action consistant à prévenir de la destruction ou à utiliser au mieux un espace




Vallée alluviale de la Moselle sauvage de Virecourt à Chamagne

Page mise à jour le 27/06/2024
Créée le 27/06/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des étiages
Réduction des risques d’inondation
Fonctionnalité du cours d’eau
Ressource en eau (quantité)
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 1991
janvier 2006
Surface concernée par les travaux 360.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau de plaine
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Plans de gestion biologique et agricole de l'espace
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR4100227

Localisation

Bassin Rhin-Meuse
Région GRAND EST
Département MEURTHE-ET-MOSELLE
Localisation VIRECOURT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver à long terme par la maitrise foncière le dernier secteur sauvage de la vallée alluviale de la Moselle

Résumé

La vallée alluviale de la Moselle sauvage est un site exceptionnel au niveau patrimonial et fonctionnel avec une importante capacité d’autoépuration et de recharge des nappes alluviales lors des crues qui en font une infrastructure naturelle au poids économique fondamental pour tout le secteur. Cependant, le secteur de Virecourt-Chamagne était menacé par des projets d’aménagements locaux (implantation de gravières notamment) qui nécessitaient la suppression de la mobilité de la rivière, avec des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et sur le niveau et la qualité de la nappe alluviale.

Le projet de restauration visait à assurer la préservation de la diversité biologique et écologique de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne et de protéger la qualité de la ressource en eau en :
-    assurant la pérennité de ces milieux alluviaux remarquables dans le temps en les protégeant de probables dégradations,
-    permettant la gestion à long terme de cette zone pour maintenir durablement sa biodiversité et son fonctionnement naturel, par le biais d’un plan de gestion notamment.

L’objectif, à terme, est de pérenniser dans leur optimum le fonctionnement et la diversité des écosystèmes, en liaison avec les fonctions hydrauliques et paysagères.

Un vaste programme de maitrise foncière a été mis en place, via des achats de terrains privés et la mise en place de baux emphytéotiques sur les terrains communaux pour une durée de 60 à 99 ans. Ces acquisitions ont été complétées par la suite par la maîtrise foncière de 40 ha sur la commune de Chamagne.
Le Conservatoire des Sites Lorrains maîtrise aujourd’hui 360 ha dans le secteur de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne. Des plans de gestion ont été mis en place, prévoyant la gestion biologique et agricole extensive de l’espace ainsi qu’un suivi scientifique afin d’appréhender l’évolution des milieux pour adapter les modalités de gestion et d’intervention.

Cette démarche du CSL et de ses partenaires a permis la préservation à la fois de surfaces considérables de zones alluviales et de la dynamique de la Moselle sur ce secteur, exemple unique en Lorraine à cette échelle qui contribue à l’amélioration de la biodiversité et des milieux aquatiques dans ce secteur.

Publication du recueil : 2006


Programme LIFE PROMESSE (PROjet de Management Environnemental sur un Site Sensible Ecotouristique en Camargue) sur les Marais du Vigueirat (LIFE03 ENV/F/000260t) Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 11/03/2015

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Bilan Carbone

Début des travaux
Fin des travaux
février 2003
novembre 2007
Surface concernée par les travaux 150.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Programme LIFE PROMESSE (PROjet de Management Environnemental sur un Site Sensible Ecotouristique en Camargue) sur les Marais du Vigueirat (LIFE03 ENV/F/000260t)

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional Réserve Naturelle Nationale Site du CELRL
Autres Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, ZN du PLU d’Arles
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRDG5041
Référence du site Natura 2000
FR9312001
FR9301596

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) BOUCHES-DU-RHONE (13)
Communes(s) ARLES (13004)

Carte de localisation des Marais du Vigueirat
Carte de localisation du bassin versant des Marais du Vigueirat

Les objectifs du maître d'ouvrage

Outre la conservation du patrimoine naturel du site, le projet des Marais du Vigueirat s’appuie sur :- un fort ancrage social (maintien des activités agricoles, création d’emplois, etc.),- un programme d’éducation à l’environnement (animations auprès des scolaires, formations d’étudiants),- la création d’un pôle d’attractivité touristique (sentiers de découverte sur pilotis, observatoires, visites guidées à pied et en calèche, etc.).
S’intégrant à cette démarche de développement rural durable, le programme LIFE PROMESSE avait plusieurs objectifs :- réduire l’empreinte écologique en transformant les bâtiments et lieux d’activité pour que l’impact exercé sur l’environnement par les visiteurs, le personnel et les entreprises associées, soit réduit au maximum : utiliser moins d’eau potable, récupérer les eaux de pluie, réduire, trier et recycler les déchets, polluer le moins possible, réduire au maximum les consommations (eau, électricité, chauffage, transport), et passer aux énergies renouvelables ;- sensibiliser les différents publics autour des problématiques d’éco-responsabilité (scolaires, visiteurs, autres gestionnaires de sites naturels), et transférer la méthode et les connaissances acquises ;- conduire une concertation pour associer les acteurs socio-économiques et les habitants de Mas-Thibert et du Plan du Bourg à la démarche éco-responsable, et générer une réflexion sur l’avenir de ce territoire (construction d'un Plan Décennal de Développement Durable pour ce territoire).

Le milieu et les pressions

<p>Façonnées depuis plusieurs siècles par les activités agricoles installées dans la plaine deltaïque du Rhône, les terres des Marais du Vigueirat sont totalement endiguées. Sur l’ensemble du domaine, les apports d’eau douce sont contrôlés par un système hydraulique interne, et la gestion actuelle favorise le retour à un fonctionnement plus proche des conditions naturelles initiales (en conformité avec le cycle climatique méditerranéen et du Rhône).<br>Situés à la jonction de deux écosystèmes remarquables (le delta du Rhône et la plaine steppique de la Crau), les Marais du Vigueirat sont formés par une mosaïque d’habitats humides méditerranéens (marais d'eau douce à saumâtre, permanents à temporaires, étangs, scirpaies, roselières, sansouires, ripisylves, bois de tamaris) d’une grande richesse biologique. Le site est d’ailleurs aujourd’hui considéré comme l’un des plus remarquables pour la préservation du patrimoine naturel du bassin méditerranéen, et constitue un lieu majeur pour la conservation des oiseaux d’eau en Europe et un site d’importance internationale ou communautaire pour 13 espèces d’oiseaux.<br>Il abrite également une grande diversité d’espèces végétales : 886 espèces ont été inventoriées, dont 5 protégées au niveau national et 19 au niveau régional, 99 rares et menacées en région PACA. <br>Malgré le fait que les Marais du Vigueirat (1121ha) sont propriété du Conservatoire du littoral et classés en partie en réserve naturelle nationale (918ha), ce site remarquable est soumis à plusieurs pressions externes (pollution des eaux d’irrigation, pollution de l’air, chasse, pêche, survol aérien, espèces exotiques invasives, etc.) ainsi qu’à quelques pressions liées aux activités pratiquées sur le site et en particulier à l’accueil croissant de visiteurs. Cependant, le gestionnaire (association Les Amis des Marais du Vigueirat) a anticipé ce phénomène afin de rendre compatibles la protection de ce patrimoine naturel exceptionnel et le développement d’un projet écotouristique ambitieux.</p>
Marais du Vigueirat - Géoportail - IGN
Marais du Vigueirat - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Le LIFE PROMESSE, s’étant déroulé de 2003 à 2007, s’est inscrit dans le projet des Marais du Vigueirat de créer un pôle d’attractivité écotouristique, dans un secteur vierge de tourisme. L’objectif de cette démarche de développement rural était d’atteindre à terme 50 000 à 100 000 visiteurs par an, dans le respect de l’équilibre écologique du site. Bien que le programme soit terminé, le gestionnaire poursuit encore aujourd’hui activement la démarche initiée par celui-ci.<br>Une première phase de faisabilité (1996-2003), visant à faire découvrir le patrimoine naturel au public sur les 150 ha nord du site, a permis de créer une quarantaine d’emplois et de développer l’attractivité du site en accueillant 15 000 visiteurs annuellement. En 2013, 63 personnes ont été salariées par le gestionnaire et le site a accueilli près de 29 000 visiteurs.<br>Afin de poursuivre et d’étendre cette mission de tourisme responsable sur les Marais du Vigueirat, 5 partenaires ont agit en concertation pour réaliser le programme du Life PROMESSE : le WWF-France, le Conservatoire du littoral, la Ville d'Arles, les Amis des Marais du Vigueirat et le CPIE Rhône Pays d'Arles.<br>Débuté en 2003 et achevé en 2007, ce programme européen a notamment consisté à transformer les infrastructures pour réduire l’impact de l’homme sur ce site naturel sensible, au niveau de l’eau, de l’énergie, des déchets et des transports.<br>Après 2 années d'études et de diagnostics, suivies de 2 autres de préconisation (élaboration de scénarii d'évolution), les travaux ont été réalisés en 2006 et 2007.<br>Au terme de ces actions, le projet a permis au site d’obtenir une certification reconnue au niveau européen : EMAS (Eco-Management &amp; Audit Scheme) ainsi que la norme ISO 14001.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Les travaux et aménagements engagés dans le cadre du Life PROMESSE ont concerné l’adaptation des infrastructures d’accueil au public.</p><p><strong>A. Volet déchets</strong><br>Ce volet vise dans un premier temps à <strong>réduire les déchets à la source en quantité et en nocivité</strong> : proscription de l’utilisation d’eau de javel et de produits non écologiques et/ou non recyclables.<br>Il s’agit d’autre part d’<strong>optimiser la valorisation des déchets</strong>. Les détritus sont triés (mise en place de conteneurs de tri) et acheminés vers la mini déchetterie créée sur le domaine. Pour les déchets organiques produits sur le site (visiteurs, personnel, habitants) et les végétaux issus de l'entretien, une <strong>plateforme de lombricompostage</strong> a été mise en place, le compost est utilisé pour le jardin botanique.</p><p><strong>B. Volet eau</strong><br>Le premier objectif a été la <strong>réduction de la consommation d’eau potable</strong>. Un suivi de la consommation a été mis en place, ainsi que l’installation d’équipements économiseurs d’eau : réducteurs de jet, chasses d'eau à double flux, toilettes sèches, pose de compteurs d’eau divisionnaires.<br>Un système collectif de <strong>récupération et de valorisation des eaux pluviales</strong> a également été installé. L’eau de pluie est collectée par les 1800 m² de toitures de 6 bâtiments, et stockée dans 4 cuves de 50 m3. Un groupe suppresseur alimente en eau les sanitaires de l’ensemble des bâtiments et permet une utilisation de l’eau en arrosage et nettoyages divers.<br>La <strong>création d’une station d’épuration en lit planté de roseaux </strong>(65 à 70 équivalent habitants en plein fonctionnement) a permis de gérer efficacement les eaux usées. Le système se compose d’une canalisation qui collecte ces eaux dans un poste de relèvement et les renvoie vers 3 bassins filtrants, avant d'être rejetées dans la roubine la plus proche.</p><p><strong>C. Volet énergie</strong><br>L’objectif de ce volet est de <strong>produire autant que ce que consomme le site</strong>.<br>Il a d’abord été nécessaire de <strong>réduire les dépenses en énergies</strong>, en :<br>• réalisant une bonne isolation de 4 bâtiments au nord du site pour réduire la consommation d’énergie liée au chauffage ;<br>• limitant le gaspillage et en utilisant des appareils plus efficaces.<br>D’autre part, l’ensemble de l’énergie nécessaire a progressivement été <strong>produit à partir d’énergies renouvelables</strong> :<br>• l’eau chaude sanitaire est fournie par des panneaux solaires thermiques, à hauteur d’environ 24 m², répartis sur 6 bâtiments. La production électrique est estimée entre 18 et 20 000 kWh, soit 80 à 90 % de la consommation des bâtiments du site ;<br>• le chauffage des locaux est assuré par une chaufferie à bois déchiqueté (issu de récupération lors de l’entretien des sentiers du site) d’environ 80 kW sur réseau de chaleur ;<br>• un puits canadien permet depuis 2012 de rafraîchir une salle de réunion en été et d’économiser l’énergie nécessaire pour la chauffer en hiver ;<br>• l’éolienne (40 000 kWh) prévue n’avait pas pu être réalisée dans le cadre du programme. Cependant, depuis sa mise en place en 2010, et après de nombreuses difficultés techniques, celle-ci produit de l’énergie depuis juin 2014.</p>
Carte du site concerné par le Life+ Promesse 2006 © Marais du Vigueirat
Carte du site concerné par le Life+ Promesse 2006 © Marais du Vigueirat
Aménagement de panneaux solaires photovoltaïques 2007 © Marais du Vigueirat
Aménagement de panneaux solaires photovoltaïques 2007 © Marais du Vigueirat

La démarche réglementaire


Déclaration environnementale, certification EMAS


La gestion


<p>Le programme LIFE PROMESSE comportait un volet spécifique par rapport au territoire alentour. Il s’agissait de conduire une concertation pour associer les acteurs socio-économiques et les habitants de Mas-Thibert (hameau de la commune d’Arles) et du Plan du Bourg à la démarche éco-responsable, afin de générer une réflexion sur les perspectives évolutives de leur territoire.<br>Cette concertation a abouti à la construction d'un<strong> Plan Décennal de Développement</strong><strong> Durable</strong>. Il programme les actions à mettre en place sur 10 ans sur ce territoire, pour permettre un développement économique et social respectueux de l’environnement.<br>Ce plan s’est déroulé en plusieurs étapes :<br>• <strong>une phase de consultation</strong> (en 2005) confiée à l’Association pour un Développement Solidaire et financée par les partenaires du LIFE PROMESSE. Une soixantaine d’entretiens individuels a été menée, en sélectionnant un panel représentatif et diversifié des acteurs locaux, qui ont pu s'exprimer sur leur vision de l’avenir du territoire ;<br>• <strong>une phase de concertation</strong> (fin 2005) qui a permis d’identifier des priorités d’actions pour la suite, lors d’une réunion de restitution ;<br>• l’ensemble de la population a ensuite été associée à la démarche lors d’un <strong>forum public </strong>(portant sur les questions liées à l’urbanisme et aux aménagements de Mas-Thibert), d’<strong>Universités de Pays</strong> et de <strong>débats</strong>.<br>Cette démarche exemplaire a fait l’objet d’une information détaillée au conseil municipal de la ville d’Arles.<br>Après 2 années d’entretiens, de réunions, et d’évènements, le Plan Décennal de Développement Durable a permis de proposer des <strong>actions programmées</strong> sur les domaines de la qualité de vie, de l’environnement, de l’urbanisme, de l’agriculture, du tourisme, du lien social, etc. A l’heure actuelle, certaines actions ont effectivement vu le jour, mais d’autres sont encore en attente de mise en œuvre.</p>

Le suivi

<p>La mise en œuvre du programme LIFE PROMESSE entre 2003 et 2007 a permis de mettre en cohérence les infrastructures du site avec les objectifs de protection du patrimoine naturel et de l'ouverture au public. <br>Dans la continuité de cette démarche éco-responsable, les partenaires du programme ont décidé de mettre en place un <strong>système de management environnemental (EMAS)</strong>, qui a abouti à l’accréditation EMAS des Marais du Vigueirat en 2008 (premier site en France). En octobre 2013 les Marais du Vigueirat obtiennent le renouvellement de leur enregistrement EMAS.<br>Cet outil méthodologique exige que la structure qui le met en place s’engage dans un processus d'<strong>amélioration continue de sa performance environnementale</strong>, vérifié par un organisme agréé. Les impacts sont côtés à l’aide de 2 indicateurs : IN (indicateur pour un impact en fonctionnement normal) et IAN (indicateur pour un impact potentiel en fonctionnement anormal). Les différents indicateurs de suivis définis dans le cadre de la déclaration environnementale de 2007 permettent d’évaluer les productions de déchets, les consommations d’eau, les consommations d’électricité et les consommations de chauffage et de prévoir les premières actions d’amélioration.<br>De plus, la cohérence du système de management environnemental est régulièrement évaluée par divers moyens : rapport annuel d'activités, bilan environnemental, audits internes réalisés avec l'appui d'un auditeur EMAS. <br>EMAS s’applique aux activités d’accueil du grand public sur le site. Ainsi, diverses mesures ont été mises en place pour réduire l’impact de ces activités sur l’environnement en agissant dans 5 domaines prioritaires (l’énergie, l’eau, les déchets, les déplacements et les achats et services).</p>
Sur un observatoire aux Marais du Vigueirat © CH.Lucas/Marais du Vigueirat
Sur un observatoire aux Marais du Vigueirat © CH.Lucas/Marais du Vigueirat
Isolation Nord des Bâtiments 2007 © Marais du Vigueirat
Isolation Nord des Bâtiments 2007 © Marais du Vigueirat

Le bilan et les perspectives

<p>Les économies et les aménagements réalisés dans le cadre du programme LIFE PROMESSE et de la démarche EMAS ont permis d’obtenir des <strong>résultats prometteurs dans les domaines de l’énergie, de l’eau et des déchets</strong> : <br>• une baisse de 34 % de la consommation de chauffage et d’eau chaude entre 2004 et 2007, <br>• une réduction de 13 % de la consommation d’électricité entre 2004 et 2007, <br>• une réduction de l’émission de CO2 lié au chauffage de près de 75 % de 2004 à 2007<br>• une diminution de 39 % de la consommation d’eau potable entre 2004 et 2007, et de 50 % en 2007.<br>Depuis la fin de l’année 2007, le site des Marais du Vigueirat n’utilise plus aucune source d’énergie fossile pour la consommation énergétique de ses bâtiments. Depuis 2013, l'ensemble des bureaux, le logement des stagiaires et bénévoles ainsi que le logement de deux des quatre gardes du site (Villa) sont reliés à une chaudière bois à travers un réseau de chauffage. La production photo-voltaïque de 16 824 kWh, couvre 22 % des besoins de la structure. La production de l’éolienne étant estimée à 40 000 kWh, la production d'électricité renouvelable ne pourrait pas couvrir l'intégralité des consommations : il manque 20 000 kWh pour produire autant d'électricité que ce qui est consommé sur le site, ce qui est l'objectif de la politique environnementale.</p><p>La création d'un <strong>sentier écoresponsable</strong> autour des différents aménagements réalisés, et le transfert des missions accueil, promotion et commercialisation des activités touristiques des Marais du Vigueirat vers l’<strong>Office de Tourisme d’Arles</strong> ont permis d’accroître la fréquentation touristique : au 31 décembre 2013, 28 862 personnes ont été reçues aux Marais du Vigueirat, ce chiffre étant en constante augmentation (+28% par rapport à 2012). Dans la continuité du LIFE PROMESSE, le CPIE Rhône Pays d’Arles a travaillé sur un <strong>label Eco-école</strong> pour l'école Daudet de Raphèle, et sur une démarche d'école éco-responsable pour de nombreuses écoles locales.</p><p>D’autre part, les habitants du territoire se sont associés à la démarche des Marais du Vigueirat au travers d'une concertation, travail de démocratie participative dans lequel ils se sont mobilisés pour le Plan décennal de développement durable (P3D). Depuis sa rédaction en 2006, plusieurs actions intégrées au P3D ont déjà été réalisées telles que l’intégration du village de Mas-Thibert et des Marais du Vigueirat au sein du Parc naturel régional de Camargue en 2012, la mise en place d’une activité de chasse durable sur les terrains du Cassaïre, la création d’une piste cyclable entre Arles et Mas-Thibert dans le cadre de la Via Rhona, la création de plusieurs gîtes ruraux à Mas-Thibert. L’<strong>association DEDUCIMA</strong> (Développement Durable et Citoyenneté à Mas-Thibert) est née pour mettre en œuvre ce plan. Grâce à elle, en 2013 un ancien terrain agricole acquis par le conservatoire du littoral est utilisé en jardin partagé, ce qui permet avant tout de rallier les activités humaines et le respect de la nature par des pratiques culturales biologiques et des actions de sensibilisation.</p><p>Depuis la fin du programme LIFE PROMESSE en 2007, les projets initiés ont pu être poursuivis et développés grâce au système de management environnemental EMAS et à la norme ISO 14001. Il s’agit : <br>• de poursuivre la réduction de l’impact environnemental des activités pratiquées sur le site : poursuite de l’isolation des bâtiments, installation d’une éolienne pour compléter les besoins en production du site, mise en place un plan d’action « transports » (acquisition de 2 véhicules électriques). Des efforts sont encore à fournir avec notamment pour projet l’utilisation d’huile végétale brute pour les déplacements agricoles, etc.), la création du jardin ethno-botanique, etc.,<br>• d’étendre le projet écotouristique à l’ensemble du territoire dans une logique de développement durable : améliorer la commercialisation et la promotion de l’offre touristique des Marais du Vigueirat, diversifier les produits touristiques, etc.,<br>• de renforcer le statut de protection du site : le site a été classé Réserve Naturelle Nationale en 2001.<br>L’objectif à terme est de relancer l’économie locale, en atteignant 100 000 visiteurs à l’année, effectif seuil d’un vrai projet de développement durable.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le LIFE PROMESSE a été valorisé par plusieurs outils, auprès de différents publics.<br><strong>Scolaires : </strong><br>- élaboration d’animations sur l’eau, l’énergie, les déchets<br>- création d’un livret pédagogique et formation à destination des enseignants sur la démarche éco-responsable<br>- réalisation de 5 films sur le cycle du papier <br>- obtention d’un label Eco-école et animation du projet Artecolo<br><strong>Visiteurs/grand public :</strong><br>- aménagement d’un sentier pédagogique et création de son livret<br>- élaboration de 12 fiches techniques sur les équipements écologiques et création du guide de l’habitat écologique en Camargue<br>- conception d’un panneau explicatif du fonctionnement de la station d’épuration de Mas-Thibert<br>- animations lors de festivals, salons, expositions…<br>- diffusion de lettres d’information<br>- conception d’un film et d’un dvd compilant les outils de communication<br>- création du site internet<br><strong>Population locale :</strong><br>- entretiens, réunions et évènements pour développer la concertation <br>- création d’une association pour pérenniser la démarche</p>

Prix Spécial Jean-Roland ‘Réconcilier l’Homme et la nature’ 2008, attribué par Réserves Naturelles de France ; Prix AGIR pour la planète 2008, décerné par la région PACA ; Prix Régional PACA de l’innovation touristique 2007 ; Prix Meilleure initiative Régionale PACA en Écodéveloppement (MIREILLE 2007)

Documents de communications Medias
Documents de communications Sentier
Documents de communications Document de communications
Documents de communications Prix
Station d’épuration sur lit planté de roseaux © Marais du Vigueirat
Station d’épuration sur lit planté de roseaux © Marais du Vigueirat
Les deux Kangoo ZE 100% électrique en phase de rechargement sur leurs emplacements 2013 © Marais du Vigueirat
Les deux Kangoo ZE 100% électrique en phase de rechargement

Coûts

<p>Le budget prévisionnel du programme Life PROMESSE s’élevait à 2 041 905 €, répartis sur 3 ans. Le montant final du projet s’est finalement monté à 2 630 000 €.</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 2630000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Fond financier européen LIFE - Région Provence-Alpes-Côte d’Azur - Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable - Gaz de France - Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse
Partenaires techniques du projet - Salariés du chantier d’insertion des Amis des Marais du Vigueirat - Word Wildlife Fund France - Conservatoire du littoral - Les Amis des Marais du Vigueirat - Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement Rhône-Pays d’Arles - Ville d’Arles


Maître d'ouvrage Conservatoire du Littoral, WWF-France, Les Amis des Marais du Vigueirat (assistance technique à la maîtrise)



Contacts Jean-Laurent LUCCHESI
  Marais du Vigueirat Chemin de l'Etourneau, Mas Thibert 13104 Arles

jl.lucchesi@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>MARAIS DU VIGUEIRAT (2006). Programme des aménagements et travaux sur le site des Marais du Vigueirat, Life Promesse : 11.</p>
<p>MARAIS DU VIGUEIRAT (2007). Bilan Life Promesse, Life Promesse : 47.</p>
<p>MARAIS DU VIGUEIRAT (2007). Etude hydraulique et environnementale : Diagnostic et définition de scénarios d’aménagements pour une gestion intégrée du Vigueirat (secteur Mas-Thibert – Etang du Landre)» - Cahier des charges, Life Promesse : 16.</p>


Programme « Vert Demain » : Un programme de réduction de l’usage des pesticides et engrais en milieu urbain Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 11/01/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2008
mars 2017
Surface concernée par les travaux

Non renseigné


La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Programme « Vert Demain » : Un programme de réduction de l’usage des pesticides et engrais en milieu urbain

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope Site du CELRL Site inscrit Site classé
Autres 20 ZNIEFF, 5 sites Natura 2000, 1 site RAMSAR, Arrêté du 27 juin 2011, Loi Labbé, loi de transition énergétique, Plan ECOPHYTO, Agrément CERTIPHYTO
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT11a
FRDT11b
FRDT11c
FRDT10
Référence du site Natura 2000
FR9101410
FR9110042
FR9101411
FR9112018
FR9101408

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) HERAULT (34)

Bassin versant étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or
Bassin versant étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser l’abandon des traitements chimiques dans les espaces communaux pour préserver la santé des utilisateurs, des riverains et des zones humides</p>
<p>Réduire la consommation en eau</p>
<p>Lutter contre l’implantation d’espèces exotiques envahissantes</p>

Le milieu et les pressions

<p>Les étangs situés au sud de Montpellier sont une réserve naturelle précieuse pour la faune, la flore et l’Homme. On compte l’étang de Thau, les étangs palavasiens, eux-mêmes constitués de 8 étangs interconnectés, et l’étang de Mauguio (ou étang de l’Or). Ces lagunes représentent une superficie totale de 14&nbsp;460 ha, dont environ 5 000 ha sont des zones humides périphériques constituées de marais, roselière, anciens salins, …, toutes aussi importantes pour le maintient de l’équilibre de cet écosystème fragile. Leur bassin versant respectif, draine les eaux de l’ensemble du territoire en amont de ces trois lagunes et représentent une superficie d’environ 1756 km² (soit 175&nbsp;600 ha).&nbsp;</p><p>Sur l’ensemble de la superficie des étangs palavasiens, de l’étang de Thau et de l’étang de Mauguio, on dénombre 14 ZNIEFF de type 1, &nbsp;7 ZNIEFF de type 2 &nbsp;et 3 ZICO. &nbsp;L’ensemble de ces sites regroupe 5 sites classés Natura 2000&nbsp;: deux sites classés en 2009 sur les étangs palavasiens,&nbsp; 2 sites classés en 2005 sur l’étang de Thau et le site de l’étang de Mauguio classé en 1996.</p><p>Situés en périphérie de l’agglomération de Montpellier, Sète et Mauguio, ces étangs reçoivent des pollutions urbaines (nutriments et pesticides) qui dégradent la qualité des eaux lagunaires et perturbent le fonctionnement des lagunes et de leurs zones humides associées : apparition de « malaïgues », ou mauvaises eaux en occitan, et marées vertes.</p><p>Or, Les étangs littoraux sont à la fois une zone d’alimentation et de reproduction, une halte migratoire ou encore un site de reproduction pour de nombreuses espèces. Le but des gestionnaires est de préserver ces habitats lagunaires et leurs fonctions, notamment pour répondre aux objectifs d’atteinte du bon état chimique et écologique fixés par la DCE. L’objectif est de garantir la résilience des milieux via la qualité des eaux et des sédiments, ainsi que le retour des cortèges faune-flore fonctionnels des lagunes. Concernant le volet faune, les enjeux se concentrent en particuliers sur la faune aquatiques (faune benthique et les poissons), l’avifaune, quant à elle, sera alors un bénéficiaire secondaire de ses améliorations.</p>
Localisation étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or - Géoportail - IGN
Localisation étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Conscients du phénomène d’eutrophisation et de pollution des espaces lagunaires, le Syndicat Mixte des Etangs Littoraux (Siel) a initié en 2008 le programme « Vert Demain » qui vise la réduction de l’usage des pesticides et engrais en milieu urbain. Le Siel est alors chargé d’inciter et&nbsp; d’accompagner les communes à s’engager dans cette démarche par la mise en place d’un plan d’action. Ce programme forme notamment les agents techniques opérants quotidiennement sur les espaces verts, à la gestion raisonnée en intrants et en arrosage des espaces dont ils ont la charge. Il prévoit également une sensibilisation des particuliers au jardinage sans pesticides.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Ce programme, soutenu par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse, la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et le Département de l’Hérault, comprend 3 axes d’actions :</p><p>• Axe 1 : Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles (PAPPH)</p><p>• Axe 2 : Formation des agents techniques des communes</p><p>• Axe 3 : Communication et sensibilisation du grand public.</p><p>Le travail du Siel ayant porté ses fruits, l’initiative a été reprise par les structures de gestion voisines qui sont le syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT), le Syndicat du Bassin du Lez (Syble), le syndicat mixte du bassin de l’Or (Symbo),&nbsp; le Pays de l’Or agglomération et le service des routes du département de l’Hérault.&nbsp; Le Siel apporte alors un appui technique, ainsi que son expérience, aux structures porteuses du programme Vert Demain, qui mettent en place des actions similaires et utilisent&nbsp; les supports de communication mis en place par le Siel pour agir de façon cohérente et globale sur l’ensemble du territoire qui soit compréhensible et reconnue par les habitants.</p><p>Depuis 2014, cette action « Vert Demain » est relayée au niveau régional et animée par la FREDON LR avec notamment la mise en place de la charte régionale « Objectif 0 phyto » en 2015 qui fait elle-même échos au label national « Terre Saine » attribué par le ministère de l’écologie depuis 2015 aux communes ayant arrêté l’usage des produits phytosanitaires sur leurs espaces publics. Depuis le 1er janvier 2017, cette démarche, à l’origine volontaire, est devenue une obligation réglementaire avec la mise en application de la&nbsp; loi de transition énergétique, qui interdira la mise sur le marché de ces mêmes produits pour les particulier, d’ici au 1er janvier 2019.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Le Siel a mis en place une méthode de diagnostic des services communaux (Guide méthodologique, 2008) adaptée au contexte local méditerranéen et réactualisé en 2010. Suite au diagnostic des pratiques, le Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles (PAPPH) est élaboré et donne lieu à des &nbsp;actions alternatives concrètes pour la gestion adaptée des espaces verts, la formation des agents&nbsp; et la communication&nbsp; auprès des élus et du grand public.</p><p>Concernant le territoire de Thau, le SMBT s’est lancé dans la démarche en juillet 2012. A ce jour, l’ensemble du territoire de Thau est engagé dans le programme Vert Demain et plusieurs communes, ont atteint le «&nbsp;Zéro Phyto&nbsp;».</p><p>Le SMBT et le CPIE Bassin de Thau, &nbsp;ont mis en place des actions de sensibilisation depuis le &nbsp;premier semestre 2015 auprès des jardiniers amateurs, avec le soutien de l’Agence de l’Eau RMC.</p><p>Sur les étangs palavasiens, le Syble élargit la démarche du Siel au territoire de son EPTB, où 3 communes sont labellisées «&nbsp;Terre Saine&nbsp;».</p><p>Sur le territoire de l’étang de l’Or, le Symbo et le Pays de l’Or agglomération ont adoptés en 2012 un programme d’actions pour la reconquête et la protection de la qualité de l’eau de la nappe. Le Conseil d’agglomération a décidé de réaliser ces actions sous le nom «&nbsp;Vert Demain&nbsp;» pour profiter de la dynamique favorable de ce programme. Actuellement 14 communes sont impliquées dans la démarche Vert Demain, dont 2 labellisées «&nbsp;Terre Saine&nbsp;» et 17 sont impliquées dans une démarche similaire.</p><p>Afin d’aider les communes dans leur transition, une animation régulière est menée. Une formation destinée aux &nbsp;agents techniques et aux élus, sensibilise aux risques liés aux pesticides et à la mise en œuvre du plan d’actions sur leur commune. Une seconde formation &nbsp;destinée aux agents techniques, leur permet de s’approprier les techniques de désherbage et d’entretien «&nbsp;doux&nbsp;» des espaces verts et de les responsabiliser à la création d’une dynamique locale entre services techniques des communes.</p><p>Des guides ciblés sur les pratiques des agents techniques réalisés par le Siel, (Cf. § références bibliographiques) sontdiffusés aux communes.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Chaque année, des ateliers d’échanges intercommunaux sont organisés en associant les élus, les agents et d’autres services communaux, voire le service des routes du département, pour favoriser les acteurs à cette transition.</p><p>Des outils de communication et de sensibilisation du grand public, tel que des expositions et des livrets d’information sont largement repris et circulent à travers un territoire toujours plus large autour des étangs pour assurer un relais durable d’information vers la population. En avril 2016, le SMBT a repris l’idée d’une diffusion des bonnes pratiques de jardinage sans pesticides via les réseaux sociaux (page Facebook et application mobile «&nbsp;Jardiner autour de Thau&nbsp;»). Le Symbo développe son action de sensibilisation en recrutant un volontaire en service civique.</p><p>De plus, les communes ayant atteint leurs objectifs «&nbsp;Zéro Phyto&nbsp;» sont désormais légitimes pour renforcer leur communication vers les acteurs de leur territoire. L’enjeu est donc de faire accepter le changement de pratiques d’entretien et ses effets paysagers et d’adopter les mêmes pratiques sur les espaces privés. Les acteurs «&nbsp;Vert Demain&nbsp;» innovent et souhaitent diversifient les axes de communication afin d’atteindre tous les publics&nbsp;: formation d’animateurs relais dans les collectivités et les associations de jardins partagés, incitation à la mise en place de démarches participatives, sites vitrines ou street art.</p>
Etangs palavasiens (SIEL, 2006).
Etangs palavasiens (SIEL, 2006).
Alternative à l'usage de pesticides : le désherbage thermique à Pérols (SIEL)
Alternative à l'usage de pesticides : le désherbage thermique à Pérols (SIEL)

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Dans le cadre de leur rôle d’animateur du programme « Vert Demain », le Siel, le SMBT, le Syble, le Symbo et le Pays de l’or agglomération, accompagnent les communes volontaires dans le diagnostic de leurs pratiques, le choix des techniques alternatives et leur mise en œuvre sur le terrain. Les services techniques des communes concernées (gestionnaires des espaces publics) mettent alors en œuvre les préconisations formulées.</p><p>Certaines communes ont par ailleurs choisi d’inscrire cette action dans leur Agenda 21 local.</p><p>La mise en œuvre du programme « Vert Demain » est inscrite dans le Document d’Objectifs Natura 2000 des sites « Etangs palavasiens et étang de l’Estagnol » au travers de l’action EAU_04 : « Poursuivre la démarche Vert Demain ». Dans son programme de gestion de l’eau potable, le Pays de l’Or agglomération définit par l’action B-1.11.15 son PAPPH pour la reconquête et la protection durable de la qualité de l’eau de la nappe pour les captages d’eau prioritaires.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Le DOCOB des sites Natura 2000 de l’étang de Thau « Étang de Thau et lido de Sète à Agde » et « Herbiers de l'étang de Thau » prend en compte la limitation de la pollution de l’eau par les produits phytosanitaire et les engrais synthétiques à travers l’action HAB.1.1. On trouve également le contrat qualité de la lagune de Thau, qui définit un programme d’action pour diagnostiquer, puis limiter, l’usage des produits phytosanitaires. Ce contrat répond aussi aux obligations réglementaires du Schéma de Mise en Valeur de la Mer du Bassin de Thau et de sa façade maritime, de la directive cadre européenne et aux objectifs du service des routes du département de l’Hérault, dont le PAPPH est en cours de rédaction (2017) et qui réalise par exemple de la fauche tardive, de la gestion différenciée et qui utilise du matériel alternatif.</p><p>Enfin, le DOCOB des sites « Etang de Mauguio » (Tome I-Document de compilation, page 264 § IV.2.), parmi ces actions relevant de politiques dépassant le cadre de Natura 2000, prévoit une gestion différenciée des espaces verts et une mise en œuvre de solutions alternatives à l'emploi de pesticides dans les Zones Non Agricoles (ZNA).</p>

Le suivi

<p>Dans le cadre de leur rôle d’animateur du programme « Vert Demain », le Siel, le SMBT, le Syble, le Symbo et le Pays de l’or agglomération, accompagnent les communes volontaires dans le diagnostic de leurs pratiques, le choix des techniques alternatives et leur mise en œuvre sur le terrain. Les services techniques des communes concernées (gestionnaires des espaces publics) mettent alors en œuvre les préconisations formulées.</p><p>Certaines communes ont par ailleurs choisi d’inscrire cette action dans leur Agenda 21 local.</p><p>La mise en œuvre du programme « Vert Demain » est inscrite dans le Document d’Objectifs Natura 2000 des sites « Etangs palavasiens et étang de l’Estagnol » au travers de l’action EAU_04 : « Poursuivre la démarche Vert Demain ». Dans son programme de gestion de l’eau potable, le Pays de l’Or agglomération définit par l’action B-1.11.15 son PAPPH pour la reconquête et la protection durable de la qualité de l’eau de la nappe pour les captages d’eau prioritaires.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Le DOCOB des sites Natura 2000 de l’étang de Thau « Étang de Thau et lido de Sète à Agde » et « Herbiers de l'étang de Thau » prend en compte la limitation de la pollution de l’eau par les produits phytosanitaire et les engrais synthétiques à travers l’action HAB.1.1. On trouve également le contrat qualité de la lagune de Thau, qui définit un programme d’action pour diagnostiquer, puis limiter, l’usage des produits phytosanitaires. Ce contrat répond aussi aux obligations réglementaires du Schéma de Mise en Valeur de la Mer du Bassin de Thau et de sa façade maritime, de la directive cadre européenne et aux objectifs du service des routes du département de l’Hérault, dont le PAPPH est en cours de rédaction (2017) et qui réalise par exemple de la fauche tardive, de la gestion différenciée et qui utilise du matériel alternatif.</p><p>Enfin, le DOCOB des sites « Etang de Mauguio » (Tome I-Document de compilation, page 264 § IV.2.), parmi ces actions relevant de politiques dépassant le cadre de Natura 2000, prévoit une gestion différenciée des espaces verts et une mise en œuvre de solutions alternatives à l'emploi de pesticides dans les Zones Non Agricoles (ZNA).</p><p>- Augmenter la surface de verdure</p><p>- Implanter plus de plantes autochtones (romarin, ciste…)</p><p>- Privilégier une tonte différenciée sur les espaces herbacés</p><p>- Supprimer les produits phytosanitaires</p><p>- Diminuer l’arrosage en privilégiant les espèces de plantes méditerranéennes plus résistantes</p><p>- Créer des microhabitats favorables (tas de sable, de/gravier ou de pierres, zones de terre battue, bois mort, matière végétale en décomposition, abris et nichoirs…).</p>
Analyse du risque de transfert des phytosanitaires vers les eaux superficielles sur Pérols - SIEL, 2008.
Analyse du risque de transfert des phytosanitaires vers les eaux superficielles sur Pérols - SIEL, 2008.
Journée de formation des agents municipaux aux salines de Villeneuve-lès-Maguelone, Crédit SIEL 2011.
Journée de formation des agents municipaux aux salines de Villeneuve-lès-Maguelone, Crédit SIEL 2011.

Le bilan et les perspectives

<p>Depuis 2008, de nombreuses actions ont été menées et d’autres restent encore à développer :</p><p>• Mise en place de PAPPH sur les 7 communes du pourtour des étangs palavasiens, sur l’ensemble du territoire du bassin de Thau et sur 14 communes autour de l’étang de l’Or. Elles se sont engagées à signer la charte d’engagement, à définir de nouvelles techniques d’entretien des espaces verts adaptés à leur commune et de définir un guide des bonnes pratiques. A l’avenir le but est de poursuivre cet effort et d’impliquer les communes situées en amont du bassin versant des complexes lagunaires.</p><p>• L’accompagnement et la formation des agents des services municipaux aux pratiques horticoles plus respectueuses de l’environnement demeurent importants afin que tous soit familiers avec des techniques alternatives en pleine recherche et développement n’utilisant pas de produits chimiques, de plantation d’espèces moins consommatrices d’eau et à la lutte contre le développement de plantes envahissantes.</p><p>• Continuer à impliquer plus d’acteurs tels que les professionnels du tourisme, campings, jardineries, services de transports (Réseau ferré de France et Autoroute du Sud de la France). Ces acteurs sont déjà partiellement impliqués mais leur intégration complète au programme Vert Demain ou d’autres démarches, avec labellisation, signature de charte etc., nécessite une approche plus globale qui est en cours via la FREDON à l’échelle régionale.</p><p>• Le Syble,&nbsp; souhaite par exemple créer une gestion amont-aval du programme « Vert Demain » sur les 34 communes de son territoire. Dans cette même idée, il souhaite lancer dans les années à venir, en partenariat avec la FREDON LR, une charte d’engagement des jardineries individuel. &nbsp;</p><p>• Inciter les particuliers à stopper leur utilisation de produits dangereux. Ce public nécessite beaucoup d’effort car il n’est pas informé, ni formé à l’usage des pesticides et aucun contrôle de sa pratique n’est prévu. Avec la loi Labbé, cet impact sera limité avec l’arrêt des ventes directes de produits toxiques dès 2017,&nbsp; et leur retrait total en 2019.</p><p>• Concernant la communication et la sensibilisation auprès des riverains et des jardiniers amateurs, de nombreuses journées d’information sur le thème « Mon jardin sans pesticides » continuent d’avoir lieu et l’exposition « Zéro pesticide dans nos villes et villages » circule régulièrement à travers l’ensemble du territoire et touche un large public (scolaires, grand public, jardiniers amateurs, …). En parallèle, le Siel a cherché à développer des approches innovantes pour élargir ce public aux personnes les plus réfractaires avec une communication plus positive et des outils plus accessibles et adaptés à la population : street art, atelier participatif, tombola, exposition avec des illustrateurs de bandes dessinées… En lien avec le CPIE Bassin de Thau, des animateurs relais sont formés sur le territoire (jardiniers amateurs, agents communaux, animateurs nature, citoyens engagés, artistes, animateurs de TAP…). &nbsp;</p><p>• Début décembre 2016, l’embauche d’une volontaire de service civique par le Symbo, en charge de la sensibilisation du citoyen et du grand public conforte les actions de sensibilisation déjà entreprises.</p><p>• Le SMBT a également développé des outils numériques (page Facebook et application mobile) pour diffuser l’information sur les bonnes pratiques de jardinage chez soi. &nbsp;</p><p>• L’état des connaissances en territoires lagunaires est incomplet, même si les structures de gestion sont en mesure d’évaluer partiellement les contaminations liées à d’anciennes pratiques, on ne peut pas connaitre leurs impacts sur le milieu. De plus, la mesure directe des concentrations en contaminants dans l’eau saumâtre n’est pas possible actuellement, alors qu’elle l’est pour les cours d’eau où l’eau est douce. Cependant on peut noter les résultats des études faites sur la qualité de l’eau des lagunes héraultaises qui ont montrés, pour la période 2001-2013, une forte amélioration de la qualité des eaux des lagunes, cependant contrebalancée par l’existence de sources secondaires de pollution et l’importance du stock déjà présent dans les sédiments (Siel, 5ème rencontre de la Mer, juil. 2015).&nbsp;</p><p>Les actions menées par l’ensemble des acteurs « Vert Demain » sont soutenus par le plan Ecophyto 2 mis à jour en avril 2016, qui vise à réduire de 50% l’usage des produits phytosanitaires d’ici à 2025. Les étangs littoraux de l’Hérault prennent donc de l’avance sur la législation en respectant déjà la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte qui interdit à partir du 1er janvier 2017 l’utilisation de pesticides chimiques par l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics sur les JEVI (jardins, espaces végétalisés et infrastructures) accessibles au public.</p>

La valorisation de l'opération

<ul><li>Formation d’agents et élus sur d’autres territoires que celui du Siel</li><li><a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/infos-des-lagunes/evenements/prix-pole-relais-lagunes-mediterraneennes-une-premiere-editi">Lauréat du Prix Pôle-relais lagunes méditerranéennes, 2011&nbsp;</a></li><li>Journée professionnelle du 1<sup>er</sup> juillet 2015, <a href="http://www.petitesaffiches.fr/actualites,069/economie,045/5eme-rencontre-de-la-mer-la,5868">5<sup>ème</sup> rencontre de la mer</a>, sur le thème « Qualité des eaux marines de Méditerranée » (<a href="http://www.eaurmc.fr/fileadmin/actualites/documents/Operation_Vert_Demain_-_SIEL_2015.pdf">état des lieux présenté sur les étangs palavasiens</a>)</li><li>Labellisation Terre Saine pour <a href="http://www.forum-gv.com/2016/04/05/environnement-mireval-recompensee-par-le-label-terre-saine-commune-sans-pesticide-pour-sa-politique-en-faveur-du-zero-phyto/">Mireval</a> (mars 2016), <a href="http://www.mtp-info.fr/index.php/environnement/9177-charte-regionale-et-label-pour-les-communes-sans-pesticides">Vic-la-Gardiole</a> (mars 2016) et <a href="http://www.midilibre.fr/2015/11/25/la-commune-de-perols-decroche-le-label-national-terre-saine,1247724.php">Pérols</a> (novembre 2015), Assas et <a href="http://www.paysdelunel.fr/TPL_CODE/TPL_ACTUALITE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/1532/299-actualites.htm">Saint-Nazaire-de-Pézan</a> (décembre 2016)</li><li>Organisation d’ateliers d’échanges avec les acteurs du territoire</li><li>Accueil de groupe professionnels en formation continue (CNFPT) ou de formation aux métiers de paysagistes (CFA, CFPPA…)</li><li>Intervention auprès des futurs chargés de mission à l’université, Polytech Montpellier, etc.</li><li>Distribution de gilets «&nbsp;ma commune sans pesticides&nbsp;» aux agents techniques</li><li>Fiche technique <a href=http://www.vidourle.org/wp-content/uploads/plaquettePAPPH-A5-rectoverso-2-Copy.pdf>« Le plan d’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles (PAPPH) en Languedoc-Roussillon »</a></li> <li>Exposition «Zéro pesticides dans nos villes et villages » circule à travers le territoire&nbsp;chaque année et régulièrement pendant la remise des prix villes et villages fleuris au département : Vic-la-Gardiole du 21 au 28 mars 2016 (<a href="http://www.thau-info.fr/index.php/commune/vic-la-gardiole/18628-vert-demain">article de presse</a>), &nbsp;Villeneuve-les Maguelone en février 2016 et janvier-février 2017, Frontignan en 2014, 2015,2016 et 2017, Mireval en 2016, Palavas en 2014 et 2017, Maison départementale de l'environnement de Prades-le-Lez en septembre et octobre 2016 et pour les scolaires (Collège les 2 Pins de Frontignan et lycée agricole de Castelnau-le-Lez).&nbsp;</li><li>Création de site vitrine avec mise en place de panneaux explicatifs et d’animations dans chaque commune&nbsp;: démonstration à destination des riverains des aménagements et des plantes adaptés.</li><li><a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/agenda/evenements/bienvenue-dans-mon-jardin-au-naturel-partez-la-rencontre-des-jardiniers">Evènement «&nbsp;Bienvenue dans mon jardin au naturel&nbsp;», les 11 et 12 juin 2016&nbsp;</a></li><li>«&nbsp;Jardiner autour de Thau&nbsp;», la <a href="https://www.facebook.com/jardinerautourdubassindethau/?fref=ts">page Facebook</a> et l’<a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/infos-des-lagunes/dernieres-actus/jardiner-eco-responsable-autour-de-thau-34">application mobile</a></li><li>Les journées « Demain, mon jardin ans pesticides » dans les communes (<a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/agenda/evenements/journee-demain-mon-jardin-sans-pesticides">le 9 novembre 2013, à Pérols</a>)</li><li>Journée régionale « Zéro pesticides » en mars 2011 à Pérols avec l’Agence de l’Eau RMC (<a href="http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Invit_perols_7avril_cle08ea7c.pdf">programme</a> et information pour mobiliser les collectivités de Languedoc-Roussillon)</li><li>De nombreux articles sur le programme «&nbsp;Vert Demain&nbsp;» sur le site du <a href="http://www.pole-lagunes.org/search/node/vert%20demain">Pôle-relais lagunes méditerranéennes</a>.</li><li>Page internet «&nbsp;<a href="http://www.ville-frontignan.fr/La-ville-en-clair/Plan-actions-espaces-verts-PAEV">Plan Actions Espaces Verts&nbsp;</a>» de la commune de Frontignan</li><li>Article dans la revue Espace Naturel « <a href="http://www.espaces-naturels.info/accepter-espace-public-redessine">accepter un espace redessiné</a> »</li><li>Reportage actu-environnement «&nbsp;<a href="http://www.actu-environnement.com/ae/news/alternative-pesticides-natura-2000-26440.php4">Collectivités, particuliers, agriculteurs : tous unis pour une alternative aux pesticides</a>&nbsp;»</li></ul>

Lauréat du Prix Pôle-relais lagunes méditerranéennes, 2011.

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Documents de communications Prix
Journée d’information et d’échange sur le thème du jardin sans pesticides, dédiée au grand public. Crédit SIEL 2011.
Journée d’information et d’échange sur le thème du jardin sans pesticides, dédié
Livret "pesticides et engrais en milieu urbain...comment s'en passer? (SIEL, 2010).
Livret "pesticides et engrais en milieu urbain...comment s'en passer?

Coûts

<p>Contacter le maître d'ouvrage</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Rhône Méditerranée et Corse – finance à hauteur de 80% - Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée
Partenaires techniques du projet - Sage Lez-Mosson-Etangs palavasiens - Life + LAG'NATURE - Conseil départeme,talal de l'Hérault - Natura 2000


Maître d'ouvrage FREDON Languedoc-Roussillon, Siel, SMBT, Syble, Pays de l’Or agglomération, Symbo






Contacts Clément BAUDOT
 

baudot.fredonlr@orange.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>FREDON LR. La charte régionale “Objectifs Zéro Phyto dans nos villes et villages” http://www.fredonlr.com/jevi/la-charte/</p>
<p>Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la mer, Agence Française pour la Biodiversité (2016). « Ma commune sans pesticide. Le guide des solutions » 46p. http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/10-_Guide_zero_pesticides.pdf</p>
<p>Ministères de l’environnement et de l’agriculture. « Plan Ecophyto : Le guide pratique des solutions », 20p.http://www.gesteau.fr/sites/default/files/exe_dp_ecophyto_v05_p_p.pdf</p>
<p>FREDON LR. Carte montrant l’engagement des communes en Occitanie/Pyrénées-Méditerranée https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=12A0iQLkqs2I4TiYjUrgf2OZTS_s&amp;ll=43.54960934506023%2C3.9729717436523515&amp;z=11</p>
<p>Siel. Guide pratique à l’usage des particuliers « Demain, nos jardins sans pesticides » 28p. http://www.siel-lagune.org/IMG/pdf/siel-2014-livret-pesticide.pdf</p>
<p>Siel (2010). Guide technique à l'usage des collectivités territoriales. « Pesticides et engrais en milieu urbain...comment s'en passer ?&nbsp; - En contexte méditerranéen». 79p. http://www.pole-lagunes.org/ftp/fiche-rex/Siel_pesticidesetengrais_web.pdf</p>
<p>Siel (2008). Guide méthodologique « VERT DEMAIN » : Pour la mise en place de la préservation de la ressource en eau par l’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles sur les communes du SIEL. 57p. http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2009/LL_janv2009/guide_methodologique.pdf</p>
<p>Siel (2015). Présentation du Siel à la 5ème rencontre de la Mer (juillet 2015 à Montpellier) sur le thème « Qualité des eaux marines de Méditerranée », http://www.eaurmc.fr/fileadmin/actualites/documents/Operation_Vert_Demain_-_SIEL_2015.pdf</p>
<p>Bulletin de la Surveillance de la Qualité du Milieux Marin Littoral (2015). Ifremer/ODE/LITTORAL/LERLR/16/07/Laboratoire Environnement Ressources du Languedoc-Roussillon, 148p. Ce bulletin a été élaboré sous la responsabilité du chef de laboratoire, E.ROQUE d’ORBCASTEL. Par A. BAEHR, G. MESSIAEN, A. CROTTIER, C. CHIANTELLA, T. BERTEAUX, E. ABADIE, S. MORTREUX, V.DEROLEZ, C. TOMASINO en collaboration avec l’équipe du laboratoire, à l’aide des outils AURIGE préparés par Ifremer/DYNECO/VIGIES et les coordinateurs (trices) de réseaux nationaux. &nbsp;http://envlit.ifremer.fr/content/download/83177/601655/version/1/file/bull_st_2016.pdf</p>


Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers

Page mise à jour le 26/02/2018
Créée le 09/01/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
août 2011
Surface concernée par les travaux 16.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR05
Référence du site Natura 2000
FR3100489

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) DOURIEZ (62275)

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Favoriser l’expression du potentiel écologique du site lié aux milieux ouverts,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Mettre en sécurité le site pour les différents usagers,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Exporter un maximum de matière hors du site lors de cette opération de coupe de peupliers (notamment en finançant l'exportation des arbres morts par la vente des arbres sains).</P>

Le milieu et les pressions

<P style="TEXT-ALIGN: justify"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]-->Le marais du Haut Pont (53ha), fait partie des marais tourbeux alluviaux de la basse vallée de l’Authie. Utilisé pour l’exploitation de la tourbe et comme vaines pâtures jusque dans les années 50, il fut alors planté de peupliers et des tentatives infructueuses d’assèchement ont été menées. Les milieux se sont peu à peu fermés et les peupliers, les pieds dans l’eau une grande partie de l’année, mourraient sans pouvoir être exploités. Telle était la situation au début 2000&nbsp;: la configuration du marais n’était plus favorable à la biodiversité, il devenait de plus dangereux pour toute autre activité (promenade, chasse, …) en raison des chandelles et nombreuses branches au sol.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention


<P style="TEXT-ALIGN: justify"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Cette opération de restauration débute en 1997 par des actions de sensibilisation sur la richesse écologique potentielle du site auprès de la commune.</P> <P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>En 2004, la municipalité donne son accord pour la réalisation d’un diagnostic écologique du site. Un an plus tard, une étude est commandée à l’ONF pour évaluer la faisabilité d’une exploitation des peupliers.</P> <P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>Une convention de gestion d’une durée de 10 ans sera finalement signée fin 2006 entre la commune et le Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais afin de pérenniser les actions de restauration.</P>

Les travaux et aménagements


<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Les travaux de restauration ont débuté en 2007 avec une phase de préparation du site. Deux places de dépôt et trois passages busés ont ainsi été créés, un renforcement du chemin d’accès a également été nécessaire. Au mois d’octobre, 4.3 ha de peupleraie ont été abattus.</P> <P class=MsoNormal>En 2008, les travaux se sont poursuivis par l’éclatement des souches et le broyage de la végétation. En complément, une campagne de sensibilisation de la population locale a eu lieu cette même année.</P> <P class=MsoNormal>Les opérations d’abattage se sont poursuivies sur 11.6 ha en mars 2009. Au total, se sont environ 1000m<SUP>3</SUP> de grumes (soit plus de 700 tonnes de biomasse) qui ont été exportés au mois de juin 2009.</P> <P class=MsoNormal>Mesure prises pour limiter l'impact des travaux: les périodes d'intervention de l'exploitant ont été spécifiées dans le contrat de vente des arbres (hors période de nidification, interdiction d'exploiter du 15/04 au 30/06, et prioriser une intervention en période estivale sur les sols ressuyés). Le site n'étant accessible qu'à des engins basse pression, les engins les plus adaptés ont de fait été spontanément utilisés, sans besoin de plus de consignes.</P>
Légenlot n°4 - peupleraie avant abattage Copyright: Julie-Anne Jorant, Source: CEN
Légenlot n°4 - peupleraie avant abattage Copyright: Julie-Anne Jorant, Source: CEN
lot n°4 - vue Nord-Est après abattage  Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
lot n°4 - vue Nord-Est après abattage Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN

La démarche réglementaire


La demande de défrichement faite auprès de la DDTM a été accordée à condition de laisser 5Ha en régénération spontanée.


La gestion


<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->Dès 2010, une gestion conservatoire a été mise en place sur les milieux ré-ouverts. Cette gestion consiste en la mise en place d’un pâturage extensif par des vaches Highland Cattle, espèce particulièrement bien adaptée aux conditions difficiles de ce type de milieux. Elles proviennent de plus d’un élevage biologique.</P> <P class=MsoNormal>En vue d’une gestion ultérieure par la fauche, un ramassage des bois au sol a été réalisé.</P>

Le suivi

<P><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->Plusieurs indicateurs de suivi ont été mis en place suite aux travaux. Le niveau de nappe est enregistré en continu grâce à des piézomètres équipés de sondes automatiques.</P> <P>Des suivis faune et flore ont également été planifiés et ont permis la découverte de deux nouvelles espèces: l'Hottonie des marais et la Rubanier nain.</P> <P>Les premiers suivs floristiques sont plus qu'encourageants (découverte en 2011 du Comaret des marais), le suivi du Vertigo moulinsiana est plus nuancé, de nombreux paramètres ayant biaisé les résultats (années de sécheresse, problèmes de protocole de suivi, ...).</P>
Rechargement accès - lot n°1 et 2  Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Rechargement accès - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Reprise abattage - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Reprise abattage - lot n°1 et 2 Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;<!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning ></w> <w:ValidateAgainstSchemas ></w> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w> <w:SnapToGridInCell ></w> <w:WrapTextWithPunct ></w> <w:UseAsianBreakRules ></w> <w:DontGrowAutofit ></w> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]-->Le bilan global de cette opération est positif à plusieurs points de vue. Elle a permis au gestionnaire, mais aussi aux entreprises (5 au total en 3 ans), d’acquérir compétences techniques et savoir-faire pour les interventions mécanisées sur ce type de sol peu portant.</P> <P class=MsoNormal>Du point de vue financier, l’objectif d’amortir l’abattage des arbres morts par la vente des arbres sains a été atteint.</P> <P class=MsoNormal>Il est également à noter qu’une relation de confiance a pu être établie avec la commune permettant ainsi d’envisager une gestion à long terme du milieu. Le partenariat avec un éleveur bio est à souligner.</P>

La valorisation de l'opération


Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Dépôt bois Copyright: Sandrine Gougaud, Source: CEN
Dépôt bois
pâturage Copyright: William Gelez, Source: CEN
Pâturage

Coûts

Coût des études 24688
Coût des acquisitions 0
Coût des travaux et aménagement 214142
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation 2144
Coût total de l’opération 303110

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Artois-Picardie - FEDER - Commune de Douriez
Partenaires techniques du projet - ONF - Dargent (acheteur du bois) - Pontignac (forage piézomètre) - Bédéléem (broyage de végétation) - Eurêka (association d'insertion)


Maître d'ouvrage Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas de Calais.

Contacts Gaëtan REY
  152, Boulevard de Paris 62190

Gaetan.rey@espaces-naturels.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<P><SPAN style="FONT-FAMILY: Helvetica; FONT-SIZE: 11pt">Jorant J-A &amp; Parmentier E, 2005; Marais du Haut Pont, plan de gestion 2006-2010. CENNPC, 119p.<BR></SPAN></P> <P>&nbsp;</P>


Mise en place d’une gestion hydraulique concertée de l’étang de Vendres

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 16/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2000
novembre 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné


La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Mise en place d’une gestion hydraulique concertée de l’étang de Vendres

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT08
Référence du site Natura 2000
FR9101435
FR9110108

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) HERAULT (34)
Communes(s) VENDRES (34329)

Carte bassin versant Vendres
Carte bassin versant Vendres

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Amélioration de la gestion des échanges d’eau entre l’étang et la mer&nbsp;</p>
<p>Amélioration des apports en eau douce et de la circulation des masses d’eau (désalinisation de la masse d’eau), plus particulièrement dans la partie Nord de l’étang</p>
<p>Régénération de la roselière</p>
<p>Réduction des apports en nutriments</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’étang de Vendres fait partie d’un ensemble de trois étangs situés dans la Basse Plaine de l’Aude. Son bassin versant mesure 65 km². La surface de l’étang varie selon les saisons entre 500 et 1000 ha. Cependant, la surface de l’étang, couplé à sa zone humide, atteint 1 800 ha. Le volume d’eau varie entre 2 et 8 Mm3. La profondeur fluctue, en moyenne, entre 50 et 80 cm et peut atteindre au maximum 1,5m de profondeur. <br> L’étang est principalement occupé par des marais, des terrains agricoles et des élevages. L’étang de Vendres possède une roselière très importante (deuxième plus grande roselière de France après la Camargue) qui est fortement dégradée. Une forte eutrophisation est observée sur l’étang.<br> L’étang communique avec la mer par un grau équipé d’une vanne-clapet (vanne du Chichoulet), les échanges d’eau sont donc régulés par l’homme.<br> Une centaine d’hectares de l’étang est la propriété du Conservatoire du Littoral et un site Natura 2000 (Basse Vallée de l’Aude) a été créé par arrêté Ministériel du 26/10/04.</p>
Géoportail - IGN - Etang de Vendres
Carte locale étang de Vendres

Les opportunités d'intervention


<p><br>Avant 2001, les étangs de la Basse Vallée de l’Aude avaient été peu étudiés, on disposait donc de peu de diagnostics sur l’état de santé de ces étangs. De plus, cette zone n’avait pas de démarche de gestion entreprise avant 2001, contrairement aux autres étangs du Languedoc-Roussillon.<br>La roselière, lieu très important d’accueil pour l’avifaune, était fortement dégradée. Il était nécessaire d’agir pour sa réhabilitation.<br>L’étang de Vendres fait l’objet d’un suivi dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire car un important confinement et une forte eutrophisation sont observés sur l’étang. De plus, c’est le réceptacle des eaux du fleuve de l’Aude et des lagunages de la commune de Vendres. Afin de régler les problèmes observés, il était nécessaire d’intervenir au niveau de la gestion de l’eau des ouvrages hydrauliques du site et des canaux de prises d’eau.</p>

Les travaux et aménagements


<div>La gestion de l’eau était le thème central du plan de gestion des zones humides de la Basse Vallée de l’Aude.<br>Le SMBVA (Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l’Aude) a donc entrepris en 2004, une expertise du fonctionnement hydraulique de l’ensemble des zones humides du territoire. Cette expertise s’est achevée en 2005. Elle a permis de mieux appréhender un fonctionnement complexe, de poursuivre la concertation puis de proposer des solutions techniques pour la gestion de ces milieux.<br>Concernant l’étang de Vendres, les actions mises en place concernaient d’une part la gestion de l’eau et d’autre part un certain nombre de travaux de réhabilitation.<br><u>Gestion de l’eau</u> <br>L’objectif majeur de la gestion était de garantir la compatibilité entre usages et préservation du milieu naturel. <br>Un règlement d’eau global pour tous les ouvrages hydrauliques situés sur l’étang de Vendres a été défini, indiquant pour chaque milieu, les niveaux d’eau optimum tout au long de l’année et les modalités de gestion des principaux ouvrages hydrauliques. Ce règlement est un travail issu de plusieurs années de concertation dans le cadre des comités de gestion, ayant pour objectif la gestion harmonieuse de l’eau et ainsi parvenir à un équilibre entre activités humaines et préservation de la biodiversité.<br>La gestion des niveaux d’eau est fixée par la mise en place de cahiers des charges (arrêté interpréfectoral du 20 juillet 2007).</div><div><u>Travaux de réhabilitation</u><br>Des travaux de réhabilitation de canaux de prises d’eau douce sur l’Aude et de désenclavement de zones profondes très eutrophisées ont été réalisés en 2005. Ils consistaient en la réhabilitation de deux prises d’eau sur l’Aude. La gestion mise en place sur ces prises d’eau est opérationnelle depuis 2006.<br>Au cours de l’année 2006, s’est achevée la première phase de travaux de réhabilitation du fonctionnement hydraulique de l’étang de Vendres avec l’équipement de la vanne du Chichoulet d’un système de télésurveillance et le curage de canaux d’alimentation en eau douce de l’étang de Vendres dont les prises d’eau sont situées en amont du barrage anti sel.<br>En 2007, un canal de ceinture dans la zone du grand Clair a été créé afin de favoriser la vidange de cette zone confinée et d’améliorer la circulation hydraulique.<br>Une seconde intervention de modernisation de la vanne sur Chichoulet en vue d’optimiser la gestion des échanges mer-étang a été menée en 2008. Par ailleurs, cette même année, une opération de curage d’entretien des canaux d’alimentation en eau douce a été entreprise.<br>La dernière étape des travaux de réhabilitation concernait les deux stations d’épuration du village de Vendres (bourg et littoral) qui ont été mises aux normes et les points de rejets optimisés afin de favoriser une meilleure circulation des eaux résiduaires dans les roselières et d’en réduire l’impact sur les plans d’eau.<br>Les travaux (curage, enrochements…) se poursuivent tous les ans, pour un montant par an d’environ 20000 euros, sur fonds propres du SMBVA.</div><p>&nbsp;</p>
Etang de Vendres - Pôle relais lagunes méditerranéennes
Etang de Vendres - Pôle relais lagunes méditerranéennes
Vanne du Chichoulet - S. Petit
Vanne du Chichoulet - S. Petit

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le SMBVA en charge de définir la gestion, la protection et la mise en valeur des zones humides de la Basse Plaine de l’Aude ainsi que de réaliser les travaux et les équipements en lien avec les programmes menés, fixe les actions à mettre en œuvre sur l’étang de Vendres en concertation avec le comité de gestion qui réunit l’ensemble des acteurs.<br>L’étang de Vendres fait partie du complexe des zones humides de la Basse Plaine de l’Aude. Cet ensemble lagunaire du Languedoc-Roussillon était le dernier à n’être doté d’aucune démarche de gestion et de concertation. L’élaboration d’un plan de gestion concertée des zones humides de la Basse Plaine de l’Aude a ainsi été engagée en 2001. La Basse Plaine de l’Aude se caractérisait alors par la multiplication de conflits d’usages qui se traduisait par des tensions vives entre acteurs locaux et entraînait la dégradation spectaculaire de la roselière de l’étang de Vendres, l’une des plus importantes de Méditerranée française.<br>Le plan de gestion présenté et approuvé en juillet 2003 par les représentants des services et des Etablissements Publics de l’Etat, des collectivités locales, des représentants d’usagers et de propriétaires se déclinait en une quarantaine d’actions à mettre en oeuvre à l’échéance de 10 à 15 ans.<br>Le SMBVA a accepté de porter les premières actions d’urgence dès 2002, avec l’appui technique du Conseil Général de l’Hérault, puis d’animer la mise en oeuvre de cette démarche en mettant en place, à compter de 2005, une équipe de gestion. Par ailleurs, une partie du territoire est la propriété du conservatoire du littoral dont la gestion a été confiée au SMBVA.<br>Le DOCOB a pris le relais du plan de gestion à partir de 2008, reprenant les actions qui n’étaient pas encore réalisées, et ajoutant des actions plus spécifiques à Natura 2000.<br>De même, l’étang de Vendres est inclus dans le périmètre du SAGE Basse Vallée de l’Aude qui reprend les objectifs définis dans le plan de gestion de 2003.</p>

Le suivi

<div style="text-align: justify;">L’objectif principal de l’étang de Vendres est la réhabilitation de la roselière. Le seuil de tolérance à la salinité du roseau est de 15g/L. Le Capel est le secteur le plus problématique avec des pics de salinité atteignant 26g/L (résultats du suivi de 2009). Ces pics s’expliquent principalement par des entrées d’eau salée non maîtrisées et coïncident avec les dates d’ouverture de la chasse aux gibiers d’eau. De plus, étant donné les faibles niveaux d’eau à cette période, ces entrées d’eau impactent l’ensemble de l’étang et posent donc problème pour le développement de la roselière.<br><u>Le réseau ROZO</u> mesure différents paramètres dans les roselières. La qualité de l’eau souterraine est mesurée tous les 15 jours (salinité et hauteur d’eau). Tandis que les mesures concernant la roselière en elle-même, interviennent tous les deux ans. Elles évaluent la croissance de la végétation par la méthode dite des transects : mesures statistiques de hauteurs des tiges, floraison, densité, etc.<br><u>Suivis de l’état vis-à-vis de l’eutrophisation dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire (RSL)</u>, (cf. bilan 2009)<br>Dans le cadre du RSL, un diagnostic de la qualité de l’eau (paramètres classiques et nutriments) et du phytoplancton est réalisé. En été l’étang de Vendres affiche un mauvais état vis-à-vis de l’eutrophisation. Les diagnostics font état d’un milieu fortement eutrophisé, dominé par la production phytoplanctonique consommant la totalité des éléments nutritifs apportés à la lagune.<u><br>Suivis hydrologiques assurés par le SMBVA dans le cadre du Forum Interrégional des Lagunes Méditerranéennes (FIL MED)</u><br>Le SMBVA assure depuis 2004 les mesures hydrologiques au niveau de 8 stations, concernant la température de l’eau, la salinité et l’oxygène dissous.</div><p style="text-align: justify;"><u>Le réseau de suivi des passereaux paludicoles</u>, réalise annuellement des points d’écoute à proximité et au sein des roselières afin de caractériser l’évolution des populations de passereaux, véritables indicateurs de la qualité du milieu.<br><u>Le réseau de suivi Hérons pourprés</u> compte les nids au cœur de la roselière par prise de vues aériennes.<br><u>Le recensement de Butors étoilés</u> est réalisé chaque printemps (comptage des mâles chanteurs lors de sorties ponctuelles).</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>
Etang de Vendres - SMBVA
Etang de Vendres - SMBVA

Le bilan et les perspectives

<div>L’objectif prioritaire sur l'étang de Vendres est le bon développement de la roselière (par un contrôle de la salinité dans l’étang). L’optimisation des échanges mer-lagune et une meilleure gestion hydraulique ont permis de mieux maîtriser la salinité ces dernières années. Des niveaux de salinité élevée sont toujours constatés en fin d’été. Cependant, les actions réalisées sur l’étang de Vendres ont permis l’amélioration très sensible de l’état de la roselière. En effet, les relevés effectués montrent de bons résultats. On observe depuis 2004 une augmentation de la densité et de la hauteur des roseaux.<br>Le suivi du ROZO est donc très important puisqu’il permet de vérifier la pertinence des actions de gestion mises en œuvre dans le cadre du plan de gestion et de pouvoir quantifier précisément ces résultats.</div><div>La qualité de l’eau et du phytoplancton vis-à-vis de l’eutrophisation demeure mauvaise dans l’étang de Vendres. Les travaux menés sur les stations d’épuration se rejetant dans la lagune, et donc la réduction des apports en azote et phosphore conséquents semblent se refléter dans l’évolution de la production primaire. Ainsi, la diminution significative des teneurs en chlorophylle a depuis 2 ans suggère que la production primaire évolue vers une dominance de la production régénérée (utilisant des flux de nutriments endogènes) au détriment d’une production nouvelle (alimentée par des flux exogènes). Cependant, les apports en provenance de l’Aude demeurent et les stocks endogènes de nutriments (sédiments) sont de nature à retarder et à ralentir la restauration.</div><div>Les travaux de mise aux normes réalisés sur les 2 stations d’épuration de Vendres Village et Littoral permettront certainement une amélioration de l’eutrophisation.</div>

La valorisation de l'opération

<p>Le SMBVA a organisé un certain nombre de manifestations, chaque année sont organisées les Journées mondiales des zones humides, l’opération Fréquence Grenouille et la Fête de la Transhumance (2007-2011). En période estivale, des animations nature sont proposées.<br>Enfin, des panneaux de sensibilisation ont été réalisés pour informer le grand public (<em>cf. documents téléchargeables : panneau de sensibilisation sur la roselière et panneau de vulgarisation sur la gestion de l’eau</em>).</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

Coût des études 17212
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 459804
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 477016

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Région Languedoc-Roussillon - Agence de l'eau
Partenaires techniques du projet - BRL Ingénierie - Lavoye SA - MF Terrassement - Entech - Hydro 3000 - Guintoli


Maître d'ouvrage SMBVA (Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l'Aude)

Contacts Lucie LABBE, Boris CRESPO
  Domaine de Bayssan Route de Vendres 34500 Béziers

l.labbe@smbva.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SMBVA. (2002). Plan de gestion des zones humides de l’embouchure de l’Aude. Partie 1 : Diagnostic, enjeux et objectifs. SMBVA : 111.<br><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/08-plan_gestion_1.pdf">http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/08-plan_gestion_1.pdf</a></p>
<p>SMBVA. (2002). Plan de gestion des zones humides de l’embouchure de l’Aude. Partie 2 : Plan d’actions. SMBVA : 95.<br><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/09-plan_gestion_2.pdf">http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/09-plan_gestion_2.pdf</a></p>
<p>SMBVA. (2008). Gestion des espaces naturels de la basse vallée de l’Aude. Bilan d’activités 2005-2008. SMBVA : 69.</p>
<p>SALASSE, OULADMIMOUN. (2008). Plan de gestion de la roselière au niveau des rejets de la future station d’épuration. SMBVA, SATESE, Conservatoire du littoral, SMNLR : 20.</p>
<p>GADOULLET, C. (2010). Recherche, compilation et synthèse de données relatives aux actions de restauration de milieux lagunaires. Mémoire de mission de fin d'études AgroParis Tech-ENGREF, GIPREB : 299.<br><a href="http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368">http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368</a></p>
<p>Carte de localisation des habitats naturels d'intérêt communautaire sur Vendres</p>


Maîtrise de la fréquentation de l'étang de Pissevaches

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 05/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2004
novembre 2006
Surface concernée par les travaux 900.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Maîtrise de la fréquentation de l'étang de Pissevaches

Contexte réglementaire Site du CELRL
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT07
Référence du site Natura 2000
FR9110108
FR9101435

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) FLEURY (11145)

Carte de localisation étang de Pissevaches
Carte de localisation étang de Pissevaches

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Maîtrise&nbsp;de&nbsp;l’accès des véhicules (dont le recul du stationnement)</p>
<p>Organisation de la découverte des richesses écologiques (par la mise en place de sentier d’interprétation et d’animations nature)</p>
<p>Réhabiliter une végétation dunaire remarquable</p>
<p>Participation à la démarche de gestion intégrée des zones humides de l’embouchure de l’Aude</p>

Le milieu et les pressions

<div>La lagune de Pissevaches occupe une superficie de 900 ha, c’est un vaste ensemble écologique réhabilité dans le cadre d’un plan de gestion et inclus dans le site Natura 2000 « Basse Plaine de l’Aude ». Faisant partie du territoire du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée, elle possède des espaces naturels protégés particulièrement sensibles : la plage est vivante et la végétation des dunes fragile. 22 habitats sont d’intérêt communautaire dont 3 prioritaires (Steppes salées à lavande de mer, dunes fixées du littoral, eaux saumâtres végétalisées) et une flore remarquable avec 10 espèces végétales d’intérêt international, national ou régional.</div> <div>Cette lagune présente l’un des derniers graus naturels du littoral et est un site idéal pour de nombreuses espèces rares ou protégées. Il s’agit d’un lieu de reproduction pour les oiseaux laro-limicoles, 37 espèces de limicoles migrateurs y trouvent également une halte migratoire.</div> <div>Cependant la maîtrise de la fréquentation par des véhicules motorisés faisant défaut sur l’étang de Pissevaches et son lido, une étude a été confiée au groupement ECOSYS et CPIE des Pays Narbonnais afin de définir un programme d’aménagement pour améliorer la gestion de cette fréquentation. <br>Un reportage photographique (observations de terrain réalisées en août 2004), a permis de rendre compte que certaines pratiques n'étaient pas compatibles avec l’objectif de préservation du site : circulation et stationnement de centaines de véhicules dans les milieux sensibles et protégés du conservatoire du littoral (lagune et dunes) et perturbations sur les sites de reproduction des oiseaux, etc.</div><p>&nbsp;</p>
Carte locale étang de Pissevaches
Carte locale étang de Pissevaches

Les opportunités d'intervention


<div style="text-align: justify;">La réglementation stipulant que "<em>La circulation et le stationnement des véhicules motorisés sont interdits sur les plages et les espaces naturels</em>"(Code de l’environnement, articles L-321-9 et L-362) n'était pas respectée sur le site de Pissevaches.<br>L’étang et son lido offrent des habitats et des espèces remarquables. La vocation première du site est la préservation des richesses écologiques avec un fonctionnement naturel du grau.<br>Cet objectif de préservation du site et la réalisation des enjeux écologiques intéressent le Conservatoire du littoral, propriétaire du site, le SMBVA (co-gestionnaire) mais également la Commune et ce, à deux titres :</div><div style="text-align: justify;">-En tant que co-gestionnaire des terrains du Conservatoire, mais aussi membre du PNR de la Narbonnaise et acteur du plan de gestion de ces zones humides et du DOCOB Basse Plaine de l’Aude.</div><div style="text-align: justify;">-En tant que promoteur public sur son territoire, et en particulier sa station balnéaire, d’un tourisme durable qui n’a pas d’autre choix pour l’avenir que de rompre avec le tourisme de « masse ».</div><p>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<div>Pour répondre aux objectifs de maitrise de la fréquentation, plusieurs aménagements ont été mis en place :</div> <div>- le <strong>creusement d’un fossé</strong> au début de l’année 2004 a permis de déplacer la capacité de stationnement des véhicules. Cette aire de stationnement naturelle hors milieux littoraux sensibles a été rendue obligatoire par la <strong>mise en place de barrière empêchant l’accès des véhicules au lido</strong>.<br>- des <strong>cheminements piétons</strong> ont été organisés entre l’Oustalet, les stationnements et les plages en évitant toute intrusion en zone humide autour de la lagune.<strong> La circulation de véhicules « service » a également été supprimée</strong> entre la Grande Cosse et la concession de plage.</div> <div>- la surveillance du site a été renforcée par l’<strong>affectation d’un garde du littoral</strong> <strong>assermenté</strong>. C’est le premier principe pour <strong>faire appliquer les règlements</strong> en vigueur, respecter la signalétique, et les futurs aménagements et équipements.</div> <div>- Des <strong>actions d’éducation à l’environnement</strong> ont été mises en place en partenariat avec les associations locales afin de renforcer la communication et la sensibilisation du public autour de la valeur écologique du site et de sa propre identité.</div> <div>- Un <strong>dispositif pédagogique</strong> annonçant la volonté de restaurer le complexe dunaire entre St Pierre-la-mer et les Cabanes de Fleury accompagne l’interdiction d’accès des véhicules sur la plage. Cette amorce de protection devra être poursuivie à plus long terme par un <strong>programme global de reconstitution du cordon dunaire par génie écologique</strong>.</div>
Basse plaine de l'Aude - SMBVA
Basse plaine de l'Aude - SMBVA
Dégradations dues aux cheminements non canalisés à Pissevaches - SMBVA
Dégradations dues aux cheminements non canalisés à Pissevaches - SMBVA

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le site est géré, animé et surveillé (garde du littoral) par le <strong>Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l’Aude</strong> en partenariat avec la <strong>Commune de Fleury</strong>.<br>Avant la mise en œuvre des aménagements, 17 acteurs locaux ont été rencontrés : associations naturistes, chasseurs, agriculteurs, naturalistes et associations d’éducation à l’environnement, acteurs du tourisme (campings, camps naturiste, office du tourisme, concessions de plage). Il en est ressorti un certain consensus selon lequel il n’est plus concevable de stationner, de circuler sur la plage et dans les milieux naturels, sauf pour les représentants d’associations naturistes qui revendiquent la possibilité de continuer à accéder à la plage en voiture.<br>La surveillance du site est nécessaire pour faire appliquer les règlements en vigueur, respecter la signalétique, et les futurs aménagements et équipements. En effet la fréquentation du site ne peut pas faire l’économie de cette surveillance « policière », qui a été renforcée par l’affectation d’un garde du littoral.</p><p>Pendant à la surveillance du site, la communication et la sensibilisation du public doivent être renforcées autour de la valeur écologique du site, de sa propre identité et des actions d’éducation à l’environnement, en partenariat avec les associations locales.</p><p>L’aménagement a pour objectif de protéger le milieu dunaire contre le piétinement au niveau des accès au lido de Pissevaches de façon à accompagner l’interdiction de l’accès des véhicules sur la plage par un dispositif pédagogique annonçant la volonté de restaurer le complexe dunaire entre St Pierre-la-mer et les Cabanes de Fleury. Cette amorce de protection devra être poursuivie à plus long terme par un programme global de reconstitution du cordon dunaire par génie écologique.</p>

Le suivi

<p><span style="font-weight: bold;">Un garde du </span><strong>littoral</strong> assure le suivi régulier de la fréquentation des usagers et du respect des aménagements de canalisation du public sur l’étang de Pissevaches.</p><p>Par la suite le programme Life + Lag’Nature mis en oeuvre par le CENL-R en appui au SMBVA, a permis d'élargir cette action de gestion de la fréquentation à l’ensemble des cordons littoraux de la Basse Plaine de l’Aude.</p><p>Les missions du Life s’orientent autour de trois actions principales sur la Basse Plaine de l'Aude, qui sont inscrites au Document d’Objectifs NATURA 2000 du site:<br>- l’élaboration d’un schéma directeur de maîtrise de la fréquentation dans les zones arrières dunaires<br>- la restauration d’un site dégradé par des aménagements de parking, la zone des Montilles à Vendres plage<br>- la mise en place d’actions de lutte à grande échelle contre une espèce végétale envahissante, <em>Lippia canescens</em></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Panneau d'information - SMBVA
Panneau d'information - SMBVA
Panneaux de sentier d’interprétation réalisés par les enfants de l’école élémentaire de Fleury d’Aude - SMBVA - 2006
Panneaux de sentier d’interprétation réalisés par les enfants de l’école élémentaire de Fleury d’Aude - SMBVA - 2006

Le bilan et les perspectives

<div style="text-align: justify;">Cette expérience a été <strong>très positive</strong>.</div><div style="text-align: justify;">D'une part, la concertation menée durant plusieurs mois a permis d’aboutir sur cette action dans de <strong>bonnes conditions d’acceptation par les usagers</strong> (Atelier thématique Natura 2000 « Loisirs et tourisme »).</div><div style="text-align: justify;">D'autre part, accompagnée de la création d’un sentier pédagogique et de la mise en oeuvre d’animations nature, cette fermeture du site aux véhicules motorisés a permis de rendre un caractère naturel à cette plage et de préserver ces milieux.</div><div><p style="text-align: justify;">Il s’agit d’une mission importante pour le Conservatoire comme pour le SMBVA, tout deux souhaitant démontrer que la préservation de ce territoire peut s’accompagner d’une économie touristique saine voire de l’émergence ici d’un véritable projet écotouristique.</p></div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">Toutefois, malgré la fermeture du principal accès motorisé, l’étang de Pissevaches restait largement accessible aux véhicules à moteur (notamment voitures, quads). Le creusement de fossés anti-franchissement ou le cas échéant la pose de rochers aux accès stratégiques a permis de limiter ces accès. Quant à l’accès des deux roues, la mission de surveillance / police de la nature est indispensable et nécessitait rapidement la signature d’un arrêté municipal sur Fleury mais également une meilleure vigilance collective quant à l’application de cette réglementation et au respect des terrains du Conservatoire (problèmes liés aux concessions de plage) et à l’accentuation des moyens de surveillance.</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div> <div><p style="text-align: justify;">Par ailleurs d'autres projets sur des sentiers sont en cours de réalisation: un projet de décompactage des sentiers plus utilisés par les chasseurs pour mener à leurs affûts dans l’étang de Pissevaches et&nbsp; le "Sentier de Pissevaches" sentier pédestre entre St Pierre-la-Mer et les Cabanes de Fleury pour découvrir le littoral de l’embouchure de l’aude à la station balnéaire.</p><p style="text-align: justify;">Pour la période 2009-2013, la participation du SMBVA au programme LIFE +&nbsp;Lag’Nature porté parle CEN L-R doit également permettre de réaliser plusieurs opérations de maîtrise de la fréquentation et de valorisation des milieux arrières dunaires.</p></div>

La valorisation de l'opération

<p>L’expérience de Pissevaches a été la première étape pour une réflexion générale de canalisation du public sur l’ensemble de la Basse Vallée de l’Aude pour une découverte respectueuse des espaces naturels. Cette réflexion est aujourd'hui opérationnelle et a abouti à la définition d’un cahier des charges de signalétique avec phasage des réalisations.</p><p>Plusieurs projets d’aménagements localisés servent d’exemple voir d’expérimentation. Un sentier d’interprétation inauguré en juin 2006 a été créé en collaboration avec l’école communale de Fleury. Il est le support de nombreuses animations valorisant les principaux milieux naturels et espèces concernant la Basse Plaine de l'Aude.</p><p>Durant l'été 2006 un stand a été monté sur les plages de Fleury, c'est une opération de valorisation importante qui a été bien acceptée par les usagers. Elle a largement contribué à l’obtention en 2007 du pavillon bleu européen sur la base de la mise en oeuvre d’une politique de gestion des terrains du Conservatoire, de la maîtrise de la fréquentation et de son ouverture au public par le biais d’animations nature.</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Sentier
Documents de communications Document de communications

Coûts

Coût des études 20000
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 7000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 27000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conservatoire du littoral - Communes - SMBVA
Partenaires techniques du projet - Ecosys - CPIE des Pays du Narbonnais


Maître d'ouvrage SMBVA

Contacts Lucie LABBE
  Domaine de Bayssan Route de Vendres 34500 Béziers

l.labbe@smbva.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>CAZIN, F., HUMBERT, S., CRESPO, B. (2008). Gestion des espaces naturels de la basse vallée de l’Aude. <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/06-Bilan-Activites_2005-2008.pdf">Bilan d’activités 2005-2008</a>. SMBVA : 69.</p>
<p style="text-align: justify;">CAZIN, F., DINDELEUX, A. (2008). Concertation et aménagement : l’exemple de l’étang de Pissevaches. Atelier d’échanges d’expériences du 15 &amp; 16 Septembre 2008. Gestion de la fréquentation dans les espaces naturels protégés du Languedoc-Roussillon : 24-26.</p>
<p>SMBVA. (2007). Document d'Objectifs Natura 2000. Tome 1 : état des lieux. SMBVA : 129.</p>
<p>SMBVA. (2007). Document d'Objectifs Natura 2000. Tome 2 : objectifs de développement durable et actions. SMBVA : 129.</p>
<p>ECOSYS, CPIE des Pays Narbonnais (2005). <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/Pissevaches_rapport_10-06-05.pdf">Etude d’aménagement paysager de l’étang et du lido de Pissevaches. Diagnostic &amp; programme d'aménagement.</a> 81.</p>
<p>7 panneaux de sensibilisation pour le sentier d'interprétation, réalisés par les enfants de l'école élémentaire de Fleury d'Aude.</p>
<p>Carte de localisation des habitats naturels d'intérêt communautaire sur Pissevaches</p>

Acquisition foncière sur les rives de l’Ouche

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Maîtrise foncière des zones riveraines au cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mai 1998
mai 1998
Linéaire concerné par les travaux 650 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ouche
Distance à la source 72.70 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 68.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR646
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) FAUVERNEY (21261)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la dynamique fluviale de l’Ouche.</p>
<p>Sensibiliser les élus et les riverains à la gestion passive du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L’Ouche est un affluent de la Saône de 95 kilomètres de long. Son bassin versant de 916 km2 est essentiellement agricole. L’Ouche est chenalisé sur plusieurs secteurs dans le but d’augmenter les vitesses d’écoulement vers l’aval et de prévenir des risques d’inondations. De nombreuses protections de berges ont été effectuées et des digues ont été mises en place. La dynamique de l’Ouche contraint l’équipe du syndicat mixte d’étude et d’aménagement du bassin de l’Ouche et de ses affluents (SMEABOA) à intervenir régulièrement pour consolider et renforcer les protections des berges.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Dans les années 92-93, le conseil général décide dans sa politique de l’eau de mener des actions dans les collectivités et les syndicats de rivière permettant de limiter le renforcement des protections de berges. En 1995, une étude identifie les zones riveraines au cours d’eau pouvant être acquises. Le secteur concerné est favorable car peu d’aménagements existent et les digues sont déjà abîmées par la dynamique du cours d’eau.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">3,4 hectares de terrains en rive droite, correspondant à une bande de 50 m de large, sont acquis. Les protections de berges ne sont pas supprimées car la dynamique du cours d’eau les a déjà fortement dégradées. Des actions sont toutefois menées pour sensibiliser les riverains à cette approche non interventionniste. Les propriétaires des terrains sont indemnisés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’est prise, l’objectif de cette opération étant de laisser évoluer librement le cours d’eau.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un inventaire des populations piscicoles, par pêche électrique, est réalisé en 1995 par le Conseil supérieur de la pêche. Depuis l&rsquo;acquisition des zones riveraines du cours d&rsquo;eau, deux pêches, un an et dix ans après l&rsquo;opération, ont été réalisées. Un site témoin est également pêché. Plus aucun suivi n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Cette opération permet d’augmenter la diversité des habitats. Des atterrissements se sont créés et la végétation des berges s’est développée. La végétation est dominée par des frênes, des acacias et des saules vieillissant en têtards et recépés dés que nécessaire. Il subsiste encore, ça et là, quelques enrochements témoins du recalibrage.<br>Les suivis piscicoles mis en place montrent une augmentation spectaculaire de la diversité des poissons. Comparé à la station témoin, le nombre d’espèces présentes dans la partie restaurée est quatre fois plus important. Le vairon, la loche, l’épinoche, le blageon, le chevaine, le goujon, le gardon et l’ablette sont recensés dans la partie acquise alors que seul le vairon et le chevaine ainsi qu’une espèce exotique d’écrevisse, l’écrevisse américaine, sont présents dans le secteur non restauré. Par ailleurs, la biomasse de poissons augmente également fortement passant de 1,3 kg/ha pour le site témoin à 93 kg/ha dans la partie restaurée. La mise en place de cette action permet au SMEABOA de réaliser des économies car, depuis plus de dix ans, le syndicat n’a pas eu besoin de conforter les protections de berges. Ce projet novateur pour son époque constitue une bonne alternative à la chenalisation et à la protection des berges du cours d’eau.<br>Le syndicat a actuellement des projets d’acquisitions foncières en aval du site pour assurer le maintien d’un champ d’expansion de crue.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des visites de terrains sont organisées avec les riverains pour montrer les effets de la non-intervention sur les cours d’eau et les effets positifs associés sur le milieu.</p>


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 49 000 € HT
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : 75
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 49 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - plan de financement non connu
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat mixte d’étude et d’aménagement du bassin de l’Ouche et de ses affluents
Contacts Lisa Largeron et Romain Garraut
 
smeaboa.dijon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope sur les cours d’eau du département de l’Orne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 18/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Mise en place d'une protection règlementaire (arrêté de biotope, réserves volontaires…) sur les cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1985
décembre 1985
Linéaire concerné par les travaux 79000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom 21 cours d'eau sont concernés
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) ORNE (61)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Protéger contre toute atteinte, les biotopes de reproduction et de croissance des espèces concernées par les arrêtés.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;De nombreux cours d&rsquo;eau du département de l&rsquo;Orne possèdent encore des habitats aquatiques très préservés. Ces cours d&rsquo;eau se situent le plus souvent dans les têtes de bassin à tendance herbagère ou forestière. Dotés d&rsquo;une forte pente, ils possèdent une qualité d&rsquo;eau favorable au développement de l&rsquo;écrevisse à pieds blancs et de la truite fario.<br />D&rsquo;autres rivières de dimension plus importante restent aussi préservées. Elles possèdent des caractéristiques d&rsquo;habitat favorables aux grands migrateurs ou au brochet (annexes hydrauliques).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les opérations de remembrements agricoles accompagnées d&rsquo;une série de travaux d&rsquo;hydraulique (curage, recalibrage, arrachage de la ripisylve&hellip;) sont une menace pour ces milieux. Dans le cadre de la mise en place du schéma départemental à vocation piscicole (SDVP) par la fédération de pêche, le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema) a proposé dès 1986 la mise en place d&rsquo;arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB) pour protéger les cours d&rsquo;eau remarquables de l&rsquo;Orne.<br />En 1986, 1988, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 2002 et jusqu&rsquo;en 2008, la direction départemental de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF), service instructeur, a proposé au préfet, après avis de la commission départementale des sites de la chambre départementale de l&rsquo;agriculture et la consultation des communes concernées, 21 arrêtés préfectoraux pour protéger les milieux naturels aquatiques : cours d&rsquo;eau et zones humides. Les APPB fixent notamment le périmètre de l&rsquo;espace protégé et la réglementation applicable dans cet espace.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les APPB mis en place visaient initialement à lutter contre les aménagements hydrauliques et la création de plan d&rsquo;eau sur les cours d&rsquo;eau. Au fur et à mesure des années, les APPB ont été de plus en plus protecteurs, englobant, pour les derniers, les aspects concernant la ripisylve, le piétinement par le bétail et la pollution issue du ruissellement sur les bassins versants.<br />Quelques exemples de travaux et d&rsquo;usages interdits sur les cours d&rsquo;eau :<br />&bull; les travaux de recalibrage et d&rsquo;approfondissement du lit ;<br />&bull; la réalisation d&rsquo;ouvrages dans le lit des cours d&rsquo;eau protégés ;<br />&bull; la réalisation de plan d&rsquo;eau en communication avec le lit ainsi que la réalisation de plans d&rsquo;eau susceptibles d&rsquo;avoir une incidence sur les cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le busage du cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le prélèvement d&rsquo;eau excepté pour l&rsquo;abreuvement du bétail ;<br />&bull; les rejets d&rsquo;effluents autres que ceux répondant aux objectifs de qualité des eaux superficielles ;<br />&bull; les lâchers de vase, quelle qu&rsquo;en soit la provenance ;<br />&bull; la coupe à blanc de la ripisylve ;<br />&bull; l&rsquo;accès du bétail au cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; toute manoeuvre hydraulique qui aura pour objet de réduire le débit des cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le remblai, l&rsquo;excavation et le drainage des zones humides ;<br />&bull; la suppression des bandes enherbées et le désherbage chimique ou thermique.</p>

La démarche réglementaire


21 arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont été mis en place en application des articles L.411-1 3° et L.411-2 1° et R.411-15 à 17 du Code de l’environnement et dont les infractions sont sanctionnées par l’article R.415-1 du même code (contraventions de la 4e classe).

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise dans le cadre de ces arrêtés. Pour l&rsquo;ensemble des sites, des règles encadrent l&rsquo;entretien des cours d&rsquo;eau. Les entretiens sont réalisés selon un calendrier prenant en compte les exigences des espèces. Ils doivent être conçus de manière à conserver la nature du fond du lit et le régime hydraulique particulier qui en font un biotope spécifique.<br />Pour tous travaux ponctuels, l&rsquo;avis du groupe de pilotage du SDVP ou l&rsquo;avis de l&rsquo;Onema et de la direction régionale de l&rsquo;environnement (DIREN, nouvellement DREAL) est sollicité.</p>

Le suivi

<p>Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les APPB sont des outils règlementaires efficaces pour protéger les cours d&rsquo;eau. Ils permettent notamment de lutter contre la multiplication des petits étangs, inférieurs à 1 000 m2, en tête de bassin.<br />Si leur vocation première était bien de stopper les effets liés aux travaux d&rsquo;hydraulique agricole et à la présence de plans d&rsquo;eau sur les têtes de bassin, leur intérêt et champ d&rsquo;action sont plus larges aujourd&rsquo;hui. Ils visent aussi à prévenir des risques liés aux pollutions d&rsquo;origine agricole.<br />Dans la mesure du possible, les APPB antérieurs à 1995 devraient être repris et modifiés pour améliorer leur efficacité en prenant en compte le traitement de la ripisylve, le maintien des haies, l&rsquo;interdiction de l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires le long des cours d&rsquo;eau, la divagation du bétail dans le lit et la préservation des zones humides associées.<br />Le service départemental de l&rsquo;Onema s&rsquo;est impliqué dans la connaissance à apporter localement pour les nouveaux APPB. D&rsquo;autres APPB sur l&rsquo;Orne amont, concernant notamment le brochet, pourraient de ce fait être mis en place.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction départemental de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - direction régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) - fédération départementale pour la pêche et la protection des milieux aquatiques


Maître d'ouvrage
Contacts Hubert Boudet
  Onema – Service départemental
sd61@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Gestion concertée et participative des Marais du Verdier avec les habitants du Sambuc (Arles/Camargue). Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 30/04/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Gouvernance
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2003
novembre 2008
Surface concernée par les travaux 120.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Sp - Mares/marais salins/saumâtres/alcalins permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Gestion concertée et participative des Marais du Verdier avec les habitants du Sambuc (Arles/Camargue).

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres non concerné
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR9310019

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) BOUCHES-DU-RHONE (13)
Communes(s) ARLES (13004)

Carte de localisation des marais du Verdier
Carte de localisation des marais du Verdier sur le bassin RMC

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Le but ultime était de mettre en place les activités arrêtées lors du processus de concertation avec les villageois dans le respect du cahier des charges (précisé dans le contexte)<br>Dans ce cadre les objectifs sont :<br>- la conservation et la valorisation de cet espace naturel jusqu’alors propriété agricole privée et de fait inaccessible<br>- faire bénéficier les riverains d’un nouveau lieu pour développer des activités exemplaires et démonstratives de multi-usage et de développement durable,<br>- capitaliser sur le processus de concertation et les autres résultats pour rendre le projet transférable</p>

Le milieu et les pressions

<p>Jusque dans les années 1960, les Marais du Verdier faisaient partie d'un grand ensemble de sansouires et de marais temporaires. Dès 1960, 120 ha furent endigués pour créer les bassins nécessaires à la pisciculture. L'activité s'est pérennisée jusqu'en mars 2003. En juin de la même année, La Tour du Valat (Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) et déjà propriétaire de terrains mitoyens acquiert le site avec l'avis favorable de la population locale. Dès lors les habitats sont invités à se prononcer sur le devenir du site par l'intermédiaire d'un questionnaire. Il leur sera ensuite proposé de participer à la gestion du site sous quatre conditions :<br>- conserver la valeur écologique du site<br>- développer des activités de multi-usages<br>- donner priorité aux projets collectifs <br>- que le site serve avant tout aux habitants du hameau voisin.<br>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention


<p>&nbsp;Les opportunités pour développer ce projet de gestion participative sont multiples :<br>- l'acquisition foncière par un propriétaire privé puis mise à disposition du site était le point de départ<br>- la volonté du propriétaire de mettre à disposition pour la bonne réussite du projet de moyens financiers et humains pour animer le projets<br>- pour le propriétaire c'est l'occasion de tester certains principes de gestion intégrée appliqués aux zones humides à un niveau local<br>- pour les habitants c'est le libre accès sur un espace naturel à proximité immédiate du hameau <br>- une demande locale forte tant des villageois que de certains acteurs locaux (chasseurs, éleveurs, exploitant de roseaux) pour développer certaines activités<br>- une forte mobilisation et une appropriation rapide du projet par certains volontaires/habitants</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">En accord avec les villageois et grâce à leur participation, de nombreuses actions ont été mises en œuvre :</p><p style="text-align: justify;">- l'aménagement de structures lourdes comme une passerelle d'accès au site, la construction d’un observatoire ou d'une plate-forme paysagère en co-construction (chantiers organisés par l'animateur avec un artisan auxquels participent&nbsp; les bénévoles),</p><p style="text-align: justify;">- développement d'un marais permanent (renforcement des digues, mise en fonction des ouvrages hydrauliques) rapidement colonisée par la roselière. Cette dernière sera ensuite exploitée par une sagneur de 2005 à 2008 (activité contractualisée).</p><p style="text-align: justify;">- mise à disposition du site pour les propriétaires de chevaux qui souhaitent y faire pâturer leurs montures (une convention par propriétaire);</p><p style="text-align: justify;">- mise en place d'une activité cynégétique "exemplaire" et accueil d’un troupeau de vaches camarguaises sur un marais temporaire (clôture de 50 ha, abreuvoir, clos de triage, embarcadère).</p><p style="text-align: justify;">- réhabilitation du local de pompage en lieu de vie pouvant accueillir les bénévoles (installation toilettes sèches, tables, bancs, abris).</p><p style="text-align: justify;">- sécurisation et mise en conformité de l'ensemble des installations afin de garantir les consignes de sécurité.</p>
2005 - Caractérisation de la roselière de l'étang - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Caractérisation de la roselière de l'étang - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Mesure des poissons lors d'une pêche - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Mesure des poissons lors d'une pêche - Copyright N. Beck/Tour du Valat

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">Le processus de concertation initié en 2003 se décompose en trois phases: <br>- Une phase préliminaire d’identification des acteurs, du contexte, des problématiques, des atouts et des contraintes. Parallèlement, un diagnostic écologique était réalisé par la Tour du Valat, complété ensuite par un diagnostic socio-économique. Les villageois mobilisés durant cette phase au travers d’activités d'échanges ont permis de retracer la mémoire collective du site..<br>- Une phase de préparation et d'élaboration des objectifs. Trois groupes de travail ont ainsi formulé des propositions d'activités (récréatives, pédagogiques, exploitation des ressources naturelles) puis ont décliné les opérations à mettre en place en tenant compte des atouts et des contraintes du site ainsi que du cahier des charges initial. L'ensemble de ces actions est&nbsp; repris dans le plan de gestion du site (2005-2008). Dès lors une structure de gestion propre au site a été créée : l’Association des marais du verdier. Ce nouveau statut responsabilise les membres et affirme leur réelle détermination à s’approprier et à prendre en main la gestion des marais.<br>- Enfin une phase de mise en œuvre des activités qui comprend le montage des&nbsp; micro-projets, la recherche de fonds, l'initiation d'études et de suivis. Pour chacune des activités développées, un cahier des charges est rédigé par l’association. Les bénévoles prendront également part aux suivis d'indicateurs et des paramètres du milieu, de la faune et la flore du site. Ces données seront essentielles pour évaluer le niveau de réalisation des objectifs.</p><p>&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les suivis initiés ont pour objet de fournir des données quantitatives et qualitatives sur l'impact des modes de gestion et des activités mis en œuvre. Ils sont de natures diverses :&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">- Pour l'avifaune : Suivi mensuel du nombre d'espèces et dénombrement annuel des oiseaux nicheurs (couples/jeunes)<br>- Suivi bimensuel des niveaux d'eau dans les bassins<br>- Suivi annuel du recouvrement/espèce de la végétation sur tout le site<br>- En 2005 et 2006 : suivi des peuplements de poissons (espèces, abondance) dans le bassin nord&nbsp; <br>- Suivi annuel de la roselière du bassin nord (hauteur, diamètre, densité)<br>- En 2006 et 2007 : suivi d'espèces et du recouvrement de la végétation aquatique dans le marais ouest (herbier et thypha)<br>- Suivi annuel du nombre de pieds de tamaris dans le marais ouest et sud<br>- Suivi annuel du nombre de pieds d'espèces invasives<br>- Captures des passereaux en migration à l'automne (évaluation du nombre et des espèces capturées)<br>- Suivi des tableaux de chasse de septembre à janvier (espèces, nombre, nombre de chasseurs, nombre de visites)<br>- Suivi permanent de la fréquentation et du nombre de visiteurs<br>- Suivi ponctuel du périmètre de certains habitats (roselière, tamaris)</p><p style="text-align: justify;">- Enregistrement des données naturalistes dans une base de données permanente espèces, nombres, observateurs<br>- Compte-rendu des réunions mensuelles</p><p style="text-align: justify;">Ces informations sont utilisées pour l'évaluation du plan de gestion (en cours) et la définition du prochain document de planification.</p><p>&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: &quot;Arial&quot;,&quot;sans-serif&quot;;"><o:p></o:p></span></p> <p>&nbsp;</p>
2006 - Suivi de la végétation aquatique du marais temporaire - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2006 - Suivi de la végétation aquatique du marais temporaire - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Information des chasseurs du site sur les munitions sans plombs - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Information des chasseurs du site sur les munitions sans plombs - Copyright N. Beck/Tour du Valat

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Alors que les tentatives d’intégration des populations locales aux projets de conservation et de gestion d’espaces naturels se soldent trop souvent par un échec, la Tour du Valat est en passe de réussir le pari de la gestion participative en plaçant les habitants du Sambuc au cœur du processus décisionnel et pratique. En tenant compte de leurs orientations, en les associant au suivi scientifique, en favorisant les multi-usages à travers diverses activités traditionnelles, elle permet, dans un esprit constructif d’équipe, la gestion durable de cet espace naturel par ses utilisateurs.</p><p style="text-align: justify;">A l’heure actuelle, l’objectif d’exploitation rationnelle des marais du Verdier par une volonté d’action commune et sans pour autant en appauvrir le patrimoine naturel, semble être atteint.<br>Ces richesses naturelles en font un lieu de plus en plus fréquenté par les naturalistes et les touristes tout en profitant aux habitants du Sambuc au travers des activités qu'ils y développent.</p><p style="text-align: justify;">Cependant, le projet nécessite encore une forte implication de l’animateur et responsable du projet. <br>Cette mobilisation de l’animateur ne facilite pas le transfert des responsabilités aux habitants du Sambuc qui ont tendance à se reposer sur ses diverses compétences.</p><p style="text-align: justify;">Zones humides parmi d’autres, cet exemple de gestion participative à l’échelle locale demeure une expérience transposable ailleurs, néanmoins sa pérennité dépend de l’implication des usagers sur le long terme.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2009/LL_HS_mars2009/plan%20de%20gestion%20verdier.PDF">- Plan de gestion du Marais du Verdier</a></p><p><a href="http://www.tourduvalat.org/actualites/la_lettre_de_la_tour_du_valat_n_11/dossier_gestion_partagee_d_un_marais_en_camargue">- Dossier "Gestion partagée d’un marais en Camargue"</a></p><p>- <a href="http://www.tourduvalat.org/actualites/la_lettre_de_la_tour_du_valat_n_11/questions_a">Interview de Jean-Yves Mondain-Monval</a></p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Medias
Pose de clôtures - Copyright N. Beck/Tour du Valat
Chantier et pose de clôtures au marais du Verdier (13)
Plantation de tamaris au Marais du Verdier - Copyright N. Beck/Tour du Valat
plantation au marais du Verdier (13)

Coûts

<p>Dès 2003 le projet mobilise un chef de projet et un animateur, tous deux à temp partiel. <br>Le temps de l'animateur va doubler la seconde année, puis va baisser progressivement les années suivantes. Pour le chef de projet et les autres missions, l'investissement baissent également progressivement dès la troisième année.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Coût des études 35000
Coût des acquisitions 600000
Coût des travaux et aménagement 30000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 431422

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Tour du Valat - Membre de l'association (cotisation) - Conseil général des Bouches-du-Rhône - Conseil régional de PACA - Ville d'Arles
Partenaires techniques du projet - Tour du Valat (équipe scientifiques: techniciens) - Parc Naturel Régional de Camargue


Maître d'ouvrage Tour du Valat


Contacts Nicolas Beck
  Tour du Valat Le Sambuc 13200 Arles

beck@tourduvalat.org

Référence(s) bibliographique(s)

<p>BECK N. &amp; HERMELOUP C., 2011. Gestion partagée d'un marais en Camargue. Tour du Valat Arles (FRA) 36p il. <a href="http://www.tourduvalat.org/content/download/16024/154947/version/3/file/Guide+Verdier_web.pdf"><em>Télécharger</em></a></p>


Préservation du paysage et de l’écosystème lagunaire et maintien des activités traditionnelles sur l’étang d’Urbino Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 28/04/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2008
Surface concernée par les travaux 790.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Préservation du paysage et de l’écosystème lagunaire et maintien des activités traditionnelles sur l’étang d’Urbino

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope Site du CELRL
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRET03
Référence du site Natura 2000
FR9410098

Localisation

Pays France
Bassins Corse
Région(s) CORSE
Département(s) HAUTE-CORSE (2B)
Communes(s) GHISONACCIA (2B123)

Carte de localisation de l'étang d'Urbino
Carte de localisation de l'étang d'Urbino sur le bassin RMC

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Les orientations de gestion définies au plan de gestion simplifié de l’étang d’Urbino sont entre autres :<br>- Protéger et conserver la richesse et la diversité biologique<br>- Maintenir la qualité écologique du plan d’eau<br>- Pérenniser une exploitation traditionnelle des ressources halieutiques de l’étang viable et respectueuse du site<br>- Organiser de façon permanente la gestion du site et l’accueil du public <br>- Améliorer la qualité paysagère</p><p style="text-align: justify;">La nouvelle gestion de l’étang d’Urbino a donc pour but d’associer préservation du paysage et de l’écosystème lagunaire et maintien des activités traditionnelles sur l’étang par le biais d’un projet élaboré conjointement entre le propriétaire, le gestionnaire et les professionnels.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’étang d’Urbino fait partie des lagunes de la côte orientale corse. Cette lagune d’effondrement de 800 ha a une profondeur moyenne de 4-5 mètres. Elle est séparée de la mer tyrrhénienne par un simple cordon sableux ouvert au niveau d’un grau artificiel. Réceptacle des eaux du bassin versant, l'étang participe à la conservation d'un capital hydrique, limite l'érosion des terres en amont et contribue au maintien de la capacité des nappes phréatiques.</p><p style="text-align: justify;">Désigné site RAMSAR en 2009, l’étang est également :<br>• un support de biodiversité,<br>• un support pour les chaînes alimentaires,<br>• un réservoir génétique,<br>• un support pour l’évolution des espèces (adaptations et phénomènes de résistance),<br>• un support d’activités sociales (pêche, conchyliculture, élevage, cultures, chasse),<br>• un support de la recherche scientifique,<br>• un support pour l’éducation à l’environnement,<br>• et une valeur d’héritage.</p><p style="text-align: justify;">La proximité avec les étangs et marais de Diane et de Palu favorise les échanges d’oiseaux (113 espèces inventoriées, dont 37 nicheuses). Le caractère sténohalin de l’étang lui confère une grande variété de biotopes et une originalité paysagère indéniable (plage et dune à genévriers, falaises marneuses, sansouires, pinèdes littorales, maquis…). La flore y est assez riche et l’on trouve notamment : la kochia hérissée, l’althénie filiforme et l’hibiscus à 5 fruits présent dans un marais périphérique.<br>La richesse de l’étang est également liée à la présence d’herbiers aquatiques (herbier de cymodocées, zostères, ruppias), abritant une faune d'invertébrés et de poissons riche et diversifiée (grande nacre, anguille, aphanius de Corse,…).</p>

Les opportunités d'intervention


<p>Dans l’étang, la pêche et l'aquaculture représentent une ressource économique importante.</p><p>L’acquisition de ce site par le Conservatoire a donc été un enjeu fort et a pu être concrétisée grâce au souhait des propriétaires de le céder au Conservatoire dans un but de gestion durable.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Les grandes orientations de restauration du cadre paysager ont été définies avec les acteurs locaux dans un plan de gestion simplifié. En application de celui-ci, le Conservatoire s’est doté d’un plan d’intentions paysagères qui prévoit la requalification paysagère et la réorganisation de la zone d’activité de la presqu’île et l’accueil du public. Le projet comprend notamment la destruction d’un hangar et la transformation d’un hangar désaffecté en bâtiment de gestion et d’accueil du public, le regroupement des activités de pêche et de conchyliculture au sein d’un « pôle d’activités » ainsi que l’aménagement de stationnements et de sentiers pour les visiteurs. Les travaux de réhabilitation des anciens espaces d’exploitation et du bâtiment de gestion sont en cours. De plus, l’existence d’activités économiques (conchyliculture, pêche et un restaurant) et le fait que certaines parcelles de la presqu’île sont demeurées privées et occupées par des maisons d’habitation amènent le Conservatoire et ses partenaires (gestionnaire et commune de Ghisonaccia) vers une réflexion concernant la récupération et le traitement des eaux usées sans rejet dans le plan d’eau afin de maintenir des conditions favorables au bon état écologique de la lagune. Cette étude intègre l’assainissement des parcelles à proximité : habitations, restaurant afin d’aboutir à une gestion concertée du système d’assainissement des eaux usées. Par ailleurs, une étude sur les impacts des activités agricoles sur le bassin versant a été réalisée. Dans le but d’améliorer les connaissances sur le milieu, des suivis réguliers de l’avifaune sont assurés par le gestionnaire et une cartographie de la végétation va être assurée par le Conservatoire botanique de Corse en 2010.</p>
Esquisse : Presqu’île d’Urbino – état actuel
Esquisse : Presqu’île d’Urbino – état actuel
Mytiliculture sur l'Etang d'Urbino
Mytiliculture sur l'Etang d'Urbino

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>L’enjeu principal de ce site réside dans l’entretien du grau artificiel qui est la clé de voûte de la gestion de la lagune. Il s’agit actuellement pour le propriétaire et le gestionnaire, d’en définir les modalités d’entretien, en accord avec les pêcheurs et conchyliculteurs et afin d’assurer la qualité de l’écosystème et le bon fonctionnement des activités aquacoles et de la pêche. Le Conservatoire engage une étude préliminaire dans le but de disposer de propositions pour l’aménagement et l’entretien de l’ouvrage d’échange hydraulique durable entre l’étang d’Urbino et la mer.</p><p>Le Conservatoire et le Département de la Haute-Corse ont permis d’engager une véritable action de concertation sur ce site entre propriétaire, gestionnaire et acteurs économiques.</p><p>Suivant les dispositions du plan de gestion simplifié de l’étang d’Urbino, des conventions d’exploitation avec les acteurs économiques pour les usages piscicole traditionnel et ostréicole sont mises en œuvre en liaison avec les gestionnaires et valent réglementation de gestion de la pêche et de la conchyliculture sur le site. <br>Ces conventions sont soumises à des contraintes :<br>- de gestion concertée des milieux aquatiques par des travaux d’entretien adaptés, <br>- de maintien de zones de tranquillité et de reproduction pour la faune aquatique notamment par la mise en réserve de parties du site,<br>- de respect des mesures de protection des espèces de grand intérêt patrimonial<br>- de compatibilité d’usages du site et notamment l’ostréiculture et l’ouverture au public par des modalités adaptées (réglementation sur l’espace, sur les pratiques et circulation sur le plan d’eau).<br>&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Le service du Conseil Général de gestion de la Réserve Naturelle de l’étang de Biguglia a également mené un recensement de l’avifaune hivernante et nicheuse, cette action a été poursuivie en 2009 et sera reconduite tous les ans.</p><p>Un carnet de pêche a été mis en place afin de fournir des indications à l’IFREMER quant aux pêches réalisées sur l’étang. Un suivi de l’anguille a commencé en milieu d'année 2007 et des enquêtes ont été menées auprès des pêcheurs. Une étude est actuellement en cours sur les pesticides dans le cadre du GRPPN (Groupe régional de suivi de la pollution par les produits phytosanitaires et les nitrates).</p><p>Dans le cadre de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), l'IFREMER a mené une campagne de surveillance depuis 2009 sur les eaux de transition et les eaux marines. Tous les descripteurs ont été pris en compte.</p>
Grau artificiel au nord du lido d’Urbino
Grau artificiel au nord du lido d’Urbino
Pêche traditionnelle sur la lagune d’Urbino
Pêche traditionnelle sur la lagune d’Urbino

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;"><u>Etudes :</u></p><p style="text-align: justify;">En 2009, le Conservatoire du littoral a lancé une étude pour élaborer le schéma d’assainissement collectif sur la zone urbanisée de la presqu’ile.</p><p style="text-align: justify;">- Une étude portant sur le fonctionnement du grau actuel permettra d’obtenir des propositions d’aménagement d’un ouvrage d’échange hydraulique durable entre l’étang d’Urbino et la mer.<br>De plus, une étude toponymique et ethnolinguistique sera menée sur le site de l’étang.<br><br>- Les activités économiques menées sur le bassin versant ont un impact direct sur la zone humide, essentiellement sur l’activité conchylicole. Le suivi des produits utilisés constitue une priorité du plan de gestion afin de prendre en compte la problématique écologique en amont.</p><p style="text-align: justify;"><u>Travaux :</u></p><p style="text-align: justify;">L’entretien du grau a nécessité deux campagnes d’interventions, en avril et en juin 2008, afin de permettre la communication entre la mer et la lagune et maintenir ainsi les activités économiques.</p><p style="text-align: justify;">- Aménagement du bâtiment dédié à la gestion et à l’accueil du public<br>- Aménagement paysager de l’aire de stationnement et création d’un sentier piéton<br>- Réhabilitation de la zone d’activités et construction de locaux d’exploitation</p><p style="text-align: justify;"><u>Acquisitions :</u></p><p style="text-align: justify;">- Etude d’un périmètre d’intervention du Conservatoire sur les zones naturelles du bassin versant proche de l’étang.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>- <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/Corse/Urbinu/Urbino_esquisse.tif">Présentation du plan d’intentions paysagères élaboré par le paysagiste conseil du Conservatoire<br>du littoral, Alain Freytet</a> (<span style="font-size: 8pt; font-family: &quot;Helvetica&quot;,&quot;sans-serif&quot;;">voire esquisse ci-contre). </span><span style="font-size: 8pt; font-family: &quot;Helvetica&quot;,&quot;sans-serif&quot;;">Ce document a été conçu afin de repenser l’organisation de l’espace, essentiellement en faveur de l’accueil du public et du maintien des activité socio-économiques.</span></p>

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Diversité paysagère des marais d’Urbino
Paysages des marais d’Urbino (Corse)
Paysage entre terre et eau de la côte orientale Corse – étang d’Urbino
Etang et montagne corse - Urbino

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau RM&C
Partenaires techniques du projet - Conservatoire du littoral - Conseil général de Haute Corse - IFREMER - Université de Corse - Office de l'Environnement de la Corse (OEC)


Maître d'ouvrage Conservatoire du littoral - délégation de Corse

Contacts Anne Martinetti
  3 rue Luce de Casabianca 20200 Bastia

corse@conservatoire-du-littoral.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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