Animation du site Natura 2000 des Basses vallées de la Vienne et de l'Indre

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Culture extensive
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2011
Surface concernée par les travaux 5671.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2410011

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation CENTRE-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Maintenir ou améliorer l'état de conservation des oiseaux d'intérêt communautaire et leurs habitats; développer des pratiques économiques compatibles et renforçant les démarches de conservation des oiseaux; agir localement pour la réussite de la démarche Natura 2000 dans les Basses vallée.

Résumé

Le site Natura 2000 des Basses vallées de la Vienne et de l’Indre (FR2410011), est composé de deux entités correspondant aux vallées inondables de la Vienne et de l’Indre avant leur confluence avec la Loire. L’un des principaux intérêts ornithologiques de la zone repose sur la présence de la dernière population de râle des genêts de la région Centre. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour la conservation des oiseaux et de leurs habitats.

La majorité des actions en faveur des oiseaux et de la biodiversité passent par la contractualisation avec les propriétaires et gestionnaires volontaires :

•    Mesures agri-environnementales (MAE) :
- MAE « prairies » : gestion extensive des prairies, fauche tardive des prairies, mise en défens ;
- MAE « création de couverts » : conversion de terres arables en prairies, mise en place de couverts environnementaux ;
- MAE « éléments fixes du paysage » : entretien/restauration de haies, entretien d’arbres têtards, entretien/restauration de mares.
1 200 hectares de prairies ont été engagés en MAE, dont 117 hectares en retard de fauche et 46 hectares avec mise en défens.

•    Contrats Natura 2000 (sur les parcelles non déclarées à la PAC) : entretien et restauration de haies et arbres isolés ou en alignement, entretien et réhabilitation d’arbres têtards, restauration de ripisylves, développement d’îlots de bois sénescents, ouverture de milieux en déprise, restauration de prairie après exploitation d’une peupleraie, entretien par fauche ou pâturage de milieux herbacés, entretien par débroussaillage, entretien/restauration de mares, restauration d’annexes hydrauliques, aménagements pour limiter l’impact des infrastructures de transport d’électricité.

Six contrats Natura 2000 ont été signés ou sont en cours d’élaboration pour une surface totale de 23,7 hectares (dont 14,3 de peupleraies en reconversion), 1 905 mètres de haies et l’entretien de 376 arbres têtards.

Le râle des genêts reste très vulnérable avec une stabilisation autour de quatre ou cinq mâles chanteurs sur le val de Vienne. 544 arbres têtards ont été comptabilisés sur le val de l’Indre en 2011.

La rédaction de fiches thématiques (oiseaux, têtards, etc.) et d’une brochure de présentation du site Natura 2000 est en cours pour une diffusion en 2013.

Publication du recueil : 2018




Approches intégrative de la stratégie de conservation du râle des genêts

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Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat)

Début des travaux
Fin des travaux
Surface concernée par les travaux 6000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2410011

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation ANGERS


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Connaître le profil génétique des populations et identifier les zones les plus favorables à leur reproduction.

Résumé

Les Basses vallées angevines constituent une vaste plaine alluviale et inondable d’une superficie d’environ 6 000 hectares inscrite au réseau Natura 2000. Il s’agit du principal site de reproduction du râle des genêts en France.

Le projet se propose d’une part de caractériser génétiquement les populations de râle des genêts afin de déterminer l’existence ou non d’entités évolutives distinctes, d’évaluer les conséquences de leur déclin et de leur isolement en termes de charge parasitaire, et d’autre part de mettre en place un modèle de distribution de l’espèce permettant d’identifier globalement ou localement les zones les plus favorables.

L’analyse génétique menée à l’aide d’échantillons sanguins ou buccaux collectés dans une douzaine de sites européens doit permettre d’évaluer les échanges entre les différentes populations afin de mieux comprendre les relations entre le cœur abondant de la distribution de l’espèce et les sites en déclin plutôt périphériques et occidentaux, ainsi que les relations entre ces derniers. L’objectif est ainsi de déterminer s’il existe des populations relativement isolées et présentant des caractéristiques spécifiques ou au contraire un large ensemble de sites connectés.

L’analyse des taux d’infection par la malaria a permis d’observer des différences importantes entre les sites étudiés et un gradient d’infection de l’ouest (sites les moins touchés) vers l’est (sites les plus touchés). Les Basses vallées angevines présentent un taux de prévalence particulièrement faible en ce qui concerne la malaria. Cela suggère que la population française se maintient dans un état sain d’un point de vue parasitaire et ne semble pas affectée par un accroissement de la sensibilité aux pathogènes. Le modèle de distribution obtenu produit une aire de répartition théorique proche de celle évaluée par Birdlife International sur la base d’extrapolations.

Publication du recueil : 2013




Animation du site Natura 2000 des Basses vallées angevines

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Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux 9200.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière
Type de milieu (SDAGE) Zones humides ponctuelles
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation MAINE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver les milieux et les espèces remarquables qui en dépendent.

Résumé

Situées au nord d’Angers, les Basses vallées angevines constituent un ensemble de plus de 9 200 hectares dans les vallées alluviales du bassin hydrographique de la Maine (Mayenne, Sarthe et Loir). Ces vallées, composées à 67 % de prairies, sont des zones d’alimentation, de halte migratoire et de nidification pour de nombreux oiseaux d’intérêt communautaire.

Les objectifs de préservation définis dans le document d’objectifs se déclinent selon les trois grands types de milieux:
-    les prairies, avec la mise en place de mesures agro-environnementales territorialisées en faveur du râle des genêts (dates de fauche retardées notamment) ;
-    les boisements, à travers un entretien extensif et concerté du réseau bocager et la mise en place d’une réglementation pour limiter l’extension des peupleraies ;
-    le milieu aquatique, par des opérations de restauration et d’entretien du réseau hydraulique selon des modalités favorables aux espèces et aux habitats (favoriser le libre écoulement de l’eau ; restaurer et entretenir les boires, fossés et mares ; lutter contre les espèces envahissantes…).
L’animation du site doit permettre de développer des projets en faveur des Basses vallées angevines. Elle touche trois types de public :
-    l’animation vers les secteurs agricoles
-    l’animation vers les secteurs non-agricoles
-    l’animation vers le jeune public

Grâce à l’animation en direction du public non agricole, les premiers contrats Natura 2000 de restauration de milieux ont été signés :
- sur bocage et ripisylve à Angers ;
- sur prairies (après peupleraie) à Sainte-Gemmes-sur-Loire ;
- sur prairies (après friche) et éléments du bocage à Villevêque.

D’autres projets sont à l’étude.

Publication du recueil : 2013




Restauration et entretien de lieux prairiaux connexes à la rivière dans les gorges de la Bouble

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L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Fauche
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation CHANTELLE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les espaces prairiaux et régénérer la ripisylve.

Résumé

Les gorges de la Bouble s’étendent sur près de 5 km et sont peu encaissées (50 mètres au plus). Ce site de 170 hecatres est composé de gorges forestières et d’un plateau à prairies bocagères. Cette mosaïque de milieux accueille une faune et une flore spécifiques et remarquables.

L’Espace Naturel Sensible des Gorges de la Bouble bénéficie d’un programme d’actions quinquennal dont l’objectif est de préserver, gérer et valoriser les richesses écologiques, paysagères et culturelles. Les actions de restauration, d’entretien et de sensibilisation du public sont conduites en concertation avec les acteurs locaux et par voie de convention.

Les travaux ont été conduits par phases progressives afin d’appréhender la réaction des milieux et des espèces et de pratiquer une gestion conservatoire adaptée et concertée.
-    2008 : premiers travaux de débroussaillage et d’abattage sélectifs sur une ancienne prairie (5 000 m²)
-    Eté et automne 2009 : débroussaillage d’entretien mécanique sans export du broyat
-    hiver 2010 : 1 900 m² de résineux abattus ainsi que 64 peupliers en bord de rivière pour recréer une prairie (2 500 m²) et régénérer la ripisylve
-    2010, 2011, 2012 : débroussaillage. Cette fauche tardive, réalisée à mi-juillet et en octobre, a favorisé le développement des cortèges floristiques prairiaux et le cycle d’un plus grand nombre d’espèces.
-    Hiver 2012 : réalisation d’un couloir prairial de 110 mètres sur 25 à 45 mètres (3 700 m²) afin de connecter les prairies restaurées et de favoriser le déplacement des espèces. Implantation de parcs de pâturage (920 mètres de clôture agricole) en vue d’un pâturage extensif ovin ou équin.

Au total, 1,3 hectare de prairies et ripisylves ont ainsi été restaurées en connexion avec d’autres prairies mitoyennes situées en partie dans l’enceinte de l’abbaye de Chantelle. Cet ensemble prairial représente une surface globale de 2,47 hectares.

Le suivi botanique indique que les milieux évoluent lentement vers des végétations prairiales.

Publication du recueil : 2013




Cartographie des zones à dominante humide: cas du bassin de la Vienne

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Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2007
août 2008
Surface concernée par les travaux 1310000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation HAUTE-VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Mieux connaître les zones humides limousines pour mieux les préserver.

Résumé

L’objectif principal de cette opération était de disposer d’une cartographie et d’une base de données homogène, qui permettent de localiser et caractériser l’ensemble des zones à dominante humide en Limousin, dans un but de préservation, restauration et gestion de ces milieux.

Pour réaliser cette cartographie, la région Limousin a procédé en deux phases :
•    la cartographie de la partie Loire-Bretagne de la région Limousin
•    la cartographie de la partie Adour-Garonne de la région Limousin
La méthodologie était basée sur trois étapes principales :
•    la réalisation d’un masque binaire : modélisation par analyse spatiale des différents facteurs (hydrographie, indices topographiques, télédétection, géologie) pour déterminer de grandes enveloppes : zones humides potentielles et zones présumées non humides
•    la photo-interprétation assistée par ordinateur avec un calage préalable par reconnaissance de terrain sur des zones tests : délimitation des zones potentiellement humides et typologie
•    la validation et la vérification : reconnaissance de terrain et consultation des partenaires locaux

L’inventaire a montré qu’environ 9 % du périmètre concerné est occupé par des zones à dominante humide (hors surfaces en eau), principalement constituées de prairies humides naturelles à joncs (61 %).

Ce premier bilan favorise le suivi de l’évolution de ces espaces dans le temps. Il sert de support de planification et d’évaluation de la politique régionale dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques. Enfin, outil de communication, d’information et de sensibilisation, il représente également un outil d’aide à la décision pour les partenaires de la région Limousin et les acteurs de l’eau du Limousin.

Publication du recueil : 2013




Ravin du Lac d'Aubuge: milieux humides et agriculture pour une meilleure gestion des eaux

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
janvier 2012
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Plateau

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région OCCITANIE
Département LOZERE
Localisation ARZENC-DE-RANDON


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Pérenniser les pratiques pastorales garantes de la fonctionnalité hydrologique des zones humides

Résumé

Cette action s’inscrit dans un projet global dont l’objectif principal est la préservation de la fonctionnalité hydrologique de zones humides en tête de bassin, mais également la conservation de la biodiversité. Plus spécifiquement, les actions entreprises sur ce ravin d’une part améliorent les pratiques pastorales en les pérennisant et d’autre part restaurent des zones dégradées.

La réalisation de ces objectifs passe par la rédaction de notices de gestion et la signature de conventions de gestion avec les propriétaires des parcelles concernées. Contre rémunération annuelle à l’hectare, celles-ci engagent les propriétaires à :
•    maintenir une activité pastorale avec des chargements extensifs ;
•    proscrire toute pratique affectant les zones humides et leurs fonctionnalités ;
•    proscrire tout apport d’intrants ;
•    éliminer manuellement les semis et ligneux inférieurs à 1 mètre présents en zone humide ;
•    tenir un cahier des pratiques pastorales.

Trois conventions de gestion ont été signées portant sur un total de 74,81 hectares. Un état initial de la végétation a été relevé sur quatre placettes de 25 m2 sur des secteurs de travaux. Il permettra une comparaison de la végétation avant et après travaux de restauration.

Parallèlement, différents travaux de restauration et aménagements ont été réalisés.
Un suivi écologique est assuré par le Conservatoire départemental des sites lozériens, permettant d’analyser l’évolution de la zone humide au regard de l’évolution des pratiques.

Publication du recueil : 2013




Contrat "sources en actions": un partenariat pour animer et coordonner

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
janvier 2015
Surface concernée par les travaux 240000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de tête de bassin
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres PNR de Millevaches
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation HAUTE-VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Maintenir et restaurer la qualité de l'eau et des milieux aquatiques du bassin de la Vienne amont.

Résumé

Située au cœur du plateau de Millevaches en Limousin, la tête du bassin de la Vienne et de ses affluents constitue un espace présentant une qualité écologique remarquable. Berceau des sources de la Vienne et de nombreux ruisseaux, ces espaces conditionnent en qualité et en quantité les ressources en eau de l’ensemble du bassin. Ainsi, en accord avec les orientations européennes en matière de gestion de l’eau, l’EPTB, le PNR de Millevaches et quatorze porteurs de projets (collectivités, associations) ont décidé de s’unir pour agir collectivement dans le cadre du programme « Sources en action ».

Le programme « Sources en action » a pour objectif de maintenir et restaurer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques du bassin de la Vienne amont. Ceci implique, en termes d’animation : 
-    de veiller à la cohérence des actions avec les différents schémas de gestion de l’eau (schéma directeur et schéma d’aménagement et de gestion des eaux, Directive cadre sur l’eau…) ;
-    de coordonner des programmes d’actions mis en œuvre par les différents porteurs de projets;
-    d’accompagner les maîtres d’ouvrage et de leur apporter des conseils méthodologiques et un appui technique et administratif ;
-    de partager les savoir-faire et les expériences ;
-    de mettre en œuvre des actions transversales (communication, suivi…) ;
-    d’assurer le secrétariat et l’organisation des réunions des groupes techniques et du comité de pilotage.

En 2011, environ quatre-vingt-dix actions ont démarré pour un montant global engagé supérieur à un million d’euros. Des conseils techniques, méthodologiques ou administratifs sont également apportés aux porteurs de projets (avis sur des cahiers des charges, appui technique lors de réunions de chantier, etc.), divers supports de communication ont été conçus et diffusés, et une journée d’échanges techniques sur la thématique de la continuité écologique a par ailleurs été organisée en juillet 2012, principalement à l’attention des élus et techniciens du territoire. Concernant l’acquisition de connaissances, des campagnes de mesures biologiques (macro-invertébrés, diatomées, poissons) et physico-chimiques sur les ruisseaux et cours d’eau du territoire, ont dressé un état zéro.

Des travaux ont été engagés en 2011. Des travaux de réduction des dégradations morphologiques en milieu agricole ont été menés : treize abreuvoirs installés, vingt-trois franchissements de cours d’eau réalisés (passerelles, passages à gués…), huit diagnostics mesures agro-environnementales accomplis pour cinquante-sept hectares contractualisés. Dans le cadre de la restauration et l’entretien des berges et du lit des cours d’eau, 5 000 mètres de berges ont été entretenus et 22 743 mètres restaurés ; vingt-neuf embâcles ont été enlevés. Concernant la restauration de la continuité écologique, un des enjeux majeurs du programme « Sources en action », des études complémentaires de diagnostic sont en cours et devraient déboucher vers des propositions d’aménagements d’ouvrages transversaux. Enfin, différentes actions – dont quatorze visites-conseils – ont été menées en faveur de la gestion des zones humides.

Publication du recueil : 2013




Préservation et restauration concertées de tourbières à l'échelle interrégionale dans les Hautes Chaumes du Forez

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Mise en défens
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 55.50 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Plateau

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR8301030

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département LOIRE
Localisation SAINT-BONNET-LE-COURREAU


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver les fonctionnalités hydrauliques et biologiques des tourbières.

Résumé

Les Hautes Chaumes ont été façonnées en grande partie par l’activité pastorale traditionnelle d’estive, qui les a créées et entretenues depuis les premiers défrichements effectués par les moines au XIIe siècle. Les trois tourbières concernées par le projet (la Croix de Barras, l’Oule et la Richarde) présentent un grand intérêt environnemental en termes d’hydrologie et de patrimoine naturel. Ces tourbières auraient été menacées à terme par certaines pratiques de pâturage tandis que leur situation interdépartementale et interrégionale rendait difficile une gestion globale et cohérente.

Un contrat unique de préservation associant les partenaires concernés a donc été envisagé. Des notices de gestion ont été élaborées par les Conservatoires d’espaces naturels pour chaque tourbière, avec pour objectifs : la préservation ou l’amélioration des fonctionnalités hydrauliques et biologiques, la mise en place d’une gestion cohérente et coordonnée des trois sites, la sensibilisation et l’information des usagers à leur importance et leur fragilité.

Plusieurs types d’intervention ont permis d’atteindre ces objectifs :
-    la maîtrise foncière dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles du Conseil général de la Loire, avec l’acquisition de 25 hectares côté Loire sur les tourbières de la Croix de Barras et de l’Oule et l’animation foncière en cours pour 17,3 hectares sur la tourbière de la Richarde.
-    la contractualisation avec les propriétaires ou exploitants agricoles notamment par des mesures agro-environnementales garantissant certaines pratiques de gestion, avec la signature de quatre contrats côté Loire pour 33,3 hectares et trois dans le Puy-de-Dôme où trois conventions pour la gestion du matériel mis en place ont également été signées.
-    des travaux de restauration et de génie écologique sur des secteurs particulièrement menacés ou dégradés : la mise en défens de 11 hectares de tourbières, 1,85 hectare de ruisseau et 0,27 hectare de sources ; le démontage de 750 mètres de clôture inutile ; la pose d’environ 7,7 km de clôture ; l’installation de trois points d’abreuvement ; l’aménagement de quatre franchissements d’écoulement d’eau ; l’installation d’un poste électrique.

Ces opérations se sont accompagnées de suivis scientifiques (papillons, végétaux remarquables, habitats naturels), annuels ou biennaux, permettant d’évaluer l’évolution naturelle des milieux et des espèces végétales tout comme l’impact de la gestion mise en place depuis 2008.

Enfin, différentes actions de valorisation (sorties de terrain, articles) ont ponctué les phases de ce projet qui se conclut en 2013 par un film et une plaquette, ainsi qu’un bilan global.

Publication du recueil : 2013




Expérimentation sur l'incision d'un lit de rivière en Basse-Normandie: le Pas d'âne

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2011
mai 2011
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de tête de bassin
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres PNR Normandie-Maine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2502015

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NORMANDIE
Département ORNE
Localisation SAINT-ELLIER-LES-BOIS


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recharger le lit du Sarthon en matériaux favorables à la reproduction des truites fario

Résumé

Situé au cœur du PNR Normandie-Maine, le Sarthon est une rivière de tête de bassin versant du massif Armoricain dont le potentiel salmonicole est particulièrement intéressant. Toutefois, les ruisseaux affluents du Sarthon, du fait de leur faible gabarit, souffrent des travaux hydrauliques passés. Ceux-ci ont modifié leurs caractéristiques et ont notamment induit des phénomènes d’incision de lit facilités par des fonds localement sablo-argileux.

Dans le cadre du contrat de restauration entretien du Sarthon, la Fédération départementale de la pêche et de la protection des milieux aquatiques de l’Orne (FDPPMA), en partenariat avec le Parc, a engagé une opération pilote de recharge sur une portion du ruisseau du Pas d’âne, dont le lit est particulièrement incisé (jusqu’à 2 mètres) consécutivement à des travaux de rectification. Ce chantier répondait au souhait du propriétaire de rehausser le lit du cours d’eau pour des raisons de sécurité.

Parallèlement, les objectifs étaient de restaurer une granulométrie de fond favorable à la reproduction des salmonidés et de limiter l’effet drainant lié à l’incision, tout en redynamisant les mécanismes d’érosion latérale afin de permettre une diversification des habitats par la reconstitution de sous-berges et une recharge naturelle ultérieure. Cette opération a affiné la technique de recharge à mettre en œuvre sur ce type de ruisseau de tête de bassin.

Ce projet étant une première sur le bassin versant, un suivi relatif au déplacement des matériaux et à l’évolution des formes du lit que la recharge implique a été programmé sur deux ans au moins. Celui-ci repose sur deux principaux paramètres : profil en long et profil en travers du lit.

Après un an, le suivi a mis en évidence :
•    un important déplacement des matériaux, qui ont dévalé sur une centaine de mètres sous la zone de recharge, limités en aval par une buse ennoyée, les pentes fortes et les profils en travers étroits favorisant la reprise d’érosion ;
•    la reprise d’incision sur un secteur dont la pente est de 12 %, mais une érosion dirigée contre les berges pour des pentes de moins de 8 % et des profils en travers très étroits, favorisant la diversification des formes du lit et la recharge naturelle ;
•    la formation de banquettes ou atterrissements dans le lit, favorisée par les profils de cours d’eau évasés, en dépit des pentes comprises entre 3 et 7 % ;
•    la très nette amélioration du potentiel de fraie en lien avec une modification de la granulométrie des fonds.

Publication du recueil : 2013

Mise à ciel ouvert du ruisseau de Cubes par création d’un bras de contournement à Châteauneuf-les-Bains

Page mise à jour le 19/12/2017
Créée le 23/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2013
avril 2014
Linéaire concerné par les travaux 140 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Cubes
Distance à la source 8.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
5.00 m
Pente moyenne 2.50 ‰
Débit moyen 0.14 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1688
Référence du site Natura 2000
FR8301034
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Département(s) PUY-DE-DOME (63)
Communes(s) CHATEAUNEUF-LES-BAINS (63100)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité piscicole.
Favoriser les activités de loisirs.
Améliorer l’aspect paysager du centre bourg.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le ruisseau de Cubes est un affluent de la Sioule et un sous-affluent de l&rsquo;Allier. Ce ruisseau de tête de bassin est long de 8,4 km. Son bassin versant de 15,5 km2 connaît peu d&rsquo;impact anthropique : l&rsquo;occupation des sols se par&shy;tage entre zones forestières et agricoles, l&rsquo;activité prin&shy;cipale étant le pâturage extensif. La Sioule et l&rsquo;Allier ont un grand intérêt environnemental, leurs affluents jouant un rôle important dans le cycle biologique de certaines espèces comme l&rsquo;écrevisse à pieds blancs (recensée sur certains affluents) ou la truite fario.</p><p style="text-align: justify;">Le ruisseau de Cubes est classé en listes 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. La qualité de ce cours d&rsquo;eau est bonne mais la rupture de la continui&shy;té écologique, 30 m en amont de la confluence avec la Sioule, constitue l&rsquo;un de ses problèmes majeurs. En effet, en 1950, une usine d&rsquo;embouteillage est construite sur le ruisseau dans la traversée du centre-bourg de Châ&shy;teauneuf-les-Bains. Cette construction recouvre le ruisseau sur 74 m de long. En 1960, la commune continue ses aménagements urbains avec la construc&shy;tion d&rsquo;un parking le long de la RD231. Le ruisseau est alors recouvert sur 190 m. Cette galerie constitue, de par ses dimensions et ses conditions d&rsquo;obscurité complète, un obstacle majeur pour la circulation des poissons.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la présence de deux ouvrages dans la partie aval du tunnel (à 70 m de la confluence avec la Sioule) limite également les possibilités de franchis&shy;sement piscicole avec un seuil de 70 cm de hauteur et une zone d&rsquo;écoulement rapide en béton de 70 m de long offrant une lame d&rsquo;eau inférieure à 5 cm, en amont direct du seuil.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi le ruisseau de Cubes, reconnu comme un cours d&rsquo;eau à forte potentialité piscicole, n&rsquo;est accessible que sur 30 m à partir de la confluence avec la Sioule, le reste de son cours étant inaccessible.</p>
Carte locale
Carte de localisation du ruisseau de Cubes

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La première étude sur ce ruisseau est réalisée par l&rsquo;Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) locale en 2003. Elle met en avant l&rsquo;intérêt piscicole du ruisseau de Cubes et la rupture de la continuité au niveau de la zone recouverte. Suite à ce constat, une réflexion pour restaurer ce cours d&rsquo;eau est engagée de façon infor&shy;melle par les principaux partenaires techniques : le Syndicat mixte d&rsquo;aménagement touristique du bassin de la Sioule (SMAT), la Direction départementale des territoires (DDT), l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema) et la Fédération dépar&shy;tementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique du Puy-de-Dôme (FDAAPPMA 63). Associée à cette réflexion, la com&shy;mune, propriétaire de ces ouvrages hydrauliques et maître d&rsquo;ouvrage, mandate en 2009 un cabinet d&rsquo;ar&shy;chitecture pour définir son programme d&rsquo;aménage&shy;ment de bourg dans le but de valoriser le patrimoine architectural. Les actions qui en découlent ont pour objectifs :</p><ul><li style="text-align: justify;">d&rsquo;améliorer l&rsquo;aspect paysager du centre-bourg avec l&rsquo;attrait d&rsquo;un cours d&rsquo;eau visible, l&rsquo;aménage&shy;ment d&rsquo;une place et d&rsquo;une passerelle ;</li><li style="text-align: justify;">de mettre en conformité les ouvrages hydrauliques infranchissables avec l&rsquo;article L. 432-6 du Code de l&rsquo;environnement (aujourd&rsquo;hui L. 214-17).</li></ul><p style="text-align: justify;">Le SMAT, porteur du contrat territorial en cours d&rsquo;élaboration à cette époque, se porte alors assistant à maître d&rsquo;ouvrage, la commune n&rsquo;ayant pas les com&shy;pétences nécessaires dans ce domaine. La gestion du dossier et la concertation avec les partenaires tech&shy;niques sont portées par l&rsquo;animateur du futur contrat.</p><p style="text-align: justify;">La première étude de faisabilité est finalisée en décembre 2011 et conclut à la nécessité de créer un nouveau lit pour le ruisseau de Cubes afin de contourner le tunnel sur 110 m.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;investissement de la commune pour acquérir les parcelles concernées par les travaux est l&rsquo;un des leviers pour mener à bien ce projet. La commune ayant peu d&rsquo;habitants, la mise en place d&rsquo;actions de communication ne s&rsquo;avère pas nécessaire, les travaux étant très bien acceptés par la population qui com&shy;prend l&rsquo;intérêt de la valorisation paysagère.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux consistent à créer une rivière de contour&shy;nement de la partie aval du tunnel et à aménager ce dernier pour dévier les eaux vers le nouveau lit. La partie amont de l&rsquo;ancien lit couvert est conservée et aménagée avec une rampe à macrorugosité.</p><p>Les travaux débutent par le terrassement du nou&shy;veau lit sur 160 m. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un lit emboité, conçu pour permettre le transit d&rsquo;une crue décennale et le maintien d&rsquo;une lame d&rsquo;eau suffisante en étiage pour le franchissement piscicole. Ce nouveau lit est constitué de quatre tronçons homogènes sur le plan hydromorphologique, depuis l&rsquo;actuel passage cou&shy;vert jusqu&rsquo;à la confluence avec la Sioule. Les berges sont en partie stabilisées par des gabions, des fas&shy;cines ou des géotextiles en fibre de coco pour limiter la divagation du cours d&rsquo;eau. Une recharge sédimen&shy;taire du fond du lit est réalisée pour y diversifier les écoulements.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.1.0 (A) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>L&rsquo;enlèvement des embâcles sur l&rsquo;ouvrage en macro&shy;rugosités est effectué par la commune qui assurera aussi l&rsquo;entretien de la ripisylve lorsque cela sera né&shy;cessaire.</p>

Le suivi

<p>Seule une pêche de sauvetage est réalisée en 2013, avant de mener les travaux. Aucun suivi post-travaux n&rsquo;est mis en place.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Lors de la pêche de sauvetage, seuls quelques trui&shy;telles et vairons sont recensés. Mais, deux semaines après les travaux, une quarantaine de truites sont vues en aval d&rsquo;un seuil encore présent en amont de l&rsquo;usine. La libre circulation de la faune aquatique du ruisseau de Cubes est donc assurée sur près de 160 m jusqu&rsquo;à cet ouvrage. La recharge granulométrique, réalisée pour améliorer l&rsquo;aspect visuel et paysager du ruisseau, a permis aussi de diversifier ses habitats.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Les points forts de cette action : </strong></p><ul><li>rendu plus attrayant, ce nouveau site connait au&shy;jourd&rsquo;hui une fréquentation plus importante. Les habitants et les touristes apprécient la présence du cours d&rsquo;eau.</li></ul><p>&nbsp;</p><p><strong>Les points faibles de cette action : </strong></p><ul><li>le surdimensionnement et la stabilisation du nou&shy;veau lit pour limiter les débordements potentiels lors des crues ;</li><li>l&rsquo;impossibilité d&rsquo;ouvrir le ruisseau sur son tracé d&rsquo;origine.</li></ul><p>&nbsp;</p><p>Cette opération s&rsquo;inscrit comme la première phase de la restauration du ruisseau de Cubes. La seconde, lancée depuis, consiste à améliorer la franchissabilité des trois seuils situés juste en amont des travaux et dont l&rsquo;usine d&rsquo;embouteillage est propriétaire.</p><p>Cette première action de restauration de la conti&shy;nuité écologique a servi d&rsquo;exemple pour le nouveau contrat territorial. Une autre opération de mise à ciel ouvert a concerné une ancienne source busée pour l&rsquo;alimentation en eau potable.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Cette action est présentée sur les sites inter&shy;net des différents organismes associés. Une vidéo tournée par l&rsquo;animateur du contrat territorial présente cette opération <em>(http:// www.riviere-sioule.fr/MO-chateauneuf-les&shy;bains)</em>. Dans le cadre du contrat territorial, des articles ont été publiés. Une visite sur le terrain a été organisée dans le cadre d&rsquo;une journée de formation technique sur ce type d&rsquo;opération pour d&rsquo;autres anima&shy;teurs et différents techniciens de rivières du département du Puy-de-Dôme. Sur le site restauré, une passerelle a été construite avec une partie vitrée, de façon à apercevoir la faune piscicole qui transite dans le cours d&rsquo;eau circulant en dessous. Des panneaux sont disposés un peu partout sur le site pour présenter les espèces présentes et décrire les aménagements réalisés. Enfin, une nouvelle place a été aménagée dans le bourg (valorisation de l&rsquo;espace urbain).</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 73 930 € HT
Coût des acquisitions 20 950 € HT
Coût des travaux et aménagement 137 800 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 202 680 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;">Cette opération a été très bien acceptée par les habitants et les commerçants. Elle participe à la fois à l&rsquo;amélioration écologique du ruisseau des Cubes et à l&rsquo;amélioration paysagère du centre-bourg. Aujourd&rsquo;hui les personnes qui passent devant ces aménagements ont envie de s&rsquo;arrêter, les touristes ont aussi été agréablement surpris. Les panneaux de communication mis en place permettent de sensibiliser les personnes qui se baladent sur le site. La commune de Châteauneuf-les-Bains est prête à réitérer ce type de travaux si cela est nécessaire. En résumé, c&rsquo;est un bel aménagement ! &raquo;<br />Daniel Sauvestre, maire de Châteauneuf-les-Bains.</p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (50 %), Fonds européen de développement régional (FEDER) (30 %), FDAAPPMA 63 (10 %), - commune de Châteauneuf-les-Bains (10 %).
Partenaires techniques du projet - Onema, DREAL Auvergne, DDT Puy-de-Dôme, Conseil départemental du Puy-de-Dôme, - SMAT du bassin de la Sioule, SMAD des Combrailles, FDAAPPMA 63, AAPPMA, Agence de l’eau Loire-Bretagne


Maître d'ouvrage Commune de Châteauneuf-les-Bains
Contacts
  Mairie - 63390 châteuneuf-les-Bains
mairie-chat-les-bains@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage Commune de Châteauneuf-les-Bains
Contacts
Mairie - 63390 châteuneuf-les-Bains
mairie-chat-les-bains@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Ruisseau les Cubes - Rapport définitif. Somival, mars 2013, 14 pages.<br />&bull; Ruisseau de Cubes - Appui technique pour la suppression d&rsquo;un obstacle à la continuité écologique par la conception d&rsquo;un nouveau lit à ciel ouvert. Burgeap, décembre 2012, 46 pages.</p>
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