action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés

KERGUÉLIDIC : Restauration d’une zone humide et du cours d’eau sur le site d’un projet de lotissement

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2016
janvier 2017
Surface concernée par les travaux 0.56 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0061
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) PLABENNEC (29160)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Éviter les inondations des terrains situés en aval
Restaurer les caractéristiques physiquesde la zone humide et du cours d’eau

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le site de Kerguélidic se trouve au nord-est du centre de Plabennec, en limite de zone urbaine, proche de la source du ruisseau de Kerveur qui le traverse. Celui-ci fait un peu plus de 1 km de long et rejoint d’autres affluents avant de se jeter dans l’Aber Benoît. La moitié amont du bassin versant est majoritairement urbanisée alors que la moitié aval est davantage agricole et naturelle. Le site de Kerguélidic a fait l’objet de remblaiement par le passé et le ruisseau qui le traverse a été déplacé en limite de parcelle, qui avait vocation à être construite.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Suite à l’inondation de plusieurs habitations situées en aval du site, la commune a décidé de réaliser des travaux pour restaurer les fonctions de la zone humide par la suppression des remblais et la remise du cours d’eau dans son talweg. Le ruisseau reçoit les eaux pluviales d’une partie du bourg, ce qui entraîne des variations de débit importantes à l’origine des inondations passées. La restauration du cours d’eau et de la zone humide annexe avait pour objectif de limiter l’impact de ces inondations.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Retrouver le niveau du terrain naturel</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Enlèvement des matériaux apportés ;<br>• Nivellement du terrain des bords de la parcelle vers son centre et léger apport de terre végétale pour faciliter la reprise de la végétation. Le niveau topographique du projet final était dépendant du niveau de la buse située à l’aval du site qu’il n’était pas possible de remplacer.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Déplacement et reméandrage du cours d’eau</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Ralentir l’écoulement de l’eau et favoriser les échanges avec la zone humide.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Remise du cours d’eau dans le point bas de la parcelle et création d’un nouveau lit<br>• Reméandrage du lit sur toute la longueur du site et reprise d’une partie des matériaux de l’ancien lit vers le nouveau</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify">Restauration de la ripisylve</p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Diversifier les habitats du site.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Plantation de diverses essences en bord de rivière, notamment de l’aulne, du frêne, du noisetier et du saule</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Dans un premier temps, le site a fait l’objet d’une gestion par fauche. Depuis 2021, il est géré par écopâturage.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">État des lieux floristique et faunistique (arthropodofaune) et analyse pédologique réalisés une fois par an pendant les trois années suivant les travaux. IBGN (échantillonnage des invertébrés benthiques aquatiques), inventaire de l’arthropodofaune terrestre grâce à des pièges de type Barber et à des prélèvements par filets fauchoirs. Inventaires faunistiques (orthoptères et odonates) et floristiques réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Le site a retrouvé une végétation caractéristique de zone humide et semble présenter une augmentation et une diversification de la faune associée (le nombre d’arthropodes observés a augmenté durant les années suivant les travaux). De plus, les espèces présentes sont principalement inféodées aux milieux humides. À noter la présence de Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), odonate protégé au niveau national,<br>et du Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis), un orthoptère strictement inféodé aux zones humides. Des indices de présence du campagnol amphibie ont également été trouvés en abondance aux alentours du ruisseau. La valeur de l’IBGN a augmenté au fil des années pour passer de 4/20 en 2017 - année suivant les travaux - à 16/20 en 2018 et 17/20 en 2019. Ces notes traduisent la bonne résilience du milieu, qui a rapidement retrouvé des communautés de macro-invertébrés indicatrices d’un bon état du cours d’eau. La mosaïque d’habitats s’est diversifiée, permettant également l’installation d’une végétation aquatique dans le cours d’eau.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 9000
Coût des acquisitions 316850
Coût des travaux et aménagement 330753
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 656604

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - AEH (Aménagement Environnement Hydraulique), MARC – Jardin Service


Maître d'ouvrage Commune de Plabennec

Contacts Loic Jacquemond
 

dst@plabennec.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné




Aménagement du barrage de Decize pour une meilleure transparence migratoire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
décembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département NIEVRE
Localisation SAINT-LEGER-DES-VIGNES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre l'accès aux poissons migrateurs à la partie amon du bassin de la Loire.

Résumé

Le barrage de navigation de Decize-Saint-Léger-des-Vignes, d’une longueur de cent mètres entre les deux rives, a été construit en 1836 pour permettre aux bateaux de traverser la Loire. Jusqu’en 2008, le comptage des poissons franchissant la passe était effectué par visionnage d’enregistrements vidéo.
 
Cependant, ce suivi était temporaire, d’avril à juin, et ne permettait pas de comptabiliser les espèces de façon exhaustive. En 2009, des travaux complémentaires ont été réalisés sur l’ouvrage afin d’améliorer l’efficacité de la passe. Il s’agissait également d’installer une station de comptage permanent de ces poissons.
 
Début 2009, trois bassins ont été ajoutés à l’aval de ceux existants, permettant d’injecter un débit complémentaire d’attrait à l’aval du dispositif, après passage dans deux bassins de dissipation d’énergie. Une vanne mobile a également été installée afin de pouvoir régler la dernière chute aval de la passe.
 
Une station de comptage à visualisation latérale a par ailleurs été mise en place, gérée par LOGRAMI. Une vitre spéciale à la sortie du dispositif de franchissement permet de visionner et d’enregistrer les passages de poissons à l’aide d’une caméra reliée à un système d’enregistrement.
 
L’ouvrage de franchissement est aujourd’hui composé de seize bassins successifs de 2,10 mètres de large et de longueurs variables. Les cloisons séparant les bassins sont munies de fentes verticales et d’orifices de fond par lesquels transite le débit de la passe et qui déterminent le niveau d’eau dans chaque bassin.
 
L’ouvrage est fonctionnel depuis le 30 avril 2009, permettant aux poissons migrateurs de rejoindre la partie amont du bassin de la Loire.
 
La station de comptage permet de suivre annuellement toutes les espèces piscicoles (migratrices et sédentaires) présentes en Lo
Publication du recueil : 2013




Démantèlement du barrage de Blois

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
novembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2400565

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département LOIR-ET-CHER
Localisation VINEUIL


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Supprimer le barrage pour rendre au fleuve sa liberté.

Résumé

Situé à cheval sur les communes de La Chaussée-Saint-Victor, en rive droite, et de Vineuil en rive gauche, le barrage de Blois a été mis en service en 1970 avec pour vocation de créer un plan d’eau de loisirs (environ 200 hectares) à l’amont.
 
Cet obstacle avait été identifié comme l’un des points stratégiques à traiter en priorité dans le cadre du plan Loire grandeur nature (plan de gestion des poissons migrateurs 2003-2007). L’ouvrage qui souffrait d’un défaut d’entretien était de plus vétuste, très coûteux et non rentable. Le collectif «l’avenir du fleuve se construit sans barrage » s’était mobilisé pour la déconstruction du barrage. Cette déconstruction envisagée dès 2005, avait trois objectifs :
- rendre à la Loire sa vocation de fleuve libre ;
- rétablir les conditions d’écoulement optimal ;
- restaurer la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.
 
Fin novembre 2009, le barrage était entièrement démantelé. Le plan d’eau dit du Lac de Loire n’est quant à lui plus fonctionnel depuis 2005. À ce jour le projet de passerelle cycliste a été mis entre parenthèses.
Publication du recueil : 2013




Réaménagement écologique du plan d'eau de Saint-Cyr

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Remodelage et régalage
Enjeux (eau, biodiversité, climat)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
juillet 2009
Surface concernée par les travaux 40.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) O - Lacs d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides artificielles
Type hydrogéomorphologique Plateau

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer les fonctionnalités biologiques du site et permettre à tous la découverte de l'avifaune.

Résumé

Situé sur un ancien méandre du Clain comblé au fil des périodes géologiques par les sables et graviers, le lac de Saint-Cyr est le fruit de l’exploitation d’une carrière qui a duré plus d’une trentaine d’années, entre 1960 et 1992. Il est aujourd’hui le plus vaste plan d’eau du département de la Vienne.
 
L’objectif était de réhabiliter le site tout en prenant en compte sa fréquentation. La LPO Vienne a, pour ce faire, travaillé autour de trois grands axes :
- un réaménagement paysager pour donner au site un aspect lacustre plus naturel ;
- un réaménagement biologique afin d’améliorer les conditions de nidification et les capacités d’accueil des oiseaux d’eau ;
- le développement du tourisme de nature, à travers des équipements d’accueil adaptés à tout type de public.
 
Projetée en 2002, la réserve ornithologique est définitivement adoptée par les élus locaux en 2005. Par la suite, études complémentaires et demandes d’autorisation réglementaires se succèdent jusqu’en janvier 2007, quand débutent les travaux. Plus de 200 000 m3 de terres et graviers ont été pelletés et remodelés.
 
Aujourd’hui, la réserve ornithologique accueille 158 espèces d’oiseaux. D’autre part, depuis 2009, 2 707 adultes, 878 enfants et 190 étudiants ont été sensibilisés sur le site.
Publication du recueil : 2013




Restauration de la boire de Bessé dans le Maine-et-Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation GENNES-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connexion hydraulique pour restaurer les fonctionnalités écologiques.

Résumé

Suite à l’enfoncement du lit de la Loire, nombre de ses annexes fluviales, bras secondaires et boires (bras morts), se retrouvent le plus souvent perchés, déconnectés et certains sont en cours de comblement.
 
Afin de restaurer les fonctionnalités écologiques de la boire et d’y rétablir une continuité transversale, c’est tout d’abord l’amélioration de la connexion hydraulique qui a été visée, tout en optimisant le coût des interventions, avec un souci de développement durable. L’objectif était également de limiter la fermeture de la boire en cours de comblement que ce soit par les ligneux, par les espèces invasives comme ici la jussie ou encore par la vase s’accumulant sur le fond.
 
Suite aux dégâts de tempêtes en 1999, 2003 et 2010, des interventions successives ont été nécessaires pour enlever des embâcles. Ces différentes opérations ont été essentielles afin de poursuivre le but d’amélioration de la continuité écologique de ce projet de restauration de la boire de Bessé. Plusieurs campagnes d’arrachage manuel ont été menées en 2008, 2010, et 2011. Pour permettre la reconnexion hydraulique, le terrassement d’un chenal de connexion et l’arasement de plusieurs atterrissements ont été effectués. Ces opérations de terrassement ont été limitées aux chenaux et aux zones de connexion entre les vasques et effectués de façon peu profonde en maintenant les berges en pente douce. Un réaménagement de l’ouvrage aval et le remplacement de l’ouvrage médian ont été effectués pour une meilleure continuité.
La reconnexion avec la Loire a permis une restauration des habitats piscicoles. En effet, un suivi piscicole a montré la présence du brochet en 2010 et 2011, ce qui témoigne d’une nette amélioration de la fonctionnalité écologique et piscicole du site.
Publication du recueil : 2013




Actions préalbles aux travaux de restauration des marais estuariens du Nord Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Réouverture d’embouchure
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux 6500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Estuarien

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Définir un diagnostic précis des cours d'eau et des marais, fixer des enjeux et objectifs d'entretien et de restauration des milieux, élaborer un programme de travaux intégrant les recommandations du Sage, prévoir un suivi des opérations réalisées et une évaluatio du programme.

Résumé

De Nantes à Saint-Nazaire, ce territoire comprend une succession de marais connectés au fleuve et alimentés par une quinzaine de petits affluents descendants du Sillon de Bretagne. Ces marais sont intégrés au site Natura 2000 de l’estuaire de la Loire.
 
Un contrat est apparu comme l’outil adéquat pour préserver ces zones humides. Les opérations mises en œuvre se sont déroulées comme suit :
- Mars-mai 2009 : première phase de terrain et prospection sur l’ensemble des cours d’eau comme le réseau primaire et secondaire pour caractériser la diversité des habitats, le niveau d’envasement, l’érosion des berges, la densité de la ripisylve, l’état des ouvrages…
- Fin 2009 : restitution du diagnostic afin de progresser avec les syndicats de marais et les collectivités sur les objectifs de restauration des milieux aquatiques
- Mai 2010 : validation d’un programme de travaux avec les grands types d’actions suivantes : entretien du réseau hydraulique des marais ; rénovation des vannages ; remise en bon état fonctionnel des cours d’eau dégradés ; aménagement ou effacement d’obstacles à la migration des poissons ; maîtrise des espèces exotiques envahissantes…
- Fin 2011 : Engagement des premiers travaux en marais, pour débloquer certaines situations difficiles sur le terrain.
 
Au final, six structures portent les travaux au lieu des dix-sept initiales sur la base d’une nouvelle gouvernance avec une plus forte implication des collectivités dans la gestion des milieux aquatiques, une fusion des syndicats de marais, et l’émergence d’une structure coordinatrice.
 
Une technicienne de marais a été recrutée par la communauté de communes Cœur d’Estuaire pour prendre le relais du GIP Loire Estuaire dans l’animation du programme à l’échelle du bassin versant.
 
Enfin, toute cette connaissance est valorisée dans une collection de fiches « Marais estuariens de la Loire – panoramique ».
Publication du recueil : 2013




Restauration de 40 annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2226.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation INDRE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connectivité pour favoriser la reproduction du brochet.

Résumé

L’objectif principal de ce contrat est de préserver et restaurer la fonctionnalité des zones humides, notamment en améliorant la connectivité latérale des annexes hydrauliques et des prairies humides ainsi qu’en entretenant les annexes qui ont déjà fait l’objet d’actions de restauration.
 
Il s’agit notamment de favoriser la reproduction des espèces piscicoles, dont le brochet, et gérer les plantes exotiques envahissantes.
 
L’action porte sur un ensemble de quarante annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne, dont des bras morts, des sablières, des grandes zones inondables et des zones humides. Plusieurs de ces sites sont susceptibles d’accueillir la reproduction du brochet.
 
À mi-parcours en 2011, seize annexes ont fait l’objet d’une restauration sur la Loire et quatre sur la Vienne. L’entretien et/ou l’arrachage de jussie ont été effectués sur treize annexes hydrauliques de la Loire et sur dix annexes de la Vienne.
 
Des suivis ont été réalisés sur vingt annexes en 2010 et 2011. La reproduction du brochet est effective sur sept annexes de la Loire et une de la Vienne. Ce faible taux est dû à une faible hydraulicité en 2010 et 2011, à une végétation pas encore suffisamment développée six mois après les travaux ou à la difficulté de prospection sur des sites bien végétalisés sur la Vienne. Le suivi hydraulique a montré que les sites sont pour la plupart fonctionnels. La prospection a permis de mettre en évidence une colonisation rapide par la végétation herbacée et par d’autres espèces faunistiques.
Publication du recueil : 2013




Restauration et entretien de lieux prairiaux connexes à la rivière dans les gorges de la Bouble

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Fauche
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation CHANTELLE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les espaces prairiaux et régénérer la ripisylve.

Résumé

Les gorges de la Bouble s’étendent sur près de 5 km et sont peu encaissées (50 mètres au plus). Ce site de 170 hecatres est composé de gorges forestières et d’un plateau à prairies bocagères. Cette mosaïque de milieux accueille une faune et une flore spécifiques et remarquables.

L’Espace Naturel Sensible des Gorges de la Bouble bénéficie d’un programme d’actions quinquennal dont l’objectif est de préserver, gérer et valoriser les richesses écologiques, paysagères et culturelles. Les actions de restauration, d’entretien et de sensibilisation du public sont conduites en concertation avec les acteurs locaux et par voie de convention.

Les travaux ont été conduits par phases progressives afin d’appréhender la réaction des milieux et des espèces et de pratiquer une gestion conservatoire adaptée et concertée.
-    2008 : premiers travaux de débroussaillage et d’abattage sélectifs sur une ancienne prairie (5 000 m²)
-    Eté et automne 2009 : débroussaillage d’entretien mécanique sans export du broyat
-    hiver 2010 : 1 900 m² de résineux abattus ainsi que 64 peupliers en bord de rivière pour recréer une prairie (2 500 m²) et régénérer la ripisylve
-    2010, 2011, 2012 : débroussaillage. Cette fauche tardive, réalisée à mi-juillet et en octobre, a favorisé le développement des cortèges floristiques prairiaux et le cycle d’un plus grand nombre d’espèces.
-    Hiver 2012 : réalisation d’un couloir prairial de 110 mètres sur 25 à 45 mètres (3 700 m²) afin de connecter les prairies restaurées et de favoriser le déplacement des espèces. Implantation de parcs de pâturage (920 mètres de clôture agricole) en vue d’un pâturage extensif ovin ou équin.

Au total, 1,3 hectare de prairies et ripisylves ont ainsi été restaurées en connexion avec d’autres prairies mitoyennes situées en partie dans l’enceinte de l’abbaye de Chantelle. Cet ensemble prairial représente une surface globale de 2,47 hectares.

Le suivi botanique indique que les milieux évoluent lentement vers des végétations prairiales.

Publication du recueil : 2013




Expérimentation sur l'incision d'un lit de rivière en Basse-Normandie: le Pas d'âne

Page mise à jour le 30/07/2024
Créée le 30/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2011
mai 2011
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de tête de bassin
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres PNR Normandie-Maine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2502015

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NORMANDIE
Département ORNE
Localisation SAINT-ELLIER-LES-BOIS


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recharger le lit du Sarthon en matériaux favorables à la reproduction des truites fario

Résumé

Situé au cœur du PNR Normandie-Maine, le Sarthon est une rivière de tête de bassin versant du massif Armoricain dont le potentiel salmonicole est particulièrement intéressant. Toutefois, les ruisseaux affluents du Sarthon, du fait de leur faible gabarit, souffrent des travaux hydrauliques passés. Ceux-ci ont modifié leurs caractéristiques et ont notamment induit des phénomènes d’incision de lit facilités par des fonds localement sablo-argileux.

Dans le cadre du contrat de restauration entretien du Sarthon, la Fédération départementale de la pêche et de la protection des milieux aquatiques de l’Orne (FDPPMA), en partenariat avec le Parc, a engagé une opération pilote de recharge sur une portion du ruisseau du Pas d’âne, dont le lit est particulièrement incisé (jusqu’à 2 mètres) consécutivement à des travaux de rectification. Ce chantier répondait au souhait du propriétaire de rehausser le lit du cours d’eau pour des raisons de sécurité.

Parallèlement, les objectifs étaient de restaurer une granulométrie de fond favorable à la reproduction des salmonidés et de limiter l’effet drainant lié à l’incision, tout en redynamisant les mécanismes d’érosion latérale afin de permettre une diversification des habitats par la reconstitution de sous-berges et une recharge naturelle ultérieure. Cette opération a affiné la technique de recharge à mettre en œuvre sur ce type de ruisseau de tête de bassin.

Ce projet étant une première sur le bassin versant, un suivi relatif au déplacement des matériaux et à l’évolution des formes du lit que la recharge implique a été programmé sur deux ans au moins. Celui-ci repose sur deux principaux paramètres : profil en long et profil en travers du lit.

Après un an, le suivi a mis en évidence :
•    un important déplacement des matériaux, qui ont dévalé sur une centaine de mètres sous la zone de recharge, limités en aval par une buse ennoyée, les pentes fortes et les profils en travers étroits favorisant la reprise d’érosion ;
•    la reprise d’incision sur un secteur dont la pente est de 12 %, mais une érosion dirigée contre les berges pour des pentes de moins de 8 % et des profils en travers très étroits, favorisant la diversification des formes du lit et la recharge naturelle ;
•    la formation de banquettes ou atterrissements dans le lit, favorisée par les profils de cours d’eau évasés, en dépit des pentes comprises entre 3 et 7 % ;
•    la très nette amélioration du potentiel de fraie en lien avec une modification de la granulométrie des fonds.

Publication du recueil : 2013




Restauration de l'Etang et Marais de Méricourt-sur-Somme

Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Effacement de protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Hydromorphologie
Restauration de frayères
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2006
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 33.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation ETINEHEM-MERICOURT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabilitation des étangs pour rendre au marais ses fonctions écologiques et ses valeurs culturelles.

Résumé

Le marais de Méricourt-sur-Somme a fait l’objet de perturbations au cours du temps : l’artificialisation du marais avec la plantation de peupleraies, l’introduction anarchiques d’espèces invasives ornementales, l’embroussaillement important par une végétation dense et peu diversifiées, le creusement d’étangs pour la pêche.
 
Les opérations de réhabilitation, commencés en 2007, ont consisté en :
 
Sur la « zone dégradée » :
• la refonte des étangs (passage de 23 à 6) afin de retrouver un aspect naturel et de les intégrer aux paysages environnants ;
• la restauration d’étangs à vocation halieutique : les étangs ont été remodelés avec des contours diversifiés et la création d’îlots ;
• la création d’une frayère
• la création d’un plan d’eau à vocation cynégétique et l’implantation d’une hutte sur ce dernier pour maintenir la chasse sur le site ;
• la mise en place d’une mare pédagogique
 
Sur la « zone préservée » :
• la mise en place d’un système de gestion des eaux (vanne) permettant de réguler l’inondation
• le reméandrage d’un fossé traversant cette zone
• la mise en place d’un pâturage bovin avec l’espèce limousine ;
• le creusement de mares et l’aménagement d’un seuil
• Le développement de l’écotourisme
 
La réhabilitation du marais de Méricourt-sur-Somme a permis de restaurer de nombreuses fonctions écologiques propres aux zones humides (épuration des eaux, frayère, etc.) et a favorisé le retour d’espèces animales et végétales variées.
 
Les travaux en quelques chiffres :
• 25 000 m3 de vases draguées,
• 16 ha de surfaces terrassées,
• 4 km de clôtures posées,
• 250 mètres de berges aménagées en technique végétale,
• plus de 7000 plantes aquatiques et 3500 arbres et arbustes plantés,
• 14 ha de semis de prairie.
 
Suite à de multiples concertations, des modes de gestion compatibles avec le fonctionnement naturel du marais ont été mis en place :
• la zone concernée par la chasse et la pêche est gérée par la commune en partenariat avec le Syndicat de la vallée des Anguillères, la FDPPMA* de la Somme et la Fédération des chasseurs de la Somme ;
• la zone plus sensible (éco-gérée) a été confiée en gestion au Conservatoire des sites naturels de Picardie par le biais d’un bail. La fréquentation par le public y est encadrée.
Publication du recueil : 2010

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