Remise en eau des méandres du Colostre

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 11/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1998
novembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 11000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Colostre
Distance à la source 19.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.01 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR251
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (04)
Communes(s) ALLEMAGNE-EN-PROVENCE (04004)
RIEZ (04166)
SAINT-MARTIN-DE-BROMES (04189)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Restaurer les habitats de la truite fario.</P>

Le milieu et les pressions

<P>Le Colostre est un affluent du Verdon. Il parcourt 36 km de long et draine un bassin versant de 215 km2. Typiquement méditerranéen, cette rivière connaît des étiages sévères en amont de Riez et des crues brutales dues aux orages. Le Colostre est le seul affluent du Verdon accessible dans cette partie aval (cloisonnement par les barrages EDF) et constitue à ce titre une des seules zones de reproduction de la truite fario. Le castor y est recensé. Dans les années soixante, suite à une crue estivale exceptionnelle, des aménagements hydrauliques modifiant le profil en long du cours d’eau (recalibrage, rectification du cours d’eau et créations de seuils) sont entrepris. Ces aménagements dégradent les habitats du cours d’eau et cause une érosion des berges importante.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Face à cette situation, la fédération départementale pour la pêche, en collaboration avec le Conseil supérieur de la pêche et l’association locale de pêche, initie en 1996 un plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles (PDPG). Son objectif est la libre circulation des salmonidés et la rediversification des habitats. Les actions de restauration s’inscrivent dans l’application de ce plan.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Treize méandres sont restaurés en 1999, 2000 et 2001. Les méandres court-circuités n’avaient pas été comblés mais laissés en friche ; ils sont donc, pour la plupart, encore identifiables. La première étape consiste à libérer l’accès aux méandres en éliminant les peupliers plantés lors du recalibrage du cours d’eau. Ensuite, le courant est dévié vers les anciens méandres encore visibles. L’entrée du chenal rectiligne est obturé à l’aide d’un seuil submersible. Les seuils sont composés de rondins de bois recouverts de matériaux graveleux, géotextile et grillage de protection. L’aval du tronçon rectiligne n’est pas fermé pour permettre l’évacuation des crues. Sur les secteurs où les méandres ne sont pas identifiés, divers aménagements expérimentaux de diversification de l’habitat sont posés et des suppressions ou des aménagements de seuils sont réalisés.</P>

La démarche réglementaire


Convention avec les propriétaires et acquisition du droit de pêche : la fédération départementale pour la pêche, de par ses statuts, ne peut faire de déclaration d’intérêt général. Ainsi, elle doit répertorier tous les propriétaires et leur demander leur autorisation écrite. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;La ripisylve, le bois mort et la végétation sur les seuils submersibles et dans les chenaux sont entretenus pour permettre aux crues d’emprunter le chenal rectiligne. Le conseil général réalise cet entretien.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Des pêches électriques servant d&rsquo;état initial sont réalisées en 1999, avant les travaux. Après ceux-ci, trois pêches électriques sont effectuées en 2000, 2001 et 2002. Depuis, aucun suivi n&rsquo;est entrepris et aucun n&rsquo;est prévu dans les années à venir.</p>

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Malgré le peu d’évaluation quantifiée sur le site, les gains sont importants.<BR>Le cours d’eau évolue favorablement d’un faciès de courant uniforme vers une alternance de profonds, plats-courants, radiers. L’augmentation des caches en sous-berge est également significative. De nombreuses hélophytes sont apparues et la présence du castor participe à la diversification du milieu.<BR>Entre 1999 et 2001, les techniques utilisées pour la réalisation des seuils sont perfectionnées et l’orientation des seuils a pu être améliorée pour augmenter leurs effets. L’ouverture de l’angle d’orientation à 45 ° a permis une meilleure résistance aux crues. Au cours des premières années, certains aménagements ont du être consolidés suite au passage de crues, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.<BR>Le profil des secteurs rectilignes n’a pas évolué et est pour la plupart du temps à sec.<BR>Le projet reste une réussite. La réversibilité de l’altération peut être opérée car depuis la correction du ruisseau, les usages en bordure de cours d’eau ont très peu évolué.<BR>Dans le cadre du contrat de rivière du Verdon signé en 2000, onze seuils situés sur le Colostre doivent être aménagés pour la franchissabilité d’ici à 2012. Trois ont déjà été traités.</P>

La valorisation de l'opération

<P style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class=MsoNormal>Lors de la réalisation des travaux, des réunions publiques sont organisées dans chaque commune concernée par le projet. Des articles dans la presse locale et dans le journal du parc naturel du Verdon sont parus. Ce projet permet à la fédération départementale pour la pêche de remporter le trophée halieutique.<SPAN style="FONT-SIZE: 12pt"><FONT color=#000000><FONT face="Times New Roman"><?xml:namespace prefix = o /><o:p></o:p></FONT></FONT></SPAN></P>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 65 800 € HT
soit, au mètre linéaire : 6
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 800 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - conseil régional (30 %) - conseil général (15 %) - Conseil supérieur de la pêche (14 %) - association locale pour la pêche (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conseil supérieur de la pêche – brigade départementale (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage FDPPMA Alpes-de-Haute-Provence

Contacts Vincent Duru
  FDPPMA Alpes-de-Haute-Provence 04000 Digne-les-Bains
fede04.vincentduru@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P align=left>Malavoi J. (2006). Retour d’expérience d’opérations de restauration de cours d’eau et de leurs annexes, menées sur le bassin RMC: 133..</P> <P>&nbsp;</P> <P>&nbsp;</P>
Top