Evaluation des modalités de conservation des forêts alluviales par le suivi des syrphes

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2011
Surface concernée par les travaux 2.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation VARENNES-SUR-ALLIER


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Inventorier les syrphes pour connaître l’état de conservation de ces forêts.

Résumé

Dans le département de l’Allier, le Val d’Allier adopte un faciès en méandres. La dynamique fluviale est à l’origine d’importantes superficies de forêts alluviales à bois tendre.

Afin d’apprécier la véritable valeur patrimoniale de ces forêts et d’évaluer la pertinence des actions entreprises dans le cadre du document d’objectifs du site Natura 2000, une étude du peuplement de syrphes a été engagée. Son objectif est double :
-    inventorier la population de syrphes présente en boisement alluvial à bois tendre afin de rechercher d’éventuelles espèces rares ou menacées ;
-    analyser la liste des espèces inventoriées pour obtenir une estimation de la fonctionnalité et donc de l’état de conservation de la forêt alluviale à bois tendre sur le site grâce à la méthode Syrph The Net (Stn).

Les syrphes sont des mouches qui ressemblent aux abeilles et aux guêpes tout en étant inoffensives. Leurs larves se nourrissent selon les espèces de déchets, de bulbes à fleurs, de pucerons ou de larves d’autres insectes.

L’analyse montre que le site prospecté possède une intégrité écologique moyenne (41,3 %) pour l’habitat « forêt alluviale à bois tendre ». Ce résultat semble à première vue surprenant étant donné le fonctionnement écologique préservé du Val d’Allier Bourbonnais, régulièrement cité en exemple concernant les boisements alluviaux. L’analyse des traits de vie des espèces manquantes montre un déficit des espèces liées principalement à la végétation herbacée alors que les espèces liées au bois mort et âgé sont très bien représentées. Cela s’explique par le fait que l’étude a été réalisée dans une peupleraie noire de taille importante, ce qui n’a pas permis de définir la conservation de la forêt alluviale dans son ensemble, mais seulement de la part approximative de fonctionnalité liée à la peupleraie noire.

Publication du recueil : 2013




Restauration et entretien de lieux prairiaux connexes à la rivière dans les gorges de la Bouble

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Fauche
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation CHANTELLE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les espaces prairiaux et régénérer la ripisylve.

Résumé

Les gorges de la Bouble s’étendent sur près de 5 km et sont peu encaissées (50 mètres au plus). Ce site de 170 hecatres est composé de gorges forestières et d’un plateau à prairies bocagères. Cette mosaïque de milieux accueille une faune et une flore spécifiques et remarquables.

L’Espace Naturel Sensible des Gorges de la Bouble bénéficie d’un programme d’actions quinquennal dont l’objectif est de préserver, gérer et valoriser les richesses écologiques, paysagères et culturelles. Les actions de restauration, d’entretien et de sensibilisation du public sont conduites en concertation avec les acteurs locaux et par voie de convention.

Les travaux ont été conduits par phases progressives afin d’appréhender la réaction des milieux et des espèces et de pratiquer une gestion conservatoire adaptée et concertée.
-    2008 : premiers travaux de débroussaillage et d’abattage sélectifs sur une ancienne prairie (5 000 m²)
-    Eté et automne 2009 : débroussaillage d’entretien mécanique sans export du broyat
-    hiver 2010 : 1 900 m² de résineux abattus ainsi que 64 peupliers en bord de rivière pour recréer une prairie (2 500 m²) et régénérer la ripisylve
-    2010, 2011, 2012 : débroussaillage. Cette fauche tardive, réalisée à mi-juillet et en octobre, a favorisé le développement des cortèges floristiques prairiaux et le cycle d’un plus grand nombre d’espèces.
-    Hiver 2012 : réalisation d’un couloir prairial de 110 mètres sur 25 à 45 mètres (3 700 m²) afin de connecter les prairies restaurées et de favoriser le déplacement des espèces. Implantation de parcs de pâturage (920 mètres de clôture agricole) en vue d’un pâturage extensif ovin ou équin.

Au total, 1,3 hectare de prairies et ripisylves ont ainsi été restaurées en connexion avec d’autres prairies mitoyennes situées en partie dans l’enceinte de l’abbaye de Chantelle. Cet ensemble prairial représente une surface globale de 2,47 hectares.

Le suivi botanique indique que les milieux évoluent lentement vers des végétations prairiales.

Publication du recueil : 2013




Préservation et restauration concertées de tourbières à l'échelle interrégionale dans les Hautes Chaumes du Forez

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Mise en défens
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 55.50 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Plateau

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR8301030

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département LOIRE
Localisation SAINT-BONNET-LE-COURREAU


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver les fonctionnalités hydrauliques et biologiques des tourbières.

Résumé

Les Hautes Chaumes ont été façonnées en grande partie par l’activité pastorale traditionnelle d’estive, qui les a créées et entretenues depuis les premiers défrichements effectués par les moines au XIIe siècle. Les trois tourbières concernées par le projet (la Croix de Barras, l’Oule et la Richarde) présentent un grand intérêt environnemental en termes d’hydrologie et de patrimoine naturel. Ces tourbières auraient été menacées à terme par certaines pratiques de pâturage tandis que leur situation interdépartementale et interrégionale rendait difficile une gestion globale et cohérente.

Un contrat unique de préservation associant les partenaires concernés a donc été envisagé. Des notices de gestion ont été élaborées par les Conservatoires d’espaces naturels pour chaque tourbière, avec pour objectifs : la préservation ou l’amélioration des fonctionnalités hydrauliques et biologiques, la mise en place d’une gestion cohérente et coordonnée des trois sites, la sensibilisation et l’information des usagers à leur importance et leur fragilité.

Plusieurs types d’intervention ont permis d’atteindre ces objectifs :
-    la maîtrise foncière dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles du Conseil général de la Loire, avec l’acquisition de 25 hectares côté Loire sur les tourbières de la Croix de Barras et de l’Oule et l’animation foncière en cours pour 17,3 hectares sur la tourbière de la Richarde.
-    la contractualisation avec les propriétaires ou exploitants agricoles notamment par des mesures agro-environnementales garantissant certaines pratiques de gestion, avec la signature de quatre contrats côté Loire pour 33,3 hectares et trois dans le Puy-de-Dôme où trois conventions pour la gestion du matériel mis en place ont également été signées.
-    des travaux de restauration et de génie écologique sur des secteurs particulièrement menacés ou dégradés : la mise en défens de 11 hectares de tourbières, 1,85 hectare de ruisseau et 0,27 hectare de sources ; le démontage de 750 mètres de clôture inutile ; la pose d’environ 7,7 km de clôture ; l’installation de trois points d’abreuvement ; l’aménagement de quatre franchissements d’écoulement d’eau ; l’installation d’un poste électrique.

Ces opérations se sont accompagnées de suivis scientifiques (papillons, végétaux remarquables, habitats naturels), annuels ou biennaux, permettant d’évaluer l’évolution naturelle des milieux et des espèces végétales tout comme l’impact de la gestion mise en place depuis 2008.

Enfin, différentes actions de valorisation (sorties de terrain, articles) ont ponctué les phases de ce projet qui se conclut en 2013 par un film et une plaquette, ainsi qu’un bilan global.

Publication du recueil : 2013

Mise à ciel ouvert du ruisseau de Cubes par création d’un bras de contournement à Châteauneuf-les-Bains

Page mise à jour le 19/12/2017
Créée le 23/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2013
avril 2014
Linéaire concerné par les travaux 140 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Cubes
Distance à la source 8.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
5.00 m
Pente moyenne 2.50 ‰
Débit moyen 0.14 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1688
Référence du site Natura 2000
FR8301034
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Département(s) PUY-DE-DOME (63)
Communes(s) CHATEAUNEUF-LES-BAINS (63100)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité piscicole.
Favoriser les activités de loisirs.
Améliorer l’aspect paysager du centre bourg.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le ruisseau de Cubes est un affluent de la Sioule et un sous-affluent de l&rsquo;Allier. Ce ruisseau de tête de bassin est long de 8,4 km. Son bassin versant de 15,5 km2 connaît peu d&rsquo;impact anthropique : l&rsquo;occupation des sols se par&shy;tage entre zones forestières et agricoles, l&rsquo;activité prin&shy;cipale étant le pâturage extensif. La Sioule et l&rsquo;Allier ont un grand intérêt environnemental, leurs affluents jouant un rôle important dans le cycle biologique de certaines espèces comme l&rsquo;écrevisse à pieds blancs (recensée sur certains affluents) ou la truite fario.</p><p style="text-align: justify;">Le ruisseau de Cubes est classé en listes 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. La qualité de ce cours d&rsquo;eau est bonne mais la rupture de la continui&shy;té écologique, 30 m en amont de la confluence avec la Sioule, constitue l&rsquo;un de ses problèmes majeurs. En effet, en 1950, une usine d&rsquo;embouteillage est construite sur le ruisseau dans la traversée du centre-bourg de Châ&shy;teauneuf-les-Bains. Cette construction recouvre le ruisseau sur 74 m de long. En 1960, la commune continue ses aménagements urbains avec la construc&shy;tion d&rsquo;un parking le long de la RD231. Le ruisseau est alors recouvert sur 190 m. Cette galerie constitue, de par ses dimensions et ses conditions d&rsquo;obscurité complète, un obstacle majeur pour la circulation des poissons.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la présence de deux ouvrages dans la partie aval du tunnel (à 70 m de la confluence avec la Sioule) limite également les possibilités de franchis&shy;sement piscicole avec un seuil de 70 cm de hauteur et une zone d&rsquo;écoulement rapide en béton de 70 m de long offrant une lame d&rsquo;eau inférieure à 5 cm, en amont direct du seuil.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi le ruisseau de Cubes, reconnu comme un cours d&rsquo;eau à forte potentialité piscicole, n&rsquo;est accessible que sur 30 m à partir de la confluence avec la Sioule, le reste de son cours étant inaccessible.</p>
Carte locale
Carte de localisation du ruisseau de Cubes

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La première étude sur ce ruisseau est réalisée par l&rsquo;Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) locale en 2003. Elle met en avant l&rsquo;intérêt piscicole du ruisseau de Cubes et la rupture de la continuité au niveau de la zone recouverte. Suite à ce constat, une réflexion pour restaurer ce cours d&rsquo;eau est engagée de façon infor&shy;melle par les principaux partenaires techniques : le Syndicat mixte d&rsquo;aménagement touristique du bassin de la Sioule (SMAT), la Direction départementale des territoires (DDT), l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema) et la Fédération dépar&shy;tementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique du Puy-de-Dôme (FDAAPPMA 63). Associée à cette réflexion, la com&shy;mune, propriétaire de ces ouvrages hydrauliques et maître d&rsquo;ouvrage, mandate en 2009 un cabinet d&rsquo;ar&shy;chitecture pour définir son programme d&rsquo;aménage&shy;ment de bourg dans le but de valoriser le patrimoine architectural. Les actions qui en découlent ont pour objectifs :</p><ul><li style="text-align: justify;">d&rsquo;améliorer l&rsquo;aspect paysager du centre-bourg avec l&rsquo;attrait d&rsquo;un cours d&rsquo;eau visible, l&rsquo;aménage&shy;ment d&rsquo;une place et d&rsquo;une passerelle ;</li><li style="text-align: justify;">de mettre en conformité les ouvrages hydrauliques infranchissables avec l&rsquo;article L. 432-6 du Code de l&rsquo;environnement (aujourd&rsquo;hui L. 214-17).</li></ul><p style="text-align: justify;">Le SMAT, porteur du contrat territorial en cours d&rsquo;élaboration à cette époque, se porte alors assistant à maître d&rsquo;ouvrage, la commune n&rsquo;ayant pas les com&shy;pétences nécessaires dans ce domaine. La gestion du dossier et la concertation avec les partenaires tech&shy;niques sont portées par l&rsquo;animateur du futur contrat.</p><p style="text-align: justify;">La première étude de faisabilité est finalisée en décembre 2011 et conclut à la nécessité de créer un nouveau lit pour le ruisseau de Cubes afin de contourner le tunnel sur 110 m.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;investissement de la commune pour acquérir les parcelles concernées par les travaux est l&rsquo;un des leviers pour mener à bien ce projet. La commune ayant peu d&rsquo;habitants, la mise en place d&rsquo;actions de communication ne s&rsquo;avère pas nécessaire, les travaux étant très bien acceptés par la population qui com&shy;prend l&rsquo;intérêt de la valorisation paysagère.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux consistent à créer une rivière de contour&shy;nement de la partie aval du tunnel et à aménager ce dernier pour dévier les eaux vers le nouveau lit. La partie amont de l&rsquo;ancien lit couvert est conservée et aménagée avec une rampe à macrorugosité.</p><p>Les travaux débutent par le terrassement du nou&shy;veau lit sur 160 m. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un lit emboité, conçu pour permettre le transit d&rsquo;une crue décennale et le maintien d&rsquo;une lame d&rsquo;eau suffisante en étiage pour le franchissement piscicole. Ce nouveau lit est constitué de quatre tronçons homogènes sur le plan hydromorphologique, depuis l&rsquo;actuel passage cou&shy;vert jusqu&rsquo;à la confluence avec la Sioule. Les berges sont en partie stabilisées par des gabions, des fas&shy;cines ou des géotextiles en fibre de coco pour limiter la divagation du cours d&rsquo;eau. Une recharge sédimen&shy;taire du fond du lit est réalisée pour y diversifier les écoulements.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.1.0 (A) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>L&rsquo;enlèvement des embâcles sur l&rsquo;ouvrage en macro&shy;rugosités est effectué par la commune qui assurera aussi l&rsquo;entretien de la ripisylve lorsque cela sera né&shy;cessaire.</p>

Le suivi

<p>Seule une pêche de sauvetage est réalisée en 2013, avant de mener les travaux. Aucun suivi post-travaux n&rsquo;est mis en place.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Lors de la pêche de sauvetage, seuls quelques trui&shy;telles et vairons sont recensés. Mais, deux semaines après les travaux, une quarantaine de truites sont vues en aval d&rsquo;un seuil encore présent en amont de l&rsquo;usine. La libre circulation de la faune aquatique du ruisseau de Cubes est donc assurée sur près de 160 m jusqu&rsquo;à cet ouvrage. La recharge granulométrique, réalisée pour améliorer l&rsquo;aspect visuel et paysager du ruisseau, a permis aussi de diversifier ses habitats.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Les points forts de cette action : </strong></p><ul><li>rendu plus attrayant, ce nouveau site connait au&shy;jourd&rsquo;hui une fréquentation plus importante. Les habitants et les touristes apprécient la présence du cours d&rsquo;eau.</li></ul><p>&nbsp;</p><p><strong>Les points faibles de cette action : </strong></p><ul><li>le surdimensionnement et la stabilisation du nou&shy;veau lit pour limiter les débordements potentiels lors des crues ;</li><li>l&rsquo;impossibilité d&rsquo;ouvrir le ruisseau sur son tracé d&rsquo;origine.</li></ul><p>&nbsp;</p><p>Cette opération s&rsquo;inscrit comme la première phase de la restauration du ruisseau de Cubes. La seconde, lancée depuis, consiste à améliorer la franchissabilité des trois seuils situés juste en amont des travaux et dont l&rsquo;usine d&rsquo;embouteillage est propriétaire.</p><p>Cette première action de restauration de la conti&shy;nuité écologique a servi d&rsquo;exemple pour le nouveau contrat territorial. Une autre opération de mise à ciel ouvert a concerné une ancienne source busée pour l&rsquo;alimentation en eau potable.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Cette action est présentée sur les sites inter&shy;net des différents organismes associés. Une vidéo tournée par l&rsquo;animateur du contrat territorial présente cette opération <em>(http:// www.riviere-sioule.fr/MO-chateauneuf-les&shy;bains)</em>. Dans le cadre du contrat territorial, des articles ont été publiés. Une visite sur le terrain a été organisée dans le cadre d&rsquo;une journée de formation technique sur ce type d&rsquo;opération pour d&rsquo;autres anima&shy;teurs et différents techniciens de rivières du département du Puy-de-Dôme. Sur le site restauré, une passerelle a été construite avec une partie vitrée, de façon à apercevoir la faune piscicole qui transite dans le cours d&rsquo;eau circulant en dessous. Des panneaux sont disposés un peu partout sur le site pour présenter les espèces présentes et décrire les aménagements réalisés. Enfin, une nouvelle place a été aménagée dans le bourg (valorisation de l&rsquo;espace urbain).</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 73 930 € HT
Coût des acquisitions 20 950 € HT
Coût des travaux et aménagement 137 800 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 202 680 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;">Cette opération a été très bien acceptée par les habitants et les commerçants. Elle participe à la fois à l&rsquo;amélioration écologique du ruisseau des Cubes et à l&rsquo;amélioration paysagère du centre-bourg. Aujourd&rsquo;hui les personnes qui passent devant ces aménagements ont envie de s&rsquo;arrêter, les touristes ont aussi été agréablement surpris. Les panneaux de communication mis en place permettent de sensibiliser les personnes qui se baladent sur le site. La commune de Châteauneuf-les-Bains est prête à réitérer ce type de travaux si cela est nécessaire. En résumé, c&rsquo;est un bel aménagement ! &raquo;<br />Daniel Sauvestre, maire de Châteauneuf-les-Bains.</p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (50 %), Fonds européen de développement régional (FEDER) (30 %), FDAAPPMA 63 (10 %), - commune de Châteauneuf-les-Bains (10 %).
Partenaires techniques du projet - Onema, DREAL Auvergne, DDT Puy-de-Dôme, Conseil départemental du Puy-de-Dôme, - SMAT du bassin de la Sioule, SMAD des Combrailles, FDAAPPMA 63, AAPPMA, Agence de l’eau Loire-Bretagne


Maître d'ouvrage Commune de Châteauneuf-les-Bains
Contacts
  Mairie - 63390 châteuneuf-les-Bains
mairie-chat-les-bains@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage Commune de Châteauneuf-les-Bains
Contacts
Mairie - 63390 châteuneuf-les-Bains
mairie-chat-les-bains@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Ruisseau les Cubes - Rapport définitif. Somival, mars 2013, 14 pages.<br />&bull; Ruisseau de Cubes - Appui technique pour la suppression d&rsquo;un obstacle à la continuité écologique par la conception d&rsquo;un nouveau lit à ciel ouvert. Burgeap, décembre 2012, 46 pages.</p>

Reméandrage de la Veyre en amont du lac d’Aydat

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 14/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2010
avril 2011
Linéaire concerné par les travaux 1100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Veyre
Distance à la source 5.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 6.60 ‰
Débit moyen 0.20 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR2250
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Département(s) PUY-DE-DOME (63)
Communes(s) AYDAT (63026)
SAULZET-LE-FROID (63407)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Carte de France
Carte de france

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les caractéristiques et le fonctionnement hydromorphologiques.
Améliorer la qualité de l’eau.
Créer des connexions latérales (zones humides).
Recréer des zones d’expansion de crues.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Veyre est issue de la confluence de la Narse et du Labadeau qui prennent naissance dans les Monts Dore. Longue de 35 km, elle alimente le lac d&rsquo;Aydat puis rejoint l&rsquo;Allier. La Veyre en amont du lac est classée en liste 1 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement avec la présence de truites et de ses espèces d&rsquo;accompagne&shy;ment. Son bassin versant d&rsquo;une superficie de 168 km2 est principalement occupé, sur sa partie amont, par des éle&shy;vages bovins de production laitière (56 %) et des espaces forestiers (38 %).</p><p style="text-align: justify;">Au cours des années 1970 et 1980, des actions de rectifi&shy;cation et de recalibrage sont entreprises sur la Veyre pour favoriser l&rsquo;écoulement rapide des eaux, assurer un drai&shy;nage des terres et étendre la superficie agricole exploi&shy;table en réduisant le lit majeur. Au total, près de 1 100 m de cours d&rsquo;eau sont rectifiés. Ces aménagements limitent grandement les capacités d&rsquo;habitat du ruisseau pour la truite (forte vitesse d&rsquo;écoulement, diminution de la diversité des substrats, incision du lit, etc.) et réduisent sa capacité autoépuratrice.</p><p style="text-align: justify;">Le lac d&rsquo;Aydat, plus grand lac naturel d&rsquo;Auvergne, est une retenue formée il y a plus de 8 500 ans par une coulée de lave qui a barré le cours de la Veyre. Ce lac, zone touristique, connaît depuis de nombreuses années une eutrophisation surtout due aux rejets agricoles et domestiques et à une diminution de la capacité auto-épuratrice naturelle, avec notamment la destruction d&rsquo;une zone humide et la rectification des cours d&rsquo;eau en amont du lac.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>
Carte locale de la Veyre en amont du lac d'Aydat
Carte locale de la Veyre en amont du lac d'Aydat

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le reméandrage de la Veyre était inscrit depuis 2005 dans l&rsquo;ancien contrat de rivière <em>&laquo; Vallée de la Veyre - Lac d&rsquo;Aydat &raquo;</em> porté par le Syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l&rsquo;Auzon (SMVVA). Ce contrat avait pour vocation principale de réduire l&rsquo;apport de matières phosphorées sur le bassin versant qui entraine l&rsquo;eutrophisation du lac d&rsquo;Aydat. L&rsquo;opération prévue ini&shy;tialement consistait en une simple reconnexion d&rsquo;un ancien méandre sur une parcelle. Lors de ses prospec&shy;tions de terrain, le technicien de rivière repère d&rsquo;autres anciens méandres aux alentours. Une forte concerta&shy;tion est nécessaire pour obtenir l&rsquo;accord de tous les propriétaires et aménager leurs parcelles (abreuvoirs, clôtures) pour que l&rsquo;exploitation des terres ne soit pas pénalisée par le projet. L&rsquo;opération, au final, porte sur environ un kilomètre de cours d&rsquo;eau.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux consistent à reprendre les anciens méandres pour allonger le lit mineur de plus de 500 m. Pour cela les anciens tracés encore visibles sur le terrain ou sur les cartes cadastrales sont utilisés.</p><p style="text-align: justify;">Deux profils types sont conçus :</p><ul><li style="text-align: justify;">dans les secteurs rectilignes, les pentes des berges sont faibles et identiques de part et d&rsquo;autre ;</li><li style="text-align: justify;">dans les secteurs méandrés, la berge concave pré&shy;sente une forte pente et la berge convexe une faible pente, pour favoriser les phénomènes d&rsquo;érosion et de dépôt naturels.</li></ul><p style="text-align: justify;">Avant les travaux, une gestion sélective de la ri&shy;pisylve et l&rsquo;enlèvement des clôtures sont nécessaires pour faciliter l&rsquo;accès des engins et dégager l&rsquo;emprise des travaux. Le bois coupé valorisable est laissé à la disposition des propriétaires, les branchages étant broyés sur place.</p><p style="text-align: justify;">Ce nouveau lit est rechargé très ponctuellement, par reprise des substrats présents dans l&rsquo;ancien tracé. Après cette intervention, la recharge sédimentaire devrait se faire naturellement depuis l&rsquo;amont.</p><p style="text-align: justify;">Une pêche électrique de sauvetage est réalisée. Le cours d&rsquo;eau est provisoirement dévié vers un bief à proximité afin de pouvoir travailler &laquo; hors d&rsquo;eau &raquo; et recouper les anciens méandres avec le cours actuel.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;ancien lit est remblayé avec les restes de terrasse&shy;ment, les merlons de curage de l&rsquo;ancien recalibrage complétés par un apport de matériaux.</p><p style="text-align: justify;">Une fois le ruisseau en eau, la ripisylve est reconsti&shy;tuée par plantation de différentes essences le long du nouveau tracé. Des clôtures, abreuvoirs et pon&shy;tons sont mis en place. Pour compléter ces travaux, un réseau de mares est créé par simple creusement de dépressions afin de favoriser la biodiversité.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune gestion particulière n&#39;est mise en place.</p>

Le suivi

<p>L&rsquo;état initial est réalisé en 2010, pour caractériser les compartiments hydromorphologiques, physico-chimiques et biologiques avec les poissons, la macrofaune benthique et les diatomées. Le suivi post travaux est mené annuellement depuis 2011 sur quatre stations.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;opération de reméandrage a permis d&rsquo;augmenter le linéaire du cours d&rsquo;eau, en passant de 1 120 m à plus de 1 640 m.</p><p style="text-align: justify;">Les suivis hydromorphologiques de 2011 et 2012 montrent un fonctionnement qui se rapproche de celui attendu sur la Veyre. Cependant, la création des nouveaux méandres et l&rsquo;allongement du linéaire pro&shy;voquent une diminution de la pente du cours d&rsquo;eau et ainsi de sa puissance. Le dépôt des matières fines et le colmatage des substrats qui en résulte sont tem&shy;poraires. En effet, la zone des travaux est toujours en cours d&rsquo;évolution : si les premières observations de 2015 tendent à montrer un début d&rsquo;amélioration probable liée aux crues, les suivis futurs confirmeront cette tendance.</p><p style="text-align: justify;">Le suivi du peuplement piscicole met lui aussi en évi&shy;dence une lente amélioration. Un an après travaux, le peuplement est quasiment identique à l&rsquo;état avant travaux. Les suivis piscicoles postérieurs montrent une augmentation des densités de truite fario et chabot, ainsi que l&rsquo;apparition du vairon sur le site re&shy;méandré. Ces trois espèces indiquent une améliora&shy;tion du peuplement.</p><p style="text-align: justify;">Au niveau du suivi de la macrofaune benthique, la variété taxonomique passe d&rsquo;environ trente espèces en 2010 à plus de quarante espèces en 2014, indi&shy;quant une bonne à très bonne qualité d&rsquo;habitats. Le suivi des diatomées montre aussi une améliora&shy;tion du peuplement entre 2010 et 2014. Celle-ci est cependant observée à la fois sur la zone rectifiée non restaurée et la zone restaurée ; les travaux de reméandrage n&rsquo;en sont donc a priori pas la seule cause.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse de la physico-chimie de l&rsquo;eau indique une qualité située entre &laquo; bonne &raquo; et &laquo; très bonne &raquo;, les matières phosphorées étant les plus pénalisantes avec un pic en fin d&rsquo;été et début d&rsquo;automne. L&rsquo;épan&shy;dage régulier sur ce territoire est l&rsquo;une des expli&shy;cations possibles à cette observation. Le suivi de la qualité physico-chimique avant travaux n&rsquo;étant pas disponible, il est difficile d&rsquo;évaluer l&rsquo;impact du re&shy;méandrage de la Veyre sur ce volet. La restauration des connexions latérales (zones d&rsquo;expansions des crues, linéaire plus important, mares, zones humides) devrait favoriser une meilleure autoépuration.</p><p style="text-align: justify;">Au-delà de l&rsquo;aspect écologique, les aménagements sont fonctionnels. Les exploitants ont ainsi pu profi&shy;ter de l&rsquo;implantation de nouvelles clôtures, d&rsquo;abreu&shy;voirs et de passages aménagés. Les différents parte&shy;naires de cette opération sont satisfaits des résultats visuels.</p><p style="text-align: justify;">D&rsquo;autres actions ont été menées suite à ce reméan&shy;drage, comme la création de la zone humide d&rsquo;Aydat et des travaux d&rsquo;assainissement.</p><p style="text-align: justify;">Dans le nouveau contrat territorial de la Veyre, une action de reméandrage est prévue. L&rsquo;opération de la Veyre servira de retour d&rsquo;expériences et d&rsquo;appui à la communication auprès des propriétaires des par&shy;celles.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Cette opération, emblématique sur le ter&shy;ritoire, a suscité un grand intérêt au ni&shy;veau régional. De nombreux articles sont parus dans différents journaux locaux (<em>La Montagne, Le Paysan d&rsquo;Auvergne</em>, le bulletin de la commune d&rsquo;Aydat, etc.). L&rsquo;opération a également été relayée par la radio et la télévision (<em>France Bleu Pays d&rsquo;Au&shy;vergne</em>, <em>France 3 Auvergne</em> et <em>Clermont Première</em>).</p><p style="text-align: justify;">Tous les ans, des visites sont organisées pour présenter ce projet et sensibiliser les étudiants de différents niveaux allant de la terminale jusqu&rsquo;au master ainsi que les élus et autres partenaires.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 22 570 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 58 380 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 81 790 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (AELB) 40 % ; FEDER 23,3 % ; Syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l’Auzon 20 % - Conseil départemental 10,4% ; Conseil régional 6,3 %.
Partenaires techniques du projet - Onema, AELB, Fédération départementale de pêche du Puy-de-Dôme, Gergovie Val d’Allier communauté - Les Cheires communauté, Conseil régional d’Auvergne, Conseil départemental 63, DREAL Auvergne - Direction départementale des territoires 63, Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, - Schéma d’aménagement de gestion des eaux Allier, Conservatoire des espaces naturels d’Auvergne - Ligue de protection des oiseaux d’Auvergne, chambre d’agriculture - association Aquaveyre, sociétés locales de pêche privée.


Maître d'ouvrage Syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA)

Contacts
  SMVVA 13 rue principale, 64450 Saint-Saturnin 04 73 39 04 68
aurelien.mathevon@smvva.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Reméandrage d&rsquo;une portion du cours d&rsquo;eau &laquo; LaVeyre &raquo; - Dossier de demande d&rsquo;autorisation au titre des articles L.214.1 et L214.6 du Code de l&rsquo;environnement.<br />Corridor, avril 2010, 43 pages.<br />&bull; Reméandrage d&rsquo;une portion du cours d&rsquo;eau &laquo; La Veyre &raquo; - Notice technique et plans de récolement. Corridor, juin 2011, 17 pages.</p>

Effacement du seuil de Chelles Basse sur le Miodet

Page mise à jour le 19/12/2017
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2010
juin 2010
Linéaire concerné par les travaux 150 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Miodet
Distance à la source 19.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.60 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1150
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) PUY-DE-DOME (63)
Communes(s) SAINT-DIER-D'AUVERGNE (63334)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique</p>
<p>Réduire les risques sécuritaires liés à l&rsquo;ouvrage</p>

Le milieu et les pressions

<p>Rivière située dans le département du Puy-de-Dôme, le Miodet prend sa source dans les monts du Livradois et se jette dans la Dore en rive gauche après un parcours de 30 km. Il draine un bassin versant de 102 km&sup2;, majoritairement couvert par des terrains agricoles en aval et par des massifs forestiers en amont. Le Miodet connait un important problème d&rsquo;ensablement comme la majorité des cours d&rsquo;eau du Livradois-Forez. Cet ensablement a pour origine la déprise agricole et l&rsquo;exploitation de résineux en bords de cours d&rsquo;eau ne permettant plus le maintien des sols face à l&rsquo;érosion.</p><p>Par ailleurs, sur le cours du Miodet, on compte plus d&rsquo;une trentaine d&rsquo;ouvrages hydrauliques, dont la plupart n&rsquo;ont plus d&rsquo;usage. Au niveau de la confluence avec la Dore, le barrage de Sauviat, construit au XIXe siècle pour la production hydroélectrique, est toujours en activité. D&rsquo;une hauteur de 27 m et d&rsquo;une capacité de 0,6 million de m3 d&rsquo;eau, il bloque totalement la continuité du cours du Miodet. Le seuil de Chelles Basse est situé plus en amont, au niveau de la commune de St-Dier-d&rsquo;Auvergne. Ce seuil, haut de 4,5 m et abandonné depuis plusieurs décennies, avait initialement pour fonction l&rsquo;alimentation d&rsquo;un moulin, en ruine aujourd&rsquo;hui. Contrairement à la Dore, le cours du Miodet n&rsquo;est pas classé, et n&rsquo;abrite pas de migrateur amphihalin. Toutefois, il présente un bon potentiel de zones favorables à la reproduction des truites et espèces d&rsquo;accompagnement (chabot, vairon).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Ouvrage abandonné, le seuil de Chelles Basse n&rsquo;a plus d&rsquo;usage. Dans le cadre du contrat de restauration et d&rsquo;entretien (CRE) 2005-2010, les techniciens de la communauté de communes du Pays d&rsquo;Olliergues (CCPO) ont recherché et démarché la propriétaire afind&rsquo;envisager une solution pour rétablir la continuité écologique au niveau de l&rsquo;ouvrage.</p><p>Deux solutions ont été présentées à la propriétaire : l&rsquo;effacement ou l&rsquo;aménagement d&rsquo;une passe à poissons. La propriétaire n&rsquo;habitant pas sur le bassin et le CRE bénéficiant d&rsquo;une équipe de régie et de financements publics en provenance du Conseil général et de l&rsquo;agence de l&rsquo;eau, la solution d&rsquo;effacement a été privilégiée. La mise en place d&rsquo;une passe à poissons aurait nécessité une consolidation de l&rsquo;ouvrage et un entretien régulier. L&rsquo;opération d&rsquo;effacement a donc été inscrite en 2009 au CRE alors en cours de mise en oeuvre.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Avant de procéder à l&rsquo;effacement du seuil, l&rsquo;équipe technique du CRE a réalisé un entretien de la ripisylve en coupant tous les arbres pouvant gêner l&rsquo;accès au seuil ou menaçant de tomber suite à l&rsquo;effacement de la retenue. Un chenal de dérivation a ensuite été mis en place afin de pouvoir travailler à sec. Une partie du sable abondamment présent dans la retenue a été régalée sur les berges. Enfin, le seuil de pierre a été totalement supprimé jusqu&rsquo;au niveau de ses fondations, les blocs le constituant ont été en partie mis en dépôt sur les berges ou utilisés pour diversifier les écoulements dans le lit mineur du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Aucun suivi n&rsquo;est prévu après travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>En termes de réalisation des objectifs, cette action est une réussite puisque le transport des sédiments est rétabli et la libre circulation des poissons est rouverte sur un tronçon de quatre km. Visuellement, le milieu s&rsquo;est diversifié, on observe une granulométrie plus grossière et plus hétérogène. Des radiers et des habitats favorables pour des frayères réapparaissent. Les berges commencent peu à peu à se revégétaliser. Cependant, le linéaire rouvert suite à l&rsquo;effacement du seuil est limité par la présence, en aval, du barrage de Sauviat, situé à la confluence Dore-Miodet, qui bloque totalement la continuité sur le cours d&rsquo;eau. Il n&rsquo;est pas prévu à l&rsquo;heure actuelle de réaliser une quelconque action pour la restauration de la continuité au niveau de ce barrage.</p><p>Localement, les travaux réalisés sur le seuil de Chelles Basse ont été controversés. L&rsquo;opération a souffert d&rsquo;un grand manque de communication. Du fait de l&rsquo;opportunité d&rsquo;intervention (volonté du propriétaire) et de la localisation du site (isolé dans la forêt, sans enjeux ni usages), les travaux ont été réalisés rapidement, sans information ou consultation préalable de la population locale sur le contenu du projet. Après la réalisation de l&rsquo;effacement, les propriétaires situés plus en aval ainsi que les protecteurs de moulins ont exprimé leur désaccord au sujet de la destruction d&rsquo;un ouvrage considéré comme patrimonial, appuyés par la critique d&rsquo;un article paru dans un journal local. Des réunions de communication ont été organisées suite aux travaux, avec les riverains et les services techniques du CRE, afi n d&rsquo;expliquer la démarche d&rsquo;opportunité de cette opération, les motivations du projet et favoriser son acceptation. Le prochain contrat territorial reprendra les thématiques du CRE 2005-2010 et des actions (non programmées encore) seront envisagées dans le cadre de la restauration de la continuité écologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Pas de valorisation.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 28 154 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 28 154 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (50 %, dans le cadre du CRE) - Conseil général du Puy-de-Dôme (25 %) - Communauté de communes du Pays d’Olliergues (25 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération départementale du Puy-de-Dôme pour la pêche et la protection du milieu aquatique - Direction départementale des territoires (DDT 63)


Maître d'ouvrage Communauté de Communes du Pays d’Olliergues (CCPO)

Contacts Julie Cadel - Communauté de communes du Pays d’Olliergues
  autre contact : Alain Bonnet - Onema Délégation Auvergne-Limousin - alain.bonnet@onema.fr
rivieres.doremoyenne@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement partiel du seuil Cros sur la Dunière

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
novembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 90 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Dunière
Distance à la source 20.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 2.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0162
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) DUNIERES (43087)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Mise en conformité de l’ouvrage (art. L. 432-6 du CE)</p>
<p>Restauration de la continuité écologique</p>
<p>Réduire les débordements locaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Dunière, cours d’eau de 43 km de long, est un sous affluent de la Loire qui se jette dans le Lignon du Velay. Son bassin versant, d’une superficie de 238 km², est majoritairement dominé par des parcelles d’élevages bovins et des zones de massifs forestiers avec une urbanisation diffuse.</p><p>Les principales pressions exercées sur le cours d’eau à l’échelle du bassin versant sont liées à la présence de seuils le long du cours de la Dunière ainsi qu’au ravinement des parcelles recouvertes de résineux. Les impacts hydromorphologiques des parcelles et des seuils sur la Dunière et ses affluents sont multiples : déstabilisation des berges, élargissement des cours d’eau par absence de maintien des berges, ensablement, diminution du transit sédimentaire, cloisonnement du cours d’eau, perte de débit via les biefs, perte d’habitats pour la faune aquatique, notamment les espèces piscicoles…</p><p>Au total, 73 seuils sont dénombrés sur le bassin, dont 32 sont infranchissables pour la truite. Anciens pour la plupart, ces seuils ont été construits jadis pour l’irrigation des prairies de pâturage et pour l’utilisation de la force motrice des moulins (industrie de textiles, denrées alimentaires…).&nbsp;</p><p>La plupart d’entre eux ont ensuite été abandonnés progressivement, suite à la déprise agricole. Certains seuils sont aujourd’hui utilisés pour l’hydroélectricité (microcentrales).</p><p>La Dunière est classée au titre de l’article L. 432-6 du code de l’environnement pour la présence de la truite commune (truite fario) sur son bassin versant. Il existe donc un enjeu notable pour la circulation de cette espèce, mais également pour d’autres espèces présentes : loche, vairon et goujon.</p><p>Le seuil du Cros, d’une hauteur de 1,29 m, est totalement infranchissable par la truite. Construit jadis pour les besoins d’une scierie, ce seuil est désormais sans usage. Il demeure encore en bon état mais le bief est en partie comblé.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le contrat de restauration et d’entretien (CRE) Dunière et affluents (2005-2009) était doté d’un volet sur la restauration de la continuité écologique. Dans le cadre de sa mise en place, le technicien rivière a procédé, en 2004-2005, à un inventaire des ouvrages du bassin. Il a identifié les secteurs sur lesquels intervenir en priorité pour restaurer la continuité. Il a ensuite rencontré les propriétaires des ouvrages afin de leur expliquer la situation du cours d’eau, l’obligation réglementaire (L. 432-6) existante et les solutions envisageables.</p><p>Le propriétaire du seuil de Cros souhaitait voir le seuil effacé, notamment pour diminuer le risque de débordement local et éviter des contraintes de gestion et d’entretien du seuil en cas d’installation d’une passe à poissons.</p><p>Une phase de concertation a été nécessaire avec les propriétaires des terrains attenants au seuil. Au final, le Syndicat intercommunal d’aménagement de la Loire et de ses affluents (Sicala) s’est engagé à réaliser des mesures complémentaires de protection des berges en amont afin d’éviter la perte de surface des terrains suite à l’abaissement de la ligne d’eau.&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>L’ouvrage a été arasé à la pelle mécanique sur une hauteur de 1 m et sur toute sa longueur. Trois miniseuils noyés ont été mis en place sur 100 m en amont du seuil afin de maintenir l’équilibre du profil en long et éviter l’érosion régressive. C’est également pour cette raison que la solution d’effacement total de l’ouvrage n’a pas été retenue.</p><p>Des mesures complémentaires ont été mises en place sur le site : des protections de berges en géotextile ont été installées pour éviter la perte de surface – par érosion des berges – des terrains attenants.</p><p>Enfin, des mesures ont été prises dans le but de diminuer l’impact des travaux : réalisation d’une pêche de sauvegarde et travail à sec avec mise en place d’un batardeau pour dévier temporairement les écoulements.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion ultérieure n’est prévue sur le site.&nbsp;</p>

Le suivi

<p>En 2006 et 2009, un état initial du compartiment physique a été réalisé : suivi de la zone d&rsquo;influence de l&rsquo;ouvrage, de l&rsquo;état du maintien des berges, de l&rsquo;estimation du risque d&rsquo;érosion régressive par la réalisation de profils en long et en travers. En 2007, un suivi visuel des frayères à truite a également été effectué en amont et aval de l&rsquo;ancien seuil.</p><p>Une évaluation de l&rsquo;état des berges et de la ripisylve a également été entreprise avec le propriétaire riverain.<br />Après les travaux, un suivi photo est réalisé afin de surveiller l&rsquo;évolution morphologique du site (érosion régressive). Le suivi des frayères à truite est poursuivi en 2009 et 2010.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L’arasement du seuil de Cros a permis de rétablir la continuité sur un tronçon de 3,7 km de long.</p><p>Les gains au niveau de la morphologie et de la biologie sont déjà visibles deux mois après les travaux : le retour d’une diversité de faciès et d’écoulements est constaté. La zone lentique en amont, auparavant créée par l’ouvrage, a laissé la place à un secteur de plat courant-radier sur une centaine de mètres. La totalité des écoulements est libérée.</p><p>À l’échelle du tronçon - quelques centaines de mètres de linéaire - une alternance de radiers-mouilles est retrouvée.</p><p>Le suivi des frayères montre une recolonisation rapide de la zone en amont de l’ancien seuil : 14 frayères fonctionnelles ont été dénombrées en décembre 2009 alors qu’aucun substrat de ponte n’était observé en 2007.</p><p>La hauteur résiduelle du seuil est inférieure à 30 cm en période d’étiage. L’ouvrage est transparent lors des périodes de migration de la truite notamment.</p><p>Sur le secteur, aucune érosion régressive n’est constatée, ni d’effondrement de berges.</p><p>L’objectif de restauration de la continuité est atteint. Toutefois, l’ampleur du linéaire rouvert est limitée par la présence de deux seuils : l’un de plus de 1,5 m de haut et situé à 2,2 km en aval, qui reste infranchissable pour les espèces piscicoles ; l’autre, situé 1,5 km en amont, d’une hauteur de 2 m.</p><p>Cette opération pilote pour le Sicala est l’une des premières opérations d’arasement réalisées sur le bassin versant. Elle a, par la suite, servi d’exemple pour quatre autres réalisations d’effacements d’ouvrages sur le bassin.</p><p>Dans le cadre du CRE, d’autres opérations de restauration de la continuité écologique ont été mises en oeuvre : trois autres arasements ont été réalisés en amont de la commune de Dunières, puis un autre sur le Gournier, affluent en rive droite de la Dunière. Le Sicala a également procédé au remplacement d’un passage busé sur un affl uent (le Charrerogne) par un pont cadre, décloisonnant ainsi totalement l’affluent. Enfin, deux autres ouvrages ont bénéfi cié de l’installation d’une passe à poissons au niveau de la commune de Dunières (lieu-dits : Berthollet) et boulodrome.&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>L’arasement du seuil de Cros a fait l’objet d’articles dans la presse écrite et télévisuelle. Une journée d’animation portant sur la continuité écologique a été organisée à l’écopôle du Forez en mai 2010 avec des associations environnementales, l’Onema, les Agences de l’eau, les techniciens des structures à compétence eau présentes sur les bassins environnants ainsi que quelques élus et des étudiants. À cette occasion, la démarche de restauration de la continuité mise en place dans le CRE de la Dunière a été présentée, notamment à travers l’exemple de l’arasement du seuil de Cros.&nbsp;</p><p>Cette opération pilote ainsi que les quatre autres réalisations d'effacement d'ouvrages sur le bassin ont été valorisées dans une vidéo réalisée par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 13 300 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 13 300 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (40 %) - Conseil général de Haute-Loire (20 %) - Fédération départementale de Haute-Loire pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 43) (5 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Commune de Dunières - Direction départementale des territoires de Haute-Loire (DDT 43)


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement de la Loire et de ses affluents (Sicala)

Contacts Daniel Roche - Syndicat intercommunal d’aménagement de la Loire et de ses affluents (Sicala)
  3, avenue Jean-Baptiste Marcet 43000 Le Puy en Velay
daniel.roche@sicalahauteloire.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise en eau d’un ancien lit du Dadon et restauration de l’habitat aquatique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Dadon
Distance à la source 7.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.25 ‰
Débit moyen 0.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11706
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) RUMILLY (74225)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Remettre en eau l’ancien lit du Dadon.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les écoulements et les habitats.</p>
<p>Augmenter les hauteurs d’eau à l’étiage.</p>
<p>Stabiliser les berges et restaurer la ripisylve.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Dadon est l’un des derniers affluents sans obstacle du Bas Chéran et présente, le long de ses huit kilomètres, les caractéristiques morphologiques adaptées à la vie et à la reproduction piscicole. Le bassin versant du Dadon est concerné par deux zones d’activités industrielles (Alby-sur-Chéran et Rumilly) sur son secteur aval. Le reste du bassin versant est occupé par l’activité agricole (55 % des surfaces) et par le recouvrement forestier (13 %).<br>Victime de facteurs anthropiques, le Dadon subit de multiples agressions :<br>• rejets accidentels au niveau des zones industrielles traversées ;<br>• pollutions organiques des exploitations agricoles et des établissements agroalimentaires ;<br>• rectification de son cours et abaissement de la nappe phréatique sur sa partie aval.</p> <p>De plus, le secteur aval du Dadon a connu de fortes perturbations physiques lors de l’installation d’une zone industrielle sur son secteur aval : un drainage de la zone humide associée, des prélèvements d’eau ainsi qu’une rectification et un endiguement de son lit. Outre les perturbations d’ordre physico-chimique dont souffre ce cours d’eau, l’appauvrissement de l’habitat induit par l’homogénéisation et le surdimensionnement du lit entraîne un effondrement de ses potentialités piscicoles et de ses fonctions reproductrices, notamment en ce qui concerne la truite fario.</p> <p>Ces travaux diminuent fortement les connexions initialement existantes entre le Dadon et le Chéran et de ce fait, réduisent considérablement l’intérêt écologique de cette zone de confluence naturellement riche.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Les travaux sont réalisés dans le cadre du contrat de rivière porté par le syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC). L’association locale de pêche de l’Albanais a fortement soutenu cette action.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Les travaux ont comporté trois tranches successives :<br>• en 2004 (longueur traitée : 350 m) : mise en place de seuils en enrochement et d’épis pour permettre la diversification des habitats, implantation de caissons végétalisés associés à du géotextile afin d’assurer la stabilisation des berges, création d’un atterrissement végétal réduisant la largeur du lit, création d’un nouveau lit plus étroit et méandriforme. La maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux est assurée par la Fédération Départementale de Haute-Savoie pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (FDPPMA 74);</p><p style="text-align: justify;">• en 2006 (longueur traitée : 475 m) : sur la partie en aval de la première tranche de travaux, le lit est chenalisé dans les années 1990. En rive droite, se trouve l’ancien tracé sinueux du lit historique. Ainsi, le ruisseau est replacé dans son lit d’origine. Un groupement de bureaux d'études assure la maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux;</p><p style="text-align: justify;">• en 2009 (longueur traitée : 175 m) : mise en place, sur le dernier tronçon aval, de blocs de diversification, seuils en pierre, épis en bois de pleine eau et en berges.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les secteurs sont gérés dans le cadre d’un programme pluriannuel d’entretien de la végétation et des berges (gestion des espèces invasives et plantations).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état des lieux complet avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007) selon la même méthodologie permet d&rsquo;effectuer une comparaison des résultats et d&rsquo;obtenir une première évaluation post-travaux à court terme des gains physiques et biologiques.<br />Un suivi régulier selon une fréquence annuelle en ce qui concerne la qualité piscicole et hydrobiologique et à des intervalles de temps plus importants de l&rsquo;ordre de trois à quatre ans en ce qui concerne l&rsquo;évolution de la qualité de l&rsquo;habitat est effectué. A partir de 2012, le pas de temps entre les suivis sera augmenté.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Trois ans après travaux, la tendance est à l’augmentation de la variété des substrats et de la représentation surfacique des substrats minoritaires ou absents en 2004.<br>Les premiers résultats de ce suivi post-travaux sont globalement encourageants. L’amélioration de la qualité de l’habitat et du peuplement macro-benthique a été démontrée. Le peuplement piscicole montre une certaine amélioration, mais les objectifs de retour à une population structurée de truites ne sont pas encore atteints. Les données de suivi sont actuellement en cours d’analyse.</p> <p>D’un point de vue social, l’opération est très bien acceptée. Les riverains peuvent désormais parcourir le sentier pédagogique et connaître le fonctionnement de la rivière.<br>La poursuite des suivis est prévue afin d’affiner les techniques employées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Création d’un sentier pédagogique</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 195 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 195
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 195 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - SMIAC (36,5 %) - conseils généraux de Savoie et de Haute-Savoie (13,5 %) - conseil régional (10 %)
Partenaires techniques du projet - Ville de Rumilly - Cereal Partner France (Nestlé)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran

Contacts Régis Talguen
  Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC)
rtalguen@si-cheran.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Vulliet J-P., 2004, Projet et réalisation de travaux de restauration de l’habitat aquatique sur le Viéran et le Dadon, deux cours d’eau de Haute-Savoie. Rapport de stage.<br>&nbsp;</p>
<p>Vigier L., 2007, Essai d’évaluation des travaux de restauration réalisés en 2004 sur le Dadon : Comparaison des états des lieux réalisés avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007). Rapport de stage.</p>

Reméandrage de la Petite Veyle en amont du moulin du Geai

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Petite Veyle
Distance à la source 52.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR580
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BIZIAT (01046)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer l’hydromorphologie du cours d’eau.</p>
<p>Diversifier les habitats.</p>
<p>Expérimenter des méthodes d’accompagnement des démantèlements d’ouvrages et de restauration des retenues sur cours d’eau de plaine.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Petite Veyle est un bras secondaire de la Veyle d’environ 9 km de long. La Veyle est un petit cours d’eau de plaine de 80 km de long, à faible pente, qui déverse ses eaux dans la Saône.<br>Le bassin versant de la Veyle a connu de nombreux aménagements anthropiques. Au XIXe siècle, plus d’une centaine de moulins y utilisaient la force hydraulique des eaux. Par la suite, les cours d’eau ont été recalibrés pour diminuer l’impact des crues sur les terres agricoles. Leur qualité physique s’en trouve lourdement altérée. L’homogénéité des faciès d’écoulement et des habitats du cours d’eau ainsi que les faibles connexions possibles avec le lit majeur limitent la qualité écologique du milieu.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Dans les années 1970-1980, le vannage du moulin Geai, situé sur la Petite Veyle, tombe en ruine. L’ancien bief, très rectiligne, se dégrade alors. L’abaissement de la ligne d’eau accentue la faible hétérogénéité des habitats, réduit les connexions latérales et augmente les phénomènes de sédimentation.<br>Parallèlement, le contrat de rivière optait pour une approche globale de la problématique des ouvrages en menant une réflexion sur les intérêts écologiques et patrimoniaux de leur conservation ou de leur suppression. L’un des obstacles identifiés pour l’effacement de tels ouvrages, outre les difficultés psychologiques et juridiques, est que le tronçon sous influence de la retenue devient inesthétique et écologiquement peu intéressant. Il est en effet surcalibré, avec des berges hautes et raides.<br>Le syndicat a alors saisi l’opportunité de la dégradation du vannage du moulin de Geai pour mener une action pilote visant à accompagner l’effacement d’ouvrage par la réhabilitation de la retenue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les études initiales réalisées ont convenu que la meilleure opération à mettre en oeuvre afin de restaurer la qualité physique de la Petite Veyle était le reméandrage d’un tronçon de 400 mètres. Les parcelles adjacentes au cours d’eau (30 m de part et d’autre) sont acquises et un lit sinueux est créé. La formation de sinuosité est accompagnée de créations de banquettes permettant de réduire la section d’écoulement. La ripisylve en place est rajeunie : elle est supprimée au profit d’une plantation de végétation de rive.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Déclaration d’intérêt général pour passage et réalisation des travaux sur les terrains non acquis
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les terrains ont été remis aux agriculteurs riverains pour une exploitation en prairie. Une fauche annuelle autour des arbres est réalisée (2 000 € / an env.).</p>

Le suivi

<p>&nbsp;En 2004, une étude fine des caractéristiques physiques et biologiques est effectuée sur le site. Un état initial est ainsi défini, en utilisant des méthodes standardisées et reproductibles. Le site est suivi un an et demi après les travaux dans les domaines de l&rsquo;hydromorphologie (indice d&rsquo;attractivité morphodynamique - IAM), les invertébrés (MAG20) et la faune piscicole (pêche électrique). Les herbiers sont suivis par cartographie en survol aérien.<br />Les peuplements piscicoles et macro-benthiques ont été étudiés en appliquant le même protocole que lors de l&rsquo;étude initiale. Par contre, le compartiment hydromorphologique n&rsquo;avait pas été analysé lors de l&rsquo;état initial.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Même si certains aspects du site peuvent encore être améliorés, le bilan de travaux de restauration est globalement positif. Le caractère expérimental et démonstratif de cette opération est à souligner.<br>Les résultats de suivis permettent de quantifier les gains apportés par les travaux de restauration.<br>L’IAM révèle que le gain de qualité habitationnelle est fort comparativement aux secteurs sans aménagement. On note l’apparition d’une classe de vitesse sur le tronçon reméandré. On observe une meilleure hétérogénéité des faciès d’écoulements ainsi qu’une amélioration de la variété des hauteurs d’eau et des vitesses de courant.<br>Concernant la biologie, malgré une légère baisse de la biomasse, on note dans l’ensemble une augmentation franche de la densité de poissons (+ 60 %). La forte progression des barbeaux et des bouvières, aux caractéristiques écologiques très différentes, indiquent qu’un habitat piscicole varié a été créé. Le peuplement macro-benthique a gardé une structure globalement semblable. Toutefois, une légère augmentation de la diversité ainsi que l’apparition de quelques familles de trichoptères, espèces polluo-sensibles, permettent de conclure à une amélioration de la qualité du peuplement d’invertébrés.<br>Parmi les points négatifs qui émergent du suivi, le plus important reste le faible linéaire occupé par la ripisylve. Seuls des saules ont été plantés en berge et les fascines n’ont pas encore repris. Cette absence de ripisylve est pénalisante pour l’ombrage, les habitats du cours d’eau et la diversification du milieu. Des mesures correctrices ont été proposées.<br>Le substrat est constitué de dalles argileuses par endroits ce qui diminue l’hétérogénéité des habitats du fond du lit. Les études prévoyaient que l’on retrouve des horizons graveleux hors du tracé de l’ancien lit, or la fraction argileuse domine très largement. Le site gagnera en qualité écologique s’il y a un dynamisme fluvial susceptible de recharger en substrats meubles (sables et graviers) le fond du lit.<br>Les premiers processus morpho-dynamiques ont été observés suite à la crue décennale de février 2009. L’érosion et le dépôt graveleux dans le premier méandre a formé des faciès intéressants. Ces réajustements sont encourageants pour l’évolution générale du site.<br>Au-delà de la réalisation technique du reméandrage, cette opération s’intègre à la réflexion globale menée sur les ouvrages. De nombreuses interrogations sont en effet engagées sur l’acceptation de la transformation du paysage de rivière à moulins en cours d’eau sinueux. Cette action pilote a ainsi permis au syndicat de tester sa capacité politique, financière et technique à retrouver une rivière agréable aux yeux de tous dans une configuration où la retenue du moulin n’existe plus. En particulier, cette opération a montré que ce type de restauration a un coût peu supérieur à une réfection d’ouvrage hydraulique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Pendant les travaux, une plaquette expliquant le projet a été diffusée en 1 000 exemplaires aux riverains. Par ailleurs une double page dans le Journal de la Veyle a été diffusée en 26 000 exemplaires auprès l’ensemble des habitants du territoire et un article dans le journal Eaux de l’agence de l’eau a été diffusé en 16 000 exemplaires auprès des acteurs de l’eau</p>

Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 13 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 270 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 675
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 283 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil régional (30 %) - autofinancement (20 %)
Partenaires techniques du projet - commune de Biziat - propriétaires fonciers et agriculteurs riverains


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle Vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Eaux continentales, 2009 : Suivi écologique 2008 du site pilote de reméandrement de la Petite Veyle en amont du moulin du Geai à Biziat. (Travaux réalisés en 2006). Étude du syndicat mixte Veyle Vivante.</p>
<p>Malavoi J-R. 2002 : Étude éco-géomorphologique de la Veyle et de ses principaux affluents. Étude du syndicat mixte Veyle Vivante. 70 p.</p>
<p>Teleos - GenTereo 2002 : Étude piscicole de la Veyle et de ses principaux affluents. Étude du syndicat mixte Veyle Vivante. 86 p.</p>

Le reméandrage du Nant de Sion

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2008
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 880 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Nant de Sion
Distance à la source 9.10 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 4.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11960
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) ARENTHON (74018)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retour à une diversité de conditions hydrauliques favorables à l&rsquo;ombre commun.<br />&nbsp;</p>
<p>Ne pas endommager les digues et berges de plans d&rsquo;eau se trouvant de part et d&rsquo;autre du Nant de Sion.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Nant de Sion est un affluent de l&rsquo;Arve. Il est issu de la confluence entre le ruisseau de la Madeleine et le ruisseau de Thiozard et fait 3,4 kilomètres de long (10 km depuis les sources). Le bassin versant est occupé par la forêt sur le tiers amont, tandis que d&rsquo;importantes infrastructures notamment routières le contraignent sur les deux tiers aval. Sur cette partie, le Nant de Sion a été fortement recalibré et rectifié : les berges sont hautes et pentues.<br />Ces travaux ont homogénéisé les paramètres physiques du cours d&rsquo;eau (hauteurs d&rsquo;eau, vitesses, substrats). Par conséquent, les habitats favorables à l&rsquo;ombre commun, et à ses espèces accompagnatrices comme le vairon et la loche, ont quasiment disparu. La population d&rsquo;ombre commun, historiquement présent sur le bassin de l&rsquo;Arve et sur le Nant de Sion connaît une importante baisse de ses effectifs.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La dégradation des habitats du Nant de Sion a conduit la fédération départementale pour la pêche à mener au début des années 2000 un état des lieux et des études d&rsquo;avant-projet, dans le but de réhabiliter les fonctionnalités piscicoles du cours d&rsquo;eau. Les actions s&rsquo;inscrivent dans le cadre du contrat de rivière Arve porté par le syndicat mixte d&rsquo;aménagement de l&rsquo;Arve et de ses abords (SM3A). En parallèle, une passe à poissons au niveau du barrage d&rsquo;Arthaz à l&rsquo;aval du site a été aménagée pour favoriser la remontée des ombres jusqu&rsquo;au Nant de Sion.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;&bull; Sur le tiers amont du tronçon restauré, un nouveau lit méandriforme en rive gauche de l&rsquo;actuel cours d&rsquo;eau est creusé. La longueur d&rsquo;onde des méandres est comprise entre 50 et 80 mètres pour une largeur mouillée moyenne de 4 à 5 mètres soit un rapport de 10 à 15 qui correspond aux grandeurs observées sur ce type de cours d&rsquo;eau. L&rsquo;ancien lit est comblé avec les déblais issus du terrassement du nouveau lit.<br />&bull; Sur les deux tiers avals du tronçon restauré, la présence de plans d&rsquo;eau sur les deux berges et d&rsquo;une piste en rive droite contraint la recréation des méandres. Le tracé du cours d&rsquo;eau est donc conservé tout en créant un méandre dans le lit existant par l&rsquo;aménagement de banquettes alternativement en rive droite et rive gauche, et par la fixation de troncs ou d&rsquo;épis en bois en travers des écoulements.<br />Les berges sont protégées uniquement aux endroits particulièrement sensibles : berges jouxtant des digues de plans d&rsquo;eau, zones de recoupements avec l&rsquo;ancien lit, têtes de banquettes ou interfaces avec les banquettes et les talus de berge. Elles sont également modelées afin d&rsquo;améliorer les connexions latérales. Ailleurs, la dynamique naturelle du cours d&rsquo;eau est laissée libre.<br />Le fond du lit est constitué des matériaux graveleux. Les nouveaux faciès d&rsquo;écoulement sont réalisés de manière à favoriser la formation naturelle de zones de frayères à truite fario et à ombre notamment.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;est prévue pour l&rsquo;instant, l&rsquo;objectif étant de laisser le cours d&rsquo;eau retrouver une nouvelle dynamique et recréer ses habitats.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé par le SM3A et la fédération départementale pour la pêche sur les compartiments physiques, la qualité de l&rsquo;eau et le peuplement piscicole. Des suivis ont été réalisés au printemps 2009, et se poursuivront sur trois années après les travaux.<br />Le protocole prévoit trois stations d&rsquo;étude sur le linéaire modifié par les travaux : une sur le secteur recréé et deux sur le secteur aménagé dans le lit ainsi qu&rsquo;une station d&rsquo;étude supplémentaire dite &laquo; de contrôle &raquo;. Cette station se situe sur un secteur dont l&rsquo;habitat ne sera pas modifié par les travaux ; en outre, elle reste relativement proche de la zone modifiée et des données antérieures sont présentes sur cette station.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La longueur du ruisseau recréé est augmentée de 50 m ; la zone de confluence avec l&rsquo;Arve n&rsquo;a pas été déplacée. La sinuosité du lit est passée de 1 à 1,2 ce qui reste une valeur moyenne, caractéristique des rivières rectilignes.<br />Le nouveau tracé en plan est composé d&rsquo;une succession de méandres ce qui favorise la formation et l&rsquo;entretien de mouilles sur l&rsquo;extérieur des courbes.<br />Pour l&rsquo;instant, les résultats des suivis ne permettent pas une évaluation de l&rsquo;opération.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une visite de la secrétaire d&rsquo;État à l&rsquo;environnement a eu lieu en décembre 2008.</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 19 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 265 500 € HT
soit, au mètre linéaire : 300
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 300 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (32%) - conseil général (17%) - canton de Genève (31%) - fédération départementale de la pêche (10%)
Partenaires techniques du projet - fédération départementale pour la pêche - canton de Genève – service renaturation de cours d’eau


Maître d'ouvrage Syndicat mixte d’aménagement de l’Arve et de ses abords

Contacts Mlle Auzan
  Syndicat mixte d’aménagement de l’Arve et de ses abords
alauzan@sm3a.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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