Un cadre national d'action

Pour mettre à exécution les plans d'action en faveur des milieux humides (et de la biodiversité en général), il faut s'assurer de la coopération de nombreux acteurs sectoriels, de différentes organisations, de particuliers et du plus grand nombre possible de réseaux. Pour parvenir à cette coopération, la convention internationale de Ramsar sur les zones humides incite ses parties contractantes à se doter d’un plan d'action de « Communication éducation, sensibilisation, participation» mis au service de la préservation et de la restauration des milieux humides. 

 

Communiquer, éduquer, sensibiliser et participer 

Cette stratégie englobe les concepts suivants :

• la « communication » qui, dans le cadre de la convention de Ramsar, est  définie comme le processus interactif établi entre les parties contractantes pour échanger des informations, des connaissances et des compétences en matière de préservation et de restauration des zones humides, de façon à ce que l’ensemble des acteurs impliqués  soient en mesure de prendre ou de mettre en oeuvre les décisions en connaissance de cause; 

• l'« éducation » qui, dans son acception la plus large, est un processus qui se prolonge tout au long de la vie.  Il peut contribuer à  informer, orienter  et motiver des acteurs  en  leur donnant  les moyens de soutenir la préservation  des zones humides. Ce processus éducatif peut favoriser d’une part des changements dans les comportements individuels en suscitant des changements de modes de vie ou bien encore dans les actions collectives en sensibilisant par exemple , les institutions, les entreprises voire  les gouvernements à penser et agir différemment. Ce processus peut se dérouler dans un cadre plus ou moins officiel; 

• la « sensibilisation » qui vise à fixer un programme et à le défendre,  en incitant un groupe cible à comprendre pourquoi les questions relevant de la préservation des zones humides sont importantes et ce qu’il peut être fait  pour améliorer la situation. C’est une force constructive et potentiellement catalytique dont le but ultime est de stimuler un groupe cible (qui pourrait comprendre une multitude de parties prenantes) à agir en faveur de la préservation et de la restauration  des zones humides (Sayers, 2006); 

• la « participation », qui s’entend comme  l’engagement plus ou moins actif d’acteurs à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation communes d’actions en faveur de la préservation et de la restauration des zones humides. Le degré et les modalités  de participation peuvent être très variables, selon le contexte spécifique et le type de  décisions prises par les acteurs individuels ou collectifs qui sont à l’origine et pilotent  la dynamique.  

 

Quelle action, pour quelle ambition, avec quels outils ?

L’ambition affichée pour chaque objectif, définie selon les capacités à faire et à mobiliser, est de favoriser, à des degrés divers, l’appropriation d’un enjeu par les publics cibles. Pour atteindre l’ambition associée à un objectif, différentes actions sont proposées avec leurs outils.

Actions Ambitions  Outils
Information Le public cible est informé Articles / plaquettes / diffusés dans les réseaux (sites web, lettres électroniques)
Communication Le public cible comprend Publication / Séminaire / Colloque/ Présentation
Sensiblisation Le public cible accepte Ateliers / journée d'échanges
Education Le public cible sait faire Formation
Participation Le public cible fait et promeut Faits / mise en oeuvre d'outils / expérimentation / Sciences participatives

 

La formation, au coeur de l'accompagnement des acteurs

En ce qui concerne les actions d'éducation nécessitant la mise en place de formation continue, nous incitons les porteurs de ce type d'action à être certifié Qualiopi.   
 

La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit dans son article 6 une obligation de certification, par un organisme tiers, des organismes réalisant des actions concourant au développement des compétences sur la base d’un référentiel national unique, s’ils veulent bénéficier de fonds publics ou mutualisés (financement par un opérateur de compétences, par la commission mentionnée à l’article L. 6323-17-6, par l’État, par les régions, par la Caisse des dépôts et consignations, par Pôle emploi ou par l’Agefiph).

Au 1er janvier 2022, la certification qualité est obligatoire pour tous les prestataires d’actions concourant au développement des compétences qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés ; la marque Qualiopi concerne donc tous les prestataires, y compris les formateurs indépendants, dispensant des actions :

  • de formation ;
  • de bilans de compétences ;
  • permettant de faire valider les acquis de l’expérience ;
  • de formation par apprentissage.

 

Pour quels publics cibles ?

En raison des effets différés dans le temps des actions de CESP et des causes multifactorielles de la disparition et de la dégradation des zones humides, il est très difficile d'évaluer l'efficacité de telles actions sur l'état de ces milieux et les pressions qui s'exercent à leur encontre.

Les actions de communication, d’éducation, de sensibilisation et de participation (CESP) sont des mesures d’accompagnement et de facilitation qui n’ont pas lieu d’être sans connaissances, sans réglementation, sans fiscalité, sans opérations concrètes.

Le cadre d'action et d'évaluation de la stratégie de CESP s'appuie sur des données, outils et méthodes éprouvés, en source ouverte (open source) permettant d'accroître l’efficacité de ses actions en choisissant avec soin les objectifs à atteindre, les porteurs à mandater, les cibles à viser, les changements de comportement à atteindre.

Dans le cadre du modèle PER, la stratégie de CESP 2030 propose un schéma de construction d’indicateurs de réponse pour suivre, de manière territorialisée (cartes), la mise en application des mesures prises pour réduire les pressions (réponse). Ces indicateurs de réponse peuvent être des indicateurs d’activité, de réalisation, de résultat ou d’impact.

Cela permet de guider l'évaluation des actions engagées ainsi que leurs effets sur la société.

Types d'indicateurs

Exemples

Indicateurs d'activité

Nombre de séminaires, colloques, journées d’échanges techniques, ateliers, sessions de formation …

Indicateurs de réalisation

Nombre de participants à une ou plusieurs action(s)

Indicateurs de résultat

Analyse des statuts des structures des acteurs participants (exemple : nombre  d’agents de l’Etat et ses établissements publics, nombre d’agents des collectivités territoriales et leurs groupements, nombre d’agents d’associations, nombre d’agents d’entreprises … )

Indicateurs d'impact

Nombre de projets ayant mobilisé tel ou tel outils (exemple : nombre de dossiers mobilisant la méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides)

 

Évaluation de la stratégie

En raison des effets différés dans le temps des actions de CESP et des causes multifactorielles de la disparition et de la dégradation des zones humides, il est très difficile d'évaluer l'efficacité de telles actions sur l'état de ces milieux et les pressions qui s'exercent à leur encontre.

Les actions de communication, d’éducation, de sensibilisation et de participation (CESP) sont des mesures d’accompagnement et de facilitation. Sans connaissances, sans réglementation, sans fiscalité, sans opérations concrètes, elles ne sont rien, ou si peu de choses.

Le cadre d'action et d'évaluation de la stratégie de CESP s'appuie sur des données, outils et méthodes éprouvés, en source ouverte (open source) permettant d'accroître l’efficacité de ses actions en choisissant avec soin les objectifs à atteindre, les porteurs à mandater, les cibles à viser, les changements de comportement à atteindre.

Dans le cadre du modèle PER, la stratégie de CESP 2020-2030 propose un schéma de construction d’indicateurs de réponse pour suivre, de manière territorialisée (carte), la mise en application des mesures prises pour réduire les pressions (réponse). Ces indicateurs de réponse peuvent être des indicateurs d’activité, de réalisation, de résultat ou d’impact.

Cela permet de guider l'évaluation des actions engagées ainsi que leurs effets sur la société.

Page mise à jour le 07/03/2024
Share
Top