La communication et la valorisation

Les zones humides sont partie intégrante du bassin versant, mais leur rôle essentiel doit souvent être démontré et expliqué aux usagers. Il est donc important de sensibiliser le public aux fonctions et services rendus par ces milieux, de consulter les acteurs et de confronter les points de vue de chacun afin de construire, dans la concertation, une vision et un projet de territoire partagé. 

La valorisation* est un processus qui intervient dans une démarche active pour diffuser l'information, le plus souvent à l'issue d'un traitement de données* et d'une mise en forme afin qu'elle soit plus aisément assimilable par des utilisateurs non spécialistes.

Une prélocalisation ou un inventaire sans valorisation est sans intérêt. Cartes et graphiques sont les outils "data-visualisation" de la communication. Ces processus sont essentiels, ce sont les clés de la réussite d'un projet. Ils se programment et demandent le même soin que la collecte et la production données, la bancarisation et l'analyse des données.

Le diagnostic territorial sociologique des enjeux et des acteurs

C'est une étape indispensable dans la construction d’un projet de territoire dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques, Il a pour objectif principal de générer les informations nécessaires à la prise de décision et à la mise en place de plans d’action efficaces.

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De l’information à la facilitation

Autour de la participation, se profile en effet un cortège de termes, notions ou concepts plus ou moins « mous », auxquels chacun peut donner un sens différent. Cette polysémie et cette liberté sont sans doute des conditions nécessaires à l’existence de démarches participatives vivantes et fertiles, ne serait-ce que par l’obligation qu’elles amènent de se situer et de réaliser des choix. Cependant, est mobilisé ici un certain nombre de ces termes dont il apparaît nécessaire de préciser le sens qui leur est accordé ici, non pas nécessairement pour les « geler » définitivement mais pour s’assurer de « s’entendre ».

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Les représentations

Elles peuvent être graphique ou/et cartographique pour faciliter l'analyse et l'interprétation des données.

Elles ne sont pas de simples dessins, mais les produits de la valorisation de l'information au terme d'un processus de réflexion : partant d'objectifs définis, on aboutit à des documents interprétables, supports de connaissance et d'aide à la décision.

Le travail de conception d'un graphique ou d'une carte consiste donc à mener une réflexion en amont permettant de définir les objectifs, le message puis le contenu attendu du graphique ou de la carte.

Ce travail repose sur la compréhension exacte de la demande et des besoins du demandeur. Il s'agit souvent d'un processus de travail itératif qui conduit à produire plusieurs versions d'un même graphique ou d'une même carte au fur est à mesure que s'affinent la demande et les modes de représentation.

Cette chaîne de travail nécessite, le plus souvent, d'associer plusieurs acteurs depuis le chargé d'études jusqu'au lecteur en passant par l'administrateur de données et le cartographe. Elle doit toujours débuter par une formalisation précise de la part du demandeur.

Pour faciliter cette démarche il est utile d'entreprendre au préalable la rédaction des spécification du graphique ou de la carte permettant d'intégrer les contraintes de l'infographiste ou du cartographe et celles du demandeur.

Un graphique ou une carte sont avant tout des images qui font appel à plusieurs niveaux de perception qui sont :

- l'esthétique qui conditionne tout rapport à l'image ;
- le rationnel qui permet de passer un message par l'intermédiaire de l'image tout en s'assurant de sa compréhension correcte par le lecteur ;
- Le symbolique qui apporte une compréhension rapide et quasi-instinctive de certains éléments du message.

L'objectif est bien de réaliser des documents graphiques ou cartographiques séduisants mais fiables.

Les limites d'une prélocalisation ou d'inventaire, de leurs graphiques et de leurs cartes

Une prélocalisation ou un inventaire et leurs cartographies ont une valeur de porté à connaissance et non réglementaire même si des jurisprudences précisent que ces éléments de connaissance ne peuvent être ignorés et doivent être pris en compte dans les études d'incidence des projets.

Le SAGE - un cas particulier (extrait de la Fiche Gesteau "Les zones humides dans les SAGE")
 
Les objectifs d'un inventaire, d'un graphique, et d'une carte sont en adéquation avec les contenus obligatoires d'un PAGD de SAGE : dans l'état des lieux du bassin versant ainsi que pour identifier les dispositions et leurs conditions de mise en oeuvre et de suivi.
Certains périmètres cartographiés en annexe du PAGD peuvent faire l'objet de "régles particulières" sur les usages de ces espaces dans le réglement du SAGE.
Les "régles particulières" doivent être justifiées techniquement et scientifiquement au regard des enjeux du bassin versant dans l'intérêt général de préserver la ressource en eau.
L'ensemble des actes administratifs pris dans le domaine de l'eau sur le territoire d'un SAGE doit être conforme aux régles du réglement de ce dernier. Dans ce cas est seulement dans ce cas, ces périmètres ont une portée réglementaire.
L'ensemble des documents d'urbanisme doit être rendus compatible dans un délai de 3 ans après publication du SAGE par le préfet. 
 

 

Page mise à jour le 08/09/2023
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