Réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 27/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Réduction des risques d’inondation
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
janvier 2008
Surface concernée par les travaux 12.60 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Zone humide exceptionnelle classée prioritaire au titre des Espaces naturels Sensibles du département du Haut-Rhin, du SDAGE et classée Réserve naturelle
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3600060

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation VILLAGE-NEUF


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maîtrise foncière d’anciennes zones humides actuellement en grandes cultures, de façon à entreprendre un programme de renaturation.

Résumé

L’objectif de ce projet est d’acquérir d’anciennes zones humides actuellement dégradées, et de recréer ces zones humides alluviales du Rhin disparues, ou de les restaurer afin d’améliorer leur fonctionnement.
Ces zones ont en effet un rôle très important en terme de :
- protection de la qualité de la ressource en eau (filtration des pesticides et nitrates), d’autant plus qu’elles se situent dans un environnement agricole intensif,
- diversité biologique et écologique.
 
La commune de Village-Neuf s’est engagée dans plusieurs opérations de maîtrise foncière pour obtenir un total de 12,6 ha en 2008. Ces actions de maîtrise foncière sont un préalable incontournable avant la mise en œuvre d’actions de restauration et de recréation de zones humides.
 
La Petite Camargue Alsacienne est aujourd’hui une Zone Humide exceptionnelle classée prioritaire au titre des Espaces Naturels Sensibles du département du Haut-Rhin, du SDAGE et est classée Réserve Naturelle. Fort de ce constat et sur la base d’un partenariat fort avec les communes du secteur, une extension de la Réserve est en cours et a déjà été validée par l’ensemble des partenaires. A ce titre, des zones complémentaires très vastes autour du noyau central feront rapidement partie de la Réserve avec une multiplication par 5 de sa surface.
 
Un secteur particulièrement prioritaire, d’au moins une vingtaine d’hectares, a été défini par l’ensemble des communes concernées. Sur cette zone cultivée en maïs, des possibilités de renaturation vont permettre de compléter de manière efficace les opérations déjà réalisées en effectuant des liaisons entre les différents secteurs renaturés en privilégiant les circulations d’eau d’un site à l’autre.
 
A ce titre et dans le cadre de la mise en place des Espaces Naturels Sensibles du Bas-Rhin, le Conseil Général a créé une zone de préemption sur l’ensemble du site. La commune de Village-Neuf a souhaité intervenir directement et a obtenu une délégation de ce droit de préemption, qui lui a permis d’acquérir 2,6 ha de terrains agricoles.
Publication du recueil : 2006




Zone inondable de la Thur entre Vieux-Thann et Cernay

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 27/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Ressource en eau (quantité)
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 1992
janvier 2006
Surface concernée par les travaux 41.72 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres Arrêté Prefectoral de Protection de Biotope en 1992, et zone humide d'intéret national
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR4201805

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département GRAND EST
Localisation GRAND EST


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver, par la maîtrise foncière, le dernier secteur à lit mobile de la Thur, remarquable de par la biodiversité qu’il abrite et de par son rôle en tant que zone d’expansion des crues

Résumé

Le projet visait à préserver d’éventuelles dégradations (dont certaines étaient imminentes, notamment en raison des projets de création d’un seuil) ce secteur de la Thur extrêmement intéressant, en raison de la dynamique forte du cours d’eau à cet endroit. 

La Thur est un cours d’eau qui présente un fonctionnement encore assez naturel. La dynamique de la rivière est à l’origine d’une grande diversité de milieux qui abrite une faune et une flore très variées. Cette zone inondable joue aussi un rôle important en termes de protection de la ressource en eau en tant que zone d’expansion des crues (régulation des débits et amélioration de la qualité de l’eau par autoépuration). 
Cependant, l’urbanisation croissante du secteur et la fréquentation du site en augmentation représentaient une menace potentielle pour cette zone remarquable, pouvant mettre en danger certaines espèces et entrainer des dégradations. Des dysfonctionnements hydrauliques avaient également été identifiés sur la Thur en amont du site. 

Le Conseil Général a donc entrepris à partir de 1992, avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse, une vaste démarche d’acquisition foncière dans ce secteur. Il est aujourd’hui propriétaire de près de 42 ha dans cette zone. L’ensemble des terrains sous maîtrise foncière est aujourd’hui géré par le Conservatoire des Sites Alsaciens (près de 56 ha).

Suite à cette vaste opération de maîtrise foncière, diverses opérations de restauration et de gestion ont été entreprises :
-    Réouverture des chenaux de crues et remise en communication avec la rivière
-    Recréation de la micro-topographie
-    Conversion des terrains agricoles en prairies
-    Création de pierriers
-    Limitation de l’expansion d’espèces invasives
-    Diversification des espèces végétales cultivées en prairies
-    Création d’un sentier de découverte pour favoriser l’information du public et l’appropriation du site par la population locale.

Publication du recueil : 2006




Vallée de la Meurthe de bertrichamps à Saint Clément

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 27/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2001
janvier 2006
Surface concernée par les travaux 31.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Zone humide d'importance nationale du SDAGE
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR4100238

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MEURTHE-ET-MOSELLE
Localisation SAINT-CLEMENT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver, par la maîtrise foncière, un secteur de la Vallée de la Meurthe, particulièrement intéressant en raison du fonctionnement encore naturel et dynamique de la rivière

Résumé

La Meurthe en Meurthe et Moselle est un cours d’eau très dynamique qui modifie constamment le tracé de son lit mineur. Ce fonctionnement dynamique est à l’origine de milieux humides diversifiés, depuis le cours d’eau lui-même et ses zones humides annexes, jusqu’aux prairies humides et aux boisements alluviaux, accueillant une flore et une faune très riches. Il induit aussi la présence d’une nappe alluviale associée, dont l’eau est encore de bonne qualité en raison de la présence d’écosystèmes naturels jouant un rôle très important d’épuration et de filtration des polluants.

Il est essentiel de préserver le fonctionnement et les richesses de la Meurthe, menacée de dégradation par intensification des pratiques agricoles et par l’extraction de matériaux pour:
-    le rôle important qu’elle joue dans le cycle de l’eau (expansion des crues, filtration par le couvert végétal ,…),
-    son intérêt écologique et biologique exceptionnel reconnu d’intérêt national à régional au titre de l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département et comme zone humide prioritaire au titre du SDAGE

Pour préciser les interventions à effectuer dans la vallée de la Meurthe, une étude préalable a été réalisée entre octobre 2001 et mai 2003.

La principale difficulté de ce dossier étant notamment liée au parcellaire très morcelé et essentiellement privé, le Conseil Général a engagé une démarche de concertation avec les acteurs locaux et d’animation foncière, en partenariat avec la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural) Lorraine.
Ainsi, le Conseil Général de Meurthe et Moselle a pu procéder à l’acquisition foncière de 31 ha, et continue de négocier l’achat de diverses parcelles, ce qui devrait porter rapidement à environ 72 ha la surface totale acquise.

Parallèlement à cette démarche de maîtrise foncière, le Conseil Général a fait réaliser de nombreuses études afin d’améliorer les connaissances sur ce site, concernant notamment la biodiversité.

Publication du recueil : 2006




Vallée alluviale de la Moselle sauvage de Virecourt à Chamagne

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 27/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Ressource en eau (quantité)
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 1991
janvier 2006
Surface concernée par les travaux 360.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Plans de gestion biologique et agricole de l'espace
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR4100227

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MEURTHE-ET-MOSELLE
Localisation VIRECOURT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver à long terme par la maitrise foncière le dernier secteur sauvage de la vallée alluviale de la Moselle

Résumé

La vallée alluviale de la Moselle sauvage est un site exceptionnel au niveau patrimonial et fonctionnel avec une importante capacité d’autoépuration et de recharge des nappes alluviales lors des crues qui en font une infrastructure naturelle au poids économique fondamental pour tout le secteur. Cependant, le secteur de Virecourt-Chamagne était menacé par des projets d’aménagements locaux (implantation de gravières notamment) qui nécessitaient la suppression de la mobilité de la rivière, avec des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et sur le niveau et la qualité de la nappe alluviale.

Le projet de restauration visait à assurer la préservation de la diversité biologique et écologique de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne et de protéger la qualité de la ressource en eau en :
-    assurant la pérennité de ces milieux alluviaux remarquables dans le temps en les protégeant de probables dégradations,
-    permettant la gestion à long terme de cette zone pour maintenir durablement sa biodiversité et son fonctionnement naturel, par le biais d’un plan de gestion notamment.

L’objectif, à terme, est de pérenniser dans leur optimum le fonctionnement et la diversité des écosystèmes, en liaison avec les fonctions hydrauliques et paysagères.

Un vaste programme de maitrise foncière a été mis en place, via des achats de terrains privés et la mise en place de baux emphytéotiques sur les terrains communaux pour une durée de 60 à 99 ans. Ces acquisitions ont été complétées par la suite par la maîtrise foncière de 40 ha sur la commune de Chamagne.
Le Conservatoire des Sites Lorrains maîtrise aujourd’hui 360 ha dans le secteur de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne. Des plans de gestion ont été mis en place, prévoyant la gestion biologique et agricole extensive de l’espace ainsi qu’un suivi scientifique afin d’appréhender l’évolution des milieux pour adapter les modalités de gestion et d’intervention.

Cette démarche du CSL et de ses partenaires a permis la préservation à la fois de surfaces considérables de zones alluviales et de la dynamique de la Moselle sur ce secteur, exemple unique en Lorraine à cette échelle qui contribue à l’amélioration de la biodiversité et des milieux aquatiques dans ce secteur.

Publication du recueil : 2006




Mare sur le site du Richtsendel (Erstein)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
décembre 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation ERSTEIN


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Agir ponctuellement, sur de petites zones humides « ordinaires », afin de les restaurer, voire d'en recréer, pour le rôle qu'elles jouent sur le plan hydrologique et en tant que réservoir de biodiversité.

Résumé

La zone humide du Richtsendel a été fortement dégradée notamment à cause de l’intensification agricole de la plaine d’Alsace. Ces zones jouent à leur niveau un rôle fonctionnel sur le plan hydrologique en favorisant la préservation de la qualité des eaux de la nappe sous-jacente (grâce à leur fonction de digestion des pollutions), et un rôle patrimonial en tant que réservoir de biodiversité pour un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les amphibiens.
Dans ce contexte, l'association Nature Ried Erstein s’est engagée dans la protection des zones humides et particulièrement d'une faune indicatrice de la qualité de ces milieux : les amphibiens. Elle suit notamment une population d’amphibiens sur le site des bras morts du Richtsendel, à proximité immédiate de la forêt d'Erstein.
L’objectif des actions menées sur le site du Richtsendel est de restaurer un ensemble de zones humides dégradées ou en cours de dégradation et de comblement, voire de recréer des milieux ayant disparu.
L’association a créé une grande mare de substitution pour les amphibiens, d'une surface de 8 ares, au niveau du tracé de l'ancien bras. En outre, une portion de cet ancien bras en voie de comblement et d’assèchement, d'une longueur de 40 m environ et située en aval de cette mare, a été curée afin qu'un niveau d'eau minimal de 60 à 80 cm puisse y être maintenu.
On constatait en 2006 que la mare s'était déjà largement revégétalisée (présence du Plantain d'eau notamment) et ce de façon entièrement naturelle à partir de la banque de graines présentes dans le sol. De même, les amphibiens avaient recolonisé le site (Grenouille rousse notamment), et le Solidage s’était aussi fortement développé.
Publication du recueil : 2006




Fossé de dérivation du Dollerbaechlein (Lutterbach)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur rigole et fossé
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2002
décembre 2002
Surface concernée par les travaux 3.40 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 9 - Canaux et fossés de drainage, rigoles
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation LUTTERBACH


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer un petit cours d’eau fortement banalisé, en diversifiant les écoulements et en recréant de petites zones humides annexes, favorisant l’épuration des eaux et permettant l’accueil d’une faune et d’une flore variées, le tout avec un fort objectif pédagogique.

Résumé

Le fossé de dérivation du Dollerbaechlein uniforme et fortement banalisé, était très encombré par la végétation. La proximité de la Doller, cours d’eau encore relativement dynamique, ainsi que la présence à proximité d’une population de castors, a invité la structure et le Syndicat Intercommunal du Dollerbaechlein à envisager de réaliser une série d’aménagements visant à recréer un certain nombre de milieux naturels humides.
L’objectif des actions réalisées sur ce site est de recréer, sur une parcelle anciennement cultivée, un ensemble de zones humides et de milieux aquatiques, ceci afin d’améliorer la qualité des eaux, du petit cours d’eau principalement, grâce aux capacités d’épuration et de filtration de la végétation. De plus, ces aménagements fournissent des biotopes variés, servant d’abri et de refuge pour un grand nombre d’espèces végétales et animales.
Ainsi, le Syndicat Intercommunal du Dollerbaechlein a décidé d'engager un programme de diversification du fossé de dérivation du Dollerbaechlein et de son lit majeur au droit des terrains du CINE, sur une surface de 3,4 ha. Ce projet d’aménagement comportait une première opération d’aménagement du fossé lui même, avec diversification de la largeur du lit (par alternance de rétrécissements et d’élargissements) et donc des écoulements, recréation de méandres, mise en place de banquettes de plantes aquatiques et diversification de la végétation (taille des saules en têtards, plantations, …), création de petits radiers en galets La seconde partie du projet prévoyait de modifier les surfaces en eau à proximité du fossé, grâce notamment à la création de petites mares, de bars morts et de dépressions humides végétalisées (par mise en place d’une ceinture de roselière) et bordées de haies dans le lit majeur du fossé. La végétation a bien recolonisé le site, qui a repris un aspect naturel.
Par ailleurs, ce projet avait aussi une visée pédagogique, puisque les aménagements réalisés étaient destinés à favoriser la découverte du patrimoine naturel ainsi que la sensibilisation et l’initiation du public à la préservation de la nature.
Publication du recueil : 2006




Mares et dépressions humides du Bruch de l'Andlau (Krautergersheim)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
décembre 2004
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département BAS-RHIN
Localisation KRAUTERGERSHEIM


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Agir ponctuellement, sur de petites zones humides « ordinaires », afin de les restaurer ou de les recréer, pour le rôle qu'elles jouent en tant que réservoir de biodiversité, mais aussi sur le plan hydrologique.

Résumé

La grande zone humide du Bruch de l’Andlau a vu ses surfaces réduites, dénaturées, remblayées, en partie à cause de l’intensification agricole de la plaine d’Alsace. Ces zones jouent un rôle fonctionnel sur le plan hydrologique par digestion des pollutions et donc préservation de la qualité des eaux de la nappe phréatique sous-jacente, ou encore en tant que réservoir de biodiversité par l’accueil d’un grand nombre d’espèces végétales et animales, dont les amphibiens.
Dans ce contexte, l’action menée par l’Association Nature Ried Erstein visait à restaurer et à recréer un ensemble de zones humides caractéristiques du Bruch de l’Andlau, qui fonctionne notamment par remontée de nappe. Les travaux ont notamment engendré des actions ponctuelles et variées en faveur des zones humides, comme la reconversion de parcelles de maïs en prairies de fauche et la création de dépressions.
On peut déjà noter que les dépressions et mares ont été rapidement recolonisées par la végétation, notamment par des joncs et des massettes. En 2005, neuf espèces de libellules ont été recensées sur le site. Des inventaires à venir (saison 2006) devraient permettre de préciser ces premiers résultats.
L’association envisage aussi d’obtenir d’ici un à deux ans la maîtrise foncière d’une parcelle voisine, d’une surface équivalente et actuellement cultivée, afin de la reconvertir en prairie et d’y mettre en place une gestion adaptée.
Publication du recueil : 2006




Etang du Bois de Générose (Courcelles-Chaussy)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
décembre 2005
Surface concernée par les travaux 2.50 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation COURCELLES-CHAUSSY


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renaturer un étang de pêche de petites dimensions, de façon à développer un fonctionnement autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité.

Résumé

L’étang du Bois de Générose est un étang de pêche de petite dimension initialement créé pour la pêche, qui abrite une faune et une flore diversifiées, en périphérie immédiate d’un boisement humide, traversé par un petit cours d’eau qui se jette dans l’étang. Cependant l’étang présentait des formes très banales, et subissait depuis quelques années des dysfonctionnements liés à son évolution naturelle : envasement des fonds, mauvaise oxygénation de l’eau, disparition des herbiers aquatiques. Ceux-ci nuisent à la fois à la qualité écologique du système, mais aussi à la pérennité des espèces présentes sur le site, dont les peuplements de poissons.
Face à ces dysfonctionnements, la commune et l’association de pêche ont décidé de restaurer cet étang afin d’en améliorer le fonctionnement hydraulique et de favoriser ainsi le développement d’habitats aquatiques et de zones d’hélophytes nécessaires à une meilleure épuration des eaux et à la reproduction des poissons et des amphibiens.
Ces travaux constituent un compromis entre les objectifs liés à l’activité « pêche » et le retour à un fonctionnement naturel pour ce type de zone humide :
- Création de hauts fonds pour permettre la diversification du milieu
- Création d’une mare entre le ruisseau et l’étang pour limiter l’ensablement
- Création d’une frayère pour permettre la diversification du milieu
- Plantations d’espèces ligneuses autour de l’étang
- Installation de panneaux découverte sur les bords de l’étang
L’étang a été remis en eau à l’automne 2005 et suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, est également prévue.
Publication du recueil : 2006




Etangs Nérac (Altenach et Saint Ulrich)

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2003
décembre 2004
Surface concernée par les travaux 20.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Un plan de gestion de ces étangs devrait être rédigé assez rapidement
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département HAUT-RHIN
Localisation SAINT-ULRICH


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

restaurer un ensemble de cinq étangs piscicoles, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable à la biodiversité

Résumé

Les étangs de Nérac sont au nombre de 5 et s’étendent sur une vingtaine d’hectares environ. Ils constituent un milieu de transition entre la forêt de hêtres et les champs cultivés. Ils présentent une biodiversité très riche avec plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, des espèces rares d’Alsace. Cependant, leur morphologie d’étangs de pêche avec des berges abruptes et des niveaux d’eau constants n’étaient pas propices à l’exploitation des étangs par une faune variée.

Publication du recueil : 2006




Etang de Lindre

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 17/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Création de zone humide
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Restauration de frayères
Réduction des étiages

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2005
décembre 2005
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Régions d’étangs
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres Zone Humide d’importance internationale dans le cadre de la convention de RAMSAR, zone Natura 2000 (intérêt européen), ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ENS prioritaire (Espace Naturel Sensible de Moselle),
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000
FR4112002

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MOSELLE
Localisation LINDRE-BASSE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer un grand étang piscicole, de façon à développer un fonctionnement écologique autonome et durable du milieu, favorable aux usages et à la biodiversité

Résumé

L’étang de Lindre présente un patrimoine exceptionnel en terme de biodiversité avec un nombre important d’habitats biologiques d’intérêt européen et une grande diversité d’espèces dont de nombreuses protégées au niveau national et européen, et en terme de fonctionnalité hydraulique du secteur par rétention des eaux de crue et soutien d’étiage. Cependant, depuis quelques années, l’étang s’eutrophisait, se comblait et s’atterrissait progressivement par accumulation de matière organique. Cela entraînait à la fois un appauvrissement des richesses environnementales du site, mais également une diminution de la qualité de l’eau et de la fonctionnalité du site vis-à-vis de la gestion de la ressource en eau. De plus, le piétinement du bétail entraînait par endroits une dégradation des berges.
Afin de lutter contre cette évolution en partie naturelle et de rétablir une dynamique favorisant le retour de la biodiversité et une meilleure fonctionnalité de cet étang d’origine artificielle, un programme d’études, complémentaire au suivi environnemental habituel, permettant de caractériser l’état initial de la qualité environnementale du site a été réalisé en 2003. Il a permis de déterminer les problématiques environnementales et de définir un programme de restauration ambitieux.
Le programme de restauration comprend deux volets étroitement liés : un volet hydraulique et un volet de travaux de restauration écologique :
-    La création et l’entretien de 22 mares
-    La diversification et le rajeunissement des habitats aquatiques
-    Les protections ponctuelles de quelques berges
-    Les plantations de 1800 arbres et arbustes
-    La création d’ilots afin de procurer aux oiseaux des sites de reproduction hors d’atteinte des prédateurs
-    Les travaux d’aménagements d’exutoires
-    Le curage des fosses de pêche
Suite à ces travaux, la mise en place d’une gestion écologique et pérenne du site, complémentaire aux aménagements réalisés, ainsi que d’un suivi permettant d’évaluer l’impact des travaux, est également prévue. L’activité de pisciculture extensive, considérée comme le seul outil valable combinant valorisation économique et gestion agri-environnementale du site, sera poursuivie.

Publication du recueil : 2006

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