est créée pour maintenir la présence des amphibiens observés sur le site.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure particulière de gestion n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial est réalisé par l&rsquo;Onema en 2007. Les poissons et les amphibiens sont étudiés. Un suivi post-travaux est réalisé en 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Cette restauration a permis la reconnexion de 1 400 mètres de linéaire de cours d&rsquo;eau. Suite à la vidange de l&rsquo;étang, le cours d&rsquo;eau a retrouvé rapidement un tracé sinueux. Le substrat s&rsquo;est décolmaté permettant l&rsquo;apparition de granulats grossiers dans l&rsquo;ancienne retenue. Les effets de l&rsquo;effacement sont également visibles en amont direct de l&rsquo;étang où des séquences de radiers et de mouilles sont apparues. Les résultats de la pêche électrique post-travaux montrent clairement une recolonisation de l&rsquo;amont du ruisseau par la truite fario. Lors des crues hivernales de 2008, le lit du cours d&rsquo;eau se déplace de quelques mètres sur la rive gauche atteignant la mare creusée récemment. Cette dernière est rapidement captée par le cours d&rsquo;eau. La création de cette mare était de fait trop précoce. Il aurait ainsi fallu attendre la stabilisation préalable du lit du cours d&rsquo;eau. Cette mare sera donc recréée lorsque le lit sera totalement stabilisé. Quelques morceaux provenant d&rsquo;anciens busages sont progressivement mis à jour suite à l&rsquo;érosion naturelle dans le nouveau lit recréé. Des interventions mineures pour les extraire du lit permettent le rétablissement progressif du profil d&rsquo;équilibre.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Réalisation d&rsquo;un article dans le Sycoparc n&deg; 36 de janvier 2009 et de pages internet sur le site de l&rsquo;ONF, consacrées à ce chantier pilote.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 136 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 136 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - L’Europe via le fonds Interreg IIIA (50 %), - agence de l’eau (25 %) - conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (15 %) - direction régionale de l’environnement (DIREN) (5 %)
Partenaires techniques du projet - Sycoparc - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Julien Prinet
  ONF – direction forêt Alsace
julien.prinet@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Contournement d’un plan d’eau de loisirs sur le Gratteloup au niveau de la commune de La Ville-aux-Clercs

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1997
décembre 1997
Linéaire concerné par les travaux 380 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Gratteloup
Distance à la source 7.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.50 m
Pente moyenne 5.95 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR 1178
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Enrayer l’envasement et le phénomène d’eutrophisation occasionnés par l’apport direct des sédiments du Gratteloup et par les eaux de surcharges hydrauliques de la station d’épuration de La Ville-aux-Clercs</P>
<P>Autoriser la pratique de la pêche toute l’année dans l’étang communal.</P>
<P>Redonner une valeur écologique et piscicole intéressante au Gratteloup.</P>
<P>Améliorer la circulation des espèces piscicoles migratrices du Gratteloup (truite, anguille, etc.).</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Cours d’eau salmonicole du nord du département du Loir-et-Cher, le Gratteloup est un affluent du Loir de 16 kilomètres de long. Son bassin versant est occupé en amont par la vaste forêt de Fréteval. Le cours d’eau s’écoule ensuite entre pâtures et cultures.<BR>Suppression ou dérivation d’étangs sur cours d’eau<BR>De manière générale, le Gratteloup est une rivière sinueuse mais qui a été recalibrée sur de nombreux secteurs. La qualité générale de l’eau du Gratteloup est bonne, mais on observe une lente dégradation due à la conjonction de plusieurs facteurs : une agriculture intensive, un régime hydrologique particulièrement difficile, un dysfonctionnement des systèmes d’épuration collectifs des eaux. On compte aussi de nombreux et importants plans d’eau dans la vallée et dans le lit mineur du Gratteloup, dont le plan d’eau communal de La Ville-aux-Clercs, d’une surface de deux hectares.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Son plan d’eau communal s’étant rapidement envasé, la commune de La Ville-aux-Clercs souhaitait le vidanger. Afin d’éviter un nouvel envasement rapide et d’y autoriser la pratique de la pêche toute l’année, les partenaires techniques proposent de contourner le plan d’eau et de le déconnecter ainsi du réseau hydrographique.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux consistent à créer un bras de contournement permettant de séparer le lit du Gratteloup de l’étang communal. Ce bras est réalisé en rive gauche de l’étang, en pied de coteau. Il rejoint le cours initial du Gratteloup à l’aval immédiat du plan d’eau.<BR>Le lit de la rivière de contournement est rechargé en substrat de taille 50-80 mm et une ripisylve constituée d’espèces autochtones est réimplantée en rive gauche.<BR>Pour isoler le plan d’eau tout en permettant son remplissage, des réservations sont réalisées sur les berges du bras de contournement en amont du plan d’eau. Elles permettent l’installation éventuelle d’un seuil mobile pour alimenter par surverse le plan d’eau. Ce seuil permettra une alimentation uniquement en période de hautes eaux.<BR>Par ailleurs, les eaux pluviales de La Ville-aux-Clercs collectées par le réseau séparatif sont dirigées dans le plan d’eau, préservant ainsi le Gratteloup de pollutions accidentelles. À l’aval du plan d’eau, une vanne à crémaillère permet l’abaissement de sa surface si nécessaire ; on peut ainsi éviter, par exemple, une vidange par dévers pouvant entraîner une brèche dans la berge séparant la rivière du plan d’eau.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<P>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise sur la rivière. Concernant le plan d’eau, l’alimentation en eau ne se fait plus qu’en période de hautes eaux : de décembre à mars. Les vidanges du plan d’eau doivent être exceptionnelles.</P>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Suite aux travaux, un suivi annuel des frayères de salmonidés en aval et en amont du plan d&rsquo;eau a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>Le lit et les berges du tronçon de cours d’eau en dérivation sont stabilisés. Une ripisylve en rive gauche, constituée de différentes essences d’arbres (aulnes-frênes-saules) typiques de la région, se développe. La granulométrie formée de graviers et de pierres sur l’étendue de la zone est diversifiée. On y observe l’installation d’herbiers aquatiques et de mousses sur les pierres. Les systèmes racinaires des aulnes constituent des caches et supports de pontes pour des espèces piscicoles.<BR>Le contournement du plan d’eau a permis de recréer les conditions naturelles d’écoulement de la rivière et de lutter contre le réchauffement de l’eau. Le suivi des frayères en 2002 a permis la localisation de plusieurs nids en amont de l’étang.<BR>Depuis que le plan d’eau a été déconnecté du cours d’eau, plus aucune vidange n’a été effectuée. La vanne à crémaillère permet de maintenir l’essentiel des particules fines provenant du réseau d’eaux pluviales de la commune dans le plan d’eau.<BR>Le plan d’eau est très fréquenté par les pêcheurs. Cette opération unique dans le département est toujours citée en exemple.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 5 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 60 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général - agence de l’eau - syndicat du Gratteloup - commune de La Ville-aux-Clercs
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - direction départementale de l’agriculture et des forêts - comité départemental de protection de la nature et de l’environnement.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Gratteloup et du Boulon amont.
Contacts Marc De Maria
  Onema - service départemental de Loir-et-Cher
sd41@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réduction de l’impact de trois étangs sur un cours d’eau du bassin du Cousin

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2005
décembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 8000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Cousin
Distance à la source 3.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 8.00 ‰
Débit moyen 3.84 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR52B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
NIEVRE (58)
Communes(s) CHAMPEAU-EN-MORVAN (21139)
SAINT-AGNAN (58226)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Retrouver des températures compatibles avec le maintien de la population de truite fario et de la moule perlière.</P>
<P>Rétablir la continuité piscicole entre le Cousin et ses affluents.</P>
<P>Limiter l’apport de sédiments fins lié à la divagation du bétail.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Cousin est un affluent de la Cure de 12 kilomètres de long. Peu avant sa confluence, le ruisseau est barré par le barrage réservoir de Saint-Agnan. Son bassin versant, en amont de ce lac, couvre 37 km2. Le Cousin s’écoule majoritairement en milieu prairial. Il héberge notamment la moule perlière, le chabot, l’écrevisse à pattes blanches (sur les affluents), la lamproie de Planer et la truite commune.<BR>Sur le cours principal du Cousin, ainsi que sur la plupart de ses affluents, il existe une multitude d’étangs (pour la plupart privés). Au total, 54 étangs sont recensés (soit 110 hectares). En induisant un réchauffement excessif de l’eau, pouvant atteindre jusqu’à + 4,5 °C et dépassant ainsi les valeurs tolérables pour la truite ou le chabot, les étangs ont un impact fort sur le milieu. Ils perturbent également le transit sédimentaire et donc la disponibilité en galets et graviers pour la reproduction des truites. Ils favorisent aussi l’arrivée d’espèces non autochtones dans le cours d’eau (perche, gardon).<BR>Par ailleurs, plus de 80 % du linéaire d’affluents sont déconnectés du cours principal du Cousin. Les berges sont dégradées par le piétinement bovin. Les travaux d’aménagements hydrauliques ont conduit à la rectification, au curage et au recalibrage de près de deux kilomètres de cours d’eau (sur les huit kilomètres étudiés).<BR>Ces éléments sont défavorables à la bonne installation et à la survie des espèces telles que la truite, qui est l’hôte obligatoire durant le stade larvaire de la moule perlière.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le Cousin fait partie du site Natura 2000 « Étangs à littorelles et queues marécageuses, prairies marécageuses et paratourbeuses du nord Morvan». Dans le cadre du programme Life Nature « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site est choisi pour un projet portant sur la conservation de la moule perlière.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;L’effacement des plans d’eau n’a pu être envisagé. Les travaux réalisés sont les suivants :<BR>• réalisation d’un chenal de contournement sur l’étang de Champeau. Le système, permettant le partage des eaux en amont de l’étang, est réalisé grâce à des palplanches métalliques découpées pour respecter une répartition constante et pour absorber les crues ;<BR>• équipement des étangs de Fortier et de Cheteau de moines hydrauliques ;<BR>• changement de huit ouvrages de franchissements de cours d’eau, pour restaurer la circulation piscicole entre le Cousin et ses affluents. Les buses ont été remplacées par des arches, des ponts en bois ou des dalots carrés aménagés ;<BR>• clôture de 7,6 km de cours d’eau pour limiter l’impact du piétinement.</P>

La démarche réglementaire


Travaux menés en concertation avec le service Police de l’eau. Aucune démarche particulière n’a été nécessaire.

La gestion

<P>&nbsp;Les parcelles adjacentes aux cours d’eau sont gérées de manière extensive. Les agriculteurs ont contractualisé des mesures agri-environnementales interdisant les amendements.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial du peuplement piscicole est conduit en 2005 sur huit stations du cours d&rsquo;eau principal et neuf stations des affluents. Les populations de poissons, de moules et d&rsquo;invertébrés sont étudiées. Un suivi des populations de poissons est réalisé en 2008 après travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les aménagements de type moines hydrauliques et canal de contournement permettent d’améliorer le régime thermique du cours d’eau en limitant le réchauffement de l’eau. Les actions entreprises sur le bassin du Cousin sont bénéfiques pour certaines espèces mais cela ne permet pas de recouvrir un peuplement typique de tête de bassin.<BR>Ainsi, la situation du chabot est en amélioration. Le retour de l’espèce sur certaines stations est encourageant. L’équilibre relativement satisfaisant de ses populations sur le cours principal est également bon signe. Toutefois, les populations de truites sont toujours perturbées sur le cours principal du Cousin. La présence de nombreuses espèces de poissons en provenance d’étangs non électives à ce type de milieu, est susceptible d’avoir gêné le bon rétablissement d’une population fonctionnelle de truite.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 7 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Programme LIFE - Union européenne, ministère en charge de l’Environnement, conseil régional - agence de l’eau Rhône, Méditerranée et Corse et agence de l’eau Seine - Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Office national de l’eau et des milieux aquatiques- délégation interrégionale Bourg - FrancheComté et services départementaux


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
liferuisseaux@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de l’ancien moulin Maurice sur le Ventron

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2003
septembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Ventron
Distance à la source 10.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 20.00 ‰
Débit moyen 1.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR223
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) VOSGES (88)
Communes(s) CORNIMONT (88116)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>S&rsquo;affranchir des coûts de mise aux normes de l&rsquo;ouvrage</p>
<p>Rétablir la continuité piscicole pour les salmonidés</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Ventron est un cours d&rsquo;eau de montagne de 11 kilomètres de long, drainant un bassin versant de 33,4 km2. Ses eaux abritent la truite fario.<br />Sur la commune de Cornimont, le cours d&rsquo;eau est corseté et présente un seuil de 2 m de hauteur. Cet obstacle à l&rsquo;écoulement fut construit en 1862 pour les besoins d&rsquo;une usine de tissage puis a été délaissé dans les années cinquante. Au début des années quatre-vingt-dix, son manque d&rsquo;entretien provoque des désagréments liés au maintien des berges bétonnées et aux enjeux environnants (route, habitations). Situé à l&rsquo;aval du cours du Ventron juste avant la confluence avec la Moselotte, ce barrage bloque totalement la remontée des poissons sur le bassin versant du Ventron.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ouvrage n&rsquo;avait plus d&rsquo;usage et présentait des signes de vétusté rendant nécessaire sa mise aux normes. Le coût du réaménagement de l&rsquo;ouvrage, avec la mise en place d&rsquo;une passe à poissons était extrêmement élevé ce qui a orienté la commune de Cornimont à choisir la solution de l&rsquo;effacement. Cet effacement a été fortement soutenu par l&rsquo;association de pêche locale qui proposait cette solution depuis quelques années.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté en premier lieu à évacuer les sédiments stockés dans la retenue afin d&rsquo;éviter qu&rsquo;ils ne se déposent en aval de l&rsquo;ouvrage et ne colmatent le substrat en place. Puis, l&rsquo;ouvrage a été totalement démantelé. Afin de limiter les problèmes d&rsquo;érosion, des enrochements en pied de berge ont été réalisés et les murs de soutènement ont été renforcés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.1.0 (A) Entretien de cours d'eau
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé par la direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) en 2002. Il concerne la partie hydraulique et a été réalisé dans le cadre de l&rsquo;étude de faisabilité. Aucun suivi n&rsquo;a été réalisé suite aux travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;L&rsquo;arasement de l&rsquo;ouvrage a permis le rétablissement de la continuité écologique sur environ deux kilomètres. En effet, même si d&rsquo;autres seuils en amont bloquent encore la continuité, la disparition de cet ouvrage permet aujourd&rsquo;hui aux truites de recoloniser, depuis la Moselotte, les frayères mises à jour sur le Ventron et sur un affluent à fort potentiel, le ruisseau de Travexin.<br />Les mesures complémentaires mises en place pour accompagner l&rsquo;effacement sont très lourdes et auraient sûrement pu être &laquo; adoucies &raquo;. La consolidation des berges en enrochement a été dictée par les contraintes urbaines : proximité d&rsquo;une route et d&rsquo;habitations. Des controverses subsistent sur les techniques employées pour &laquo; accompagner &raquo; l&rsquo;effacement notamment sur le retrait de l&rsquo;ensemble des sédiments contenus dans la retenue (perte de substrat) et sur l&rsquo;utilisation de techniques 100 % minérales pour la protection des berges.<br />Les motivations de l&rsquo;association de pêche locale étaient très fortes. Elles ont dépassé celles de l&rsquo;intérêt privé et ont su convaincre la commune de l&rsquo;intérêt général de l&rsquo;effacement. Déchargée des obligations d&rsquo;entretien de l&rsquo;ouvrage, la commune estime que l&rsquo;investissement réalisé pour supprimer l&rsquo;ouvrage est nettement inférieur à celui nécessaire à sa mise aux normes.<br />Localement et notamment vis-à-vis des pêcheurs, le retour est très positif. Ces derniers voient dans cette opération des nouvelles possibilités de migration des salmonidés et le retour à un &laquo; vrai &raquo; cours d&rsquo;eau de montagne en lieu et place d&rsquo;une retenue stagnante sur environ 100 à 150 mètres.<br />D&rsquo;un point de vue biologique, l&rsquo;opération est satisfaisante mais de nombreux ouvrages, qui mériteraient d&rsquo;être traités, subsistent sur le cours du Ventron. Une réflexion générale sur l&rsquo;ensemble des seuils présents sur le bassin devrait être réalisée. Une étude globale sur l&rsquo;ensemble des seuils du haut bassin de la Moselotte devrait s&rsquo;engager en 2010 sous maîtrise d&rsquo;ouvrage de la communauté de communes du secteur avec pour objectif le ciblage des ouvrages prioritaires à traiter (aménagement, effacement total ou partiel, etc. selon les cas).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;agence de l&rsquo;eau réalise un retour d&rsquo;expérience local sur cette opération.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 50 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau 30 % - subventions au titre de la réserve parlementaire 50 %
Partenaires techniques du projet - Association locale de pêche - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Fédération départementale pour la pêche - Agence de l’eau


Maître d'ouvrage Commune de Cornimont
Contacts Marie-Claire Mougel
  Commune de Cornimont 3, rue des Grands Meix 88310 Cornimont
stm.cornimont@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Démantèlement et ouverture de quatre vannages sur la Vence

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
décembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vence
Distance à la source 14.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 1.51 ‰
Débit moyen 2.20 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRB1R578
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) CHAMPAGNE-ARDENNE
Département(s) ARDENNES (08)
Communes(s) FRANCHEVILLE (LA) (08180)
POIX-TERRON (08341)
SAINT-MARCEAU (08388)
TOULIGNY (08454)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité piscicole.<br />&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d&rsquo;eau</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Vence est un affluent rive gauche de la Meuse de 34 kilomètres de long. C&rsquo;est un cours d&rsquo;eau salmonicole, classé &laquo; cours d&rsquo;eau à migrateurs &raquo; (art. L.432-6 du Code de l&rsquo;environnement). Le peuplement piscicole est composé du chabot, de la truite, de la lamproie de Planer, du vairon, de la loche franche, de la vandoise, du goujon et du gardon.<br />Le fonctionnement naturel de la Vence est modifié par la présence de onze vannages. Ces ouvrages sont historiquement utilisés pour produire de l&rsquo;énergie hydraulique à des fins artisanales ou industrielles. Ils ont aujourd&rsquo;hui perdu leur usage originel (à l&rsquo;exception d&rsquo;une microcentrale toujours en activité) et servent uniquement à la régulation des eaux à l&rsquo;étiage.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La non-concertation lors de la manoeuvre de ces vannages présente un risque d&rsquo;aggravation des inondations. Ceci conduit le syndicat intercommunal d&rsquo;études et de travaux pour l&rsquo;aménagement de la Vence (SIETAV) et la direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) à s&rsquo;intéresser au devenir de ces ouvrages et à proposer des aménagements pour chacun d&rsquo;entre eux. Les propriétaires et les élus restent très attachés à leur ouvrage et souhaitent à l&rsquo;unanimité les conserver. Grâce au discours argumenté de l&rsquo;équipe du syndicat de rivière, trois propriétaires acceptent de tenter l&rsquo;expérience et de laisser les vannages ouverts.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les vannes sont maintenues ouvertes sur deux ouvrages vétustes (vannage de Saint-Marceau et de Poix-Terron) et deux vannages peuvent être démantelés (vannage de Saint-Ponce et de Touligny). Sur le site de Saint-Marceau, le système de vannage est encore en place mais les vannes ne sont plus manoeuvrables et restent en position ouverte.<br />Des travaux de protection de berges et de diversification des écoulements sont réalisés à chaque fois sur quelques centaines de mètres en amont et en aval des dispositifs de vannage. Des déflecteurs et des peignes de bois morts sont installés pour diversifier les écoulements, limiter l&rsquo;érosion des berges et rétrécir le lit de la rivière. Des pieux de saule sont mis en place afin de recréer la ripisylve. Ces travaux sont effectués de façon artisanale avec l&rsquo;utilisation de matériaux rustiques, sans utilisation d&rsquo;engins motorisés dans le lit mineur.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. En 2005, un suivi hydromorphologique est entrepris sur le site de Saint-Ponce (commune de La Francheville). Le compartiment piscicole et les invertébrés sont également étudiés. L&rsquo;étude compare notamment une station située dans le remous d&rsquo;un vannage resté en position fermé à une station restaurée.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Les aménagements dans le lit mineur passent sans encombre les crues de l&rsquo;hiver. Les suivis mettent en évidence une augmentation de la diversité des habitats du lit mineur notamment en termes de vitesses d&rsquo;écoulement et de profondeur. Une régression des substrats minéraux fins (colmatage) au profit des substrats minéraux plus grossiers (favorables aux frayères) est observée.<br />Sur le site de Saint-Marceau, il reste une chute d&rsquo;eau assez importante au niveau de l&rsquo;ouvrage pouvant gêner la montaison des poissons. Les remontées sont toutefois possibles par le canal de décharge puisque des truitelles sont retrouvées en amont de l&rsquo;ouvrage.<br />Sur le site de Saint-Ponce, tout le dispositif de vannage est encore en place et la hauteur de chute conservée est encore conséquente. L&rsquo;ouverture des vannages ne constitue qu&rsquo;une étape pour la restauration de la continuité. Actuellement, une étude globale autour de la gestion des ouvrages est en cours et doit permettre de programmer les travaux sur l&rsquo;ensemble du bassin. Bien qu&rsquo;étant au départ réticente à l&rsquo;opération d&rsquo;ouverture des vannages, l&rsquo;association locale de la pêche présente sur cette portion de cours d&rsquo;eau est satisfaite des résultats.<br />À ce jour, ces aménagements conviennent aux différentes communes.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Ancienne poudrière, le site de Saint-Marceau est riche en histoire. Une valorisation pédagogique et historique des lieux devrait être envisagée avec le soutien de la communauté d&rsquo;agglomération.</p>

Coûts

<p>&nbsp;Pas d&rsquo;investissement financier. L&rsquo;opération a nécessité quatre à cinq jours de travail pour trois agents.</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’études et de travaux pour l’aménagement de la Vence (SIETAV)

Contacts Grégory Stéphan
  Syndicat intercommunal d’études et de travaux pour l’aménagement de la Vence Mairie - 08000 La Francheville
gregory.stephan08@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil de Cussy sur le ruisseau de la Maria

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2004
septembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 10 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Maria
Distance à la source 5.40 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR218
Référence du site Natura 2000
FR2600986
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) NIEVRE (58)
Communes(s) ONLAY (58199)
VILLAPOURCON (58309)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique en restaurant d’une part les possibilités de migrations pour la truite, le chabot et l’écrevisse à pieds blancs, et d’autre part le transit sédimentaire.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Affluent en rive droite de la Dragne, le ruisseau de la Maria est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 10 kilomètres de long. Il s’écoule dans un bassin versant de 15 km2, à 90 % sous couvert forestier. La population piscicole est constituée à priori de deux espèces : la truite commune et le chabot. L’écrevisse à pieds blancs est présente sur un petit secteur.<br>Le bassin versant de la Maria présente très peu de perturbations anthropiques. Seule la présence d’un seuil, un kilomètre avant sa confluence avec la Dragne, dégrade le milieu. Ce seuil de 2 m de haut et de 8 m de large, est construit en 1932 pour alimenter en eau potable la commune de Moulins-Engilbert. Depuis la mise en place du seuil de la Rangère en 1951, le seuil de Cussy n’a plus aucun usage. Ce seuil a un impact fort sur le milieu car il constitue un obstacle infranchissable pour la montaison des truites, et difficilement franchissable pour la dévalaison des juvéniles. De plus, il empêche l’alimentation des zones aval en sable, gravier et blocs qui sont retenus en amont de l’obstacle.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le parc naturel régional du Morvan en partenariat avec la fédération départementale de la pêche et en accord avec le syndicat d’eau potable et la commune de Moulins-Engilbert engage un projet de suppression de l’ouvrage.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pendant la période de travaux, le cours d’eau est dévié dans un tuyau. Un filtre en paille est placé à l’aval de l’ouvrage pour piéger les sédiments fins. Les travaux commencent par l’extraction des sédiments en amont de l’ouvrage. Les matériaux sont régalés sur les côtés, les éléments grossiers étant laissés en bordure du cours d’eau pour être progressivement récupérés par ce dernier. Le seuil est ensuite détruit et les berges stabilisées par les blocs de la digue du seuil, mais aussi par des blocs pris dans les environs immédiats.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi pêche

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2002 sur le compartiment piscicole par le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema). Trois stations sont pêchées. Par la suite, deux campagnes de suivi sont menées : une en 2004, juste après les travaux, et une en 2009. Cette dernière campagne marque la fin du suivi de ce site.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L’effacement du seuil permet la reconnexion de 9 kilomètres de cours d’eau. La composition du peuplement n’a pas changé après les travaux, la truite et le chabot restant les deux espèces recensées. Cette composition est tout à fait conforme avec la situation du cours d’eau qui correspond à une zone à truite.<br>Les suivis de 2004 mettent en évidence une recolonisation du secteur amont par les alevins de truites. En 2009, la population de truite augmente et atteint son niveau d’équilibre.<br>En 2004, la zone lotique recréée dans l’ancienne emprise du seuil est immédiatement recolonisée par les chabots. En 2009, les populations de chabot diminuent. Le suivi de l’évolution de ces populations mériterait d'être poursuivi en élaborant notamment des comparaisons avec des cours d’eau voisins. <br>Cet effacement permet de rétablir le transport solide. Un apport significatif de gravier à l’aval est observé rétablissant un habitat favorable à la reproduction de la truite. La végétation recolonise naturellement le milieu et stabilise les berges. Les berges stabilisées par les blocs ne subissent pas d’érosion latérale. Plus en amont, le lit présente une succession de micro-seuils dégagés par l’érosion régressive ; ils ne font pas obstacle au franchissement piscicole et participent à la diversité des habitats.<br>Alors qu’on notait avant 2004 une surexploitation des zones de frayères en aval du barrage au détriment des secteurs amont, cet effacement rétablit un équilibre en matière de répartition d’habitats de reproduction. <br>Dans le cadre du programme Life "continuité écologique"(2011-2015), piloté par le PNR du Morvan et le PNR des Ballons des Vosges, de nombreuses actions en faveur de l'amélioration des milieux aquatiques sont réalisées. Ainsi le PNR travaille notamment au remplacement des passages busés pour le franchissement piscicole, à la restauration de la continuité écologique sur plusieurs ouvrages (effacement total ou partiel), mais également à la restauration de la ripisylve…<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 10 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 10 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - direction régionale de l’environnement (DIREN).
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation Bourgogne-Franche Comté et service départemental


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
laurent.paris@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage sur l’Allier à Saint-Étienne-du-Vigan

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 1996
juin 1998
Linéaire concerné par les travaux 900 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Allier
Distance à la source 44.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
20.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 7.40 ‰
Débit moyen 10.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0141a
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) SAINT-ETIENNE-DU-VIGAN (43180)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Rétablir la continuité écologique pour le retour des poissons migrateurs.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;L’Allier est un affluent de la Loire de 421 kilomètres de long. Son bassin versant couvre une surface de 14 310 km2. Ce cours d’eau présente un fort potentiel biologique pour les poissons migrateurs. Le peuplement piscicole est dominé par les salmonidés : truite fario, ombre commun et saumon atlantique. De nombreux cyprinidés d’eaux vives sont également présents. Le saumon représentait jusqu’à la fin du XIXe siècle une importante source de revenus sur tout le bassin Loire - Allier. Les gorges du Haut-Allier comptent parmi les meilleures frayères de ce bassin.<BR>En 1895, une usine visant la production d’électricité pour les communes de Langogne et de Pradelles est construite sur les rives de l’Allier. Le barrage, d’une hauteur de 14 m, crée une retenue d’eau d’environ 900 m. Les sédiments retenus derrière le barrage sont estimés à 30 000 m3. Aucun dispositif de franchissement piscicole n’est installé. La commune de Langogne et la société Force et Lumière du Velay, propriétaires de l’ouvrage à partir de 1897, cédent les installations à EDF en 1950. En 1993, EDF demande le renouvellement d’autorisation d’exploiter la chute hydroélectrique.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En janvier 1994, un conseil interministériel annonce le lancement du « Plan Loire Grandeur Nature » comprenant l’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan en raison du grand nombre d’impacts sur la continuité écologique. En octobre de la même année, le renouvellement de l’autorisation n’est pas accordé à EDF et l’État demande à EDF de démolir le barrage à ses frais.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux consistent à araser totalement le barrage et le bâtiment d’usine. L’opération se déroule en trois phases :<BR>• en novembre 1996, l’usine est démolie ;<BR>• en janvier 1997, une vanne de vidange supplémentaire est mise en place. La vidange est effectuée en novembre 1997 en période de crue afin de diluer les sédiments au fond de la retenue ;<BR>• au printemps 1998, l’Allier est détournée pour travailler au sec et, le 24 juin 1998, le barrage est dynamité, la situation du site ne permettant pas l’accès aux engins de démantèlement. Le site est ensuite remis en état.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.4.0 (A) Vidanges d'étangs ou de plans d'eau

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;En 1995, des études préliminaires portant sur l&rsquo;analyse des sédiments sont réalisées. Pendant le chantier, la qualité de l&rsquo;eau est suivie, notamment pour contrôler le taux de matière en suspension et d&rsquo;ammoniac. Suite aux travaux, EDF est tenu de réaliser un suivi des berges le long de la retenue, pendant une durée de trois ans. Il vise notamment à contrôler la stabilité des berges de la rivière du fait de la présence à proximité d&rsquo;une ligne ferroviaire. Ce suivi est effectué par une prise de photos à intervalles réguliers. Par ailleurs, chaque année, l&rsquo;association Loire grands migrateurs (Logrami), avec la participation de l&rsquo;office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema), effectue un comptage des frayères sur le bassin de l&rsquo;Allier, grâce à un survol en hélicoptère.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>L’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan permet de restaurer la continuité piscicole et de rétablir le transport sédimentaire. Dès l’hiver 1998, des frayères à saumons sont observées à l’amont du barrage. L’année suivante, une quarantaine de frayères y sont dénombrées, soit 15 % du total de l’ensemble de l’Allier.<BR>Ces résultats sont encourageants. Toutefois, la présence d’autres barrages en aval, comme celui de Poutès-Monistrol, limite la capacité de recolonisation du Haut-Allier par les saumons. Ceci explique le faible taux de remontées observées ces dernières années.<BR>D’un point de vue morphologique, le cours d’eau s’équilibre rapidement. Le transport sédimentaire se réactive et permet l’alimentation en gravier des frayères à l’aval. La migration des sédiments vers l’aval met en évidence, quelques années après l’effacement, les fondations de l’ancien ouvrage démoli pour la construction du barrage de Saint-Etienne du Vigan. Des travaux complémentaires sont alors nécessaires pour créer une échancrure dans le seuil réapparu.<BR>L’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan s’accompagne de la mise en place d’un programme d’action pour pallier le manque à gagner de la commune et encourager son développement économique. En effet, les recettes fiscales liées au barrage représentent 7,5 % du produit fiscal. Le programme d’action comprend l’assainissement communal, la mise aux normes de bâtiments d’élevages, la revalorisation touristique de la commune. Cette dernière n’a pu être réalisée.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 106 700 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 158 600 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 270 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’environnement - Agence de l’eau. - EDF
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau.


Maître d'ouvrage EDF
Contacts Pascal Bomassi
  Office national de l’eau et des milieux aquatiques
pascal.bomassi@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Artiges C., Hong S., Morel-Fatio A., Vergnon M. (2006). Évaluation en appui des décisions publiques : retour d’expérience et perspectives dans le cas de quelques barrages en France, MEDD-ENGREF : 77 + annexes.</P>
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