action consistant à prévenir de la destruction ou à utiliser au mieux un espace




Animation du site Natura 2000 des Basses vallées de la Vienne et de l'Indre

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Culture extensive
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2011
Surface concernée par les travaux 5671.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2410011

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation CENTRE-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Maintenir ou améliorer l'état de conservation des oiseaux d'intérêt communautaire et leurs habitats; développer des pratiques économiques compatibles et renforçant les démarches de conservation des oiseaux; agir localement pour la réussite de la démarche Natura 2000 dans les Basses vallée.

Résumé

Le site Natura 2000 des Basses vallées de la Vienne et de l’Indre (FR2410011), est composé de deux entités correspondant aux vallées inondables de la Vienne et de l’Indre avant leur confluence avec la Loire. L’un des principaux intérêts ornithologiques de la zone repose sur la présence de la dernière population de râle des genêts de la région Centre. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour la conservation des oiseaux et de leurs habitats.

La majorité des actions en faveur des oiseaux et de la biodiversité passent par la contractualisation avec les propriétaires et gestionnaires volontaires :

•    Mesures agri-environnementales (MAE) :
- MAE « prairies » : gestion extensive des prairies, fauche tardive des prairies, mise en défens ;
- MAE « création de couverts » : conversion de terres arables en prairies, mise en place de couverts environnementaux ;
- MAE « éléments fixes du paysage » : entretien/restauration de haies, entretien d’arbres têtards, entretien/restauration de mares.
1 200 hectares de prairies ont été engagés en MAE, dont 117 hectares en retard de fauche et 46 hectares avec mise en défens.

•    Contrats Natura 2000 (sur les parcelles non déclarées à la PAC) : entretien et restauration de haies et arbres isolés ou en alignement, entretien et réhabilitation d’arbres têtards, restauration de ripisylves, développement d’îlots de bois sénescents, ouverture de milieux en déprise, restauration de prairie après exploitation d’une peupleraie, entretien par fauche ou pâturage de milieux herbacés, entretien par débroussaillage, entretien/restauration de mares, restauration d’annexes hydrauliques, aménagements pour limiter l’impact des infrastructures de transport d’électricité.

Six contrats Natura 2000 ont été signés ou sont en cours d’élaboration pour une surface totale de 23,7 hectares (dont 14,3 de peupleraies en reconversion), 1 905 mètres de haies et l’entretien de 376 arbres têtards.

Le râle des genêts reste très vulnérable avec une stabilisation autour de quatre ou cinq mâles chanteurs sur le val de Vienne. 544 arbres têtards ont été comptabilisés sur le val de l’Indre en 2011.

La rédaction de fiches thématiques (oiseaux, têtards, etc.) et d’une brochure de présentation du site Natura 2000 est en cours pour une diffusion en 2013.

Publication du recueil : 2018




Animation du site Natura 2000 des Basses vallées angevines

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux 9200.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière
Type de milieu (SDAGE) Zones humides ponctuelles
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation MAINE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver les milieux et les espèces remarquables qui en dépendent.

Résumé

Situées au nord d’Angers, les Basses vallées angevines constituent un ensemble de plus de 9 200 hectares dans les vallées alluviales du bassin hydrographique de la Maine (Mayenne, Sarthe et Loir). Ces vallées, composées à 67 % de prairies, sont des zones d’alimentation, de halte migratoire et de nidification pour de nombreux oiseaux d’intérêt communautaire.

Les objectifs de préservation définis dans le document d’objectifs se déclinent selon les trois grands types de milieux:
-    les prairies, avec la mise en place de mesures agro-environnementales territorialisées en faveur du râle des genêts (dates de fauche retardées notamment) ;
-    les boisements, à travers un entretien extensif et concerté du réseau bocager et la mise en place d’une réglementation pour limiter l’extension des peupleraies ;
-    le milieu aquatique, par des opérations de restauration et d’entretien du réseau hydraulique selon des modalités favorables aux espèces et aux habitats (favoriser le libre écoulement de l’eau ; restaurer et entretenir les boires, fossés et mares ; lutter contre les espèces envahissantes…).
L’animation du site doit permettre de développer des projets en faveur des Basses vallées angevines. Elle touche trois types de public :
-    l’animation vers les secteurs agricoles
-    l’animation vers les secteurs non-agricoles
-    l’animation vers le jeune public

Grâce à l’animation en direction du public non agricole, les premiers contrats Natura 2000 de restauration de milieux ont été signés :
- sur bocage et ripisylve à Angers ;
- sur prairies (après peupleraie) à Sainte-Gemmes-sur-Loire ;
- sur prairies (après friche) et éléments du bocage à Villevêque.

D’autres projets sont à l’étude.

Publication du recueil : 2013




Cartographie des zones à dominante humide: cas du bassin de la Vienne

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2007
août 2008
Surface concernée par les travaux 1310000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation HAUTE-VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Mieux connaître les zones humides limousines pour mieux les préserver.

Résumé

L’objectif principal de cette opération était de disposer d’une cartographie et d’une base de données homogène, qui permettent de localiser et caractériser l’ensemble des zones à dominante humide en Limousin, dans un but de préservation, restauration et gestion de ces milieux.

Pour réaliser cette cartographie, la région Limousin a procédé en deux phases :
•    la cartographie de la partie Loire-Bretagne de la région Limousin
•    la cartographie de la partie Adour-Garonne de la région Limousin
La méthodologie était basée sur trois étapes principales :
•    la réalisation d’un masque binaire : modélisation par analyse spatiale des différents facteurs (hydrographie, indices topographiques, télédétection, géologie) pour déterminer de grandes enveloppes : zones humides potentielles et zones présumées non humides
•    la photo-interprétation assistée par ordinateur avec un calage préalable par reconnaissance de terrain sur des zones tests : délimitation des zones potentiellement humides et typologie
•    la validation et la vérification : reconnaissance de terrain et consultation des partenaires locaux

L’inventaire a montré qu’environ 9 % du périmètre concerné est occupé par des zones à dominante humide (hors surfaces en eau), principalement constituées de prairies humides naturelles à joncs (61 %).

Ce premier bilan favorise le suivi de l’évolution de ces espaces dans le temps. Il sert de support de planification et d’évaluation de la politique régionale dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques. Enfin, outil de communication, d’information et de sensibilisation, il représente également un outil d’aide à la décision pour les partenaires de la région Limousin et les acteurs de l’eau du Limousin.

Publication du recueil : 2013




Ravin du Lac d'Aubuge: milieux humides et agriculture pour une meilleure gestion des eaux

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
janvier 2012
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Plateau

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région OCCITANIE
Département LOZERE
Localisation ARZENC-DE-RANDON


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Pérenniser les pratiques pastorales garantes de la fonctionnalité hydrologique des zones humides

Résumé

Cette action s’inscrit dans un projet global dont l’objectif principal est la préservation de la fonctionnalité hydrologique de zones humides en tête de bassin, mais également la conservation de la biodiversité. Plus spécifiquement, les actions entreprises sur ce ravin d’une part améliorent les pratiques pastorales en les pérennisant et d’autre part restaurent des zones dégradées.

La réalisation de ces objectifs passe par la rédaction de notices de gestion et la signature de conventions de gestion avec les propriétaires des parcelles concernées. Contre rémunération annuelle à l’hectare, celles-ci engagent les propriétaires à :
•    maintenir une activité pastorale avec des chargements extensifs ;
•    proscrire toute pratique affectant les zones humides et leurs fonctionnalités ;
•    proscrire tout apport d’intrants ;
•    éliminer manuellement les semis et ligneux inférieurs à 1 mètre présents en zone humide ;
•    tenir un cahier des pratiques pastorales.

Trois conventions de gestion ont été signées portant sur un total de 74,81 hectares. Un état initial de la végétation a été relevé sur quatre placettes de 25 m2 sur des secteurs de travaux. Il permettra une comparaison de la végétation avant et après travaux de restauration.

Parallèlement, différents travaux de restauration et aménagements ont été réalisés.
Un suivi écologique est assuré par le Conservatoire départemental des sites lozériens, permettant d’analyser l’évolution de la zone humide au regard de l’évolution des pratiques.

Publication du recueil : 2013




Contrat "sources en actions": un partenariat pour animer et coordonner

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
janvier 2015
Surface concernée par les travaux 240000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de tête de bassin
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres PNR de Millevaches
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation HAUTE-VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Maintenir et restaurer la qualité de l'eau et des milieux aquatiques du bassin de la Vienne amont.

Résumé

Située au cœur du plateau de Millevaches en Limousin, la tête du bassin de la Vienne et de ses affluents constitue un espace présentant une qualité écologique remarquable. Berceau des sources de la Vienne et de nombreux ruisseaux, ces espaces conditionnent en qualité et en quantité les ressources en eau de l’ensemble du bassin. Ainsi, en accord avec les orientations européennes en matière de gestion de l’eau, l’EPTB, le PNR de Millevaches et quatorze porteurs de projets (collectivités, associations) ont décidé de s’unir pour agir collectivement dans le cadre du programme « Sources en action ».

Le programme « Sources en action » a pour objectif de maintenir et restaurer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques du bassin de la Vienne amont. Ceci implique, en termes d’animation : 
-    de veiller à la cohérence des actions avec les différents schémas de gestion de l’eau (schéma directeur et schéma d’aménagement et de gestion des eaux, Directive cadre sur l’eau…) ;
-    de coordonner des programmes d’actions mis en œuvre par les différents porteurs de projets;
-    d’accompagner les maîtres d’ouvrage et de leur apporter des conseils méthodologiques et un appui technique et administratif ;
-    de partager les savoir-faire et les expériences ;
-    de mettre en œuvre des actions transversales (communication, suivi…) ;
-    d’assurer le secrétariat et l’organisation des réunions des groupes techniques et du comité de pilotage.

En 2011, environ quatre-vingt-dix actions ont démarré pour un montant global engagé supérieur à un million d’euros. Des conseils techniques, méthodologiques ou administratifs sont également apportés aux porteurs de projets (avis sur des cahiers des charges, appui technique lors de réunions de chantier, etc.), divers supports de communication ont été conçus et diffusés, et une journée d’échanges techniques sur la thématique de la continuité écologique a par ailleurs été organisée en juillet 2012, principalement à l’attention des élus et techniciens du territoire. Concernant l’acquisition de connaissances, des campagnes de mesures biologiques (macro-invertébrés, diatomées, poissons) et physico-chimiques sur les ruisseaux et cours d’eau du territoire, ont dressé un état zéro.

Des travaux ont été engagés en 2011. Des travaux de réduction des dégradations morphologiques en milieu agricole ont été menés : treize abreuvoirs installés, vingt-trois franchissements de cours d’eau réalisés (passerelles, passages à gués…), huit diagnostics mesures agro-environnementales accomplis pour cinquante-sept hectares contractualisés. Dans le cadre de la restauration et l’entretien des berges et du lit des cours d’eau, 5 000 mètres de berges ont été entretenus et 22 743 mètres restaurés ; vingt-neuf embâcles ont été enlevés. Concernant la restauration de la continuité écologique, un des enjeux majeurs du programme « Sources en action », des études complémentaires de diagnostic sont en cours et devraient déboucher vers des propositions d’aménagements d’ouvrages transversaux. Enfin, différentes actions – dont quatorze visites-conseils – ont été menées en faveur de la gestion des zones humides.

Publication du recueil : 2013




Préservation et restauration concertées de tourbières à l'échelle interrégionale dans les Hautes Chaumes du Forez

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Mise en défens
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 55.50 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Plateau

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR8301030

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département LOIRE
Localisation SAINT-BONNET-LE-COURREAU


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver les fonctionnalités hydrauliques et biologiques des tourbières.

Résumé

Les Hautes Chaumes ont été façonnées en grande partie par l’activité pastorale traditionnelle d’estive, qui les a créées et entretenues depuis les premiers défrichements effectués par les moines au XIIe siècle. Les trois tourbières concernées par le projet (la Croix de Barras, l’Oule et la Richarde) présentent un grand intérêt environnemental en termes d’hydrologie et de patrimoine naturel. Ces tourbières auraient été menacées à terme par certaines pratiques de pâturage tandis que leur situation interdépartementale et interrégionale rendait difficile une gestion globale et cohérente.

Un contrat unique de préservation associant les partenaires concernés a donc été envisagé. Des notices de gestion ont été élaborées par les Conservatoires d’espaces naturels pour chaque tourbière, avec pour objectifs : la préservation ou l’amélioration des fonctionnalités hydrauliques et biologiques, la mise en place d’une gestion cohérente et coordonnée des trois sites, la sensibilisation et l’information des usagers à leur importance et leur fragilité.

Plusieurs types d’intervention ont permis d’atteindre ces objectifs :
-    la maîtrise foncière dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles du Conseil général de la Loire, avec l’acquisition de 25 hectares côté Loire sur les tourbières de la Croix de Barras et de l’Oule et l’animation foncière en cours pour 17,3 hectares sur la tourbière de la Richarde.
-    la contractualisation avec les propriétaires ou exploitants agricoles notamment par des mesures agro-environnementales garantissant certaines pratiques de gestion, avec la signature de quatre contrats côté Loire pour 33,3 hectares et trois dans le Puy-de-Dôme où trois conventions pour la gestion du matériel mis en place ont également été signées.
-    des travaux de restauration et de génie écologique sur des secteurs particulièrement menacés ou dégradés : la mise en défens de 11 hectares de tourbières, 1,85 hectare de ruisseau et 0,27 hectare de sources ; le démontage de 750 mètres de clôture inutile ; la pose d’environ 7,7 km de clôture ; l’installation de trois points d’abreuvement ; l’aménagement de quatre franchissements d’écoulement d’eau ; l’installation d’un poste électrique.

Ces opérations se sont accompagnées de suivis scientifiques (papillons, végétaux remarquables, habitats naturels), annuels ou biennaux, permettant d’évaluer l’évolution naturelle des milieux et des espèces végétales tout comme l’impact de la gestion mise en place depuis 2008.

Enfin, différentes actions de valorisation (sorties de terrain, articles) ont ponctué les phases de ce projet qui se conclut en 2013 par un film et une plaquette, ainsi qu’un bilan global.

Publication du recueil : 2013




Acquisition foncière des Sites de Chabaud-Latour et de la Canarderie

Page mise à jour le 23/07/2024
Créée le 23/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 1989
septembre 2003
Surface concernée par les travaux 200.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation CONDE-SUR-L'ESCAUT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maitrise foncière de l'espace pour protéger les zones humides et préserver le patrimoine naturel qu'ils abritent avant d'entreprendre un programme de renaturation.

Résumé

Le Département du Nord a mené une politique de conservation des ENS dans la vallée de l’Escaut afin de compléter, dans un premier temps, la maîtrise du foncier entreprise par le Parc naturel régional Scarpe-Escaut sur l’étang d’Amaury et ses rebords et, dans un second temps, protéger l’unité foncière des anciennes Houillères de bassin Nord-Pas-de-Calais sur le site de la fosse Ledoux.
Il s’agissait de protéger le terril et ses abords (friches minières et étangs d’affaissement) et de permettre son apport dans le patrimoine collectif.
 
Dans ce sens, l’assemblée départementale délibéra le 4 juin 1998 et les 30, 31 janvier 1989 pour la mise en zone de préemption de 101,20 ha sur la commune de Condé-sur-l’Escaut et de 39,71 ha sur la commune de Thivencelle. Ces zones de préemption ont été créées avec l’accord des communes concernées. Une extension du périmètre de la zone de préemption a été réalisée sur 342 hectares suite à la délibération de l’assemblée départementale en date du 29 septembre 2003.
 
Aujourd’hui, les acquisitions à l’amiable sur le secteur de Chabaud-Latour et sur les marais de la Canarderie a permis au Département du Nord de se rendre propriétaire d’un ensemble foncier de plus de 200 hectares. Il est aussi gestionnaire de 6 ha de terrains appartenant aux VNF.
Publication du recueil : 2010




Acquisition foncière de la Prairie humide le long de la Noye

Page mise à jour le 23/07/2024
Créée le 23/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
décembre 2009
Surface concernée par les travaux 1.23 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département OISE
Localisation BRETEUIL


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maitrise foncière de l'espace pour protéger les zones humides et préserver le patrimoine naturel qu'ils abritent avant d'entreprendre un programme de renaturation.

Résumé

La commune de Breteuil a fait l’acquisition en 2009 d’une parcelle localisée entre deux plans d’eau et située le long de la rivière la Noye. L’acquisition de ce terrain permet d’étendre la propriété foncière de la commune et de développer les actions menées en faveur de la préservation de l’environnement naturel dans le cadre de la définition de son plan de gestion par le Syndicat d’aménagement et d’entretien de la Noye. De plus, cette parcelle située le long de la Noye doit permettre de mieux gérer ce cours d’eau. Cette acquisition foncière fera donc l’objet d’une gestion durable. De même, ce terrain gardera la vocation d’espace naturel en étant classé en zone naturelle dans le PLU de la commune
 
Dans un premier temps, l’entretien du terrain sera effectué par les services des espaces communaux.
Le plan de gestion du site sera inclus dans le plan de gestion de la rivière, en cours d’élaboration par le Syndicat d’aménagement et d’entretien de la Noye. Ce plan de gestion définira les opérations de restauration et d’entretien permettant la valorisation écologique du site, en relation avec le fonctionnement de la Noye. Un projet d’aménagement permettant d’accueillir le public est à l’étude. Le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement de l’Oise a été sollicité dans ce cadre.
Publication du recueil : 2010




Acquisition foncière du Marais de Guînes

Page mise à jour le 23/07/2024
Créée le 23/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
décembre 2009
Surface concernée par les travaux 15.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3100494

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation GUINES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maitrise foncière de l'espace pour protéger les zones humides et préserver le patrimoine naturel qu'ils abritent avant d'entreprendre un programme de renaturation.

Résumé

Le marais de Guînes représente un milieu naturel exceptionnel qui couvre une superficie totale de 130 hectares environ. Les sols gorgés d’eau sont les supports d’une végétation luxuriante et les résidus végétaux s’accumulant au fond de l’eau se transforment par un processus très lent en tourbe. le marais abrite un grand nombre d’habitats humides et aquatiques, et plusieurs espèces faunistiques d’intérêt communautaire, et d’espèces végétales protégées au niveau régional dont une partie au niveau national.
 
Afin de préserver la faune et la flore remarquables du site et de contribuer à la gestion qualitative et quantitative des eaux souterraines (présence d’une zone de captage d’eau potable), le Département du Pas-de-Calais s’est porté acquéreur d’un ensemble de parcelles d’une superficie de quinze hectares afin d’élargir son patrimoine. Ces parcelles forment deux terrains distincts d’environ sept et huit hectares. Concernant les terrains situés en plein cœur du marais, l’objectif prioritaire est la préservation du patrimoine naturel, en maintenant une quiétude sur cet espace exceptionnel.
 
Au regard du patrimoine présent, notamment des habitats et du classement dans le cadre de la directive « Habitat », les deux terrains ont fait l’objet tout d’abord d’une restauration puis d’une gestion conservatoire des habitats par le gestionnaire EDEN 62.
 
L’objectif est :
• de favoriser une mixité entre des zones plus hautes (mégaphorbiaies) et des zones plus basses très humides (favorables aux amphibiens),
• de maintenir voire d’étendre localement l’espace au profit des végétations les plus basses.
La gestion a été définie dans le cadre de l’élaboration d’un document d’objectifs (Natura 2000) portant sur l’habitat 7230 « Tourbières basses alcalines ».
Les différentes mesures de gestion comportent :
• la gestion des niveaux d’eau, qui permettra de conserver le caractère humide de la zone et de garder un niveau favorable à l’expression des espèces patrimoniale
• une fauche annuelle exportatrice et un pâturage extensif (vaches de race Highland Cattle, moutons, poneys) afin d’obtenir ou maintenir un bas niveau trophique favorable à la biodiversité,
• une fauche triennale à quinquennale de la mégaphorbiaie tourbeuse mésotrophe
• une évolution libre
 
Un accueil du public est prévu avec des possibilités de promenade sur 3 itinéraires.
Publication du recueil : 2010




Acquisition foncière des Zones humides moyenne vallée de la Somme

Page mise à jour le 23/07/2024
Créée le 23/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 17.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides artificielles
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2200357

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation MAREUIL-CAUBERT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maitrise foncière de l'espace pour protéger les zones humides et préserver le patrimoine naturel qu'ils abritent avant d'entreprendre un programme de renaturation.

Résumé

La moyenne vallée de la Somme est marquée par une ancienne exploitation de tourbe et aujourd’hui constituée d’une mosaïque de milieux diversifiés (marais tourbeux, roselières, plans d’eau, prairies...), qui en font une zone très intéressante par la présence de nombreuses espèces de plantes et d’oiseaux protégés. La préservation et la valorisation des zones humides de la moyenne vallée de la Somme constituent un enjeu majeur :
• plusieurs habitats sont qualifiés d’exceptionnels au plan européen et offrent ainsi un potentiel écologique rare fortement menacé par la dégradation des habitats
• la vallée de la Somme constitue un corridor écologique et hydraulique reconnu dans de nombreux inventaires naturalistes (ZNIEFF*, ZICO*…). Elle bénéficie également de mesures de protection européenne, nationale et internationale (Natura 2000*, réserve naturelle…)
• le canal de la Somme offre un fort potentiel de développement éco-touristique.
Afin de protéger ce patrimoine, le Département s’est porté acquéreur en 2008 de plusieurs parcelles situées sur ce territoire afin d’en assurer la préservation par la maîtrise foncière. Le Département de la Somme a acquis quatre nouvelles parcelles en zones humides d’une superficie totale de 17 hectares. Il s’agit :
• des étangs de Mareuil-Caubert,
• du marais des Cavins à Bourdon,
• du marais des Prés de la Mare à Picquigny,
• du marais de Tirancourt
 
Les terrains acquis en moyenne vallée de la Somme sont ensuite confiés au Conservatoire des sites naturels de Picardie pour la mise en œuvre d’une gestion concertée. Dans la vallée de la Somme, cette politique foncière a déjà permis la préservation d’environ 125 ha.
 
La gestion conservatoire, menée par le Conservatoire des sites naturels, a pour finalité :
• le maintien et l’entretien des milieux ouverts par fauche et déboisement
• la restauration et l’entretien des milieux typiques tourbeux
• la mise en place d’un pâturage extensif
Différentes actions en faveur de l’accès du public sont également prévues :
• la mise en place de visites guidées
• des aménagements pour l’accès au site lorsque la sensibilité écologique le permet
Publication du recueil : 2010

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