action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés

Travaux ponctuels de diversification du lit mineur et de valorisation paysagère sur le bassin versant de l’Hers-Mort

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2004
novembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 41000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Hers-Mort
Distance à la source 35.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
14.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 4.20 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Plan de Prévention des Risques, Zone Naturelle dans les Plans Locaux d'Urbanisme
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR164
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) HAUTE-GARONNE (31)
Communes(s) AUCAMVILLE (31022)
BALMA (31044)
BAZIEGE (31048)
BELBERAUD (31057)
BRUGUIERES (31091)
CASTELGINEST (31116)
ESCALQUENS (31169)
LABEGE (31254)
LAUNAGUET (31282)
MONTESQUIEU-LAURAGAIS (31374)
MONTGAILLARD-LAURAGAIS (31377)
MONTGISCARD (31381)
MONTLAUR (31384)
SAINT-ALBAN (31467)
SAINT-JORY (31490)
SAINT-SAUVEUR (31516)
TOULOUSE (31555)
VILLENOUVELLE (31589)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Apporter une valeur ajoutée à l’hydrosystème et permettre une réappropriation du milieu par les élus, les riverains et la population.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Diversifier les habitats du cours d’eau.<br>&nbsp;</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Tester de nouvelles techniques de restauration.</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Hers-Mort est un affluent rive droite de la Garonne de 87 kilomètres de long, classé en deuxième catégorie piscicole. Il draine un bassin versant d’une superficie de 1 530 km2 très agricole et très urbanisé.<br>Le bassin de l’Hers-Mort présente actuellement un très faible intérêt écologique. La faune et la flore à proximité immédiate du cours d’eau sont peu diversifiées. L’Hers-Mort présente de fortes variations de débit selon les saisons. Il a de tout temps généré des inondations pénalisantes pour les activités humaines. Afin d’améliorer cette situation, plusieurs séries de travaux furent réalisées : drainage, rectification du lit, recalibrage, curage et déplacement du cours d’eau à la périphérie de Toulouse. Ces travaux et leurs conséquences (surcreusement du lit, augmentation de la pente et disparition quasiment systématique de la végétation rivulaire), ainsi que la mise en place de nombreuses protections de berge en enrochements ont provoqué une accélération de la vitesse du courant conduisant à des phénomènes d’incision du lit et de déstabilisation des berges. Par endroit, la roche mère est apparente. Ce cours d’eau est aujourd’hui classé comme « masse d’eau fortement modifiée » (MEFM).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>La volonté politique actuelle du bassin versant de l’Hers-Mort est de sortir de la logique d’intervention systématique dans le cours d’eau. Il a donc été décidé d’adopter une approche « pas à pas » qui se veut pragmatique : il s’agit d’accompagner les processus d’ajustement naturel du cours d’eau en faisant arrêter tous les travaux injustifiés et en limitant les actions à quelques travaux ponctuels répartis dans le temps et l’espace. Par ailleurs, l’agglomération toulousaine souhaite améliorer la qualité de l’eau de l’Hers-Mort, le paysage et l’attrait de la rivière auprès de la population. Le schéma directeur de l’agglomération toulousaine (SDAT, valant SCOT) intègre dans son volet « Préservation du cadre de vie et de l’environnement » la vallée de l’Hers-Mort au « réseau vert et bleu » d’agglomération ce qui renforce cette démarche. Les interventions sur le cours s’inscrivent dans un programme pluriannuel de restauration de l’Hers-Mort porté par le Syndicat mixte du bassin versant de l’Hers (SMBVH).</p>

Les travaux et aménagements

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Les travaux ont été réalisés de manière ponctuelle mais se répartissent sur un linéaire correspondant à 75 % de la masse d’eau. Les fortes contraintes foncières, agricoles et urbaines, n’ont pas permis de travailler en dehors du lit mineur du cours d’eau. Les travaux ont consisté à stopper les interventions systématiques de curage et de « sur-protection » des berges et des rives, afin de lui permettre de se restaurer naturellement. Quelques travaux ponctuels sont toutefois réalisés avec l’objectif de réduire le gabarit du cours d’eau et d’accélérer les processus naturels d’érosion et de sédimentation. Ils ont consisté à diversifier les écoulements et à détaluter et végétaliser les berges par des plantations d’arbustes et d’hélophytes adaptés. <br>A titre d’exemple, 8 épis alternés de 6 mètres de large ont été positionnés dans le cours d’eau entre Saint-Alban et Castelginest. Ces derniers étaient constitués de matériaux terreux issus du décaissage des berges sur de courts linéaires, correspondant à 5700 m3 renforcés dans leur partie aval par des blocs. <br>A Toulouse, les travaux ont consisté en la création de risbermes et en la mise en place de blocs. Des plantations ont également été réalisées : 520 arbres et arbustes de pays, 300 hélophytes, 220 boutures de saule ont été plantés.</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">En 2011, le SMBVH a réalisé deux autres opérations de diversification un peu plus ambitieuses (recharge sédimentaire ponctuelle, recréation d'une sinuosité dans le lit mineur, mise en place de risbermes) sur les secteurs de Balma et Launaguet dans le but de stopper l'incision et resserrer les écoulements.<br>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial généraliste a été réalisé entre 1995 et 2000 par des bureaux d&rsquo;étude. En 2001&nbsp;des expertises ont été complétées par le maître d&rsquo;ouvrage. La végétation rivulaire, le fonctionnement hydro-géomorphologique et les conditions morphologiques (cartographie des faciès d&rsquo;écoulement) du cours d&rsquo;eau ont été caractérisés par l&rsquo;étude de photos aériennes et des prospections de terrain. Suite aux travaux, aucun &nbsp;suivi au sens &laquo;&nbsp;scientifique&nbsp;&raquo; du terme n&rsquo;a été réalisé. L&#39;évolution des sites est observée très régulièrement, puis un &laquo;&nbsp;affinage&nbsp;&raquo; le cas échéant des travaux est effectué&nbsp;: campagnes de réensemencement, de bouturage et de plantations.&nbsp; <font face="Times New Roman"><span style="COLOR: #3366ff; FONT-SIZE: 12pt"><!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></span></font></p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Les habitats du cours d’eau se sont diversifiés. On observe un retour progressif de ce dernier à un fonctionnement morphodynamique naturel. L’absence de suivi scientifique ne permettra pas d’évaluer les gains biologiques. Le mauvais état chimique des eaux, engendre le développement d’algues filamenteuses et le colmatage du substrat dans les zones lentiques. <br>Ce projet a permis la réappropriation du cours d’eau et du paysage par les élus et les riverains. Les épis permettant d’accéder « à pied sec » au niveau de l’eau. La population riveraine, les pêcheurs et les promeneurs peuvent aborder la rivière sous un angle nouveau et modifier ainsi la vision qu’ils avaient de celle-ci. <br>Grâce à l’approche « pas à pas », le projet reste une réussite tant sur le plan sociologique que technique. Il a nécessité de mener de nombreuses actions pédagogiques auprès des élus et riverains afin de leur expliquer l’intérêt de laisser le cours d’eau retrouver un fonctionnement morpho-dynamique naturel tout en les rassurant sur les risques encourus.<br>Des économies pourront être effectuées grâce à l’arrêt des travaux lourds et coûteux effectués de manière systématique sur ce cours d’eau. <br>Le SMBVH prévoit d'autres opérations en 2012 et continuera ce type de travaux en fonction notamment des opportunités d'acquisition foncière. Une étude pour la définition d'un espace de mobilité sur l'Hers-mort et ses affluents vient par ailleurs d'être lancée, début 2012, par le syndicat.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Le SMBVH a mis en place des actions de communication sur ces aménagements par le biais notamment de son magazine. De nombreuses réunions et journées d’information ont été menées auprès des élus et des partenaires institutionnels.</p><p style="TEXT-ALIGN: justify">Une vidéo a également été réalisée dans le cadre des trophées de l'eau 2010.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 30 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 400 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 430 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau à hauteur de 80 % - Syndicat mixte du bassin versant de l’Hers (20 %) - Conseil régional - Conseil général
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat mixte du bassin versant de l’Hers (SMBVH)

Contacts Matthieu Maurice
  Cellule technique du SMBVH 45, rue Paule Raymondis 31200 Toulouse
matthieu.maurice.hers@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique de la vallée de l’Hers-Mort (1995). Étude multi-critères du bassin versant de l’Hers-Mort – Constat de la situation actuelle – Propositions d’un programme d’actions : 43 + annexes.</p>

Restauration de l’Hermance dans la traversée du bourg de Veigy-Foncenex

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 1300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Hermance
Distance à la source 6.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.70 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11815
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) VEIGY-FONCENEX (74293)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer le profil en long et en travers de la rivière.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>
<p>Augmenter l’espace de mobilité du cours d’eau.</p>
<p>Réduire les risques d’inondations et intégrer la rivière dans le tissu social et dans le paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Hermance est un petit cours d’eau de première catégorie piscicole de 13 kilomètres de long. Il déverse ses eaux dans le lac Léman. Ses derniers kilomètres font la séparation entre la France et la Suisse. Son bassin versant alterne entre milieux urbains, forestiers et agricoles.<br>Dans la traversée urbaine de Veigy-Foncenex, l’Hermance a été fortement chenalisée et recalibrée dans les années soixante. Le but était de faire s’écouler les eaux le plus rapidement possibles vers le lac, principalement pour réduire le risque d’inondation. La plaine alluviale connait une importante urbanisation. Cet ensemble de facteurs a contribué à l’homogénéisation générale du cours d’eau et à la réduction des habitats disponibles pour la faune aquatique, en plus de la problématique inondation, qui reste récurrente dans la commune.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La restauration de l’Hermance s’inscrit comme action prioritaire dans le cadre du contrat de rivières porté par le syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique (Symasol). Le contrat de rivières vise à restaurer la qualité des eaux et des milieux, et à protéger les richesses naturelles. Il propose une démarche globale : de la montagne aux ruisseaux, et des rivières jusqu’au lac.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les 1 300 mètres de linéaire sont découpés en quatre secteurs. Des travaux différents y sont menés selon les contraintes existantes. De manière globale, les travaux consistent à supprimer la cuvette béton existant en fond de lit et sur les berges. Il est à noter que compte tenu d’un contexte foncier délicat, l’espace de mobilité acquis est en deçà de la volonté initiale du projet.</p><p style="text-align: justify;">• Secteur 1 (S1) : ce secteur, situé à l’amont, fait l’objet d’un élargissement de la section. Des sinuosités sont créées et les berges sont reprises en pente douce et plantées afin de favoriser la diversification des habitats. Un cheminement ainsi qu’un passage à gué sont créés en rive droite.<br>• Secteur 2 (S2) : ce secteur traverse un lotissement, la collectivité disposant d’une emprise foncière moindre que sur le secteur S1. Des sinuosités sont recréées tandis que plusieurs petits aménagements dédiés à la faune (caches, blocs, radiers, épis) et un microseuil sont mis en place. Les berges sont protégées à l’aide de techniques de génie végétal.<br>• Secteur 3 (S3) : les interventions réalisées sur ce secteur consistent à élargir le lit afin de se rapprocher de son ancien tracé. Pour cela, le réseau d’eaux usées est déplacé. En rive droite, un chemin est créé sur la risberme. Une passerelle piétonne et un passage à gué sont également mis en place. En plus de la<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyensuppression du dessableur, un microseuil et plusieurs petits aménagements sont créés afin de favoriser la faune et l’installation d’une zone humide. Des méandres sont recréés et la section d’écoulement est ouverte.<br>• Secteur 4 (S4) : le lit est élargi de 15 m en rive gauche et 5 m en rive droite, ceci afin de permettre à l’Hermance de reméandrer. Le réseau d’eaux usées est déplacé. Le haut de berge en rive gauche est replanté.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (A) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.5.0 (A) Barrages

La gestion

<p>&nbsp;Il est prévu d’entretenir régulièrement la végétation. Le cheminement piéton sera entretenu tous les ans alors que la végétation des berges le sera tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé de manière globale et a permis d&rsquo;évaluer : la ressource souterraine, la ressource superficielle et les usages présents. Une analyse pédologique, une modélisation hydraulique ont aussi été réalisées. Une pêche électrique de sauvetage réalisée juste avant le début des travaux fait office d&#39;état initial. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot;, un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été réalisé. À ce titre, une pêche électrique a été effectuée sur l&#39;Hermance au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011.</p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux de restauration ont permis d’améliorer les habitats du cours d’eau. Une diversification des faciès grâce au regain d'une légère sinuosité et au retour d'écoulements variés est remarquée.<br>Lors de la pêche de 2008, des loches franches, des perches soleil, des vairons, des chevaines et quelques épinoches avaient été recencés. Lors de la pêche de 2011, on retrouve sensiblement les mêmes espèces, avec notamment une augmentation des épinoches. L'absence de données quantitatives pour la pêche de 2008 ne permet pas de comparer l'évolution du peuplement suite à la restauration du site. <br>Toutefois, la recolonisation des poissons sur ce tronçon dépend notamment de la situation des espèces piscicoles en amont et aval du cours d'eau ainsi que sur les affluents et de la localisation de zones sources permettant d'alimenter le bassin versant avec d'autres espèces (notamment la truite fario).<br>Ce chantier emblématique a eu de très bonnes appréciations générales de la part des acteurs locaux. De nombreuses personnes habitant la commune utilisent le sentier piétonnier créé à proximité du cours d'eau pour accéder aux zones résidentielles (rive gauche), au centre administratif et commercial du village (rive droite), alors qu’avant le projet, ils devaient prendre leur véhicule pour contourner la rivière qui était alors plus perçue comme un obstacle.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, il ya une vraie réappropriation du ruisseau par les habitants de la commune (promenade, footing, lieu de nature, découverte faune/flore …)<br>De ce point de vue, l'objectif d'intégration de la rivière dans le paysage et au niveau social, est une réussite.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Le point fort de l’opération est la création du sentier le long du cours d’eau, fortement apprécié des riverains. L’opération a également fait l’objet d’une journée technique par l’association rivière Rhône-Alpes.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 50 000 € HT
Coût des acquisitions 4 500 € HT
Coût des travaux et aménagement 72 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 554
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 781 600 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (31 %) - conseil régional (20 %) - agence de l’eau (28 %) - Symasol (16 %) - direction technique du canton de Genève (5 %)
Partenaires techniques du projet - conseil général - agence de l’eau - direction technique du canton de Genève


Maître d'ouvrage Syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique

Contacts Maxime Chateauvieux
  Symasol
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Suppression des protections de berges sur l’Orge aval

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 1998
avril 1999
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Orge
Distance à la source 45.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.80 ‰
Débit moyen 3.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRR98
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) ESSONNE (91)
Communes(s) MORSANG-SUR-ORGE (91434)
SAVIGNY-SUR-ORGE (91589)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un cours d’eau plus sinueux avec des berges végétalisées.<br>&nbsp;</p>
<p>Retrouver les aspects morphodynamiques naturels du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer la capacité d’écrêtement des crues du lit majeur.<br>&nbsp;</p>
<p>Améliorer la qualité du paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Orge est un affluent de la Seine, parcourant 50 kilomètres et drainant un bassin d’une surface avoisinant les 1000 km². Dès le 18ème siècle, la rivière est fortement artificialisée du fait de l’intensification de l’urbanisation sur l’ensemble de son bassin versant. Dans les années 50, des travaux d’hydrauliques sont réalisés, notamment pour prévenir des risques d’inondations et évacuer plus rapidement les eaux de crues vers la Seine. Le cours d’eau dans sa partie aval devient rectiligne et est même enterré sur certaines parties. Une partie des berges et du lit sont bétonnés dans la partie aval de la rivière jusqu’à sa confluence avec la Seine. Ces aménagements ont inévitablement des conséquences importantes sur les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>En raison des problématiques d’inondation et de bon état des eaux, le syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval (SIVOA) mène depuis 1995 une politique de reconquête des berges de l’Orge et des zones humides attenantes au cours d’eau. L’opération de restauration s’inscrit dans le cadre d’un programme pluriannuel de réhabilitation des berges de l’Orge.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux entrepris consistent à enlever les structures en béton des berges et du fond du lit. Les berges sont reprofilées en pente douce. La sinuosité du cours d’eau est légèrement accentuée. Afin de restaurer un paysage de cours d’eau et de favoriser le bon état écologique, des plantations de végétaux aquatiques et de berges sont réalisées.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Les berges réhabilitées font l’objet, dans le cadre d’un plan de gestion, d’un traitement particulier, réalisé tous les deux ou trois ans.<br>Les interventions sont menées l’hiver et comprennent principalement :<br>• le recépage et coupe des saules ;<br>• la sélection et le maintien de quelques arbres en bord de berge ;<br>• la plantation d’arbres de haut jet en arrière de berge ;<br>• la fauche des hélophytes.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi n&#39;est entrepris.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La végétation des berges se diversifie et présente différentes strates. La ripisylve offre à présent des habitats potentiels en pied de berge et contribue à l’ombrage du cours d’eau.<br>Cette opération est très intéressante pour son époque. Elle permet de remettre en cause des aménagements jugés bons par le passé. La connaissance des impacts négatifs du bétonnage du cours d’eau tant sur le plan écologique que sur celui du risque d’inondation ont pesé en faveur de la réalisation de l’opération. Toutefois, les objectifs visant à retrouver des aspects morphodynamiques naturels ne sont pas totalement atteints. En effet, des mesures complémentaires visant la diversification des écoulements auraient dû être envisagées. Le reméandrage qui participe à la diversification des profils en travers aurait pu, par exemple, venir compléter cette opération pour une amélioration complète de la qualité des habitats aquatiques. Si les contraintes foncières ne permettaient pas le reméandrage, d’autres mesures de diversification auraient alors pu être trouvées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une promenade le long de la partie restaurée du cours d’eau est réaménagée en même temps que les travaux de restauration. Elle permet aux riverains de mieux s’approprier le cours d’eau.<br>Cette opération, « innovante » à l’époque, a fait l’objet d’articles dans différents journaux locaux et revues spécialisés (Le Moniteur, Paysage Actualité, etc.).</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 620 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 620
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 620 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil régional, conseil général, agence de l’eau (75 %) -  SIVOA (25 %)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval

Contacts Michel Valois
  Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval
sivoa@sivoa.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de la dynamique naturelle de l’Adour amont

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1996
décembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 12100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Adour
Distance à la source 25.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 14.00 ‰
Débit moyen 9.50 m3/s

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR236
FRFR237B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) HAUTES-PYRENEES (65)
Communes(s) BAGNERES-DE-BIGORRE (65059)
HIIS (65221)
MONTGAILLARD (65320)
ORDIZAN (65335)
POUZAC (65370)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Restaurer la dynamique naturelle du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer ses fonctionnalités écologiques.</p>
<p>Dissiper l’énergie du cours d’eau lors des crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Adour est un fleuve du sud-ouest de la France qui draine un bassin versant de 17 000 km2. Il se jette dans l’océan Atlantique, au niveau du golfe de Gascogne après un parcours de 309 kilomètres. Ce cours d’eau constitue un axe pour les poissons migrateurs et présente, sur le secteur concerné, un intérêt pour la reproduction des salmonidés. Sur les 6,5 premiers kilomètres, le lit de la rivière est naturellement formé d’un chenal unique qui se transforme ensuite en chenal en tresses sur 5,6 km. Sur ce secteur, des bancs alluviaux et des bras secondaires plus ou moins connectés sont présents. Le substrat est essentiellement constitué de galets. Le site restauré est soumis à un arrêté de protection de biotope pour la truite fario et le desman des Pyrénées. Peu de parcelles sont cultivées en bord de rivière, la forêt alluviale est encore présente. L’Adour amont n’a pas connu au cours des cinquante dernières années de crue de très grande ampleur. La dernière crue correspondant aux plus hautes eaux connues sur ce linéaire date de juin 1879. Toutefois, afin de protéger les terres et habitations riveraines d’éventuelles crues, des travaux ont été très régulièrement effectués sur le cours d’eau, avec pour objectif principal de resserrer le lit et de créer un chenal unique d’écoulement. Dans ce cadre, les bancs alluviaux présents tout le long du linéaire ont systématiquement été arasés et leurs sédiments régalés sur la berge sous forme de tertre. Ces travaux favorisent l’incision du lit par érosion verticale et la déconnexion des annexes hydrauliques avec le chenal principal. Ils engendrent en outre d’importants phénomènes de déstabilisation de berge.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Face à cette situation, les élus de la communauté de communes de la Haute Bigorre ont entrepris, dés 1997, de changer les modalités de gestion de la rivière et de développer une approche écologique. Les actions de restauration ont été menées par le biais du contrat de rivière du Haut Adour.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux consistent à supprimer les tertres inutiles par retalutage des berges et à modifier les modalités de gestion des atterrissements et du bois mort. Des annexes hydrauliques déconnectées du cours d’eau sont restaurées et un réseau secondaire de bras fonctionnels en période de crue est créé. Des protections de berge ponctuelles sont mises en place uniquement par génie végétal ou utilisation de techniques mixtes. Des plantations sur les secteurs initialement dépourvus sont réalisées. Enfin des actions contre le développement de la renouée du Japon, espèce invasive, sont menées.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Un chemin parallèle à la berge, au delà des dix mètres dans les zones de ripisylve, uniquement ouvert aux agents d’entretien et aux propriétaires riverains est créé afin de faciliter l’entretien et l’accès à la rivière en cas d’intervention urgente lors des crues. La végétation est traitée par coupe sélective avec la volonté de préserver les habitats pour la faune inféodée aux milieux aquatiques. La gestion des atterrissements et des embâcles est raisonnée. Désormais, un diagnostic définit si l’atterrissement ou l’embâcle constitue un obstacle à l’écoulement des eaux et seuls ceux dits « à risques » sont traités par une simple dévégétalisation et un griffage sur 80 cm de profondeur des sédiments.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial mettant en évidence le fonctionnement hydro-géomorphologique de l&rsquo;Adour amont est réalisé. Il est basé sur une expertise, par observation au cours du temps des caractéristiques morphologiques de la rivière (faciès d&rsquo;écoulement, zones d&rsquo;érosion, bras secondaires déconnectés) et de leur évolution temporelle. Depuis les travaux, aucun suivi, hormis des observations régulières de terrain, n&rsquo;a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Ces actions de restauration ont diversifié les écoulements et les habitats permettant la reproduction de salmonidés. La reconnexion des annexes hydrauliques a eu pour effet immédiat une augmentation de l’espace de mobilité de l’Adour et une diminution des risques liés aux inondations : dissipation de l’énergie, diminution des processus d’érosion verticaux et latéraux, stabilisation des berges, etc.<br>La prise de conscience, de la part des élus, de la nécessité de protéger la biodiversité et la mise en place d’une démarche globale, intégrée et pragmatique de gestion de la rivière, toujours en concertation avec les riverains, sont garants de la réussite du projet.<br>Le principe général de ces modalités de réalisation de travaux et d’entretien de rivière est désormais repris par les communes situées à l’aval.<br>La communauté de communes réalise également des gains économiques du fait de l’interruption des travaux lourds et coûteux.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des articles de presse et des communications auprès des pêcheurs ont été publiés.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 794 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 66
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 794 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil régional (20 %) - conseil général (10 %)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Communauté de communes de la Haute Bigorre
Contacts Jean-Luc Cazaux
  Communauté de communes de la Haute Bigorre
jlc.bv@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Rehaussement du fond du lit du Trec et valorisation paysagère du site

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2006
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 570 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Trec
Distance à la source 25.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 92.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR632
NABE
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) AQUITAINE
Département(s) LOT-ET-GARONNE (47)
Communes(s) MARMANDE (47157)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Réaliser un aménagement paysager autour du cours d’eau.</p>
<p>Stopper le déchaussement des ouvrages d’art.</p>
<p>Limiter l’incision du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Trec est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de 25,5 kilomètres qui se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Marmande. Il draine un bassin versant de 203 km2. Le Trec joue potentiellement le rôle de zone refuge, d’aire de repos, de croissance et de reproduction d’espèces de poissons de la Garonne, axe à migrateurs amphihalins. L’érosion régressive dans le lit de la Garonne, liée à l’impact cumulé de nombreuses activités anthro-piques (seuils, chaussées de moulin, extraction de granulats, etc.) est remontée jusqu’au Trec. Elle a provoqué une forte incision du lit mineur et la déstabilisation des berges. Ces mécanismes mettaient en péril la voirie, les réseaux d’eaux pluviales situés en rive droite et les deux ouvrages de franchissement du cours d’eau. Les piles d’une passerelle étaient déchaussées ainsi que la buse Armco de 33 m de long.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La ville de Marmande s’engage à mettre en place un Agenda 21, qui répond aux enjeux du développement durable. Sur le thème « Protéger, valoriser les espaces naturels » elle entreprend les travaux d’aménagement du Trec. La direction départementale de l’équipement (DDE) est également intégrée au projet pour assurer la sécurité au niveau de la confluence avec la Garonne.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les contraintes foncières et d’usages ne permettent pas de travailler en dehors du lit mineur.<br>Les travaux consistent à rétablir la pente initiale du cours d’eau par la mise en place de huit petits seuils (hauteur de 20 cm, longueur de 6 m, profondeur d’au moins 1 m) réalisés à partir de blocs rocheux, répartis sur l’ensemble du tronçon restauré et d’un grand seuil en amont immédiat de la confluence avec la Garonne (hauteur de 1,4 m, longueur de 25 m). Pour restaurer le substrat, des sables et des graviers sont introduits entre les seuils (sur 30 cm de profondeur environ). Quelques blocs, de 25 à 50 cm, sont également ajoutés. La buse Armco est équipée d’un franchissement pour la petite faune terrestre et d’un lit d’étiage (substrats meubles et graveleux). Les berges sont ensemencées d’hélophytes et de boutures de plans.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial est réalisé par un bureau d&rsquo;étude en 2004. Des relevés topographiques et des inventaires sur la ripisylve et les macrophytes sont entrepris. Les données sur la composition du peuplement de poisson sont issues de la bibliographie. Après les travaux, aucun suivi n&rsquo;est réalisé. Seule la végétation en berge et dans le lit mineur est observée jusqu&rsquo;à la fin 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Ce chantier permet de restaurer partiellement la pente initiale du cours d’eau. Avant les travaux, celle-ci était de 13 ‰ en aval de la buse Armco. Suite aux travaux, elle est ramenée entre 2 et 4 ‰ sur l’ensemble du tronçon restauré. La circulation des poissons peut ainsi être rétablie au niveau de la buse.<br>Les écoulements, la ripisylve et les habitats aquatiques se sont rediversifiés. En aval de trois seuils, des fosses de dissipation de l’énergie se sont créées, de même que des dépôts de matériaux dans la zone d’élargissement du lit. Une fois l’aménagement paysager des berges effectué, le cours d’eau retrouve une place dans la ville. Les riverains et représentants de la pêche locale se sont réappropriés le milieu. Une augmentation de l’activité pêche est d’ailleurs observée.<br>Ces aménagements permettent également de limiter les travaux systématiques et inefficaces de renforcement de berge par des techniques « dures ». Elle réalise ainsi de nombreuses économies.<br>Cependant, on peut regretter que les aménagements traitent les effets et non les causes. L’absence de transport solide, interrompu par les ouvrages amont, empêche tout renouvellement du substrat. De plus, la mauvaise qualité physico-chimique de l’eau et le colmatage du substrat par des fines et des algues filamenteuses, tous deux liés à des rejets urbains non traités, ne permettent pas une recolonisation du milieu par des espèces polluo-sensibles.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Deux réunions publiques sont organisées. Des articles de presses et une exposition à destination de la population sont réalisés. Un aménagement piéton le long du Trec sera aménagé prochainement.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 23 200 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 560 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 982
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 604 200 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - commune de Marmande - Union européenne (FEOGA–G) - direction régionale de l’environnement (DIREN) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - direction départementale de l’équipement (DDE), - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) – Service départemental - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF)


Maître d'ouvrage Commune de Marmande

Contacts Nathalie Lepot
  Commune de Marmande, service environnement
lepot@mairie-marmande.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration des habitats de l’écrevisse à pieds blancs par la recharge sédimentaire du ruisseau de Saulny

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
février 2009
Linéaire concerné par les travaux 700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ruisseau de Saulny
Distance à la source 2.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 0.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres ZNIEFF de type II
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR372
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MOSELLE (57)
Communes(s) SAULNY (57634)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer les habitats de l’écrevisse à pieds blancs.</p>
<p>Initier une dynamique auprès des élus sur la restauration physique des cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de Saulny (ou ruisseau de Woippy) est un petit cours d’eau, affluent de la Moselle, parcourant sur 8 km les côtes calcaires de Moselle. La vallée est inventoriée en tant que zone naturelle d’intérêt environnementale faunistique et floristique (ZNIEFF de type II) et possède des pelouses calcaires gérées par le Conservatoire des sites lorrains. Ce cours d’eau abrite l’écrevisse à pieds blancs, seule population connue du département de la Moselle.<br>De nombreux points noirs ont été relevés sur ce cours d’eau : entrave à la circulation par des buses, plans d’eau sur le cours d’eau, colmatage, encombrement du lit par des embâcles formant des bouchons de détritus (batteries, déchets), pollutions diffuses (agricoles et urbaines), recouvrement du lit, aménagement artificiel des berges. L’accumulation de ces pressions a des effets sur la faune du ruisseau et notamment sur les écrevisses.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Depuis 2002, la population d’écrevisses à pieds blancs est suivie par les agents de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Leur comptage régulier a permis de mettre en évidence un fort déclin de la population. Suite à ces observations, l’Onema et le conseil général sollicitent la commune de Saulny pour entreprendre la restauration du ruisseau. La commune accepte de réaliser ces travaux et les inscrit dans le cadre de la mise en valeur de l’environnement du village.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;La contrainte de certains usages (plans d’eau, cultures) limite l’ampleur des travaux. Quinze mètres cubes de matériaux calcaires et une trentaine de tuiles sont apportés dans la zone amont du cours d’eau colmaté par des sédiments fins issus du plan d’eau. Les tuiles serviront de caches pour les écrevisses. Les travaux consistent également à entretenir la végétation, à nettoyer les embâcles bloquants et à replanter quelques essences locales.</p>

La démarche réglementaire


Hors procédure « Déclaration au titre de la loi sur l’eau », la recharge granulométrique ayant été faite sur moins de 100 m. La direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) partenaire du projet a simplement été avertie des travaux.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé en 2007 et 2008. Il portait uniquement sur le comptage nocturne des écrevisses au cours du mois de juillet. Un suivi post travaux est réalisé chaque été depuis 2009 par l&rsquo;Onema avec les techniciens du conseil général et parfois les membres du conseil Municipal de Saulny. Les comptages s&rsquo;effectuent par deux équipes de deux à trois personnes sur 2 à 3 stations fixes de 20 à 40 m linéaires.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">4 ans après la mise en œuvre de la recharge sédimentaire, on constate qu’une bonne partie des sédiments est aujourd’hui à nouveau colmatée. Toutefois, cela ne semble pas influencer sur la densité de la population d’écrevisses pieds blancs. Il est utile de poursuivre ce suivi. <br>Le suivi réalisé par comptage depuis 2007 a permis d’observer une très forte diminution de la densité d’écrevisses à pieds blancs entre 2007 et 2008 (-60 %). <br>Depuis 2009, les comptages ont donné des résultats très encourageants. Le nombre d’écrevisses comptées est 3,5 fois plus important qu’en 2008 (+370% par rapport à 2008 et +150% par rapport à 2007) De nombreux juvéniles d’écrevisses sont d’ailleurs observés chaque été, notamment sur la station amont, correspondant au secteur ayant bénéficié de la recharge sédimentaire.</p><p style="text-align: justify;">Ce projet a reçu l’adhésion des élus locaux. A présent, la commune de Saulny souhaite s’engager dans un programme de restauration plus global, intégrant l’ensemble du bassin versant et associant les communes voisines. La participation financière de chaque commune s’effectuera au prorata du linéaire de berge qui les concerne. La commune de Saulny se portera à nouveau maître d’ouvrage pour ce nouveau programme de restauration qui vise la restauration de la continuité écologique, l’amélioration de l’hydromorphologie des cours d’eau et la lutte contre les inondations.<br>La mise en place d’un Arrêté de Protection de Biotope est proposée sur ce tronçon de cours d’eau, dans le cadre de la Stratégie de Création des Aires Protégées (SCAP) menée par la DREAL Lorraine.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Ce projet a été présenté au cours d’une journée technique de retours d’expérience en restauration de milieux aquatiques organisée en 2011 par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 7 500 € HT
soit, au mètre linéaire : 150
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 7 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements -  agence de l’eau (50 %) - Conseil général (40 %) - commune de Saulny (10 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale nord-est, Onema service départemental - conseil général - Conservatoire des sites lorrains - agence de l’eau - DDAF


Maître d'ouvrage Commune de Saulny

Contacts
  9 rue de l’Eglise - 57140 Saulny
mairie.saulny@numericable.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration du matelas alluvial de la Clouère par recharge granulométrique

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 324 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Clouère
Distance à la source 6.60 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 40.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) POITOU-CHARENTES
Département(s) VIENNE (86)
Communes(s) AVAILLES-LIMOUZINE (86015)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconstituer la couche d’armure du ruisseau pour stopper l’incision.</p>
<p>Tester les modalités techniques de la recharge en granulats appliquée sur petit cours d’eau.</p>
<p>Évaluer les gains morphologiques et biologiques.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Clouère, cours d’eau cyprinicole de 65 kilomètres de long, est un affluent du Clain en rive droite. Elle draine un bassin versant de 382 km2.<br>Une portion du cours d’eau a été recalibrée et rectifiée dans les années soixante à des fins agricoles. Cela a conduit à un raccourcissement du linéaire du cours d’eau et a perturbé ainsi son fonctionnement hydromorphologique. Le lit s’est incisé par des phénomènes d’érosion progressive et d’érosion de berges. Le substrat est absent (affleurement de la roche mère) ou fortement colmaté (sables). Les ouvrages d’arts (un pont et des buses) sont affouillés et constituent des obstacles aux migrations piscicoles. La ripisylve est éparse et les berges fragilisées. Les débits d’étiage, naturellement sévères, sont impactés par la présence d’étangs à l’amont. Le secteur concerné par les travaux peut subir les années les plus sèches un assec total du linéaire.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Dans ce contexte de dégradation et face à l’irréversibilité des phénomènes d’incision, la restauration d’une portion de la Clouère a été envisagée. Cette restauration s’inscrit dans un contexte particulier puisque ce projet expérimental, initié par l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), le Syndicat Mixte d’aménagement du val de Clouère (SMAVC) et la fédération départementale de pêche, a été réalisé hors contrat sur le bassin et doit servir à la définition du prochain Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA). Ce projet vise à expérimenter des techniques de restauration innovantes, peu coûteuses, généralisables sur des grands linéaires, qui s’ajustent avec le temps et la dynamique sédimentaire du cours d’eau, contrairement aux techniques utilisées jusque là telles que la pose d’épis et de seuils, la pose de gros blocs, de sous-berges…</p>

Les travaux et aménagements

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">Deux types de techniques de restauration ont été testés en 2008 et 2009&nbsp;:</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2008&nbsp;: recharge en granulats employée seule</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none">- 2009&nbsp;: retalutage de berges (déblai-remblai) et recharge en granulats</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un apport de matériaux sur <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="30 centim│tres" w:st="on">30 centimètres</st1:metricconverter> d’épaisseur (en moyenne), soit 400 tonnes de granulats, a été fait dans le lit du cours d’eau. Les matériaux sont composés d’un mélange hétérogène de blocs, de pierres, de cailloux et de graviers de granite issu d’une carrière proche correspondant à la même nature géologique que ce tronçon de cours d’eau. Les granulats dominants composant la couche d’armure de ce type de cours d’eau en bon état sont composés de cailloux et de petites pierres (16 à <st1:metricconverter productid="128 mm" w:st="on">128 mm</st1:metricconverter>). La disposition hétérogène des granulats a également permis de reconstituer par pincement de la lame d’eau un lit d’étiage dans les portions sur élargies et de profondeurs faibles et homogènes. Le rehaussement d’une partie du lit mineur et la variation des épaisseurs de sédiment (de 10 à <st1:metricconverter productid="50 cm" w:st="on">50 cm</st1:metricconverter>) ont permis également de reconstituer des faciès d’écoulement rapide dans les portions qui en étaient dépourvues. <!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La recharge en granulats n’étant pas suffisante pour compenser l’incision du lit, deux microseuils et une rampe latérale enrochée ont été réalisés pour assurer la franchissabilité de l’ouvrage amont (radier de pont dénoyé). Une assise en gros blocs libres sélectionnés à partir du tri manuel des éléments les plus grossiers livrés par le carrier, a été posée sur le fond du lit (sans ancrage ni pose de géotextiles). Cette base a été recouverte du même mélange Cailloux-Pierres-Blocs utilisée pour la reconstitution du matelas alluvial. <o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Une pêche électrique de sauvetage a été réalisée juste avant les travaux. Les petits poissons ont été stockés sur une source latérale en vivier et remis en place à la fin du chantier. Les plus gros, plus difficiles à garder en captivité, ont été placés à l’amont immédiat de la zone des travaux.<o:p></o:p></p> <p>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;En dehors des travaux habituels de traitement de la ripisylve, aucune mesure de gestion particulière n’est envisagée.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial a été réalisé en 2008 par le SMAVC, la fédération départementale de la pêche et l&rsquo;Onema. Pour caractériser les habitats et quantifier les évolutions physiques, un &laquo;&nbsp;score d&rsquo;hétérogénéité&nbsp;&raquo; a été réalisé ainsi qu&rsquo;un profil en long, accompagnés d&rsquo;un relevé photographique précis. Un suivi des populations de poissons et des invertébrés a également été mis en œuvre, ainsi qu&rsquo;un suivi des températures de l&rsquo;eau. En 2009, les suivis ont porté sur les poissons et la morphologie (score d&#39;hétérogénéité et profil en long). Un suivi photographique a été effectué en 2011.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le suivi morphologique a permis d’observer un gain important en termes de répartition des classes de taille granulométrique et donc de diversité (mesuré à partir du score d’hétérogénéité). Les relevés du profil en long permettent de localiser et quantifier la reconstitution des écoulements rapides (radiers). Le suivi photographique a permis de repérer&nbsp; après les crues hivernales des apports localisés mais significatifs de sable, mais ils n’ont pas été quantifiés. En 2011, ces apports, provenant de l'amont et de l'érosion des berges, ont progressé et recouvrent désormais plusieurs dizaines de mètres de linéaire en amont de la station, noyant ainsi le microseuil réalisé en aval du pont (situé en amont de la station). Les granulats employés, hétérogènes, présentent une bonne résistance aux crues. Ils ont très peu bougé même dans des secteurs à fortes contraintes (rampe enrochée, crête des seuils), mais aucune crue importante n’est survenue cet hiver (crue de retour proche de 1 à 1.5 ans). Des problèmes techniques n’ont pas permis de tirer de conclusions sur le suivi thermique avant et après travaux. Les écoulements hyporhéïques (à travers les granulats du fond du lit mineur) apparaissent plus frais que les écoulements libres en période estivale (de 0.2 à <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="0.7ᄚC" w:st="on">0.7°C</st1:metricconverter> sur la période des relevés), mais il n’est encore pas possible d’évaluer le gain global de l’aménagement sur le régime thermique du cours d’eau.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le suivi piscicole réalisé en <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> montré une diminution en densité des gardons et des goujons ainsi qu'une augmentation de la densité en vairons, cyprinidés d'eau vive exigeants en termes d'habitat de reproduction (graviers propres et oxygénés).<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun autre suivi biologique depuis 2009 n'a été réalisé en raison des assecs réguliers que subit le cours d'eau.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Initialement, une troisième phase de travaux devait être prévue, mais des problèmes d'assecs récurrents, principalement dus à la présence d'étangs plus en amont, n'ont pas permis la réalisation des travaux. Il était prévu de réméandrer une portion du lit de <st1:personname productid="la Clou│re" w:st="on">la Clouère</st1:personname> sur plus d'une centaine de mètres.<o:p></o:p></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Des articles de presse, des communications en conférence et des visites guidées ont été réalisés.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 8 140 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 8 140 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - fédération départementale de la pêche - conseil régional - fédération nationale pour la pêche en France
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère
Contacts Anne Berteau
  Syndicat intercommunal d’aménagement du Val de clouère 58 rue Principale 86160 Saint-Maurice-La-Clouère
siaduvaldeclouere@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Arsento R., Bramard M. (2008). Projet de restauration hydromorphologique de la Clouère, commune d’Availles-Limouzine (86). Document de travail Onema DiR 4 » : 18.</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bilan intermédiaire travaux de restauration de la Clouère amont (à paraître)</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Bardon, E. (2009). Restauration hydromorphologique des petits cours d’eau de plaine : synthèse, comparaison et choix des techniques à appliquer, Onema, Université de Poitiers : 115p.</p>

Reconstitution du matelas alluvial sur l’Ardèche : un exemple non réussi

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
mai 2002
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ardèche
Distance à la source 50.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
60.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
60.00 m
Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR419
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) AUBENAS (07019)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser le piégeage des matériaux et permettre la reconstitution d&rsquo;un substrat pour les biocénoses aquatiques.<br />&nbsp;</p>
<p>Protéger une digue en rive droite assurant la protection de plusieurs habitations.</p>
<p>Resserrer la lame d&rsquo;eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L&rsquo;Ardèche est un affluent important du Rhône avec un bassin versant de 2 500 km2 et une longueur totale de 120 km. Depuis les années cinquante, de nombreuses extractions dans le lit majeur du cours d&rsquo;eau ont provoqué une incision du fond du lit supérieur à un mètre à certains endroits. La rivière est globalement en déficit sédimentaire et il existe peu de mobilité latérale du lit dans la zone de la boucle d&rsquo;Aubenas. Le bon état écologique est considérablement déstabilisé par l&rsquo;absence de matériaux, support de la vie aquatique. La sécurité publique est également en jeu avec une déstabilisation possible des ouvrages d&rsquo;art (ponts, digues et protection de berges).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ensemble de ces pressions a conduit à inscrire des mesures de restauration du lit au sein du contrat de rivière Ardèche Claire.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Cette opération est réalisée à titre expérimental.<br />Il était prévu dans un premier temps de mettre en place une dizaine d&rsquo;épis en alternance rive droite /rive gauche. Puis dans un deuxième temps, après quelques crues créant une dynamique sédimentaire autour des épis, devaient être construit les mêmes ouvrages en face de ceux déjà en place. Les épis, de 20 m de long et de 2 m de large, sont constitués de gabions. Ils sont fixés à la roche-mère par des fers en béton sur une profondeur d&rsquo;un mètre environ.<br />La première phase a été réalisée en janvier 2002. Deux années de reprise d&rsquo;une nouvelle dynamique se sont écoulées favorablement.<br />Mais, en 2004, une forte crue a endommagé et détruit plusieurs ouvrages. Faute de trouver une solution technique permettant un ancrage des ouvrages plus résistants, les travaux ont été arrêtés. Ainsi, la deuxième phase n&rsquo;a jamais été réalisée.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi biologique n&rsquo;a été entrepris spécifiquement pour évaluer l&rsquo;opération de restauration. Cependant, un indice biologique global normalisé (IBGN) a été réalisé sur l&rsquo;ensemble de la vallée de l&rsquo;Ardèche. Il ne montre pas, au niveau du site, d&rsquo;évolution particulière.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Étant donné la destruction de plusieurs ouvrages, il est certain que les objectifs de départ ne sont pas remplis. Toutefois, on constate grâce aux aménagements restés en place une diversification des écoulements. Le piégeage des matériaux grossiers paraît cependant assez faible au niveau du secteur concerné par l&rsquo;opération, les zones de bancs alluviaux étant situées à plusieurs kilomètres en amont. Il est probable que l&rsquo;opération aurait mis un temps certain à apporter les effets attendus.<br />Il n&rsquo;y a pas eu de suites directes à cette action mais la problématique de gestion du transport solide est aujourd&rsquo;hui intégrée à la démarche de SAGE sur le bassin versant de l&rsquo;Ardèche.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Non concerné.</p>

Coûts

Coût des études préalables 3 900 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 100 € HT
soit, au mètre linéaire : 37
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 37 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (45 %) - agence de l’eau (35 %) - commune d’Aubenas (20 %)
Partenaires techniques du projet - Commune d’Aubenas - conseil général - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat Ardèche Claire
Contacts Anne Fell
  Syndicat Ardèche Claire
contrat.riviere@ardecheclaire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconnexion d’un bras secondaire du Rhin : le Schafteu

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
novembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 7500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Schafteu
Distance à la source 85.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.10 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR2
Référence du site Natura 2000
FR4201797
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) RHINAU (67397)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Redynamiser et accentuer le caractère alluvial du massif forestier de l’île en réactivant les inondations sur l’île.<BR>&nbsp;</P>
<P>Reconnecter les anciens bras du Rhin pour améliorer la continuité écologique.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Schafteu est un bras secondaire du Rhin de 7,5 kilomètres. Il alimente un massif forestier alluvial d’une grande richesse biologique, situé sur une île de 420 hectares, l’île de Rhinau, entre le Vieux Rhin et le Rhin canalisé.<BR>Suite à la canalisation du fleuve, le Schafteu a été quasiment déconnecté du Rhin. La dynamique du massif forestier s’en est trouvée fortement altérée conduisant à une importante perte de biodiversité sur l’île.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;L’île de Rhinau fait partie du site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruch, Bas-Rhin ». La moitié de l’île est classée en réserve naturelle, l’autre moitié appartient à la commune de Rhinau. Dans le cadre du programme Life nature « Rhin vivant », ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration d’anciens bras du Rhin.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux sont très peu interventionnistes et se sont déroulés en deux phases. Dans un premier temps, les conditions d’alimentation du Schafteu sont modifiées : la prise d’eau est agrandie. La digue entre le Vieux Rhin et l’île est abaissée. Une centaine de peupliers de culture sont abattus au profit d’une roselière. Dans un second temps, des gués sont réalisés et divers ouvrages, ponts et passerelles sont redimensionnés. Des aménagements sont réalisés dans la seconde moitié de l’île. Ils permettent le maintien des activités de loisirs. Les embâcles sont enlevés pour garantir la pratique du canoë et des passerelles sont réalisées pour offrir des accès aux pêcheurs. L’ensemble du débit du Schafteu est restitué au Rhin en aval de l’île.</P>

La démarche réglementaire


Non connue

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Le but est de laisser évoluer le massif naturellement. Seul quelques embâcles sont enlevés en aval de l’île pour faciliter la pratique du canoë.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;L&rsquo;état initial n&rsquo;est pas réalisé. Suite aux travaux, aucun suivi n&rsquo;est effectué. Ces derniers ne sont pas prévus dans les fonds Life. Dans la partie amont incluse dans la réserve naturelle de l&rsquo;île de Rhinau quelques suivis piscicoles sont réalisés.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;L’augmentation de la prise d’eau sur le Rhin a permis d’augmenter la quantité d’eau arrivant dans le Schafteu. Les inondations de l’île sont favorisées grâce à des échancrures dans les digues du Rhin. Le cours d’eau s’est auto-curé sur la partie amont.<BR>Huit autres sites ont été réaménagés de manière assez similaire le long du Rhin dans le cadre du programme Life « Rhin vivant ». Pour plus d’information, consulter le site internet du Life</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Un sentier d’interprétation sur le thème des crues et inondations est créé. Des panneaux d’informations sont placés aux niveaux des écluses du Rhin. La circulation des personnes dans l’île a été repensée pour réduire les perturbations sur le milieu.</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 69 570 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 671 540 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 741 110 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (45 %) - ministère en charge de l’environnement (25 %) - conseil régional (12 %) - conseil général du Bas-Rhin (10 %) - conseil général du Haut-Rhin (2 %) - commune de Rhinau (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conservatoire des sites alsaciens - Office National des Forêts - Voies Navigables de France


Maître d'ouvrage Commune de Rhinau
Contacts M. Kalt
  Mairie de Rhinau 1 Rue de l’Hôtel de Ville - 67860 Rhinau
info@rhinau.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’annexe hydraulique de Bellegarde et recharge sédimentaire de la rivière d’Ain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ain
Distance à la source 160.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 122.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR484
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) PRIAY (01314)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconnecter l&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde avec la nappe alluviale pour retrouver une circulation phréatique amont/aval</p>
<p>Lutter contre le déficit sédimentaire de la rivière</p>
<p>Retrouver un milieu naturel fonctionnel pour les habitats et les espèces patrimoniaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La rivière l&rsquo;Ain s&rsquo;écoule sur 195 km de sa source, dans le Jura, jusqu&rsquo;à sa confluence avec le Rhône, en amont de Lyon. Elle possède sur toute sa longueur des écosystèmes aquatiques très riches.<br />Entre 1945 et 1980, le style fluvial de l&rsquo;Ain s&rsquo;est modifié pour passer d&rsquo;un lit en tresses à un chenal unique. Cette modification est accélérée par l&rsquo;apparition d&rsquo;ouvrages hydroélectriques, comme celui de Vouglans, l&rsquo;enrochement de berges, la création de digues&hellip; réduisant ainsi l&rsquo;apport en matériaux solides provenant de l&rsquo;amont et des berges. Du fait du déficit en matériaux solides, le phénomène d&rsquo;incision s&rsquo;est alors fortement intensifié. L&rsquo;incision provoque ainsi un pavage du lit en aval des ouvrages et conduit à la déconnexion des annexes hydrauliques avec la nappe alluviale.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La basse vallée de l&rsquo;Ain fait partie du site Natura 2000 &laquo; Milieux alluviaux et aquatiques de la confluence Ain-Rhône &raquo;. La restauration des annexes hydrauliques de Bellegarde s&rsquo;inscrit dans le cadre du programme Life 2002-2006 &laquo; Conservation des habitats créés par la dynamique de la rivière Ain &raquo; porté par le syndicat de la basse vallée de l&rsquo;Ain (SBVA). Le SBVA et le Conservatoire régional des espaces naturels ont ensemble fait adopter ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;L&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde (appelé lône) est choisie car elle se situe dans un secteur à faible dynamique fluviale, où la rivière est pavée. La restauration de cette lône peut aussi permettre la recharge sédimentaire de la rivière. La première étape est l&rsquo;identification des parties fonctionnelles de la lône et des parties à restaurer. Des travaux de déboisement, bûcheronnage et broyage sont opérés sur un hectare afin de dégager l&rsquo;emprise de la lône.<br />Un abaissement du fond de la lône, où celle-ci présentait des atterrissements est réalisé. Les matériaux retirés, soit 18 000 m3 de galets, sont directement redéposés dans le lit de la rivière. Ces derniers seront repris par le courant. Les 6 700 m3 de fines curés sont étalés sur les rives du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


L’opération bénéficie d’une procédure allégée de déclaration de travaux car l’intervention s’est faite dans un cadre à durée définie dans le temps (programme Life nature).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien du site n&rsquo;est prévu. Un auto-entretien par le jeu des arrivées phréatiques servant de &laquo; chasse à sédiments &raquo; vers l&rsquo;aval doit s&rsquo;opérer.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2004 pour les compartiments hydromorphologique, physicochimique et botanique. En 2006, le CNRS a suivi les compartiments de l&rsquo;état initial ainsi que les poissons. Pour étudier la reprise des sédiments par la rivière et leur dispersion dans le lit, le CNRS a réalisé des vues aériennes à l&rsquo;aide d&rsquo;un drone.<br />Il est prévu de réaliser deux suivis à deux ans d&rsquo;intervalle sur la végétation et les peuplements piscicoles. Par ailleurs, des profils en longs du cours d&rsquo;eau seront réalisés en 2011.<br />En ce qui concerne la physico-chimie, on dispose d&rsquo;un suivi de trois ans post-restauration.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La remise en eau de la lône de 3,2 hectares est effective sur l&rsquo;ensemble de son linéaire. La reconnexion avec la nappe s&rsquo;est également rapidement produite. Au vu du temps de réponse assez long des différents compartiments, les résultats des suivis sont encore peu connus.<br />La richesse spécifique des végétaux est toutefois en constante augmentation depuis 1998 et culmine un an après la restauration mais il est pour l&rsquo;instant délicat de corréler cette augmentation avec l&rsquo;opération de remise en eau.</p><p>La réussite de ce projet est totale du fait :<br />&bull; de la bonne démarche participative de l&rsquo;ensemble des acteurs concernés, l&rsquo;information est largement diffusée et la concertation locale lors de l&rsquo;élaboration du projet est excellente ;<br />&bull; du financement intégral de l&rsquo;opération par le programme Life : document d&rsquo;objectif du site Natura 2000, opérations de communication et de sensibilisation, travaux de restauration...<br />Le fait que les terrains appartiennent à la commune facilite l&rsquo;ensemble des démarches. Une bonne relation avec les universitaires et des réunions avec les sociétés de pêche et de chasse permettent de mener cette opération de manière totalement consensuelle.<br />Cette action constitue une combinaison de deux opérations de restauration en une, un aspect expérimental et innovant, une participation de la communauté scientifique ainsi qu&rsquo;une satisfaction sociale par les élus et les habitants.<br />Des travaux similaires inscrits dans le document d&rsquo;objectif et dans le contrat de bassin ont été réalisés (lône des Terres Soldats, 25 000 m3 de galets) en 2008 et d&rsquo;autres sont prévus en 2010.<br />Dans le cadre du programme Life, 2,6 kilomètres de lônes ont été restaurés. La restauration de la lône de Bellegarde et de celle des Carronnières auront permis d&rsquo;injecter dans la rivière 20 000 m3 de matériaux. Cette quantité reste insuffisante pour limiter l&rsquo;avancement du front de pavage : on a estimé à 15 000 m3/an la quantité de matériaux qu&rsquo;il faudrait injecter dans la rivière. Ainsi, le point faible du projet, qui était connu par avance, concerne la non-pérennité de l&rsquo;action de reconstitution du matelas alluvial. En effet, la dynamique de l&rsquo;Ain ne se modifiera pas tant que les causes du dysfonctionnement hydromorphologiques ne seront pas supprimées, c&rsquo;est-à-dire tant que le transport sédimentaire restera bloqué par les obstacles à l&rsquo;écoulement (seuils et barrages).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des sites restaurés dans le cadre du Life, un réseau de trois sentiers d&rsquo;interprétation est mis en place, couvrant un linéaire de 3,5 km. La pose de panneaux d&rsquo;informations aux abords du chantier avec l&rsquo;explication des travaux effectués est entreprise.<br />Une lettre d&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un cahier technique &laquo; Les anciens bras fluviaux &raquo; sont réalisés et distribués aux riverains. Une &laquo; fête de la rivière &raquo; est également organisée.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 250 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 59 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne 50 % - État (20,5 %) - agence de l’eau (10 %) - conseil régional (10 %), - conseil général (7,6 %) - fédération des chasseurs de l’Ain et syndicat de la basse vallée de l’Ain (1,9 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat de la basse vallée de l’Ain - élus locaux et riverains (sociétés de chasse et de pêche) - Office national des forêts - laboratoires de recherche Lyon I et Lyon II


Maître d'ouvrage Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes

Contacts Elisabeth Favre
  Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes
elisabeth.favre@espace-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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