Restauration de la boire de Bessé dans le Maine-et-Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation GENNES-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connexion hydraulique pour restaurer les fonctionnalités écologiques.

Résumé

Suite à l’enfoncement du lit de la Loire, nombre de ses annexes fluviales, bras secondaires et boires (bras morts), se retrouvent le plus souvent perchés, déconnectés et certains sont en cours de comblement.
 
Afin de restaurer les fonctionnalités écologiques de la boire et d’y rétablir une continuité transversale, c’est tout d’abord l’amélioration de la connexion hydraulique qui a été visée, tout en optimisant le coût des interventions, avec un souci de développement durable. L’objectif était également de limiter la fermeture de la boire en cours de comblement que ce soit par les ligneux, par les espèces invasives comme ici la jussie ou encore par la vase s’accumulant sur le fond.
 
Suite aux dégâts de tempêtes en 1999, 2003 et 2010, des interventions successives ont été nécessaires pour enlever des embâcles. Ces différentes opérations ont été essentielles afin de poursuivre le but d’amélioration de la continuité écologique de ce projet de restauration de la boire de Bessé. Plusieurs campagnes d’arrachage manuel ont été menées en 2008, 2010, et 2011. Pour permettre la reconnexion hydraulique, le terrassement d’un chenal de connexion et l’arasement de plusieurs atterrissements ont été effectués. Ces opérations de terrassement ont été limitées aux chenaux et aux zones de connexion entre les vasques et effectués de façon peu profonde en maintenant les berges en pente douce. Un réaménagement de l’ouvrage aval et le remplacement de l’ouvrage médian ont été effectués pour une meilleure continuité.
La reconnexion avec la Loire a permis une restauration des habitats piscicoles. En effet, un suivi piscicole a montré la présence du brochet en 2010 et 2011, ce qui témoigne d’une nette amélioration de la fonctionnalité écologique et piscicole du site.
Publication du recueil : 2013




Restauration de 40 annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2226.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation INDRE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connectivité pour favoriser la reproduction du brochet.

Résumé

L’objectif principal de ce contrat est de préserver et restaurer la fonctionnalité des zones humides, notamment en améliorant la connectivité latérale des annexes hydrauliques et des prairies humides ainsi qu’en entretenant les annexes qui ont déjà fait l’objet d’actions de restauration.
 
Il s’agit notamment de favoriser la reproduction des espèces piscicoles, dont le brochet, et gérer les plantes exotiques envahissantes.
 
L’action porte sur un ensemble de quarante annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne, dont des bras morts, des sablières, des grandes zones inondables et des zones humides. Plusieurs de ces sites sont susceptibles d’accueillir la reproduction du brochet.
 
À mi-parcours en 2011, seize annexes ont fait l’objet d’une restauration sur la Loire et quatre sur la Vienne. L’entretien et/ou l’arrachage de jussie ont été effectués sur treize annexes hydrauliques de la Loire et sur dix annexes de la Vienne.
 
Des suivis ont été réalisés sur vingt annexes en 2010 et 2011. La reproduction du brochet est effective sur sept annexes de la Loire et une de la Vienne. Ce faible taux est dû à une faible hydraulicité en 2010 et 2011, à une végétation pas encore suffisamment développée six mois après les travaux ou à la difficulté de prospection sur des sites bien végétalisés sur la Vienne. Le suivi hydraulique a montré que les sites sont pour la plupart fonctionnels. La prospection a permis de mettre en évidence une colonisation rapide par la végétation herbacée et par d’autres espèces faunistiques.
Publication du recueil : 2013




Restauration de la Frayère à brochet de Catillon-sur-Sambre

Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 0.44 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 1 - Étangs d’aquaculture
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres PDPG, SAGE de la Sambre, PLU de la commune
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation CATILLON-SUR-SAMBRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration et création de frayère à brochets pour protéger cette espèce et l'ensemble de son biotope.

Résumé

La zone concernée par le projet est située sur la commune de Catillon-sur-Sambre en terrain privé. Elle est bornée à l’est par le chemin de halage de la Sambre canalisée et à l’ouest par le cours d’eau d’alimentation hydraulique (ruisseau de Gourgouche). Ce site correspond à une ancienne zone alluviale qui servait de dépôt à VNF et de peupleraie.
 
L’objectif a été de restaurer une surface favorable à la reproduction des espèces piscicoles, notamment une frayère à brochet entre la Sambre et le ruisseau de Gourgouche.
 
Lors de l’achat du terrain, les propriétaires ont souhaité apporter une valorisation environnementale de leur parcelle et ont sollicité le Parc naturel régional de l’Avesnois. Les travaux ont permis de :
• Reprofiler la zone pour lui redonner son caractère humide
• Connecter la zone au cours d’eau en assurant une inondabilité compatible avec la période de reproduction du brochet
• Mettre en place des profils favorables à la mise ne place d’ne flore adaptée et diversifiée
 
La végétation s’est installée spontanément. Les zones latérales inondées temporairement sont constituées d’espèces hygrophiles. Les zones profondes accueilleront par la suite des espèces aquatiques telles que les nénuphars et les potamots et des espèces non fixées telles que les characées. Cette végétation servira de refuge aux alevins et aux invertébrés nécessaires à l’alimentation des jeunes brochets.
 
Afin d’évaluer la restauration, un suivi par pêche électrique a été mené dans le secteur. Il a permis de mettre en évidence plusieurs espèces avec notamment un brochet adulte géniteur et de la bouvière.
 
Une convention de gestion a été signée avec le propriétaire assurant ainsi la pérennité des actions entreprises. Différents suivis sont prévus afin d’évaluer l’efficacité de la restauration. Assurés par la Fédération du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique, ils seront axés sur :
• l’habitat, afin d’évaluer les surfaces productives de frayères,
• les niveaux d’eau, afin d’évaluer la fonctionnalité hydraulique de la frayère,
• les populations piscicoles via des pêches électriques, afin d’évaluer l’efficacité de l’annexe en qualité de frayère à brochet.
Publication du recueil : 2010




Zones humides de la plaine de la Woëvre

Page mise à jour le 13/06/2024
Créée le 13/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Fonctionnalité du cours d’eau
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2000
janvier 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Le CPIE envisage, en partenariat avec les communes, la mise en place d’une Réserve Naturelle Régionale sur ce secteur
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MEUSE
Localisation BONZEE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

permettre, dans le cadre d’opérations innovantes, la restauration écologique d’une ancienne ballastière, et la création d’une zone humide en bordure de cours d’eau
ptimiser l’évolution écologique de ces sites, en diversifiant les milieux naturels présents et en créant de nouveaux milieux

Résumé

Les travaux de restauration, de plantation et de gestion de la végétation ont visé à optimiser l’évolution écologique de ces sites, en diversifiant les milieux naturels présents et en créant de nouveaux milieux. La présence de ces zones humides est un élément essentiel dans le contexte dégradé de la plaine de la Woëvre où l’agriculture intensive est prépondérante. Elles jouent en effet un rôle à la fois en terme de diversité écologique et de protection de la ressource en eau (rôle d’épuration et de filtration des polluants).

Dans le cadre de sa politique de formation, le CPIE Woëvre-Côtes de Meuse a souhaité mettre en place pour les communes de Bonzée et de Fresnes en Woëvre un programme de restauration des zones humides banalisées de ce secteur et de recréation de zones humides disparues, par le biais de chantiers de formation et de chantiers internationaux de jeunes bénévoles.

L'étang de Pochie est une ancienne ballastière qui présente de fortes potentialités faunistiques et floristiques et pourrait faire l'objet d'une valorisation. Le Longeau est un cours d'eau fortement dégradé par des opérations de redressement et de drainage suite à l'intensification agricole dans la plaine de la Woëvre, au détriment des zones umides latérales.

  • Sur l'étang de la Pochie: le programme d'aménagement a consisté en un aménagement morphologique du milieu (suppression des remblais, création de pentes douces, de hauts fonds, de chenaux et d’îlots favorables au développement de la roselière), une gestion de la végétation, notamment par coupe en cépée des saules présents, et une protection des berges et des talus (géotextile, boutures et fascines).

  • Sur la commune de Fresnes: les travaux d'aménagement ont consisté en un déplacement de la digue et des remblais existants le long du cours d’eau (talutage, revégétalisation et étrépage des sols pour mettre à jour les banques de graines), le creusement d’une mare et de son chenal, et la gestion de la végétation, et notamment de la ripisylve, par élagage et bûcheronnage, ainsi que la protection des berges et des talus (géotextile, boutures et fascines).

Les travaux sur l’étang de la Pochie ont été très favorables à la biodiversité, puisque plusieurs espèces végétales rares ont été observées, et que la présence de deux libellules d’intérêt national a été constatée.

Concernant la zone humide latérale du Longeau, la colonisation spontanée du milieu a donné naissance à des habitas typiques de zones humides. Les inventaires réalisés sur ces milieux ont permis de mettre en évidence une évolution de la biodiversité du site, avec notamment un passage d’une dizaine d’espèces végétales recensées avant l’aménagement, à une centaine en 2004. Parmi celles-ci, trois espèces végétales considérées comme rares ont été recensées.

Publication du recueil : 2006




Un ancien bras de l'Ill

Page mise à jour le 13/06/2024
Créée le 13/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2005
septembre 2005
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres L’association s’est engagée à interdire la pêche sur le site et à classer ce bras en réserve de pêche.
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation SERMERSHEIM


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver et améliorer la qualité biologique de l'Ill, par restauration et remise en communication d’un ancien bras.

Résumé

L'Ill présente un niveau de qualité physique et biologique dégradé sur certains secteurs en raison de travaux hydrauliques lourds et opérations réalisées pour limiter les expansions de crues en zone agricole et protéger les habitations des inondations. Compte tenu des fortes potentialités écologiques de ce cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, il était devenu prioritaire de restaurer les zones dégradées. Dans ce contexte, et dans la poursuite de la dynamique instaurée par le SAGE Ill-Nappe-Rhin, la Fédération du Bas-Rhin pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques a souhaité mettre en place un programme de restauration d’une annexe hydraulique sur l’Ill.

Cette opération de restauration d’un ancien bras visait à augmenter la qualité physique et biologique de l’Ill, en maintenant une connexion entre le lit mineur et le lit majeur de la rivière. Le bras remis en communication constitue une zone de frayère pour la population piscicole, ainsi que des habitats pour d’autres espèces (oiseaux, …). Mais il joue aussi un rôle en terme de protection de la ressource en eau et de régulation des débits.

Les travaux réalisés consistaient à remettre en communication la noue déconnectée, à désenvaser le bras en recréant des profils diversifiés et des hauts fonds, et à stabiliser les berges par plantations et boutures. Sur la commune de Sermersheim, des travaux ont été entrepris afin de désenvaser le bras sur 120 m de longueur, des embacles ont été enlevés et certains arbres ont été coupés ou d'autres élagués. A proximité de l’entrée, une zone en pente douce a été aménagée et réensemencée afin que le poisson y trouve un support favorable à sa reproduction. Des plantations ont aussi été réalisées, notamment pour remplacer certains aulnes dépérissants.
Afin de conserver la roselière, présente sur l’ensemble du linéaire du bras et particulièrement développée sur la partie amont, des bouquets de roseaux ont été prélevés avant les travaux, pour être ensuite remis en place et favoriser le retour de la roselière. La partie située en amont du bras a été conservée en l’état.

Publication du recueil : 2006




Ancien bras vif de la Fecht (Bennwihr)

Page mise à jour le 13/06/2024
Créée le 13/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2001
décembre 2001
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département GRAND EST
Localisation GRAND EST


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

augmenter la qualité physique et biologique de la Fecht, en maintenant une connexion entre le lit mineur et le lit majeur du cours d’eau
reconquête d'une zone inondable
reconstitution du fonctionnement en tresse, avec une quasi-mobilité du cours d'eau

Résumé

Le cours d'eau de la Frecht est sensiblement dégradé sur le secteur de Bennwihr en raison de travaux hydrauliques lourds, destruction de bras secondaires et de zones humides pour limiter l'expansion des crues en zones agricoles et pour protéger les habitations des inondations. Compte tenu des potentialités écologiques de ce
cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, le Syndicat Mixte de la Fecht aval a souhaité intervenir en mettant en place un programme de restauration de cette rivière sur plusieurs années, comprenant notamment la réouverture, sur la commune de Bennwihr, d’un ancien bras de la Fecht dont le tracé subsistait, et la création d’une petite zone humide alluviale. Les travaux de terrassements ont été accompagnés de travaux de gestion de la végétation : coupes sélectives, plantations et bouturage d'espèces autochtones
diversifiées, notamment des saules, aulnes, frênes et fruitiers sauvages, visant à augmenter la diversité de la végétation sur le site et à limiter l’expansion de la Renouée du Japon.

Cette opération de remise en communication présente une plus-value en terme de reconquête de la dynamique du cours d’eau, ainsi qu'en terme de biodiversité, à savoir que de nombreuses espèces sont susceptibles de bénéficier de ces aménagements. En effet, au niveau des zones les plus calmes, le bras peut constituer une zone de frayère pour la population piscicole (et notamment pour le Brochet), ainsi que des habitats pour certains oiseaux et insectes. Les mares, elles, accueillent maintenant de nombreux batraciens.

Publication du recueil : 2006




Les noues de la Meuse (entre Verdun et Stenay)

Page mise à jour le 13/06/2024
Créée le 13/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
janvier 2005
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Site classé
Autres Cours d’eau domanial, classé en deuxième catégorie piscicole
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR4112008

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département GRAND EST
Localisation GRAND EST


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver et améliorer la qualité biologique de la Meuse par rétablissement de la fonctionnalité de plusieurs annexes hydrauliques

Résumé

Globalement, la Meuse et ses affluents sont des cours d’eau particulièrement riches en terme de population piscicole. La présence d’habitats variés d’une qualité remarquable permet à de nombreuses espèces de trouver des lieux de reproduction et d’alimentation, ainsi que des abris. On note en effet la présence d’un grand nombre d’annexes hydrauliques, qui jouent à des degrés variables et selon leurs caractéristiques propres les rôles de refuges et de frayères.

Cependant, on assiste à un comblement progressif mais naturel ou à un encombrement des débouchés aval des annexes en lien avec le cours principal de la Meuse. Ce phénomène engendre des difficultés de communication.

Il est nécessaire de conserver et d'entretenir et de restaurer les noues, sites propices au maintien de peuplements diversifiées, par la remise en communication d'annexes hydrauliques. Plusieurs associations de pêche locales de la vallée de la Meuse, appuyées techniquement par la Cellule d’Assistance Technique à l’Entretien des Rivières de la Meuse, ont souhaité compléter ces travaux, et se sont ainsi engagées dans diverses opérations de restauration et de remise en communication de noues entre Verdun et Stenay.

Au total, 6 noues ont fait l'objet de travaux de restauration entre Bras sur Meuse et Cesse:

  • Bras sur Meuse: Désencombrement de la poche d'eau de 140 m² par retrait des grumes et branches présentes, et création d'un chenal de communication entre la noue et le fleuve avec des berges très douces. Un léger désenvasement de la poche d’eau a été réalisé, ainsi qu’un décaissement de la partie supérieure de la frayère, sur une longueur d’une vingtaine de mètres. La végétation a fait l’objet d’une gestion sélective : abattage, recépage, traitement de souche. Quelques plantations d’arbres ont été réalisées (frênes, saules) à proximité du chenal.
  • Sivry sur Meuse: Création de chenaux pour rétablir la connexion de deux noues avec la Meuse, et réalisation d'un désenvasement partiel. Les débouchés sur la rivière ont été consolidés par des lignes de pieux de saules afin de limiter le risque d’érosion, et équipés de passerelles en bois pour permettre leur franchissement. La végétation a fait l’objet d’un traitement sélectif, afin d’augmenter la pénétration de la lumière et de régénérer la végétation. Sur la seconde noue, certains embâcles ont été enlevés et des clôtures ont été installées.
  • Sassey sur Meuse: Retalutage de la berge qui s'était effondrée, et réalisation d'un désenvasement très ponctuel. Pose de clotures sur cette berge pour que le bétail n'y ait plus accès. Des opérations d’élagage et de recépage ont aussi été effectuées,
    accompagnées d’un programme de plantations d’espèces adaptées (frêne,
    érable, …) sur les linéaires dénudés. La seconde noue ne nécessitait pas de remise en communication à l’aval, par contre, un chenal reliant les poches d’eau a été recreusé. Les vieux saules ont été taillés en têtard, quelques plantations ont été réalisées et des clôtures ont été installées pour que le bétail n’accède pas aux berges.
  • Cesse: acquisition foncière des terrains par l’association de pêche locale, et restauration de la connexion avec la Meuse. Un chenal de 250 mètres de long a été creusé, avec des berges en pentes douces. La végétation en place n’a quasiment pas été touchée, seuls deux saules blancs vieillissants ont été éliminés pour libérer l’espace nécessaire au creusement du chenal.

L’ensemble de ces travaux a permis:

  • d’améliorer la qualité biologique, et notamment piscicole, de la Meuse,
  • d’améliorer ou de préserver la diversité des milieux,
  • d’éviter un vieillissement et un dépérissement généralisé de la végétation,
  • d’accroître la diversité des essences végétales,
  • de favoriser le développement d’une végétation pionnière, qui n’a plus beaucoup l’occasion de s’exprimer.

Les poissons ont pu bénéficier dès 2005 des premières remises en communication de noues. Ces annexes sont maintenant régulièrement fréquentées par les espèces piscicoles, et des fraies, de brochet notamment, ont pu être observées. D’une façon générale, il serait intéressant de mettre en place un suivi de la faune (poisson, amphibiens, …) sur les sites restaurés, de façon à pouvoir caractériser plus précisément l’impact des travaux sur ces populations.
Des opérations d’entretien devront aussi être réalisées, notamment pour maintenir la communication rétablie entre les annexes et la Meuse.

Publication du recueil : 2006




La renaturation de l'Eiswasser entre Kunheim et Artzenheim

Page mise à jour le 12/06/2024
Créée le 12/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2000
mars 2002
Surface concernée par les travaux 2790.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département GRAND EST
Localisation GRAND EST


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

restaurer la fonctionnalité et la diversité des milieux dans un état le plus proche possible des conditions naturelles (diversification des faciès d’écoulement entre autres, préservation des milieux pionniers,…)
augmenter les capacités d’accueil pour la faune et la flore caractéristiques et assurer une continuité hydraulique sur l’ensemble du système
optimiser les droits d’eau existants, en étroite corrélation avec les variations saisonnières du débit du fleuve. La réfection ou la création d’ouvrages hydrauliques devait permettre une gestion fine des débits ainsi que des niveaux d’eau nécessaire pour la bonne conservation des milieux aquatiques et palustres.

Résumé

Suite aux études préliminaires, un tracé de chenaux à renaturer et à reconnecter a été choisi. Des ouvrages hydrauliques ont été construits ou réhabilités, sur le Giessen et l’Eiswasser en particulier. Puis l’Eiswasser et ses annexes ont pu être renaturés.

L’Eiswasser a été restauré sur les communes de Kunheim, Baltzenheim et Artzenheim, avec 3,2 km de bras morts reconnectés et 8,6 km de chenaux créés ou remis en eau, soit un linéaire de près de 12 km de nouveaux cours d’eau, présentant une grande diversité, à la fois en terme de milieux, d’environnement mais aussi d’écoulements. Par ailleurs, 120 mares pour la reproduction des batraciens et des libellules ont été créées, avec des superficies en eau variant de quelques m² à 0,4 ha. Des passages ont été aménagés pour les mammifères semi-aquatiques afin de sécuriser le franchissement des ouvrages (routes, voies ferrées,…). D’autre part, sept ouvrages hydrauliques ont été créés ou restaurés.

Un plan de gestion a été mis en place suite aux travaux. La gestion des ouvrages se fait en concertation avec tous les acteurs concernés et l'accueil et l'information du public doivent être assurés.

La restauration et la renaturation de ce linéaire important d’anciens bras du Rhin a été largement bénéfique,puisqu’elle a permis de diversifier de façon très importante les habitats, et donc les espèces présentes et qu’elle a permis de reconnecter le fleuve avec une petite partie de son lit majeur.

Publication du recueil : 2006

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