Rétablissement de la continuité écologique sur le bassin de la Touques

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1979
novembre 2015
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Touques
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 9.00 m3/s

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR275
FRHR276
FRHR277
FRHR278
FRHR279
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
HAUTE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
ORNE (61)
EURE (27)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique sur le bassin versant de la Touques.<br>&nbsp;</p>
<p>Prévenir les risques d’inondation.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Touques est un fleuve côtier de 110 kilomètres de long qui rejoint la Manche non loin de l’estuaire de la Seine. Son bassin de 1350 km² est majoritairement composé de prairies et de vergers.<br><br>Les affluents les plus importants sont : la Calonne, l’Orbiquet et la Paquine. Ces rivières offrent une grande diversité d’habitats propices à la reproduction et au développement des salmonidés. L’importance des frayères et leur proximité par rapport à la mer explique l’abondance de la truite de mer, sous-espèce migratrice de la truite commune. Ces cours d’eau accueillent aussi l’anguille.<br><br>Avec plus de 60 % de surfaces toujours en herbe pour 26% de terres labourées, l’agriculture n’apparaît pas encore comme un facteur limitant pour la qualité des milieux aquatiques. L’assainissement des eaux domestiques et industrielles représente la première pression envers la qualité des eaux, essentiellement au niveau des principales agglomérations.<br><br>La Touques en aval de la confluence avec l’Orbiquet est classée au titre du L-432-6 du code de l’environnement pour la circulation des poissons migrateurs depuis 1924, et ses principaux affluents le sont depuis 1999.<br><br>L’hydro-morphologie des cours d’eau est remarquablement fonctionnelle, mais de nombreux ouvrages hydrauliques bloquaient la migration des poissons. En effet, si certains ouvrages abandonnés n’ont pas résisté aux crues hivernales, les ouvrages qui restaient à aménager pour rétablir la continuité écologique du bassin étaient encore nombreux, de l’ordre d’une centaine.</p>

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;En 1978, une étude spécifique sur la truite de mer est engagée sur la Touques. Cette étude, poursuivie dans le cadre du plan « Grands Migrateurs » de 1981, confirme la présence d’une population de truites de mer déjà importante. Elle met surtout en évidence le très fort potentiel du bassin, exploité à seulement 15 % du fait d’obstacles aux migrations.<br>Cette étude suscite auprès des acteurs locaux de l’aval de la Touques (regroupement de pêcheurs, communes et associations environnementales) une volonté de valoriser le potentiel des affluents en aval du premier barrage infranchissable de la Touques à Breuil-en-Auge, à 32 kilomètres de la mer.<br>Puis, dans les années 1990, les fortes potentialités d’accueil du milieu en amont de cet obstacle incitent la fédération départementale pour la pêche du Calvados, avec l’appui du Conseil supérieur de la pêche (aujourd’hui Onema) à réaliser d’autres passes à poissons en amont. Ainsi, l’aménagement d’une passe multi-espèces en 1999 au « verrou » du Breuil-en-Auge a offert aux truites de mer un linéaire supplémentaire directement colonisable.<br>Ainsi depuis trente ans, les actions en faveur du rétablissement de la continuité sur le bassin de la Touques se succèdent. La prévention des inondations est également, dans certains cas, un élément au nom duquel certains ouvrages furent effacés.<br>Les maîtres d’ouvrage se multiplient au fil des années. La fédération départementale pour la pêche réalise des actions dans le cadre de la mise en oeuvre du contrat « Retour aux Sources ». Ces actions sont complétées par les actions de syndicats de rivière nouvellement créés, de communes propriétaires d’obstacles et de l’association Parages, opérateur de la mise en valeur du tourisme-pêche sur la vallée.<br>Les décrets et arrêtés du 15 décembre 1999, qui classent les affluents de la Touques au titre de l’article L.432-6, renforcent cet objectif d’aménagement des ouvrages pour la libre circulation des migrateurs.</p>

Les travaux et aménagements

<p>De nombreuses actions sont réalisées pour rétablir la continuité écologique. Les obstacles (seuils, vannages, barrages) sont ouverts, supprimés ou équipés de dispositifs de franchissement.<br>Avant la première passe à poissons sur la Calonne en 1982, une quinzaine d’obstacles sur le bassin de la Touques étaient déjà démantelés ou ouverts pour faciliter l’évacuation des crues. Presque trente ans plus tard, 71 autres obstacles sont aménagés, à savoir :<br>• 33 ouvrages supprimés, abaissés ou ouverts dont la suppression du seuil-barrage à clapet de Lisieux (réalisation en 2007 par la commune de Lisieux [voir la fiche « Retour d’expérience » correspondante]).<br>• 38 ouvrages équipés de dispositifs de franchissement dont une passe à poissons multi-espèces sur le barrage du Breuil-en-Auge (réalisation en 1999, par la fédération de pêche du Calvados) et l’aménagement de quatre dispositifs de franchissement sur le Cirieux (réalisation en 2008 par la commune de Saint-Désir).</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Une assistance au bon fonctionnement des passes à poissons, dont l’efficacité demande un entretien régulier, est assurée par le syndicat mixte du bassin versant de la Touques.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un comptage des remontées des truites de mer au niveau du Breuil-en-Auge est effectué depuis 2001. Ce suivi est mis en place dans le cadre d&rsquo;une convention avec le propriétaire du barrage et de la passe à poissons, qui prévoit la gestion du module de suivi des remontées.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les surfaces de reproduction accessibles aux truites de mer augmentent fortement, grâce aux aménagements réalisés depuis trente ans. La proportion de surfaces accessibles passe ainsi de 15 % avant 1982 à 86 % en 2009. Les remontées de truites de mer contrôlées à la passe du Breuil-en-Auge représentent 2 500 poissons en 2001 et plus de 6 000 en 2008, chiffre confirmé en 2009 avec plus de 5 500 truites de mer. La station de suivi étant située en amont de nombreux affluents, le stock actuel de la Touques avoisine donc maintenant 10 000 truites de mer. Ceci en fait non seulement la première rivière française, mais aussi une des meilleures rivières européennes pour ce poisson. Ces très bons résultats sont accompagnés d’un tourisme de pêche important.<br>L’ampleur de ces actions et leurs résultats font du bassin de la Touques une référence en matière de continuité sur le bassin Seine-Normandie.<br>L’axe Touques est complètement ouvert aux migrations, mais une dernière dizaine d’obstacles existe encore sur l’amont des affluents. Plusieurs projets sont en cours. Le plus pénalisant des obstacles se trouve dans la partie médiane de la Calonne. Dépourvu de dispositifs de franchissement malgré les obligations réglementaires, cet obstacle stérilise les efforts déjà consentis en amont dans le département de l’Eure aussi bien en raison de l’entrave aux remontées mais aussi pour les dommages occasionnés par la turbine sur les poissons retournant en mer. Fin 2007, le syndicat mixte du bassin versant de la Touques est créé, regroupant cinq communautés de commune et huit communes des départements du Calvados et de l’Orne. Sa vocation de restauration et d’entretien des cours d’eau comporte notamment l’assistance au bon fonctionnement des passes à poissons.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L’effacement du barrage à clapet à Lisieux et les résultats des trente années d’effacements ou d’aménagements d’ouvrages sont valorisés au travers d’une visite de terrain organisée par l’Onema en présence de la secrétaire d’État à l’Écologie, fin 2009. Un reportage télévisé est diffusé à cette occasion au journal d’une grande chaîne nationale.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

<p>33 ouvrages supprimés abaissés ou ouverts pour un coût actualisé de :<br>38 ouvrages équipés de dispositifs de franchissement pour un coût actualisé de :<br>1 200 000 €<br>2 500 000 €</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 3 700 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère chargé de l’Environnement - Conseil supérieur de la pêche - fédérations de pêche du Calvados et de l’Orne - agence de l’eau Seine-Normandie - départements du Calvados, de l’Orne et de l’Eure - Fonds européens - région de Basse-Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (Onema)


Maître d'ouvrage Multiples
Contacts
  Syndicat mixte du bassin versant de la Touques 30, route de Falaise – 14100 Saint-Désir
syndicatdelatouques@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Des actions pour le rétablissement de la continuité sur la Canche et ses affluents classés

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
novembre 2012
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Canche
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 11.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR13
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Garantir la libre circulation des poissons migrateurs sur l’intégralité du linéaire des cours d’eau classés et répondre aux exigences réglementaires auxquelles sont soumis les cours d’eau du bassin versant de la Canche [arrêté de rétablissement de la libre circulation du 2 janvier 1986 pour la Canche et la Ternoise et du 18 avril 1997 pour les autres affluents].</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Restaurer les zones de frayère.</p>
<p>Mener la concertation avec les propriétaires des ouvrages.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Canche est un petit fleuve de 90 kilomètres de long, qui prend sa source à Gouy-en-Ternois, à une altitude de 135 m. Elle se jette dans la Manche à une vingtaine de kilomètres au nord de la baie de Somme. Son bassin versant présente une superficie de 1 300 km2 environ. Il est essentiellement composé de prairies et de massifs boisés. La majorité des affluents (la Ternoise, la Planquette, la Créquoise, le Bras de Bronne, la Course, la Dordogne et l’Huitrepin) se situent en rive droite. Ces rivières offrent une diversité d’habitats propices à la reproduction et au développement des poissons migrateurs. Elles sont encore fréquentées par le saumon et abritent également la truite de mer, l’anguille, la lamproie fluviatile et la lamproie marine. La Canche est classée « cours d’eau à migrateurs » depuis 1986 ; ses affluents le sont depuis 1997.<br>Le bassin versant de la Canche présente de nombreux obstacles à l’écoulement et à la migration piscicole. 151 ouvrages ont été recensés et 77 sont infranchissables par les poissons migrateurs. Il s’agit de seuils d’anciens moulins à farine, de seuils agricoles ou encore de vannages. Outre leurs effets sur le blocage de la migration piscicole, ces obstacles contribuent à la dégradation des habitats aquatiques.</p>

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Les cours d’eau classés par arrêté préfectoral, au titre de l’article L.432-6 du Code de l’environnement, devaient être mis en conformité sous un délai de cinq ans après publication de l’arrêté préfectoral. Pourtant, aujourd’hui encore, certains ouvrages implantés sur ces cours d’eau classés ne respectent pas les dispositions de l’article L.432-6.<br>La fédération départementale pour la pêche entreprend depuis 1999 la réalisation d’actions pour la mise en conformité de certains ouvrages. À la fin de l’année 2002, le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche a décidé, dans le cadre de l’élaboration du SAGE, de prendre une compétence spécifique lui permettant d’assurer la maîtrise d’ouvrage des travaux de démantèlement ou d’aménagement des ouvrages sur la Canche et l’ensemble des affluents classés. Ces nouveaux statuts permettent au syndicat de déclencher des opérations d’effacements d’ouvrages.<br>En 2005, une étude réalisée par le syndicat mixte a permis de définir la liste des ouvrages prioritaires. Après avoir recensé les propriétaires et les riverains amont/aval, des rencontres ont été organisées avec le service de police de l’eau et l’Onema pour informer les riverains et les propriétaires de leurs droits et devoirs vis-à-vis de la règlementation et des enjeux de la restauration. L’organisation de visites de terrains a permis d’identifier les usages, le mode de gestion, l’état physique, la valeur patrimoniale, économique et touristique des ouvrages. Pour chaque ouvrage, un diagnostic exhaustif a permis de définir les types de travaux à mener.<br>Le partenariat entre la fédération départementale pour la pêche et le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche, avec la collaboration du service de police de l’eau et de l’Onema, et la concertation mise en place avec les propriétaires d’ouvrages ont permis de saisir plusieurs opportunités d’intervention.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Aujourd’hui, une vingtaine d’ouvrages, sans usages économiques, ont été aménagés. Pour la plupart, les travaux ont consisté à démanteler les vannages. Lorsque le seuil résiduel constituait toujours un obstacle infranchissable, des aménagements complémentaires, de type passes à poissons, ont été réalisés. Enfin, dans certains cas, la restauration du lit a été entreprise, notamment lorsque la rivière avait été déplacée.<br>Quelques exemples de travaux réalisés sont présentés ci-après.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été réalisé : &laquo; Étude Migrateurs Canche Authie &raquo;. Les travaux et aménagements réalisés ne font pas l&#39;objet d&#39;un suivi scientifique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Ces actions ont permis d’augmenter le linéaire potentiel de recolonisation par les migrateurs de 2.5 kilomètres sur la Course, de 2.8 kilomètres sur les baillons, de 3 kilomètres sur la Créquoise et de plusieurs kilomètres sur la Ternoise. <br>Les ouvertures de vannes ne permettent pas toujours le rétablissement de la continuité piscicole, c’est pourquoi certaines ouvertures ont été (ou seront) accompagnées de la réalisation d’une passe à poisson. L’ouverture de vanne permet déjà dans un premier temps le rétablissement en amont des habitats favorables à la reproduction des poissons. <br>Le fort attachement des propriétaires à leur ouvrage et le refus, à partir de 2004, de certains propriétaires de réaliser des études sous maîtrise d’ouvrage publique ont obligé le syndicat mixte pour la canche à engager une forte concertation avec les propriétaires et un partenariat solide avec les services de police de l’eau. <br>La démarche alliant concertation, actions administratives et pénales graduelles a été une des clés de réussite des opérations menées. Déchargés de leur obligation d’entretien, les propriétaires sont aujourd’hui satisfaits des aménagements réalisés. La validation de la mise en conformité des ouvrages avec les dispositions de l’article L.432.6 du code de l’environnement est en cours par les services de la mission inter service de l’eau (MISE) et de l’Onema. <br>Chaque partenaire affirme sa volonté de rétablir la continuité écologique. L’action conjointe des différents partenaires renforce le message : <br>- La MISE a travaillé à l’aménagement de nombreux ouvrages n’ayant plus d’usages économiques et a renforcé ses missions de police administrative (tribunal administratif de Lille, 18 juillet 2005, Indivision Thuet Nuttens Merlot) ;<br>- d’autre part, depuis le recrutement d’un ingénieur à la fédération départementale pour la pêche, cette dernière affiche sa volonté d’être associée aux projets de rétablissement de la libre circulation et s’affirme comme un acteur moteur pour la mise en oeuvre du plan de gestion ;<br>- le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche a pris la compétence de travaux d’aménagement de barrages en 2004 ce qui en fait désormais un maître d’ouvrage légitime et bien accepté sur le bassin versant.<br>Depuis 2009, le syndicat continue la réalisation d'opérations pour le rétablissement de la continuité biologique avec l'aménagement de deux passe-à-poissons sur la Ternoise. Il a également procédé à une recharge sédimentaire en aval du barrage d'Hesdin dans le but de diversifier les habitats et améliorer les échanges lit mineur-nappe. Pour les prochaines années, le syndicat prévoit l'ouverture définitive des vannes sur un ouvrage en aval de Hesdin ainsi que la réalisation d'une rivière de contournement à Blingel.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Une vidéo présentant les opérations réalisées sur la Ternoise a été réalisée. Elle est visible sur : http://www.dailymotion.com/video/xbd6cn_travauxfranchissement-piscicole-su_news<br>Des articles de presse, une plaquette et des visites de terrain post-travaux avec les élus ont été réalisés.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 265 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - syndicat mixte pour le SAGE de la Canche - Agence de l’eau - conseil général - conseils régionaux - propriétaires
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et des forêts -  Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service


Maître d'ouvrage


Contacts Hervé Régniez
  Fédération départementale pour la pêche Syndicat mixte pour le SAGE de la Canche Technicien Milieu aquatique, Syndicat mixte pour le SAGE de la Canche
h.regniez-sage-canche@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement du vannage du moulin de Reveillon et réaménagement du lit mineur de la Blaise

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2007
novembre 2008
Linéaire concerné par les travaux 540 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Blaise
Distance à la source 45.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.84 ‰
Débit moyen 1.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR251
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) CENTRE
Département(s) EURE-ET-LOIR (28)
Communes(s) DREUX (28134)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique (piscicole et sédimentaire).<br>&nbsp;</p>
<p>Rétablir des habitats plus courants et naturels.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.<br>&nbsp;</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Blaise, affluent de l’Eure, est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 45 kilomètres de long, qui draine un bassin versant de 485 km2.<br>De nombreux seuils et barrages sont présents sur cette rivière. Ainsi, sur la commune de Dreux, la continuité écologique est interrompue par la présence d’un seuil de moulin d’une hauteur d’environ 1,50 m. L’ouvrage est infranchissable par les poissons même lorsque les vannes sont maintenues ouvertes. Les matériaux solides sont bloqués en amont de l’ouvrage. Le bief formé par la retenue mesure 15 mètres de large sur 540 mètres de long. La présence de cet ouvrage favorise le ralentissement des écoulements et le réchauffement de l’eau et entraîne des phénomènes d’eutrophisation et d’envasement.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L’ouvrage n’a plus aucun usage hydraulique ni socio-économique, d’où l’inutilité de sa conservation. Le moulin a déjà été démantelé et aucun droit d’eau ne subsiste. En accord avec le propriétaire et dans le cadre du programme trisannuel de restauration et d’entretien de la Blaise, le syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB) initie la suppression de cet ouvrage conformément aux objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau. Par souci de cohérence, sept autres ouvrages sont démantelés ou rendus franchissables, dont trois en aval du moulin de Réveillon.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux consistent à démanteler le vannage du moulin et à araser le seuil existant. La fosse de dissipation est comblée par des granulats grossiers. En amont de l’ouvrage, des mesures complémentaires sont mises en place pour redonner au cours d’eau sa largeur originelle. Un lit d’étiage, très légèrement sinueux de cinq mètres de large est créé. Par mesure de précautions, les berges sont stabilisées par techniques végétales.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Le bureau d&rsquo;étude choisi pour ce projet réalise, l&rsquo;année des travaux, un état initial portant sur les invertébrés et les diatomées. Les protocoles utilisés respectent la norme NF T90-350 pour l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et la norme NF T90-354 pour l&rsquo;indice biologique diatomique (IBD).<br />Depuis les travaux, la fédération de pêche du secteur effectue une pêche électrique. Un nouveau suivi IBGN et IBD est prévu pour 2010 et 2012. Un bureau d&rsquo;étude réalisera cette investigation. Le suivi est prévu pour une période de six ans.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Depuis les travaux, on observe un décolmatage du substrat, offrant des frayères potentielles pour la truite fario. Une légère érosion du lit mineur est observée juste après les travaux, elle semble s’être stabilisée, ce qui peut être interprété comme l’atteinte d’un certain « profil d’équilibre ». La ripisylve est quasi inexistante. Des plantations seront éventuellement effectuées si la reprise ne se fait pas naturellement.<br>La pêche à l’électricité permet de recenser l’anguille, le chabot, le goujon, la loche franche, le vairon et la truite fario. Les truites capturées sont pour la plupart des truitelles sauvages. Par mesure de précaution et en raison des contraintes latérales fortes (présence d’une route et d’une zone industrielle de part et d’autre du cours d’eau) les actions sur les berges en amont de l’ouvrage sont relativement lourdes. Le maître d’ouvrage estime aujourd’hui que les efforts de diversification sur cette partie du cours d’eau pourraient être plus importants. Plus de sinuosité pouvait être donné au cours d’eau et les protections auraient pu se limiter à la partie concave des sinuosités les plus proches de la route et du grillage.<br>Bien que l’accès au site soit peu aisé, les riverains manifestent néanmoins leur satisfaction face aux résultats. De même, déchargé des obligations d’entretien du vannage, le propriétaire de l’ouvrage se déclare satisfait.<br>Sur les huit seuils ou barrages traités, aucun droit d’eau n’est abrogé. La discussion avec les propriétaires et l’obtention de compromis contribuent à la réussite du projet. Aucune participation des riverains n’est demandée, le syndicat estimant la restauration de la continuité écologique d’intérêt général.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une plaquette de valorisation et un panneau sont à l’étude.</p>

Coûts

Coût des études préalables 14 700 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 127 300 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 142 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (30 %) - agence de l’eau (50 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières (CATER) - direction départementale de l’agriculture et de la forêt


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB)
Contacts Joël Duforeau
  Syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB)
sivb.duforeau@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réouverture d’un tronçon de la Bièvre en milieu urbain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
novembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bièvre
Distance à la source 23.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 2.62 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR156B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) VAL-DE-MARNE (94)
Communes(s) FRESNES (94034)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Revaloriser l’image de la rivière auprès des riverains en créant un parc aux ambiances naturelles favorisant la biodiversité faunistique et floristique.</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bièvre est une rivière de 36 kilomètres de long, qui prend sa source près de Guyancourt dans les Yvelines et se jette dans la Seine au niveau du XIIIe arrondissement de Paris. Son bassin versant de 200 km2 connaît depuis le XIe siècle de très fortes modifications. De nombreux moulins sont construits sur son cours conduisant à la rectification et à la mise en bief du cours d’eau. L’urbanisation croissante et l’installation d’activités industrielles et artisanales (boucheries, tanneries, mégisseries) le long de la Bièvre le transforment en « égout à ciel ouvert ». À partir du XVIIIe siècle la rivière est progressivement couverte. Dans Paris, les travaux de couverture s’échelonnent, bief par bief, de 1877 à 1935. La couverture se poursuit ensuite en amont de Paris. Aujourd’hui, 11 km sont canalisés sous des dalles et 5 km ont disparu sous les remblais et l’urbanisation. La Bièvre constitue aujourd’hui un réseau d’eau pluviale. Elle est devenu une alternative au transport des eaux usées en cas de chômage des égouts. Cette situation laisse imaginer l’état biologique du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Face à ce constat, des études sont entreprises dans les années 2000 pour identifier les possibilités de réouverture de la Bièvre.<br>Dans le cadre de la politique de réhabilitation de la Bièvre, la communauté d’agglomération du val de Bièvre souhaite s’engager dans un chantier pilote de réouverture du cours d’eau. Ce chantier a pu être mené dans le parc des Prés à Fresnes, espace de trois hectares encore non urbanisé.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ancien lit du cours d’eau, c’est-à-dire le réseau d’eau pluviale, est conservé pour être utilisé en cas de chômage. Un bief méandriforme est créé pour favoriser le développement de la vie aquatique. Quelques plantations d’espèces aquatiques et semi-aquatiques sont effectuées. Parallèlement, le conseil général réalise des travaux sur le réseau d’assainissement. Plus d’une vingtaine de branchements directs d’eaux usées sur la Bièvre sont supprimés.</p>

La démarche réglementaire


Non connue.

La gestion

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Le parc des Prés est entretenu sur la base des principes de la gestion différenciée (fauche non systématique des prairies et des plantes aquatiques, maintien de bois mort au sol, maintien du lierre,etc.). Le parc est entretenu par une entreprise privée spécialisée dans la gestion différenciée des espaces verts.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. Des analyses d&rsquo;invertébrés ainsi que des inventaires de la faune et de la flore sont régulièrement entrepris par un bureau d&rsquo;étude de génie écologique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les gains de cette opération sont très convaincants, les suivis montrant un enrichissement de la biodiversité. La végétation aquatique se développe bien et les biocénoses aquatiques se sont installées. Des canards et autres espèces d’oiseaux, des poissons, des amphibiens et quelques insectes aquatiques sont couramment observés. <br>La réouverture de la rivière permet de rediversifier les habitats du cours d’eau. Malgré ces gains, les effets de cette opération sur le corridor aquatique restent limités au vu du linéaire concerné par les travaux et des autres pressions qui subsistent de part et d’autre du tronçon restauré. Effet de ces pressions, la qualité de l’eau reste médiocre mais cette opération est surtout importante pour les riverains qui peuvent à présent redécouvrir l’espace rivière. <br>Sur les autres secteurs, la suppression des branchements d’eaux usées sur le cours d’eau constitue déjà une première étape pour la réouverture du cours d’eau. <br>Il est prévu, à terme, de déconnecter la Bièvre du réseau des eaux usées. Celle-ci se déversera donc directement dans la Seine et non plus par le réseau des stations d'épuration ; ce qui représente une économie considérable en termes de gestion quantitative du traitement des eaux.<br>Un autre tronçon de la Bièvre a également été rouvert entre Massy et Verrières. Ce chantier a été réalisé sous la maîtrise d’ouvrage du syndicat intercommunal d’assainissement de la vallée de la Bièvre.<br> <br>Deux autres projets de restauration sont actuellement en cours, en 2012 et sont sous maitrise d'ouvrage du Conseil général du Val de Marne. Le premier est en phase d'étude et le second en cours d'instruction de dossier loi sur l'eau. Il s'agit de deux projets de réouverture de la Bièvre, prévus respectivement sur un linéaire d’environ 610 et 650 m, dans le parc départemental du coteau à Arcueil/Gentilly et au niveau de l'avenue de Flouquet, à l'Haÿ-les-Roses. <br>De plus, la communauté d'agglomération du Val de Bièvre est par ailleurs maître d'ouvrage de deux autres projets de réouverture de la Bièvre, l'un à Cachan, l'autre au niveau de Gentilly. <br>Sur le territoire, le SAGE Bièvre est en cours d'élaboration et permettra de mener une gestion cohérente du bassin de la Bièvre. Il vise d’une part la lutte contre les inondations et la maîtrise du ruissellement et d’autre part à restaurer le patrimoine naturel et historique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un sentier d’interprétation longe le cours d’eau rouvert. Une animatrice en environnement assure des visites pédagogiques, notamment auprès des écoles et des centres de loisirs des différentes communes de la communauté d’agglomération. Une plaquette est réalisée sur cette opération et est téléchargeable sur le site internet de la communauté d’agglomération. Ce chantier a reçu le grand prix de l’environnement en 2003 ainsi que le trophée des éco-maires. Il a été présenté à Kyoto en 2003 lors du forum mondial de l’eau.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 520 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 2 600
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 520 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - Conseil général - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN) - Agence des espaces verts de la région Île-de-France - espaces verts de la région Île-de-France


Maître d'ouvrage Communauté d’agglomération de la Vallée de la Bièvre

Contacts Denise Achache
  Communauté d’agglomération du val de Bièvre Direction de l’environnement
d.achache@agglo-valdebievre.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Retour du Steinbaechlein dans son talweg d’origine

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2005
septembre 2005
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Steinbaechlein
Distance à la source 43.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 7.00 ‰
Débit moyen 0.40 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR62
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) HAUT-RHIN (68)
Communes(s) MORSCHWILLER-LE-BAS (68218)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Augmenter la surface de terrain disponible pour la réalisation d&rsquo;un bâtiment commercial.<br />&nbsp;</p>
<p>Dépolluer le site.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Steinbaechlein est un bras secondaire de la Doller de 14,5 kilomètres de long. Le bassin versant de la Doller draine une surface de 215 km2. Il est dominé essentiellement par l&rsquo;agriculture. Les zones urbanisées sont également très nombreuses.<br />Au XIXe siècle, pour les besoins hydrauliques d&rsquo;une usine chimique, un méandre du Steinbaechlein a été recoupé sur environ 400 mètres. Le lit du cours d&rsquo;eau a été dévié et canalisé pour traverser l&rsquo;usine.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Suite au démantèlement de l&rsquo;usine et dans le cadre de la réalisation d&rsquo;une zone d&rsquo;activité et d&rsquo;un lotissement résidentiel, le cours d&rsquo;eau a été ramené dans son ancien lit. Les travaux ont été motivés par la nécessité d&rsquo;augmenter la surface du terrain pour le bâtiment commercial et par la volonté d&rsquo;éloigner le cours d&rsquo;eau d&rsquo;un sol pollué.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le cours d&rsquo;eau est replacé dans son ancien lit. Un lit est recreusé dans la friche qui s&rsquo;est développée à la place de l&rsquo;ancien tracé du cours d&rsquo;eau. Les profils en travers et les largeurs sont diversifiés. Le profil en long est bloqué par la mise en place de deux traverses. Des plantations d&rsquo;hélophytes en berge et dans le lit mineur sont effectuées sur quasiment tout le linéaire. Une zone humide servant de déversoir de crue est crée en rive gauche du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. En 2007, une pêche électrique de suivi est effectuée par l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema). Depuis aucun suivi n&rsquo;a été réalisé et aucun suivi n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les suivis piscicoles indiquent une bonne recolonisation par les poissons sur le tronçon restauré. La densité de poisson et la richesse spécifique est plus importante dans le secteur restauré que sur le site témoin situé plus en amont. La truite, espèce repère de ce type de cours d&rsquo;eau a été observée et des juvéniles de cette espèce sont également présents.<br />En termes d&rsquo;habitats, le milieu s&rsquo;est diversifié avec la présence de différentes séquences d&rsquo;écoulements (radiers, mouilles). La présence de nombreux macrophytes et d&rsquo;hélophytes participent à la diversification du milieu. Les saules plantés ont très bien repris et ont développé de nombreux rejets. Leur présence se cantonne particulièrement à l&rsquo;amont du tronçon restauré. L&rsquo;alternance de zone ombragée et de zone éclairée sur ce tronçon offre l&rsquo;ensemble des habitats nécessaires au cycle de vie des poissons.<br />La zone humide aurait du être comblée mais un bon argumentaire a permis de la conserver.<br />Le promoteur est satisfait par la réalisation des travaux.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Aucune valorisation n&rsquo;a été effectuée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 1 860 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 300 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 750
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 301 860 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques – service départemental


Maître d'ouvrage Promoteur immobilier
Contacts
  Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema)
sd68@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise en eau d’un ancien lit du Dadon et restauration de l’habitat aquatique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Dadon
Distance à la source 7.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.25 ‰
Débit moyen 0.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11706
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) RUMILLY (74225)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Remettre en eau l’ancien lit du Dadon.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les écoulements et les habitats.</p>
<p>Augmenter les hauteurs d’eau à l’étiage.</p>
<p>Stabiliser les berges et restaurer la ripisylve.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Dadon est l’un des derniers affluents sans obstacle du Bas Chéran et présente, le long de ses huit kilomètres, les caractéristiques morphologiques adaptées à la vie et à la reproduction piscicole. Le bassin versant du Dadon est concerné par deux zones d’activités industrielles (Alby-sur-Chéran et Rumilly) sur son secteur aval. Le reste du bassin versant est occupé par l’activité agricole (55 % des surfaces) et par le recouvrement forestier (13 %).<br>Victime de facteurs anthropiques, le Dadon subit de multiples agressions :<br>• rejets accidentels au niveau des zones industrielles traversées ;<br>• pollutions organiques des exploitations agricoles et des établissements agroalimentaires ;<br>• rectification de son cours et abaissement de la nappe phréatique sur sa partie aval.</p> <p>De plus, le secteur aval du Dadon a connu de fortes perturbations physiques lors de l’installation d’une zone industrielle sur son secteur aval : un drainage de la zone humide associée, des prélèvements d’eau ainsi qu’une rectification et un endiguement de son lit. Outre les perturbations d’ordre physico-chimique dont souffre ce cours d’eau, l’appauvrissement de l’habitat induit par l’homogénéisation et le surdimensionnement du lit entraîne un effondrement de ses potentialités piscicoles et de ses fonctions reproductrices, notamment en ce qui concerne la truite fario.</p> <p>Ces travaux diminuent fortement les connexions initialement existantes entre le Dadon et le Chéran et de ce fait, réduisent considérablement l’intérêt écologique de cette zone de confluence naturellement riche.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Les travaux sont réalisés dans le cadre du contrat de rivière porté par le syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC). L’association locale de pêche de l’Albanais a fortement soutenu cette action.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Les travaux ont comporté trois tranches successives :<br>• en 2004 (longueur traitée : 350 m) : mise en place de seuils en enrochement et d’épis pour permettre la diversification des habitats, implantation de caissons végétalisés associés à du géotextile afin d’assurer la stabilisation des berges, création d’un atterrissement végétal réduisant la largeur du lit, création d’un nouveau lit plus étroit et méandriforme. La maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux est assurée par la Fédération Départementale de Haute-Savoie pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (FDPPMA 74);</p><p style="text-align: justify;">• en 2006 (longueur traitée : 475 m) : sur la partie en aval de la première tranche de travaux, le lit est chenalisé dans les années 1990. En rive droite, se trouve l’ancien tracé sinueux du lit historique. Ainsi, le ruisseau est replacé dans son lit d’origine. Un groupement de bureaux d'études assure la maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux;</p><p style="text-align: justify;">• en 2009 (longueur traitée : 175 m) : mise en place, sur le dernier tronçon aval, de blocs de diversification, seuils en pierre, épis en bois de pleine eau et en berges.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les secteurs sont gérés dans le cadre d’un programme pluriannuel d’entretien de la végétation et des berges (gestion des espèces invasives et plantations).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état des lieux complet avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007) selon la même méthodologie permet d&rsquo;effectuer une comparaison des résultats et d&rsquo;obtenir une première évaluation post-travaux à court terme des gains physiques et biologiques.<br />Un suivi régulier selon une fréquence annuelle en ce qui concerne la qualité piscicole et hydrobiologique et à des intervalles de temps plus importants de l&rsquo;ordre de trois à quatre ans en ce qui concerne l&rsquo;évolution de la qualité de l&rsquo;habitat est effectué. A partir de 2012, le pas de temps entre les suivis sera augmenté.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Trois ans après travaux, la tendance est à l’augmentation de la variété des substrats et de la représentation surfacique des substrats minoritaires ou absents en 2004.<br>Les premiers résultats de ce suivi post-travaux sont globalement encourageants. L’amélioration de la qualité de l’habitat et du peuplement macro-benthique a été démontrée. Le peuplement piscicole montre une certaine amélioration, mais les objectifs de retour à une population structurée de truites ne sont pas encore atteints. Les données de suivi sont actuellement en cours d’analyse.</p> <p>D’un point de vue social, l’opération est très bien acceptée. Les riverains peuvent désormais parcourir le sentier pédagogique et connaître le fonctionnement de la rivière.<br>La poursuite des suivis est prévue afin d’affiner les techniques employées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Création d’un sentier pédagogique</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 195 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 195
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 195 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - SMIAC (36,5 %) - conseils généraux de Savoie et de Haute-Savoie (13,5 %) - conseil régional (10 %)
Partenaires techniques du projet - Ville de Rumilly - Cereal Partner France (Nestlé)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran

Contacts Régis Talguen
  Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC)
rtalguen@si-cheran.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Vulliet J-P., 2004, Projet et réalisation de travaux de restauration de l’habitat aquatique sur le Viéran et le Dadon, deux cours d’eau de Haute-Savoie. Rapport de stage.<br>&nbsp;</p>
<p>Vigier L., 2007, Essai d’évaluation des travaux de restauration réalisés en 2004 sur le Dadon : Comparaison des états des lieux réalisés avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007). Rapport de stage.</p>

Reméandrage du Marolles à Genillé

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2007
juillet 2009
Linéaire concerné par les travaux 350 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Marolles
Distance à la source 2.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 0.03 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR354
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) GENILLE (37111)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Contribuer à la reconquête du bon état écologique du bassin de l’Indrois.</p>
<p>Valoriser le site pour le public.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Affluent rive droite de l’Indrois, le ruisseau de Marolles est un ruisseau de deuxième catégorie piscicole de 3,2 kilomètres de long. Il draine un bassin versant essentiellement prairial de 23 km2.<br>Le ruisseau de Marolles possède un potentiel intéressant du fait de la présence de la moule de rivière Unio crassus et d’autres espèces piscicoles comme le vairon et le chabot.<br>Depuis plusieurs siècles, l’ensemble du Marolles a subi des modifications anthropiques. De nombreux plans d’eau sur le ruisseau ont d’abord été créés ; des opérations de type curage-recalibrage-rectification ont ensuite été réalisées. Le cours d’eau dans la partie restaurée était totalement rectiligne. Il présentait des écoulements uniformes, un substrat minéral fin, une largeur moyenne du lit trop importante. La portion aval (environ 130 m) était sous l’influence d’un seuil à madriers. Le peuplement piscicole était principalement composé d’espèces typiques d’eau calme.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Depuis dix ans, il était question de réaliser un projet d’aménagement semi-urbain dans la prairie humide située le long du cours d’eau. L’arrivée du technicien de rivière a permis de concevoir un projet plus général incluant la reconquête de la qualité du milieu aquatique. Cette action s’inscrit dans le « contrat territorial du bassin versant de l’Indrois et de ses affluents » (CTRE).</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le cours d’eau se situe dans l’ancienne retenue d’un étang effacé avant la Révolution française. L’ensemble des recherches topographiques, historiques et bibliographiques n’ont pas permis de retrouver le tracé de l’ancien lit. Ce dernier est alors défini par l’observation d’un tronçon de référence, par l’étude de la topographie actuelle du site et sur la base de références bibliographiques générales sur la morphologie des cours d’eau. Dans un premier temps, le lit méandriforme du cours d’eau est creusé dans les vases de l’ancien étang. Environ 1 150 m3 de matériaux sont déplacés. Dans un deuxième temps, 100 m3 de matériaux grossiers sont déposés dans le lit du cours d’eau pour reconstituer le matelas alluvial et créer des seuils noyés de stabilisation de lit au niveau des connexions amont et aval, ainsi que sur un secteur de rupture de pente. Des arbres, arbustes et hélophytes sont plantés sur une partie des berges du nouveau lit qui sont aussi ensemencées. L’ancien lit rectiligne est comblé.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien de la ripisylve ne sera réalisé à court terme de façon à laisser toutes les strates de la ripisylve s’implanter librement.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Le suivi biologique comprend une campagne d&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et d&rsquo;indice biologique diatomique (IBD) pris en charge par l&rsquo;agence de l&rsquo;eau ainsi que plusieurs campagnes de pêche électrique réalisées par l&rsquo;Onema. Un suivi hydromorphologique est également réalisé via des mesures par le protocole CarHyCE et un suivi piézométrique a été mis en place. Enfin, un suivi thermique et un suivi photographique sont également effectués. Cette opération sera suivie pendant 5 ans.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un an après les travaux (en 2010), on perçoit déjà des changements dans la communauté piscicole. La densité totale en individus est trois fois plus faible par rapport à l'état initial et la composition en espèce a changé ; premièrement d'un point de vue qualitatif : il y a apparition d'espèces d'eau plus vive comme le chabot et le vairon. Deuxièmement, d'un point de vue quantitatif : la densité en espèces peu sensibles (à une qualité de l'eau médiocre ou à des habitats homogènes) a diminué et celle des espèces sensibles, au contraire, a augmenté. <br>Les changements/gains potentiels au niveau du compartiment des invertébrés sont plus difficiles à percevoir car on constate une augmentation importante de la diversité taxonomique à la fois sur la station non restaurée et sur la station reméandrée.<br>Visuellement, le milieu s’est tout de même diversifié et davantage d’espèces de libellules sont apparues. Toutefois, la ripisylve est encore largement absente sur le secteur (végétation jeune qui commence à pousser).<br>L'exploitation des résultats des années N + 3 et N + 5 (2012 et 2014) permettront de confirmer ou d'infirmer les tendances d'amélioration constatées.<br>Le lit méandriforme creusé est assez encaissé car son niveau a été déterminé en fonction d’un exutoire de réseau pluvial. En déplaçant cette arrivée d’eau et en la connectant en aval du secteur restauré, les contraintes pour retracer le lit mineur auraient pu être supprimées. <br>Au départ, seuls 150 mètres de cours d’eau devaient être reméandrés, mais les journées de sensibilisation ont eu un poids important dans l’argumentaire en faveur de la restauration et ont permis de doubler le linéaire. <br>Il est prévu par la suite de réaliser un parc urbain et un sentier pédagogique sur le site.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Nombreux articles dans les journaux locaux et dans le bulletin municipal.<br>Reportage sur la chaîne de télévision locale.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 143
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil général (30 %) - fédération départementale de la pêche (8 %) - Électricité de France
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale Centre - Poitou-Charente - fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Communauté de communes de Montrésor
Contacts Aurélien GOLFIER
  Communauté de communes de Montrésor 1 rue de la Couteauderie 37460 Montrésor
indrois@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&nbsp;Leproult J. (2009). Restauration d’une portion du ruisseau du Marolles. Dossier synthétique. Communauté de communes de Montrésor : 40</p>

Reméandrage du Drugeon et gestion intégrée de son bassin versant

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 1996
octobre 2013
Linéaire concerné par les travaux 37000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Drugeon
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Espace Naturel Sensible
Autres site RAMSAR
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR2024
Référence du site Natura 2000
FR4301280
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) FRANCHE-COMTE
Département(s) DOUBS (25)
Communes(s) ARCON (25024)
BANNANS (25041)
BONNEVAUX (25075)
BOUJAILLES (25079)
BOUVERANS (25085)
BULLE (25100)
CHAFFOIS (25110)
COURVIERES (25176)
DOMMARTIN (25201)
DOMPIERRE-LES-TILLEULS (25202)
DOUBS (25204)
FRASNE (25259)
GRANGES-NARBOZ (25293)
HOUTAUD (25309)
RIVIERE-DRUGEON (LA) (25493)
SAINTE-COLOMBE (25515)
VAUX-ET-CHANTEGRUE (25592)
VUILLECIN (25634)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la totalité du réseau hydrographique altéré (Drugeon et affluents).<br>&nbsp;</p>
<p>Restaurer la morphologie et les fonctionnalités du Drugeon.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le Drugeon est une rivière de moyenne montagne, affluent du Doubs, de <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="35 kilom│tres" w:st="on">35 kilomètres</st1:metricconverter> de long. Son bassin versant s’étend sur&nbsp; 170 km2. La présence de dépôts morainiques permet la présence de nombreuses zones humides. La richesse biologique associée à la vallée du Drugeon est très forte, de nombreuses espèces d’intérêt patrimonial sont présentes&nbsp;: 46 espèces de plantes protégées dont 3 au niveau européen&nbsp;; 54 espèces de libellules dont 4 protégées&nbsp;;&nbsp; 80 espèces de papillons&nbsp;dont 7 espèces protégées ; 280 espèces d’oiseaux observées (123 nicheuses) dont 9 nicheuses répertoriées dans l'annexe 1 de la directive européenne<span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman">.</font></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none"><span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman"><!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></font></span><o:p>Entre la fin des années 50 et le début des années 70, la vallée du Drugeon connaît de lourds travaux d’aménagement hydraulique. Les marais et les tourbières sont asséchés par la rectification et le curage du Drugeon et de ses affluents et les parcelles riveraines sont drainées. L’ensemble de ces travaux ont pour objectif de transformer plus de <st1:metricconverter productid="200 hectares" w:st="on">2&nbsp;000 hectares</st1:metricconverter> de zones humides en terres arables. Les travaux réduisent de plus de 8 km la longueur du tracé du Drugeon et ne permettent de gagner que 200 ha de terres arables. Ces modifications du milieu conduisent à l’incision du lit et à la dégradation des habitats aquatiques, l’étalement et le réchauffement de la lame d’eau induisant de fait un développement algal et la réduction des biocénoses. Les effectifs de poissons s’effondrent, les grands plécoptères et les écrevisses à pieds blancs disparaissent totalement. </o:p><span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman"><o:p></o:p></font></span></p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">À partir des années 1990, la prise de conscience des dégâts écologiques par les acteurs locaux, naturalistes, pêcheurs, universitaires et agents du ministère de l’environnement, permet la mise en place d’un programme Life « Sauvegarde de la vallée du Drugeon » entre 1993 et 1997. Ce programme vise la restauration, la préservation et la gestion intégrée des espaces et des espèces. Le Life est porté par la communauté de communes du plateau de Frasne et du val du Drugeon. Suite au Life, des travaux en rivière se poursuivent dans le cadre d’un programme pluriannuel non-contractuel.</p>

Les travaux et aménagements

<p>En fonction des possibilités d’intervention (fonciers, aspects sociaux et enjeux biologiques) différentes stratégies d’actions sont menées ;<br>• aux sources du Drugeon, les aménagements consistent à diversifier les écoulements par l’ajout de rugosité et de caches ;<br>• sur le Drugeon amont, où les anciens méandres court-circuités n’ont pas été comblés, un remblaiement total du lit rectiligne et la reconnexion des méandres sont opérés. Aucune protection végétale n’est utilisée, hormis aux intersections entre chenal rectifié et méandres où des fascines de saule sont utilisées ;<br>• sur le Drugeon moyen, de nombreux méandres sont reconnectés et recréés ; le lit rectiligne est comblé. Sur d’autres secteurs, les anciens méandres sont remis en eau mais le lit rectifié reste actif. Un ouvrage répartit l’eau entre le méandre et le lit rectifié ;<br>• sur la basse vallée du Drugeon, jusqu’à la confluence avec le Doubs, les usages (lotissement en zone inondable, exploitation agricole) ne permettent pas de réemprunter l’ancien tracé. Un décaissage des berges rend possible la création d’un lit moyen et d’un lit d’étiage. Ce dernier est jalonné de risbermes, de blocs et d’épis. Parallèlement, une recharge et un rehaussement du lit en petits graviers et en galets issus du décaissage des berges sont réalisés.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>Hormis la surveillance des ouvrages et leur entretien si besoin, aucune mesure de gestion particulière n’est mise en place.</p>

Le suivi

<p>Un état initial de l&rsquo;état rectifié est réalisé. Il prend en compte les potentialités biologiques du milieu, les caractéristiques du milieu physique et les contraintes anthropiques. Un suivi des compartiments physique et biologique post-travaux est réalisé. Chaque tronçon réhabilité est suivi pendant au moins six ans à N+1, N+2, N+3 et N+6. Ces suivis sont réalisés par la communauté de communes et l&rsquo;Onema et concernent les compartiments suivants :<br />&bull; hydrologie et piézométrie (relevé toutes les deux semaines) ;<br />&bull; morphologie et hydrodynamique (indice d&rsquo;attractivité morphodynamique) ;<br />&bull; thermographie (21 sondes thermiques sur le cours d&rsquo;eau mesurant à chaque pas horaire et relevé chaque année) ;<br />&bull; physico-chimie (analyse classique et suivi des proliférations algales) ;<br />&bull; ichtyologie et astacologie (pêche électriques sur trois à cinq stations par an, référence prospectée chaque année) ;<br />&bull; hydrobiologie (MAG20, IBGN).</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Depuis 1997, les travaux ont permis de regagner 7 kilomètres de méandres et environ 300 hectares de zones humides et de pelouses sèches sont réouverts.<br>Les suivis montrent une amélioration de la qualité des habitats du cours d’eau. La qualité habitationnelle varie en fonction des techniques de restauration utilisées. Elle sera maximum dans les cas de reméandrage et plus limitée lorsqu’il s’agit de diversification. Concernant la biologie, les suivis piscicoles et macrobenthiques montrent tous une évolution positive. Cette évolution peut être très forte dans les secteurs où la restauration a été ambitieuse : certains tronçons arrivent à nouveau à atteindre 19 à 20 d’IBGN, mais la note est plus modérée dans les secteurs où une simple diversification a été réalisée. Néanmoins, l’optimum écologique n’est pas encore atteint partout, en raison notamment de pollutions diffuses dues à des produits phytosanitaires (traitement du bois, ballaste du réseau ferré, traitement communal et privé des chaussées et espaces verts...), confirmées par des mesures physico-chimiques ; ou à des pollutions organiques qui entrainent des développements massifs d’algues vertes ou de végétaux aquatiques, malgré la mise en place de l’assainissement sur le secteur. <br>Les résultats piézométriques montrent que la nappe s’est rehaussée de plusieurs dizaines de centimètres immédiatement après les travaux. Sur le Drugeon amont et moyen le rehaussement peut atteindre 70 à 80 centimètres. Les suivis thermiques montrent, après plusieurs années que la température estivale n’augmente pas, mais sans rafraichissement notable instantané : la création du nouveau lit et l’absence de végétation suite aux travaux ne permet pas l’amélioration immédiate du régime thermique. <br>La diversité des techniques utilisées et l’importance des suivis permettent de tirer de nombreux enseignements de cette expérience : <br>- La restauration limitée des zones de sources et de la confluence limite la restauration du régime thermique et hydraulique originel, ce qui peut expliquer en partie (en plus des problèmes de pollution) la plus faible recolonisation du secteur médian par la truite. <br>- Le surcreusement des méandres doit être très limité, il est préférable de sous dimensionner le lit et de lui préférer un gabarit rectangulaire. Cela permet des réajustements du lit du cours d’eau qui seront réalisés par la dynamique fluviale. <br>- L’oblitération du chenal rectiligne doit être suffisamment bien conçue pour éviter une capture d’une partie du débit.<br>Le projet de restauration du Drugeon prend en compte les usages de la vallée. La Déclaration d’Utilité Publique réalisée était nécessaire en cas de refus des propriétaires mais n’a jamais été utilisée, car la collectivité souhaitait une adhésion de la population au projet. Les actions menées résultent d’un compromis entre enjeux biologiques, agriculteurs et activités de loisirs (pêche). <br>La population intégrée au projet est globalement satisfaite des résultats. Le bilan financier montre que le coût de la restauration est du même ordre que les dépenses engagées pour la rectification du réseau hydrographique. <br>En 2004, un arrêté préfectoral de protection du biotope sur 3000 hectares de zones humides est pris et depuis 2003 le site est inscrit au réseau des sites Ramsar.<br>Les actions induites dans le cadre de Natura 2000 permettent aujourd’hui de conduire une gestion à plus ou moins long terme. Les nouveaux travaux vont devoir être d’avantage orientés vers la poursuite de l’amélioration de la qualité de l’eau (renouvellement des réseaux d’assainissement, maîtrise des pollutions d’origine agricole, limitation des produits phytosanitaires) et l’augmentation des débits d’étiage.<span style="font-size:12.0pt;color:windowtext"><br></span><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if !mso]><object classid="clsid:38481807-CA0E-42D2-BF39-B33AF135CC4D" id=ieooui></object> <style> st1\:*{behavior:url(#ieooui) } </style> <![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--></p>

La valorisation de l'opération

<p>L’opération est valorisée à travers l’organisation de sortie de terrain avec des scolaires, des groupes naturalistes, des élus et des techniciens. Une lettre annuelle informe la population locale de l’avancement et des résultats du projet. Dernièrement, deux belvédères (dont un avec vue sur le Drugeon) et un observatoire ornithologique ont été installés. D’autres aménagements pédagogiques sont présents, en particulier sur le site des tourbières de Frasne. L'Agence de l'eau a également réalisé une vidéo.<br>La communauté de communes souhaite maintenant valoriser l’opération d’un point de vue socio-économique.</p><p>&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 143 910 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 2 873 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 2 873 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau -  Union européenne - État - conseil général - conseil régional - Conseil supérieur de la pêche - communauté de communes du plateau de Frasne et du val du Drugeon
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques - délégation interrégionale Bourgogne Franche-Comté et service département - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF), - université de Besançon - fédération départementale pour la pêche


Maître d'ouvrage Communauté de communes du plateau de Frasne et du val du Drugeon

Contacts Jean-Noël Resch
  Communauté de communes du plateau de Frasne et du val du Drugeon
jn-resch.cfd@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Un guide faisant le « bilan des opérations menées sur le Drugeon » est en cours de réalisation par la communauté de communes du plateau de Frasne et du val Drugeon. Ce document devrait paraître au cours de l’année 2012.</p>

Remise en eau des méandres du Colostre

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 11/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1998
novembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 11000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Colostre
Distance à la source 19.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.01 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR251
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (04)
Communes(s) ALLEMAGNE-EN-PROVENCE (04004)
RIEZ (04166)
SAINT-MARTIN-DE-BROMES (04189)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Restaurer les habitats de la truite fario.</P>

Le milieu et les pressions

<P>Le Colostre est un affluent du Verdon. Il parcourt 36 km de long et draine un bassin versant de 215 km2. Typiquement méditerranéen, cette rivière connaît des étiages sévères en amont de Riez et des crues brutales dues aux orages. Le Colostre est le seul affluent du Verdon accessible dans cette partie aval (cloisonnement par les barrages EDF) et constitue à ce titre une des seules zones de reproduction de la truite fario. Le castor y est recensé. Dans les années soixante, suite à une crue estivale exceptionnelle, des aménagements hydrauliques modifiant le profil en long du cours d’eau (recalibrage, rectification du cours d’eau et créations de seuils) sont entrepris. Ces aménagements dégradent les habitats du cours d’eau et cause une érosion des berges importante.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Face à cette situation, la fédération départementale pour la pêche, en collaboration avec le Conseil supérieur de la pêche et l’association locale de pêche, initie en 1996 un plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles (PDPG). Son objectif est la libre circulation des salmonidés et la rediversification des habitats. Les actions de restauration s’inscrivent dans l’application de ce plan.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Treize méandres sont restaurés en 1999, 2000 et 2001. Les méandres court-circuités n’avaient pas été comblés mais laissés en friche ; ils sont donc, pour la plupart, encore identifiables. La première étape consiste à libérer l’accès aux méandres en éliminant les peupliers plantés lors du recalibrage du cours d’eau. Ensuite, le courant est dévié vers les anciens méandres encore visibles. L’entrée du chenal rectiligne est obturé à l’aide d’un seuil submersible. Les seuils sont composés de rondins de bois recouverts de matériaux graveleux, géotextile et grillage de protection. L’aval du tronçon rectiligne n’est pas fermé pour permettre l’évacuation des crues. Sur les secteurs où les méandres ne sont pas identifiés, divers aménagements expérimentaux de diversification de l’habitat sont posés et des suppressions ou des aménagements de seuils sont réalisés.</P>

La démarche réglementaire


Convention avec les propriétaires et acquisition du droit de pêche : la fédération départementale pour la pêche, de par ses statuts, ne peut faire de déclaration d’intérêt général. Ainsi, elle doit répertorier tous les propriétaires et leur demander leur autorisation écrite. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;La ripisylve, le bois mort et la végétation sur les seuils submersibles et dans les chenaux sont entretenus pour permettre aux crues d’emprunter le chenal rectiligne. Le conseil général réalise cet entretien.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Des pêches électriques servant d&rsquo;état initial sont réalisées en 1999, avant les travaux. Après ceux-ci, trois pêches électriques sont effectuées en 2000, 2001 et 2002. Depuis, aucun suivi n&rsquo;est entrepris et aucun n&rsquo;est prévu dans les années à venir.</p>

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Malgré le peu d’évaluation quantifiée sur le site, les gains sont importants.<BR>Le cours d’eau évolue favorablement d’un faciès de courant uniforme vers une alternance de profonds, plats-courants, radiers. L’augmentation des caches en sous-berge est également significative. De nombreuses hélophytes sont apparues et la présence du castor participe à la diversification du milieu.<BR>Entre 1999 et 2001, les techniques utilisées pour la réalisation des seuils sont perfectionnées et l’orientation des seuils a pu être améliorée pour augmenter leurs effets. L’ouverture de l’angle d’orientation à 45 ° a permis une meilleure résistance aux crues. Au cours des premières années, certains aménagements ont du être consolidés suite au passage de crues, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.<BR>Le profil des secteurs rectilignes n’a pas évolué et est pour la plupart du temps à sec.<BR>Le projet reste une réussite. La réversibilité de l’altération peut être opérée car depuis la correction du ruisseau, les usages en bordure de cours d’eau ont très peu évolué.<BR>Dans le cadre du contrat de rivière du Verdon signé en 2000, onze seuils situés sur le Colostre doivent être aménagés pour la franchissabilité d’ici à 2012. Trois ont déjà été traités.</P>

La valorisation de l'opération

<P style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class=MsoNormal>Lors de la réalisation des travaux, des réunions publiques sont organisées dans chaque commune concernée par le projet. Des articles dans la presse locale et dans le journal du parc naturel du Verdon sont parus. Ce projet permet à la fédération départementale pour la pêche de remporter le trophée halieutique.<SPAN style="FONT-SIZE: 12pt"><FONT color=#000000><FONT face="Times New Roman"><?xml:namespace prefix = o /><o:p></o:p></FONT></FONT></SPAN></P>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 65 800 € HT
soit, au mètre linéaire : 6
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 800 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - conseil régional (30 %) - conseil général (15 %) - Conseil supérieur de la pêche (14 %) - association locale pour la pêche (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conseil supérieur de la pêche – brigade départementale (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage FDPPMA Alpes-de-Haute-Provence

Contacts Vincent Duru
  FDPPMA Alpes-de-Haute-Provence 04000 Digne-les-Bains
fede04.vincentduru@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P align=left>Malavoi J. (2006). Retour d’expérience d’opérations de restauration de cours d’eau et de leurs annexes, menées sur le bassin RMC: 133..</P> <P>&nbsp;</P> <P>&nbsp;</P>

Création d’un chenal d’étiage sinueux en milieu urbain sur le ruisseau de Montvaux

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 1999
novembre 1999
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Montvaux
Distance à la source 8.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.40 ‰
Débit moyen 0.20 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR354
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MOSELLE (57)
Communes(s) CHATEL-SAINT-GERMAIN (57134)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Maintenir un niveau d&rsquo;eau suffisant en période d&rsquo;étiage et réduire les risques d&rsquo;eutrophisation.<br />&nbsp;</p>
<p>Redonner au cours d&rsquo;eau un aspect naturel.</p>
<p>Augmenter les potentialités écologiques du milieu.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ruisseau de Montvaux est un affluent de la Moselle de 10 kilomètres de long drainant un petit bassin versant de 25 km2.<br />En amont de la commune de Châtel-Saint-Germain, le cours d&rsquo;eau possède encore de bonnes caractéristiques hydromorphologiques. Par contre, dans la traversée urbaine de Châtel-Saint-Germain, le cours d&rsquo;eau a été rectifié et recalibré. Les berges ont été stabilisées par la création d&rsquo;un canal bétonné. Le cours d&rsquo;eau présente alors un tracé rectiligne et un profil transversal rectangulaire surdimensionné de 5 à 6 mètres de large. Initialement, ces aménagements avaient permis de créer des bassins de stockage pour alimenter des moulins et des forges. Suite à l&rsquo;abandon de ces ouvrages et au captage des principales sources situées dans la vallée pour l&rsquo;alimentation en eau potable, la hauteur d&rsquo;eau à l&rsquo;étiage était devenue très faible, réduite à 1 à 3 centimètres. Cette diminution a induit la raréfaction des habitats aquatiques, une eutrophisation du milieu et des nuisances olfactives. Le substrat du fond du lit, les vitesses d&rsquo;écoulement et la profondeur du lit se sont homogénéisés dégradant les habitats du lit et ne permettant ainsi plus le développement d&rsquo;une vie aquatique.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Face à ce constat de dévalorisation du cours d&rsquo;eau, tant d&rsquo;un point de vue paysager que morphologique et biologique, la commune de Châtel-Saint-Germain décide d&rsquo;entreprendre des travaux de restauration sur le ruisseau dans le cadre d&rsquo;un projet communal de mise en valeur de la traversée urbaine.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux consistent à aménager, dans le cours d&rsquo;eau canalisé, un chenal d&rsquo;étiage sinueux au profil transversal varié par la mise en place de banquettes. Le lit d&rsquo;étiage est réalisé à l&rsquo;aide de terre végétale enveloppée dans un géotextile en fibre de coco. Les berges sont ensuite ensemencées avec un mélange de graminées et environ 700 plants d&rsquo;hélophytes sont installés l&rsquo;année suivante. Le choix des végétaux est fait en conformité avec les caractéristiques naturelles du site.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Compte tenu du contexte urbain, le site est entretenu par les services techniques de la commune. Une gestion raisonnée est adoptée. Elle se réduit à une fauche bisannuelle des banquettes (une en juillet et une en octobre ou novembre) et éventuellement à l&rsquo;enlèvement d&rsquo;obstacles majeurs à l&rsquo;écoulement et des déchets (plastiques, etc.).</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Une étude préalable a été réalisée par un bureau d&rsquo;étude spécialisé en 1996. Suite aux travaux, aucun suivi scientifique n&rsquo;a été mené. Par contre, durant les premières années qui ont suivi les travaux, le service technique de la commune de Châtel-Saint-Germain et l&rsquo;agence de l&rsquo;eau ont suivi visuellement l&rsquo;évolution des aménagements pour adapter l&rsquo;entretien des banquettes et réaliser un retour d&rsquo;expérience.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Suite aux travaux, les banquettes se sont végétalisées. Le resserrement des eaux a rapidement permis de rediversifier les écoulements et la profondeur du lit. On n&rsquo;observe plus de stagnation des eaux ni d&rsquo;envasement. Depuis dix ans, les différentes crues qui sont survenues n&rsquo;ont pas causé de dégradations sur les aménagements et n&rsquo;ont pas augmenté le risque dommageable d&rsquo;inondation pour les riverains, une étude préalable ayant permis de dimensionner correctement les aménagements.<br />Le lit d&rsquo;étiage recréé subit des réajustements morphologiques. Les banquettes se sont au fur et à mesure ajustées aux caractéristiques du cours d&rsquo;eau. Sur certains secteurs les banquettes se sont engraissées et ont encore resserré le lit, à d&rsquo;autres endroits le lit a peu à peu &laquo; grignoté &raquo; les banquettes pour reprendre un gabarit plus large. Au final, la largeur du chenal d&rsquo;étiage varie entre 0,5 et 1,5 mètre.<br />Le projet est très bien accepté par la population et les élus, en grande partie pour le côté paysager de l&rsquo;opération. Ce site constitue l&rsquo;une des vitrines de l&rsquo;agence de l&rsquo;eau pour ce type de travaux.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Plusieurs sorties ont été organisées sur ce site avec les élus du département et le personnel de l&rsquo;agence de l&rsquo;eau. Une plaquette présentant cette restauration a été réalisée par l&rsquo;agence de l&rsquo;eau.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 10 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 137 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 345
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 148 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - direction régionale de l’environnement (DIREN) (33 %) - agence de l’eau (17 %) - conseil général (10 %)
Partenaires techniques du projet - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Commune de Châtel-Saint-Germain

Contacts
  Commune de Châtel-Saint-Germain Mairie, 13 rue Jeanne-d’Arc57160 Châtel-Saint-Germain
mairie@chatel-saint-germain.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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