action consistant à prévenir de la destruction ou à utiliser au mieux un espace




Boire de Camptocé: campagne de gestion dela jussie

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation CHAMPTOCE-SUR-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Intervenir au plus vite pour limiter la propagation de la jussie.

Résumé

La boire de Champtocé, se situe en rive droite de la Loire. Elle est alimentée par les ruisseaux de la Romme et de la Loge, ainsi que par la Loire. Elle s’inscrit dans un ensemble de milieux d’une grande richesse biologique et présente de multiples intérêts pour la faune et la flore. Cependant, cette boire est sujette à un dysfonctionnement hydraulique important. Un des corollaires de ce dysfonctionnement est le développement important de la jussie.
 
Cette intervention a en effet fait l’objet d’une dérogation permettant un commencement anticipé des travaux. Elle visait plusieurs objectifs :
- limiter au plus tôt la propagation de la jussie ;
- éviter la colonisation du bassin de la Romme ;
- donner les moyens à la commune de poursuivre la veille et la gestion de cette espèce exotique envahissante sur le long terme.
 
Les opérations ont concerné des propriétés communales.
Trois campagnes d’arrachage manuel ont été programmées à raison de deux interventions par an, la deuxième permettant d’agir sur les repousses et les foyers qui n’étaient pas visibles lors du premier passage. Un suivi annuel de la jussie par la commune et les partenaires du programme a parallèlement été mis en place, dans un souci de veille efficace.
 
Avant le début des travaux en 2010, l’ensemble des 1,3 hectare traité était intégralement infesté. Après le premier passage de 2012, il ne restait que quelques rejets isolés et deux foyers particulièrement développés totalisant 5 m2 qui sont d’ores et déjà considérés comme à traiter en priorité en 2013.
 
Au-delà de ces résultats appréciables à l’œil nu, l’opération a surtout permis de rendre la commune autonome sur cette mission, à travers entre autres la formation des agents communaux. Il revient en effet maintenant à la commune de poursuivre le contrôle de cette population de jussies.
Publication du recueil : 2013




Le GRAPEE, organe de cohérence pour la gestion des plantes exotiques evahissantes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2056000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation AUVERGNE-RHONE-ALPES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Elaborer une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes.

Résumé

Les douze espèces de plantes exotiques envahissantes considérées comme prioritaires à l’échelle du bassin Loire-Bretagne sont présentes en Auvergne, parmi lesquelles les jussies, les renouées et l’ambroisie s’avèrent être les plus problématiques car désormais présentes sur une grande partie du territoire. Face à ce constat, et sous l’impulsion de la délégation Allier Loire amont de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, un groupe de travail régional sur les plantes exotiques envahissantes a vu le jour dès 2003. Ce réseau d’acteurs s’est véritablement constitué en 2009 sous l’intitulé du Groupe régional Auvergne plantes exotiques envahissantes (GRAPEE).
 
Le GRAPEE rassemble une soixantaine d’acteurs régionaux, d’horizons variés concernés par le thème des plantes exotiques envahissantes. Son objectif est d’aboutir à une cohérence régionale dans les actions menées en termes d’efficacité et de moyens. Pour ce faire, une réflexion est en cours pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes, intégrant une amélioration de la connaissance, une formation d’acteurs régionaux tant à la connaissance qu’à la gestion, une politique d’intervention préférant le préventif au curatif et la mobilisation d’outils d’information et de sensibilisation.
 
À l’échelle du bassin Loire-Bretagne, le CEN Auvergne représente le GRAPEE et à ce titre a participé à la rédaction d’un certain nombre d’outils tels que le guide et le manuel de gestion réalisés en 2010. Une diffusion régionale de ces outils est toujours en cours. Certaines expériences régionales ont également pu être présentées lors de rencontres qui se sont déroulées en Pays de la Loire et en Poitou-Charentes.
 
Une poursuite de l’animation du GRAPEE au-delà de 2013 semble nécessaire. Les axes de travail à développer portent aujourd’hui sur :
- l’amélioration des connaissances régionales, notamment par l’évaluation du potentiel invasif des différentes espèces en Auvergne, permettant la détermination des espèces prioritaires et une mise à jour de la liste régionale ;
- la mise à jour de l’état des lieux régional réalisé en 2007 pour pouvoir suivre les évolutions en cours et adapter les interventions en conséquence ;
- l’organisation et le développement de la gestion préventive et de la gestion des déchets ;
- la formation par filière professionnelle à la reconnaissance et aux techniques de gestion.
Publication du recueil : 2013




La préservation de la ressource en eau, en lien avec la dynamique fluviale

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Milieux humides
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 390.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département PUY-DE-DOME
Localisation COURNON-D'AUVERGNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Concilier tous les enjeux pour une gestion exemplaire des zones de captages.

Résumé

La nappe alluviale du Val d’Allier constitue la principale ressource en eau de l’agglomération clermontoise : les soixante et onze puits deccaptage permettent d’alimenter les deux tiers de la population de la ville en eau potable, ainsi que différentes villes ou villages alentours. Au-delà de l’enjeu évident de préservation de la ressource en eau, le contexte périurbain de ce site lui confère aussi un fort enjeu social, lié aux activités de loisirs qui se sont implantées autour des zones de captage.
 
Le but de cette opération, inscrite dans le cadre du Contrat nature du Val d’Allier 2008-2013 est de concilier les objectifs de protection de la ressource en eau, de préservation de la biodiversité, de préservation de la dynamique fluviale sur la dernière zone non protégée, et de maintien des activités de loisirs. Il s’agit par une gestion durable exemplaire de constituer un site « vitrine » de zone de captages.
 
À une échelle plus large dans le cadre du contrat Val d’Allier, le Conservatoire souhaite également améliorer la prise en compte de la dynamique fluviale dans la gestion des zones de captages d’eau existantes ou futures.
 
La préservation de la ressource en eau sur le site du Val d’Allier de Mezel-Dallet s’appuie sur une collaboration fructueuse entre la ville de Clermont-Ferrand, principale propriétaire du site (plus de 190 hectares) et gestionnaire des zones de captage, et le CEN Auvergne à travers des actions globales de conseil et d’appui technique sur l’ensemble des périmètres de protection des captages (260 hectares) et sur l’ensemble du site.
 
- 260 hectares en périmètre de protection des captages sont ainsi surveillés régulièrement par le CEN.
- 145 hectares en zones agricoles sont exploités sans intrants.
- Sept accords de gestion ou de partenariats ont été signés avec les collectivités locales concernées.
- 21 000 plaquettes de site ont été éditées et seize actions de sensibilisation réalisées entre 2009 et 2011 regroupant près de quatre cents participants, dont environ 75 % de riverains.
- Plus de 11 km de sentiers sont balisés sur le site, dont le sentier des écoliers restauré.
Publication du recueil : 2013




Gestion des milieux ouverts du domaine public fluvial: Pasto'Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Pâturage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 400.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation LOIRET


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réinstaller durablement l'élevage dans le Val de Loire poru préserver la biodiversité et les fonctionnalités hydrauliques.

Résumé

La vallée de la Loire en région Centre présente une mosaïque spécifique de milieux naturels des vallées alluviales. Au sein de cette succession de milieux, ceux dits ouverts (prairies et pelouses sur sable) sont particulièrement riches. Ces milieux herbacés sur sable, si caractéristiques de la Loire, présentent en effet un réel enjeu patrimonial pour la biodiversité : plus de 50 % de la flore patrimoniale ligérienne en dépend. La faune y est également originale, le Conservatoire d’espaces naturels de la région Centre (CEN Centre) et la Chambre d’agriculture du Loiret ont œuvré à la mise en place d’opérations d’entretien des bords de Loire par le pâturage, considéré comme un moyen de gestion des milieux ouverts ou restaurés.
 
Le projet Pasto’Loire est la mise en œuvre opérationnelle des conclusions de l’étude « Perspective de gestion du domaine public fluvial de la Loire par le pastoralisme » menée en 2005. Ce projet a pour objectif de conjuguer entretien des milieux ouverts pour faciliter l’écoulement du flux principal, préservation des habitats et espèces caractéristiques de la Loire et réinstallation durable d’une économie d’élevage viable et performante dans le Val de Loire.
 
Les secteurs pâturés sont choisis pour leur intérêt écologique mais aussi selon leur statut ou pour leur configuration permettant ou non la mise en place d’un pâturage itinérant, avec comme condition la présence d’un éleveur intéressé à proximité.
 
Chaque année, quatre éleveurs, cinq bergers et près de mille brebis sont mobilisés sur trois à six mois d’avril à novembre pour la mise en œuvre, selon des plans de pâturage précis, d’un pâturage itinérant sur cinq sites et environ 400 hectares de bords de Loire dans le Loiret.
 
De façon générale, le pâturage favorise l’ouverture des milieux herbacés et permet une pénétration plus importante de la lumière jusqu’au sol. Mais les suivis scientifiques ont montré que les modalités de sa mise en œuvre peuvent aboutir à des impacts très différents en fonction des compartiments concernés. C’est donc finalement une combinaison alternant pâturage faible à modéré au printemps et en été avec des zones non pâturées et fauchées ou broyées en hiver qui permet d’optimiser la diversité biologique.
 
Sur le plan économique, l’utilisation d’un troupeau ovin pour l’entretien du littoral ligérien engendre de nombreux surcoûts pour l’éleveur et diminue sa production.
Publication du recueil : 2013




Intervention en faveur des vallées alluviales d'intérêt majeur de la région Centre

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation CENTRE-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renforcer et amplifier les actions de préservation autour des thématiques à enjeux (dynamique fluviale, qualité de l'eau, agri-environnement, assise citoyenne) et assurer une cohésion et une appropriation locale en développant des actions partenariales.

Résumé

L’action s’est concentrée sur les grandes vallées alluviales de la Loire et de ses principaux affluents que sont le Cher et l’Indre. À l’intérieur de ces vastes entités, quarante-cinq sites naturels remarquables recouvrant près de 2 000 hectares ont été définis comme des territoires à enjeux sur lesquels se sont déroulées les interventions opérationnelles.

Les actions mises en œuvre s’articulent autour de la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation. Des plans de gestion ou études préalables ont ainsi été réalisés, permettant d’évaluer les richesses biologiques et la fonctionnalité des zones humides, et de définir des objectifs de restauration et d’entretien. Des indicateurs et suivis scientifiques ont été mis en place, portant essentiellement sur la ressource en eau et la qualité du milieu ainsi que sur l’analyse de la fonctionnalité biologique des milieux ouverts et des forêts alluviales. Des espèces indicatrices de la reconquête des milieux ont été particulièrement suivies.

En partenariat avec le Laboratoire de géographie physique (CNRS, UMR 8591, Paris 1), des recherches portant sur la dynamique fluviale, l’étude des paléo-chenaux, l’histoire de l’occupation du fleuve ou le fonctionnement sédimentaire ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du fleuve et d’adapter certaines mesures d’entretien des milieux ouverts.

Des opérations d’animation foncière sur le réseau d’espaces naturels auront permis de renforcer le réseau d’espaces protégés par le CEN Centre. L’opération aura essentiellement consisté en des démarches de contractualisation et de signatures de chartes et de sensibilisation des élus à Natura 2000.

Des opérations de restauration et d’entretien des milieux préservés ont également été assurées.
Enfin, pour contribuer à mieux faire connaître et reconnaître les vallées alluviales et leurs milieux naturels, différentes animations ont été organisées et des sites ont été aménagés pour l’accueil du public.

Publication du recueil : 2013




Pré Redan, la gestion agricole au service du maintien de l'espace de moilité de l'Allier

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 9.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation CRECHY


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Garantir une gestion durable de la parcelle acquise.

Résumé

Les CEN Allier et Auvergne interviennent sur la zone de Pré Redan dans le cadre du programme Loire nature depuis 2002. C’est un secteur caractéristique et relativement bien préservé du Val d’Allier. C’est dans le cadre de la phase 2 (2002-2006) du plan Loire qu’a été réalisée l’acquisition foncière d’une parcelle privée en enclave du DPF, située au sud-sud-est de Pré Redan, dans un méandre de la rivière Allier et sur un secteur d’érosion très actif. Il s’agissait de garantir la préservation de la dynamique fluviale et compenser le préjudice subi par le propriétaire.

Suite à l’acquisition, l’objectif était de maintenir les prairies naturelles, en pérennisant les pratiques de pâturage extensif.

La parcelle étant utilisée pour partie par deux agriculteurs locaux, une concertation a été engagée pour définir l’attribution de la gestion agricole de la parcelle. Le choix pour la gestion agricole des terrains s’est fait en accord avec les deux exploitants intervenant sur le site. « L’enclave des Vachers », comme son nom l’indique s’insère dans une soixantaine d’hectares du DPF qui font l’objet d’une location de franc-bord. Pour une cohérence de gestion, c’est l’agriculteur détenteur de la location du franc-bord qui a été retenu. Le bail rural à clauses environnementales qui a été établi inclut un cahier des charges fixant les modalités des pratiques pastorales :
-    chargement maximal de 0,8 UGB/ha/an ;
-    apports de fertilisants et produits phytosanitaires interdits ;
-    interdiction de tout travail au sol sauf intervention définie en accord avec le bailleur ou le gestionnaire ;
-    délai minimum de quinze jours avant remise à l’herbe après tout traitement parasitaire ;
-    maintien des haies, talus, arbres isolés, mares ;
-    interdiction de drainer et de pratiquer toute forme d’assèchement.

Ce contrat permet ainsi de pérenniser une gestion agricole durable adaptée aux aléas d’érosion et favorable à la biodiversité et à la ressource en eau.

Publication du recueil : 2013




Etude ds protections de berge et zones d'érosion de l'Allier alluvial

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2011
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation ALLIER


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer la dynamique fluviale en préservant l'érosion.

Résumé

La rivière Allier présente sur 260 km une dynamique fluviale active avec des érosions de berge à l’origine de la formation et de la migration de méandres.

Cette divagation latérale de la rivière constitue le moteur de la biodiversité du val d’Allier et garantit la pérennité de la ressource en eau de la nappe alluviale. Pourtant le potentiel de mobilité de l’Allier est réduit par de nombreuses protections de berge. En bloquant la divagation de l’Allier, ces protections de natures diverses altèrent le fonctionnement général de l’hydrosystème alluvial et contribuent à l’incision de la rivière.

Une étude pour restaurer la dynamique fluviale en préservant l’érosion visait plusieurs objectifs :
- actualiser l’état des lieux des protections de berge et zones d’érosion sur l’Allier alluvial ;
- diagnostiquer les enjeux socio-économiques des terrains protégés ou en cours d’érosion ;
- proposer des outils de préservation et d’accompagnement de l’érosion ;
- proposer des outils pour mener des actions de restauration de la dynamique ;
- évaluer les enjeux de la compensation vis-à-vis de la dynamique fluviale et proposer des éléments de cadrage technique pour sa mise en œuvre.

Elle devait ainsi contribuer à l’élaboration du Sage Allier aval concernant l’enjeu dynamique fluviale, mais aussi inciter et faciliter la mise en place d’actions de préservation ou de restauration de la dynamique par des collectivités ou gestionnaires d’espaces naturels, ou encore par des maîtres d’ouvrage au titre de mesures compensatoires.

L’inventaire des protections et zones d’érosion a été réalisé à l’étiage 2010 par le CEN Auvergne avec l’aide d’un bureau d’étude. Les 260 km de cours d’eau ont ainsi été parcourus en canoë durant 22 jours et les protections de berge ont été localisées par GPS et décrites selon une grille d’indicateurs, permettant de qualifier leur nature et d’évaluer leur efficacité de protection et leur état de conservation. Des prospections complémentaires à pied ont également été menées.

L’inventaire a permis de recenser 790 protections de berge et 25 digues pour un linéaire total de berges protégées de 120 km. Cela représente 23 % du linéaire cumulé des deux rives de l’Allier en analyse brute. En considérant le linéaire de berge effectivement soustrait à la dynamique (méandre entier bloqué par une protection à son extrémité amont, épis bloquant un linéaire important), on peut évaluer le linéaire de rivière où l’érosion latérale est bloquée à 50 % du linéaire total de l’Allier alluvial.

La définition des propositions de préservation et restauration a nécessité le croisement des données précédentes avec le cadastre et l’identification foncière des propriétés publiques sur l’Allier alluvial dans les cinq départements concernés. Un programme pluriannuel d’achat des zones érodables a été proposé pour préserver et restaurer ces dynamiques. Si quelques acquisitions ponctuelles sont en cours sur les zones d’érosion grâce au projet des CEN d’animation foncière sur les zones humides, une politique globale d’acquisition des zones érodables reste encore à mettre en place.

Publication du recueil : 2013




Préservation de l'espace de mobilité de l'Allier

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 5670.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation ALLIER


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Acquisition foncière de terrains érodables pour compenser le préjudice subi par les propriétaires riverains, garantir la préservation de la dynamique et démontrer la viabilité de l’acquisition et de la gestion durable de ces terrains plutôt que leur protection contre l’érosion par des enrochements de berge.

Résumé

Sur les dix-huit zones d’intervention du Contrat nature Val d’Allier, quatre présentent un enjeu particulièrement fort en termes de dynamique fluviale et de préservation de l’espace de mobilité. Sur ces quatre zones, la dynamique fluviale passée a généré des conditions propices à l’exploitation de la ressource en eau (alluvions grossières avec une bonne circulation de la nappe alluviale). On y retrouve donc plusieurs zones de captages d’eau potable.

Les actions ont démarré pour certains de ces sites dès le début des années 1990. Le long travail de concertation mené grâce au plan Loire a permis d’aboutir à de nombreuses actions opérationnelles et consensuelles. L’objectif principal portait sur l’acquisition foncière de terrains érodables pour compenser le préjudice subi par les propriétaires riverains, garantir la préservation de la dynamique et démontrer la viabilité de l’acquisition et de la gestion durable de ces terrains plutôt que leur protection contre l’érosion par des enrochements de berge. Pour poursuivre et conforter ces actions dans la phase 2008-2013 du plan Loire, les Conservatoires et la LPO Auvergne ont élaboré un contrat pluriannuel sur le Val d’Allier en Auvergne.

Ce projet aura permis de nombreuses réalisations sur les quatre sites concernés :
-    D’un point de vue de l’animation et de la concertation : de nouveaux partenariats ont permis 82 hectares de maîtrise d’usage supplémentaires, un partenariat autour d’un projet de captage intégrant la prise en compte de la dynamique fluviale, un projet de classement du site en Réserve naturelle régionale, une convention de gestion de cinq ans pour une parcelle de 68,45 ares avec reconstitution d’une forêt alluviale, signature de 4 baux ruraux à clauses environnementales.
-    Par ailleurs, de nombreux suivis ont été réalisés sur la durée du contrat (avifaune, castor et loutre, amphibiens, insectes, végétaux…).
-    En termes de communication, une plaquette de valorisation du Val d’Allier brivadois a été publiée.

Publication du recueil : 2013




Acquisition foncière de parcelles situées dans l'espace de mobilité du fleuve Loire

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 115.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Sites du conservatoire d'espaces naturels de l'Allier et de Bourgogne
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation SAINT-MARTIN-DES-LAIS


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Maintien de l'espace de mobilité et sécurisation sur le long terme de la divaguation du lit.

Résumé

Les méandres des Germains correspondent à une vaste zone alluviale située au cœur de la Loire des méandres. Secteur à dynamique latérale active et peu contraint par les digues, la divagation du lit permet l’érosion des berges et la recharge sédimentaire de la Loire. Cette dynamique génère une mosaïque de milieux naturels, dont certains sont d’intérêt communautaire.

La maîtrise des terrains riverains du fleuve est l’outil le plus pertinent pour le maintien de l’espace de mobilité, car elle permet de sécuriser sur le long terme la divagation du lit. Pour mener à bien ce projet d’acquisition, il convenait de pouvoir associer les acteurs locaux, les riverains et les partenaires techniques et financiers pour leur présenter les enjeux de préservation du patrimoine naturel et l’importance d’une maîtrise foncière forte pour conduire une gestion conservatoire et durable.

La localisation inter-régionale des méandres des Germains nécessitait également d’informer les partenaires institutionnels des régions Auvergne et Bourgogne.

Une première réunion d’information, organisée par le CEN Allier et le CEN Bourgogne, a permis de présenter les enjeux de conservation du patrimoine naturel mais également d’étudier les différents scénarii d’acquisition tant au niveau des porteurs du projet que des sources de financements potentielles. Les dossiers de demande de financements ont alors été construits en faisant intervenir l’Agence de l’eau et des fonds européens (FEDER), ainsi qu’une part d’autofinancement des communes.

Un peu plus de trois années se sont écoulées entre la mise en vente des terrains et l’achèvement des opérations d’acquisition (54 ha acquis en automne 2011 pour Saint-Martin-des-Lais et 61 ha acquis en mars 2012 pour Vitry-sur-Loire). Les deux communes, une fois propriétaires, ont signé avec le CEN Allier des baux emphytéotiques de dix-huit ans (Saint-Martin-des-Lais) et trente ans (Vitry-sur-Loire). Une gestion adaptée sera ainsi mise en place par le Conservatoire sur ces terrains.

Publication du recueil : 2013




Protection de berges à Nantes et création d'habitats à angéliques des estuaires

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Fonctionnalité du cours d’eau
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2008
avril 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département LOIRE-ATLANTIQUE
Localisation NANTES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver la biodiversité, notamment maintenir des populations patrimoniales d'angélique des estuaires, maintenir un accès sécurisé en bord de Sèvre, Renforcer les berges et la valorisation du paysage.

Résumé

La Sèvre nantaise, en aval de Vertou, présente la caractéristique d’une eau saumâtre due aux marées qui y remontent car proche de l’embouchure de la Loire. La présence de plantes rares, comme le scirpe triquètre et surtout l’angélique des estuaires a mené à la définition d’un site Natura 2000.

Le mauvais état de la berge était néfaste au maintien de la mosaïque des milieux. En particulier, les habitats à scirpe triquètre et à angélique des estuaires s’en trouvaient considérablement réduits, en même temps que le chemin piétonnier était déstabilisé. En 2006, il a donc été décidé de protéger les berges de la Sèvre nantaise et de maintenir un chemin pédestre.

Ces travaux de restauration étaient justifiés par :
-    la préservation de la biodiversité de cet espace fragile menacé par des encoches d’érosion et notamment le maintien des populations patrimoniales d’angélique des estuaires ;
-    le maintien d’un accès sécurisé en bord de Sèvre sur le sentier existant, particulièrement fréquenté dans cette zone urbaine ;
-    le renforcement des berges et la valorisation du paysage.

Les travaux forestiers sur la ripisylve ont consisté à éliminer les arbres mal placés ou défavorables au développement des hélophytes, des éclaircies ont été réalisées dans les peupleraies, les berges ont été renforcées ponctuellement. Enfin, la préservation des angéliques a impliqué la transplantation de pieds, la protection des pieds et leur suivi durant 3 ans.

Plus de 400 mètres de berges ont été consolidés et le chemin est aujourd’hui sécurisé.
Le recouvrement en angélique des estuaires est globalement supérieur à ce qu’il était avant travaux (152 pieds en août 2011 contre 130 en janvier 2008).

Publication du recueil : 2013

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