Prairies humides du ried de l'Ill à Sélestat
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Fonctionnalité du cours d’eau Hydromorphologie Milieux humides Qualité de l’eau Ressource en eau (quantité) Réduction des risques d’inondation Réduction des étiages |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2003 janvier 2004 |
Surface concernée par les travaux | 7.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres | Zones humides remarquables classées au titre des inventaires départementaux |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4212813
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Prairies humides de la Doller
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Qualité de l’eau Ressource en eau (quantité) |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2002 janvier 2003 |
Surface concernée par les travaux | 15.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres | Cours d'eau à lit mobile classé comme biologiquement et écologiquement exceptionnel |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Ce projet visait à préserver la qualité d’eau exceptionnelle des prairies humides de la Doller et à moindre coût en rachetant des terrains à la surface des zones de captage, puis en les mettant en valeur écologique. Pour procéder à l’acquisition foncière de ces terrains, la commune de Mulhouse s’est tournée vers l’Agence de l’eau Rhin-Meuse en procédant à une demande d’aide pour l’achat de plusieurs parcelles, en plusieurs fois, au cours des années 2002 et 2003.
Préserver les prairies humides de la Doller pour :
- protéger la qualité de la ressource en eau (captages d’eau potable),
- permettre le développement des zones naturelles d’expansion des crues,
- préserver la diversité biologique et écologique de ces zones humides d’intérêt exceptionnel
- limiter de probables dégradations de ces zones humides par l’agriculture intensive et l’urbanisation.
La commune possède aujourd’hui plus de 90 ha acquis à proximité immédiate des captages, ce qui, en tenant compte des 35 ha de prairies acquises par le Syndicat mixte du barrage de Michelbach, porte à 125 ha la surface protégée. Ces prairies sont confiées au service des Espaces Verts de la ville de Mulhouse, et gérées en collaboration avec les agriculteurs locaux. Grâce à cette protection que la commune souhaite vivement poursuivre, le prix de l’eau pour les habitants de la ville de Mulhouse est actuellement un des plus bas de France.
Outre la préservation de la qualité des eaux souterraines, ces actions de protection des prairies humides de la Doller ont eu divers autres impacts positifs. Elles ont aussi été très bénéfiques pour la biodiversité et ont permis de maintenir des zones prairiales inondables, ce qui permet de réguler les débits de la rivière en aval et de favoriser l’autoépuration des eaux de surface
Publication du recueil : 2006
Zone inondable de la Thur entre Vieux-Thann et Cernay
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Fonctionnalité du cours d’eau Ressource en eau (quantité) Qualité de l’eau |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1992 janvier 2006 |
Surface concernée par les travaux | 41.72 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Arrêté Préfectoral de Biotope |
Autres | Arrêté Prefectoral de Protection de Biotope en 1992, et zone humide d'intéret national |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4201805
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le projet visait à préserver d’éventuelles dégradations (dont certaines étaient imminentes, notamment en raison des projets de création d’un seuil) ce secteur de la Thur extrêmement intéressant, en raison de la dynamique forte du cours d’eau à cet endroit.
La Thur est un cours d’eau qui présente un fonctionnement encore assez naturel. La dynamique de la rivière est à l’origine d’une grande diversité de milieux qui abrite une faune et une flore très variées. Cette zone inondable joue aussi un rôle important en termes de protection de la ressource en eau en tant que zone d’expansion des crues (régulation des débits et amélioration de la qualité de l’eau par autoépuration).
Cependant, l’urbanisation croissante du secteur et la fréquentation du site en augmentation représentaient une menace potentielle pour cette zone remarquable, pouvant mettre en danger certaines espèces et entrainer des dégradations. Des dysfonctionnements hydrauliques avaient également été identifiés sur la Thur en amont du site.
Le Conseil Général a donc entrepris à partir de 1992, avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse, une vaste démarche d’acquisition foncière dans ce secteur. Il est aujourd’hui propriétaire de près de 42 ha dans cette zone. L’ensemble des terrains sous maîtrise foncière est aujourd’hui géré par le Conservatoire des Sites Alsaciens (près de 56 ha).
Suite à cette vaste opération de maîtrise foncière, diverses opérations de restauration et de gestion ont été entreprises :
- Réouverture des chenaux de crues et remise en communication avec la rivière
- Recréation de la micro-topographie
- Conversion des terrains agricoles en prairies
- Création de pierriers
- Limitation de l’expansion d’espèces invasives
- Diversification des espèces végétales cultivées en prairies
- Création d’un sentier de découverte pour favoriser l’information du public et l’appropriation du site par la population locale.
Zones humides de la plaine de la Woëvre
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Fonctionnalité du cours d’eau Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2000 janvier 2004 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Le CPIE envisage, en partenariat avec les communes, la mise en place d’une Réserve Naturelle Régionale sur ce secteur |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Les travaux de restauration, de plantation et de gestion de la végétation ont visé à optimiser l’évolution écologique de ces sites, en diversifiant les milieux naturels présents et en créant de nouveaux milieux. La présence de ces zones humides est un élément essentiel dans le contexte dégradé de la plaine de la Woëvre où l’agriculture intensive est prépondérante. Elles jouent en effet un rôle à la fois en terme de diversité écologique et de protection de la ressource en eau (rôle d’épuration et de filtration des polluants).
Dans le cadre de sa politique de formation, le CPIE Woëvre-Côtes de Meuse a souhaité mettre en place pour les communes de Bonzée et de Fresnes en Woëvre un programme de restauration des zones humides banalisées de ce secteur et de recréation de zones humides disparues, par le biais de chantiers de formation et de chantiers internationaux de jeunes bénévoles.
L'étang de Pochie est une ancienne ballastière qui présente de fortes potentialités faunistiques et floristiques et pourrait faire l'objet d'une valorisation. Le Longeau est un cours d'eau fortement dégradé par des opérations de redressement et de drainage suite à l'intensification agricole dans la plaine de la Woëvre, au détriment des zones umides latérales.
-
Sur l'étang de la Pochie: le programme d'aménagement a consisté en un aménagement morphologique du milieu (suppression des remblais, création de pentes douces, de hauts fonds, de chenaux et d’îlots favorables au développement de la roselière), une gestion de la végétation, notamment par coupe en cépée des saules présents, et une protection des berges et des talus (géotextile, boutures et fascines).
-
Sur la commune de Fresnes: les travaux d'aménagement ont consisté en un déplacement de la digue et des remblais existants le long du cours d’eau (talutage, revégétalisation et étrépage des sols pour mettre à jour les banques de graines), le creusement d’une mare et de son chenal, et la gestion de la végétation, et notamment de la ripisylve, par élagage et bûcheronnage, ainsi que la protection des berges et des talus (géotextile, boutures et fascines).
Les travaux sur l’étang de la Pochie ont été très favorables à la biodiversité, puisque plusieurs espèces végétales rares ont été observées, et que la présence de deux libellules d’intérêt national a été constatée.
Concernant la zone humide latérale du Longeau, la colonisation spontanée du milieu a donné naissance à des habitas typiques de zones humides. Les inventaires réalisés sur ces milieux ont permis de mettre en évidence une évolution de la biodiversité du site, avec notamment un passage d’une dizaine d’espèces végétales recensées avant l’aménagement, à une centaine en 2004. Parmi celles-ci, trois espèces végétales considérées comme rares ont été recensées.
Publication du recueil : 2006
Un ancien bras de l'Ill
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
juin 2005 septembre 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | L’association s’est engagée à interdire la pêche sur le site et à classer ce bras en réserve de pêche. |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
L'Ill présente un niveau de qualité physique et biologique dégradé sur certains secteurs en raison de travaux hydrauliques lourds et opérations réalisées pour limiter les expansions de crues en zone agricole et protéger les habitations des inondations. Compte tenu des fortes potentialités écologiques de ce cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, il était devenu prioritaire de restaurer les zones dégradées. Dans ce contexte, et dans la poursuite de la dynamique instaurée par le SAGE Ill-Nappe-Rhin, la Fédération du Bas-Rhin pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques a souhaité mettre en place un programme de restauration d’une annexe hydraulique sur l’Ill.
Cette opération de restauration d’un ancien bras visait à augmenter la qualité physique et biologique de l’Ill, en maintenant une connexion entre le lit mineur et le lit majeur de la rivière. Le bras remis en communication constitue une zone de frayère pour la population piscicole, ainsi que des habitats pour d’autres espèces (oiseaux, …). Mais il joue aussi un rôle en terme de protection de la ressource en eau et de régulation des débits.
Les travaux réalisés consistaient à remettre en communication la noue déconnectée, à désenvaser le bras en recréant des profils diversifiés et des hauts fonds, et à stabiliser les berges par plantations et boutures. Sur la commune de Sermersheim, des travaux ont été entrepris afin de désenvaser le bras sur 120 m de longueur, des embacles ont été enlevés et certains arbres ont été coupés ou d'autres élagués. A proximité de l’entrée, une zone en pente douce a été aménagée et réensemencée afin que le poisson y trouve un support favorable à sa reproduction. Des plantations ont aussi été réalisées, notamment pour remplacer certains aulnes dépérissants.
Afin de conserver la roselière, présente sur l’ensemble du linéaire du bras et particulièrement développée sur la partie amont, des bouquets de roseaux ont été prélevés avant les travaux, pour être ensuite remis en place et favoriser le retour de la roselière. La partie située en amont du bras a été conservée en l’état.
Ancien bras vif de la Fecht (Bennwihr)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2001 décembre 2001 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le cours d'eau de la Frecht est sensiblement dégradé sur le secteur de Bennwihr en raison de travaux hydrauliques lourds, destruction de bras secondaires et de zones humides pour limiter l'expansion des crues en zones agricoles et pour protéger les habitations des inondations. Compte tenu des potentialités écologiques de ce
cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, le Syndicat Mixte de la Fecht aval a souhaité intervenir en mettant en place un programme de restauration de cette rivière sur plusieurs années, comprenant notamment la réouverture, sur la commune de Bennwihr, d’un ancien bras de la Fecht dont le tracé subsistait, et la création d’une petite zone humide alluviale. Les travaux de terrassements ont été accompagnés de travaux de gestion de la végétation : coupes sélectives, plantations et bouturage d'espèces autochtones
diversifiées, notamment des saules, aulnes, frênes et fruitiers sauvages, visant à augmenter la diversité de la végétation sur le site et à limiter l’expansion de la Renouée du Japon.
Cette opération de remise en communication présente une plus-value en terme de reconquête de la dynamique du cours d’eau, ainsi qu'en terme de biodiversité, à savoir que de nombreuses espèces sont susceptibles de bénéficier de ces aménagements. En effet, au niveau des zones les plus calmes, le bras peut constituer une zone de frayère pour la population piscicole (et notamment pour le Brochet), ainsi que des habitats pour certains oiseaux et insectes. Les mares, elles, accueillent maintenant de nombreux batraciens.
Publication du recueil : 2006
Les reculées de la Moselle
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Intervention sur contrainte aux écoulements |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2003 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Espace Naturel Sensible |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La Moselle est un cours d'eau mobile qui présente encore quelques portions naturelles mais qui reste globalement perturbé par de nombreux aménagements. Ce secteur a notamment été fortement impacté par les traversées urbaines, les extractions de matériaux et les passages des voies de communication dans le lit majeur de la rivière. En outre, les reculées tendaient à s’encombrer et à se combler, par évolution naturelle et par manque d’entretien. De plus, une succession de zones d’atterrissements et de creusement s'était formée au niveau de ces annexes, ce qui, à l’étiage, entraînait la formation de trous d’eau, qui piègent les poissons.
Les bras morts ou secondaires jouent un grand rôle dans le fonctionnement du milieu et leur pérennisation est particulièrement précieuse puisqu’il ne s’en crée<br>presque plus de nouveaux naturellement (les défluviations ou recoupements de méandres à l'origine de ces bras n'ayant quasiment plus lieu). La restauration des anciens bras tend à favoriser une meilleure qualité de la Moselle.
Opérations de terrassement, de gestion de la ripisylve avec priorité à la sélection végétale, et de plantations accompagnées d'un entretien manuel indispensable tous les 3 à 5 ans:
- Commune de Châtel sur Moselle: Restauration d'une reculée de 400 m, travaux de traitement de la végétation sur la quasi-totalité du linéaire et entre les vasques, enlèvement de certains embâcles et quelques arbres, connexion de façon permanente de la reculée à l'aval avec la Moselle et connexion amont lors des crues.
- Commune de Portieux: Reconnexion en aval d'une reculée de 370m à la Moselle, création d'un chenal avec des berges en pente douce sur les 120 premiers mètres de la reculée, gestion de la végétation arbustive et arborée.
- Commune de Nomexy: Reconnexion permanente à l'amont par le creusement d'un chenal qui alimente les poches d'eau et le bassin situé à l'aval. Réensemencement des zones travaillées pour éviter leur colonisation par la Renouée du Japon.
Les travaux ont eu un impact qui semble positif sur les reculées. La végétation a maintenant recolonisé les sites, la présence du castor est avérée sur plusieurs reculées, de même que la présence et la reproduction de diverses espèces de poissons. Trois reculées restent à restaurer, ce qui sera fait dans le cadre de mesures compensatoires liées à la rénovation d’une station d’épuration.
Publication du recueil : 2006