Démantèlement du barrage de Blois

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
novembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2400565

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département LOIR-ET-CHER
Localisation VINEUIL


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Supprimer le barrage pour rendre au fleuve sa liberté.

Résumé

Situé à cheval sur les communes de La Chaussée-Saint-Victor, en rive droite, et de Vineuil en rive gauche, le barrage de Blois a été mis en service en 1970 avec pour vocation de créer un plan d’eau de loisirs (environ 200 hectares) à l’amont.
 
Cet obstacle avait été identifié comme l’un des points stratégiques à traiter en priorité dans le cadre du plan Loire grandeur nature (plan de gestion des poissons migrateurs 2003-2007). L’ouvrage qui souffrait d’un défaut d’entretien était de plus vétuste, très coûteux et non rentable. Le collectif «l’avenir du fleuve se construit sans barrage » s’était mobilisé pour la déconstruction du barrage. Cette déconstruction envisagée dès 2005, avait trois objectifs :
- rendre à la Loire sa vocation de fleuve libre ;
- rétablir les conditions d’écoulement optimal ;
- restaurer la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.
 
Fin novembre 2009, le barrage était entièrement démantelé. Le plan d’eau dit du Lac de Loire n’est quant à lui plus fonctionnel depuis 2005. À ce jour le projet de passerelle cycliste a été mis entre parenthèses.
Publication du recueil : 2013




Gestion des milieux ouverts du domaine public fluvial: Pasto'Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 400.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation LOIRET


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réinstaller durablement l'élevage dans le Val de Loire poru préserver la biodiversité et les fonctionnalités hydrauliques.

Résumé

La vallée de la Loire en région Centre présente une mosaïque spécifique de milieux naturels des vallées alluviales. Au sein de cette succession de milieux, ceux dits ouverts (prairies et pelouses sur sable) sont particulièrement riches. Ces milieux herbacés sur sable, si caractéristiques de la Loire, présentent en effet un réel enjeu patrimonial pour la biodiversité : plus de 50 % de la flore patrimoniale ligérienne en dépend. La faune y est également originale, le Conservatoire d’espaces naturels de la région Centre (CEN Centre) et la Chambre d’agriculture du Loiret ont œuvré à la mise en place d’opérations d’entretien des bords de Loire par le pâturage, considéré comme un moyen de gestion des milieux ouverts ou restaurés.
 
Le projet Pasto’Loire est la mise en œuvre opérationnelle des conclusions de l’étude « Perspective de gestion du domaine public fluvial de la Loire par le pastoralisme » menée en 2005. Ce projet a pour objectif de conjuguer entretien des milieux ouverts pour faciliter l’écoulement du flux principal, préservation des habitats et espèces caractéristiques de la Loire et réinstallation durable d’une économie d’élevage viable et performante dans le Val de Loire.
 
Les secteurs pâturés sont choisis pour leur intérêt écologique mais aussi selon leur statut ou pour leur configuration permettant ou non la mise en place d’un pâturage itinérant, avec comme condition la présence d’un éleveur intéressé à proximité.
 
Chaque année, quatre éleveurs, cinq bergers et près de mille brebis sont mobilisés sur trois à six mois d’avril à novembre pour la mise en œuvre, selon des plans de pâturage précis, d’un pâturage itinérant sur cinq sites et environ 400 hectares de bords de Loire dans le Loiret.
 
De façon générale, le pâturage favorise l’ouverture des milieux herbacés et permet une pénétration plus importante de la lumière jusqu’au sol. Mais les suivis scientifiques ont montré que les modalités de sa mise en œuvre peuvent aboutir à des impacts très différents en fonction des compartiments concernés. C’est donc finalement une combinaison alternant pâturage faible à modéré au printemps et en été avec des zones non pâturées et fauchées ou broyées en hiver qui permet d’optimiser la diversité biologique.
 
Sur le plan économique, l’utilisation d’un troupeau ovin pour l’entretien du littoral ligérien engendre de nombreux surcoûts pour l’éleveur et diminue sa production.
Publication du recueil : 2013




Restauration de 40 annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2226.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation INDRE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connectivité pour favoriser la reproduction du brochet.

Résumé

L’objectif principal de ce contrat est de préserver et restaurer la fonctionnalité des zones humides, notamment en améliorant la connectivité latérale des annexes hydrauliques et des prairies humides ainsi qu’en entretenant les annexes qui ont déjà fait l’objet d’actions de restauration.
 
Il s’agit notamment de favoriser la reproduction des espèces piscicoles, dont le brochet, et gérer les plantes exotiques envahissantes.
 
L’action porte sur un ensemble de quarante annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne, dont des bras morts, des sablières, des grandes zones inondables et des zones humides. Plusieurs de ces sites sont susceptibles d’accueillir la reproduction du brochet.
 
À mi-parcours en 2011, seize annexes ont fait l’objet d’une restauration sur la Loire et quatre sur la Vienne. L’entretien et/ou l’arrachage de jussie ont été effectués sur treize annexes hydrauliques de la Loire et sur dix annexes de la Vienne.
 
Des suivis ont été réalisés sur vingt annexes en 2010 et 2011. La reproduction du brochet est effective sur sept annexes de la Loire et une de la Vienne. Ce faible taux est dû à une faible hydraulicité en 2010 et 2011, à une végétation pas encore suffisamment développée six mois après les travaux ou à la difficulté de prospection sur des sites bien végétalisés sur la Vienne. Le suivi hydraulique a montré que les sites sont pour la plupart fonctionnels. La prospection a permis de mettre en évidence une colonisation rapide par la végétation herbacée et par d’autres espèces faunistiques.
Publication du recueil : 2013




Intervention en faveur des vallées alluviales d'intérêt majeur de la région Centre

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation CENTRE-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renforcer et amplifier les actions de préservation autour des thématiques à enjeux (dynamique fluviale, qualité de l'eau, agri-environnement, assise citoyenne) et assurer une cohésion et une appropriation locale en développant des actions partenariales.

Résumé

L’action s’est concentrée sur les grandes vallées alluviales de la Loire et de ses principaux affluents que sont le Cher et l’Indre. À l’intérieur de ces vastes entités, quarante-cinq sites naturels remarquables recouvrant près de 2 000 hectares ont été définis comme des territoires à enjeux sur lesquels se sont déroulées les interventions opérationnelles.

Les actions mises en œuvre s’articulent autour de la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation. Des plans de gestion ou études préalables ont ainsi été réalisés, permettant d’évaluer les richesses biologiques et la fonctionnalité des zones humides, et de définir des objectifs de restauration et d’entretien. Des indicateurs et suivis scientifiques ont été mis en place, portant essentiellement sur la ressource en eau et la qualité du milieu ainsi que sur l’analyse de la fonctionnalité biologique des milieux ouverts et des forêts alluviales. Des espèces indicatrices de la reconquête des milieux ont été particulièrement suivies.

En partenariat avec le Laboratoire de géographie physique (CNRS, UMR 8591, Paris 1), des recherches portant sur la dynamique fluviale, l’étude des paléo-chenaux, l’histoire de l’occupation du fleuve ou le fonctionnement sédimentaire ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du fleuve et d’adapter certaines mesures d’entretien des milieux ouverts.

Des opérations d’animation foncière sur le réseau d’espaces naturels auront permis de renforcer le réseau d’espaces protégés par le CEN Centre. L’opération aura essentiellement consisté en des démarches de contractualisation et de signatures de chartes et de sensibilisation des élus à Natura 2000.

Des opérations de restauration et d’entretien des milieux préservés ont également été assurées.
Enfin, pour contribuer à mieux faire connaître et reconnaître les vallées alluviales et leurs milieux naturels, différentes animations ont été organisées et des sites ont été aménagés pour l’accueil du public.

Publication du recueil : 2013




Observatoire de l'avifaune nicheuse des grèves sur le bassin de la Loire

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
janvier 2012
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Définir une stratégie

Résumé

Du fait de leur géomorphologie, la Loire et l’Allier possèdent des milieux particuliers que sont les îles et bancs de sables peu ou pas végétalisés. Ces formes mobiles accueillent une biodiversité remarquable dont certaines espèces d’oiseaux marins, devenues emblématiques du bassin de la Loire. Toutes sont protégées et certaines sont inscrites à l’annexe 1 de la directive Oiseaux. Le bassin de la Loire a donc une forte responsabilité pour la conservation de ces espèces à l’échelle nationale et européenne.

Afin de définir une stratégie de conservation globale et concertée des espèces d’oiseaux patrimoniales nichant sur les grèves de la Loire, plusieurs objectifs guident les différents axes de travail :
-    coordonner le réseau d’acteurs ;
-    assurer un suivi concerté des populations d’oiseaux afin de mieux appréhender certains facteurs influençant l’évolution des effectifs ;
-    renforcer les actions de protection et de gestion ;
-    développer les actions et outils de sensibilisation et de communication ;
-    étudier l’évolution des grèves.

La coordination régionale LPO Pays de la Loire s’appuie sur dix associations locales pour la mise en œuvre des actions de l’Observatoire. Les animateurs des sites Natura 2000 ainsi que les DREAL et DDT sont également associés aux réflexions globales.

En 2011 et 2012, des comptages concertés ont été réalisés par les associations partenaires sur la Loire et l’Allier afin d’estimer au mieux les effectifs nicheurs de sternes et de laridés. D’autres suivis ont été mis en œuvre hors des cours d’eau sur le bassin de la Loire. Les colonies utilisant des sites artificiels ont également été comptabilisées pour mesurer leurs rôles dans la dynamique des populations. Afin d’estimer le succès de reproduction des espèces, certains départements effectuent des suivis complets sur quelques colonies. Dans le département du Maine-et-Loire, un protocole de suivi des dérangements, visant à estimer l’importance de ce facteur dans la dynamique des populations, a été testé. Les suivis précis de la reproduction n’ont permis d’avoir que des résultats partiels sur quelques colonies et le protocole testé en Maine-et-Loire pour mesurer l’importance des impacts liés aux dérangements n’a pas permis d’obtenir de résultats à l’échelle du département.

Parallèlement, un état des lieux des outils existants (panneaux, plaquettes de sensibilisation, outil de suivi de la gestion des milieux, etc.) a été réalisé. Par ailleurs, une synthèse sur les arrêtés de protection de biotope spécifiques aux espèces nicheuses sur les grèves a permis de dresser un bilan à l’échelle du bassin de la Loire. Suite à la synthèse sur les outils utilisés, cinq mille autocollants destinés à être apposés sur les canoës et kayaks ont été réédités et deux chartes graphiques ont été définies afin d’homogénéiser les panneaux de signalisation : l’une pour les sites faisant l’objet d’un APPB et l’autre pour les sites non protégés.

Enfin, concernant l’évolution des bancs de sable, six sites de référence ont été identifiés et font l’objet d’analyses diachroniques sur la base de différents indicateurs. Les résultats sont attendus pour 2013.

Publication du recueil : 2013




Action pour la conservation du pélobate brun

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 100.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres Réserve naturelle nationale de Chérine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département INDRE
Localisation MEZIERES-EN-BRENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recuillir des informations sur le pélobate brun, espèce méconnue, afin de maintenir ou adapter les mesures de gestion dans les sites qu'elle fréquente.

Résumé

Le pélobate brun (Pelobates fuscus) est une des espèces les plus menacées de France. Cet amphibien d’Europe centrale n’est en effet plus connu que de quelques très rares stations d’Alsace et de Lorraine. En 1984, une station a été découverte dans l’Indre en Brenne, séparée du reste de l’aire de distribution par un hiatus de plusieurs centaines de kilomètres. En 2010, l’espèce a également été trouvée dans le Loiret. Le pélobate brun se rencontre dans des plaines aux sols sableux faciles à fouir, au voisinage des pièces d’eau.
Le projet vise à rechercher l’espèce dans les habitats voisins aux conditions comparables, réaliser des comptages des mâles chanteurs, réunir des informations sur les conditions d’observation. Ce recueil d’informations doit permettre de mieux connaître l’espèce afin de maintenir ou d’adapter les mesures de gestion dans les sites qu’elle fréquente.

En 2008, la prospection standard menée depuis 2001 s’est poursuivie par :
-    des écoutes nocturnes et diurnes sur les places de chant de mars à mai ;
-    des recherches à vue des pontes et des adultes en déplacements migratoires en mars-avril.

Les autres espèces d’amphibiens et de reptiles ont aussi été recensées : ces données apportent des renseignements sur la modification du milieu et les chances de contacter le pélobate brun.

Ces prospections ont eu lieu au cours de huit soirées et quatre journées. Elles se sont étendues sur l’ensemble des sites où l’espèce était connue et les sites alentours.

De manière générale, les suivis réguliers ont montré la très grande rareté de l’espèce avec seulement trois observations directes depuis 1984 et quarante-six contacts auditifs entre 2000 et 2011. Soit une moyenne d’environ quatre mâles chanteurs notés chaque année, avec de plus des variations interannuelles des effectifs importantes, liées aux conditions climatiques et à l’assèchement plus ou moins précoce des places de chant.

Publication du recueil : 2013




Gestion des arrêtés de protection de biotopes ligériens des sternes sur le déprtements du Loiret

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation CENTRE-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver du dérangement les colonies de sternes.

Résumé

Dans le Loiret, le lit mineur de la Loire dans son ensemble accueille plusieurs habitats d’intérêt communautaire et la nidification de plusieurs espèces dont la sterne. Le fleuve est également très fréquenté par les hommes et les mesures de protection se révèlent de plus en plus impératives.

Il s’agit de préserver du dérangement les sternes qui se reproduisent sur les îlots et grèves de la Loire. Cela passe par la sensibilisation des utilisateurs du fleuve, à travers rencontres et panneautage des îlots.

Le suivi des colonies de laridés est réalisé chaque année depuis les années 1980 par une dizaine d’observateurs. Les résultats font l’objet d’un rapport annuel. Les panneaux sont installés chaque année sur une dizaine de sites, correspondant aux colonies majeures les plus soumises au dérangement. Certains acteurs du canoë-kayak participent à ce panneautage. Près de 2 000 plaquettes ont été distribuées à environ quatre-vingts destinataires pour une diffusion plus large. Environ 500 autocollants ont été envoyés aux neuf loueurs de canoë-kayak du département.

Publication du recueil : 2013




Animation du site Natura 2000 des Basses vallées angevines

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux 9200.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 4 - Terres agricoles inondées de manière saisonnière
Type de milieu (SDAGE) Zones humides ponctuelles
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation MAINE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver les milieux et les espèces remarquables qui en dépendent.

Résumé

Situées au nord d’Angers, les Basses vallées angevines constituent un ensemble de plus de 9 200 hectares dans les vallées alluviales du bassin hydrographique de la Maine (Mayenne, Sarthe et Loir). Ces vallées, composées à 67 % de prairies, sont des zones d’alimentation, de halte migratoire et de nidification pour de nombreux oiseaux d’intérêt communautaire.

Les objectifs de préservation définis dans le document d’objectifs se déclinent selon les trois grands types de milieux:
-    les prairies, avec la mise en place de mesures agro-environnementales territorialisées en faveur du râle des genêts (dates de fauche retardées notamment) ;
-    les boisements, à travers un entretien extensif et concerté du réseau bocager et la mise en place d’une réglementation pour limiter l’extension des peupleraies ;
-    le milieu aquatique, par des opérations de restauration et d’entretien du réseau hydraulique selon des modalités favorables aux espèces et aux habitats (favoriser le libre écoulement de l’eau ; restaurer et entretenir les boires, fossés et mares ; lutter contre les espèces envahissantes…).
L’animation du site doit permettre de développer des projets en faveur des Basses vallées angevines. Elle touche trois types de public :
-    l’animation vers les secteurs agricoles
-    l’animation vers les secteurs non-agricoles
-    l’animation vers le jeune public

Grâce à l’animation en direction du public non agricole, les premiers contrats Natura 2000 de restauration de milieux ont été signés :
- sur bocage et ripisylve à Angers ;
- sur prairies (après peupleraie) à Sainte-Gemmes-sur-Loire ;
- sur prairies (après friche) et éléments du bocage à Villevêque.

D’autres projets sont à l’étude.

Publication du recueil : 2013

Remise en état du ruisseau de la Rivaille suite à des travaux de curage et de rectification illégaux à Vigoux

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 22/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2011
septembre 2011
Linéaire concerné par les travaux 290 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Rivaille
Distance à la source 0.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.10 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
0.50 m
Pente moyenne 7.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Réservoir biologique au sens de l'article L. 214-17 du CE
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0420
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Département(s) INDRE (36)
Communes(s) VIGOUX (36239)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Assurer la remise en état du site dégradé
Restaurer les caractéristiques hydromorphologiques
Limiter les pressions liées à l'élevage bovin

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Rivaille est un ruisseau de tête de bassin de 2,8 km de long qui prend sa source à 240 m d&rsquo;altitude sur la com&shy;mune de Vigoux (Indre). Le paysage est à dominante bo&shy;cagère ; l&rsquo;habitat humain y est dispersé. À proximité de la source de la Rivaille, la pente est assez faible et l&rsquo;écoule&shy;ment est intermittent. Plusieurs sources diffuses drainent les terrains, formant une zone humide dans laquelle se perd ponctuellement le lit du cours d&rsquo;eau. Quelques centaines de mètres en aval, à hauteur du bois du Gaty, la pente s&rsquo;accentue et le lit mineur est plus marqué. La confluence avec l&rsquo;Abloux se situe à moins de deux kilo&shy;mètres, sur la commune de Saint&shy;Gilles. Le bassin de l&rsquo;Abloux et ses affluents, en première catégorie piscicole, est un des derniers du département de l&rsquo;Indre abritant une population naturelle de truite fario. Dans sa moitié amont, la Rivaille subit des pressions d&rsquo;origine agricole liées à l&rsquo;élevage bovin.</p><p style="text-align: justify;">La zone de source reçoit également les eaux du ré&shy;seau pluvial de l&rsquo;autoroute A20, située quelques centaines de mètres à l&rsquo;est. Sur tout son linéaire, des anciens travaux de rectification et recalibrage pro&shy;voquent des incisions ponctuelles du lit et la forma&shy;tion de chutes qui limitent les possibilités de mon&shy;taison de géniteurs depuis l&rsquo;Abloux vers les sites de reproduction les plus amont.</p><p style="text-align: justify;">Malgré cela, la Rivaille est un ruisseau qui présente, sur les portions les moins dégradées, une granulomé&shy;trie variée, une mosaïque d&rsquo;habitats et des vitesses d&rsquo;écoulement hétérogènes favorables au dévelop&shy;pement de la truite fario et de ses espèces d&rsquo;accom&shy;pagnement. Elle a donc les caractéristiques d&rsquo;un ruisseau pépinière contribuant à la dynamique de la population de l&rsquo;Abloux.</p><p style="text-align: justify;">En 2009, l&rsquo;agriculteur exploitant les parcelles com&shy;munales situées dans la partie amont du bassin a voulu &laquo; assainir et drainer &raquo; ce secteur peu favorable à l&rsquo;élevage (prairie très humide et lit mineur détruit par le piétinement des bovins). Il a alors réalisé, sans autorisation environnementale préalable, des tra&shy;vaux sur un linéaire total de 290 m :</p><p style="text-align: justify;">&bull; en amont de la route communale (entre deux pas&shy;sages busés), débroussaillement, curage, rectifica&shy;tion et dérivation du lit ;</p><p style="text-align: justify;">&bull; et en aval de la route, dans un secteur de plus forte pente, avec une dérivation rectiligne suivie d&rsquo;un re&shy;profilage du lit.</p><p style="text-align: justify;">Ces travaux ont fortement altéré le lit mineur et les berges de la Rivaille, détruisant les habitats favo&shy;rables à la faune aquatique, accentuant localement les phénomènes d&rsquo;incision et entrainant des fines argilo-&shy;limoneuses vers la partie aval du cours d&rsquo;eau.</p>
Carte de localisation du ruisseau de la Rivaille
Carte de localisation du ruisseau de la Rivaille

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Les agents du service départemental de l&rsquo;Office na&shy;tional de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema) constatent ces travaux irréguliers en novembre 2009 et dressent un procès-verbal d&rsquo;infraction pour défaut d&rsquo;autorisation Eau <em>(art. L. 216-8 du Code de l&rsquo;environ&shy;nement, devenu depuis l&rsquo;art. L. 173-1/&sect;I)</em>.</p><p style="text-align: justify;">Une proposition de transaction pénale, avec remise en état, est émise par la Direction départementale des territoires (DDT) et acceptée par le contrevenant début 2011. Le procureur charge l&rsquo;Onema de contrô&shy;ler la bonne réalisation de cette remise en état. Celle&shy;-ci implique un agrément préalable du projet de restauration établi par le contrevenant et une information sur les dates de lancement et d&rsquo;achève&shy;ment des travaux permettant leur suivi effectif.</p><p style="text-align: justify;">Le bon état d&rsquo;esprit du contrevenant, l&rsquo;absence d&rsquo;en&shy;jeux anthropiques et la localisation en tête de bassin ont fourni un contexte favorable à la réalisation ra&shy;pide des travaux de remise en état.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Au cours de l&rsquo;année 2011, plusieurs réunions de préparation et de cadrage des travaux ont lieu sur site, en présence de l&rsquo;Onema (service départemental et délégation interrégionale), de l&rsquo;exploitant et oc&shy;casionnellement de la Fédération de pêche de l&rsquo;In&shy;dre et du service instructeur (DDT). Sur la base de références bibliographiques et des caractéristiques morphologiques du lit naturel de la Rivaille sur des portions non altérées, les services de l&rsquo;Onema déter&shy;minent l&rsquo;objectif de la remise en état : la restauration du lit mineur en fond de talweg avec reméandrage et recharge granulométrique. Un dimensionnement spécifique est réalisé pour chacun des secteurs de part et d&rsquo;autre de la route communale, en adaptant les caractéristiques morphologiques (gabarit, sinuo&shy;sité, profils en long et en travers, alternance des fa&shy;ciès et granulométrie) à la pente et à l&rsquo;hydrologie.</p><p style="text-align: justify;">La phase de travaux se déroule sur deux journées en septembre 2011. Le terrassement du nouveau lit est réalisé par l&rsquo;agriculteur lui-même à l&rsquo;aide de sa pelle mécanique, sous le contrôle des agents de l&rsquo;Onema. Le matelas alluvial est entièrement recréé sur une épaisseur de 15 à 20 cm, par apport de matériaux alluvionnaires de granulométrie variée. Des blocs dispersés sont ajoutés pour diversifier le milieu. Le linéaire de la Rivaille est allongé d&rsquo;environ 350 m.</p><p style="text-align: justify;">Le passage busé amont est également réaménagé par l&rsquo;exploitant agricole (réorientation et recalage de la buse, rétrécissement du lit mineur en amont) pour limiter la sédimentation et maintenir un en&shy;noiement permanent de la buse sans rupture de continuité biologique.</p>

La démarche réglementaire


Procès verbal de constatation pour exécution sans autorisation de travaux nuisibles au débit des eaux ou au milieu aquatique, Code NATINF n° 13167.

La gestion

<p>L&rsquo;exploitant des terres doit assurer l&rsquo;entretien de la végétation rivulaire : il a été convenu de laisser la vé&shy;gétation rivulaire se développer naturellement.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">En raison du contexte particulier de ces travaux, un état initial n&rsquo;a pu être réalisé. Le suivi s&rsquo;est limité à quelques visites ponctuelles (2 et 6 mois, 1, 2 et 3 ans après les travaux) pour s&rsquo;assurer de l&rsquo;évolution morphologique du cours d&rsquo;eau et de la colonisation par la faune aquatique (indices visuels). Un suivi photographique annuel est réalisé par le service départemental de l&rsquo;Onema.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Le nouveau tracé, bien adapté à la configuration locale n&rsquo;a fait l&rsquo;objet que de quelques micro-ajustements de faible ampleur, même après des événe&shy;ments hydrologiques importants. La recolonisation par les macro&shy;invertébrés a été rapide (dès les pre&shy;miers mois) avec une présence de taxons sensibles (comme des éphémères du genre epeorus). La végé&shy;tation rivulaire a bien repris. Le matelas alluvial res&shy;tauré n&rsquo;est pas colmaté ; il assure la présence d&rsquo;habi&shy;tats variés et de zones favorables à la reproduction des poissons, mais en 2015 aucune recolonisation pis&shy;cicole n&rsquo;est encore observée. La présence d&rsquo;obstacles situés en aval (petites chutes d&rsquo;eau liées à l&rsquo;incision de la roche&shy;mère) semble bloquer la recolonisation par les poissons, mais n&rsquo;empêche pas la remontée de l&rsquo;écrevisse (espèce invasive) observée depuis l&rsquo;aval.</p><p style="text-align: justify;">Un projet de restauration de la continuité piscicole de la Rivaille, complémentaire des travaux de remise en état de 2011, a été envisagé par la Fédération de pêche de l&rsquo;Indre. Compte tenu du faible linéaire concerné, cela ne constitue pas un enjeu prioritaire pour l&rsquo;instant et aucune action n&rsquo;a été engagée.</p><p style="text-align: justify;">Une végétation dense (roncier) forme une bar&shy;rière physique limitant l&rsquo;accès du lit au bétail. Aussi, contrairement aux préconisations initiales, seules les parcelles situées en amont de la route communale ont été clôturées. Malgré l&rsquo;absence d&rsquo;entretien de cette végétation rivulaire, des pousses d&rsquo;essences arbustives (saules, aulnes) ont récemment été observées et pourraient permettre à moyen et long termes de remplacer ou de limiter le développement des ronces.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Depuis ces travaux, ce site est fréquemment cité comme exemple pour favoriser l&rsquo;émergence et la concrétisation de projets de restaurations similaires dans des contextes parfois très variés (ex : l&rsquo;Argentière dans les Deux-Sèvres). Il permet notamment de sensibiliser le monde agricole sur la nécessité de préserver les têtes de bassins et offre un bon exemple d&rsquo;accommodement et de conciliation dans l&rsquo;intérêt des milieux avec un usager de bonne volonté.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

10 h de pelleteuse (fournie et pilotée par l’agriculteur) : 0 € Matériaux grossiers (blocs et pierres fournis par l’agriculteur) : 0 € Matériaux alluvionnaires (47 m3 de graviers et cailloux) d’origine extérieure : 580€
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 580 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Onema et Service instructeur : procureur de la République et DDT de l’Indre.


Maître d'ouvrage L'agricuteur exploitant des terrains concernés, responsable de la remise en état.
Contacts François Pellerin
  06 70 29 44 29

Maître d'ouvrage L'agricuteur exploitant des terrains concernés, responsable de la remise en état.
L'agricuteur exploitant des terrains concernés, responsable de la remise en état.
Contacts François Pellerin
06 70 29 44 29
François Pellerin
06 70 29 44 29


Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Projet de restauration du ruisseau de la Rivaille - Rapport de synthèse, Onema SD 36., M. Roques, février 2011.</p><p><br />&bull; Restauration du cours d&rsquo;eau la Rivaille (36) - Éléments d&rsquo;élaboration du dossier technique, M. Bramard, 25 juin 2011.</p>

Modification de la géométrie du lit mineur de l’OEuf à Pithiviers-le-Vieil

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 13/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2011
juillet 2011
Linéaire concerné par les travaux 800 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Oeuf
Distance à la source 15.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 0.53 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR93A
Référence du site Natura 2000
FR2400524
FR2400523
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Département(s) LOIRET (45)
Communes(s) PITHIVIERS-LE-VIEIL (45253)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les carctéristiques hydromorphologiques.
Améliorer de l'eau, en favorisant l'autoépuration par la diversification des faciès d'écoulements.
Reconnecter les zones humides alluviales.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;Œuf, cours d&rsquo;eau de 82 km de long, est un affluent de l&rsquo;Essonne s&rsquo;écoulant sur le plateau de la Beauce. Il est ali&shy;menté par la nappe de Beauce. Son bassin versant s&rsquo;étend sur une superficie de 285 km2. L&rsquo;activité du bassin est prin&shy;cipalement agricole avec des problématiques d&rsquo;intrants (engrais, produits phytosanitaires) et de drainage des terres. La présence de centres urbains, notamment Pithi&shy;viers, proche de la tête de bassin versant, et d&rsquo;industries génère des pollutions ponctuelles récurrentes. En aval de la commune de Pithiviers-le-Vieil, l&rsquo;Œuf a également connu des pollutions régulières causées par des eaux plu&shy;viales non traitées et une station d&rsquo;épuration qui fonc&shy;tionnait mal. Celle-ci a été mise aux normes en 2009. D&rsquo;un point de vue quantitatif, les prélèvements importants dans la nappe de Beauce pour l&rsquo;alimentation en eau po&shy;table, l&rsquo;irrigation et l&rsquo;approvisionnement des industriels jouent un rôle prépondérant dans la fluctuation des débits de l&rsquo;Œuf, pouvant être impactant en période d&rsquo;étiage. D&rsquo;autant que la nature kars&shy;tique de la nappe la rend plus vulnérable aux pollutions.</p><p style="text-align: justify;">Concernant l&rsquo;aspect morphologique, cette rivière est recalibrée entre 1960 et 1970 dans le cadre du re&shy;membrement agricole. On note également une opé&shy;ration de curage et de rectification des méandres en 1985, principalement dans le secteur de Pithiviers-le-Vieil. Au cours de ces périodes, l&rsquo;ensemble des petits chevelus situés en amont sont drainés et la majorité des exploitations abandonnent le pâturage au pro&shy;fit des cultures plus intensives, détruisant ainsi les prairies humides associées. Ce recalibrage a pour ef&shy;fet d&rsquo;élargir le lit mineur de l&rsquo;Œuf et de rendre son tracé rectiligne. L&rsquo;étalement de la lame d&rsquo;eau et la réduction des connexions latérales avec les berges, occasionnés par la dépose des matériaux de curage sur les berges, rendent le ruisseau plus sensible aux pollutions, avec une perte de fonctionnalité globale. Les conséquences de ces modifications hydromor&shy;phologiques sont nombreuses avec notamment un réchauffement des eaux, la dégradation de la quali&shy;té physico-chimique, avec des phénomènes d&rsquo;eutro&shy;phisation, et la réduction de la diversité des habitats. Le peuplement piscicole originel en est modifié, avec une disparition progressive des espèces d&rsquo;eaux vives (truite fario, vairon et chabot) au profit d&rsquo;espèces d&rsquo;eaux plus lentiques tel que le gardon, la loche franche et l&rsquo;épinochette.</p>
Carte locale de l'Oeuf à Pithiviers-le-Vieil
Carte locale de l'Oeuf à Pithiviers-le-Vieil

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">En 2006-2007, une étude globale des milieux est réali&shy;sée sur les bassins versants amont de l&rsquo;Essonne en col&shy;laboration avec les chambres d&rsquo;agriculture et des mé&shy;tiers du Loiret. Ce diagnostic définit les principaux en&shy;jeux du Contrat global Essonne amont signé en 2007 pour une durée de cinq ans et porté par le Syndicat mixte de l&rsquo;Œuf et de l&rsquo;Essonne (SMOE) créé en 2006.</p><p style="text-align: justify;">Ce contrat considère la restauration hydromorpho&shy;logique comme l&rsquo;un des enjeux majeurs pour le bassin versant de l&rsquo;Œuf. Des actions sont souhaitées par certains élus et propriétaires riverains qui y voient la possibilité de redonner au ruisseau son aspect naturel. Pour réaliser ces actions de restauration, le technicien de rivière du SMOE, interlocuteur privilé&shy;gié sur ce territoire, met en place une concertation avec l&rsquo;ensemble des acteurs techniques et finan&shy;ciers. Il rencontre également les différents proprié&shy;taires pour expliquer le bien-fondé de la restaura&shy;tion hydromorphologique en mettant en avant la plus-value écologique, paysagère et financière pour leurs terrains. Lors de ces rencontres, aucune opposi&shy;tion forte ne se manifeste. Toutefois, quelques per&shy;sonnes expriment des craintes quant à l&rsquo;évolution de la faune piscicole, pensant que la diminution de la hauteur d&rsquo;eau provoquera celle du nombre d&rsquo;indivi&shy;dus. L&rsquo;absence d&rsquo;usages forts sur ces parcelles favo&shy;rise également la mise en place de l&rsquo;opération.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux consistent en la reprise des merlons de curage et au terrassement des berges sur 800 m. Les matériaux sont utilisés au fur et à mesure pour créer des banquettes enherbées et resserrer le lit mineur : ils sont déposés et tassés avec le godet sans stabilisa&shy;tion pour permettre au cours d&rsquo;eau de se réajuster si nécessaire.</p><p style="text-align: justify;">Avant le terrassement, une coupe sélective de la ri&shy;pisylve est réalisée pour faciliter l&rsquo;accès des engins de chantiers. Les résidus de coupe sont réutilisés et répartis sous les banquettes pour créer une assise. La face des banquettes exposées au courant (en rive concave) est gardée volontairement abrupte pour que la rivière recrée elle-même des sous-berges. Les banquettes non exposées au courant (en rive convexe) sont travaillées en pente douce. Elles sont ensemencées avec un mélange de graminées carac&shy;téristiques des prairies humides pour fixer le substrat et limiter la repousse des orties ou des espèces inva&shy;sives. Ce tapis végétal permet également de piéger les graines des végétaux inféodés aux milieux hu&shy;mides, transportées par le cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.1.0 (A) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant

La gestion

<p style="text-align: justify;">Fauches d&rsquo;espèces nitrophiles et dégagement des repousses de saules et de frênes réalisés par une en&shy;treprise d&rsquo;insertion au cours des deux années suivant les travaux.</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;est fait sur ce site. Un suivi post travaux de la faune piscicole est programmé en 2015, soit trois ans après les travaux, au milieu du tronçon restauré.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Une semaine après la fin des travaux, 25 à 30 cm de sédiments fins (vases, limons) sont transportés naturellement vers l&rsquo;aval et déposés en sortie de méandre. Trois semaines après les travaux, le substrat naturel est décolmaté et laisse place à des éléments plus grossiers, attendus dans ce type de cours d&rsquo;eau (sables, graviers, blocs). Les algues filamenteuses et les lentilles d&rsquo;eau qui colonisaient ce linéaire de cours d&rsquo;eau disparaissent et l&rsquo;Œuf retrouve une eau plus claire (moins chargée en matières en suspension).</p><p style="text-align: justify;">Cette opération a ainsi permis de rétablir la diversité d&rsquo;écoulements, de substrats et d&rsquo;habitats. L&rsquo;échantillonnage du peuplement piscicole mis en place sur ce site n&rsquo;est pas encore disponible. Cepen&shy;dant l&rsquo;évolution positive de la qualité du peuplement piscicole observée sur un site à proximité, ayant subi le même type d&rsquo;opération, permet d&rsquo;être optimiste sur les résultats à venir,&nbsp; avec, notamment, le retour d&rsquo;espèces comme le chabot et la vandoise.</p><p style="text-align: justify;">Sur le site, on observe aussi une augmentation de la diversité des odonates et de la flore aquatique avec l&rsquo;apparition dans le lit mineur de callitriche, de faux cressons et, sur les berges, d&rsquo;iris des marais, de bal&shy;dingère, de carex et de myosotis aquatique. Cette amélioration de la biodiversité est en lien direct avec les modifications hydromorphologiques et sédimen&shy;taires du linéaire restauré. Cette opération apporte aussi une plus-value paysagère non négligeable appréciée par la population locale. Cette dernière, sensibilisée par la communication faite par le tech&shy;nicien de rivière, va aujourd&rsquo;hui spontanément vers le SMOE pour réaliser ce type de travaux. Victime de son succès, le SMOE ne peut répondre actuellement à toutes les sollicitations.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le point fort de cette opération</strong> est la poursuite de ce type d&rsquo;action par le SMOE sur d&rsquo;autres portions de l&rsquo;Œuf, le but étant une restauration complète de la rivière sur 10 km. Ainsi, un chantier similaire est entrepris en 2015 sur un linéaire de 620 m dans le même secteur (amont du pont de Brinvilliers).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le point faible de cette action</strong> est l&rsquo;impossibilité de ramener le lit dans ses anciens méandres, cela en rai&shy;son des différents compromis nécessaires.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;opération n&rsquo;a pas eu d&rsquo;incidence sur les deux sites Natura 2000 présents dans la zone concernée par les travaux mais elle contribue en partie à améliorer les connexions avec les zones humides avoisinantes. Ces deux sites Natura 2000 sont :</p><ul><li style="text-align: justify;">la forêt d&rsquo;Orléans et sa périphérie constituée de boisements caducifoliés et de zones humides (étangs, tourbières, marais) en fond de vallée ;</li><li style="text-align: justify;">la vallée de l&rsquo;Essonne et ses vallons caractérisés par des habitats forestiers, des vallées et des coteaux.</li></ul>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Le SMOE amène les élus et les propriétaires sur les sites restaurés pour les encourager à entreprendre des actions similaires sur leur propriété. Le site restauré de Segray a fait l&rsquo;objet d&rsquo;une visite de terrain avec le préfet du Loiret, la directrice de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie, l&rsquo;ensemble des signataires du contrat et d&rsquo;autres partenaires locaux. Chaque année, des élèves et étudiants (du niveau primaire au master) visitent ces différents sites. Cette action a été reprise dans les journaux locaux et a fait l&rsquo;objet d&rsquo;un reportage diffusé sur la chaîne France 3.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des aménagements complémentaires : 900 € Le coût du suivi a été pris en charge par la FDAAPPMA 45.
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 11 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 12 560 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie (40 %) ; Conseil départemental du Loiret (30 %) ; - Conseil régional du Centre (10 %) ; Syndicat mixte de l’OEuf et de l’Essonne (20 %).
Partenaires techniques du projet - Onema, DDT du Loiret - Fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique du Loiret (FDAAPPMA 45)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de l'Oeuf et de l'Essonne (SMOE)
Contacts
  SMOE - 1, allée de la Mairie-Ecoles 45590 Ondreville-sur-Essonne
smoe@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Bilan 2007 des sites témoins de la qualité des eaux.<br />Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie. 2007, 2 pages.</p>
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