Mise à ciel ouvert du ruisseau de Cubes par création d’un bras de contournement à Châteauneuf-les-Bains

Page mise à jour le 19/12/2017
Créée le 23/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2013
avril 2014
Linéaire concerné par les travaux 140 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Cubes
Distance à la source 8.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
5.00 m
Pente moyenne 2.50 ‰
Débit moyen 0.14 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1688
Référence du site Natura 2000
FR8301034
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Département(s) PUY-DE-DOME (63)
Communes(s) CHATEAUNEUF-LES-BAINS (63100)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité piscicole.
Favoriser les activités de loisirs.
Améliorer l’aspect paysager du centre bourg.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le ruisseau de Cubes est un affluent de la Sioule et un sous-affluent de l&rsquo;Allier. Ce ruisseau de tête de bassin est long de 8,4 km. Son bassin versant de 15,5 km2 connaît peu d&rsquo;impact anthropique : l&rsquo;occupation des sols se par&shy;tage entre zones forestières et agricoles, l&rsquo;activité prin&shy;cipale étant le pâturage extensif. La Sioule et l&rsquo;Allier ont un grand intérêt environnemental, leurs affluents jouant un rôle important dans le cycle biologique de certaines espèces comme l&rsquo;écrevisse à pieds blancs (recensée sur certains affluents) ou la truite fario.</p><p style="text-align: justify;">Le ruisseau de Cubes est classé en listes 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. La qualité de ce cours d&rsquo;eau est bonne mais la rupture de la continui&shy;té écologique, 30 m en amont de la confluence avec la Sioule, constitue l&rsquo;un de ses problèmes majeurs. En effet, en 1950, une usine d&rsquo;embouteillage est construite sur le ruisseau dans la traversée du centre-bourg de Châ&shy;teauneuf-les-Bains. Cette construction recouvre le ruisseau sur 74 m de long. En 1960, la commune continue ses aménagements urbains avec la construc&shy;tion d&rsquo;un parking le long de la RD231. Le ruisseau est alors recouvert sur 190 m. Cette galerie constitue, de par ses dimensions et ses conditions d&rsquo;obscurité complète, un obstacle majeur pour la circulation des poissons.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la présence de deux ouvrages dans la partie aval du tunnel (à 70 m de la confluence avec la Sioule) limite également les possibilités de franchis&shy;sement piscicole avec un seuil de 70 cm de hauteur et une zone d&rsquo;écoulement rapide en béton de 70 m de long offrant une lame d&rsquo;eau inférieure à 5 cm, en amont direct du seuil.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi le ruisseau de Cubes, reconnu comme un cours d&rsquo;eau à forte potentialité piscicole, n&rsquo;est accessible que sur 30 m à partir de la confluence avec la Sioule, le reste de son cours étant inaccessible.</p>
Carte locale
Carte de localisation du ruisseau de Cubes

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La première étude sur ce ruisseau est réalisée par l&rsquo;Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) locale en 2003. Elle met en avant l&rsquo;intérêt piscicole du ruisseau de Cubes et la rupture de la continuité au niveau de la zone recouverte. Suite à ce constat, une réflexion pour restaurer ce cours d&rsquo;eau est engagée de façon infor&shy;melle par les principaux partenaires techniques : le Syndicat mixte d&rsquo;aménagement touristique du bassin de la Sioule (SMAT), la Direction départementale des territoires (DDT), l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema) et la Fédération dépar&shy;tementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique du Puy-de-Dôme (FDAAPPMA 63). Associée à cette réflexion, la com&shy;mune, propriétaire de ces ouvrages hydrauliques et maître d&rsquo;ouvrage, mandate en 2009 un cabinet d&rsquo;ar&shy;chitecture pour définir son programme d&rsquo;aménage&shy;ment de bourg dans le but de valoriser le patrimoine architectural. Les actions qui en découlent ont pour objectifs :</p><ul><li style="text-align: justify;">d&rsquo;améliorer l&rsquo;aspect paysager du centre-bourg avec l&rsquo;attrait d&rsquo;un cours d&rsquo;eau visible, l&rsquo;aménage&shy;ment d&rsquo;une place et d&rsquo;une passerelle ;</li><li style="text-align: justify;">de mettre en conformité les ouvrages hydrauliques infranchissables avec l&rsquo;article L. 432-6 du Code de l&rsquo;environnement (aujourd&rsquo;hui L. 214-17).</li></ul><p style="text-align: justify;">Le SMAT, porteur du contrat territorial en cours d&rsquo;élaboration à cette époque, se porte alors assistant à maître d&rsquo;ouvrage, la commune n&rsquo;ayant pas les com&shy;pétences nécessaires dans ce domaine. La gestion du dossier et la concertation avec les partenaires tech&shy;niques sont portées par l&rsquo;animateur du futur contrat.</p><p style="text-align: justify;">La première étude de faisabilité est finalisée en décembre 2011 et conclut à la nécessité de créer un nouveau lit pour le ruisseau de Cubes afin de contourner le tunnel sur 110 m.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;investissement de la commune pour acquérir les parcelles concernées par les travaux est l&rsquo;un des leviers pour mener à bien ce projet. La commune ayant peu d&rsquo;habitants, la mise en place d&rsquo;actions de communication ne s&rsquo;avère pas nécessaire, les travaux étant très bien acceptés par la population qui com&shy;prend l&rsquo;intérêt de la valorisation paysagère.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux consistent à créer une rivière de contour&shy;nement de la partie aval du tunnel et à aménager ce dernier pour dévier les eaux vers le nouveau lit. La partie amont de l&rsquo;ancien lit couvert est conservée et aménagée avec une rampe à macrorugosité.</p><p>Les travaux débutent par le terrassement du nou&shy;veau lit sur 160 m. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un lit emboité, conçu pour permettre le transit d&rsquo;une crue décennale et le maintien d&rsquo;une lame d&rsquo;eau suffisante en étiage pour le franchissement piscicole. Ce nouveau lit est constitué de quatre tronçons homogènes sur le plan hydromorphologique, depuis l&rsquo;actuel passage cou&shy;vert jusqu&rsquo;à la confluence avec la Sioule. Les berges sont en partie stabilisées par des gabions, des fas&shy;cines ou des géotextiles en fibre de coco pour limiter la divagation du cours d&rsquo;eau. Une recharge sédimen&shy;taire du fond du lit est réalisée pour y diversifier les écoulements.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.1.0 (A) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>L&rsquo;enlèvement des embâcles sur l&rsquo;ouvrage en macro&shy;rugosités est effectué par la commune qui assurera aussi l&rsquo;entretien de la ripisylve lorsque cela sera né&shy;cessaire.</p>

Le suivi

<p>Seule une pêche de sauvetage est réalisée en 2013, avant de mener les travaux. Aucun suivi post-travaux n&rsquo;est mis en place.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Lors de la pêche de sauvetage, seuls quelques trui&shy;telles et vairons sont recensés. Mais, deux semaines après les travaux, une quarantaine de truites sont vues en aval d&rsquo;un seuil encore présent en amont de l&rsquo;usine. La libre circulation de la faune aquatique du ruisseau de Cubes est donc assurée sur près de 160 m jusqu&rsquo;à cet ouvrage. La recharge granulométrique, réalisée pour améliorer l&rsquo;aspect visuel et paysager du ruisseau, a permis aussi de diversifier ses habitats.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Les points forts de cette action : </strong></p><ul><li>rendu plus attrayant, ce nouveau site connait au&shy;jourd&rsquo;hui une fréquentation plus importante. Les habitants et les touristes apprécient la présence du cours d&rsquo;eau.</li></ul><p>&nbsp;</p><p><strong>Les points faibles de cette action : </strong></p><ul><li>le surdimensionnement et la stabilisation du nou&shy;veau lit pour limiter les débordements potentiels lors des crues ;</li><li>l&rsquo;impossibilité d&rsquo;ouvrir le ruisseau sur son tracé d&rsquo;origine.</li></ul><p>&nbsp;</p><p>Cette opération s&rsquo;inscrit comme la première phase de la restauration du ruisseau de Cubes. La seconde, lancée depuis, consiste à améliorer la franchissabilité des trois seuils situés juste en amont des travaux et dont l&rsquo;usine d&rsquo;embouteillage est propriétaire.</p><p>Cette première action de restauration de la conti&shy;nuité écologique a servi d&rsquo;exemple pour le nouveau contrat territorial. Une autre opération de mise à ciel ouvert a concerné une ancienne source busée pour l&rsquo;alimentation en eau potable.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Cette action est présentée sur les sites inter&shy;net des différents organismes associés. Une vidéo tournée par l&rsquo;animateur du contrat territorial présente cette opération <em>(http:// www.riviere-sioule.fr/MO-chateauneuf-les&shy;bains)</em>. Dans le cadre du contrat territorial, des articles ont été publiés. Une visite sur le terrain a été organisée dans le cadre d&rsquo;une journée de formation technique sur ce type d&rsquo;opération pour d&rsquo;autres anima&shy;teurs et différents techniciens de rivières du département du Puy-de-Dôme. Sur le site restauré, une passerelle a été construite avec une partie vitrée, de façon à apercevoir la faune piscicole qui transite dans le cours d&rsquo;eau circulant en dessous. Des panneaux sont disposés un peu partout sur le site pour présenter les espèces présentes et décrire les aménagements réalisés. Enfin, une nouvelle place a été aménagée dans le bourg (valorisation de l&rsquo;espace urbain).</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 73 930 € HT
Coût des acquisitions 20 950 € HT
Coût des travaux et aménagement 137 800 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 202 680 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;">Cette opération a été très bien acceptée par les habitants et les commerçants. Elle participe à la fois à l&rsquo;amélioration écologique du ruisseau des Cubes et à l&rsquo;amélioration paysagère du centre-bourg. Aujourd&rsquo;hui les personnes qui passent devant ces aménagements ont envie de s&rsquo;arrêter, les touristes ont aussi été agréablement surpris. Les panneaux de communication mis en place permettent de sensibiliser les personnes qui se baladent sur le site. La commune de Châteauneuf-les-Bains est prête à réitérer ce type de travaux si cela est nécessaire. En résumé, c&rsquo;est un bel aménagement ! &raquo;<br />Daniel Sauvestre, maire de Châteauneuf-les-Bains.</p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (50 %), Fonds européen de développement régional (FEDER) (30 %), FDAAPPMA 63 (10 %), - commune de Châteauneuf-les-Bains (10 %).
Partenaires techniques du projet - Onema, DREAL Auvergne, DDT Puy-de-Dôme, Conseil départemental du Puy-de-Dôme, - SMAT du bassin de la Sioule, SMAD des Combrailles, FDAAPPMA 63, AAPPMA, Agence de l’eau Loire-Bretagne


Maître d'ouvrage Commune de Châteauneuf-les-Bains
Contacts
  Mairie - 63390 châteuneuf-les-Bains
mairie-chat-les-bains@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage Commune de Châteauneuf-les-Bains
Contacts
Mairie - 63390 châteuneuf-les-Bains
mairie-chat-les-bains@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Ruisseau les Cubes - Rapport définitif. Somival, mars 2013, 14 pages.<br />&bull; Ruisseau de Cubes - Appui technique pour la suppression d&rsquo;un obstacle à la continuité écologique par la conception d&rsquo;un nouveau lit à ciel ouvert. Burgeap, décembre 2012, 46 pages.</p>

Remise à ciel ouvert de la Sonnette et effacement d’un étang à Saint-Laurent-de-Céris

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 23/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2012
mars 2014
Linéaire concerné par les travaux 280 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Sonette
Distance à la source 4.80 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 0.88 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFRR6-1
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Département(s) CHARENTE (16)
Communes(s) SAINT-LAURENT-DE-CERIS (16329)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Carte de France
Carte France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Valoriser le site d’un point de vue paysager.
Sécuriser le site .
Rétablir la continuité écologique.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Sonnette est un cours d&rsquo;eau de 22 km, qui conflue avec le Son pour former le Son-Sonnette, affluent rive gauche de la Charente. Son bassin versant mesure 85 km2 et est occupé essentiellement par l&rsquo;élevage bovin. La Sonnette est classée comme réservoir biologique, liste 1 au titre de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. Pour le bassin versant de la Charente, elle joue un rôle de pé&shy;pinière d&rsquo;espèces et abrite entre autres la truite fario, le chabot et la lamproie de planer.</p><p style="text-align: justify;">Le cours de la Sonnette et du Son-Sonnette est fractionné par de nombreux ouvrages qui perturbent le transport sédimentaire et la libre circulation piscicole. Parmi ces ou&shy;vrages, dix-sept sont désignés prioritaires pour les pois&shy;sons migrateurs dont celui de l&rsquo;usine de Saint-Laurent-de-Céris, infranchissable.</p><p style="text-align: justify;">Avant d&rsquo;être acquis par la commune de Saint-&shy;Laurent-de-Céris en 2000, le site de l&rsquo;usine a connu une longue activité industrielle : l&rsquo;ancien moulin à foulon devient usine textile, puis usine de pantoufles. L&rsquo;activité industrielle a nécessité divers aménagements du site, dont certains im&shy;pactant directement la Sonnette : création d&rsquo;un étang de 3 000 m2 pour alimenter le bief de l&rsquo;usine ; couverture de la rivière sur le site même de l&rsquo;usine sur un linéaire de 140 m, en aval du plan d&rsquo;eau. L&rsquo;étang est équipé d&rsquo;un déversoir d&rsquo;orage et de quatre vannes à crémaillère non fonctionnelles, qui font obstacle à la circula&shy;tion piscicole et au transit sédimentaire. L&rsquo;étang est très envasé (jusqu&rsquo;à un mètre de vase) et la lame d&rsquo;eau très réduite (10 à 55 cm). La rivière enterrée est entièrement maçonnée ; elle fait également obstacle à la circulation piscicole du fait de l&rsquo;obscurité et de la présence d&rsquo;un seuil de 50 cm de haut auquel s&rsquo;ajoute une rupture de pente d&rsquo;un mètre juste en aval des vannes. De plus, un lavoir en amont du site industriel présente un seuil bétonné de 55 cm, équipé d&rsquo;une vanne non fonctionnelle, qui fait lui-aussi obstacle à la continui&shy;té ; la zone d&rsquo;influence est de 70 m.</p><p style="text-align: justify;">Ces différents aménagements sont à l&rsquo;origine d&rsquo;une dégradation de la qualité de l&rsquo;eau, d&rsquo;une uniformisa&shy;tion et d&rsquo;un colmatage des habitats.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>
Carte de localisation de la sonette
Carte de localisation de la sonette

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le syndicat intercommunal d&rsquo;étude et d&rsquo;aménage&shy;ment hydraulique (SIEAH) du bassin du Son-Sonnette avait connaissance de la non-conformité de l&rsquo;étang de Saint-Laurent-de-Céris à la réglementation rela&shy;tive à la libre circulation piscicole, de la vétusté des vannes et de la fragilisation des fondations du souterrain. En parallèle, la mairie souhaitait aménager la friche industrielle (logements et commerces), sans projet paysager ni vraie volonté d&rsquo;intégrer la rivière. Le président du syndicat propose l&rsquo;ajout d&rsquo;un volet environnemental mais se heurte à une vive opposi&shy;tion du conseil municipal, la population étant très attachée à l&rsquo;image de l&rsquo;ancienne usine, pourvoyeuse historique d&rsquo;emplois. Face aux coûts de la mise aux normes de l&rsquo;étang et de la vidange, la municipali&shy;té accepte de céder son droit d&rsquo;eau et de remettre le site en état. À l&rsquo;issue de l&rsquo;étude préalable, après concertation, un scénario d&rsquo;aménagement est retenu : effacement de l&rsquo;étang, réouverture de la rivière et aménagement du lavoir.</p><p style="text-align: justify;">Le projet de simple réhabilitation de l&rsquo;ancienne friche industrielle devient ainsi un projet global, conciliant un volet urbanistique, paysager et écologique.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se déroulent en deux étapes, sur deux années : effacement du plan d&rsquo;eau, puis aménage&shy;ment du lavoir et ouverture de la rivière souterraine.</p><p>Les vannes du plan d&rsquo;eau sont supprimées et la vi&shy;dange réalisée. Après ressuyage des sédiments, de la terre végétale est apportée pour aménager l&rsquo;em&shy;prise de l&rsquo;ancien étang. Des arbres (essences locales adaptées) sont ensuite plantés. L&rsquo;ancien étang ne fait pas l&rsquo;objet de lourds travaux de terrassement, le parti étant pris de laisser le cours d&rsquo;eau retracer na&shy;turellement son lit. La banque de graines de l&rsquo;étang permet une recolonisation végétale rapide des bords de la rivière.</p><p>Lors de la réouverture de la rivière souterraine, sur un linéaire de 90 m, deux bâtiments sont démontés pour des raisons d&rsquo;accès au cours d&rsquo;eau et de stabi&shy;lité. La remise à ciel ouvert de la rivière débute par la suppression du toit et des murs. Les matériaux des murs sont conservés et réutilisés pour l&rsquo;aménage&shy;ment du lit et des berges.</p><p>Dans la partie amont, compte tenu des contraintes foncières et des enjeux sécuritaires, le tracé en plan est très contraint. Les berges sont retalutées, enro&shy;chées, ensemencées et plantées. Les risques d&rsquo;in&shy;cision sont bloqués par la mise en place de seuils noyés. La recréation d&rsquo;un lit mineur diversifié permet de restaurer des habitats plus favorables aux espèces rhéophiles.</p><p>Dans la partie aval, la remise à ciel ouvert ne peut pas être totale (linéaire de 50 m), pour des raisons de sécurité (salle polyvalente à l&rsquo;aplomb). Des puits de lumière sont installés. Sous la voute de béton, la rupture de pente est supprimée par la création d&rsquo;une rampe en enrochements.</p><p>Enfin le seuil du lavoir est équipé d&rsquo;une rampe en enrochements rustiques, permettant son franchisse&shy;ment.</p><p>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Arrêté préfectoral résiliant l'autorisation d'activité de l'usine et prescrivantj les conditions de remise en état compatibles avec la continuité écologique du cours d'eau.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.4.0 (A) Vidanges d'étangs ou de plans d'eau

La gestion

<p class="CM11" style="text-align:justify;line-height:12.0pt">Le site est géré comme un espace vert.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Lors de l&rsquo;état initial (2011), les suivis portent sur le peuplement de macroinvertébrés benthiques ; deux stations sont définies, en amont du lavoir et en aval de la rivière souterraine. Il n&rsquo;est pas prévu pour l&rsquo;instant de les reconduire. Les pêches de sauvegarde, réalisées en 2012 avant vidange de l&rsquo;étang et en 2013 avant remise à ciel ou&not;vert de la rivière, permettent d&rsquo;établir l&rsquo;état du peuplement piscicole sur le site. À l&rsquo;issue des travaux, un suivi est instauré dans l&rsquo;ancienne zone d&rsquo;emprise de l&rsquo;étang. Il porte sur le peuplement piscicole, avec une première pêche effectuée en 2013 (n+1), la seconde étant programmée pour 2016 (n+3). Lors de l&rsquo;étude préalable, des profils en long et en travers sont réalisés. Après les travaux, de nouveaux profils sont relevés en 2012 et en 2014. D&rsquo;autres sont à programmer, lorsque le lit de la rivière sera un peu plus stabilisé. Un suivi piézométrique est également entrepris afin de connaitre l&rsquo;évolution de la nappe d&rsquo;accompagnement au niveau de l&rsquo;emprise de l&rsquo;ancien étang.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Cette opération permet de rétablir l&rsquo;accès pour les poissons à 4,8 km de cours d&rsquo;eau plus amont et aux habitats favorables à la reproduction de la truite fario.</p><p>Les banquettes ont toutes été modifiées par la rivière et la granulométrie évolue sur certains secteurs, avec moins de fines sur l&rsquo;amont notamment.</p><p>Le suivi piézométrique, réalisé avant et après la vi&shy;dange, met en évidence de faibles variations de la nappe qui semblent plutôt liées aux conditions mé&shy;téorologiques.</p><p>Au niveau de l&rsquo;étang, trois mois après la vidange, les rives étaient totalement végétalisées. Dans la por&shy;tion remise à ciel ouvert, la végétation aquatique et humide a commencé à s&rsquo;installer un an après la fin des travaux.</p><p>La pêche électrique, réalisée en juillet 2013 à l&rsquo;empla&shy;cement de l&rsquo;ancien étang, montre une recolonisation du secteur par la truite fario, le vairon et la lamproie de Planer. Mais le chabot est absent et les effectifs des autres espèces restent inférieurs à ceux attendus. En revanche, des gardons, des carpes communes et des épinochettes sont présents, alors qu&rsquo;ils ne de&shy;vraient théoriquement pas se rencontrer sur cette partie du bassin versant.</p><p><strong>Points faibles : </strong>avant les travaux, le projet n&rsquo;a ja&shy;mais eu l&rsquo;adhésion de la population locale, trop at&shy;tachée à l&rsquo;ancienne friche industrielle. Des compro&shy;mis ont dû être trouvés afin d&rsquo;emporter l&rsquo;accord du conseil municipal : conservation du lavoir et d&rsquo;une partie de la rivière souterraine (pour des raisons de sécurité publique).</p><p><strong>Points forts :</strong> la concertation menée par le SIEAH Son-Sonnette, associée à un important travail de communication, est l&rsquo;élément clé de l&rsquo;aboutisse&shy;ment de ce projet, qui a permis d&rsquo;ajouter à un projet d&rsquo;aménagement urbain, un volet paysager suppor&shy;tant un projet de restauration hydromorphologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">La restauration de la Sonnette a été très valorisée après les travaux, notamment au sein du bassin Adour -Garonne. Des visites sur site ont été organisées avec un groupe d&rsquo;élus d&rsquo;un syndicat de rivière voisin, avec les techni&shy;ciens de la fédération de pêche du Poitou-Charentes, ainsi qu&rsquo;avec les techniciens de rivière du départe&shy;ment de la Charente. Enfin, une journée de sensibi&shy;lisation a eu lieu avec l&rsquo;école primaire communale ; elle a été l&rsquo;occasion de présenter la rivière et de plan&shy;ter des arbres sur les berges.</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 11 450 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 110 470 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 121 920 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Adour-Garonne (AEAG) (61,2 %), Région Poitou-Charentes (18,9 %), SIEAH Son-Sonnette (11,7 %), - commune de Saint-Laurent-de-Céris (10,3 %), Département de la Charente (7,7 %).
Partenaires techniques du projet - AEAG, Région Poitou-Charentes, Onema, DDT 16, Cellule migrateurs, Département de la Charente - cellule rivière - Fédération départementale de pêche de Charente, Association de pêche (AAPPMA).


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d'étude et d'aménagement hydraulique du bassin du Son-Sonnette

Contacts Camille Lafourcade
  SIEAH du bassin Son-Sonnette
sieah.sonsonnette@orange.fr

Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d'étude et d'aménagement hydraulique du bassin du Son-Sonnette
Syndicat intercommunal d'étude et d'aménagement hydraulique du bassin du Son-Sonnette
Contacts Camille Lafourcade
SIEAH du bassin Son-Sonnette
sieah.sonsonnette@orange.fr Camille Lafourcade
SIEAH du bassin Son-Sonnette
sieah.sonsonnette@orange.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Adour Garonne - Revue de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau, n&deg;128, décembre 2014, pages 9-10.<br />&bull; Répertoire d&rsquo;exemples du réseau des TMR (techniciens médiateurs de rivières) :<br />http://www.cpa-lathus.asso.fr/tmr/fichiers/113/75/2015-SIEAHSonsonnette-mise_a_ciel_ouvert.pdf</p>

Remise à ciel ouvert du ruisseau du Trégou à Luc-la-Primaube

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 28/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
août 2010
novembre 2010
Linéaire concerné par les travaux 50 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Trégou
Distance à la source 2.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 37.00 ‰
Débit moyen 0.18 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFRR2013
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) AVEYRON (12)
Communes(s) LUC-LA-PRIMAUBE (12133)
Région Remise à ciel ouvert du ruisseau du Trégou à Luc-la-Primaube

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Maintien des usages agricoles sur le site&nbsp;</p>
<p>Amélioration du fonctionnement hydromorphologique du cours d&rsquo;eau</p>

Le milieu et les pressions

<p>Petit cours d’eau de 5,7 km de long, le Trégou est un affluent de l’Aveyron qu’il rejoint en rive gauche en aval du village d’Ampiac. La surface de son bassin versant mesure 19,5 km². L’occupation du sol est dominée par des prairies naturelles et des zones agricoles utilisées pour l’élevage de bovins (production de lait et de viande) et la culture de céréales et de maïs.</p><p>La plupart des cours d’eau situés sur le territoire a connu de lourds travaux – notamment drainage, recalibrage, busage – réalisés dans les années 70-80 et destinés à gagner de l’espace agricole et favoriser la mécanisation du travail.<br>Quelques retenues collinaires, destinées à l’irrigation, sont présentes en amont du Trégou, au niveau des zones de sources et des affluents.</p><p>Ces différents travaux ont contribué à modifier le régime hydrologique du Trégou – par l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des crues et des étiages – et à altérer les conditions morphologiques. Les busages successifs ont fractionné le cours ’eau provoquant des pertes de linéaire, des ruptures de pente, des phénomènes d’érosion régressive et progressive et créant des chutes infranchissables pour les poissons. Le lit mineur s’incise de plus en plus et provoque une déstabilisation des berges ; les substrats perdent en capacité d’accueil des espèces du fait de l’érosion et du colmatage…</p><p>Le Trégou est un cours d’eau de 1ère catégorie, abritant truite et espèces d’accompagnement – vairon, goujon. À proximité de la commune de Luc-la-Primaube, en tête de bassin versant, le Trégou est recouvert par une succession de buses sur 30 m de long.</p><p>Ces buses, sous-dimensionnées, provoquent un problème d’érosion progressive qui s’étend désormais sur 200 mètres linéaires. L’aval de la buse se retrouve déconnecté du lit du cours d’eau et crée une chute de 80 cm, infranchissable pour la truite fario. Par ailleurs, la divagation du bétail dans le lit mineur est source de multiples problèmes pour les animaux (risques sanitaires et de chute aux endroits incisés) et de perturbations pour le milieu aquatique (piétinement et effondrement des berges, homogénéisation des faciès et élargissement du lit mineur, dégradation de la qualité de l’eau, destruction des habitats…)&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Devant l’aggravation du phénomène d’érosion progressive sur leurs parcelles, les agriculteurs se sont rapprochés du technicien de la cellule opérationnelle de rivière (COR) de la Communauté d’agglomération du Grand Rodez (CAGR), afin de se renseigner sur les solutions possibles à mettre en oeuvre sur le secteur.</p><p>Le technicien, après visite sur le terrain, a émis la possibilité d’améliorer la situation du site, au niveau des usages présents (optimisation du passage pour les engins agricoles, abreuvement des bovins, stabilisation des berges) et au niveau écologique (amélioration de l’hydromorphologie du cours d’eau).</p><p>Une phase de concertation a alors été réalisée avec la présence des riverains, de la COR, des agriculteurs et des services de l’État. Le technicien de la COR s’est appuyé sur le recueil d’expériences sur l’hydromorphologie réalisé par l’Onema, les agences de l’eau et le ministère en charge de l’écologie, à la fois pour obtenir des informations sur les chantiers de remise à ciel ouvert existants et pour communiquer auprès des partenaires locaux (élus).</p><p>L’opération a ensuite été réalisée dans le cadre du plan de gestion de l’Aveyron et ses affluents (2010- 2015), qui comprend notamment un volet d’interventions destiné à réduire l’érosion des berges induite par le piétinement du bétail (pose de clôtures et de dispositifs d’abreuvement pour préserver l’accès à l’eau).&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Sur le cours d’eau, les buses ont été retirées et remplacées par un pont cadre de cinq mètres de long permettant le passage des engins agricoles. Sur 50 mètres linéaires, un nouveau lit mineur respectant la pente naturelle du cours d’eau a été créé : des granulats ont été apportés pour la reconstitution du lit mineur et cinq mini-seuils transversaux ennoyés - réalisés à l’aide de troncs d’aulnes glutineux et de blocs rocheux - ont été mis en place dans le fond du lit afin de recentrer les écoulements en période d’étiage.</p><p>Quelques déflecteurs en pierre et des souches d’arbres déjà présentes sur le site ont été replacés contre les berges afin de diversifier les écoulements et créer une légère sinuosité. Il n’était en effet pas possible de travailler dans le lit majeur du cours d’eau, en raison de l’activité agricole présente sur le site.</p><p>Les berges ont été retalutées et stabilisées, notamment au niveau de l’ancien busage, par la mise en place de fascines en pied de berge et de géotextile sur le talus ainsi que par la plantation, sur 1 400 m de linéaire, de 300 boutures et de 250 plants d’espèces arbustives récupérés à proximité. Sur les rives, la COR a procédé à l’abattage de peupliers, dont certains étaient tombés dans le lit mineur.</p><p>Des clôtures ont été installées afin de protéger le cours d’eau et éviter la divagation du bétail. Des abreuvoirs ont été installés ainsi que des passe-clôtures pour les usagers (pêcheurs, agriculteurs, riverains) sur 1 400 m.</p><p>Afin de diminuer l’impact des travaux sur le milieu et les communautés biologiques, le chantier a été réalisé en dehors de la période de reproduction de la truite fario. Un batardeau a été mis en place pour travailler à sec et limiter ainsi le départ de matières en suspension en aval.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>La COR effectue, par le biais de son équipe de régie, un entretien régulier de la végétation, des clôtures et des abreuvoirs installés sur le secteur. L&rsquo;entretien de ces éléments sera, à terme, effectué par l&rsquo;agriculteur.</p>

Le suivi

<p>Le site des travaux n&rsquo;a pas fait l&rsquo;objet d&rsquo;un état initial. Depuis les travaux de restauration, le technicien de la COR effectue un suivi visuel régulier pour vérifier l&rsquo;évolution de la pente, des processus d&rsquo;érosion, des aménagements de diversification et de la reprise de la végétation plantée sur le site restauré. Aucun suivi scientifique n&rsquo;a été mis en place.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>La suppression des buses sur le secteur permet de remettre à ciel ouvert l&rsquo;intégralité du Trégou. Le technicien de la COR et les agriculteurs constatent un arrêt des phénomènes d&rsquo;érosion de berges et du lit mineur. Les problèmes de piétinement ont disparu. Les berges sont désormais protégées par les clôtures et se revégétalisent progressivement, assurant ainsi leur maintien. Le lit mineur est maintenant bien différencié. L&rsquo;apparition de faciès diversifiés, plus courants ainsi que la mise au jour d&rsquo;un substrat moins colmaté sont constatés.</p><p>Visuellement, les écoulements sont davantage aérés et le cours d&rsquo;eau a retrouvé un aspect plus naturel. Le remplacement de la buse infranchissable par un pont cadre permet de décloisonner le cours d&rsquo;eau et ainsi de rétablir la continuité écologique sur le secteur.</p><p>Les services techniques de l&rsquo;État et de la COR estiment que l&rsquo;absence de suivi scientifique, notamment du suivi de l&rsquo;évolution de la pollution organique, est un point faible de l&rsquo;opération. La mise en place rapide du projet (du constat de dégradation hydromorphologique du cours d&rsquo;eau à la réalisation des travaux) n&rsquo;a pas laissé le temps de réaliser une proposition de méthode de suivis destinée à caractériser le gain écologique suite aux travaux.</p><p>Par ailleurs, le technicien de la COR est en contact régulier avec les agriculteurs, qui font remonter leurs avis et d&rsquo;éventuels dysfonctionnements, contribuant ainsi à la pérennité de l&rsquo;opération. L&rsquo;ensemble des acteurs impliqués dans le projet de restauration du Trégou sont satisfaits de la réalisation de cette opération, alliant maintien et optimisation des usages présents sur le site avec amélioration des processus hydromorphologiques du cours d&rsquo;eau.</p><p>La réussite de cette opération est liée, dans un premier temps, à la démarche volontariste des agriculteurs-éleveurs de se rapprocher des services techniques des cours d&rsquo;eau et dans un second temps, à la phase de concertation, où agriculteurs et éleveurs ont pu rencontrer d&rsquo;autres personnes de la même profession et concernées par le même type d&rsquo;aménagements le long de leur parcelles clôtures et abreuvoirs). Ils ont pu échanger sur les intérêts et les modalités d&rsquo;entretien de la mise en place de ces aménagements, ce qui a contribué à faciliter l&rsquo;acceptation du projet.</p><p>Suite à cette action et dans le cadre de son plan de gestion, la Communauté d&rsquo;agglomération du Grand Rodez (CAGR) vient de lancer une étude d&rsquo;inventaire et de délimitation des zones humides afin de mieux prendre en compte les enjeux que ces milieux représentent dans les documents d&rsquo;urbanisme.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Quelques articles de presse locale ont été écrits sur la remise à ciel ouvert du Trégou. La CAGR a organisé plusieurs journées de sensibilisation des élus, riverains, usagers, scolaires et partenaires financiers et techniques. Ce chantier sert de &laquo; vitrine &raquo; à l&rsquo;échelle départementale et tend à faciliter le lancement d&rsquo;autres projets similaires.<br />Un film à destination du public scolaire retrace le travail de cette collectivité sur les cours d&rsquo;eau et explique les interventions réalisées sur le Trégou. Ce film est consultable sur le site internet de la CAGR.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 36 166 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 36 166 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Adour-Garonne (47 %) - Conseil général de l’Aveyron (20 %) - Conseil régional Midi- Pyrénées (10 %) - Communauté d’agglomération du Grand Rodez (23 %)
Partenaires techniques du projet - Service départemental de l’Onema de l’Aveyron - Direction départementale des territoires de l’Aveyron (DDT 12)


Maître d'ouvrage Communauté d’agglomération du Grand Rodez (CAGR)

Contacts Vincent Miquel - Cellule opérationnelle du grand Rodez
  Autre contact : Stéphane Charretier - Service départemental de l’Onema de l’Aveyron (sd12@onema.fr)
vincent.miquel@agglo-grandrodez.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert du ru d’Orval à Cannectancourt

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
mars 2009
Linéaire concerné par les travaux 75 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ru d’Orval
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 15.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR185
H0321000
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) OISE (60)
Communes(s) CANNECTANCOURT (60126)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Diminuer le risque d’inondation.</p>
<p>Améliorer l’aspect paysager.</p>
<p>Restaurer les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ru d’Orval est un affluent de la Divette de 2,5 kilomètres de long. Cours d’eau de première catégorie piscicole, il s’écoule dans un vallon forestier et draine un bassin versant d’environ 6 km2. La Divette est un cours d’eau torrentiel, le transport solide y est important. La truite fario est la seule espèce observée sur ce cours d’eau.<br>Au centre du village de Cannectancourt, le cours d’eau a été enterré dans une buse en 1979 sur une longueur de 110 m. Le but était de créer une grande place permettant l’accueil de la fête foraine dans le centre du village. Cette artificialisation du milieu a conduit à la dégradation des habitats et au cloisonnement du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Lors de violents orages, les maisons riveraines sont souvent inondées, comme en 1986, 1999, 2001 et 2006. Ce problème récurrent d’inondation a conduit la commune à mandater le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents (SIAEDA) pour qu’il entreprenne des travaux de restauration sur le ru d’Orval. Ces travaux s’inscrivent notamment dans le cadre du diagnostic réalisé par la cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières (CATER) en 2003.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le busage est retiré sur 75 mètres. Le lit du ru d’Orval est ensuite recréé et façonné de manière légèrement méandriforme. Pour reconstituer le substrat alluvial, un apport de graviers était prévu. La rapidité de la dynamique naturelle du ru a permis un début de recharge naturelle dans les deux jours qui ont suivi la réouverture, annulant ainsi les projets de recharge mécanique. Des hélophytes et une ripisylve en haut de berges (saules et aulnes) sont replantés. Un caisson végétalisé est mis en place et des travaux connexes de voirie sont également réalisés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise. La gestion de la globalité du cours d’eau est assurée par le syndicat de la Divette. Seule la partie espace vert est gérée par la municipalité de Cannectancourt.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;a pu être réalisé dans la partie busée. Suite aux travaux, les aménagements ont été suivis visuellement. À ce jour, aucune analyse biologique ou physico-chimique n&rsquo;a été réalisée.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Le phénomène d’auto-curage est rapidement visible. Les matériaux arrivés de l’amont se sont répartis naturellement dans le cours d’eau, diversifiant ainsi les écoulements et les habitats du cours d’eau. Malgré l’absence de suivi, l’apparition d’une diversité d’habitat est un bon indicateur permettant d’apprécier l’amélioration écologique du milieu.<br>En dehors de l’intervention mécanique pour le terrassement, peu de techniques lourdes ont été utilisées. Ce projet participe à l’amélioration de l’aspect paysager de la place du village. Le gain paysager et hydraulique a été facilement perçu par la population.<br>L’absence d’orage depuis la fin des travaux ne permet pas de mesurer l’impact des travaux sur le risque d’inondation.<br>Ce type d’opération est une réussite. Le syndicat de la Divette ainsi que les syndicats voisins pourront s’appuyer sur le retour d’expérience de cette réalisation pour continuer la mise en valeur du patrimoine aquatique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 24 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 320
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 24 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (26 %) - Entente Oise (16 %) - conseil général (15 %) - SIAEDA (43 %)
Partenaires techniques du projet - CATER - Entente Aisne-Oise - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents
Contacts Boris Schmied
  Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents SIAEDA 03 44 43 60 36
schmied.boris@neuf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réouverture d’un tronçon de la Bièvre en milieu urbain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
novembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bièvre
Distance à la source 23.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 2.62 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR156B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) VAL-DE-MARNE (94)
Communes(s) FRESNES (94034)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Revaloriser l’image de la rivière auprès des riverains en créant un parc aux ambiances naturelles favorisant la biodiversité faunistique et floristique.</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bièvre est une rivière de 36 kilomètres de long, qui prend sa source près de Guyancourt dans les Yvelines et se jette dans la Seine au niveau du XIIIe arrondissement de Paris. Son bassin versant de 200 km2 connaît depuis le XIe siècle de très fortes modifications. De nombreux moulins sont construits sur son cours conduisant à la rectification et à la mise en bief du cours d’eau. L’urbanisation croissante et l’installation d’activités industrielles et artisanales (boucheries, tanneries, mégisseries) le long de la Bièvre le transforment en « égout à ciel ouvert ». À partir du XVIIIe siècle la rivière est progressivement couverte. Dans Paris, les travaux de couverture s’échelonnent, bief par bief, de 1877 à 1935. La couverture se poursuit ensuite en amont de Paris. Aujourd’hui, 11 km sont canalisés sous des dalles et 5 km ont disparu sous les remblais et l’urbanisation. La Bièvre constitue aujourd’hui un réseau d’eau pluviale. Elle est devenu une alternative au transport des eaux usées en cas de chômage des égouts. Cette situation laisse imaginer l’état biologique du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Face à ce constat, des études sont entreprises dans les années 2000 pour identifier les possibilités de réouverture de la Bièvre.<br>Dans le cadre de la politique de réhabilitation de la Bièvre, la communauté d’agglomération du val de Bièvre souhaite s’engager dans un chantier pilote de réouverture du cours d’eau. Ce chantier a pu être mené dans le parc des Prés à Fresnes, espace de trois hectares encore non urbanisé.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ancien lit du cours d’eau, c’est-à-dire le réseau d’eau pluviale, est conservé pour être utilisé en cas de chômage. Un bief méandriforme est créé pour favoriser le développement de la vie aquatique. Quelques plantations d’espèces aquatiques et semi-aquatiques sont effectuées. Parallèlement, le conseil général réalise des travaux sur le réseau d’assainissement. Plus d’une vingtaine de branchements directs d’eaux usées sur la Bièvre sont supprimés.</p>

La démarche réglementaire


Non connue.

La gestion

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Le parc des Prés est entretenu sur la base des principes de la gestion différenciée (fauche non systématique des prairies et des plantes aquatiques, maintien de bois mort au sol, maintien du lierre,etc.). Le parc est entretenu par une entreprise privée spécialisée dans la gestion différenciée des espaces verts.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. Des analyses d&rsquo;invertébrés ainsi que des inventaires de la faune et de la flore sont régulièrement entrepris par un bureau d&rsquo;étude de génie écologique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les gains de cette opération sont très convaincants, les suivis montrant un enrichissement de la biodiversité. La végétation aquatique se développe bien et les biocénoses aquatiques se sont installées. Des canards et autres espèces d’oiseaux, des poissons, des amphibiens et quelques insectes aquatiques sont couramment observés. <br>La réouverture de la rivière permet de rediversifier les habitats du cours d’eau. Malgré ces gains, les effets de cette opération sur le corridor aquatique restent limités au vu du linéaire concerné par les travaux et des autres pressions qui subsistent de part et d’autre du tronçon restauré. Effet de ces pressions, la qualité de l’eau reste médiocre mais cette opération est surtout importante pour les riverains qui peuvent à présent redécouvrir l’espace rivière. <br>Sur les autres secteurs, la suppression des branchements d’eaux usées sur le cours d’eau constitue déjà une première étape pour la réouverture du cours d’eau. <br>Il est prévu, à terme, de déconnecter la Bièvre du réseau des eaux usées. Celle-ci se déversera donc directement dans la Seine et non plus par le réseau des stations d'épuration ; ce qui représente une économie considérable en termes de gestion quantitative du traitement des eaux.<br>Un autre tronçon de la Bièvre a également été rouvert entre Massy et Verrières. Ce chantier a été réalisé sous la maîtrise d’ouvrage du syndicat intercommunal d’assainissement de la vallée de la Bièvre.<br> <br>Deux autres projets de restauration sont actuellement en cours, en 2012 et sont sous maitrise d'ouvrage du Conseil général du Val de Marne. Le premier est en phase d'étude et le second en cours d'instruction de dossier loi sur l'eau. Il s'agit de deux projets de réouverture de la Bièvre, prévus respectivement sur un linéaire d’environ 610 et 650 m, dans le parc départemental du coteau à Arcueil/Gentilly et au niveau de l'avenue de Flouquet, à l'Haÿ-les-Roses. <br>De plus, la communauté d'agglomération du Val de Bièvre est par ailleurs maître d'ouvrage de deux autres projets de réouverture de la Bièvre, l'un à Cachan, l'autre au niveau de Gentilly. <br>Sur le territoire, le SAGE Bièvre est en cours d'élaboration et permettra de mener une gestion cohérente du bassin de la Bièvre. Il vise d’une part la lutte contre les inondations et la maîtrise du ruissellement et d’autre part à restaurer le patrimoine naturel et historique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un sentier d’interprétation longe le cours d’eau rouvert. Une animatrice en environnement assure des visites pédagogiques, notamment auprès des écoles et des centres de loisirs des différentes communes de la communauté d’agglomération. Une plaquette est réalisée sur cette opération et est téléchargeable sur le site internet de la communauté d’agglomération. Ce chantier a reçu le grand prix de l’environnement en 2003 ainsi que le trophée des éco-maires. Il a été présenté à Kyoto en 2003 lors du forum mondial de l’eau.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 520 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 2 600
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 520 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - Conseil général - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN) - Agence des espaces verts de la région Île-de-France - espaces verts de la région Île-de-France


Maître d'ouvrage Communauté d’agglomération de la Vallée de la Bièvre

Contacts Denise Achache
  Communauté d’agglomération du val de Bièvre Direction de l’environnement
d.achache@agglo-valdebievre.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert d’un linéaire de 300 mètres de la rivière Redon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 29/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2006
décembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Redon
Distance à la source 10.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11140
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) MARGENCEL (74163)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique en particulier pour la truite lacustre.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Redon, cours d’eau d’une longueur d’environ 12 kilomètres, déverse ses eaux au niveau de la rive française du lac Léman. Son bassin versant d’une superficie de 33 km2 est altéré par de nombreux aménagements : infrastructures routières, carrières, etc. À 1,5 km de son exutoire, le Redon a ainsi été enterré pour assurer l’activité d’une carrière. Le passage du cours d’eau dans une buse en béton sur une longueur de 230 mètres empêche une grande partie de la faune piscicole du lac de remonter en amont de la rivière, lieu privilégié de reproduction. La truite de rivière et la truite lacustre se reproduisent en faible quantité dans les eaux du Redon. La truite lacustre, sous-espèce emblématique qui peut atteindre 80 cm, est très appréciée des pêcheurs. Sa présence est fortement menacée, en France comme en Suisse, par les discontinuités écologiques dues aux obstacles et à l’enterrement des cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La carrière où se trouve la partie busée n’est aujourd’hui plus en activité. Une des priorités d’action du contrat de rivière est la restauration de la continuité écologique. Dans ce cadre, il a été décidé de remettre la partie busée du Redon à ciel ouvert.</p>

Les travaux et aménagements

<p>230 mètres de cours d’eau sont remis à ciel ouvert. Afin de diversifier le milieu, un lit sinueux est créé. Des techniques végétales sont utilisées pour protéger les berges et le profil en long est stabilisé.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (D) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (D) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère
3.2.5.0 (D) Barrages

La gestion

<p>Il est prévu d’entretenir la végétation tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial du site a été réalisé. Il comprend un relevé topographique permettant une analyse hydraulique du site. Par ailleurs, une pêche électrique de sauvegarde a été réalisée à l&#39;ouverture de la buse.<br />Un suivi piscicole a été effectué suite au débusage du Redon, 6 mois après les travaux. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot; (2006-2012), un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été mené. À ce titre, le peuplement piscicole a été inventorié sur le Redon au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011, soit 4 ans après restauration.<br />Un relevé IBGN a été effectué en 2009 (2 ans après travaux) par un bureau d&#39;étude.<br />&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les truites lacustres peuvent désormais remonter le Redon sur la totalité de son linéaire. <br>Six mois après les travaux, 230 truites de rivière environ ont été recensées sur l'ensemble du linéaire rouvert, soit 3 800 individus par hectare contre seulement une quinzaine d'individus recencés lors de la pêche de sauvegarde. <br>Les résultats de pêche de 2011 confirment la tendance remarquée 6 mois après les travaux. Ainsi, 48 truites sont inventoriées sur la station amont, soit 3 678 individus par hectare. <br>Ces résultats sont très positifs et semblent montrer que le peuplement piscicole se stabilise sur la partie du cours d'eau débusée.<br>L'analyse de l'IBGN semble indiquer que la qualité d'eau est limitante sur cette portion du Redon. Le taxon indicateur (Hydropsychidae) est relativement tolérant à une qualité d'eau médiocre et la diversité taxonomique est assez faible (18 taxons recencés). Toutefois, l'absence de point de prélèvement avant travaux ne permet pas de constater un gain éventuel en termes de qualité d'eau ou de diversité des habitats suite au débusage.<br>Le bilan en termes d’appréciation générale est excellent du point de vue des élus, des riverains ainsi que des acteurs de la pêche.<br>Dans le cadre du Contrat de Rivière (2006-2012), une gestion globale des seuils bloquant la continuité écologique a été mise en place. Les seuils présents le long du cours d'eau ont été rendus franchissables, par la pose de blocs rocheux ou bien par la réalisation de contournements. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le projet a bénéficié d’une communication élargie : articles de presse, lettres dans les bulletins communaux et ceux du contrat de rivière, visites de terrain et thème d’une journée de sensibilisation des acteurs de l’eau animé par l’association Rivières Rhône-Alpes.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 10 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 135 200 € HT
soit, au mètre linéaire : 400
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 145 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (31%) - SYMASOL (31%) - conseil général (28%) - conseil régional (10%)
Partenaires techniques du projet - Le SYMASOL - l'office national de l’eau et des milieux aquatiques - la direction départementale de l’environnement et de l’agriculture - la fédération de pêche - l’association agrée de pêche et de protection du milieu aquatique Chablais-Genevois - les communes


Maître d'ouvrage SYMASOL (Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique)

Contacts Maxime Chateauvieux
  ZAI la Tuilerie – 110 chemin des Mouilles – 74 550 PERRIGNIER
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
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Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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