Ouverture au public de la Réserve naturelle nationale de l'étang Saint-Ladre

Page mise à jour le 16/07/2024
Créée le 16/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2009
Surface concernée par les travaux 13.37 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres ZNIEFF* 0024.0000 « marais de Boves et ses abords », site Natura 2000* « Tourbières et marais de l’Avre »)
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3600040

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation BOVES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Aménager le sentier de visite pour obtenir le label national « Tourisme et handicap ». Ce projet visait à rendre accessible aux personnes à mobilité réduite l’ensemble du sentier et de faire de la réserve un site naturel exemplaire au niveau régional, accessible à tous les publics.

Résumé

la Réserve naturelle nationale de l’étang Saint-Ladres fait partie des sites remarquables du département de la Somme. Le cœur du site est peu accessible au public. En effet, les sols tourbeux sont peu portants et certains secteurs sont inondés pendant l’année. La plupart des habitats sont fragiles et sensibles au piétinement. Toutes ces raisons ont plaidé en faveur de l’aménagement d’un sentier périphérique, largement implanté sur des remblais déjà existants. Ce tracé permet, sans pénétrer dans le cœur du marais, de découvrir les différents milieux et paysages du site.
 
Ce projet visait à aménager l’ensemble du sentier de visite afin de le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite et obtenir le label national « Tourisme et handicap ». L’objectif est de faire de la réserve un site naturel exemplaire au niveau régional, accessible à tous les publics et dont la visite est possible en autonomie pour les handicapés moteurs, auditifs et visuels.
 
L’extension du sentier pour les personnes à mobilité réduite a été complètement réalisée durant l’automne 2007 par une entreprise locale avec des matériaux d’origine locale. La deuxième phase d’aménagement a permis de créer un sentier de promenade de 1.000 mètres en périphérie de la Réserve naturelle accessible aux personnes à mobilité réduite. Ainsi, par cet aménagement, la Réserve naturelle de l’étang Saint-Ladres devient le premier site naturel de la région Picardie à être doté du label « Tourisme et handicap ».
Publication du recueil : 2010




Ouverture au public du Marais de Cambrin

Page mise à jour le 16/07/2024
Créée le 16/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2006
janvier 2008
Surface concernée par les travaux 21.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres Inscrit dans les inventaires nationaux ZNIEFF
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR9300082

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation CAMBRIN


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabiliter et aménager le marais de Cambrin pour préserver sa richesse patrimoniale et permettre un accueil du public.

Résumé

Le projet visait à réhabiliter et aménager le marais de Cambrin pour préserver sa richesse patrimoniale et permettre un accueil du public (y compris aux personnes à mobilité réduite) dans le respect des milieux naturels.
 
Afin de mettre en oeuvre ce projet, la commune de Cambrin décide en 2002 de ne pas renouveler le bail de chasse et de confier la gestion au Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais. Une convention de gestion a été signée en février 2002 entre les deux parties et un plan de gestion a été réalisé afin de mettre en évidence des enjeux patrimoniaux importants. L’ouverture au public d’une partie du marais sous forme de sentier pédagogique apparaît comme un moyen de sensibiliser à la richesse écologique de cette zone humide et de favoriser l’appropriation par la population locale et régionale de ce projet.
 
Un sentier de 1,6 km a été créé au sein du marais de Cambrin. Ce sentier respecte la richesse écologique du site et permet aussi de canaliser la fréquentation. Les personnes n’éprouvent pas le besoin de sortir du sentier. Cet aménagement est constitué des éléments suivants : aire d’accueil et de stationnement, sentier piétonnier en matériau minéral stabilisé, sentier en platelage bois, observatoire en bois, plateforme d’observation, bancs, supports pour bornes de guidage, tables de lecture et tables pour plan en relief, signalétique adaptée et inclusive.
 
Au cours de l’année 2009, le marais de Cambrin a été classé en réserve naturelle régionale par la Région Nord-Pas-de-Calais à qui la compétence de classement a été confiée depuis 2007. Ce nouveau statut attribue un nouvel outil au marais afin d’en préserver le patrimoine naturel remarquable. Il s’agit là d’une réelle reconnaissance de la richesse écologique et des efforts développés par les partenaires pour sa protection. Autre perspective, l’extension de la réserve. Le Conservatoire des sites naturels a d’ores et déjà procédé au rachat de treize hectares supplémentaires. Par ailleurs, des liens ont été établis avec l’Association des naturalistes de la Gohelle qui assure des suivis ornithologiques, l’animation de sorties guidées et participe à des chantiers nature.
Publication du recueil : 2010

Restauration de la continuité écologique par remise de la rivière de Poix dans son talweg d’origine à Poix-de-Picardie

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 23/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2013
octobre 2013
Linéaire concerné par les travaux 430 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La rivière de Poix
Distance à la source 4.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.20 m
Pente moyenne 5.36 ‰
Débit moyen 0.56 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Liste 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR51
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
38293

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Département(s) SOMME (80)
Communes(s) POIX-DE-PICARDIE (80630)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les habitats aquatiques.
Rétablir la continuité piscicole et sédimentaire.
Favoriser les activités de loisir (promenade, pêche, etc.).

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La rivière de Poix, affluent des Évoissons et sous-affluent de la Selle, est une rivière de tête de bassin, longue de 11 km. Elle prend sa source dans la commune d&rsquo;Hescamps. Depuis juillet 2012, ce cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole est classé en liste 2 au titre de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. Des espèces inféodées à ce type de milieu sont observées, telles que la truite fario, la lamproie de Planer, le chabot et l&rsquo;anguille.</p><p style="text-align: justify;">Son bassin versant de 93 km2 est principalement occupé par l&rsquo;agriculture (56 % de l&rsquo;occupation du sol). On observe un colmatage important du substrat de la rivière par des matières fines, conséquence du lessivage des terres mises à nu. Ce phénomène impacte la qualité des habitats aquatiques et nuit au développement des espèces inféo&shy;dées aux rivières de tête de bassin, qui recherchent principalement des cours d&rsquo;eau rapides, bien oxygénés et avec des substrats grossiers.</p><p style="text-align: justify;">Sur la commune de Poix-de-Picardie, la rivière a été dérivée de son fond de vallée au cours du XXe siècle. Deux seuils ont été construits sur ce lit perché pour ennoyer les terres agricoles environnantes. Ces seuils d&rsquo;une hauteur de 0,6 m et de 0,2 m sont infranchis&shy;sables par les poissons et créent un remous d&rsquo;environ 50 m. Aucun usage ne leur est actuellement associé. Ils rompent la continuité écologique, empêchant no&shy;tamment les salmonidés d&rsquo;accéder à leurs zones de frayère. Ils ont également des conséquences sur l&rsquo;hy&shy;dromorphologie du cours d&rsquo;eau : arrêt du transport sédimentaire, dépôt de sédiments fins, uniformisa&shy;tion des faciès d&rsquo;écoulement, etc.</p>
Carte de localisation de la rivière de Poix
Carte de localisation de la rivière de Poix

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le Syndicat mixte d&rsquo;aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (Ameva) est créé suite aux inondations de 2001 qui ont causé de nombreux dégâts sur ce territoire. Entre 2008 et 2009, l&rsquo;Ameva réalise un diagnostic complet des cours d&rsquo;eau du bassin versant de la Somme et de ses affluents afin de mettre en place un programme d&rsquo;actions pour lutter contre les inondations et atteindre les objectifs fixés par la directive cadre européenne sur l&rsquo;eau. Ce dia&shy;gnostic met en avant plusieurs problématiques dont le cloisonnement des rivières du bassin de la Somme, facteur d&rsquo;altération prépondérant de la qualité et de la fonctionnalité des milieux aquatiques. Suite à cela, plusieurs plans de gestion émergent dont celui porté par l&rsquo;Association syndicale autorisée de la Selle (ASA de la Selle, maître d&rsquo;ouvrage sur cette opération), pour une durée de cinq ans (2011-2015). La restau&shy;ration de la continuité écologique de la rivière de Poix fait partie des actions inscrites dans ce plan de gestion. De plus, le classement, depuis 2012, de la ri&shy;vière en liste 2 (art. L. 214,17) oblige les propriétaires d&rsquo;ouvrage à rétablir la continuité écologique dans un délai de cinq ans.</p><p style="text-align: justify;">Afin d&rsquo;y remédier et de restaurer les fonctionnali&shy;tés de la rivière sur la commune de Poix-de-Picardie, l&rsquo;action de remise du cours d&rsquo;eau dans son lit d&rsquo;ori&shy;gine est privilégiée à un simple effacement des petits seuils. L&rsquo;ASA de la Selle et l&rsquo;Ameva rencontrent la commune (propriétaire des parcelles en fond de vallée), l&rsquo;association agréée de pêche et de protec&shy;tion du milieu aquatique (AAPPMA, gestionnaire du cours d&rsquo;eau) et les propriétaires concernés afin d&rsquo;ob&shy;tenir leurs autorisations pour réaliser cette opération. Les propriétaires des ouvrages n&rsquo;ont plus aucun intérêt à les conserver. Le passage du cours d&rsquo;eau sur les parcelles communales est également bien accepté par la commune et l&rsquo;AAPPMA, qui voient dans cette opération une valorisation des terrains (création d&rsquo;un lieu de promenade) et du site de pêche.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux débutent en octobre 2013. L&rsquo;ancien lit en fond de vallée est tout d&rsquo;abord déboisé, désencom&shy;bré, nettoyé et terrassé. Le terrassement consiste à élargir légèrement le lit et à reprofiler les berges en pente douce afin d&rsquo;améliorer la connexion latérale et de diversifier les habitats.</p><p style="text-align: justify;">Après le terrassement, une pêche de sauvetage est menée sur le lit perché avant la mise en eau du nouveau lit. Cette mise en eau nécessite l&rsquo;ouver&shy;ture d&rsquo;une prise d&rsquo;eau, créée mécaniquement, avec la mise en place d&rsquo;un peigne au niveau du point de dérivation vers le lit perché pour dévier les eaux vers le lit en fond de vallée. L&rsquo;ensemble du débit de la ri&shy;vière étant destiné à transiter par le nouveau lit, le lit perché est mis à sec et sa partie amont est comblée. En mesure d&rsquo;accompagnement, la fonctionnalité du nouveau lit est améliorée par recharge sédimentaire sur 400 m2 afin de restaurer les frayères salmoni&shy;coles. Les berges sont végétalisées par plantation d&rsquo;arbustes et d&rsquo;hélophytes.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
1.2.1.0 (A) Prélèvements eaux superficielles

La gestion

<p class="CM11" style="text-align:justify;line-height:12.15pt">Pour entretenir le site, les berges seront débroussail&shy;lées et les embâcles enlevés dans le cadre d&rsquo;opéra&shy;tions annuelles d&rsquo;entretien courant par l&rsquo;ASA de la Selle.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Aucun état initial n&rsquo;est fait sur cette action. Seule la pêche de sauvetage dans l&rsquo;ancien lit permet d&rsquo;identifier les espèces présentes avant travaux.</p><p style="text-align: justify;">La description de l&rsquo;état post travaux a été réalisée grâce à un échantillonnage de poissons sur une station située au centre du nouveau lit. Ce suivi est réalisé en partenariat dans le cadre du Piscipôle (réunissant l&rsquo;Ameva et la Fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique de la Somme (FDAAPPMA 80) en 2014, soit huit mois après les travaux, et en 2015, deux ans après les travaux. Le suivi sera reconduit tous les deux ans. La Direction régionale de l&rsquo;environnement, de l&rsquo;aménagement et du logement (DREAL) complète le suivi biologique avec des prélèvements de diatomées et de macroinvertébrés benthiques en septembre 2014, soit onze mois après les travaux.</p><p style="text-align: justify;">Ces prélèvements, qui seront reconduits en 2016 ou en 2017, sont faits sur la partie amont et aval du nouveau lit restauré. Un suivi visuel est également mené par l&rsquo;ASA de la Selle afin d&rsquo;observer les modifications hydromorphologiques.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux ont permis de replacer le cours d&rsquo;eau dans son fond de vallée, de restaurer la continuité piscicole de la rivière de Poix sur 2,1 km grâce au contourne&shy;ment des deux ouvrages, d&rsquo;améliorer le transit sédi&shy;mentaire et de restaurer les habitats sur 450 m.</p><p style="text-align: justify;">Peu de temps après les travaux, le nouveau linéaire de cours d&rsquo;eau a rapidement été colonisé par les poissons et les macroinvertébrés benthiques. Le suivi piscicole montre que le nombre d&rsquo;individus a forte&shy;ment augmenté pour la plupart des espèces (lam&shy;proie de Planer, chabot et épinochette) entre 2014 et 2015. Cette augmentation de la population est le signe que le nouveau lit possède une bonne ca&shy;pacité d&rsquo;accueil et des habitats diversifiés. Seule la truite fario est absente en 2015, alors que celle-ci était présente en 2013 et en 2014 dans le lit originel en fond de vallée. Depuis la restauration, les lâchers de truites par l&rsquo;AAPPMA ont été arrêtés pour évaluer l&rsquo;effet des travaux et la recolonisation naturelle du nouveau milieu. Cette modification de gestion est l&rsquo;une des explications à l&rsquo;absence de cette espèce. La recolonisation devrait se faire naturellement d&rsquo;ici quelques années.</p><p style="text-align: justify;">Les résultats du suivi post travaux sur la macrofaune benthique et sur les diatomées montrent une bonne qualité mais probablement surestimée à cause de l&rsquo;absence de plusieurs taxons polluosensibles.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les points faibles</strong> de l&rsquo;action sont :</p><ul><li style="text-align: justify;">le colmatage progressif sur les zones de recharge sédimentaire ;</li><li style="text-align: justify;">une pente trop forte au niveau de la connexion entre le lit perché et le lit en fond de vallée ; un ter&shy;rassement complémentaire est prévu au niveau de la prise d&rsquo;eau où la pente post-travaux est trop élevée ;</li><li style="text-align: justify;">le rempoissonnement réalisé par l&rsquo;AAPPMA locale en 2014 qui a biaisé les mesures sur cette année.</li></ul><p style="text-align: justify;"><strong>Les points forts </strong>de cette opération sont :</p><ul><li style="text-align: justify;">la bonne concertation entre les différents parte&shy;naires techniques et les propriétaires des terrains ;</li><li style="text-align: justify;">la meilleure attractivité du site pour les pêcheurs et les promeneurs ;</li><li style="text-align: justify;">la définition et la mise en œuvre du programme global de travaux.</li></ul><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><div style="text-align: justify;">L&rsquo;ASA de la Selle continue ces actions de restauration des milieux aquatiques inscrits dans son programme d&rsquo;actions. Ce dernier touche à sa fin et sera renouve&shy;lé en 2016.</div>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Les aménagements ont été valorisés par la création d&rsquo;une promenade rendant le site plus accessible au public et plus attractif pour la pêche. Le site est d&rsquo;ailleurs devenu un par&shy;cours de pêche patrimonial avec remise à l&rsquo;eau obli&shy;gatoire.</p><p style="text-align: justify;">Des visites de chantiers ont été organi&shy;sées par l&rsquo;Ameva, l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau ou le conseil départemental de la Somme pour sensibiliser les acteurs du territoire. Le site a égale&shy;ment fait l&rsquo;objet de la visite d&rsquo;une délégation polo&shy;naise pour illustrer les actions de restauration éco&shy;logique des cours d&rsquo;eau poursuivies sur le territoire.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 18 100 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 18 100 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - 80 % du financement pris en charge dans le cadre du Plan Somme : Agence de l’eau Artois - Picardie : 50 %, - Conseil régional de la Picardie : 15 %, Conseil départemental de la Somme : 15 % - Association syndicale autorisée de la Selle : 20 %
Partenaires techniques du projet - Onema, Fédération départementale de pêche 80, DREAL 80, Direction départementale des territoires et de la mer 80.


Maître d'ouvrage ASA de la Selle
Contacts
  ASA de la Selle Mairie, 80160 Loeuilly

Maître d'ouvrage ASA de la Selle
Contacts
ASA de la Selle Mairie, 80160 Loeuilly


Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; État d&rsquo;avancement des plans de gestion et renouvellements.<br />Syndicat Mixte AMEVA. 18 mars 2015, 8 pages.<br />&bull; Restauration de la continuité hydro-écologique - Renaturation<br />du lit en fond de vallée de la Poix à Poix-de-Picardie.<br />Syndicat Mixte AMEVA. Décembre 2013, 4 pages.<br />&bull; Résultats des pêches électriques réalisées sur le département<br />de la Somme. FDAAPPMA 80. 2014, 4 pages.</p>

Création d’un bras de contournement de plusieurs étangs sur le Fliez et restauration du marais de Contes

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 10/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2013
décembre 2015
Linéaire concerné par les travaux 1400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Fliez
Distance à la source 0.10 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.00 m
Pente moyenne 0.10 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Liste 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR05
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) CONTES (62236)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer et préserver les habitats typiques du marais alluvial
Restaurer les caractéristiques hydromorphologiques
Rétablir la continuité piscicole et sédimentaire du Fliez
Améliorer la qualité de l’eau
Favoriser les activités de loisirs

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Fliez, affluent rive droite du fleuve Canche, long de 4,5 km, prend sa source dans un marais de 64 ha. Situé sur la commune de Contes, le marais fait partie des zones naturelles d&rsquo;intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I <em>&laquo; Marais et prairies humides de Contes &raquo; </em>et de type II <em>&laquo; Vallée de la Canche et ses versants en aval d&rsquo;Hesdin &raquo;</em>. Le bassin versant du Fliez est principalement occupé par les activités agricoles (pâturage, sylviculture ou culture). Sur la commune de Contes, de nombreuses activités existent en lien avec les milieux aquatiques (pêche, chasse, randonnée, etc.).</p><p style="text-align: justify;">Ce ruisseau, de première catégorie piscicole, est classé en liste 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. La lamproie de planer et la truite fario sont présentes. Quelques mètres après sa source, le Fliez est dévié vers un fossé large et profond alimentant trois étangs suc&shy;cessifs d&rsquo;une superficie totale de 20 ha. Il longe les deux premiers en les alimentant par dériva&shy;tion, puis est connecté directement au troisième étang. En aval de celui-ci, la continuité écolo&shy;gique est rompue par la présence d&rsquo;un ouvrage hydraulique constitué d&rsquo;une grille et d&rsquo;une chute d&rsquo;environ 0,30 m de hauteur.</p><p style="text-align: justify;">Créés dans le lit mineur du Fliez pour l&rsquo;extraction de la tourbe au milieu du XXe siècle, ces étangs im&shy;pactent fortement le fonctionnement hydraulique et écologique du ruisseau. La connexion du Fliez avec les étangs provoque notamment une rupture de la continuité écologique, un apport de matières en suspension et de nutriments et le réchauffement des eaux. D&rsquo;autres impacts sont relevés comme le dysfonctionnement de l&rsquo;assainissement de la com&shy;mune située en amont ainsi que le rejet d&rsquo;eaux usées provenant du camping du Fliez. La dégradation de la qualité physico-chimique entraine une eutrophisa&shy;tion accentuée des milieux récepteurs (Fliez, marais, étangs) favorisant l&rsquo;accélération du comblement des étangs et la fermeture du marais.</p><p style="text-align: justify;">La dégradation des milieux entraîne une diminution des peuplements piscicoles et rend le marais moins attractif pour la chasse.</p>
Carte du marais de Contes sur le Fliez
Carte du marais de Contes sur le Fliez

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Les trois étangs créés dans le lit mineur du Fliez ainsi que les parcelles environnantes appartiennent à la commune de Contes qui loue son droit de pêche à la Fédération départementale des associations agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais (FDAAPPMA 62) depuis plusieurs décennies. Au-delà de l&rsquo;activité halieutique, la fédé&shy;ration entretient ce site pour améliorer la biodiver&shy;sité et permettre l&rsquo;accès du site aux pêcheurs et aux habitants de Contes.</p><p style="text-align: justify;">Face au constat de détérioration du milieu mis en avant dans le plan de gestion 2008-2012 du marais et des étangs, la FDAAPPMA 62 prend l&rsquo;initiative d&rsquo;éla&shy;borer un projet de restauration ambitieux à l&rsquo;échelle du marais afin de résorber l&rsquo;ensemble des facteurs de perturbations identifiés.</p><p style="text-align: justify;">Lors de la concertation avec les différents parte&shy;naires techniques, quelques désaccords apparaissent sur les méthodes de restauration à mettre en place. Les intérêts écologiques étant nombreux, des choix d&rsquo;orientation de travaux sont faits afin que les actions de restauration envisagées soient bénéfiques à l&rsquo;en&shy;semble des cortèges faunistiques et floristiques du marais. La solution choisie pour le Fliez est le contour&shy;nement du marais par la création d&rsquo;un nouveau lit mineur. Pour les étangs, il s&rsquo;agit de les désenvaser par curage afin d&rsquo;améliorer leur capacité d&rsquo;autoépuration et de diversifier les habitats aquatiques.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux comprennent l&rsquo;aménagement du nou&shy;veau lit mineur du Fliez et la restauration des habi&shy;tats du marais et des trois étangs.</p><ul><li style="text-align: justify;"><strong>Le Fliez :</strong></li></ul><p style="text-align: justify;">Les travaux comprennent trois étapes :</p><p style="text-align: justify;">-suppression des buses qui assuraient une connexion hydraulique et piscicole directe entre le Fliez et les étangs ;</p><p style="text-align: justify;">-création d&rsquo;un nouveau lit mineur contournant les étangs sur 1 400 m ; compte tenu de la faible puis&shy;sance spécifique du cours d&rsquo;eau, une certaine sinuo&shy;sité est donnée au nouveau tronçon ;</p><p style="text-align: justify;">-recharge granulométrique d&rsquo;environ 0,3 m d&rsquo;épais&shy;seur sur 720 m linéaires pour créer des zones pro&shy;pices à la reproduction de la truite fario.</p><ul><li style="text-align: justify;"><strong>Le marais :</strong></li></ul><p style="text-align: justify;">Les travaux consistent à créer des che&shy;naux favorables à la reproduction des espèces aqua&shy;tiques. Les matériaux issus de leur création sont réu&shy;tilisés pour créer une zone d&rsquo;autoépuration naturelle dans la partie aval du premier étang.</p><ul><li style="text-align: justify;"><strong>Les étangs :</strong></li></ul><p style="text-align: justify;">Les berges sont réaménagées en pente douce pour favoriser le développement des hélophytes, indispensables à la reproduction du bro&shy;chet et d&rsquo;autres espèces. Le deuxième étang est curé pour réduire son envasement.</p><p style="text-align: justify;">Un sentier pédagogique est aménagé pour améliorer l&rsquo;accès au site et faciliter les activités de loisir.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Autorisation au titre de la Loi sur l'eau
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.2.3.0 (A) Plans d’eau, permanents ou non

La gestion

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;entretien des berges et du lit mineur du Fliez est assuré par le Syndicat mixte pour la Canche et ses af&shy;fluents (SYMCEA) .</p>

Le suivi

<p>Un état initial est réalisé en 2012 pour le compartiment piscicole (échantillonnage par pêche électrique) et en 2013 pour la physico-chimie sur une station située en aval du nouveau lit mineur du Fliez. En 2009 et 2011, des inventaires d&rsquo;habitats, de la faune (chiroptères, oiseaux, amphibiens, reptiles, insectes) et de la flore sont menés sur le marais dans le cadre de l&rsquo;étude préalable du plan de gestion 2008-2012. Toutefois, l&rsquo;efficacité de la pêche électrique n&rsquo;est pas probante pour l&rsquo;échantillonnage embarqué réalisé sur le marais (beaucoup d&rsquo;échappement observé). L&rsquo;obtention même d&rsquo;un résultat sur la présence ou l&rsquo;absence d&rsquo;espèces est remis en cause. Les résultats des échantillonnages réalisés sur le Fliez sont quant à eux exploitables. L&rsquo;état post-travaux est réalisé en 2014 et 2015 sur les poissons (échantillonnage par pêche électrique et suivi des nids de ponte de truite fario et lamproie de planer notamment) et sur la physico-chimie. La station de l&rsquo;état initial est reprise. Deux nouvelles stations sont définies, la première sur le nouveau lit mineur et la deuxième en amont du tronçon restauré, au droit des premiers étangs. Ce suivi se poursuivra sur trois ans pour les poissons et sur deux ans pour la physico-chimie.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Suite à la réalisation de ces travaux, le Fliez retrouve un fonctionnement hydraulique et écologique ty&shy;pique d&rsquo;un ruisseau pépinière de tête de bassin. Un an après les travaux, les écoulements tendent à se diversifier à l&rsquo;échelle du nouveau tronçon avec un phénomène modéré d&rsquo;érosion et de dépôt sur plu&shy;sieurs séquences. Ce phénomène est amplifié par la présence d&rsquo;embâcles ligneux. La recharge sédimen&shy;taire issue des travaux a permis la diversification des substrats, aujourd&rsquo;hui plus favorables à la reproduc&shy;tion de la truite fario.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse du peuplement piscicole met en avant la recolonisation rapide, localisée sur les 500 m à l&rsquo;aval du nouveau tronçon, par une communauté de loche franche <em>(Barbatula barbatula)</em>. Cette espèce est ac&shy;compagnée de quelques anguilles européennes, ce qui témoigne du rétablissement de la circulation pis&shy;cicole. De plus, une reproduction de lamproie de Pla&shy;ner est constatée au printemps 2015 dans la partie aval du nouveau tronçon, quelques semaines seule&shy;ment après la recharge granulométrique.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, la création d&rsquo;une zone d&rsquo;autoépuration sur le premier étang permet d&rsquo;améliorer la qualité d&rsquo;eau du Fliez et des étangs. Cette zone limite les apports en nutriments du ruisseau et favorise un développe&shy;ment équilibré de la végétation aquatique dominée principalement par l&rsquo;ache faux cresson <em>(Helosciadium nodiflorum)</em>. Les suivis prévus dans les prochaines an&shy;nées permettront de confirmer ces premières obser&shy;vations positives.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le point faible</strong> de cette action reste la présence de rejets domestiques vers ces milieux aquatiques.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le point fort</strong> de cette action est la conciliation des différentes activités de loisirs (pêche, chasse) avec les enjeux environnementaux.</p><p style="text-align: justify;">Cette restauration du Fliez s&rsquo;intègre dans un am&shy;bitieux programme de reconquête du marais de Contes, qui explique le coût élevé de l&rsquo;action. Les trois quarts du budget sont consacrés à la restaura&shy;tion des habitats typiques du marais et des étangs associés.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des communiqués de presse ont été réali&shy;sés lors des lancements des travaux en 2013 et lors de la finalisation de petits aména&shy;gements en 2015. Le travail de communication a été amplifié lors de l&rsquo;inauguration des travaux du marais réalisée au printemps 2016.</p><p style="text-align: justify;">Le parcours pédagogique joue complète&shy;ment son rôle avec une fréquentation cinq à six fois plus importante qu&rsquo;avant les tra&shy;vaux. Des parcours de pêche<em> no-kill</em> ont été mis en place sur le site pour protéger les espèces présentes.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

-Volet contournement du Fliez : 147 600 € -Volet restauration des marais et des étangs et volet pédagogique : 658 400 €
Coût des études préalables 66 670 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 806 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 872 670 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;"><em>&laquo; La Fédération départementale de pêche porteuse du projet de restauration du marais a, depuis le début de l&rsquo;opération, attaché une grande importance à la commu&shy;nication en conviant la commune aux réunions mensuelles sur le site et en échangeant régulièrement avec nous. Ce projet va permettre la restauration écologique du Fliez. La pratique de la pêche est également favorisée, de par l&rsquo;im&shy;plantation de sept pontons de pêche. L&rsquo;aire d&rsquo;accueil, pour laquelle la commune a investi à hauteur de 20 000 euros, vient d&rsquo;être terminée. Le marais communal est ainsi mis en valeur et va permettre aux habitants et aux promeneurs de mieux appréhender la nature. &raquo; </em></p><p style="text-align: justify;"><em>Gérard Lefèbvre, maire de Contes.</em></p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Artois-Picardie AEAEP : 50% - FEDER : 50%
Partenaires techniques du projet - SYMCEA - Exploitants - Onema - Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais - DDTM du Pas-de-Calais - Direction régionale de l'environnement - AEAP - Communauté de communes des Sept Vallées


Maître d'ouvrage FDAAPPMA du Pas-de-Calais
Contacts Julien Boucault
  FDAAPPMA 62, Rue des Alpes, 621510 Arques
julien.boucault@peche62.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<ul><li style="text-align: justify;"><em>http://www.peche62.fr/les-travaux-de-restauration&shy;de-contes/ </em>(4 mai 2015)</li><li style="text-align: justify;"><em>Plan de gestion 2008-2012 - Marais des étangs de Contes. </em>Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais, FDAAPPMA du Pas-de-Calais. 2008, 200 p.</li><li style="text-align: justify;"><em>Suivi des travaux - Présentation. </em>FDAAPPMA du Pas-de-Calais. 2015, 26 pages.</li></ul>

Restauration de la continuité écologique sur la Créquoise et ses affluents dans le bassin de la Canche

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 22/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2014
décembre 2015
Linéaire concerné par les travaux 46000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Créquoise
Distance à la source 13.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne 4.50 ‰
Débit moyen 0.17 m3/s
Nom Embryenne
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne 4.50 ‰
Débit moyen 0.17 m3/s
Longueur 5.90 km
Nom Bras de Brosne
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne
Débit moyen m3/s
Longueur km
Nom Course
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne 7.70 ‰
Débit moyen 0.94 m3/s
Longueur 24.00 km

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR13
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
26675
26689
26726
28593
26736
28742
26746
26754
26681
28596
26697
26711
26736
95032
28742
28394
28387
28450
28237

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) AIX-EN-ISSART (62018)
BEUSSENT (62123)
BOUBERS-SUR-CANCHE (62158)
ENQUIN-SUR-BAILLONS (62296)
ESTREE (62312)
HESMOND (62449)
LEBIEZ (62492)
OFFIN (62635)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de france

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité biologique et sédimentaire.
Restaurer les habitats aquatiques.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Créquoise, l&rsquo;Embryenne (affluent de la Créquoise), le Bras de Brosne et la Course sont des affluents de la Canche, fleuve côtier du Boulonnais. Ils s&rsquo;étirent sur une longueur allant de 5,9 km (Embryenne) à 24 km (Course) pour un linéaire total de 55 km. Le bassin versant couvre une superficie d&rsquo;environ 240 km2. Rivières de première ca&shy;tégorie piscicole, classées en liste 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214&shy;17 du Code de l&rsquo;environnement, elles abritent des grands migrateurs comme la truite de mer, le saumon atlantique et l&rsquo;anguille, ainsi que la truite fario, la lamproie de Pla&shy;ner et le chabot. La Créquoise et l&rsquo;Embryenne s&rsquo;inscrivent dans une zone naturelle d&rsquo;intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, <em>&laquo; Les vallées de la Cré&shy;quoise et de la Planquette &raquo;</em>. De même, la Course s&rsquo;ins&shy;crit dans une ZNIEFF de type 1, <em>&laquo; La vallée de la Course à l&rsquo;aval d&rsquo;Enquin-sur-Baillon &raquo;</em>. Ces sites sont identifiés pour la faune (triton alpestre, busard Saint-Martin, grand murin, etc.) et la flore (cardamine à bul&shy;billes, cirse sans tige, etc.) qui trouvent dans ces vallées des écosystèmes particuliers (prairies bo&shy;cagères, forêts, gorges, etc.).</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;occupation du sol est principalement agricole et forestière. Les aménagements pour l&rsquo;agricul&shy;ture (drainage, remembrement, travail de la terre) et l&rsquo;imperméabilisation des sols (centres urbains) engendrent des coulées de boues et des inondations régulières. Les cours d&rsquo;eau sont ainsi alimentés par un apport de matières en suspension excessif provoquant le colmatage du substrat de fond, avec une sédimentation accentuée en amont des ouvrages transversaux présents sur ces cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">De nombreux seuils ont été construits sur les cours d&rsquo;eau : au XVIe siècle pour l&rsquo;activité meu&shy;nière et lors de la révolution industrielle pour l&rsquo;activité de filature et l&rsquo;hydroélectricité. Au cours du XXe siècle de nombreux petits ouvrages hydrauliques ont également vu le jour. Ces aménagements histo&shy;riques ont conduit à cloisonner les cours d&rsquo;eau du bassin versant de la Canche. Sur la Créquoise, un seuil est présent tous les 740 m en moyenne et sur l&rsquo;Embryenne tous les 650 m. Ces ouvrages, d&rsquo;une hauteur moyenne de 0,90 m, sont difficilement franchis&shy;sables voire infranchissables par les poissons, notamment par la truite de mer, le saumon, l&rsquo;anguille ou la truite fario. Ils ont par ailleurs d&rsquo;autres impacts sur le fonctionnement des cours d&rsquo;eau : discontinuité du transport sédimentaire et perturbation de l&rsquo;hydromorphologie des cours d&rsquo;eau avec une succession de zones lentiques.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Pour restaurer la continuité écologique, le Syndicat mixte Canche et affluents (SYMCEA), en collaboration avec l&rsquo;Of&shy;fice national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema), a aménagé ou arasé plusieurs ouvrages hydrauliques depuis 2005. En 2012, suite à la loi &laquo; Grenelle 2 &raquo; et au classement des affluents de la Canche en liste 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement, l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Artois-Picardie (AEAP) décide de poursuivre la démarche en portant la maîtrise d&rsquo;ouvrage déléguée des travaux d&rsquo;aménagement des obsta&shy;cles pour le compte des propriétaires, avec l&rsquo;appui du SYMCEA. L&rsquo;objectif est d&rsquo;aménager une quarantaine de seuils d&rsquo;ici 2017 sur ces cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Pour faciliter l&rsquo;acceptation des travaux, l&rsquo;AEAP propose aux propriétaires des seuils concernés de prendre en charge à leur place l&rsquo;ensemble des coûts en tant que maître d&rsquo;ouvrage. Des co-finance&shy;ments sont possibles ainsi qu&rsquo;une parti&shy;cipation des fonds européens de développement régional (FEDER).</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;AEAP va également à la rencontre des propriétaires des ouvrages à aménager afin de les sensibiliser de différentes manières : visites d&rsquo;autres sites après travaux de restauration de la continuité écologique, maquette 3D, etc.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Seize ouvrages hydrauliques sont aména&shy;gés ou effacés entre 2014 et 2015. Les in&shy;terventions sont de trois types :</p><ul><li style="text-align: justify;">arasement/dérasement (sept ouvrages) ;</li><li style="text-align: justify;">aménagement d&rsquo;une rivière de contour&shy;nement (un ouvrage) ;</li><li style="text-align: justify;">création de rampes en enrochements ou à macro rugosités régulièrement réparties (huit ouvrages).</li></ul><p style="text-align: justify;">Ces travaux, menés en accord avec l&rsquo;ensemble des propriétaires, prennent en compte les contraintes des différents sites (conservation du patrimoine historique, emprise foncière, vétusté, etc.). Des aména&shy;gements complémentaires tels que la créa&shy;tion de zones d&rsquo;abreuvement, la pose de clôtures, l&rsquo;abattage de peupliers et la plan&shy;tation d&rsquo;essences plus adaptées au bord des rivières sont réalisés selon les attentes et l&rsquo;acceptation des propriétaires en lien avec les plans pluriannuels de restauration et d&rsquo;entretien de ces cours d&rsquo;eau du SYMCEA.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l'eau
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.1.0 (D) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise, le SYMCEA pouvant appor&shy;ter ponctuellement une aide à l&rsquo;entretien après conventionnement.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;état initial, effectué par le SYMCEA et l&rsquo;AEAP, a consisté en l&rsquo;évaluation de la qualité des cours d&rsquo;eau sur le compartiment physique, la qualité de l&rsquo;eau (physico-chimie) et la qualité biologique (macroinvertébrés et diatomées).</p><p style="text-align: justify;">Depuis 2014, la Fédération départementale des associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques du Pas-de-Calais (FDAAPPMA 62) réalise un suivi annuel consistant à recenser les frayères et à effectuer des échantillonnages par pêche et radio-pistage est mis en place sur la Ternoise par la FDAAPPMA 62 dans le but de mieux comprendre le déplacement des poissons migrateurs. Le suivi post travaux des aspects piscicoles est prévu jusqu&rsquo;en 2018 avec la possibilité d&rsquo;être prolongé selon la poursuite ou non des travaux engagés.</p><p style="text-align: justify;">De nouveaux relevés morphologiques sont programmés à l&rsquo;issue des travaux.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Suite aux travaux, le linéaire rendu accessible aux espèces pisci&shy;coles est estimé à près de 42 km sur la totalité des quatre cours d&rsquo;eau. Ces travaux de restauration de la continuité écologique participent au maintien des espèces migratrices telles que le saumon atlantique, la truite de mer ou la lamproie marine qui ont besoin d&rsquo;atteindre les cours d&rsquo;eau de têtes de bassin pour se reproduire.</p><p style="text-align: justify;">Vingt-trois ouvrages supplémentaires devraient être aménagés ou effacés d&rsquo;ici 2017. Il est envisagé de poursuivre la démarche ensuite afin que l&rsquo;ensemble des ouvrages soit rendu franchissable sur ce bassin versant à l&rsquo;horizon 2018.</p><p style="text-align: justify;">Les données du suivi ne sont pas encore disponibles, le temps nécessaire pour obtenir des résultats pou&shy;vant être long pour ce type d&rsquo;action à grande échelle. Les premiers résultats du vidéo-comptage sont pour l&rsquo;instant assez positifs : en 2015, le nombre de pas&shy;sage de truites de mer a augmenté de près de 25 %.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement des ouvrages hydrauliques permet de rétablir le transport sédimentaire avec dans la plu&shy;part des cas une remobilisation des sédiments. Néan&shy;moins, sur quelques effacements d&rsquo;ouvrages, des érosions régressives se mettent en place et peuvent par la suite être problématique. Ce front d&rsquo;érosion est suivi par la FDAAPPMA 62 pour réagir rapide&shy;ment si cela s&rsquo;avère nécessaire.</p><p style="text-align: justify;">Au final, la principale difficulté du projet était le tra&shy;vail de concertation avec les propriétaires d&rsquo;ouvrages. Dans l&rsquo;ensemble, ceux-ci sont aujourd&rsquo;hui satisfaits des actions menées, mais certains riverains restent sceptiques et considèrent que ces travaux, trop oné&shy;reux, représentent un gaspillage de l&rsquo;argent public.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Cette opération est valorisée aux travers de nombreux supports de communication.</p><p style="text-align: justify;">Sur certains sites, des panneaux pédago&shy;giques présentant les objectifs de ces tra&shy;vaux et les moyens mis en œuvre ont été placés de façon à sensibiliser et informer le grand public, promeneurs et pêcheurs, et les acteurs de l&rsquo;environnement.</p><p style="text-align: justify;">Des articles de presses sont également pa&shy;rus dans différents journaux locaux.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

2014 (six effacements d’ouvrages hydrauliques) : Maîtrise d’oeuvre : 23 180 € et travaux : 67 630 € Coût total 2014 : 90 810 € soit 15 130 € par ouvrage effacé 2015 (dix aménagements d’ouvrages hydrauliques) : Maîtrise d’oeuvre : 120 750 € et travaux : 688 950 € Coût total 2015 : 809 700 € soit 80 970 € par ouvrage aménagé
Coût des études préalables 239 060 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 900 510 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 139 570 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie 50 % - FEDER 50%
Partenaires techniques du projet - Onema - SYMCEA - DDTM 62 - FDAAPPMA 62


Maître d'ouvrage Agence de l’eau Artois-Picardie

Contacts Jean-Luc Carpentier
  et Jérôme Malbrancq Agence de l’eau Artois-Picardie 200 rue Marceline, 59508 Douai J.Malbrancq@eau-artois-picardie.fr
jl.carpentier@eau-artois-picardie.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Plan de gestion quinquennal écologique de la Canche et de ses affluents - Enquête unique - Demande de déclaration d&rsquo;intérêt général - Demande d&rsquo;autorisation et de déclaration au titre du Code de l&rsquo;environnement.<br />SYMCEA. Janvier 2014, 97 pages.<br />&bull; Déclaration d&rsquo;intérêt général - Vallée de la Course. SYMCEA. 2012, 35 pages.<br />&bull; Plan de gestion quinquennal écologique sous déclaration d&rsquo;intérêt général - Planquette, Bras de Bronne, Créquoise et affluents. SYMCEA. 2013, 87 pages.<br />&bull; Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles du Pas-de-Calais (PDPG 62) - Synthèse et programme d&rsquo;actions nécessaires 2007-2012. FDAAPPMA 62. Oct. 2007, 81 p.<br />&bull; Plan de gestion des poissons migrateurs du bassin Artois-Picardie - Plagepomi. DIREN Nord. Juin 2007, 182 pages. Article de presse. La Voix du Nord. 24 nov. 2015.<br />&bull; Site de la Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais<br />http://www.peche62.fr/category/actualites/connaissance-aquatique/</p>

Effacement des seuils du moulin Vert et du moulin Canard sur l’Ourcq

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 19/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2013
juillet 2014
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ourcq
Distance à la source 11.80 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
6.00 m
Pente moyenne 2.60 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR144
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
19234
19235

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) AISNE (02)
Communes(s) VILLERS-SUR-FERE (02816)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer la continuité écologique sur 36 km de l’Ourcq et de ses affluents.
Améliorer le potentiel piscicole par une diversification des écoulements et des habitats.
Réduire l’amplitude des crues sur les terres agricoles.
Servir d’exemple local.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;Ourcq est un affluent de la rive droite de la Marne, long de 87 km et drainant un bassin versant de 1 100 km2. L&rsquo;occupation du sol est majoritairement agricole avec la présence d&rsquo;élevage et de grandes cultures (céréales et oléagineux). Une importante zone forestière en tête de bassin favorise une bonne qualité des eaux sur ce secteur. La présence de plu&shy;sieurs seuils infranchissables recensés sur certaines rivières du bassin est l&rsquo;une des problématiques du territoire.</p><p style="text-align: justify;">Sur la commune de Villers-sur-Fère, deux seuils, dis&shy;tants d&rsquo;un kilomètre, d&rsquo;une hauteur de 1,60 m (mou&shy;lin Canard) et 1,63 m (moulin Vert), occasionnent une rupture de la continuité écologique sur 36 km. Ces deux ouvrages hydrauliques alimentent chacun un ancien moulin à farine, aujourd&rsquo;hui en ruine.</p><p style="text-align: justify;">La zone de remous des ouvrages s&rsquo;étend sur un peu plus de 80 m chacun. De nombreux affluents de l&rsquo;Ourcq sont ainsi inacces&shy;sibles pour la faune piscicole et notamment pour la truite fario présente en aval des ouvrages. La conti&shy;nuité sédimentaire est limitée sur cette portion de cours d&rsquo;eau avec un colmatage en amont et un défi&shy;cit de matériaux en aval.</p><p style="text-align: justify;">Le cours d&rsquo;eau devrait être classé à terme en liste 2 au titre de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environ&shy;nement.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La restauration de la continuité écologique est l&rsquo;une des actions prioritaires inscrites dans le plan territo&shy;rial d&rsquo;actions prioritaires (PTAP) Vallées de Marne au titre de l&rsquo;hydromorphologie.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce cadre et pour mettre en place des actions ambitieuses de restauration de cours d&rsquo;eau, le Syndi&shy;cat intercommunal pour la gestion du bassin versant de l&rsquo;Ourcq amont (SIGBVOA) entreprend d&rsquo;effacer ces deux ouvrages hydrauliques préjudiciables à la continuité écologique. L&rsquo;absence d&rsquo;enjeux à proxi&shy;mité et d&rsquo;usages économiques liés aux seuils facilite l&rsquo;émergence du projet.</p><p style="text-align: justify;">Après un travail de concertation mené notamment par le SIGBVOA auprès des propriétaires, ceux-ci sont convaincus de l&rsquo;intérêt de supprimer ces seuils et saisissent l&rsquo;opportunité de faire réaliser cette opé&shy;ration. Les travaux d&rsquo;effacement sont totalement financés par l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau en accord avec son 9e programme (2007-2012). Ce financement permet de faciliter l&rsquo;acceptation des propriétaires et l&rsquo;enga&shy;gement rapide du projet par le syndicat.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux débutent en octobre 2013. Ils consistent tout d&rsquo;abord à abattre la végétation arbustive pré&shy;sente au sein des maçonneries. Les seuils sont ensuite démantelés. Les matériaux sont repris et disposés de façon optimale dans le fond du lit pour protéger les pieds de berges de l&rsquo;érosion et pour recharger le lit mineur afin d&rsquo;apporter une diversification des écou&shy;lements.</p><p style="text-align: justify;">Les berges font l&rsquo;objet d&rsquo;un talutage en pente douce, avec maintien par pose de géotextile en fibres de coco. Les pieds de berges, sur ces parties, sont plantés afin d&rsquo;assurer leur stabilité.</p><p style="text-align: justify;">Pour limiter l&rsquo;incision du lit et l&rsquo;effondrement des berges, deux microseuils, franchissables par la faune aquatique, sont implantés sur chaque site.</p><p style="text-align: justify;">Sur le site du moulin Vert, une clôture est installée afin de limiter le piétinement par les bovins dans le cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Suite à une crue de l&rsquo;Ourcq fin 2013, les berges se sont érodées et un microseuil est emporté. Une re&shy;prise de ces aménagements est faite en juillet 2014 pour finaliser ces travaux.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Accord écrit des propriétaires du 28 novembre 2012
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.3.0 (D) impact sensible sur la luminosité

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&#39;a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état est réalisé avant les travaux en 2013 par la Fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique de l&rsquo;Aisne (FDAAPPMA 02), l&rsquo;Union des syndicats d&rsquo;aménagement et de gestion des milieux aquatiques (USAGMA), l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie (avec un prestataire mandaté, Asconit) et l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema). Cet état initial est fait en aval et entre les deux ouvrages afin d&rsquo;évaluer la qualité biologique (macro-invertébrés benthiques et poissons). Un suivi post-travaux est programmé afin d&rsquo;observer la réponse du milieu suite à ces effacements. Une pêche électrique est réalisée en 2015 et une seconde le sera en 2017. Un suivi de la macrofaune et un suivi hydromorphologique seront aussi menés en 2017 soit trois ans après la fin de l&rsquo;opération. En effet, il est important de suivre les compartiments biologiques sur le long terme afin d&rsquo;avoir une image fiable de l&rsquo;évolution écologique du milieu et de laisser le temps de la recolonisation et de la réalisation du cycle biologique.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement de ces deux ouvrages a restauré la conti&shy;nuité écologique sur 36 km de cours d&rsquo;eau offrant ain&shy;si un accès aux différents affluents de tête de bassin pouvant présenter des zones favorables pour la re&shy;production de la truite fario. Les travaux de recharge sédimentaire menés dans les anciens remous des deux ouvrages hydrauliques offrent également des zones propices à la reproduction de cette espèce (faciès d&rsquo;écoulement lotiques et substrats grossiers).</p><p style="text-align: justify;">Le transport sédimentaire, autrefois perturbé par ces deux seuils, est aujourd&rsquo;hui rétabli. Les travaux se sont déroulés sans difficulté et les ter&shy;rains ont pu être valorisés par la mise en place de clôtures au niveau du site du moulin Vert.</p><p style="text-align: justify;">Les résultats de l&rsquo;état initial montrent une qualité biologique moyenne, avec un inventaire de la macro&shy;faune benthique ne contenant aucun groupe pol&shy;luosensible, s&rsquo;expliquant par une absence d&rsquo;habitats diversifiés nécessaires pour assurer leur cycle biolo&shy;gique. Les pêches électriques révèlent un état mé&shy;diocre de l&rsquo;Ourcq pour la faune piscicole (huit espèces, aucune truite) avec l&rsquo;absence notamment d&rsquo;espèce rhéophile, imputable à l&rsquo;influence des barrages sur la banalisation des habitats (prédominance des zones lentiques avec un substrat de type sable, limon).</p><p style="text-align: justify;">Le suivi post travaux montre déjà l&rsquo;apparition d&rsquo;habi&shy;tats diversifiés avec des zones de radiers et des subs&shy;trats variés favorables à la faune aquatique.</p><p style="text-align: justify;">Depuis la disparition des ouvrages ruinés, les proprié&shy;taires n&rsquo;ont plus la charge de leur entretien. La dispa&shy;rition des obstacles transversaux limite également la formation d&rsquo;embâcles en amont (et ainsi la nécessité d&rsquo;intervenir pour enlever ces embâcles). Les acteurs en lien avec cette opération sont satisfaits des tra&shy;vaux et du résultat actuel.</p><p style="text-align: justify;">Depuis la fin des travaux, aucune crue significative ne s&rsquo;est produite sur le bassin de l&rsquo;Ourcq et aucune inondation n&rsquo;a été observée sur les terrains riverains (les débordements de l&rsquo;Ourcq sont irréguliers). On note toutefois une réduction de la formation des embâcles durant les périodes de montées des eaux.</p><p style="text-align: justify;">À la suite de cette opération, le SIGBVOAL projette l&rsquo;effacement de cinq autres ouvrages présents sur le périmètre du syndicat.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement de ces deux ouvrages hy&shy;drauliques est l&rsquo;une des premières actions ambitieuses entreprise par le SIGBVOA. À ce titre, en présence de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie, des visites de terrain ont été orga&shy;nisées en septembre 2014 avec les élus de l&rsquo;Aisne et en mars 2015 avec un syndicat de rivière (SIAGRO) et la mairie de Paris. Ces visites de sites ont pour vo&shy;cation de servir de</p><p style="text-align: justify;">vitrine et d&rsquo;apporter des retours d&rsquo;expériences concrets par l&rsquo;exemple sur le terrain dans le domaine de l&rsquo;effacement d&rsquo;ouvrage.</p><p style="text-align: justify;">Une plaquette de communication est dis&shy;ponible sur internet.</p><p style="text-align: justify;">Le suivi post travaux permettra de com&shy;muniquer sur la réussite de ce projet en évaluant les bénéfices pour le milieu afin de favoriser l&rsquo;essor de nouvelles actions.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût du suivi : partage du coût en concertation avec les acteurs locaux (USAGMA, FEDE, AESN, Onema)
Coût des études préalables 6 010 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 35 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 230 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 41 900 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie 100 %
Partenaires techniques du projet - USAGMA - Onema - AESN - Fédération départementale de pêche 02


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal pour la gestion du bassin versant de l'Ourcq amont
Contacts Yves Lévêque
  SIGBVOAL Mairie 02210 Oulchy-le-Château

Maître d'ouvrage USAGMA
Contacts Geoffrey Pacaud, Maxime Fauvel
USAGMA - 10 rue du Bon-Puits 02000 Chivy-les-Etouvelles
union-des-syndicats@griv.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p><span style="font-size:9.0pt;line-height:115%; font-family:&quot;Frutiger 55 Roman&quot;,&quot;sans-serif&quot;;mso-fareast-font-family:&quot;Times New Roman&quot;; mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-bidi-font-family:&quot;Frutiger 55 Roman&quot;; color:#221E1F;mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language: AR-SA">http://www.cctardenois02.fr/index_htm_files/arase&shy;ment_seuils_vert_canard.pdf </span></p>

Restauration de la continuité écologique sur la Bresle par la remise en fond de vallée du cours d’eau à Sénarpont

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 18/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2013
mai 2015
Linéaire concerné par les travaux 660 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bresle
Distance à la source 30.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
7.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.20 ‰
Débit moyen 1.07 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHRSAV07
Référence du site Natura 2000
FR2200363
Code ROE
38669

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) SOMME (80)
Communes(s) SENARPONT (80732)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la libre circulation des poissons migrateurs.
Restaurer les caractéristiques hydromorphologiques.
Consolider et revitaliser les milieux humides alluviaux d’intérêt communautaire.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bresle, fleuve côtier long de 70 km, se jette dans la Manche au niveau de la commune du Tréport. L&rsquo;agricul&shy;ture est l&rsquo;activité dominante du bassin versant (748 km2). Malgré un ruissellement important sur des terrains agri&shy;coles pas toujours couverts, la qualité physico-chimique de l&rsquo;eau est globalement bonne. Ce fleuve, en première catégorie piscicole sur tout son cours, est classé en listes 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. Des espèces migratrices amphihalines (truite de mer, sau&shy;mon atlantique, lamproies marine et fluviatiles, anguille européenne) et holobiotiques (truite fario, lamproie de Planer) sont présentes dans la Bresle. Sa vallée et plusieurs de ses affluents, de par leurs intérêts écologiques, sont classés en site Natura 2000.</p><p style="text-align: justify;">De nombreux ouvrages difficilement franchis&shy;sables ou infranchissables contrarient fortement l&rsquo;accomplissement du cycle biologique des es&shy;pèces migratrices et bloquent le transit sédimen&shy;taire. Plus de 230 obstacles ont été recensés sur l&rsquo;ensemble du bassin versant, patrimoine d&rsquo;une ancienne activité minotière et d&rsquo;une activité d&rsquo;ennoiement des prairies datant pour certains ouvrages du XIIe siècle.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;Au début des années 2000, le seuil du moulin de Sénarpont [ROE 38669] représente le front de colonisation historique pour les grands salmoni&shy;dés migrateurs sur la Bresle, avec une hauteur de 1,90 m et un remous d&rsquo;environ 800 m. Le moulin datant du Moyen-Âge est constitué d&rsquo;un bief qui achemine l&rsquo;eau, d&rsquo;un ouvrage de décharge situé au centre du bief, d&rsquo;une prise d&rsquo;eau permettant d&rsquo;inonder les prés situés en contrebas et d&rsquo;un seuil surmonté d&rsquo;une grande vanne, ouvrage principal situé à la fin du bief. Lors de la créa&shy;tion de ces ouvrages, le cours naturel de la Bresle a été dévié de son fond de vallée vers le nouveau bief. Les ouvrages du moulin de Sénarpont empêchaient l&rsquo;accès à environ 8 km de cours d&rsquo;eau en amont, tron&shy;çon dépourvu d&rsquo;obstacles majeurs et favorable à la croissance et à la reproduction des espèces migra&shy;trices. Abandonné depuis les années 1970, le moulin s&rsquo;est dégradé et l&rsquo;absence d&rsquo;entretien a permis à des milieux à fort intérêt écologique de se développer comme cette aulnaie frênaie humide entre les deux bras du canal de décharge.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La coopérative agricole Noriap, propriétaire de cet ouvrage qu&rsquo;elle n&rsquo;utilise plus depuis plus de quarante ans, délègue la maîtrise d&rsquo;ouvrage à l&rsquo;Établissement public territorial du bassin de la Bresle (EPTB Bresle). Face à l&rsquo;important enjeu écologique, suite à plusieurs études d&rsquo;impact, l&rsquo;EPTB de la Bresle entreprend à par&shy;tir de 2003 une démarche auprès des propriétaires fonciers pour mettre en place une rivière de contour&shy;nement en fond de vallée. Cette première démarche s&rsquo;est conclue par un échec en partie dû, lors de l&rsquo;étude préalable, à une communication mal adaptée au contexte du territoire et à une réticence des riverains par peur du changement de paysage. De nombreux échanges ont par la suite eu lieu pour sensibiliser et prendre en compte les attentes de chacun sur ce projet. En 2011, un propriétaire reste en désaccord, ne voyant pas l&rsquo;intérêt écologique et pointant le gaspillage d&rsquo;argent public qu&rsquo;engendre cette action. En 2013, les démarches de concertation avec les proprié&shy;taires fonciers et en partenariat avec la délégation ter&shy;ritoriale et maritime Seine-Aval de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie (AESN) continuent. Le projet évolue afin de proposer des solutions techniques plus pous&shy;sées, avec deux scénarios pour restaurer la continuité écologique : la création d&rsquo;une passe à poissons ou la remise dans le fond de vallée du cours d&rsquo;eau en em&shy;pruntant les anciens canaux de décharge. La concerta&shy;tion aboutit enfin, avec un consensus sur le projet. La passe à poissons, n&rsquo;apportant pas un gain écologique suffisant au vu des enjeux et de son coût élevé, est abandonnée. La remise du cours d&rsquo;eau en fond de val&shy;lée, pour un coût équivalent, permet d&rsquo;améliorer plus significativement la qualité des habitats et réduit les charges d&rsquo;entretien inhérentes à un ouvrage de fran&shy;chissement.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux réalisés fin 2013 consistent à créer en fond de vallée un tracé de multiples bras réutilisant partiellement les anciens canaux de décharge du moulin abandonné.</p><p style="text-align: justify;">Une partie du terrassement est réalisée classiquement à l&rsquo;aide d&rsquo;engins adaptés aux milieux humides. Le reste est réalisé par le cours d&rsquo;eau lui-même qui trace son lit en s&rsquo;engouffrant dans les anciens canaux. Ce terrassement hydraulique est facilité par la présence de vannes qui permettent de réguler les débits et de simuler une crue morphogène de type &laquo; plein bord &raquo;. Laissé pendant un mois à son libre cours, mais sous contrôle de l&rsquo;entreprise de travaux, le fleuve redes&shy;sine un lit tout à fait naturel. Cette méthode permet, grâce à l&rsquo;érosion naturelle, de redistribuer les sédi&shy;ments grossiers des berges et d&rsquo;éviter ainsi un apport coûteux de matériaux exogènes. Cette méthode évite tout tassement et toute dégradation de l&rsquo;aulnaie frê&shy;naie, ce qui préserve ses fonctionnalités.</p><p style="text-align: justify;">Lors des travaux, on choisit de s&rsquo;adapter aux réalités du terrain plutôt que de suivre la côte théorique cal&shy;culée en phase projet. On obtient ainsi un tracé plus naturel. Le bief, ancien cours principal de la Bresle, est comblé par l&rsquo;apport de matériaux gravelo-terreux ex&shy;térieurs pour assurer une bonne stabilité des terrains comme s&rsquo;y était engagé le maître d&rsquo;ouvrage auprès des propriétaires riverains.</p><p style="text-align: justify;">Des aménagements complémentaires, comme la mise en place de clôtures ou d&rsquo;abreuvoirs, sont effec&shy;tués en 2015 afin de maintenir l&rsquo;activité agricole tout en protégeant la qualité du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Autorisation au titre de la Loi sur l'eau
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.3.1.0 (A) Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais

La gestion

<p>Mise en place d&rsquo;un pâturage par les chevaux en rive gauche.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Le suivi biologique de cette opération est basé sur le peuplement piscicole. L&rsquo;état initial est mené en 2013 avec une pêche électrique au niveau de l&rsquo;ancien bief.</p><p style="text-align: justify;">Ce suivi est complété par le comptage des frayères sur le site en 2013 et 2014, puis par un suivi de celles-ci en 2015 sur les 8 km de cours d&rsquo;eau accessibles depuis les travaux (réalisés en partenariat avec la station salmonicole Onema). Le suivi post-travaux est réalisé entre 2013 et 2015. Deux inventaires sont menés en 2015 en suivant le protocole IAT (Indice abondance truite) par l&rsquo;association Seinormigr.</p><p style="text-align: justify;">Les suivis initial et post travaux ne sont pas identiques, le premier correspond à une pêche de sauvetage totale et le second correspond au protocole IAT. Les résultats peuvent toutefois être exploités par des calculs de densité d&rsquo;individus.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Le contournement de l&rsquo;ouvrage hydraulique de Sé&shy;narpont permet de restaurer la continuité écolo&shy;gique de la Bresle sur 8 km. Les travaux améliorent le fonctionnement de la zone humide de type aul&shy;naie-frênaie en lui assurant une meilleure alimen&shy;tation en eau. Cette opération restaure aussi 650 m de cours d&rsquo;eau, en diminuant l&rsquo;effet remous (400 m) et en (ré)alimentant en eau certains bras (250 m). La connexion entre le lit majeur et le lit mineur, sur le secteur des travaux, crée de nouvelles zones d&rsquo;expan&shy;sion de crues (secteurs sans enjeux). Ces connexions latérales améliorent la qualité de l&rsquo;eau par une meil&shy;leure autoépuration et à la création d&rsquo;une nouvelle diversité d&rsquo;habitats favorables à la biodiversité.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;ancien remous est remplacé par des écoulements diversifiés, des bras multiples en fond de vallée et un substrat grossier décolmaté et renouvelé naturelle&shy;ment par la restauration des processus de réajuste&shy;ment morphodynamique.</p><p style="text-align: justify;">Le suivi des poissons montre qu&rsquo;avant travaux, en 2013, la densité de truite était de 0,5 individu pour 100 m2. En juillet 2015, après travaux, elle atteint 5,6 individus pour 100 m2. La population de truites est ainsi multipliée par onze avec une augmentation de la population juvénile (en 2015, 85 % des individus sont des juvéniles contre 30 % en 2013). Ce site de&shy;vient donc favorable à la reproduction des géniteurs et au grossissement des juvéniles.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;Fin 2013, juste après la mise en eau du nouveau lit, plusieurs truites de mer sont observées, en action de fraie au sein même du linéaire restauré. Cinq frayères de grands salmonidés migrateurs sont dénombrées sur le site. L&rsquo;année suivante, une dizaine de frayères y sont observées. Des chabots et des anguilles sont également capturés lors de l&rsquo;inventaire.</p><p style="text-align: justify;">Les points forts de cette opération sont la restaura&shy;tion du fonctionnement global du cours d&rsquo;eau et de ses annexes hydrauliques avec un coût assez modeste au vu des résultats. L&rsquo;EPTB de la Bresle a su défendre ses ambitions de restauration et négocier lors de nom&shy;breuses discussions, afin d&rsquo;obtenir un accord de l&rsquo;en&shy;semble des propriétaires et convaincre la commune.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd&rsquo;hui, les retours de cette opération sont po&shy;sitifs. Les riverains s&rsquo;approprient plus facilement le milieu et ont plaisir à retrouver un cours d&rsquo;eau dyna&shy;mique avec une écologie diversifiée.</p><p style="text-align: justify;">Cette opération est d&rsquo;autant plus positive que cer&shy;tains propriétaires d&rsquo;autres moulins, autrefois réti&shy;cents à l&rsquo;idée d&rsquo;aménager leurs ouvrages, sont au&shy;jourd&rsquo;hui prêts à entreprendre des actions de restau&shy;ration de la continuité écologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">De nombreuses visites de terrain ont été organisées par l&rsquo;Institution de la Bresle pour présenter ce projet aux proprié&shy;taires d&rsquo;ouvrages hydrauliques, aux élus, ainsi qu&rsquo;à d&rsquo;autres organismes. Cette dé&shy;marche sert de vitrine, notamment pour convaincre les propriétaires d&rsquo;ouvrages hydrauliques d&rsquo;aménager leurs seuils. Un panneau didactique est installé sur le site pour sensibiliser les passants.</p><p style="text-align: justify;">En 2015, l&rsquo;Institution de la Bresle a obtenu le prix &laquo; Préservation de l&rsquo;environnement &raquo; décerné par le Conseil régional de Picardie pour récompenser cette initiative régionale pour l&rsquo;environnement. De nom&shy;breux articles de presse sont parus sur cette action et un reportage filmé a été produit par France 3 pour présenter cette opération emblématique.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 38 880 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 108 390 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 2 980 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 150 250 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;">&laquo;&nbsp;Il est intéressant de voir que la Bresle a repris son lit naturel. Aujourd&rsquo;hui, les personnes trouvent dans ce site un lieu apaisant et calme. Les promeneurs ont plaisir à retrouver un secteur enchanteur, riche en images et en sons avec le retour du bruit naturel de l&rsquo;eau. L&rsquo;aménagement le plus visuel est celui fait à la place de l&rsquo;ancienne chute. Ce milieu a été repris récemment pour limiter la colonisation végétale&hellip;&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align: justify;">Patrick BÈLE, maire de la commune de Sénarpont.</p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Etude préalable : AESN 80%, NORIAP 20 % - Travaux: AESN 100%
Partenaires techniques du projet - AESN - Onema - Direction départementale des territoires de la Somme


Maître d'ouvrage Institution interdépartementale de la Bresle

Contacts Pierre-Marie Michel
  Institution interdépartementale de la Bresle 3 rue Sœur Badiou, 76390 Aumale
michel.institution.bresle@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>- Rétablissement de la continuité écologique et revitalisation de milieux humides d&rsquo;intérêt communautaire à Sénarpont&nbsp; &ndash; Grand prix du génie écologique. 4 pages.</p><p><br />- Évaluation des effets des travaux de renaturation de la Bresle à Sénarpont sur la faune piscicole. Institution de la Bresle. 2015, 2 pages.</p><p><br />- France 3 Normandie. Reportage du 16 mars 2014 sur<br />l&rsquo;opération de restauration de la continuité sur la Bresle :<br />http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/03/16/senarpont-76-le-vieux-barrage-detruit-lavoie-est-libre-pour-les-poissons-433825.html</p>

Démantèlement de neuf ouvrages sur le cours de l’Aa

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 28000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Aa
Distance à la source 39.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 5.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Non concerné
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR02
Référence du site Natura 2000
FR3100487
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) MERCK-SAINT-LIEVIN (62569)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gestion des inondations</p>
<p>Assurer la sécurité des biens et des personnes</p>
<p>Pérenniser la continuité écologique</p>
<p>Limiter les interventions au droit des ouvrages en matière d&rsquo;entretien</p>

Le milieu et les pressions

<p>De sa source à l&rsquo;estuaire, l&rsquo;Aa s&rsquo;étend sur 89 km de long. Sur les premiers 54 km (jusqu&rsquo;à Saint Omer), l&rsquo;Aa présente une pente d&rsquo;environ 2 &permil; ; sur les 33 km suivants (jusqu&rsquo;à l&rsquo;estuaire), le cours d&rsquo;eau est canalisé et la pente est très faible (environ 5 m de dénivelé sur 33 km). Le bassin de l&rsquo;Aa est caractérisé par un substratum crayeux pour l&rsquo;essentiel. Plusieurs papeteries toujours en activité sont présentes sur le bassin versant. Le cours de l&rsquo;Aa et de ses affluents est ponctué de nombreux ouvrages hydrauliques (environ 150 sur 110 km de cours d&rsquo;eau) qui ont été abandonnés au cours du temps et avec le développement d&rsquo;autres sources d&rsquo;énergie depuis la fin de la 2nde guerre mondiale. Certains ouvrages n&rsquo;ayant alors plus d&rsquo;usages, ont été ouverts progressivement à partir des années 60. Le décloisonnement de l&rsquo;Aa représente un enjeu important pour le rétablissement de la libre circulation des espèces piscicoles, notamment pour l&rsquo;anguille, la truite de mer, la truite fario et la lamproie fluviatile.</p>
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>La gestion des inondations et l&rsquo;amélioration de la qualité des milieux aquatiques font partie des orientations principales défi nies dans le schéma d&rsquo;aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l&rsquo;Audomarois. Le syndicat mixte pour l&rsquo;aménagement et la gestion des eaux de l&rsquo;Aa (Smage Aa), en charge de la mise en œuvre du SAGE, a travaillé dès sa création àla réalisation de ces orientations. Un plan pluri-annuel de restauration et d&rsquo;entretien écologique (2007-2016), intégrant notamment un programme de restauration de la continuité écologique, a été élaboré et mis en oeuvre. Par ailleurs, dans le cadre de la démarche de prévention des inondations, le Smage Aa a lancé, dès 2005, une étude de modélisation des écoulements et des champs d&rsquo;expansion de crue sur l&rsquo;intégralité de la vallée de l&rsquo;Aa. Les résultats ont mis en avant que certains ouvrages, même avec leurs vannes levées, représentaient un risque d&rsquo;aggravation des inondations en cas de crue, du fait de l&rsquo;accumulation de corps flottants. De plus, la plupart de ces ouvrages montraient un état de vétusté important générant un risque pour la sécurité des biens et des personnes.</p><p>En 2007, le Smage Aa a engagé une étude globale sur la continuité, pour l&rsquo;ensemble des 46 ouvrages du bassin versant. Les interventions nécessaires sur certains ouvrages ont été ensuite hiérarchisées en privilégiant la solution possédant le meilleur rapport coût-efficacité selon les objectifs fixés au départ, tant hydrauliques qu&rsquo;écologiques.</p><p>Le choix du démantèlement a porté sur des ouvrages ouverts et sans usage. L&rsquo;animation locale a permis de convaincre les propriétaires, dans le cadre d&rsquo;une démarche volontariste. Le démantèlement des vantelleries leur permettait notamment d&rsquo;être déchargés de l&rsquo;entretien des corps flottants qui s&rsquo;y accumulaient. Au final, les travaux ont pu être réalisés sur huit ouvrages.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux ont consisté à démanteler les vantelleries de huit ouvrages déjà ouverts répartis sur le cours de l&rsquo;Aa. Les radiers de fond et les fixations en berges ont volontairement été conservés afin de freiner les vitesses d&rsquo;écoulement et également d&rsquo;éviter l&rsquo;érosion régressive en maintenant un point dur. Un 9e ouvrage (Moulin Snick) n&rsquo;a pas pu faire l&rsquo;objet d&rsquo;un effacement en raison du risque potentiel d&rsquo;érosion régressive. Le seuil résiduel de 0,9 mètre étant infranchissable, les vannes de l&rsquo;ouvrage ont été démantelées et une passe à poissons a été aménagée en 2008. Cet aménagement concilie les gains environnementaux et les aspects patrimoniaux du site, la roue à aubes de l&rsquo;ouvrage ayant été conservée et demeurant opérationnelle.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Déclaration d’intérêt général (DIG) pour le plan de gestion de l’Aa en 2007 et rédaction d’une DIG spécifique pour l’opération d’équipement de l’ouvrage du Moulin Snick en 2008.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>La réalisation de l&rsquo;état initial et la mise en place des suivis après effacement s&rsquo;intègrent dans une démarche d&rsquo;évaluation globale des impacts des actions mis en oeuvre au cours du plan de gestion. Cinq stations réparties sur le bassin versant ont été sélectionnées. Les compartiments des macroinvertébrés, des macrophytes et des poissons ont été analysés lors de l&rsquo;état initial réalisé en 2008. Un premier suivi intermédiaire a été réalisé en 2011, le prochain est prévu en 2014. Le syndicat a par ailleurs lancé une étude de modélisation de l&rsquo;impact hydraulique de l&rsquo;aménagement des ouvrages sur les champs d&rsquo;expansion des crues en 2011.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les vannes des ouvrages étant déjà levées avant le démantèlement et ne bloquant pas le transit des espèces et des sédiments, les gains écologiques potentiels sont minimisés, d&rsquo;autant que les cinq stations de suivi écologique ne sont pas situées à proximité des ouvrages hydrauliques supprimés. Toutefois, l&rsquo;objectif d&rsquo;amélioration hydraulique visé au départ a été atteint, de même que celui de pérennisation de la situation existante en termes de continuité écologique. D&rsquo;après une seconde étude de l&rsquo;impact des démantèlements sur les inondations (V2R, 2011), la suppression des ouvrages devrait permettre de diminuer significativement les débordements locaux. Depuis les démantèlements, deux crues de plein bord sont survenues : les zones comprenant des habitations et auparavant inondées pour des débits inférieurs ne l&rsquo;ont pas été. L&rsquo;Aa traversant plusieurs villes, cette opération permet donc de diminuer le risque d&rsquo;inondation pour les habitations riveraines du cours d&rsquo;eau.</p><p>À l&rsquo;avenir, le syndicat envisage la poursuite des travaux engagés. Un barrage pourrait être aménagé par la création d&rsquo;une rivière de contournement au niveau d&rsquo;un ouvrage hydraulique doté d&rsquo;une valeur patrimoniale. Par ailleurs, six effacements d&rsquo;ouvrages - dont l&rsquo;un est situé sur un site Natura 2000 - pourraient être réalisés (dérasement ou arasement). Les hauteurs de chute de ces ouvrages sont comprises entre 0,8 et 3 m.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le syndicat a organisé une réception officielle des travaux d&rsquo;aménagement de la passe à poisson, au Moulin Snick, à laquelle la presse était conviée. Plusieurs communiqués de presse sont parus et un panneau d&rsquo;information (&laquo; totem &raquo;) a été installé à proximité de l&rsquo;ouvrage équipé.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables 186 145 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 146 997 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 3 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 336 142 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie (39%) - Conseil général du Pas-de-Calais (16,5%) - Conseil régional du Nord – Pas-de-Calais (4,7%) - Propriétaires (1%) - Smage Aa (38,8%)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais


Maître d'ouvrage Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion des eaux de l’Aa (Smage Aa)

Contacts François-Xavier Bracq
  SmageAa 1559 rue Bernard Chochoy 62380 Esquerdes
fxbracq@smageaa.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>V2R, 2011. Notice d&rsquo;évaluation de l&rsquo;impact hydraulique de petits aménagements. Smage Aa</p><p>http://www.smageaa.fr/IMG/pdf/Note_hydraulique_petits_amenagements__8p_.pdf</p>

Effacement d’un chapelet de huit étangs sur la Bildmuehle

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 27/02/2012

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
avril 2010
Linéaire concerné par les travaux 1200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bildmuehle
Distance à la source 0.75 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 0.04 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR164
Référence du site Natura 2000
FR4100208
Code ROE
1522
1525
61603
61604
1524
1520
90407
57994
90406
90405
65098
65097
111449

Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MOSELLE (57)
Communes(s) LEMBERG (57390)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique pour la faune piscicole et reconnecter la Bildmuehle avec le Moderbach</p>
<p>Limiter le réchauffement de l’eau en aval des étangs</p>
<p>Rétablir le transport sédimentaire</p>
<p>Restaurer les habitats du cours d’eau</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bildmuehle est un cours d’eau de première catégorie piscicole de deux kilomètres de long, sur substrat gréseux, situé en forêt domaniale de Mouterhouse. Son bassin versant a une superficie de 300 hectares. À son exutoire, la Bildmuehle conflue avec le ruisseau du Krappenthal pour donner naissance au Moderbach.<br>On dénombre sur la Bildmuehle dix plans d’eau implantés en série. Conçus pour la pêche de loisirs, ils n’ont aujourd’hui plus aucun usage. L’Office national des forêts (ONF) est propriétaire de ces étangs.<br>Les étangs empêchent la libre circulation de la faune aquatique et retiennent le sable sur des tronçons de cours d’eau théoriquement très favorables à la présence de frayères à lamproie de Planer, au chabot et à la truite fario.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La Bildmuehle fait partie du site Natura 2000 « Cours d’eau, tourbières, rochers et forêts des Vosges du Nord et souterrain du Ramstein ». La restauration de ce cours d’eau s’inscrit dans le cadre de l’application du document d’objectifs (DOCOB) du site. Sur les 10 plans d’eau présents, seuls 8 sont concernés par le projet. Les deux étangs situés très en amont appartiennent à des propriétaires privés et ne sont pas concernés par le projet, leur effacement est moins prioritaire en terme d’amélioration de la continuité et nécessiterait des travaux très couteux puisqu’il existe une chute naturelle entre ces deux étangs et les suivants. <br><br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se sont déroulés en deux phases : phase I, de l’hiver à l’été 2008, et phase II, du printemps 2009 au printemps 2010.</p> <p><br><u><strong>Phase I : l’élimination de six étangs</strong></u></p> <p><br>Au cours de l’hiver, les épicéas présents dans la ripisylve ont été martelés ; les arbres et arbustes présents sur les digues ont été abattus et évacués afin de permettre un accès facile aux ouvrages. À partir du mois d’avril 2008, les étangs ont été progressivement vidangés par ouverture des moines afin de permettre un ressuyage des sédiments et favoriser leur fixation par la flore pionnière. Les ouvrages des étangs n° 3 à n° 8 [cf. carte ci-dessous] ont été démontés et les digues réouvertes.<br>Les étangs n° 9 et n° 10 ont été maintenus en eau afin de permettre la décantation des matières en suspension issues des travaux de la phase I.<br>La suppression des étangs s’est faite de l’aval vers l’amont.<br>Les matériaux naturels extraits (blocs de grès, sable) ont été réutilisés pour le chantier :<br>• les sables et argiles ont permis un remodelage des berges des anciens étangs (récupération d’une pente plus douce et plus stable) ;<br>• les blocs de grès des parements aval ont été stockés et pourront éventuellement être utilisés en phase finale de restauration pour diversifier les micro-habitats.<br>Le béton extrait a été évacué vers un centre de concassage et de recyclage des matériaux et les autres déchets divers (métal, bâche plastique, etc.) ont été placés en déchetterie. La quantité de béton extraite en fin de phase II était d’environ 50 m3.<br>Les épicéas ont été exploités au cours de l’automne 2008.</p> <p><br><u><strong>Phase II : la suppression des bassins décanteurs et la reconnexion au Moderbach</strong></u></p> <p><br>Au début du printemps 2009, l’étang n° 9 a été progressivement vidangé afin de fixer les sables par le développement d’une végétation palustre. L’ouvrage de vidange a été enlevé début novembre pour permettre au cours d’eau de travailler dans ses sédiments et de récupérer une pente plus naturelle. Au printemps 2010, des systèmes de filtration seront installés en aval de la digue de l’étang n° 10. La digue de cet étang sera ensuite réduite et un pont cadre en béton sera installé à un tiers enterré (en lieu et place de l’ouvrage) afin de maintenir la continuité écologique et de permettre un accès routier desservant la rive droite. Enfin l’étang n° 10 sera vidé ; une partie des sédiments sera extraite et exportée vers un site de stockage afin de limiter le départ de ces sédiments vers le milieu récepteur.</p>

La démarche réglementaire


Cette rubrique a été retenue du fait de l’impact drainant susceptible de détruire des frayères, des zones de croissance ou d’alimentation de batraciens dans les zones humides adjacentes.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise. L’objectif est précisément de limiter les interventions sur le fond de vallée et de laisser la dynamique naturelle s’exprimer librement.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial portant sur les différents compartiments biologiques&nbsp;(invertébrés, poissons, botanique, amphibiens) a été réalisé au printemps 2008 par l&rsquo;ONEMA et le Parc naturel Régional des Vosges du Nord. Ces données ont été complétées par le recueil de données hydromorphologiques. Après suppression des 2 derniers ouvrages en 2010, un premier suivi après travaux a été effectué (poissons et hydromorphologie) durant l&rsquo;été 2011. Un suivi à long terme sera réalisé d&rsquo;ici 2013/2014.<span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman"><!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></font></span></p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Suite à l’effacement des ouvrages, le cours d’eau a retrouvé un profil légèrement sinueux et des quantités importantes de sédiments ont été évacuées vers l’aval. Compte-tenu du faible débit du cours d’eau, l’évolution hydromorphologique est toujours en cours et des modifications de pente, de profil et de granulométrie sont constatées depuis 2008. Un substrat grossier favorable à la fraie de la truite est réapparu par endroit et les premières prospections piscicoles ont montré la recolonisation de l’espèce sur le tronçon avec la présence de nombreuses truitelles sur certains secteurs.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Avant intervention, certains étangs étaient vides depuis plusieurs années et une riche végétation s’y était développée, principalement formée de cariçaies et roselières. Couplés à certains points durs (affleurement d’argile), ces épais tapis végétaux empêchaient le cours d’eau de s’enfoncer et de créer un écoulement préférentiel. Afin de remédier à ces écoulements laminaires et d’aider le cours d’eau à retrouver son lit, de petites interventions manuelles ont eu lieu au cours de l’hiver 2008-2009 pour dégager un chenal principal. &nbsp;<o:p></o:p></p> <p>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class="MsoNormal">Les travaux ont été présentés au comité de pilotage du site Natura 2000 en mai 2009. Suite à la première phase de travaux, diverses actions de communication ont été menées&nbsp;: réalisation de plaquettes de sensibilisation par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, visite de terrain à destination des acteurs locaux par le Parc Naturel des Vosges du Nord.<span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman"><!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></font></span></p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 42 855 € HT
soit, au mètre linéaire : 38
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 42 855 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - État : 43,5 % - Union européenne : 43,5 % - Office national des forêts : 13 %
Partenaires techniques du projet - Parc naturel régional des Vosges du Nord - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale nord-est, Onema -service départemental - Direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Hubert Schmuck
  ONF : Service technique et patrimonial 06 20 90 04 25
hubert.schmuck@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers

Page mise à jour le 26/02/2018
Créée le 09/01/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
août 2011
Surface concernée par les travaux 16.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR05
Référence du site Natura 2000
FR3100489

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) DOURIEZ (62275)

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Favoriser l’expression du potentiel écologique du site lié aux milieux ouverts,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Mettre en sécurité le site pour les différents usagers,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Exporter un maximum de matière hors du site lors de cette opération de coupe de peupliers (notamment en finançant l'exportation des arbres morts par la vente des arbres sains).</P>

Le milieu et les pressions

<P style="TEXT-ALIGN: justify"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]-->Le marais du Haut Pont (53ha), fait partie des marais tourbeux alluviaux de la basse vallée de l’Authie. Utilisé pour l’exploitation de la tourbe et comme vaines pâtures jusque dans les années 50, il fut alors planté de peupliers et des tentatives infructueuses d’assèchement ont été menées. Les milieux se sont peu à peu fermés et les peupliers, les pieds dans l’eau une grande partie de l’année, mourraient sans pouvoir être exploités. Telle était la situation au début 2000&nbsp;: la configuration du marais n’était plus favorable à la biodiversité, il devenait de plus dangereux pour toute autre activité (promenade, chasse, …) en raison des chandelles et nombreuses branches au sol.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention


<P style="TEXT-ALIGN: justify"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Cette opération de restauration débute en 1997 par des actions de sensibilisation sur la richesse écologique potentielle du site auprès de la commune.</P> <P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>En 2004, la municipalité donne son accord pour la réalisation d’un diagnostic écologique du site. Un an plus tard, une étude est commandée à l’ONF pour évaluer la faisabilité d’une exploitation des peupliers.</P> <P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>Une convention de gestion d’une durée de 10 ans sera finalement signée fin 2006 entre la commune et le Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais afin de pérenniser les actions de restauration.</P>

Les travaux et aménagements


<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Les travaux de restauration ont débuté en 2007 avec une phase de préparation du site. Deux places de dépôt et trois passages busés ont ainsi été créés, un renforcement du chemin d’accès a également été nécessaire. Au mois d’octobre, 4.3 ha de peupleraie ont été abattus.</P> <P class=MsoNormal>En 2008, les travaux se sont poursuivis par l’éclatement des souches et le broyage de la végétation. En complément, une campagne de sensibilisation de la population locale a eu lieu cette même année.</P> <P class=MsoNormal>Les opérations d’abattage se sont poursuivies sur 11.6 ha en mars 2009. Au total, se sont environ 1000m<SUP>3</SUP> de grumes (soit plus de 700 tonnes de biomasse) qui ont été exportés au mois de juin 2009.</P> <P class=MsoNormal>Mesure prises pour limiter l'impact des travaux: les périodes d'intervention de l'exploitant ont été spécifiées dans le contrat de vente des arbres (hors période de nidification, interdiction d'exploiter du 15/04 au 30/06, et prioriser une intervention en période estivale sur les sols ressuyés). Le site n'étant accessible qu'à des engins basse pression, les engins les plus adaptés ont de fait été spontanément utilisés, sans besoin de plus de consignes.</P>
Légenlot n°4 - peupleraie avant abattage Copyright: Julie-Anne Jorant, Source: CEN
Légenlot n°4 - peupleraie avant abattage Copyright: Julie-Anne Jorant, Source: CEN
lot n°4 - vue Nord-Est après abattage  Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
lot n°4 - vue Nord-Est après abattage Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN

La démarche réglementaire


La demande de défrichement faite auprès de la DDTM a été accordée à condition de laisser 5Ha en régénération spontanée.


La gestion


<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->Dès 2010, une gestion conservatoire a été mise en place sur les milieux ré-ouverts. Cette gestion consiste en la mise en place d’un pâturage extensif par des vaches Highland Cattle, espèce particulièrement bien adaptée aux conditions difficiles de ce type de milieux. Elles proviennent de plus d’un élevage biologique.</P> <P class=MsoNormal>En vue d’une gestion ultérieure par la fauche, un ramassage des bois au sol a été réalisé.</P>

Le suivi

<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->Plusieurs indicateurs de suivi ont été mis en place suite aux travaux. Le niveau de nappe est enregistré en continu grâce à des piézomètres équipés de sondes automatiques.</P> <P>Des suivis faune et flore ont également été planifiés et ont permis la découverte de deux nouvelles espèces: l'Hottonie des marais et la Rubanier nain.</P> <P>Les premiers suivs floristiques sont plus qu'encourageants (découverte en 2011 du Comaret des marais), le suivi du Vertigo moulinsiana est plus nuancé, de nombreux paramètres ayant biaisé les résultats (années de sécheresse, problèmes de protocole de suivi, ...).</P>
Rechargement accès - lot n°1 et 2  Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Rechargement accès - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Reprise abattage - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Reprise abattage - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;<!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Le bilan global de cette opération est positif à plusieurs points de vue. Elle a permis au gestionnaire, mais aussi aux entreprises (5 au total en 3 ans), d’acquérir compétences techniques et savoir-faire pour les interventions mécanisées sur ce type de sol peu portant.</P> <P class=MsoNormal>Du point de vue financier, l’objectif d’amortir l’abattage des arbres morts par la vente des arbres sains a été atteint.</P> <P class=MsoNormal>Il est également à noter qu’une relation de confiance a pu être établie avec la commune permettant ainsi d’envisager une gestion à long terme du milieu. Le partenariat avec un éleveur bio est à souligner.</P>

La valorisation de l'opération


Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Dépôt bois Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Dépôt bois
pâturage Copyright: William Gelez, Source: CEN
Pâturage

Coûts

Coût des études 24688
Coût des acquisitions 0
Coût des travaux et aménagement 214142
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation 2144
Coût total de l’opération 303110

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Artois-Picardie - FEDER - Commune de Douriez
Partenaires techniques du projet - ONF - Dargent (acheteur du bois) - Pontignac (forage piézomètre) - Bédéléem (broyage de végétation) - Eurêka (association d'insertion)


Maître d'ouvrage Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas de Calais.

Contacts Gaëtan REY
  152, Boulevard de Paris 62190

Gaetan.rey@espaces-naturels.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<P><SPAN style="FONT-FAMILY: Helvetica; FONT-SIZE: 11pt">Jorant J-A &amp; Parmentier E, 2005; Marais du Haut Pont, plan de gestion 2006-2010. CENNPC, 119p.<BR></SPAN></P> <P>&nbsp;</P>
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