Préservation du paysage et de l’écosystème lagunaire et maintien des activités traditionnelles sur l’étang d’Urbino Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 28/04/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2008
Surface concernée par les travaux 790.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Préservation du paysage et de l’écosystème lagunaire et maintien des activités traditionnelles sur l’étang d’Urbino

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope Site du CELRL
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRET03
Référence du site Natura 2000
FR9410098

Localisation

Pays France
Bassins Corse
Région(s) CORSE
Département(s) HAUTE-CORSE (2B)
Communes(s) GHISONACCIA (2B123)

Carte de localisation de l'étang d'Urbino
Carte de localisation de l'étang d'Urbino sur le bassin RMC

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Les orientations de gestion définies au plan de gestion simplifié de l’étang d’Urbino sont entre autres :<br>- Protéger et conserver la richesse et la diversité biologique<br>- Maintenir la qualité écologique du plan d’eau<br>- Pérenniser une exploitation traditionnelle des ressources halieutiques de l’étang viable et respectueuse du site<br>- Organiser de façon permanente la gestion du site et l’accueil du public <br>- Améliorer la qualité paysagère</p><p style="text-align: justify;">La nouvelle gestion de l’étang d’Urbino a donc pour but d’associer préservation du paysage et de l’écosystème lagunaire et maintien des activités traditionnelles sur l’étang par le biais d’un projet élaboré conjointement entre le propriétaire, le gestionnaire et les professionnels.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’étang d’Urbino fait partie des lagunes de la côte orientale corse. Cette lagune d’effondrement de 800 ha a une profondeur moyenne de 4-5 mètres. Elle est séparée de la mer tyrrhénienne par un simple cordon sableux ouvert au niveau d’un grau artificiel. Réceptacle des eaux du bassin versant, l'étang participe à la conservation d'un capital hydrique, limite l'érosion des terres en amont et contribue au maintien de la capacité des nappes phréatiques.</p><p style="text-align: justify;">Désigné site RAMSAR en 2009, l’étang est également :<br>• un support de biodiversité,<br>• un support pour les chaînes alimentaires,<br>• un réservoir génétique,<br>• un support pour l’évolution des espèces (adaptations et phénomènes de résistance),<br>• un support d’activités sociales (pêche, conchyliculture, élevage, cultures, chasse),<br>• un support de la recherche scientifique,<br>• un support pour l’éducation à l’environnement,<br>• et une valeur d’héritage.</p><p style="text-align: justify;">La proximité avec les étangs et marais de Diane et de Palu favorise les échanges d’oiseaux (113 espèces inventoriées, dont 37 nicheuses). Le caractère sténohalin de l’étang lui confère une grande variété de biotopes et une originalité paysagère indéniable (plage et dune à genévriers, falaises marneuses, sansouires, pinèdes littorales, maquis…). La flore y est assez riche et l’on trouve notamment : la kochia hérissée, l’althénie filiforme et l’hibiscus à 5 fruits présent dans un marais périphérique.<br>La richesse de l’étang est également liée à la présence d’herbiers aquatiques (herbier de cymodocées, zostères, ruppias), abritant une faune d'invertébrés et de poissons riche et diversifiée (grande nacre, anguille, aphanius de Corse,…).</p>

Les opportunités d'intervention


<p>Dans l’étang, la pêche et l'aquaculture représentent une ressource économique importante.</p><p>L’acquisition de ce site par le Conservatoire a donc été un enjeu fort et a pu être concrétisée grâce au souhait des propriétaires de le céder au Conservatoire dans un but de gestion durable.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Les grandes orientations de restauration du cadre paysager ont été définies avec les acteurs locaux dans un plan de gestion simplifié. En application de celui-ci, le Conservatoire s’est doté d’un plan d’intentions paysagères qui prévoit la requalification paysagère et la réorganisation de la zone d’activité de la presqu’île et l’accueil du public. Le projet comprend notamment la destruction d’un hangar et la transformation d’un hangar désaffecté en bâtiment de gestion et d’accueil du public, le regroupement des activités de pêche et de conchyliculture au sein d’un « pôle d’activités » ainsi que l’aménagement de stationnements et de sentiers pour les visiteurs. Les travaux de réhabilitation des anciens espaces d’exploitation et du bâtiment de gestion sont en cours. De plus, l’existence d’activités économiques (conchyliculture, pêche et un restaurant) et le fait que certaines parcelles de la presqu’île sont demeurées privées et occupées par des maisons d’habitation amènent le Conservatoire et ses partenaires (gestionnaire et commune de Ghisonaccia) vers une réflexion concernant la récupération et le traitement des eaux usées sans rejet dans le plan d’eau afin de maintenir des conditions favorables au bon état écologique de la lagune. Cette étude intègre l’assainissement des parcelles à proximité : habitations, restaurant afin d’aboutir à une gestion concertée du système d’assainissement des eaux usées. Par ailleurs, une étude sur les impacts des activités agricoles sur le bassin versant a été réalisée. Dans le but d’améliorer les connaissances sur le milieu, des suivis réguliers de l’avifaune sont assurés par le gestionnaire et une cartographie de la végétation va être assurée par le Conservatoire botanique de Corse en 2010.</p>
Esquisse : Presqu’île d’Urbino – état actuel
Esquisse : Presqu’île d’Urbino – état actuel
Mytiliculture sur l'Etang d'Urbino
Mytiliculture sur l'Etang d'Urbino

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>L’enjeu principal de ce site réside dans l’entretien du grau artificiel qui est la clé de voûte de la gestion de la lagune. Il s’agit actuellement pour le propriétaire et le gestionnaire, d’en définir les modalités d’entretien, en accord avec les pêcheurs et conchyliculteurs et afin d’assurer la qualité de l’écosystème et le bon fonctionnement des activités aquacoles et de la pêche. Le Conservatoire engage une étude préliminaire dans le but de disposer de propositions pour l’aménagement et l’entretien de l’ouvrage d’échange hydraulique durable entre l’étang d’Urbino et la mer.</p><p>Le Conservatoire et le Département de la Haute-Corse ont permis d’engager une véritable action de concertation sur ce site entre propriétaire, gestionnaire et acteurs économiques.</p><p>Suivant les dispositions du plan de gestion simplifié de l’étang d’Urbino, des conventions d’exploitation avec les acteurs économiques pour les usages piscicole traditionnel et ostréicole sont mises en œuvre en liaison avec les gestionnaires et valent réglementation de gestion de la pêche et de la conchyliculture sur le site. <br>Ces conventions sont soumises à des contraintes :<br>- de gestion concertée des milieux aquatiques par des travaux d’entretien adaptés, <br>- de maintien de zones de tranquillité et de reproduction pour la faune aquatique notamment par la mise en réserve de parties du site,<br>- de respect des mesures de protection des espèces de grand intérêt patrimonial<br>- de compatibilité d’usages du site et notamment l’ostréiculture et l’ouverture au public par des modalités adaptées (réglementation sur l’espace, sur les pratiques et circulation sur le plan d’eau).<br>&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Le service du Conseil Général de gestion de la Réserve Naturelle de l’étang de Biguglia a également mené un recensement de l’avifaune hivernante et nicheuse, cette action a été poursuivie en 2009 et sera reconduite tous les ans.</p><p>Un carnet de pêche a été mis en place afin de fournir des indications à l’IFREMER quant aux pêches réalisées sur l’étang. Un suivi de l’anguille a commencé en milieu d'année 2007 et des enquêtes ont été menées auprès des pêcheurs. Une étude est actuellement en cours sur les pesticides dans le cadre du GRPPN (Groupe régional de suivi de la pollution par les produits phytosanitaires et les nitrates).</p><p>Dans le cadre de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), l'IFREMER a mené une campagne de surveillance depuis 2009 sur les eaux de transition et les eaux marines. Tous les descripteurs ont été pris en compte.</p>
Grau artificiel au nord du lido d’Urbino
Grau artificiel au nord du lido d’Urbino
Pêche traditionnelle sur la lagune d’Urbino
Pêche traditionnelle sur la lagune d’Urbino

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;"><u>Etudes :</u></p><p style="text-align: justify;">En 2009, le Conservatoire du littoral a lancé une étude pour élaborer le schéma d’assainissement collectif sur la zone urbanisée de la presqu’ile.</p><p style="text-align: justify;">- Une étude portant sur le fonctionnement du grau actuel permettra d’obtenir des propositions d’aménagement d’un ouvrage d’échange hydraulique durable entre l’étang d’Urbino et la mer.<br>De plus, une étude toponymique et ethnolinguistique sera menée sur le site de l’étang.<br><br>- Les activités économiques menées sur le bassin versant ont un impact direct sur la zone humide, essentiellement sur l’activité conchylicole. Le suivi des produits utilisés constitue une priorité du plan de gestion afin de prendre en compte la problématique écologique en amont.</p><p style="text-align: justify;"><u>Travaux :</u></p><p style="text-align: justify;">L’entretien du grau a nécessité deux campagnes d’interventions, en avril et en juin 2008, afin de permettre la communication entre la mer et la lagune et maintenir ainsi les activités économiques.</p><p style="text-align: justify;">- Aménagement du bâtiment dédié à la gestion et à l’accueil du public<br>- Aménagement paysager de l’aire de stationnement et création d’un sentier piéton<br>- Réhabilitation de la zone d’activités et construction de locaux d’exploitation</p><p style="text-align: justify;"><u>Acquisitions :</u></p><p style="text-align: justify;">- Etude d’un périmètre d’intervention du Conservatoire sur les zones naturelles du bassin versant proche de l’étang.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>- <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/Corse/Urbinu/Urbino_esquisse.tif">Présentation du plan d’intentions paysagères élaboré par le paysagiste conseil du Conservatoire<br>du littoral, Alain Freytet</a> (<span style="font-size: 8pt; font-family: &quot;Helvetica&quot;,&quot;sans-serif&quot;;">voire esquisse ci-contre). </span><span style="font-size: 8pt; font-family: &quot;Helvetica&quot;,&quot;sans-serif&quot;;">Ce document a été conçu afin de repenser l’organisation de l’espace, essentiellement en faveur de l’accueil du public et du maintien des activité socio-économiques.</span></p>

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Diversité paysagère des marais d’Urbino
Paysages des marais d’Urbino (Corse)
Paysage entre terre et eau de la côte orientale Corse – étang d’Urbino
Etang et montagne corse - Urbino

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau RM&C
Partenaires techniques du projet - Conservatoire du littoral - Conseil général de Haute Corse - IFREMER - Université de Corse - Office de l'Environnement de la Corse (OEC)


Maître d'ouvrage Conservatoire du littoral - délégation de Corse

Contacts Anne Martinetti
  3 rue Luce de Casabianca 20200 Bastia

corse@conservatoire-du-littoral.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration et entretien de la tourbière de Gourgon

Page mise à jour le 13/12/2017
Créée le 04/03/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Restauration et entretien de la tourbière de Gourgon
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
septembre 2009
Surface concernée par les travaux 77.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi Loi montagne

Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR8201756
FR8201758
FR8301030

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) LOIRE (42)
Communes(s) ROCHE (42188)

Localisation de la tourbière de Gourgon dans le bassin Loire-Bretagne
Localisation de la tourbière de Gourgon dans le bassin Loire-Bretagne

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Conservation et amélioration du patrimoine naturel du site.</p>
<p>Restauration du paysage des Hautes Chaumes du Forez.</p>
<p>Accueil du public.</p>
<p>Amélioration des connaissances.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Cette zone humide, comme l'ensemble des Hautes Chaumes, a subi la déprise agricole dans les années 1970 ; on a alors assisté à la création d&rsquo;un Groupement Forestier pour réaliser, grâce au Fond Forestier National, un reboisement en épicéas communs après drainage. Ce boisement artificiel a connu une réussite partielle, le drainage s'avérant peu actif. Les conséquences ont été multiples : reprise dynamique du bouleau, fermeture du paysage, perte de biodiversité, augmentation de l&rsquo;évapotranspiration, acidification du milieu.</p>
Carte IGN de localisation de la tourbière de Gourgon
Carte IGN de localisation de la tourbière de Gourgon

Les opportunités d'intervention


<p>Au milieu des années 1990, l&rsquo;Etat propose aux bénéficiaires de contrat du Fond Forestier National de racheter leurs prêts dans des conditions préférentielles. Le Groupement Forestier de Roche-Gourgon décide alors de vendre au Conseil général de la Loire en 1999 les parties en tourbières afin de financer le rachat de son prêt du FFN. Le Conseil général, dans le cadre de sa politique Espaces Naturels Sensibles, a en effet identifié cette zone de tourbière comme prioritaire dans son inventaire des tourbières et zones humides d&rsquo;altitude conduit en 1994.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Les travaux engagés visaient à maintenir et agrandir les espaces ouverts, avec élimination des épicéas et de certaines zones de bouleaux puis mise en place d'une gestion pastorale.</p><p style="text-align: justify;">Trois marchés publics ont été élaborés :</p><p style="text-align: justify;">- marché de déboisement, comprenant la coupe et le débardage des arbres en andains</p><p style="text-align: justify;">- marché de broyage de l&rsquo;ensemble des arbres</p><p style="text-align: justify;">- marché de clôtures pour créer les parcs agricoles.</p>
Coupe des épicéas et mise en andains - été 2004 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Coupe des épicéas et mise en andains - été 2004 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Les épicéas un an après coupe - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Les épicéas un an après coupe - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)

La démarche réglementaire


Demande de défrichement.


La gestion


<p style="text-align: justify;">La mise en œuvre du pâturage extensif se fait progressivement au regard de la dynamique de cicatrisation post-exploitation. Elle s&rsquo;inscrit dans une Mesure Agri-Environnementale Territorialisée (MAEt) liée à l&rsquo;ensemble des Hautes Chaumes. Le Groupement Pastoral créé pour l&rsquo;occasion, et regroupant trois agriculteurs de la commune, est lié par bail rural à caractère environnemental avec le Conseil général de la Loire sur une durée de 9 ans (2008-2016).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un suivi scientifique des problématiques de cicatrisation est en place depuis 2003, réalisé par le Conservatoire Botanique National du Massif Central (CBNMC) sur la base de relevés phytosociologiques de différentes placettes fixes. Ce suivi perdure pour mesurer depuis l&rsquo;impact sur la flore des pratiques pastorales.</p>
Broyage des épicéas - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Broyage des épicéas - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Suivi scientifique - été 2005 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Suivi scientifique - été 2005 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Un bilan global de l&rsquo;opération va être réalisé courant 2010 dans le cadre d&rsquo;un mémoire de fin d&rsquo;études d&rsquo;un DUT Génie Biologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;opération, ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un Contrat de Restauration et d&rsquo;Entretien des Zones Humides (CREZH) avec l&rsquo;Agence de l&rsquo;Eau Loire-Bretagne, a été primée en 2009 par la remise des Trophées de l&rsquo;eau. Cela a permit une forte communication autour de cet évènement : film, plaquette, article de presse....</p>

Trophées de l'Eau 2009 (Agence de l'Eau Loire-Bretagne).

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Documents de communications Prix

Coûts

<p>Financement des gros travaux : déboisement, broyage 74% Financement clôtures : 22% Financement géomètre : 3%</p>
Coût des études 41000
Coût des acquisitions 106000
Coût des travaux et aménagement 356000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 503000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne
Partenaires techniques du projet - Conservatoire Botanqiue National du Massif Central - Entreprises de travaux


Maître d'ouvrage Conseil général de la Loire
Contacts Laurent Russias
  Hôtel du département 2, rue Charles de Gaulle 42000 SAINT-ETIENNE

laurent.russias@cg42.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>MICHELOT, J.L. ; DUPASQUIER, X. (2001) Plan de gestion de l&rsquo;écocomplexe tourbeux de Gourgon - Commune de Roche en Forez. 89 pages.</p>

Pose de clôtures sur la tourbière de la Ferrière

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 03/03/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
Surface concernée par les travaux 40.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi Loi montagne

Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR7401123
FR7412003

Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) LIMOUSIN
Département(s) CORREZE (19)
Communes(s) DAVIGNAC (19071)

Carte de localisation de la tourbière de la Ferrière
Carte de localisation de la tourbière de la Ferrière

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Création de clôture permettant la mise en place de pâturage bovin à vocation conservatoire.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le site, entièrement en zone humide, a une superficie de 100 ha. Il comprend des milieux tourbeux et prairies humides. Anciennement drainé, puis restauré, il est le cadre d'activités agricoles (pâturage bovin) et forestières.</p>
Carte IGN de localisation de la tourbière de la Ferrière
Carte IGN de localisation de la tourbière de la Ferrière

Les opportunités d'intervention


<p>Le CREN Limousin a 40 ha en gestion (bail et conventions publiques (ONF) et privées) ; Natura 2000 a permis de financer les travaux d'aménagement pastoral.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">- la végétation a été éliminée (lande tourbeuse, bourdaine) sur 4 à 5 mètres de large (emprise importante facilitant l'entretien par la suite) par bûcheronnage, élagage et/ou débroussaillage. Un gyrobroyeur a été monté à l&rsquo;arrière d&rsquo;un tracteur avec roues jumelées à l&rsquo;avant et roues-cages à l&rsquo;arrière.</p><p style="text-align: justify;">- les rémanents ont été déposés à l&rsquo;extérieur du site, le bois valorisable mis en bord de site.</p><p style="text-align: justify;">- Les piquets sont en châtaigner écorcé. Ceux de coin ont 2m50 de long, 20cm de diamètre, et sont enfoncés à 60-80 cm de profondeur. Lorsque le sol est trop meuble, des jambes de force ont été ajoutées. Les piquets entre les coins ont 1m80 de long et 12-14 cm de diamètre. Lorsque le sol est trop humide et trop meuble, des piquets de 2m20 ont été retenus et enfoncés plus profondément. Le travail s'est fait avec un enfonce-pieu sur tracteur avec roues jumelées et roues-cages. Lorsque le sol n&rsquo;était pas assez portant, les piquets ont été enfoncés à la main.</p><p style="text-align: justify;">- La pose des fils (barbelés sur 3 rangs pour permettre le passage du gibier) a été effectuée à la main (déroulage et pose).</p><p style="text-align: justify;">Le parc ainsi mis en place fait 20 ha (2300 m linéaires de clôture).</p>
Légende (date ou année si donnée disponible) - Auteur/ propriétaire de la photo
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La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Entretien sous la clôture tous les 2 ans avec débroussailleuse ou tracteur et épareuse (d&rsquo;où la nécessité d&rsquo;avoir une emprise large). Durée de vie d&rsquo;une clôture si elle est bien entretenue : 10-15 ans</p>

Le suivi

<p>Aucun.</p>
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Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Il faut prévoir le moyen de franchir le cours d&rsquo;eau en début de chantier pour éviter d&rsquo;abimer les berges et de s&rsquo;embourber, comme ce fut le cas sur ce chantier. Deux piquets ont été posés en travers du cours d&rsquo;eau en cours de chantier pour faire passer le tracteur. Si le passage est temporaire pour la durée du chantier, deux piquets suffisent. Si le passage doit être permanent et également utilisé par des animaux, il vaut mieux installer un passage plus approprié.</p><p style="text-align: justify;">Les éléments aussi importants à prendre en considération sont :</p><p style="text-align: justify;">- de choisir la période la plus sèche de l&rsquo;année pour faire les travaux</p><p style="text-align: justify;">- de faire le bûcheronnage avant la pose de la clôture !</p><p style="text-align: justify;">Un point important est d&rsquo;avoir de bons piquets de coin, bien solides : 20 cm de diamètre et mettre une jambe de force si nécessaire.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Aucune.</p>

Coûts

<p>Travaux effectués en interne par l'équipe technique du CREN Limousin (2 à 4 personnes) sur 58 jours (journées de 8 heures). 3600 &euro; d'achat de matériel (piquets, barbelés, crampillons).</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 19700
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 19700

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Etat - Union Européenne
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage CREN Limousin

Contacts Erwan Hennequin
  6 Ruelle du Theil 87510 SAINT-GENCE

ehennequin@conservatoirelimousin.com

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Création de mares et de zones d'étrépage dans le marais des Hauts Buttés (08) Ramsar

Page mise à jour le 05/06/2018
Créée le 03/03/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Création de mares et de zones d'étrépage dans le marais des Hauts Buttés (08)
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2006
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 0.20 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres APB
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2100273
FR2112013

Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) CHAMPAGNE-ARDENNE

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Favoriser le développement des espèces (faune et flore) caractéristiques des landes humides et des tourbières
Diversifier les strates herbacées

Le milieu et les pressions

Le marais des Haut-Buttés se compose majoritairement de marais tourbeux acides et de landes humides. Trèfle d'eau, Linaigrette et Drosera font partie des espèces présentent sur le site.

Les opportunités d'intervention


La commune de Monthermé a toujours eu une vigilance particulière pour cette zone humide, le classement en site Natura 2000 a permis l'accès à des fonds pour mettre en oeuvre ces travaux. Ils ont été réalisés par l'office national des Forêt, ancien animateur du site Natura 2000.

Les travaux et aménagements


Au total 10 zones d'étrépage et 4 mares ont été crées en 2007 et 2008. Une pelle mécanique adaptées aux sols peu portants a été utilisée. Le chantier a été suivi par l'ONF, animateur du site Natura 2000 à l'époque. L'ensemble des matières organiques a été exporté en dehors du marais pour ne pas impacter les habitats d'intérêt communautaire voisins.
Aout 2017 (A. Pichard)
Aout 2017 (A. Pichard)
Zone d'étrépage Juillet 2013 (V. Lecoin)
Zone d'étrépage Juillet 2013 (V. Lecoin)

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


En termes de gestion, une partie du marais est laissée en libre évolution (50% de sa surface), tandis que l'autre moitié est gérée par pâturage équin (konik polski). Cette race rustique et légère impacte moins le sol que les races locales ardennaises. Cette mesure a été mise en place grâce à un contrat Natura 2000. Actuellement, un léger pâturage par 3 chevaux est réalisée sur le marais, avec une rotation sur 3 parcs pour limiter le surpâturage de certaines zones. Les mares et les zones d'étrépage sont laissées en libre évolution. Quelques secteurs ont été mis en défens en 2018 suite à une concertation avec les associations naturalistes et le lycée agricole de Saint-Laurent, pour limiter l'impact du pâturage sur la végétation des mares.

Le suivi

Un suivi bisannuel de la végétation des zones étrépées et des mares est réalisée, tandis qu'un suivi trisannuel est effectué pour le suivi des odonates. Les suivis de végétation reposent une méthode de présence/absence des espèces. Pour les odonates, il s'agit également d'un suivi qualitatif.

Le bilan et les perspectives

Il est malheureusement difficile de tirer des conclusions fiables sur l'impact des travaux, notamment car un état initial avant travaux n'a pas été réalisé. De plus, les suivis ont effectivement débuté en 2012 et un second passage a eu lieu en 2015 pour la botanique. Il faudra donc d'autres relevés et un peu plus de recul pour décrire l'évolution de ces zones restaurées.

La valorisation de l'opération


Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 40000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 40000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - FEDER - FEADER - Etat - Région - Agence de l'eau Rhin-Meuse
Partenaires techniques du projet - Parc Naturel Régional des Ardennes - Office National des Forêts - Société d'histoire Naturelle des Ardennes - Lycée agricole de Saint-Laurent


Maître d'ouvrage Commune de Monthermé

Contacts Monsieur le Maire
  Hôtel de ville 08800 Monthermé

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Gestion des ligneux sur la tourbière d’Auranchet

Page mise à jour le 06/03/2018
Créée le 26/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Gestion des ligneux sur la tourbière d’Auranchet
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2006
novembre 2007
Surface concernée par les travaux 5.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Gestion des ligneux sur la tourbière d’Auranchet

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres SDAGE Loire Bretagne
Loi Loi montagne

Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0234
FRGG049
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) LOZERE (48)
Communes(s) ARZENC-DE-RANDON (48008)

Carte de localisation de la tourbière d'Auranchet
Carte de localisation de la tourbière d'Auranchet

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Assurer le maintien de la tourbière d’Auranchet dans un bon état de conservation en organisant les activités présentes sur le site :</p>
<p style="text-align: justify;">- maintien d’une activité pastorale compatible avec la sensibilité du site (faible pression pastorale ; aménagements pastoraux)</p>
<p style="text-align: justify;">- contrôle de la dynamique des ligneux (en particulier des résineux)</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Tourbière de surface moyenne située en tête de bassin versant. D’origine soligène, elle présente une dynamique ombrotrophe importante. Le site présente un enjeu patrimonial important avec 2 habitats d’intérêt communautaire dont un prioritaire (tourbières hautes actives et tourbières de transition) et la présence d’espèces protégées (Drosera rotundifolia, Carex limosa, Rana temporaria) et patrimoniales (Vaccinium microcarpum, Vaccinium oxycoccos, Gallinago gallinago). Le site, enclavé dans des plantations forestières (Picea abies), est l’objet d’une activité pastorale extensive (pâturage estival par bovins ou ovins selon les années ; pression pastorale faible). En 2004, la tourbière présentait une dynamique ligneuse importante avec la présence d’arbres et de semis de Pins sylvestres (Pinus sylvestris) et quelques Epicéas (Picea abies). Des feuillus sont également présents (Betula pubescens, Betula pendula, Salix spp.)</p>
Carte IGN de localisation de la tourbière d'Auranchet
Carte IGN de localisation de la tourbière d'Auranchet

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">Le site a été répertorié dans le cadre de l’inventaire des tourbières de Margeride réalisé par le CDSL en 2002-2003.</p><p style="text-align: justify;">En 2004, le CDSL a réalisé une démarche d’animation foncière dans le cadre de la création de son service d’aide à la gestion des zones humides (SAGNE 48) auprès de l’agriculteur gestionnaire du site, de la commune d’Arzenc de Randon et de l’ONF (section de commune relevant du régime forestier). La formalisation de la mise en oeuvre d'une gestion durable concertée de ce site a été possible grâce à la réalisation d’un plan de gestion et l'adhésion d'un agriculteur au service SAGNE 48,(suivi technique et écolgique du site ; préconisations de gestion pastorale et travaux...). 2005 fut l'année des réunions et des rencontres sur site avec les différents partenaires ainsi que du montage des dossiers de demande de financement. Les travaux ont été réalisé à l'Automne 2006 et à l'été automne 2007.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;"><strong>Travaux de bûcheronnage/ débardage : </strong></p><p style="text-align: justify;">- marquage des arbres réalisé par l’ONF avec le CDSL ;</p><p style="text-align: justify;">- coupe sélective des Pins sylvestres, coupe systématique des semis d’Epicéas ;</p><p style="text-align: justify;">- débardage adapté par traction animale (cheval), les difficultés d'accès et la faible portance contre-indiquent l'utilisation d'engins motorisés;</p><p style="text-align: justify;">- billonnage, ébranchage et mise en tas des rémanents hors du site</p><p style="text-align: justify;">- expérimentation de cerclage sur Pins sylvestres et Bouleaux (quelques arbres)</p><p style="text-align: justify;">Le volume de bois coupé est d'environ 40m3 sur 2,5 hectares. Les travaux ont été réalisés sur les secteurs les plus sensibles de la tourbière par une entreprise spécialisée dans le débardage par traction animale (chevaux) et par l’agriculteur gestionnaire sur les marges les moins sensibles.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Agrandissement du parc de pâturage (aménagements pastoraux) :</strong></p><p style="text-align: justify;">- intégration de 0,3 ha de lande sèche bordant la tourbière dans le parc de pâturage avec élagage des arbres en bordure,</p><p style="text-align: justify;">- pose de clôture ;</p><p style="text-align: justify;">- girobroyage par tâches de la lande sèche ;</p><p>Les travaux ont été réalisés par l’agriculteur gestionnaire. Le CDSL a suivi l’ensemble des travaux qui ont fait l’objet de rencontres régulières avec l’ensemble des partenaires dans les phases préparatoire et de réalisation.</p>
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 avant travaux - juillet 2005 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 avant travaux - juillet 2005 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 pendant les travaux - octobre 2006 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 pendant les travaux - octobre 2006 (crédit photo : CDSL)

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">La gestion courante du site est liée à l’activité pastorale menée de manière très extensive sur le site . Un plan de gestion a été réalisé en 2004 par le CDSL et donne un certain nombre de préconisations de gestion pastorale.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les suivis réalisés sur le site sont aussi bien d'ordre écologique que technique.</p><p style="text-align: justify;">- suivi botanique et photographique (suivi annuel ou bisannuel) : placettes permanentes avec relevés phytosociologiques état initial : 23/06/2005 suivi 1 (avant travaux) : 01/09/2006 suivi 2 : 08/07/ 2008</p><p style="text-align: justify;">- suivi de la gestion pastorale (calendrier de pâturage) et accompagnement technique de l’agriculteur (contacts et rencontres régulières)</p>
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 après travaux - juillet 2008 (crédit photo : CDSL)
Tourbière d’Auranchet, vue de la placette de suivi n°3 après travaux - juillet 2008 (crédit photo : CDSL)
Débardage des arbres entiers par traction animale- 17/10/2006 (crédit photo : CDSL)
Débardage des arbres entiers par traction animale- 17/10/2006 (crédit photo : CDSL)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">- le suivi régulier du site (visite de terrain annuelle ou bisannuelle, photographies, suivi de placettes botaniques) semble conforter les choix de gestion relatifs aux travaux de coupes (nombre des espèces végétales en augmentation sur les placettes de suivi ; maintien des espèces d’intérêt patrimonial, 1ère observation de Carex limosa après travaux).</p><p style="text-align: justify;">- les travaux de débardage à cheval demandent à être réfléchis: localisation des zones de dépôt pour faciliter au maximum le travail du cheval et limiter les impacts sur le milieu (secteurs très humides) en privilégier des distances courtes de débardage. L'accessibilité à une seule zone de dépôt avec une légère montée a demandé un effort important du cheval et fortement ralenti le travail (moyenne de débardage de 12 tiges à l’heure).</p><p style="text-align: justify;">- la gestion de la tourbière d’Auranchet a fait l’objet de nombreuses rencontres entre les partenaires. Le diagnostic était partagé et les travaux ont été réalisés dans de bonnes conditions (nombreuses rencontres sur site avant et pendant les travaux ; entreprise expérimentée...).</p><p style="text-align: justify;">A titre d’anecdote, les billons de bois issus des travaux de coupe ont été mis à disposition des habitants de la section de commune.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Un communiqué de presse a été réalisé et une page web sur ce territoire, a vue le jour sur le site internet du CDSL.</p>

Documents de communications Medias

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 3000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 3000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’Eau Loire-Bretagne - Conservatoire des Espaces naturels Languedoc-Roussillon - Agriculteur gestionnaire du site
Partenaires techniques du projet - Office National des Forêts - Agriculteur gestionnaire du site


Maître d'ouvrage Conservatoire Départemental des Sites Lozériens

Contacts Anne Rémond
  5 bis impasse Félix-Remise 48000 Mende

cdsl@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>CDSL (2003). Inventaire des tourbières et micro-tourbières de Margeride (Lozère). Note de synthèse et fiche « Zone Verte ». 23 p.</p>
<p>CDSL (2004). Plan de gestion de la Tourbière d’Auranchet (commune d’Arzenc de Randon), 7p.</p>
<p>CDSL (2008). Tourbière d’Auranchet : suivi botanique 2005-2008.8 p.</p>

Restauration de milieux par le pâturage extensif chez des propriétaires privés sur les marais de la Souche

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 25/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2006
décembre 2006
Surface concernée par les travaux 15.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000
FR2200390

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) AISNE (02)
Communes(s) GIZY (02346)
MARCHAIS (02457)
MISSY-LES-PIERREPONT (02486)
PIERREPONT (02600)

Carte de localisation des marais de la souche
Carte de localisation des marais de la souche

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>proposer un mode de gestion plus écologique pour les gestionnaires privés</p>
<p>réouvrir des zones humides</p>
<p>favoriser le retour d&rsquo;espèces floristiques et faunistiques</p>
<p>participer au plan de sauvegarde d&rsquo;une race bovine française menacée</p>

Le milieu et les pressions

<p>Les marais de la Souche sont un vaste ensemble tourbeux alcalin . Ils couvrent environ 3000 ha et reposent essentiellement sur un substrat crayeux. La richesse écologique a été, en grande partie, maintenue grâce aux activités humaines comme la chasse, le pâturage ou encore l&rsquo;extraction de la tourbe. Ils sont parcourus par deux rivières , la Souche et son affluent la Buze. Elles ont été recalibrées et canalisées au 19ème Siècle en vue de l&rsquo;assèchement de la zone humide.L&rsquo;arrêt des anciennes pratiques de gestion entraîne aujourd&rsquo;hui une fermeture du milieu et la disparition progressive de la mosaïque d&rsquo;habitats qui fait la richesse de cette zone.</p>
Carte IGN de localisation des marais de la souche
Carte IGN de localisation des marais de la souche

Les opportunités d'intervention


<p>L'AMSAT a proposé une aide à la gestion traditionnelle par pâturage pour les usagers des marais de la Souche. Utilisée de façon extensive elle est un formidable mode de gestion. Les élevages avaient quasiment disparu des marais de la Souche et il était ainsi très difficile d&rsquo;établir un partenariat avec un agriculteur afin de réintroduire une gestion pastorale. L'AMSAT a donc collaboré avec l&rsquo;Association Nature et Pâturage pour la mise à disposition de vaches de race Bretonne pie noire.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Ce projet a été proposé aux adhérents de l&rsquo;association et une convention de gestion pluriannuelle de pâturage avec les gestionnaires volontaires a été établie. L&rsquo;ensemble des travaux a été pris en charge par le personnel de l&rsquo;association avec la pose et l'entretien de clôture, la surveillance du troupeau, le nourrissage des animaux durant l&rsquo;hiver, etc. En 2007, 6 hectares de terrain ont été pâturés tandis qu'aujourd&rsquo;hui la surface est passée à 15 hectares et que l'AMSAT espère pouvoir effectuer cette gestion sur 25 hectares en 2011. Enfin, en parallèle, un suivi floristique annuel est réalisé sur chaque pâture.</p>
Légende (date ou année si donnée disponible) - Auteur/ propriétaire de la photo
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La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Les sites sont gérés par pâturage extensif, avec une pression de pâturage qui évolue annuellement en fonction des habitats présents et de l&rsquo;évolution constatée à partir des inventaires botaniques. Des exclos sont également posés en fonction de la présence d&rsquo;espèces sensibles.</p>

Le suivi

<p>Un inventaire floristique de l&rsquo;état initial a été effectué puis, chaque année de nouveaux inventaires afin de vérifier l&rsquo;impact de la gestion sur le site sont réalisés. En complément, l'AMSAT procède à une caractérisation et une cartographie des habitats sur les pâtures.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les premiers sites sont gérés par pâturage depuis 3 ans et un impact est déjà visible. Le taux de boisement a chuté sous l&rsquo;impact des animaux qui écorcent les arbres et se nourrissent en partie du feuillage. La diversité floristique a également progressé, avec l&rsquo;extension de stations de plantes patrimoniales comme Cyperus fuscus. L'AMSAT envisage maintenant une augmentation régulière de la surface pâturée car les propriétaires interessés sont de plus en plus nombreux.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Cette action a été construite pour aider les gestionnaires privés des marais de la Souche dans la gestion du site.</p>

Coûts

<p>Pour la période 2007-2010, on distingue le coût : - des inventaires botaniques - de l&rsquo;acquisition du matériel de clôture et de nourrissage - du temps de travail nécessaire à la pose et l&rsquo;entretien des clôtures et la gestion du troupeau.</p>
Coût des études 5000
Coût des acquisitions 25000
Coût des travaux et aménagement 30000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 60000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie - Fédération régionale des chasseurs de Picardie - FEDER - DREAL Picardie
Partenaires techniques du projet - Association Nature et Pâturage (ANP) - Association pour le développement des recherches et de l’enseignement sur l’environnement (ADREE) - La Roselière - Conservatoire des sites naturels de Picardie


Maître d'ouvrage AMSAT MArais de la Souche

Contacts Arnaud Jacquet
  2 rue du vivier 02350 GIZY

amsat_marais_souche@yahoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Projet d’utilisation du pâturage comme mode d’entretien des milieux ouverts du lit de la Loire

Page mise à jour le 23/08/2017
Créée le 16/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2006
novembre 2013
Surface concernée par les travaux 500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres site de conservatoire d'Espaces Naturels
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRG0007a
FRG000c
Référence du site Natura 2000
FR2400528
FR2410017

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) LOIRET (45)
Communes(s) BAULE (45024)
BEAUGENCY (45028)
BEAULIEU-SUR-LOIRE (45029)
BONNY-SUR-LOIRE (45040)
BOU (45043)
BRIARE (45053)
CHAINGY (45067)
CHAPELLE-SAINT-MESMIN (LA) (45075)
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45082)
CHATILLON-SUR-LOIRE (45087)
CHECY (45089)
COMBLEUX (45100)
DAMPIERRE-EN-BURLY (45122)
DRY (45130)
GERMIGNY-DES-PRES (45153)
GIEN (45155)
GUILLY (45164)
JARGEAU (45173)
LAILLY-EN-VAL (45179)
LION-EN-SULLIAS (45184)
MARDIE (45194)
MAREAU-AUX-PRES (45196)
MEUNG-SUR-LOIRE (45203)
NEVOY (45227)
ORLEANS (45234)
OUSSON-SUR-LOIRE (45238)
OUVROUER-LES-CHAMPS (45241)
OUZOUER-SUR-LOIRE (45244)
POILLY-LEZ-GIEN (45254)
SAINT-AIGNAN-LE-JAILLARD (45268)
SAINT-AY (45269)
SAINT-BENOIT-SUR-LOIRE (45270)
SAINT-BRISSON-SUR-LOIRE (45271)
SAINT-DENIS-DE-L'HOTEL (45273)
SAINT-DENIS-EN-VAL (45274)
SAINT-FIRMIN-SUR-LOIRE (45276)
SAINT-GONDON (45280)
SAINT-HILAIRE-SAINT-MESMIN (45282)
SAINT-JEAN-DE-BRAYE (45284)
SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE (45285)
SAINT-JEAN-LE-BLANC (45286)
SAINT-MARTIN-SUR-OCRE (45291)
SAINT-PERE-SUR-LOIRE (45297)
SAINT-PRYVE-SAINT-MESMIN (45298)
SANDILLON (45300)
SIGLOY (45311)
SULLY-SUR-LOIRE (45315)
TAVERS (45317)


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Enjeux biodiversité : Maintenir l&rsquo;ouverture des habitats caractéristiques des bords de Loire.</p>
<p>Enjeux préservation face au risque de crue : Assurer un écoulement optimal du flux en phase de crue.</p>
<p>Enjeux économie locale : Développer et renforcer une économie d&rsquo;élevage dans le Val</p>

Le milieu et les pressions

<p>Situé dans le Val inondable endigué de la Loire sur le département du Loiret, les zones d'expansion de crues sont constituées de méandres et de milieux riverains humides, tels que des pelouses alluviales sur sables, des forêts riveraines à bois tendre et dur et des bancs de galets. Les enjeux espèces sont essentiellement ciblés sur les chiroptères (territoire de chasse) et les espèces de la Directive habitats. Ces milieux sont soumis à l'évolution dynamique de la végétation altérée par l'enfoncement du lit de la Loire.</p>
Carte IGN de localisation du lit de la Loire
Carte IGN de localisation du lit de la Loire

Les opportunités d'intervention


<p>Le programme Loire Nature, dans le cadre du Life de 1993 à 1998, a été un facteur déclenchant de la démarche expérimentale de mise en place d'un pâturage ovin sur le méandre de Guilly, pour l'entretien des milieux ouverts. Sur la base de la réussite de l&rsquo;expérience, le choix a été de développer un projet associant le CEN Centre, la Chambre d&rsquo;Agriculture du Loiret et la profession ovine sur deux nouveaux sites, avec une extension au Val inondable de la Loire.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Les premières étapes ont consisté à la définition de zones spécifiques pour la mise en place du pâturage, suivi d'une recherche des éleveurs et de la définition de cahiers des charges adaptés aux objectifs d'entretien des milieux et aux contraintes d'exploitation. La mise en place effective du pâturage a été réalisée après l'obtention des indemnités compensatrices des surcoûts (gardiennage et perte de productivité). Les réalisations actuelles (2010) se déroulent sur trois zones avec trois éleveurs, en parallèle à des travaux d'ouverture des zones embroussaillées pour l'extension des zones pâturées.</p>
Isabelle Gravrand - CPNRC, 20 mai 2004
Isabelle Gravrand - CPNRC, 20 mai 2004
Benoît Allard - CPNRC, décembre 2003
Benoît Allard - CPNRC, décembre 2003

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>En terme de gestion administrative, une animation territoriale est engagée pour rechercher des éleveurs intéressés par la démarche, complétée par le suivi de la saison de pâturage avec vérification des cahiers des charges et l'évaluation zootechnique et économique.. En ce qui concerne le territoire d'action, la gestion s'effectue sur trois zones de 200 hectares sur une échelle de temps de 20 mois cumulés (zones 1 et 2 : 12 mois et zone 3 sur 8 mois). Cette action est réalisable grâce aux financements du Plan Loire Grandeur Nature et au document régional de développement rural (DRDR) de la Région Centre. Actuellement un contrat Natura 2000 est en cours d'élaboration.</p>

Le suivi

<p>Une cartographie de l&rsquo;état initial des habitats a été réalisée, avec un suivi tous les 5 ans, en parallèle d'un suivi annuel de la productivité du troupeau, des suivis spécifiques aux espèces à enjeux (chiroptères notamment) et un suivi des coprophages, des orthoptères et d&rsquo;autres cortèges pour évaluer l&rsquo;impact global sur la biodiversité.</p>
Aurélien Rapeau - CPNRC, 21 septembre 2000
Aurélien Rapeau - CPNRC, 21 septembre 2000

Le bilan et les perspectives

<p>Les premiers bilans montrent que l'adhésion des éleveurs au projet est à consolider dans la durée, avec la recherche d'une implication plus forte des collectivités locales pour accompagner les éleveurs dans leur installation ou la diversification de leur activité. De plus, certaines difficultés, comme la capacité incertaine à inscrire les actions de pâturage dans une logique économique durable et pérenne, où l'inscription des compensations financières dans des logiques pluriannuelles ont été mises en évidence.</p>

La valorisation de l'opération

<p>La valorisation est passée par la création d&rsquo;une identité graphique propre à l&rsquo;opération, par l'édition d&rsquo;une brochure spécifique à l&rsquo;opération et par la pose de panneaux sur les sites. Un séminaire final de restitution est également prévu en 2013. Les cibles prioritaires de ces actions sont les élus locaux, les éleveurs et le grand public.</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

<p>Cette opération pluriannuelle est envisagée sur 7 ans au moins (2007-2013 durée du PLGN) avec un coût en fonction du nombre d&rsquo;éleveurs et des actions réalisées par les maîtres d&rsquo;ouvrage, soit environ 200 000 euros annuels en 2009-2010 pour trois éleveurs. Le coût moyen du pâturage est fixé par un barème défini en concertation, soit 4 800 euros par mois de pâturage hors frais de déplacement éventuels des animaux.</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - - DREAL Centre - - Conseil Régional du Centre - - FEADER – mesure 323D4 du DRDR Centre
Partenaires techniques du projet - - DDT du Loiret, Service Loire - - Syndicat Ovin - -. DDT du Loiret, services nature et économie agricole


Maître d'ouvrage Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre

Contacts Chambre d’Agriculture du Loiret (Co-pilotage)
  30 rue Bretonnerie 45000 Orléans

siege.orleans@conservatoire-espacesnaturels-centre.org

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Contribution à la mise en valeur d’un réseau de mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 15/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Contribution à la mise en valeur d’un réseau de mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2008
juillet 2008
Surface concernée par les travaux 1.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides ponctuelles
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau HR317
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) MANCHE (50)
Communes(s) SAINT-EBREMOND-DE-BONFOSSE (50465)

Carte de localisation des mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé
Carte de localisation des mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Création d'un réseau de mares</p>
<p>Projet de lieu de promenade et de détente</p>

Le milieu et les pressions

<p>Dans le cadre de l&rsquo;aménagement de son territoire, le conseil municipal de Saint-Ébremond-de-Bonfossé a souhaité aménager un secteur en marge du bourg. Implantée dans le bocage mitoyen, cette zone est parcourue par deux ruisseaux confluents additionnés de zones humides. Ces milieux se situent au cœur de ronciers alternant avec des landes à Fougère aigle. Dans ce contexte paysager de petite vallée armoricaine soumise à la déprise agricole, c&rsquo;est un projet de lieu de promenade et de détente qui est envisagé. L&rsquo;objectif est aussi de permettre aux enseignants d&rsquo;emmener les enfants à la découverte de la nature à proximité de l&rsquo;école de Saint-Ébremond-de-Bonfossé. En parallèle à la plantation d&rsquo;arbres, la construction d&rsquo;un plan d&rsquo;eau a été envisagée. Pour être accompagné dans sa démarche de conception de cet aménagement, le maire a sollicité l&rsquo;intervention du Conservatoire Fédératif des Espaces Naturels de Basse-Normandie (CFEN), développeur du Programme Régional d&rsquo;Actions pour les Mares de Basse-Normandie.</p>
Carte IGN de localisation des mares communales
Carte IGN de localisation des mares communales

Les opportunités d'intervention


<p>A l&rsquo;origine, les élus ont souhaité s&rsquo;orienter vers la création d&rsquo;un étang destiné à la pêche mais ce type d&rsquo;aménagement pose deux problèmes importants. D&rsquo;une part, la création d&rsquo;étangs alimentés de façon permanente ou temporaire nuit à la disponibilité de la ressource en eau pour les habitants du territoire, tant aux plans quantitatifs que qualitatifs; d&rsquo;autre part, la création et l&rsquo;entretien des plans d&rsquo;eau sont soumis à une réglementation très stricte qui vise à stopper leur multiplication, particulièrement problématique en Basse-Normandie. Pour étayer ces éléments, une visite de terrain à destination des deux élus en charge du projet a été organisée sur la commune de Saint-Jean-de-Savigny (50), où plusieurs mares avaient été créées dans un contexte similaire, plusieurs années auparavant. Le piège à sédiments que peut constituer un plan d&rsquo;eau induisant un important entretien (curage) fut discuté à cette occasion. Le mode d&rsquo;aménagement de mares a également pu être explicité à partir des observations réalisées sur le terrain. Nourri de nouveaux éléments de réflexion, le projet des élus de Saint-Ébremond-de-Bonfossé a évolué progressivement. De plus, considérant qu&rsquo;un étang préexistait au lieu-dit &laquo; la Percherie &raquo;, où des potentialités réelles d&rsquo;aménagement avaient été mises en évidence par le Conseil municipal, le choix fût pris de faire évoluer le projet de création d&rsquo;un étang vers celui d&rsquo;un réseau de mares.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Un certain nombre de principes simples ont permis de préciser le projet d&rsquo;aménagement :</p><p style="text-align: justify;">- aucune contrainte réglementaire spécifiquement liée au site n&rsquo;est identifiée ;</p><p style="text-align: justify;">- une mare ne doit pas être reliée à un ruisseau, que ce soit de manière permanente ou temporaire ;</p><p style="text-align: justify;">- les mares ne doivent pas prendre la place des petites zones humides dont l&rsquo;importance primordiale dans le bon fonctionnement des hydrosystèmes continentaux est intimement liée à leur multiplicité.</p><p style="text-align: justify;">- Si une mare est implantée dans une zone humide, elle ne doit en occuper qu&rsquo;une petite partie ;</p><p style="text-align: justify;">- la richesse faunistique et floristique des mares est liée à leur diversité typologique (formes, profondeur, ombrage&hellip;) ;</p><p style="text-align: justify;">- lors du chantier, la pelle mécanique doit surtout dégrader le moins possible le sol et la végétation au milieu desquels la mare sera creusée.</p><p style="text-align: justify;">La terre excavée ne doit surtout pas être laissée en andain sur les bords de la mare mais doit au contraire être exportée. Le chantier de creusement des trois mares s&rsquo;est déroulé le 9 juillet 2008. Une pelle mécanique de 17 tonnes, équipée de chenilles de type marais d&rsquo;une largeur de 80 cm a été utilisée. Les trois mares, d&rsquo;une superficie inférieure ou égale à 50 m2 chacune, ont été réalisées en 3 heures, comprenant le temps de régalage des argiles, sur les secteurs de prairies mésophiles du site.</p>
 05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">La création de mares doit répondre à au moins un objectif précis. Dans le cas présent, c&rsquo;est un rôle &laquo; pédagogique &raquo; qui fut assigné aux trois mares. Lors du passage de terrain réalisé le 17 juin 2008, les zones d&rsquo;implantation des mares ont été déterminées en suivant toutes ces préconisations. Un enseignant désireux de faire découvrir à ses élèves la petite faune aquatique s&rsquo;est joint au groupe pour contribuer à étoffer le projet. Enfin, les mares ne nécessitent pas d&rsquo;entretien. Aucune espèce ou habitat d&rsquo;intérêt majeur n&rsquo;y étant associée, leur atterrissement progressif est garant de leur intérêt écologique, dans une approche évolutive et dynamique. En fin atterrissement, une action de curage pourra être envisagée à échelle de 10 ans ou plus.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;ensemble des préconisations de conception et de réalisation des mares a été respecté. Au mois de novembre, un passage de terrain a permis d&rsquo;établir d&rsquo;une part, une fiche descriptive pour chacune des mares et d&rsquo;autre part, un inventaire des invertébrés aquatiques à raison d&rsquo;une prospection par filet troubleau de 45 minutes par mare.</p>
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse des résultats des suivis montre que quatre mois après leur creusement, les mares abritent déjà une faune variée comportant plus de 20 espèces d&rsquo;invertébrés aquatiques.</p><p style="text-align: justify;">La mare &quot;1&quot; se caractérise par un faciès plus forestier en raison des feuilles mortes, provenant du chêne proche, qui tapissent déjà son fond. Avec ses berges abruptes en contact avec des zones de sol relativement sec, la colonisation végétale de la mare est particulièrement lente. La faune aquatique y a cependant pris place et abrite notamment une forte densité des étonnantes larves du genre Chaoborus, ou &laquo; larves fantômes &raquo;, dont l&rsquo;observation du mode de déplacement en aquarium fournira un support pédagogique très intéressant.</p><p style="text-align: justify;">La mare &quot;2&quot; est la plus profonde. C&rsquo;est pourquoi, même si ses berges sont déjà densément végétalisées par la glycérie flottante, il est probable qu&rsquo;elle conservera pendant de nombreuses années une part importante d&rsquo;eau libre en surface. C&rsquo;est la mare la plus riche en espèce d&rsquo;invertébrés, de nombreux coléoptères aquatiques y ont été rencontrés. Dans ce cadre bocager relativement préservé, les mares créées constituent des milieux vivants. Ainsi, deux espèces peu communes dans notre département s&rsquo;y développent : Stectonectes lepidus et Hydroporus tristis. Considérant leur rareté, la création des mares dans ce secteur préservé contribue d&rsquo;ors et déjà, et à l&rsquo;évidence, au maintien de la biodiversité dans notre département. Peu après le chantier, des libellules déprimées sont venues pondre dans la mare &quot;2&quot;. C&rsquo;est ainsi que plusieurs de leurs larves ont pu être récoltées et identifiées : c&rsquo;est pour le moment la seule espèce de libellule a avoir colonisé ces toutes nouvelles mares. D&rsquo;autres viendront sans nul doute enrichir la faune de ces mares, dès le printemps prochain. A l&rsquo;état adulte, ces prédateurs constitueront un sujet d&rsquo;observation privilégié pour les promeneurs sur le site. Une animation naturaliste destinée à leur faire découvrir le groupe des libellules pourra être proposée.</p><p style="text-align: justify;">La mare &quot;3&quot; est déjà végétalisée de façon assez importante, avec environ 40% de sa surface couverte de glycérie aquatique ou d&rsquo;ache noueuse. Une dizaine d&rsquo;espèces a pu y être recensée, dans une eau limpide. C&rsquo;est probablement la mare qui sera la plus rapidement saturée de végétation hygrophile et aquatique. Elle offrira donc des conditions de vie originales et complémentaires des autres mares créées.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la renouée du Japon est présente sur le site. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une espèce végétale invasive c'est-à-dire introduite dans notre pays et qui s&rsquo;installe en éliminant les autres plantes sauvages. Des actions de gestion ciblées visant à l&rsquo;éradiquer doivent être entreprises. La méthode la plus efficace semble être la fauche suivie d&rsquo;un bâchage. La bâche sera piétinée régulièrement pour casser les jeunes pousses et éviter qu&rsquo;elles ne sortent par ses côtés pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.</p><p style="text-align: justify;">En ce qui concerne l&rsquo;aménagement du site, au débroussaillage d&rsquo;octobre 2007 a succédé la reprise de la fougère aigle. Cette reprise concerne les secteurs les plus secs. Une intervention mécanisée et répétée de fauche avec exportation des rémanents et, soit brûlage sur tôle, soit stockage dans un coin de parcelle en bas du site est à envisager de manière répétée pour les 2 ou 3 années à venir, à raison de 2 à 4 passages par an visant à épuiser la fougère aigle.</p>

La valorisation de l'opération

<p>- Rédaction d'une note technique : CHEREAU L., 2008. &ndash; <em>Aménagement de mares dans un parc périurbain. Rapport du Conservatoire Fédératif des Espaces Naturels de Basse-Normandie pour la commune de Saint-Ébremond-de-Bonfossé</em> : 12 p.<br />- Réalisation d'actions pédagogiques à <em>destination </em>du grand public et de milieux scolaires.</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

<p>Le coût de l&rsquo;intervention du pelleteur s&rsquo;est élevé à 2100 euros.</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 2100
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 2100

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Commune de Saint Ebremond de Bonfossé, Le Bourg, 50750 Saint Ebremond de Bonfossé
Partenaires techniques du projet - Entreprise de Pelletage "Porée Jean-Michel", 26 r Bon Air 50750 SAINT ROMPHAIRE


Maître d'ouvrage Conservatoire Fédéral des Espaces Naturels de Basse-Normandie

Contacts Loïc Chéreau
  5 rue Charles de Coulomb 14120 Mondeville

loic-chereau@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Aménagement d’un chenal d’étiage sur le Lange

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/02/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 1700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Lange
Distance à la source 12.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1414
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) GROISSIAT (01181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un bon état écologique notamment concernant la faune piscicole</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Lange prend sa source à 900 mètres d’altitude dans un massif forestier de l’Ain. Ses eaux se déversent dans l’Oignin, lui-même affluent de la rivière d’Ain, après avoir parcourues une distance de 21 kilomètres. Ce cours d’eau est classé sur l’ensemble de son linéaire en rivière de première catégorie, la truite fario étant l’espèce salmonicole prédominante. Bloqué entre l’autoroute et la voie de chemin de fer sur plus de 2 kilomètres, le Lange a été fortement recalibré.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du contrat de rivière du Lange et de l’Oignin, une fiche action avait pour objectif une amélioration de la qualité écologique du Lange aval. Une étude globale a pris en compte l’ensemble des paramètres contribuant à cette amélioration. Ainsi, il a été convenu de la mise en place de cette opération sous réserve de l’amélioration de la qualité physico-chimique du Lange par la mise en service de la station d’épuration de Groissiat, en 2007. Cette amélioration ayant été effective, une réponse positive sur le bon état écologique du à l’aménagement du chenal d’étiage pouvait être attendue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>La mise en place de risbermes alternes entre rive gauche et rive droite a permis la création d’un lit d’étiage. Des aménagements de diversification piscicole (blocs, épis) ont également été mis en place. Des boutures de végétation rivulaire ont été plantées afin de permettre à la végétation de reprendre rapidement son développement.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
demande d’autorisation au titre de la loi pêche

La gestion

<p>Inclues dans le contrat rivière 2001/2008</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été mis en place en 2006 sur les compartiments physique (cartographie des composantes du milieu physique), biologique (IBGN et pêches électriques) et physico-chimique (SEQ-eau). En 2008, les suivis ont débuté sur les mêmes compartiments et avec des méthodes identiques. La durée et les fréquences pour chaque type de suivi restent à déterminer dans le temps. Une pêche électrique d&rsquo;inventaire a été réalisée en 2009 et des suivis de qualité physico-chimique et d&rsquo;IBGN ont été effectués courant 2010 par la communauté de communes d&rsquo;Oyonnax dans le cadre du suivi de la station d&rsquo;épuration de Groissiat.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">D’un point de vue écologique, on peut observer suite aux crues morphogènes survenues en avril et septembre 2008 une bonne diversification des faciès d’écoulement. Le cours d’eau semble ainsi reprendre une dynamique fluviale intéressante.<br>Les pêches électriques réalisées en 2009 indiquent que le milieu est en bonne voie de recolonisation d’un point de vue piscicole puisque truites, vairons, et épinoches ont entre autres recolonisé les eaux du Lange alors qu’en 1997, aucun poisson n’était présent dans le cours d’eau, cas unique dans le département.<br>Les analyses physico-chimiques réalisées en 2010 au niveau de la STEP et plus en aval (zone restaurée) indiquent une qualité d'eau globalement bonne, traduisant une bonne capacité de récupération du milieu par auto-épuration ou bien de dilution avec les apports des affluents.<br>Cette opération a été fortement limitée par les contraintes foncières réduisant la meilleure solution à la mise en place d’un chenal sinueux. Toutefois, il est certain qu’en termes de résultats morphologiques et écologiques, une opération de reméandrage nécessitant un espace de liberté du cours d’eau supérieur aurait autorisé de meilleurs résultats.<br>Par ailleurs, le SIVU a lancé, en 2012, une étude globale de caractérisation de la qualité physico-chimique (avec analyses par indicateurs DCE) à l'échelle du bassin versant du Lange-Oignin.<br>Le SIVU est en train d'étudier la possibilité d'instaurer un programme d'action de restauration morphologique sur le bassin versant. Il est prévu de mettre en place des actions de libération des contraintes latérales et de reméandrage léger de cours d'eau. Les solutions de restauration proposées par cette étude seront intégrées au futur contrat de rivière.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>L’opération a fait l’objet sur une journée d’un exemple de pêche au cas pratique par l’association rivière Rhône Alpes. Une journée de terrain avec les élus a également été programmée et des panneaux d’informations vont être prochainement installés sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 44 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 44 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (35%) - conseil régional (20%) - conseil général (20%) - Fédération de pêche de l’Ain (17%) - SIVU (8%)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage SIVU LANGE OIGNIN

Contacts Cyril Frequelin
  SIVU du Lange et de l'Oignin 57 rue René Nicod BP 809 01108 OYONNAX CEDEX
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert d’un linéaire de 300 mètres de la rivière Redon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 29/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2006
décembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Redon
Distance à la source 10.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11140
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) MARGENCEL (74163)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique en particulier pour la truite lacustre.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Redon, cours d’eau d’une longueur d’environ 12 kilomètres, déverse ses eaux au niveau de la rive française du lac Léman. Son bassin versant d’une superficie de 33 km2 est altéré par de nombreux aménagements : infrastructures routières, carrières, etc. À 1,5 km de son exutoire, le Redon a ainsi été enterré pour assurer l’activité d’une carrière. Le passage du cours d’eau dans une buse en béton sur une longueur de 230 mètres empêche une grande partie de la faune piscicole du lac de remonter en amont de la rivière, lieu privilégié de reproduction. La truite de rivière et la truite lacustre se reproduisent en faible quantité dans les eaux du Redon. La truite lacustre, sous-espèce emblématique qui peut atteindre 80 cm, est très appréciée des pêcheurs. Sa présence est fortement menacée, en France comme en Suisse, par les discontinuités écologiques dues aux obstacles et à l’enterrement des cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La carrière où se trouve la partie busée n’est aujourd’hui plus en activité. Une des priorités d’action du contrat de rivière est la restauration de la continuité écologique. Dans ce cadre, il a été décidé de remettre la partie busée du Redon à ciel ouvert.</p>

Les travaux et aménagements

<p>230 mètres de cours d’eau sont remis à ciel ouvert. Afin de diversifier le milieu, un lit sinueux est créé. Des techniques végétales sont utilisées pour protéger les berges et le profil en long est stabilisé.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (D) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (D) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère
3.2.5.0 (D) Barrages

La gestion

<p>Il est prévu d’entretenir la végétation tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial du site a été réalisé. Il comprend un relevé topographique permettant une analyse hydraulique du site. Par ailleurs, une pêche électrique de sauvegarde a été réalisée à l&#39;ouverture de la buse.<br />Un suivi piscicole a été effectué suite au débusage du Redon, 6 mois après les travaux. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot; (2006-2012), un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été mené. À ce titre, le peuplement piscicole a été inventorié sur le Redon au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011, soit 4 ans après restauration.<br />Un relevé IBGN a été effectué en 2009 (2 ans après travaux) par un bureau d&#39;étude.<br />&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les truites lacustres peuvent désormais remonter le Redon sur la totalité de son linéaire. <br>Six mois après les travaux, 230 truites de rivière environ ont été recensées sur l'ensemble du linéaire rouvert, soit 3 800 individus par hectare contre seulement une quinzaine d'individus recencés lors de la pêche de sauvegarde. <br>Les résultats de pêche de 2011 confirment la tendance remarquée 6 mois après les travaux. Ainsi, 48 truites sont inventoriées sur la station amont, soit 3 678 individus par hectare. <br>Ces résultats sont très positifs et semblent montrer que le peuplement piscicole se stabilise sur la partie du cours d'eau débusée.<br>L'analyse de l'IBGN semble indiquer que la qualité d'eau est limitante sur cette portion du Redon. Le taxon indicateur (Hydropsychidae) est relativement tolérant à une qualité d'eau médiocre et la diversité taxonomique est assez faible (18 taxons recencés). Toutefois, l'absence de point de prélèvement avant travaux ne permet pas de constater un gain éventuel en termes de qualité d'eau ou de diversité des habitats suite au débusage.<br>Le bilan en termes d’appréciation générale est excellent du point de vue des élus, des riverains ainsi que des acteurs de la pêche.<br>Dans le cadre du Contrat de Rivière (2006-2012), une gestion globale des seuils bloquant la continuité écologique a été mise en place. Les seuils présents le long du cours d'eau ont été rendus franchissables, par la pose de blocs rocheux ou bien par la réalisation de contournements. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le projet a bénéficié d’une communication élargie : articles de presse, lettres dans les bulletins communaux et ceux du contrat de rivière, visites de terrain et thème d’une journée de sensibilisation des acteurs de l’eau animé par l’association Rivières Rhône-Alpes.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 10 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 135 200 € HT
soit, au mètre linéaire : 400
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 145 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (31%) - SYMASOL (31%) - conseil général (28%) - conseil régional (10%)
Partenaires techniques du projet - Le SYMASOL - l'office national de l’eau et des milieux aquatiques - la direction départementale de l’environnement et de l’agriculture - la fédération de pêche - l’association agrée de pêche et de protection du milieu aquatique Chablais-Genevois - les communes


Maître d'ouvrage SYMASOL (Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique)

Contacts Maxime Chateauvieux
  ZAI la Tuilerie – 110 chemin des Mouilles – 74 550 PERRIGNIER
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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