Réouverture d’annexes fluviales sur la Saône, à Jassans-Riottier

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
mars 2008
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Saône
Distance à la source 408.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 400.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1807b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) JASSANS-RIOTTIER (01194)
Région Réouverture d’annexes fluviales sur la Saône, à Jassans-Riottier

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Rétablir les échanges entre le chenal principal et les annexes fluviales&nbsp;</P>
Recréer des habitats diversifiés pour les espèces
Améliorer la qualité paysagère du site pour une valorisation touristique

Le milieu et les pressions

<P>La Saône prend sa source à Vioménil, dans les Vosges. Après un parcours de 480 km de long, elle se jette dans le Rhône à hauteur de la ville de Lyon. Son bassin versant mesure 29 950 km².<BR>Au fil des siècles, le lit majeur de la Saône a d’abord été aménagé, notamment dans le but de gagner de l’espace pour l’agriculture ou le foncier. Puis, son lit mineur a également été modifié et canalisé au XIXe siècle dans le but de faciliter et développer le commerce de la navigation entre la Méditerranée et l’Europe du Nord. Une quinzaine d’écluses sont implantées le long de cet affluent du Rhône. La Saône est navigable depuis la ville de Corre au nord de la Haute-Saône, jusqu’à son confluent avec le Rhône à la Mulatière, à Lyon, soit sur 365 km. Des zones naturelles d’intérêts écologiques faunistiques et floristiques (ZNIEFF) sont présentes sur toute la vallée de la Saône. La ZNIEFF de type 1 «lit majeur de la Saône» couvre la commune de Jassans-Riottier. Plusieurs espèces régionalement protégées sont répertoriées comme le brochet, le castor et plusieurs espèces d’oiseaux. Sur ce secteur, la Saône est canalisée pour permettre le passage des bateaux de grand gabarit. La navigation sur le site comprend à la fois des bateaux de plaisance ou de croisière (paquebots hôtels de 140 m de long) ainsi que des convois de grande taille pour le commerce de marchandises.<BR>Au fur et à mesure de l’artificialisation par la fixation du lit mineur de la Saône, certaines annexes alluviales se sont retrouvées déconnectées du chenal principal et sont actuellement en cours d’atterrissement. Le comblement et la fermeture des zones humides est un phénomène naturel, qui est nettement accéléré ici par la déconnexion avec le chenal principal. Les zones annexes bordant la Saône à Jassans-Riottier sont envahies par des orties, des ronces et une strate arbustive s’y est développée : frênes, érables et aulnes sont présents sur le site. Le chemin de halage en est devenu impraticable.&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Le contrat de vallée inondable Saône (2003-2008) est un programme d’actions porté par l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) de la Saône et du Doubs visant la gestion collective, durable et équilibrée de l’eau et des milieux associés du Val de Saône.<BR>Dans le cadre de ce contrat, un diagnostic a été lancé en 2003 afin de déterminer les problématiques le long de la Saône et proposer des solutions d’aménagements selon les enjeux en place sur le secteur.<BR>Le diagnostic a permis d’identifier des zones propices à des aménagements écologiques, possédant un niveau topographique bas, sans enjeux majeurs à proximité et à potentiel écologique intéressant (zones alluviales…). Il a également mis au jour des zones présentant un intérêt pour le développement des infrastructures touristiques de la navigation (haltes nautiques…).<BR>Dès lors, Voies navigables de France (VNF), gestionnaire du cours d’eau, a souhaité travailler sur les zones humides en cours d’atterrissement et bordant la Sâone dans le secteur de Jassans-Riottier. Ce projet s’inscrit dans le contrat de vallée inondable de la Saône et répond à l’un de ses objectifs : restaurer et protéger les milieux naturels.&nbsp;</P>

Les travaux et aménagements

<P>Des vestiges de zones humides, existants encore au bord de la Saône, ont été retravaillés. En 2007, des bras secondaires et des mares, reliés de manière permanente ou discontinue à la Saône, ont été recréés par terrassement de 12 000 m3 de terrain. Puis les endroits et berges terrassés et retalutés ont été végétalisés par l’implantation de 8 000 mottes d’hélophytes comprenant 10 espèces différentes. Le pied du talus situé au droit de la connexion avec la Saône a été aménagé avec une protection par techniques végétales sur 40 mètres linéaires afin de limiter l’érosion du talus et l’effet du batillage sur la zone alluviale ainsi recréée. La connexion en eau permanente entre le lit mineur et l’annexe se fait par un pertuis. En 2008, toutes les surfaces terrassées, hormis les zones basses, ont été enherbées et le chemin de service a été remis en état par empierrement.&nbsp;</P>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau

La gestion

<P>L’entretien de la végétation est pris en charge par la commune de Jassans-Riottier en partenariat avec Voies navigables de France (VNF). Chaque année, la commune procède au fauchage et débroussaillage des berges hautes et aux alentours de la plateforme d’observation. La végétation arbustive est également surveillée : un abatage de saule ou d’autres essences est réalisé en cas de mauvais état sanitaire ou de danger pour les visiteurs du site.&nbsp;</P>

Le suivi

<P>Un état initial succinct a été réalisé dans le cadre de l’étude préalable. Il a porté sur des mesures topographiques et une analyse de la végétation terrestre des annexes en cours d’atterrissement.<BR>Après les travaux, un suivi écologique, réalisé par un bureau d’étude, a été mis en place de 2009 à 2012 (4 ans). Les suivis portent sur le compartiment physique : relevés topographiques, thermiques et physico-chimiques ainsi que sur le compartiment biologique : analyse du phytoplancton, du zooplancton, des poissons et de la végétation aquatique et rivulaire. Une analyse de la fréquentation et de l’entretien du site (passages, état de dégradation des équipements…) est également réalisée.&nbsp;</P>

Le bilan et les perspectives

<P>Les profils topographiques réalisés en 2009 ont mis en évidence une sédimentation assez importante localement et provoquant un rétrécissement au niveau du bras mort. Au regard des résultats de 2010 à 2012, cette sédimentation résulterait d’un réajustement du site aménagé ; les différentes crues et le batillage rééquilibrent le profil des zones annexes.<BR>L’aménagement réalisé en pied de talus a bien joué son rôle de limitation de l’érosion. Toutefois les analyses montrent que la vague de batillage se répercute dans le bras mort de la zone annexe et représente une pression importante pour le milieu en limitant les développements biologiques. Le batillage entraine une remise en suspension régulière des sédiments fins du bras mort, qui peut réduire l’intérêt de cette zone annexe. <BR>VNF prévoit, pour 2013, la mise en place d’une technique expérimentale de digue immergée végétalisée au niveau du point de connexion avec la Saône, afin de limiter cet effet et la remise en suspension des particules fines – matières en suspension (MES). Les végétaux, en poussant, seront apparents et devraient casser l’énergie de cette vague de batillage, l’empêchant de rentrer directement dans le bras mort par le pertuis.<BR>Les suivis piscicoles montrent une augmentation du nombre d’espèces de poissons capturés dans les zones annexes : de 17 en 2010, on passe à 21 en 2012. Au printemps, période de montée des eaux, le bras mort constitue un milieu calme favorable aux individus de petite taille. Il abrite, en début d’automne 2012, un peuplement diversifié et plus abondant qu’au printemps, en raison de l’hydrologie de la Saône et du développement des herbiers qui augmentent l’attractivité du site. Par ailleurs, la présence de plusieurs espèces ichtyophages est constatée : perche, sandre et brochet, nouvellement observé en 2012.<BR>La végétation aquatique de la mare pérenne a nettement évolué par rapport aux observations effectuées en 2009-2011 : la prédominance de l’Elodée de Nutall, espèce exotique invasive, a fait place à un important développement du Cératophylle immergé, espèce autochtone. Le nombre d’espèces végétales constatées reste à peu près identique. Une stabilisation semble s’instaurer au niveau de certaines des annexes hydrauliques. <BR>Les services techniques de VNF et la municipalité sont satisfaits des aménagements réalisés. Toutefois, la fréquentation importante du site amène des actes de vandalisme. Ceux-ci créent une pression sur la végétation en place et génèrent des coûts supplémentaires d’entretien et d’installation de dispositifs de restriction d’accès.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>Afin de valoriser la création de la zone humide auprès du grand public, la communauté de communes<BR>Porte Ouest de la Dombes a réalisé des aménagements d’accueil du public dans le cadre d’un programme d’aménagement des bords de la Saône. Un sentier sur pilotis permet de pénétrer au coeur de la zone humide et d’accéder à une plateforme d’observation au milieu de la roselière. Sur le site, Voies navigables de France a procédé à l’installation de panneaux explicatifs des travaux.&nbsp;</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables 95 365 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 145 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 6 500 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 245 865 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (60 %) - Région Rhône-Alpes (20 %) - Voies navigables de France (20 %)
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse - Direction départementale des territoires de l’Ain (DDT 01) - Etablissement public territorial de bassin Saône-Doubs - Communauté de communes Porte Ouest de la Dombe


Maître d'ouvrage Voies navigables de France (VNF

Contacts Noël Corget et Nicolas Beaurez
  Direction territoriale Rhône-Saône de VNF– subdivision de Mâcon noel.corget@vnf.fr et nicolas.beaurez@vnf.fr vnf@diee.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>GREBE, 2012. Etude de suivi des aménagements écologiques réalisés sur les francs-bords de la Saône à Jassans-Riottier – année 2012. VNF&nbsp;</P>

Recréation d’une roselière sur le Rhône à Rochemaure

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2009
juin 2010
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Rhône
Distance à la source 623.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 1480.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FDDR2007d
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) ROCHEMAURE (07191)
Région Recréation d’une roselière sur le Rhône à Rochemaure

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la fonctionnalité de la roselière en faveur des espèces inféodées à ce milieu
Concilier la mise en place d’un ouvrage hydroélectrique et le maintien et le développement d’habitats en zone humide

Le milieu et les pressions

null
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

null

Les travaux et aménagements

null

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Demande de dérogation pour la destruction/déplacement d’habitats d’espèces protégées (loi relative à la protection de la nature du 10 juillet 1976) et Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau

La gestion

null

Le suivi

null

Le bilan et les perspectives

null

La valorisation de l'opération

null

Coûts

Coût des études préalables 52 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 137 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 189 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Compagnie nationale du Rhône (100 %)
Partenaires techniques du projet - Ligue de protection des oiseaux (LPO) Rhône-Alpes - Direction départementale des territoires de l’Ardèche (DDT 07) - Association castor et Homme


Maître d'ouvrage Compagnie nationale du Rhône (CNR)

Contacts Christophe Moiroud et Pascal Richard
  c.moiroud@cnr.tm.fr et p.richard@cnr.tm.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration de la tourbière de Sagne Redonde

Page mise à jour le 06/03/2018
Créée le 02/03/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Restauration de la tourbière de Sagne Redonde
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
août 2002
août 2002
Surface concernée par les travaux 18.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Restauration de la tourbière de Sagne Redonde

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR1001
Référence du site Natura 2000
FR8201666

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) LANARCE (07130)

Carte de localisation de la commune de Lanarce, source ONEMA
Carte de localisation de la commune de Lanarce

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Objectif n°1 : Favoriser l'évolution des milieux tourbeux pionniers.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
<p>Objectif n°2 : Maintenir des milieux ouverts.</p><p>&nbsp;</p>
<p>Objectif n°3 : Créer et maintenir des mares périphériques.</p><p>&nbsp;</p>
<p>Objectif n°4 : Participer à une valorisation pédagogique ex-situ.</p><p>&nbsp;</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify; ">Le site se trouve sur le plateau ardéchois qui est ici le prolongement oriental du massif de la Margeride. La tourbière est au fond d’un cratère de maar, situation assez classique dans ce secteur. Le diamètre du cratère est d’environ un kilomètre et la surface de la tourbière en 1977 est, en fonction des définitions adoptées, de l’ordre de 18 hectares. Il y a eu visiblement deux types de formation de la tourbière originelle, un type soligène sur le bas des versants, généré par le niveau des sources issues de l’aquifère constitué par les débris volcaniques, et un type limnogène dans le fond de la dépression aux dépens d’un lac qui a rempli le fond du maar, la tourbe reposant sur une argile lacustre.</p><p style="text-align: justify; ">Habitats :<br>35.1* Pelouse à Nard raide<br>51.1* Tourbière haute active<br>51.2 Tourbière dégradée<br>54.53 Tremblants à Carex rostrata<br>54.59 Radeaux à Menyanthes et Comaret</p><p style="text-align: justify; ">Le site de Sagne-Redonde a fait l’objet d’une exploitation de tourbe pendant une vingtaine d’années, jusqu’en 1998. Le creusement de fossés de drainage a modifié la circulation de l’eau provenant du bassin versant. L’arrêt des pratiques agricoles a entraîné une colonisation par le pin sylvestre.</p><p>&nbsp;</p>
Carte de localisation de la tourbière de Sagne Redonde (07130), Géoportail- Carte IGN
Carte de localisation de la tourbière de Sagne Redonde (07130), Géoportail- Cart

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify; ">- Fin de l’autorisation d’exploitation de la tourbe et retraite de l’exploitant<br>- Site connu pour sa richesse biologique par des naturalistes (FRAPNA…)<br>- Démarrage du programme Loire Nature avec implication du CEN Rhône-Alpes.<br>- Commune intéressée pour que la tourbière exploitée ne devienne un territoire « mort »</p><p>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify; ">• Restauration hydrologique (comblement de fossés de drainage, création de mares)<br>Dans le cadre de la restauration de l’écoulement de l’eau de part et d’autres des fossés de drainage, ceux-ci ont été comblés en septembre 2002 : <br>- Le fossé principal a été comblé entièrement. <br>- Concernant le réseau de fossés secondaires, l’option rebouchage complet a été écartée par manque de matériau. <br>- Des petites mares ont alors été creusées le long et en bout des fossés, de telle sorte que la matière extraite puisse servir à la mise en place de bouchons en travers des sens d’écoulement. Par ailleurs, les trop-pleins des mares ont été positionnés de manière à diriger l’eau vers les secteurs les plus asséchés.<br>En septembre 2002, 7 mares ont été réalisées. Les matériaux ont été laissés sur place (soit étalés sur le sol, soit entassés pour former des talus) soit utilisés pour reboucher les drains. Des ornières liées au passage des engins se sont formées pendant les hivers suivants.</p><p>• Restauration des prairies humides (bûcheronnage et broyage)<br>Les résineux sont les principaux ligneux visés. Des travaux par broyage, coupe ou arrachage des jeunes pousses ont été réalisés à plusieurs reprises. La dynamique des ligneux est très forte compte-tenu de la présence de boisements de résineux tout autour du site. Cette action a été maintenue dans le second plan de gestion avec une récurrence tous les deux ans.<br>&nbsp;</p><p style="text-align: justify; ">&nbsp;</p>
Mare de Sagne Redonde 03/09/2010, CREN Lagorsse
Mare de Sagne Redonde 03/09/2010, CREN Lagorsse
Panneau du sentier panoramique de la tourbière de Sagne, 18/07/2008, CREN Lagorsse
Panneau du sentier panoramique de la tourbière de Sagne, 18/07/2008, CREN Lagorsse

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify; ">Sur la partie Sud du site, un enclos a été mis en place en 2004. Il délimite un parc de 2,7 hectares sur lequel un pâturage équin a pu être instaurer. Le pâturage est extensif, avec un chargement faible à l’année.<br>Ce secteur a été choisi car il ne comporte pas de zones dangereuses (tremblants). Ceci évite les risques non négligeables de noyade des animaux : un cheval échappé d’un parc voisin s’est noyé sur le site en 2003.<br>La date de pâturage correspond à la fin de la période de reproduction de l’Azuré des mouillères, pour lequel le pâturage peut être néfaste (consommation ou piétinement des gentianes pneumonanthes sur lesquelles sont déposées les œufs). Par ailleurs, le choix des dates de pâturage est discuté avec les chasseurs. Une convention a été signée avec un éleveur. Ce pâturage se maintient encore à l’heure actuelle.</p><p style="text-align: justify; ">Acquisition 8,5 ha par le conservatoire Rhône Alpes des espaces naturels.</p><p>&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Un important dispositif de suivis a été mis en place sur les différentes actions. Des suivis piézométriques, une station météo, des suivis de végétation et suivis des papillons remarquables ont été mis en place.</p><p>Concernant la végétation, les transects modifiés de végétation ont été effectués par la méthode des points aiguille. La longueur des transects est variable ; une espèce végétale est notée tous les 5, 10 ou 20 cm. Pour chaque tronçon est associé une liste d’espèces et leur fréquence. Les espèces sont ensuite regroupées par affinités écologiques.</p><p>Concernant les papillons, c’est l’azuré des mouillères (Maculinea alcon) qui est ici concernée. C’est un papillon très rare inféodé aux tourbières. Son suivi comprend le comptage des individus adultes (= imagos) observés, mais aussi l’étude de ses hôtes indispensables à la réalisation de son cycle de vie :</p><p><br>• Suivi de l’Azuré des mouillères : comptage des individus pendant la période de vol (3 sorties en juillet et août) : - sur 9 prospections réalisées en juillet, 7 comptent des observations et sur les 9 réalisées en août, 3 comptent des observations.<br>En 2005, c’est la première année qu’au moins 10 individus sont vus à 2 dates différentes.<br>• Recherche des fourmis-hôtes : Un piégeage des fourmis a été effectué (30 pièges) en 2000. Les 3 espèces de fourmis-hôtes des azurés (Myrmica scabrinodis, M. ruginodis et Myrmica rubra) ont été déterminées. Mais il semble que la densité des fourmis soit faible, ce qui pourrait expliquer que la population d’Azuré des mouillères soit assez réduite. Un nouveau piégeage a été réalisé en 2003 dans le secteur remanié suite au comblement des fossés. Des fourmis-hôtes sont capturées, mais il se peut que des fourmilières aient été détruites (par destruction directe ou du fait de l’augmentation du niveau d’eau).<br>• Comptage de la plante-hôte, la Gentiane pneumonanthe (Gentiana pneumonanthe). Depuis 2004, le nombre de gentianes en fleur a diminué sur le secteur 1 (inondé suite aux remaniements de la zone), contrairement au secteur 2, où le nombre de gentianes est très élevé. Néanmoins, on constate que le nombre d’œufs par gentiane est plus élevé dans la zone 1 que dans la zone 2.</p><p>Le creusement des mares a aussi bénéficié de suivis des odonates et des batraciens.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Tourbière de Sagne Redonde panorama, 18/07/2008, CREN Lagorsse
Tourbière de Sagne Redonde panorama, 18/07/2008, CREN Lagorsse
Tourbière de Sagne Redonde : suivi météo, 04/03/2009, CREN Gregoire F.
Tourbière de Sagne Redonde : suivi météo, 04/03/2009, CREN Gregoire F.

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">D’après les premiers résultats, les opérations de restauration de l’alimentation en eau par le comblement des fossés a favorisé l’évolution des habitats herbacés vers des groupements plus spécifiquement tourbeux.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La turbification est active sur le site, que ce soit au niveau de l’eau libre, des berges de fosses d’extraction ou sur les anciennes zones de tourbe à nu. Il en résulte une progression des milieux tourbeux pionniers, mais aussi un comblement progressif des secteurs d’eau libre. Les suivis et un entretien régulier sont maintenus.<br>La lutte contre les ligneux a permis de maintenir le site très ouvert. Elle s’est axée sur les résineux, de manière efficace, mais nécessite d’être reconduite régulièrement compte-tenu de la dynamique de colonisation du Pin sylvestre. On constate également que la saulaie progresse petit-à-petit.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le pâturage est prolongé avec maintien de dates tardives pour maintenir le développement de l’Azuré des mouillères. <br>Concernant les mares, la colonisation par les odonates et les amphibiens a été rapide et les mares contribuent à la richesse spécifique du site.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Concernant la colonisation par la végétation, elle se fait de manière plus lente.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un second plan de gestion a été réalisé de 2007 à 2011 et financé dans le cadre du plan Loire grandeur nature et d’un Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Humides Verrerie, Geneste et Sagne Redonde et d’un contrat Biodiversité Rhône-Alpes (Région Rhône-Alpes).</p>

La valorisation de l'opération

<p>En plus des articles publiés par Fabrice GREGOIRE, l’action a été valorisée : <br>- Aux automnales de Coucouron (2009)<br>- Dans différents documents de bilan de Loire Nature<br>- Par un sentier panoramique<br>- Par des sorties grand public (peu)<br>- Par des formations (BTS GPN, Fac de St Etienne avec Cubizolle…)<br>- Par un poster<br>- Fiche de topoguide randonnée<br>- Cahier technique du CREN</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Sentier
Documents de communications Document de communications
Tourbière de Sagne Redonde : visite, 01/07/2008, CREN Pierron V.
Tourbière de Sagne Redonde : visite, 01/07/2008
Tourbière de Sagne Redonde : pâturage, 07/10/2004, CREN Pierron V.
Tourbière de Sagne Redonde : pâturage, 07/10/2004

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 15075

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire bretagne 20% - Etat (ex DDAF) 40% - Région Rhône Alpes 40%
Partenaires techniques du projet - Ecole Normale Supérieur (Mr GREGOIRE) - ONF


Maître d'ouvrage Conservatoires des espaces naturels de Rhône Alpes Antenne Drôme-Ardèche

Contacts Laurence Jullian / Emilie DUPUY
  Rouveyret 07200 VOGUE

laurence.jullian@espaces-naturels.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="text-align: justify; ">- A. Laplace-Dolonde, F. Grégoire, 2005, La dialectique de la tourbière et de l’étang, actes du colloque du Groupe d’Histoire des Zones Humides, tenu en Brenne, parution décembre 2006</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire, A. Laplace-Dolonde, 2005, Influence des recherches scientifiques sur la gestion des tourbières lors des dix dernières années, Actes du colloque « Origine, dynamique et gestion des tourbières », tenu à Goutelas, en octobre 2005, parution décembre 2006</p><p>&nbsp;</p>
<p style="text-align: justify; ">- Grégoire F., A. Laplace-Dolonde, Canivé J. 2006, La tourbe, l’arbre et l’eau, Actes du colloque du GHFF tenu à Bordeaux en septembre 2006, parution en 2007</p><p>&nbsp;</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire, Social acceptation for mire conservation, examples in Northern France and Massif Central, communication orale présentée lors la rencontre annuelle de l’IMCG à Ushaïa en Terre de Feu en novembre décembre 2005,</p><p>&nbsp;</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire : «Pédagogie et Tourisme dans les tourbières, les aspects climatiques», communication faite au colloque de l’AIC, Tunis, septembre 2007</p><p>&nbsp;</p>
<p>- F. Grégoire : Local Climate of Ardeche mires, communication proposée à la Conférence Internationale de Météorologie Alpine Chambéry, 4 au 8 juin 2007, participation au colloque annulée mais le résumé élargi a été mis en ligne</p>
<p>- F. Grégoire, V. Pierron, La tourbière de Sagne Redonde (Lanarce, Ardèche), des choix pour la réhabilitation, communication présentée lors du Colloque de Lamoura « Tourbe et tourbières 2007 »</p>
<p>- F. Grégoire, A. Laplace-Dolonde, Un document de référence sur les tourbières : L’inventaire du Service des Mines de 1949, communication présentée lors du Colloque du GHZH tenu à Laon en octobre 2007</p>
<p>- F. Grégoire, « Des tourbières en contexte cévenol : quelle gestion pour quelles contraintes climatiques ?», communication proposée pour le colloque de l’AIC, Montpellier, septembre 2008</p>

Remise en eau d’un ancien lit du Dadon et restauration de l’habitat aquatique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Dadon
Distance à la source 7.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.25 ‰
Débit moyen 0.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11706
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) RUMILLY (74225)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Remettre en eau l’ancien lit du Dadon.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les écoulements et les habitats.</p>
<p>Augmenter les hauteurs d’eau à l’étiage.</p>
<p>Stabiliser les berges et restaurer la ripisylve.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Dadon est l’un des derniers affluents sans obstacle du Bas Chéran et présente, le long de ses huit kilomètres, les caractéristiques morphologiques adaptées à la vie et à la reproduction piscicole. Le bassin versant du Dadon est concerné par deux zones d’activités industrielles (Alby-sur-Chéran et Rumilly) sur son secteur aval. Le reste du bassin versant est occupé par l’activité agricole (55 % des surfaces) et par le recouvrement forestier (13 %).<br>Victime de facteurs anthropiques, le Dadon subit de multiples agressions :<br>• rejets accidentels au niveau des zones industrielles traversées ;<br>• pollutions organiques des exploitations agricoles et des établissements agroalimentaires ;<br>• rectification de son cours et abaissement de la nappe phréatique sur sa partie aval.</p> <p>De plus, le secteur aval du Dadon a connu de fortes perturbations physiques lors de l’installation d’une zone industrielle sur son secteur aval : un drainage de la zone humide associée, des prélèvements d’eau ainsi qu’une rectification et un endiguement de son lit. Outre les perturbations d’ordre physico-chimique dont souffre ce cours d’eau, l’appauvrissement de l’habitat induit par l’homogénéisation et le surdimensionnement du lit entraîne un effondrement de ses potentialités piscicoles et de ses fonctions reproductrices, notamment en ce qui concerne la truite fario.</p> <p>Ces travaux diminuent fortement les connexions initialement existantes entre le Dadon et le Chéran et de ce fait, réduisent considérablement l’intérêt écologique de cette zone de confluence naturellement riche.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Les travaux sont réalisés dans le cadre du contrat de rivière porté par le syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC). L’association locale de pêche de l’Albanais a fortement soutenu cette action.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Les travaux ont comporté trois tranches successives :<br>• en 2004 (longueur traitée : 350 m) : mise en place de seuils en enrochement et d’épis pour permettre la diversification des habitats, implantation de caissons végétalisés associés à du géotextile afin d’assurer la stabilisation des berges, création d’un atterrissement végétal réduisant la largeur du lit, création d’un nouveau lit plus étroit et méandriforme. La maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux est assurée par la Fédération Départementale de Haute-Savoie pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (FDPPMA 74);</p><p style="text-align: justify;">• en 2006 (longueur traitée : 475 m) : sur la partie en aval de la première tranche de travaux, le lit est chenalisé dans les années 1990. En rive droite, se trouve l’ancien tracé sinueux du lit historique. Ainsi, le ruisseau est replacé dans son lit d’origine. Un groupement de bureaux d'études assure la maitrise d'oeuvre de cette tranche de travaux;</p><p style="text-align: justify;">• en 2009 (longueur traitée : 175 m) : mise en place, sur le dernier tronçon aval, de blocs de diversification, seuils en pierre, épis en bois de pleine eau et en berges.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les secteurs sont gérés dans le cadre d’un programme pluriannuel d’entretien de la végétation et des berges (gestion des espèces invasives et plantations).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état des lieux complet avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007) selon la même méthodologie permet d&rsquo;effectuer une comparaison des résultats et d&rsquo;obtenir une première évaluation post-travaux à court terme des gains physiques et biologiques.<br />Un suivi régulier selon une fréquence annuelle en ce qui concerne la qualité piscicole et hydrobiologique et à des intervalles de temps plus importants de l&rsquo;ordre de trois à quatre ans en ce qui concerne l&rsquo;évolution de la qualité de l&rsquo;habitat est effectué. A partir de 2012, le pas de temps entre les suivis sera augmenté.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Trois ans après travaux, la tendance est à l’augmentation de la variété des substrats et de la représentation surfacique des substrats minoritaires ou absents en 2004.<br>Les premiers résultats de ce suivi post-travaux sont globalement encourageants. L’amélioration de la qualité de l’habitat et du peuplement macro-benthique a été démontrée. Le peuplement piscicole montre une certaine amélioration, mais les objectifs de retour à une population structurée de truites ne sont pas encore atteints. Les données de suivi sont actuellement en cours d’analyse.</p> <p>D’un point de vue social, l’opération est très bien acceptée. Les riverains peuvent désormais parcourir le sentier pédagogique et connaître le fonctionnement de la rivière.<br>La poursuite des suivis est prévue afin d’affiner les techniques employées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Création d’un sentier pédagogique</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 195 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 195
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 195 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - SMIAC (36,5 %) - conseils généraux de Savoie et de Haute-Savoie (13,5 %) - conseil régional (10 %)
Partenaires techniques du projet - Ville de Rumilly - Cereal Partner France (Nestlé)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran

Contacts Régis Talguen
  Syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC)
rtalguen@si-cheran.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Vulliet J-P., 2004, Projet et réalisation de travaux de restauration de l’habitat aquatique sur le Viéran et le Dadon, deux cours d’eau de Haute-Savoie. Rapport de stage.<br>&nbsp;</p>
<p>Vigier L., 2007, Essai d’évaluation des travaux de restauration réalisés en 2004 sur le Dadon : Comparaison des états des lieux réalisés avant travaux (2004) et trois ans après travaux (2007). Rapport de stage.</p>

Reméandrage de la Petite Veyle en amont du moulin du Geai

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Petite Veyle
Distance à la source 52.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR580
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BIZIAT (01046)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer l’hydromorphologie du cours d’eau.</p>
<p>Diversifier les habitats.</p>
<p>Expérimenter des méthodes d’accompagnement des démantèlements d’ouvrages et de restauration des retenues sur cours d’eau de plaine.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Petite Veyle est un bras secondaire de la Veyle d’environ 9 km de long. La Veyle est un petit cours d’eau de plaine de 80 km de long, à faible pente, qui déverse ses eaux dans la Saône.<br>Le bassin versant de la Veyle a connu de nombreux aménagements anthropiques. Au XIXe siècle, plus d’une centaine de moulins y utilisaient la force hydraulique des eaux. Par la suite, les cours d’eau ont été recalibrés pour diminuer l’impact des crues sur les terres agricoles. Leur qualité physique s’en trouve lourdement altérée. L’homogénéité des faciès d’écoulement et des habitats du cours d’eau ainsi que les faibles connexions possibles avec le lit majeur limitent la qualité écologique du milieu.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Dans les années 1970-1980, le vannage du moulin Geai, situé sur la Petite Veyle, tombe en ruine. L’ancien bief, très rectiligne, se dégrade alors. L’abaissement de la ligne d’eau accentue la faible hétérogénéité des habitats, réduit les connexions latérales et augmente les phénomènes de sédimentation.<br>Parallèlement, le contrat de rivière optait pour une approche globale de la problématique des ouvrages en menant une réflexion sur les intérêts écologiques et patrimoniaux de leur conservation ou de leur suppression. L’un des obstacles identifiés pour l’effacement de tels ouvrages, outre les difficultés psychologiques et juridiques, est que le tronçon sous influence de la retenue devient inesthétique et écologiquement peu intéressant. Il est en effet surcalibré, avec des berges hautes et raides.<br>Le syndicat a alors saisi l’opportunité de la dégradation du vannage du moulin de Geai pour mener une action pilote visant à accompagner l’effacement d’ouvrage par la réhabilitation de la retenue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les études initiales réalisées ont convenu que la meilleure opération à mettre en oeuvre afin de restaurer la qualité physique de la Petite Veyle était le reméandrage d’un tronçon de 400 mètres. Les parcelles adjacentes au cours d’eau (30 m de part et d’autre) sont acquises et un lit sinueux est créé. La formation de sinuosité est accompagnée de créations de banquettes permettant de réduire la section d’écoulement. La ripisylve en place est rajeunie : elle est supprimée au profit d’une plantation de végétation de rive.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Déclaration d’intérêt général pour passage et réalisation des travaux sur les terrains non acquis
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les terrains ont été remis aux agriculteurs riverains pour une exploitation en prairie. Une fauche annuelle autour des arbres est réalisée (2 000 € / an env.).</p>

Le suivi

<p>&nbsp;En 2004, une étude fine des caractéristiques physiques et biologiques est effectuée sur le site. Un état initial est ainsi défini, en utilisant des méthodes standardisées et reproductibles. Le site est suivi un an et demi après les travaux dans les domaines de l&rsquo;hydromorphologie (indice d&rsquo;attractivité morphodynamique - IAM), les invertébrés (MAG20) et la faune piscicole (pêche électrique). Les herbiers sont suivis par cartographie en survol aérien.<br />Les peuplements piscicoles et macro-benthiques ont été étudiés en appliquant le même protocole que lors de l&rsquo;étude initiale. Par contre, le compartiment hydromorphologique n&rsquo;avait pas été analysé lors de l&rsquo;état initial.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Même si certains aspects du site peuvent encore être améliorés, le bilan de travaux de restauration est globalement positif. Le caractère expérimental et démonstratif de cette opération est à souligner.<br>Les résultats de suivis permettent de quantifier les gains apportés par les travaux de restauration.<br>L’IAM révèle que le gain de qualité habitationnelle est fort comparativement aux secteurs sans aménagement. On note l’apparition d’une classe de vitesse sur le tronçon reméandré. On observe une meilleure hétérogénéité des faciès d’écoulements ainsi qu’une amélioration de la variété des hauteurs d’eau et des vitesses de courant.<br>Concernant la biologie, malgré une légère baisse de la biomasse, on note dans l’ensemble une augmentation franche de la densité de poissons (+ 60 %). La forte progression des barbeaux et des bouvières, aux caractéristiques écologiques très différentes, indiquent qu’un habitat piscicole varié a été créé. Le peuplement macro-benthique a gardé une structure globalement semblable. Toutefois, une légère augmentation de la diversité ainsi que l’apparition de quelques familles de trichoptères, espèces polluo-sensibles, permettent de conclure à une amélioration de la qualité du peuplement d’invertébrés.<br>Parmi les points négatifs qui émergent du suivi, le plus important reste le faible linéaire occupé par la ripisylve. Seuls des saules ont été plantés en berge et les fascines n’ont pas encore repris. Cette absence de ripisylve est pénalisante pour l’ombrage, les habitats du cours d’eau et la diversification du milieu. Des mesures correctrices ont été proposées.<br>Le substrat est constitué de dalles argileuses par endroits ce qui diminue l’hétérogénéité des habitats du fond du lit. Les études prévoyaient que l’on retrouve des horizons graveleux hors du tracé de l’ancien lit, or la fraction argileuse domine très largement. Le site gagnera en qualité écologique s’il y a un dynamisme fluvial susceptible de recharger en substrats meubles (sables et graviers) le fond du lit.<br>Les premiers processus morpho-dynamiques ont été observés suite à la crue décennale de février 2009. L’érosion et le dépôt graveleux dans le premier méandre a formé des faciès intéressants. Ces réajustements sont encourageants pour l’évolution générale du site.<br>Au-delà de la réalisation technique du reméandrage, cette opération s’intègre à la réflexion globale menée sur les ouvrages. De nombreuses interrogations sont en effet engagées sur l’acceptation de la transformation du paysage de rivière à moulins en cours d’eau sinueux. Cette action pilote a ainsi permis au syndicat de tester sa capacité politique, financière et technique à retrouver une rivière agréable aux yeux de tous dans une configuration où la retenue du moulin n’existe plus. En particulier, cette opération a montré que ce type de restauration a un coût peu supérieur à une réfection d’ouvrage hydraulique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Pendant les travaux, une plaquette expliquant le projet a été diffusée en 1 000 exemplaires aux riverains. Par ailleurs une double page dans le Journal de la Veyle a été diffusée en 26 000 exemplaires auprès l’ensemble des habitants du territoire et un article dans le journal Eaux de l’agence de l’eau a été diffusé en 16 000 exemplaires auprès des acteurs de l’eau</p>

Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 13 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 270 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 675
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 283 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil régional (30 %) - autofinancement (20 %)
Partenaires techniques du projet - commune de Biziat - propriétaires fonciers et agriculteurs riverains


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle Vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Eaux continentales, 2009 : Suivi écologique 2008 du site pilote de reméandrement de la Petite Veyle en amont du moulin du Geai à Biziat. (Travaux réalisés en 2006). Étude du syndicat mixte Veyle Vivante.</p>
<p>Malavoi J-R. 2002 : Étude éco-géomorphologique de la Veyle et de ses principaux affluents. Étude du syndicat mixte Veyle Vivante. 70 p.</p>
<p>Teleos - GenTereo 2002 : Étude piscicole de la Veyle et de ses principaux affluents. Étude du syndicat mixte Veyle Vivante. 86 p.</p>

Le reméandrage du Nant de Sion

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2008
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 880 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Nant de Sion
Distance à la source 9.10 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 4.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11960
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) ARENTHON (74018)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retour à une diversité de conditions hydrauliques favorables à l&rsquo;ombre commun.<br />&nbsp;</p>
<p>Ne pas endommager les digues et berges de plans d&rsquo;eau se trouvant de part et d&rsquo;autre du Nant de Sion.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Nant de Sion est un affluent de l&rsquo;Arve. Il est issu de la confluence entre le ruisseau de la Madeleine et le ruisseau de Thiozard et fait 3,4 kilomètres de long (10 km depuis les sources). Le bassin versant est occupé par la forêt sur le tiers amont, tandis que d&rsquo;importantes infrastructures notamment routières le contraignent sur les deux tiers aval. Sur cette partie, le Nant de Sion a été fortement recalibré et rectifié : les berges sont hautes et pentues.<br />Ces travaux ont homogénéisé les paramètres physiques du cours d&rsquo;eau (hauteurs d&rsquo;eau, vitesses, substrats). Par conséquent, les habitats favorables à l&rsquo;ombre commun, et à ses espèces accompagnatrices comme le vairon et la loche, ont quasiment disparu. La population d&rsquo;ombre commun, historiquement présent sur le bassin de l&rsquo;Arve et sur le Nant de Sion connaît une importante baisse de ses effectifs.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La dégradation des habitats du Nant de Sion a conduit la fédération départementale pour la pêche à mener au début des années 2000 un état des lieux et des études d&rsquo;avant-projet, dans le but de réhabiliter les fonctionnalités piscicoles du cours d&rsquo;eau. Les actions s&rsquo;inscrivent dans le cadre du contrat de rivière Arve porté par le syndicat mixte d&rsquo;aménagement de l&rsquo;Arve et de ses abords (SM3A). En parallèle, une passe à poissons au niveau du barrage d&rsquo;Arthaz à l&rsquo;aval du site a été aménagée pour favoriser la remontée des ombres jusqu&rsquo;au Nant de Sion.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;&bull; Sur le tiers amont du tronçon restauré, un nouveau lit méandriforme en rive gauche de l&rsquo;actuel cours d&rsquo;eau est creusé. La longueur d&rsquo;onde des méandres est comprise entre 50 et 80 mètres pour une largeur mouillée moyenne de 4 à 5 mètres soit un rapport de 10 à 15 qui correspond aux grandeurs observées sur ce type de cours d&rsquo;eau. L&rsquo;ancien lit est comblé avec les déblais issus du terrassement du nouveau lit.<br />&bull; Sur les deux tiers avals du tronçon restauré, la présence de plans d&rsquo;eau sur les deux berges et d&rsquo;une piste en rive droite contraint la recréation des méandres. Le tracé du cours d&rsquo;eau est donc conservé tout en créant un méandre dans le lit existant par l&rsquo;aménagement de banquettes alternativement en rive droite et rive gauche, et par la fixation de troncs ou d&rsquo;épis en bois en travers des écoulements.<br />Les berges sont protégées uniquement aux endroits particulièrement sensibles : berges jouxtant des digues de plans d&rsquo;eau, zones de recoupements avec l&rsquo;ancien lit, têtes de banquettes ou interfaces avec les banquettes et les talus de berge. Elles sont également modelées afin d&rsquo;améliorer les connexions latérales. Ailleurs, la dynamique naturelle du cours d&rsquo;eau est laissée libre.<br />Le fond du lit est constitué des matériaux graveleux. Les nouveaux faciès d&rsquo;écoulement sont réalisés de manière à favoriser la formation naturelle de zones de frayères à truite fario et à ombre notamment.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;est prévue pour l&rsquo;instant, l&rsquo;objectif étant de laisser le cours d&rsquo;eau retrouver une nouvelle dynamique et recréer ses habitats.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé par le SM3A et la fédération départementale pour la pêche sur les compartiments physiques, la qualité de l&rsquo;eau et le peuplement piscicole. Des suivis ont été réalisés au printemps 2009, et se poursuivront sur trois années après les travaux.<br />Le protocole prévoit trois stations d&rsquo;étude sur le linéaire modifié par les travaux : une sur le secteur recréé et deux sur le secteur aménagé dans le lit ainsi qu&rsquo;une station d&rsquo;étude supplémentaire dite &laquo; de contrôle &raquo;. Cette station se situe sur un secteur dont l&rsquo;habitat ne sera pas modifié par les travaux ; en outre, elle reste relativement proche de la zone modifiée et des données antérieures sont présentes sur cette station.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La longueur du ruisseau recréé est augmentée de 50 m ; la zone de confluence avec l&rsquo;Arve n&rsquo;a pas été déplacée. La sinuosité du lit est passée de 1 à 1,2 ce qui reste une valeur moyenne, caractéristique des rivières rectilignes.<br />Le nouveau tracé en plan est composé d&rsquo;une succession de méandres ce qui favorise la formation et l&rsquo;entretien de mouilles sur l&rsquo;extérieur des courbes.<br />Pour l&rsquo;instant, les résultats des suivis ne permettent pas une évaluation de l&rsquo;opération.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une visite de la secrétaire d&rsquo;État à l&rsquo;environnement a eu lieu en décembre 2008.</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 19 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 265 500 € HT
soit, au mètre linéaire : 300
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 300 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (32%) - conseil général (17%) - canton de Genève (31%) - fédération départementale de la pêche (10%)
Partenaires techniques du projet - fédération départementale pour la pêche - canton de Genève – service renaturation de cours d’eau


Maître d'ouvrage Syndicat mixte d’aménagement de l’Arve et de ses abords

Contacts Mlle Auzan
  Syndicat mixte d’aménagement de l’Arve et de ses abords
alauzan@sm3a.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Création d’un chenal d’étiage sinueux sur le Merloz

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2009
novembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 235 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Merloz
Distance à la source 4.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 12.50 ‰
Débit moyen 1.10 m3/s

Contexte réglementaire Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11041
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) NANTUA (01269)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des habitats physiques.</p>
<p>Favoriser la réappropriation du cours d’eau par les riverains et par les visiteurs.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ruisseau du Merloz prend son nom à partir de la confluence de deux ruisseaux et s’écoule dans un milieu urbain et péri-urbain sur une longueur de trois kilomètres environ, soit sept kilomètres depuis les sources. Historiquement, le Merloz a connu plusieurs actions de curage et de recalibrage induisant une perte importante de la diversité de ses habitats.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Issus d’une volonté politique locale pour l’amélioration de la qualité de la rivière, des travaux de restauration sont engagés en 2008.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pour des raisons de contraintes foncières, le reméandrage du cours d’eau ne peut être envisagé. Les travaux consistent alors à aménager un chenal d’étiage sinueux au profil transversal varié. Le lit d’étiage est réalisé par la pose de banquettes mis alternativement en rive droite et gauche. Les berges sont retalutées et du génie végétal est mis en place sur les berges.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Quelques mesures de gestion régulière et courante sont intégrées dans le contrat de rivière 2001/2008.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé afin de suivre la qualité de l&rsquo;eau, la qualité des habitats ainsi que les frayères. Pour les suivis post-travaux, les mêmes compartiments seront évalués. Pour l&rsquo;instant, la durée et la fréquence de ces suivis ne sont pas arrêtées.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La création de banquette a permis de reconnecter les lits mineur et moyen, de réduire le lit d’étiage et d’augmenter la section d’écoulement. La sinuosité du chenal est augmentée ce qui favorise la création de faciès d’écoulements variés. Les écoulements sont nettement plus diversifiés qu’avant les travaux : on observe aujourd’hui des successions de zones de radiers et de zones de mouilles ainsi que des caches pour la faune piscicole.<br>Le peu de données de suivi disponible actuellement ne permettent pas une réelle évaluation de l’opération. Toutefois, de nombreuses observations de fraies (truite lacustre et corégone) ont été faites l’hiver suivant les travaux.<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyen<br>La valorisation paysagère a été très rapide et se trouve être satisfaisante pour l’ensemble de la population locale.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un panneau d’information détaillant les travaux et les bienfaits d’une telle opération a été mis en place sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 20 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 133 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 565
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 153 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - conseil général (30 %) - conseil régional (20 %) - fédération départementale de la pêche (12 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - association locale pour la pêche - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - commune de Nantua - deux propriétaires riverains


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal à vocation unique Lange-Oignin et commune de Nantua

Contacts Cyril Fréquelin
  SIVU Lange-Oignin 57 rue René Nicod BP 80901108 Oyonnax cedex
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’Hermance dans la traversée du bourg de Veigy-Foncenex

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 1300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Hermance
Distance à la source 6.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.70 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11815
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) VEIGY-FONCENEX (74293)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer le profil en long et en travers de la rivière.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>
<p>Augmenter l’espace de mobilité du cours d’eau.</p>
<p>Réduire les risques d’inondations et intégrer la rivière dans le tissu social et dans le paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Hermance est un petit cours d’eau de première catégorie piscicole de 13 kilomètres de long. Il déverse ses eaux dans le lac Léman. Ses derniers kilomètres font la séparation entre la France et la Suisse. Son bassin versant alterne entre milieux urbains, forestiers et agricoles.<br>Dans la traversée urbaine de Veigy-Foncenex, l’Hermance a été fortement chenalisée et recalibrée dans les années soixante. Le but était de faire s’écouler les eaux le plus rapidement possibles vers le lac, principalement pour réduire le risque d’inondation. La plaine alluviale connait une importante urbanisation. Cet ensemble de facteurs a contribué à l’homogénéisation générale du cours d’eau et à la réduction des habitats disponibles pour la faune aquatique, en plus de la problématique inondation, qui reste récurrente dans la commune.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La restauration de l’Hermance s’inscrit comme action prioritaire dans le cadre du contrat de rivières porté par le syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique (Symasol). Le contrat de rivières vise à restaurer la qualité des eaux et des milieux, et à protéger les richesses naturelles. Il propose une démarche globale : de la montagne aux ruisseaux, et des rivières jusqu’au lac.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les 1 300 mètres de linéaire sont découpés en quatre secteurs. Des travaux différents y sont menés selon les contraintes existantes. De manière globale, les travaux consistent à supprimer la cuvette béton existant en fond de lit et sur les berges. Il est à noter que compte tenu d’un contexte foncier délicat, l’espace de mobilité acquis est en deçà de la volonté initiale du projet.</p><p style="text-align: justify;">• Secteur 1 (S1) : ce secteur, situé à l’amont, fait l’objet d’un élargissement de la section. Des sinuosités sont créées et les berges sont reprises en pente douce et plantées afin de favoriser la diversification des habitats. Un cheminement ainsi qu’un passage à gué sont créés en rive droite.<br>• Secteur 2 (S2) : ce secteur traverse un lotissement, la collectivité disposant d’une emprise foncière moindre que sur le secteur S1. Des sinuosités sont recréées tandis que plusieurs petits aménagements dédiés à la faune (caches, blocs, radiers, épis) et un microseuil sont mis en place. Les berges sont protégées à l’aide de techniques de génie végétal.<br>• Secteur 3 (S3) : les interventions réalisées sur ce secteur consistent à élargir le lit afin de se rapprocher de son ancien tracé. Pour cela, le réseau d’eaux usées est déplacé. En rive droite, un chemin est créé sur la risberme. Une passerelle piétonne et un passage à gué sont également mis en place. En plus de la<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyensuppression du dessableur, un microseuil et plusieurs petits aménagements sont créés afin de favoriser la faune et l’installation d’une zone humide. Des méandres sont recréés et la section d’écoulement est ouverte.<br>• Secteur 4 (S4) : le lit est élargi de 15 m en rive gauche et 5 m en rive droite, ceci afin de permettre à l’Hermance de reméandrer. Le réseau d’eaux usées est déplacé. Le haut de berge en rive gauche est replanté.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (A) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.5.0 (A) Barrages

La gestion

<p>&nbsp;Il est prévu d’entretenir régulièrement la végétation. Le cheminement piéton sera entretenu tous les ans alors que la végétation des berges le sera tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé de manière globale et a permis d&rsquo;évaluer : la ressource souterraine, la ressource superficielle et les usages présents. Une analyse pédologique, une modélisation hydraulique ont aussi été réalisées. Une pêche électrique de sauvetage réalisée juste avant le début des travaux fait office d&#39;état initial. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot;, un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été réalisé. À ce titre, une pêche électrique a été effectuée sur l&#39;Hermance au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011.</p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux de restauration ont permis d’améliorer les habitats du cours d’eau. Une diversification des faciès grâce au regain d'une légère sinuosité et au retour d'écoulements variés est remarquée.<br>Lors de la pêche de 2008, des loches franches, des perches soleil, des vairons, des chevaines et quelques épinoches avaient été recencés. Lors de la pêche de 2011, on retrouve sensiblement les mêmes espèces, avec notamment une augmentation des épinoches. L'absence de données quantitatives pour la pêche de 2008 ne permet pas de comparer l'évolution du peuplement suite à la restauration du site. <br>Toutefois, la recolonisation des poissons sur ce tronçon dépend notamment de la situation des espèces piscicoles en amont et aval du cours d'eau ainsi que sur les affluents et de la localisation de zones sources permettant d'alimenter le bassin versant avec d'autres espèces (notamment la truite fario).<br>Ce chantier emblématique a eu de très bonnes appréciations générales de la part des acteurs locaux. De nombreuses personnes habitant la commune utilisent le sentier piétonnier créé à proximité du cours d'eau pour accéder aux zones résidentielles (rive gauche), au centre administratif et commercial du village (rive droite), alors qu’avant le projet, ils devaient prendre leur véhicule pour contourner la rivière qui était alors plus perçue comme un obstacle.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, il ya une vraie réappropriation du ruisseau par les habitants de la commune (promenade, footing, lieu de nature, découverte faune/flore …)<br>De ce point de vue, l'objectif d'intégration de la rivière dans le paysage et au niveau social, est une réussite.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Le point fort de l’opération est la création du sentier le long du cours d’eau, fortement apprécié des riverains. L’opération a également fait l’objet d’une journée technique par l’association rivière Rhône-Alpes.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 50 000 € HT
Coût des acquisitions 4 500 € HT
Coût des travaux et aménagement 72 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 554
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 781 600 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (31 %) - conseil régional (20 %) - agence de l’eau (28 %) - Symasol (16 %) - direction technique du canton de Genève (5 %)
Partenaires techniques du projet - conseil général - agence de l’eau - direction technique du canton de Genève


Maître d'ouvrage Syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique

Contacts Maxime Chateauvieux
  Symasol
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconstitution du matelas alluvial sur l’Ardèche : un exemple non réussi

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
mai 2002
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ardèche
Distance à la source 50.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
60.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
60.00 m
Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR419
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) AUBENAS (07019)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser le piégeage des matériaux et permettre la reconstitution d&rsquo;un substrat pour les biocénoses aquatiques.<br />&nbsp;</p>
<p>Protéger une digue en rive droite assurant la protection de plusieurs habitations.</p>
<p>Resserrer la lame d&rsquo;eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L&rsquo;Ardèche est un affluent important du Rhône avec un bassin versant de 2 500 km2 et une longueur totale de 120 km. Depuis les années cinquante, de nombreuses extractions dans le lit majeur du cours d&rsquo;eau ont provoqué une incision du fond du lit supérieur à un mètre à certains endroits. La rivière est globalement en déficit sédimentaire et il existe peu de mobilité latérale du lit dans la zone de la boucle d&rsquo;Aubenas. Le bon état écologique est considérablement déstabilisé par l&rsquo;absence de matériaux, support de la vie aquatique. La sécurité publique est également en jeu avec une déstabilisation possible des ouvrages d&rsquo;art (ponts, digues et protection de berges).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ensemble de ces pressions a conduit à inscrire des mesures de restauration du lit au sein du contrat de rivière Ardèche Claire.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Cette opération est réalisée à titre expérimental.<br />Il était prévu dans un premier temps de mettre en place une dizaine d&rsquo;épis en alternance rive droite /rive gauche. Puis dans un deuxième temps, après quelques crues créant une dynamique sédimentaire autour des épis, devaient être construit les mêmes ouvrages en face de ceux déjà en place. Les épis, de 20 m de long et de 2 m de large, sont constitués de gabions. Ils sont fixés à la roche-mère par des fers en béton sur une profondeur d&rsquo;un mètre environ.<br />La première phase a été réalisée en janvier 2002. Deux années de reprise d&rsquo;une nouvelle dynamique se sont écoulées favorablement.<br />Mais, en 2004, une forte crue a endommagé et détruit plusieurs ouvrages. Faute de trouver une solution technique permettant un ancrage des ouvrages plus résistants, les travaux ont été arrêtés. Ainsi, la deuxième phase n&rsquo;a jamais été réalisée.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi biologique n&rsquo;a été entrepris spécifiquement pour évaluer l&rsquo;opération de restauration. Cependant, un indice biologique global normalisé (IBGN) a été réalisé sur l&rsquo;ensemble de la vallée de l&rsquo;Ardèche. Il ne montre pas, au niveau du site, d&rsquo;évolution particulière.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Étant donné la destruction de plusieurs ouvrages, il est certain que les objectifs de départ ne sont pas remplis. Toutefois, on constate grâce aux aménagements restés en place une diversification des écoulements. Le piégeage des matériaux grossiers paraît cependant assez faible au niveau du secteur concerné par l&rsquo;opération, les zones de bancs alluviaux étant situées à plusieurs kilomètres en amont. Il est probable que l&rsquo;opération aurait mis un temps certain à apporter les effets attendus.<br />Il n&rsquo;y a pas eu de suites directes à cette action mais la problématique de gestion du transport solide est aujourd&rsquo;hui intégrée à la démarche de SAGE sur le bassin versant de l&rsquo;Ardèche.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Non concerné.</p>

Coûts

Coût des études préalables 3 900 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 100 € HT
soit, au mètre linéaire : 37
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 37 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (45 %) - agence de l’eau (35 %) - commune d’Aubenas (20 %)
Partenaires techniques du projet - Commune d’Aubenas - conseil général - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat Ardèche Claire
Contacts Anne Fell
  Syndicat Ardèche Claire
contrat.riviere@ardecheclaire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’annexe hydraulique de Bellegarde et recharge sédimentaire de la rivière d’Ain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ain
Distance à la source 160.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 122.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR484
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) PRIAY (01314)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconnecter l&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde avec la nappe alluviale pour retrouver une circulation phréatique amont/aval</p>
<p>Lutter contre le déficit sédimentaire de la rivière</p>
<p>Retrouver un milieu naturel fonctionnel pour les habitats et les espèces patrimoniaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La rivière l&rsquo;Ain s&rsquo;écoule sur 195 km de sa source, dans le Jura, jusqu&rsquo;à sa confluence avec le Rhône, en amont de Lyon. Elle possède sur toute sa longueur des écosystèmes aquatiques très riches.<br />Entre 1945 et 1980, le style fluvial de l&rsquo;Ain s&rsquo;est modifié pour passer d&rsquo;un lit en tresses à un chenal unique. Cette modification est accélérée par l&rsquo;apparition d&rsquo;ouvrages hydroélectriques, comme celui de Vouglans, l&rsquo;enrochement de berges, la création de digues&hellip; réduisant ainsi l&rsquo;apport en matériaux solides provenant de l&rsquo;amont et des berges. Du fait du déficit en matériaux solides, le phénomène d&rsquo;incision s&rsquo;est alors fortement intensifié. L&rsquo;incision provoque ainsi un pavage du lit en aval des ouvrages et conduit à la déconnexion des annexes hydrauliques avec la nappe alluviale.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La basse vallée de l&rsquo;Ain fait partie du site Natura 2000 &laquo; Milieux alluviaux et aquatiques de la confluence Ain-Rhône &raquo;. La restauration des annexes hydrauliques de Bellegarde s&rsquo;inscrit dans le cadre du programme Life 2002-2006 &laquo; Conservation des habitats créés par la dynamique de la rivière Ain &raquo; porté par le syndicat de la basse vallée de l&rsquo;Ain (SBVA). Le SBVA et le Conservatoire régional des espaces naturels ont ensemble fait adopter ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;L&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde (appelé lône) est choisie car elle se situe dans un secteur à faible dynamique fluviale, où la rivière est pavée. La restauration de cette lône peut aussi permettre la recharge sédimentaire de la rivière. La première étape est l&rsquo;identification des parties fonctionnelles de la lône et des parties à restaurer. Des travaux de déboisement, bûcheronnage et broyage sont opérés sur un hectare afin de dégager l&rsquo;emprise de la lône.<br />Un abaissement du fond de la lône, où celle-ci présentait des atterrissements est réalisé. Les matériaux retirés, soit 18 000 m3 de galets, sont directement redéposés dans le lit de la rivière. Ces derniers seront repris par le courant. Les 6 700 m3 de fines curés sont étalés sur les rives du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


L’opération bénéficie d’une procédure allégée de déclaration de travaux car l’intervention s’est faite dans un cadre à durée définie dans le temps (programme Life nature).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien du site n&rsquo;est prévu. Un auto-entretien par le jeu des arrivées phréatiques servant de &laquo; chasse à sédiments &raquo; vers l&rsquo;aval doit s&rsquo;opérer.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2004 pour les compartiments hydromorphologique, physicochimique et botanique. En 2006, le CNRS a suivi les compartiments de l&rsquo;état initial ainsi que les poissons. Pour étudier la reprise des sédiments par la rivière et leur dispersion dans le lit, le CNRS a réalisé des vues aériennes à l&rsquo;aide d&rsquo;un drone.<br />Il est prévu de réaliser deux suivis à deux ans d&rsquo;intervalle sur la végétation et les peuplements piscicoles. Par ailleurs, des profils en longs du cours d&rsquo;eau seront réalisés en 2011.<br />En ce qui concerne la physico-chimie, on dispose d&rsquo;un suivi de trois ans post-restauration.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La remise en eau de la lône de 3,2 hectares est effective sur l&rsquo;ensemble de son linéaire. La reconnexion avec la nappe s&rsquo;est également rapidement produite. Au vu du temps de réponse assez long des différents compartiments, les résultats des suivis sont encore peu connus.<br />La richesse spécifique des végétaux est toutefois en constante augmentation depuis 1998 et culmine un an après la restauration mais il est pour l&rsquo;instant délicat de corréler cette augmentation avec l&rsquo;opération de remise en eau.</p><p>La réussite de ce projet est totale du fait :<br />&bull; de la bonne démarche participative de l&rsquo;ensemble des acteurs concernés, l&rsquo;information est largement diffusée et la concertation locale lors de l&rsquo;élaboration du projet est excellente ;<br />&bull; du financement intégral de l&rsquo;opération par le programme Life : document d&rsquo;objectif du site Natura 2000, opérations de communication et de sensibilisation, travaux de restauration...<br />Le fait que les terrains appartiennent à la commune facilite l&rsquo;ensemble des démarches. Une bonne relation avec les universitaires et des réunions avec les sociétés de pêche et de chasse permettent de mener cette opération de manière totalement consensuelle.<br />Cette action constitue une combinaison de deux opérations de restauration en une, un aspect expérimental et innovant, une participation de la communauté scientifique ainsi qu&rsquo;une satisfaction sociale par les élus et les habitants.<br />Des travaux similaires inscrits dans le document d&rsquo;objectif et dans le contrat de bassin ont été réalisés (lône des Terres Soldats, 25 000 m3 de galets) en 2008 et d&rsquo;autres sont prévus en 2010.<br />Dans le cadre du programme Life, 2,6 kilomètres de lônes ont été restaurés. La restauration de la lône de Bellegarde et de celle des Carronnières auront permis d&rsquo;injecter dans la rivière 20 000 m3 de matériaux. Cette quantité reste insuffisante pour limiter l&rsquo;avancement du front de pavage : on a estimé à 15 000 m3/an la quantité de matériaux qu&rsquo;il faudrait injecter dans la rivière. Ainsi, le point faible du projet, qui était connu par avance, concerne la non-pérennité de l&rsquo;action de reconstitution du matelas alluvial. En effet, la dynamique de l&rsquo;Ain ne se modifiera pas tant que les causes du dysfonctionnement hydromorphologiques ne seront pas supprimées, c&rsquo;est-à-dire tant que le transport sédimentaire restera bloqué par les obstacles à l&rsquo;écoulement (seuils et barrages).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des sites restaurés dans le cadre du Life, un réseau de trois sentiers d&rsquo;interprétation est mis en place, couvrant un linéaire de 3,5 km. La pose de panneaux d&rsquo;informations aux abords du chantier avec l&rsquo;explication des travaux effectués est entreprise.<br />Une lettre d&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un cahier technique &laquo; Les anciens bras fluviaux &raquo; sont réalisés et distribués aux riverains. Une &laquo; fête de la rivière &raquo; est également organisée.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 250 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 59 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne 50 % - État (20,5 %) - agence de l’eau (10 %) - conseil régional (10 %), - conseil général (7,6 %) - fédération des chasseurs de l’Ain et syndicat de la basse vallée de l’Ain (1,9 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat de la basse vallée de l’Ain - élus locaux et riverains (sociétés de chasse et de pêche) - Office national des forêts - laboratoires de recherche Lyon I et Lyon II


Maître d'ouvrage Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes

Contacts Elisabeth Favre
  Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes
elisabeth.favre@espace-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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