Mare sur le site du Richtsendel (Erstein)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
décembre 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation ERSTEIN


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Agir ponctuellement, sur de petites zones humides « ordinaires », afin de les restaurer, voire d'en recréer, pour le rôle qu'elles jouent sur le plan hydrologique et en tant que réservoir de biodiversité.

Résumé

La zone humide du Richtsendel a été fortement dégradée notamment à cause de l’intensification agricole de la plaine d’Alsace. Ces zones jouent à leur niveau un rôle fonctionnel sur le plan hydrologique en favorisant la préservation de la qualité des eaux de la nappe sous-jacente (grâce à leur fonction de digestion des pollutions), et un rôle patrimonial en tant que réservoir de biodiversité pour un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les amphibiens.
Dans ce contexte, l'association Nature Ried Erstein s’est engagée dans la protection des zones humides et particulièrement d'une faune indicatrice de la qualité de ces milieux : les amphibiens. Elle suit notamment une population d’amphibiens sur le site des bras morts du Richtsendel, à proximité immédiate de la forêt d'Erstein.
L’objectif des actions menées sur le site du Richtsendel est de restaurer un ensemble de zones humides dégradées ou en cours de dégradation et de comblement, voire de recréer des milieux ayant disparu.
L’association a créé une grande mare de substitution pour les amphibiens, d'une surface de 8 ares, au niveau du tracé de l'ancien bras. En outre, une portion de cet ancien bras en voie de comblement et d’assèchement, d'une longueur de 40 m environ et située en aval de cette mare, a été curée afin qu'un niveau d'eau minimal de 60 à 80 cm puisse y être maintenu.
On constatait en 2006 que la mare s'était déjà largement revégétalisée (présence du Plantain d'eau notamment) et ce de façon entièrement naturelle à partir de la banque de graines présentes dans le sol. De même, les amphibiens avaient recolonisé le site (Grenouille rousse notamment), et le Solidage s’était aussi fortement développé.
Publication du recueil : 2006




Mares et dépressions humides du Bruch de l'Andlau (Krautergersheim)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
décembre 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation KRAUTERGERSHEIM


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Agir ponctuellement, sur de petites zones humides « ordinaires », afin de les restaurer ou de les recréer, pour le rôle qu'elles jouent en tant que réservoir de biodiversité, mais aussi sur le plan hydrologique.

Résumé

La grande zone humide du Bruch de l’Andlau a vu ses surfaces réduites, dénaturées, remblayées, en partie à cause de l’intensification agricole de la plaine d’Alsace. Ces zones jouent un rôle fonctionnel sur le plan hydrologique par digestion des pollutions et donc préservation de la qualité des eaux de la nappe phréatique sous-jacente, ou encore en tant que réservoir de biodiversité par l’accueil d’un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les amphibiens.
Dans ce contexte, l’action menée par l’Association Nature Ried Erstein visait à restaurer et à recréer un ensemble de zones humides caractéristiques du Bruch de l’Andlau, qui fonctionne notamment par remontée de nappe. Les travaux ont notamment engendré des actions ponctuelles et variées en faveur des zones humides, comme la reconversion de parcelles de maïs en prairies de fauche et la création de dépressions.
On peut déjà noter que les dépressions et mares ont été rapidement recolonisées par la végétation, notamment par des joncs et des massettes. En 2005, neuf espèces de libellules ont été recensées sur le site. Des inventaires à venir (saison 2006) devraient permettre de préciser ces premiers résultats.
L’association envisage aussi d’obtenir d’ici un à deux ans la maîtrise foncière d’une parcelle voisine, d’une surface équivalente et actuellement cultivée, afin de la reconvertir en prairie et d’y mettre en place une gestion adaptée.
Publication du recueil : 2006




Etang du Bois de Générose (Courcelles-Chaussy)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
décembre 2005
Surface concernée par les travaux 2.50 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation COURCELLES-CHAUSSY


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renaturer un étang de pêche de petites dimensions, de façon à développer un fonctionnement autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité.

Résumé

L’étang du Bois de Générose est un étang de pêche de petite dimension initialement créé pour la pêche, qui abrite une faune et une flore diversifiées, en périphérie immédiate d’un boisement humide, traversé par un petit cours d’eau qui se jette dans l’étang. Cependant l’étang présentait des formes très banales, et subissait depuis quelques années des dysfonctionnements liés à son évolution naturelle : envasement des fonds, mauvaise oxygénation de l’eau, disparition des herbiers aquatiques. Ceux-ci nuisent à la fois à la qualité écologique du système, mais aussi à la pérennité des espèces présentes sur le site, dont les peuplements de poissons.
Face à ces dysfonctionnements, la commune et l’association de pêche ont décidé de restaurer cet étang afin d’en améliorer le fonctionnement hydraulique et de favoriser ainsi le développement d’habitats aquatiques et de zones d’hélophytes nécessaires à une meilleure épuration des eaux et à la reproduction des poissons et des amphibiens.
Ces travaux constituent un compromis entre les objectifs liés à l’activité « pêche » et le retour à un fonctionnement naturel pour ce type de zone humide :
- Création de hauts fonds pour permettre la diversification du milieu
- Création d’une mare entre le ruisseau et l’étang pour limiter l’ensablement
- Création d’une frayère pour permettre la diversification du milieu
- Plantations d’espèces ligneuses autour de l’étang
- Installation de panneaux découverte sur les bords de l’étang
L’étang a été remis en eau à l’automne 2005 et suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, est également prévue.
Publication du recueil : 2006




Etangs Nérac (Altenach et Saint Ulrich)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2003
décembre 2004
Surface concernée par les travaux 20.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Un plan de gestion de ces étangs devrait être rédigé assez rapidement
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation SAINT-ULRICH


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

restaurer un ensemble de cinq étangs piscicoles, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable à la biodiversité

Résumé

Les étangs de Nérac sont au nombre de 5 et s’étendent sur une vingtaine d’hectares environ. Ils constituent un milieu de transition entre la forêt de hêtres et les champs cultivés. Ils présentent une biodiversité très riche avec plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, des espèces rares d’Alsace. Cependant, leur morphologie d’étangs de pêche avec des berges abruptes et des niveaux d’eau constants n’étaient pas propices à l’exploitation des étangs par une faune variée.

Publication du recueil : 2006




Etang de Lindre

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
décembre 2005
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Zone Humide d’importance internationale dans le cadre de la convention de RAMSAR, zone Natura 2000 (intérêt européen), ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ENS prioritaire (Espace Naturel Sensible de Moselle),
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000
FR4112002

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation LINDRE-BASSE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer un grand étang piscicole, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité

Résumé

L’étang de Lindre présente un patrimoine exceptionnel en terme de biodiversité avec un nombre important d’habitats biologiques d’intérêt européen et une grande diversité d’espèces dont de nombreuses protégées au niveau national et européen, et en terme de fonctionnalité hydraulique du secteur par rétention des eaux de crue et soutien d’étiage. Cependant, depuis quelques années, l’étang s’eutrophisait, se comblait et s’atterrissait progressivement par accumulation de matière organique. Cela entraînait à la fois un appauvrissement des richesses environnementales du site, mais également une diminution de la qualité de l’eau et de la fonctionnalité du site vis-à-vis de la gestion de la ressource en eau. De plus, le piétinement du bétail entraînait par endroits une dégradation des berges.
Afin de lutter contre cette évolution en partie naturelle et de rétablir une dynamique favorisant le retour de la biodiversité et une meilleure fonctionnalité de cet étang d’origine artificielle, un programme d’études, complémentaire au suivi environnemental habituel, permettant de caractériser l’état initial de la qualité environnementale du site a été réalisé en 2003. Il a permis de déterminer les problématiques environnementales et de définir un programme de restauration ambitieux.
Le programme de restauration comprend deux volets étroitement liés : un volet hydraulique et un volet de travaux de restauration écologique :
-    La création et l’entretien de 22 mares
-    La diversification et le rajeunissement des habitats aquatiques
-    Les protections ponctuelles de quelques berges
-    Les plantations de 1800 arbres et arbustes
-    La création d’ilots afin de procurer aux oiseaux des sites de reproduction hors d’atteinte des prédateurs
-    Les travaux d’aménagements d’exutoires
-    Le curage des fosses de pêche
Suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, ainsi que d’un suivi permettant d’évaluer l’impact des travaux, est également prévue. L’activité de pisciculture extensive, considérée comme le seul outil valable combinant valorisation économique et gestion agri-environnementale du site, sera poursuivie.

Publication du recueil : 2006




Etangs de la ligne Maginot aquatique (région de Puttelange-aux-lacs)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2004
juin 2006
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation PUTTELANGE-AUX-LACS


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renaturer un ensemble de 6 étangs, dans le cadre de la révision de leurs ouvrages hydrauliques, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité.

Résumé

La région de Puttelange-aux-lacs compte de nombreux étangs stratégiques devenus des zones de tourisme et de loisirs, et aux fonctions hydrauliques et hydrologiques importantes. Ces étangs constituent un réservoir de biodiversité et possèdent un fort potentiel d’accueil de milieux et d’espèces rares et protégées. Cependant, ces étangs présentent des dysfonctionnements et sont en partie dégradés par les usages. Ils subissaient depuis quelques années un dysfonctionnement écologique qui se traduisait par une disparition des herbiers aquatiques et une diminution importante de la transparence de l’eau, ce qui induisait des nuisances fortes pour les usagers (pêcheurs, …). Par ailleurs, la qualité des eaux en aval s’avérait assez médiocre, en raison des problèmes d’eutrophisation notamment. De même, l’envasement des cornées, l’atterrissement des roselières, l’érosion des berges due au batillage constituaient autant de problèmes auxquels il était nécessaire de remédier.
Les objectifs du projet concernant les étangs de la ligne Maginot aquatique sont multiples : restauration du fonctionnement écologique, amélioration de la biodiversité.
En raison d’obligations réglementaires, des travaux de mise en conformité de digues ont été réalisés sur ces étangs. Ces travaux ont nécessité une vidange et une période d’assec pour chaque ouvrage. Les collectivités ont souhaité profiter de ces assecs pour réfléchir à la réalisation de travaux nécessaires à l’amélioration du fonctionnement écologique de ces étangs. Une étude a été réalisée, qui a permis d’élaborer de façon précise un bilan initial de l’état écologique de chaque site et des possibilités d’amélioration de l’existant.
Suite à cette étude, les travaux de restauration ont été réalisés sur l’ensemble des six étangs. L’objectif de ces travaux reposait sur le principe d’une restauration et d’une diversification physique des étangs de manière à reconstituer de nombreux habitats favorables à la biodiversité d’une part, et permettant d’assurer efficacement différentes fonctions hydrologiques.
Diversification de la morphologie des fonds et des habitats :
• Création de mares
• Création de chenaux
• Création de frayères
• Création d’îles et de hauts fonds
Travaux sur les berges :
• Engraissement (élargissement des berges)
• Protection contre le batillage (érosion de la berge)
Suite aux travaux la qualité de l’eau s’est améliorée du fait des assecs prolongés des étangs et un certain nombre d’herbiers aquatiques soient réapparus. D'autre part, ces assecs ont permis l'apparition sur les zones exondées, d'espèces végétales très intéressantes. Suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne des étangs, complémentaire des aménagements réalisés et comprenant des assecs partiels et/ou totaux, est également prévue.

Publication du recueil : 2006




Réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne

Page mise à jour le 12/06/2024
Créée le 12/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Qualité de l’eau
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 1998
janvier 2005
Surface concernée par les travaux 200.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département GRAND EST
Localisation GRAND EST


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recréer ou restaurer des zones alluviales du Rhin afin d’améliorer leur fonctionnement

Résumé

Le site de la Petite Camargue alsacienne est situé dans la plaine de l’Au, en limite de la grande agglomération suisse de Bâle, dans le sud du Haut Rhin.. Cette zone, au coeur de la basse plaine rhénane, a été fortement dégradée par les impacts des travaux de canalisation du Rhin au 19 ème siècle, qui ont définitivement supprimé les inondations par débordement du fleuve, altérant ainsi son fonctionnement. Les bras morts de la plaine de l'Au alimentés par les eaux phréatiques de dépressions tourbeuses et de bancs de graviers, subissent encore de nombreuses atteintes (remblaiement, recalibrage, mise en culture, ...).

La plaine de l’Au présente l’un des paysages rhénans les plus typés, partagée en deux par le cours du canal de Huningue. Elle est classée réserve naturelle depuis 1982 avec le classement de la Réserve naturelle de la Petite Camargue alsacienne sur 120 ha, en deux parties de part et d’autre du canal de Huningue : le Grand Marais (90 ha) et le Kirchenerkopf (30 ha). Suite à ce classement, un programme de renaturation et de restauration a été engagé.

1) Restauration de la partie orientale de la Réserve: restauration et déblaiement des parties amont et aval du bras du Kirchenerkopf entre 2000 et 2002. Remise en eau du bras dans sa totalité.

2) Renaturation de parcelles anciennement cultivées en maïs sur deux secteurs de la Réserve Naturelle (Obere Au et Mittlere Au):

  • réouverture, sur la base des anciens tracés figurant sur les photographies aériennes du secteur, de plusieurs bras qui avaient été remblayés. Trois prises d’eau sur le canal de Huningue permettent d’alimenter ce système, dont le niveau d’eau est géré en lien avec le fonctionnement du Rhin
  • diversification de la topographie et donc des milieux, avec notamment terrassement et recréation de bancs de graviers, de zones basses en eau, de mares
  • reconversion de parcelles cultivées en prairies, par semis ou développement naturel de la végétation

Les résultats obtenus sur l’ensemble du site de la Petite Camargue Alsacienne sont remarquables, la végétation ayant très rapidement recolonisé les sites après restauration et toute trace des cultures présentes auparavant ayant disparu. Le secteur est devenu une des zones humides les plus exceptionnelles d’Alsace. La Petite Camargue Alsacienne est aujourd’hui une Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE. Fort de ce constat et sur la base d’un partenariat fort avec les communes du secteur, une extension de la réserve a été mise en œuvre. A ce titre, des zones complémentaires très vastes autour du noyau central, englobant également la totalité des surfaces des îles du Rhin depuis la bifurcation du Vieux Rhin à Kembs, feront rapidement partie de la Réserve, avec multiplication par six de sa surface. Il est ainsi envisagé de pouvoir reconstituer un ensemble cohérent de bras sur toute la zone avec notamment des liaisons entre les parties Est et Ouest de la réserve, permettant les circulations d’eau d’un site à l’autre. Dans ce cadre, la concertation initiée avec les communes alentour a déjà permis d’engager au premier trimestre 2006, la signature de baux emphytéotiques sur une surface de 107 ha avec les communes de Blotzheim et de Bartenheim.

Publication du recueil : 2006

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