Approches intégrative de la stratégie de conservation du râle des genêts
Créée le 31/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Connaissance et suivis |
Type de génie écologique | Non intervention |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Début des travaux Fin des travaux |
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Surface concernée par les travaux | 6000.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Parc Naturel Régional |
Autres | Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR2410011
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Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | PAYS DE LA LOIRE |
Département | MAINE-ET-LOIRE |
Localisation | ANGERS |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Les Basses vallées angevines constituent une vaste plaine alluviale et inondable d’une superficie d’environ 6 000 hectares inscrite au réseau Natura 2000. Il s’agit du principal site de reproduction du râle des genêts en France.
Le projet se propose d’une part de caractériser génétiquement les populations de râle des genêts afin de déterminer l’existence ou non d’entités évolutives distinctes, d’évaluer les conséquences de leur déclin et de leur isolement en termes de charge parasitaire, et d’autre part de mettre en place un modèle de distribution de l’espèce permettant d’identifier globalement ou localement les zones les plus favorables.
L’analyse génétique menée à l’aide d’échantillons sanguins ou buccaux collectés dans une douzaine de sites européens doit permettre d’évaluer les échanges entre les différentes populations afin de mieux comprendre les relations entre le cœur abondant de la distribution de l’espèce et les sites en déclin plutôt périphériques et occidentaux, ainsi que les relations entre ces derniers. L’objectif est ainsi de déterminer s’il existe des populations relativement isolées et présentant des caractéristiques spécifiques ou au contraire un large ensemble de sites connectés.
L’analyse des taux d’infection par la malaria a permis d’observer des différences importantes entre les sites étudiés et un gradient d’infection de l’ouest (sites les moins touchés) vers l’est (sites les plus touchés). Les Basses vallées angevines présentent un taux de prévalence particulièrement faible en ce qui concerne la malaria. Cela suggère que la population française se maintient dans un état sain d’un point de vue parasitaire et ne semble pas affectée par un accroissement de la sensibilité aux pathogènes. Le modèle de distribution obtenu produit une aire de répartition théorique proche de celle évaluée par Birdlife International sur la base d’extrapolations.
Publication du recueil : 2013