Démantèlement de l’ouvrage du Pont Fourneau sur la Selle
Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 27/03/2013
Créée le 27/03/2013
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de tête de Bassin |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique Bon état des habitats |
Début des travaux Fin des travaux |
août 2010 janvier 2011 |
Linéaire concerné par les travaux | 100 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | La Selle |
Distance à la source | 10.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 0.27 ‰ |
Débit moyen | 0.70 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
AR50 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Artois-Picardie |
Région(s) |
NORD-PAS-DE-CALAIS |
Département(s) |
NORD (59) |
Communes(s) |
CATEAU-CAMBRESIS (LE) (59136) |
Région | Démantèlement de l’ouvrage du Pont Fourneau sur la Selle |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Restauration de la continuité écologique</p>
<p>Améliorer les conditions de reproduction de la truite fario</p>
Le milieu et les pressions
<p>La Selle prend sa source au niveau de la commune de Mollain. Après un parcours d’environ 44 km, elle se jette dans l’Escaut à hauteur de la ville de Denain. Son bassin versant atteint 256 km². Il est constitué presqu’exclusivement de parcelles agricoles pour la culture de blé et de betteraves ainsi que de quelques prairies de pâturages destinées à l’élevage de bovins. Cette modification importante de l’occupation des sols a provoqué la genèse de coulées de boue, l’augmentation des apports en matières en suspension et des produits phytosanitaires dans la Selle. Par le passé, le cours de la Selle a également subi, particulièrement dans sa partie aval, de nombreux travaux d’hydraulique, dont des curages répétitifs provoquant des surlargeurs et diminuant la lame d’eau en étiage. Au début du XXe siècle, une trentaine d’ouvrages étaient présents sur son cours. Ces ouvrages exercent la pression principale sur le cours d’eau et entrainent une altération de l’hydromorphologie : surlargeurs locales, homogénéisation des substrats, blocage de la continuité piscicole et sédimentaire, perte d’habitats piscicoles…</p><p>La Selle est une rivière de 1ère catégorie piscicole et abrite notamment des populations de truite fario, de chabot, de goujon et d’épinoche. La morphologie du cours d’eau dans sa partie amont est relativement préservée des pressions hydromorphologiques mais la présence d’ouvrages conduit à la fragmentation des habitats. Depuis les sources jusqu’à la commune de Solesmes le cours d’eau est identifié comme réservoir biologique par le SDAGE Artois-Picardie, approuvé en 2009. Sur le secteur se trouvent deux zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF) type I et II : la haute vallée de la Selle en amont de Solesmes et le complexe écologique de la forêt de Mormal et des zones bocagères associées. La truite, le chabot et la lamproie sont listés dans ces ZNIEFF. Il existe donc, sur la Selle, un enjeu écologique majeur pour les espèces animales et végétales présentes.</p><p>Situé sur la partie amont du cours d’eau, l’ouvrage du Pont Fourneau, d’une hauteur de 2,3 m, était un ouvrage ancien, construit pour faire fonctionner le moulin attenant. Cet ouvrage, totalement infranchissable, était inutilisé et non entretenu. </p>
Les opportunités d'intervention
<p>La mairie de la commune du Cateau-Cambrésis, propriétaire du barrage du Pont Fourneau, était sensible aux problèmes écologiques engendrés par cet ouvrage. Une convention a été signée entre la mairie et le Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique de la Selle et ses affluents (SIAHSA) en 2008 dans laquelle le propriétaire renonçait à son droit d’eau et assurait une ouverture permanente des vannes. Cette convention prévoyait également la réalisation d’une étude diagnostique pour évaluer à la fois les impacts de l’abaissement de la ligne d’eau par la levée des vannes sur les berges et le lit mineur et également l’efficacité de cette action pour le rétablissement de la continuité écologique.</p><p>L’étude réalisée a démontré, par des mesures bathymétriques, que la simple ouverture des vannes n’était pas suffisante pour permettre correctement la remontée piscicole. Au regard des critères écologiques (efficacité de rétablissement de la continuité) et des critères économiques (moindre coût), la décision de démanteler l’ouvrage a donc été prise, en début d’année 2010. Le projet était avant tout un projet d’opportunité mais il s’inscrivait dans une logique engagée par le SIAHSA avec la mise en oeuvre du programme pluriannuel de restauration et d’entretien écologique. </p>
Les travaux et aménagements
<p>Le système de vannage et les jambages de l’ouvrage du Pont Fourneau ont été démantelés. Le radier du seuil, encore en bon état, a été conservé afin d’éviter toute érosion régressive et ce en raison de la présence d’infrastructures routières et d’habitations à proximité. En amont du seuil, des banquettes en géotextile et végétalisées ont été réalisées sur 100 mètres linéaires. Cet aménagement a pour but de rétrécir le lit mineur, de freiner les crues et d’assurer une lame d’eau suffisante en période d’étiage sévère pour la remontée piscicole.</p><p>De même, un mini-seuil noyé a été édifié en aval et à proximité immédiate du seuil démantelé pour que les poissons puissent remonter correctement le cours d’eau au niveau du radier de l’ouvrage résiduel.</p><p>Dans le but d’accroître la diversification des écoulements et le nombre d’habitats piscicoles, des recharges granulométriques et des caches piscicoles ont été réalisées en amont et en aval de l’ancien seuil du Pont Fourneau.</p>
La démarche réglementaire
Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
La gestion
<p>Le SIAHSA assure la gestion des embâcles et l’entretien annuel de la végétation sur le site à l’aide d’une entreprise d’insertion.</p>
Le suivi
<p style="text-align: justify;">Avant les travaux et dans le cadre du diagnostic, des profils en travers et des mesures de débits ont été réalisés sur le secteur à l’automne 2010.</p><p style="text-align: justify;">Six mois après le démantèlement (été 2011), une pêche électrique a été réalisée par la Fédération départementale du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 59) dans l’emprise de l’ancienne retenue. Lors de la réception du chantier, de nouveaux profils en travers ont été réalisés. Des pêches électriques ont été effectuées, en 2006, 2007 et 2008 sur une station dite «de référence» (non influencée par un ouvrage et proche de l’état naturel) au niveau de la commune de Saint Souplet (6 km en amont de l’ouvrage du Pont Fourneau).</p><p style="text-align: justify;">Le suivi morphologique et piscicole, sur le site de Pont Fourneau, sera poursuivi en 2013.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>L’analyse des mesures topographiques a montré un rétablissement progressif du profil en long de ce tronçon de la Selle, une diversification des sections d’écoulements et un retour à un gabarit du lit mineur proche de l’état naturel dans l’emprise de l’ancienne retenue.</p><p>Dès 2011, le cours d’eau reprend un aspect plus naturel au niveau du lit mineur et des berges. Rapidement, des radiers réapparaissent, des macrophytes immergés se développent, les berges se végétalisent et une légère sinuosité s’amorce. Les plantations réalisées reprennent rapidement et s’associent au développement de la végétation rivulaire spontanée pour couvrir les berges mises à nu suite à l’abaissement de la ligne d’eau. Ce constat s’est confirmé en 2012.</p><p>Les premiers relevés piscicoles effectués six mois après travaux sont encourageants : l’inventaire a permis de recenser un peuplement piscicole intéressant avec notamment des densités pour certaines espèces importantes – 649 ind/100m² pour le chabot – pour un milieu qui, avant effacement de l’ouvrage, était homogène et envasé. Cette densité figure parmi les plus élevées du département juste derrière la station située en amont sur la commune de Saint-Souplet (représentant un état de référence). L’analyse des populations a également démontré la présence de juvéniles de truite commune. La dynamique de reconstitution des habitats semble rapide et efficace.</p><p>La commune du Cateau-Cambrésis et les riverains sont satisfaits de la réalisation de cette opération notamment du point de vue paysager et se sentent plus rassurés par rapport au risque de débordement local.</p><p>En 2010, le SIAHSA a réalisé en parallèle une autre opération de restauration de la continuité écologique avec le démantèlement d’un second ouvrage sans usage et en mauvais état, situé sur la Selle au niveau de la commune de Solesmes (Barrage Étilam). Le programme pluriannuel de restauration et d’entretien de la Selle a identifié 27 ouvrages perturbant la continuité écologique. Le SIAHSA prévoit, prochainement, de lancer une étude de faisabilité de rétablissement de la continuité écologique au niveau d’autres ouvrages sur la Selle (classée depuis juillet 2012 en listes 1 et 2 au titre de l’art. L. 214-17 du code de l’environnement), en prenant en compte l’enjeu écologique que représente la migration de l’anguille, présente dans l’Escaut. Le SIAHSA réalise également, en complément des opérations pour le rétablissement de la continuité, d’autres travaux de restauration hydromorphologique (recharge granulométrique, diversification des faciès d’écoulements et reconstitution de ripisylve) avec ses partenaires financiers et techniques.</p>
La valorisation de l'opération
<p>En septembre 2012, le SIAHSA a organisé une journée d’information et de sensibilisation sur la continuité écologique en présentant les deux effacements des seuils du Pont Fourneau et d’Etilam. Des visites sur le terrain ont été organisées à destination des partenaires financiers et techniques, des élus, des riverains.... Par ailleurs, le SIAHSA envisage, en 2013, la mise en place d’un panneau expliquant la réalisation des travaux sur le secteur.</p>

Coûts
Coût des études préalables | 30 940 € HT |
Coût des acquisitions | 0 € HT |
Coût des travaux et aménagement |
33 590 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | 0 € HT |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 64 530 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l’eau Artois-Picardie (80 %) - Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique de la Selle et de ses affluents (20 %) |
Partenaires techniques du projet | - Fédération départementale du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 59) - Direction départementale des territoires (DDT 59) |
Maître d'ouvrage |
Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique de la Selle et de ses affluents (SIAHSA)
![]() |
Contacts | Michaël Meunier |
mmeunier.siahsa@orange.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné
Arasement du seuil des Treize Saules sur la Quilienne
Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 27/03/2013
Créée le 27/03/2013
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de tête de Bassin |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
septembre 2009 septembre 2009 |
Linéaire concerné par les travaux | 520 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | La Quilienne |
Distance à la source | 6.60 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 4.90 ‰ |
Débit moyen | 1.00 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Cours d'eau classé |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
AR05 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Artois-Picardie |
Région(s) |
NORD-PAS-DE-CALAIS |
Département(s) |
PAS-DE-CALAIS (62) |
Communes(s) |
PAS-EN-ARTOIS (62649) |
Région | Arasement du seuil des Treize Saules sur la Quilienne |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Assurer la sécurité des personnes</p>
<p>Rétablir la continuité écologique</p>
<p>Mise en conformité des ouvrages (art. L. 432-6 du CE)</p>
Le milieu et les pressions
<p>La Quilienne est une rivière de 9,7 km de long qui se jette dans l’Authie au niveau de la commune de Thièvre. Son bassin versant, d’une superficie de 1 159 km², est constitué majoritairement de prairies et de zones cultivées (essentiellement cultures céréalières) ainsi que de quelques élevages bovins.</p><p>La présence d’élevages à proximité du cours d’eau entraine des problèmes de colmatage et d’érosion liés au piétinement des animaux. La pression principale s’exerçant sur la Quilienne réside dans la présence d’ouvrages – quatre obstacles infranchissables de deux à trois mètres de hauteur – qui cloisonnement le cours d’eau, empêchant la circulation piscicole, amenant une altération de la morphologie du cours d’eau, une rupture du transit sédimentaire et homogénéisation des substrats…</p><p>L’intégralité du cours d’eau est classé au titre de l’article L. 432-6 du Code de l’Environnement avec publication d’une liste d’espèces associée : saumon atlantique, truite de mer, truite fario, lamproie marine et lamproie fluviatile. Le décloisonnement du cours d’eau est donc un enjeu important pour la continuité des grands migrateurs sur l’axe Authie et ses affluents.</p><p>Le seuil des Treize Saules était un ouvrage en très mauvais état, mesurant 2,10 m de hauteur. Il servait autrefois au fonctionnement d’un moulin pour la fabrication de farine. Il a ensuite été repris par l’association de pêche locale (AAPPMA) pour des déversements de truites fario et arc-en-ciel. L’ouvrage n’est plus utilisé depuis plus d’une décennie et le bâtiment d’exploitation a été détruit.</p>
Les opportunités d'intervention
<p>Au cours de l’hiver 2008, l’AAPPMA locale décide de lever la vanne de l’ouvrage des Treize Saules, celui-ci représentant un obstacle à la remontée des poissons et étant désormais inutilisé.</p><p>En avril 2009, le service départemental de l’Onema constate que l’ouvrage des Treize Saules présente un état avancé de dégradation. Il émet alors un rapport expliquant les risques encourus pour la sécurité publique et les dégâts éventuels si l’ouvrage s’effondre.</p><p>Une réunion de concertation a alors lieu entre la fédération départementale du Pas-de-Calais pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 62), l’AAPPMA, les services de l’État et les propriétaires dans le but de décider des solutions possibles au regard des enjeux sécuritaires, réglementaires (cours d’eau classé), écologiques (présence de migrateurs) et des usages présents sur le secteur.</p><p>L’ouvrage des Treize Saules étant sans usage, la solution d’effacement total apparait la plus efficace pour répondre aux objectifs de sécurité et de continuité écologique.<br />Les propriétaires donnent leur accord et la DDTM passe le dossier en procédure d’urgence.</p>
Les travaux et aménagements
<p>La vanne de l’ouvrage a été levée partiellement au cours de l’hiver 2008. La chute résiduelle de 40 cm influençait encore l’amont sur plus de 500 m.</p><p>Le seuil des Treize Saules a été effacé totalement (structure porteuse, vanne et fondations) et les berges ont été reprofilées en pente douce. Sur 30 mètres linéaires en amont de l’ouvrage, un aménagement en technique végétale de type fascinage a été implanté en pied de berge pour éviter l’érosion une fois la section d’écoulement rétablie.</p><p>Une poutre en bois ennoyée a été installée 30 m en amont de l’ancien seuil afin de maintenir un point dur et éviter l’érosion régressive (présence d’un pont 350 m en amont).</p><p>Une légère diversification des écoulements a été effectuée à l’amont par la pose d’épis en fascines pour favoriser une dynamique d’écoulements. Enfin, des plantations d’hydrophytes ont été installées en haut de berges dans le but de faciliter la revégétalisation.</p><p>Afin d’éviter la mise en suspension de particules fines et limiter l’impact des travaux sur le milieu, des masses filtrantes ont été posées à l’aval du barrage au cours des travaux.</p>
La démarche réglementaire
Le dossier est passé en procédure d’urgence en raison du risque lié à l’ouvrage. Un dossier de déclaration simplifié au titre de la loi sur l’eau a été rédigé.
La gestion
<p>Aucune gestion particulière n’est engagée sur le site. La FDPPMA 62 suit régulièrement l’évolution du secteur après travaux.</p>
Le suivi
<p>Un état initial a été réalisé avant travaux en août 2009 par la FDPPMA 62 sur deux stations. La station amont, située 50 m en amont de l’ouvrage, est incluse dans la zone d’influence de la retenue. La station aval se situe 200 m en aval du seuil. Le suivi a porté sur le compartiment piscicole avec la réalisation de pêches électriques complètes et sur le compartiment hydromorphologique par des relevés de faciès.</p><p>Après les travaux, un suivi a été effectué en 2010, 2011 et 2012 sur les mêmes compartiments que l’état initial. Ce suivi annuel est prévu pour une durée de cinq ans après la réalisation de l’effacement (jusqu’en 2014).</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Le cours d'eau a été décloisonné sur une portion de cinq km. Les prochains ouvrages infranchissables sont situés à 1,5 km en amont et 3,5 km en aval de l’ancien seuil. Suite à l’abaissement des vannes en 2008, un retour de faciès diversifiés, de substrats plus hétérogènes ainsi que la disparition du colmatage en amont ont été constatés. Ces modifications du milieu ont été amplifiées après l’effacement en octobre 2009. Ainsi, au final, le décolmatage de sédiments plus grossiers amène un gain de 520 m² de surface disponible pour la fraie des espèces piscicoles.</p><p>Dès 2010, la fédération de pêche observe, sur la station suivie située dans l’ancienne zone de retenue, la reproduction avérée de truite fario. Les pêches réalisées entre 2010 et 2012 indiquent une augmentation des densités d’individus de truite et de chabot dans l’emprise de l’ancienne retenue. La population de truitelles de l’année est multipliée par 4, un an après les travaux. Sur la station amont, la population de chabots, égale à 600 individus/1000 m² avant l’effacement, est passée à 1 600 individus/1000 m² trois ans après.</p><p>Entre le constat de vétusté de l’ouvrage et du risque sécuritaire associé et la phase de réalisation des travaux, seuls six mois se sont écoulés. Peu de temps a pu être ainsi consacré à la communication sur le projet ainsi que sur le changement d’état du milieu. Suite à la réalisation de l’effacement, les avis des pêcheurs locaux sont contrastés. Le changement d’aspect de la rivière rend impossible la pêche en milieu lentique pour certains usagers, mais permet, pour d’autres, de mettre en pratique de nouvelles techniques de pêche en milieu courant. La fédération de pêche prévoit la réalisation de journées de formation sur le terrain afin d’expliquer l’intérêt de la démarche suivie et présenter les techniques de pêche adaptées aux milieux courants. Elle programme, en partenariat avec les syndicats mixtes et sous maîtrise d’ouvrage propre, diverses opérations de restauration de la continuité écologique à l’échelle du Pas-de-Calais.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Des articles de presse à l’échelle locale et nationale ont été publiés. La fédération de pêche et les AAPPMA locales ont animé plusieurs visites de terrain à destination du grand public, des élus, des riverains mais aussi des personnels techniques des structures de bassin.</p><p>L’effacement du seuil des Treize Saules a par ailleurs fait l’objet d’une valorisation à travers la campagne «Changeons de point de vue sur l’eau» lancée par les agences de l’eau, l’Onema et le ministère en charge de l’écologie. Cette campagne, qui donne la parole aux élus des différentes structures maîtres d’ouvrage, a été valorisée lors du salon des maires en novembre 2011.</p>


Changeons de point de vue sur l’eau ! Un nouveau départ pour la Quilienne
Coûts
<p>L'étude préalable et l'étude de suivi ont été réalisées en régie</p>
Coût des études préalables | 0 € HT |
Coût des acquisitions | 0 € HT |
Coût des travaux et aménagement |
16 834 € HT
soit, au mètre linéaire : 0 |
Coût de la valorisation | 0 € HT |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 16 834 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l’eau Artois-Picardie (50 %) - Conseil régional du Nord – Pas-de-Calais (30 %) - Fédération départementale du Pas-de-Calais pour la pêche et la protection du milieu aquatique (20 %) |
Partenaires techniques du projet | - Office national de l’eau et des Milieux Aquatiques, service départemental du Pas-de-Calais (SD 62), - Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Pas-en-Artois |
Maître d'ouvrage |
Fédération départementale du Pas-de-Calais pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 62)
![]() |
Contacts | Julien Boucault |
julien.boucault@peche62.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné
Démantèlement de neuf ouvrages sur le cours de l’Aa
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013
Créée le 21/03/2013
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de plaine |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
juin 2009 août 2009 |
Linéaire concerné par les travaux | 28000 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | Aa |
Distance à la source | 39.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 2.00 ‰ |
Débit moyen | 5.00 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
AR02 |
Référence du site Natura 2000 |
FR3100487
|
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Artois-Picardie |
Région(s) |
NORD-PAS-DE-CALAIS |
Département(s) |
PAS-DE-CALAIS (62) |
Communes(s) |
MERCK-SAINT-LIEVIN (62569) |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Gestion des inondations</p>
<p>Assurer la sécurité des biens et des personnes</p>
<p>Pérenniser la continuité écologique</p>
<p>Limiter les interventions au droit des ouvrages en matière d’entretien</p>
Le milieu et les pressions
<p>De sa source à l’estuaire, l’Aa s’étend sur 89 km de long. Sur les premiers 54 km (jusqu’à Saint Omer), l’Aa présente une pente d’environ 2 ‰ ; sur les 33 km suivants (jusqu’à l’estuaire), le cours d’eau est canalisé et la pente est très faible (environ 5 m de dénivelé sur 33 km). Le bassin de l’Aa est caractérisé par un substratum crayeux pour l’essentiel. Plusieurs papeteries toujours en activité sont présentes sur le bassin versant. Le cours de l’Aa et de ses affluents est ponctué de nombreux ouvrages hydrauliques (environ 150 sur 110 km de cours d’eau) qui ont été abandonnés au cours du temps et avec le développement d’autres sources d’énergie depuis la fin de la 2nde guerre mondiale. Certains ouvrages n’ayant alors plus d’usages, ont été ouverts progressivement à partir des années 60. Le décloisonnement de l’Aa représente un enjeu important pour le rétablissement de la libre circulation des espèces piscicoles, notamment pour l’anguille, la truite de mer, la truite fario et la lamproie fluviatile.</p>
Les opportunités d'intervention
<p>La gestion des inondations et l’amélioration de la qualité des milieux aquatiques font partie des orientations principales défi nies dans le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l’Audomarois. Le syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion des eaux de l’Aa (Smage Aa), en charge de la mise en œuvre du SAGE, a travaillé dès sa création àla réalisation de ces orientations. Un plan pluri-annuel de restauration et d’entretien écologique (2007-2016), intégrant notamment un programme de restauration de la continuité écologique, a été élaboré et mis en oeuvre. Par ailleurs, dans le cadre de la démarche de prévention des inondations, le Smage Aa a lancé, dès 2005, une étude de modélisation des écoulements et des champs d’expansion de crue sur l’intégralité de la vallée de l’Aa. Les résultats ont mis en avant que certains ouvrages, même avec leurs vannes levées, représentaient un risque d’aggravation des inondations en cas de crue, du fait de l’accumulation de corps flottants. De plus, la plupart de ces ouvrages montraient un état de vétusté important générant un risque pour la sécurité des biens et des personnes.</p><p>En 2007, le Smage Aa a engagé une étude globale sur la continuité, pour l’ensemble des 46 ouvrages du bassin versant. Les interventions nécessaires sur certains ouvrages ont été ensuite hiérarchisées en privilégiant la solution possédant le meilleur rapport coût-efficacité selon les objectifs fixés au départ, tant hydrauliques qu’écologiques.</p><p>Le choix du démantèlement a porté sur des ouvrages ouverts et sans usage. L’animation locale a permis de convaincre les propriétaires, dans le cadre d’une démarche volontariste. Le démantèlement des vantelleries leur permettait notamment d’être déchargés de l’entretien des corps flottants qui s’y accumulaient. Au final, les travaux ont pu être réalisés sur huit ouvrages.</p>
Les travaux et aménagements
<p>Les travaux ont consisté à démanteler les vantelleries de huit ouvrages déjà ouverts répartis sur le cours de l’Aa. Les radiers de fond et les fixations en berges ont volontairement été conservés afin de freiner les vitesses d’écoulement et également d’éviter l’érosion régressive en maintenant un point dur. Un 9e ouvrage (Moulin Snick) n’a pas pu faire l’objet d’un effacement en raison du risque potentiel d’érosion régressive. Le seuil résiduel de 0,9 mètre étant infranchissable, les vannes de l’ouvrage ont été démantelées et une passe à poissons a été aménagée en 2008. Cet aménagement concilie les gains environnementaux et les aspects patrimoniaux du site, la roue à aubes de l’ouvrage ayant été conservée et demeurant opérationnelle.</p>
La démarche réglementaire
Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Déclaration d’intérêt général (DIG) pour le plan de gestion de l’Aa en 2007 et rédaction d’une DIG spécifique pour l’opération d’équipement de l’ouvrage du Moulin Snick en 2008.
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
La gestion
<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>
Le suivi
<p>La réalisation de l’état initial et la mise en place des suivis après effacement s’intègrent dans une démarche d’évaluation globale des impacts des actions mis en oeuvre au cours du plan de gestion. Cinq stations réparties sur le bassin versant ont été sélectionnées. Les compartiments des macroinvertébrés, des macrophytes et des poissons ont été analysés lors de l’état initial réalisé en 2008. Un premier suivi intermédiaire a été réalisé en 2011, le prochain est prévu en 2014. Le syndicat a par ailleurs lancé une étude de modélisation de l’impact hydraulique de l’aménagement des ouvrages sur les champs d’expansion des crues en 2011.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Les vannes des ouvrages étant déjà levées avant le démantèlement et ne bloquant pas le transit des espèces et des sédiments, les gains écologiques potentiels sont minimisés, d’autant que les cinq stations de suivi écologique ne sont pas situées à proximité des ouvrages hydrauliques supprimés. Toutefois, l’objectif d’amélioration hydraulique visé au départ a été atteint, de même que celui de pérennisation de la situation existante en termes de continuité écologique. D’après une seconde étude de l’impact des démantèlements sur les inondations (V2R, 2011), la suppression des ouvrages devrait permettre de diminuer significativement les débordements locaux. Depuis les démantèlements, deux crues de plein bord sont survenues : les zones comprenant des habitations et auparavant inondées pour des débits inférieurs ne l’ont pas été. L’Aa traversant plusieurs villes, cette opération permet donc de diminuer le risque d’inondation pour les habitations riveraines du cours d’eau.</p><p>À l’avenir, le syndicat envisage la poursuite des travaux engagés. Un barrage pourrait être aménagé par la création d’une rivière de contournement au niveau d’un ouvrage hydraulique doté d’une valeur patrimoniale. Par ailleurs, six effacements d’ouvrages - dont l’un est situé sur un site Natura 2000 - pourraient être réalisés (dérasement ou arasement). Les hauteurs de chute de ces ouvrages sont comprises entre 0,8 et 3 m.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Le syndicat a organisé une réception officielle des travaux d’aménagement de la passe à poisson, au Moulin Snick, à laquelle la presse était conviée. Plusieurs communiqués de presse sont parus et un panneau d’information (« totem ») a été installé à proximité de l’ouvrage équipé.</p>


Coûts
Coût des études préalables | 186 145 € HT |
Coût des acquisitions | 0 € HT |
Coût des travaux et aménagement |
146 997 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | 3 000 € HT |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 336 142 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l’eau Artois-Picardie (39%) - Conseil général du Pas-de-Calais (16,5%) - Conseil régional du Nord – Pas-de-Calais (4,7%) - Propriétaires (1%) - Smage Aa (38,8%) |
Partenaires techniques du projet | - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais |
Maître d'ouvrage |
Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion des eaux de l’Aa (Smage Aa)
![]() |
Contacts | François-Xavier Bracq |
SmageAa
1559 rue Bernard Chochoy
62380 Esquerdes
fxbracq@smageaa.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
<p>V2R, 2011. Notice d’évaluation de l’impact hydraulique de petits aménagements. Smage Aa</p><p>http://www.smageaa.fr/IMG/pdf/Note_hydraulique_petits_amenagements__8p_.pdf</p>
Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers
Page mise à jour le 26/02/2018
Créée le 09/01/2012
Créée le 09/01/2012
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Le marais du haut Pont (Douriez, 62): la restauration d'une tourbière plantée de peupliers |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Ressource en eau (quantité) Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales |
Début des travaux Fin des travaux |
août 2007 août 2011 |
Surface concernée par les travaux | 16.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | U - Tourbières non boisées |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
AR05 |
Référence du site Natura 2000 |
FR3100489
|
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Artois-Picardie |
Région(s) |
NORD-PAS-DE-CALAIS |
Département(s) |
PAS-DE-CALAIS (62) |
Communes(s) |
DOURIEZ (62275) |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Favoriser l’expression du potentiel écologique du site lié aux milieux ouverts,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Mettre en sécurité le site pour les différents usagers,</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify">- Exporter un maximum de matière hors du site lors de cette opération de coupe de peupliers (notamment en finançant l'exportation des arbres morts par la vente des arbres sains).</P>
Le milieu et les pressions
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</xml><![endif]-->Le marais du Haut Pont (53ha), fait partie des marais tourbeux alluviaux de la basse vallée de l’Authie. Utilisé pour l’exploitation de la tourbe et comme vaines pâtures jusque dans les années 50, il fut alors planté de peupliers et des tentatives infructueuses d’assèchement ont été menées. Les milieux se sont peu à peu fermés et les peupliers, les pieds dans l’eau une grande partie de l’année, mourraient sans pouvoir être exploités. Telle était la situation au début 2000 : la configuration du marais n’était plus favorable à la biodiversité, il devenait de plus dangereux pour toute autre activité (promenade, chasse, …) en raison des chandelles et nombreuses branches au sol.</P>
Les opportunités d'intervention
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</xml><![endif]-->Cette opération de restauration débute en 1997 par des actions de sensibilisation sur la richesse écologique potentielle du site auprès de la commune.</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>En 2004, la municipalité donne son accord pour la réalisation d’un diagnostic écologique du site. Un an plus tard, une étude est commandée à l’ONF pour évaluer la faisabilité d’une exploitation des peupliers.</P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify" class=MsoNormal>Une convention de gestion d’une durée de 10 ans sera finalement signée fin 2006 entre la commune et le Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais afin de pérenniser les actions de restauration.</P>
Les travaux et aménagements
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</xml><![endif]-->Les travaux de restauration ont débuté en 2007 avec une phase de préparation du site. Deux places de dépôt et trois passages busés ont ainsi été créés, un renforcement du chemin d’accès a également été nécessaire. Au mois d’octobre, 4.3 ha de peupleraie ont été abattus.</P>
<P class=MsoNormal>En 2008, les travaux se sont poursuivis par l’éclatement des souches et le broyage de la végétation. En complément, une campagne de sensibilisation de la population locale a eu lieu cette même année.</P>
<P class=MsoNormal>Les opérations d’abattage se sont poursuivies sur 11.6 ha en mars 2009. Au total, se sont environ 1000m<SUP>3</SUP> de grumes (soit plus de 700 tonnes de biomasse) qui ont été exportés au mois de juin 2009.</P>
<P class=MsoNormal>Mesure prises pour limiter l'impact des travaux: les périodes d'intervention de l'exploitant ont été spécifiées dans le contrat de vente des arbres (hors période de nidification, interdiction d'exploiter du 15/04 au 30/06, et prioriser une intervention en période estivale sur les sols ressuyés). Le site n'étant accessible qu'à des engins basse pression, les engins les plus adaptés ont de fait été spontanément utilisés, sans besoin de plus de consignes.</P>
La démarche réglementaire
La demande de défrichement faite auprès de la DDTM a été accordée à condition de laisser 5Ha en régénération spontanée.
La gestion
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<![endif]-->Dès 2010, une gestion conservatoire a été mise en place sur les milieux ré-ouverts. Cette gestion consiste en la mise en place d’un pâturage extensif par des vaches Highland Cattle, espèce particulièrement bien adaptée aux conditions difficiles de ce type de milieux. Elles proviennent de plus d’un élevage biologique.</P>
<P class=MsoNormal>En vue d’une gestion ultérieure par la fauche, un ramassage des bois au sol a été réalisé.</P>
Le suivi
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<![endif]-->Plusieurs indicateurs de suivi ont été mis en place suite aux travaux. Le niveau de nappe est enregistré en continu grâce à des piézomètres équipés de sondes automatiques.</P>
<P>Des suivis faune et flore ont également été planifiés et ont permis la découverte de deux nouvelles espèces: l'Hottonie des marais et la Rubanier nain.</P>
<P>Les premiers suivs floristiques sont plus qu'encourageants (découverte en 2011 du Comaret des marais), le suivi du Vertigo moulinsiana est plus nuancé, de nombreux paramètres ayant biaisé les résultats (années de sécheresse, problèmes de protocole de suivi, ...).</P>
Le bilan et les perspectives
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</xml><![endif]-->Le bilan global de cette opération est positif à plusieurs points de vue. Elle a permis au gestionnaire, mais aussi aux entreprises (5 au total en 3 ans), d’acquérir compétences techniques et savoir-faire pour les interventions mécanisées sur ce type de sol peu portant.</P>
<P class=MsoNormal>Du point de vue financier, l’objectif d’amortir l’abattage des arbres morts par la vente des arbres sains a été atteint.</P>
<P class=MsoNormal>Il est également à noter qu’une relation de confiance a pu être établie avec la commune permettant ainsi d’envisager une gestion à long terme du milieu. Le partenariat avec un éleveur bio est à souligner.</P>
La valorisation de l'opération


Coûts
Coût des études | 24688 |
Coût des acquisitions | 0 |
Coût des travaux et aménagement |
214142
soit, le coût à l'hectare : Non renseigné |
Coût de la valorisation | 2144 |
Coût total de l’opération | 303110 |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l'eau Artois-Picardie - FEDER - Commune de Douriez |
Partenaires techniques du projet | - ONF - Dargent (acheteur du bois) - Pontignac (forage piézomètre) - Bédéléem (broyage de végétation) - Eurêka (association d'insertion) |
Maître d'ouvrage | Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas de Calais.
![]() |
Contacts | Gaëtan REY |
152, Boulevard de Paris
62190
Gaetan.rey@espaces-naturels.fr |
Référence(s) bibliographique(s)
<P><SPAN style="FONT-FAMILY: Helvetica; FONT-SIZE: 11pt">Jorant J-A & Parmentier E, 2005; Marais du Haut Pont, plan de gestion 2006-2010. CENNPC, 119p.<BR></SPAN></P>
<P> </P>
Des actions pour le rétablissement de la continuité sur la Canche et ses affluents classés
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010
Créée le 17/06/2010
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de zone intermédiaire |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
décembre 2001 novembre 2012 |
Linéaire concerné par les travaux |
Non renseigné |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | La Canche |
Distance à la source |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
8.00 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 1.50 ‰ |
Débit moyen | 11.00 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRAR13 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Artois-Picardie |
Région(s) |
NORD-PAS-DE-CALAIS |
Département(s) |
PAS-DE-CALAIS (62) |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Garantir la libre circulation des poissons migrateurs sur l’intégralité du linéaire des cours d’eau classés et répondre aux exigences réglementaires auxquelles sont soumis les cours d’eau du bassin versant de la Canche [arrêté de rétablissement de la libre circulation du 2 janvier 1986 pour la Canche et la Ternoise et du 18 avril 1997 pour les autres affluents].</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Restaurer les zones de frayère.</p>
<p>Mener la concertation avec les propriétaires des ouvrages.</p>
Le milieu et les pressions
<p> La Canche est un petit fleuve de 90 kilomètres de long, qui prend sa source à Gouy-en-Ternois, à une altitude de 135 m. Elle se jette dans la Manche à une vingtaine de kilomètres au nord de la baie de Somme. Son bassin versant présente une superficie de 1 300 km2 environ. Il est essentiellement composé de prairies et de massifs boisés. La majorité des affluents (la Ternoise, la Planquette, la Créquoise, le Bras de Bronne, la Course, la Dordogne et l’Huitrepin) se situent en rive droite. Ces rivières offrent une diversité d’habitats propices à la reproduction et au développement des poissons migrateurs. Elles sont encore fréquentées par le saumon et abritent également la truite de mer, l’anguille, la lamproie fluviatile et la lamproie marine. La Canche est classée « cours d’eau à migrateurs » depuis 1986 ; ses affluents le sont depuis 1997.<br>Le bassin versant de la Canche présente de nombreux obstacles à l’écoulement et à la migration piscicole. 151 ouvrages ont été recensés et 77 sont infranchissables par les poissons migrateurs. Il s’agit de seuils d’anciens moulins à farine, de seuils agricoles ou encore de vannages. Outre leurs effets sur le blocage de la migration piscicole, ces obstacles contribuent à la dégradation des habitats aquatiques.</p>
Les opportunités d'intervention
<p> Les cours d’eau classés par arrêté préfectoral, au titre de l’article L.432-6 du Code de l’environnement, devaient être mis en conformité sous un délai de cinq ans après publication de l’arrêté préfectoral. Pourtant, aujourd’hui encore, certains ouvrages implantés sur ces cours d’eau classés ne respectent pas les dispositions de l’article L.432-6.<br>La fédération départementale pour la pêche entreprend depuis 1999 la réalisation d’actions pour la mise en conformité de certains ouvrages. À la fin de l’année 2002, le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche a décidé, dans le cadre de l’élaboration du SAGE, de prendre une compétence spécifique lui permettant d’assurer la maîtrise d’ouvrage des travaux de démantèlement ou d’aménagement des ouvrages sur la Canche et l’ensemble des affluents classés. Ces nouveaux statuts permettent au syndicat de déclencher des opérations d’effacements d’ouvrages.<br>En 2005, une étude réalisée par le syndicat mixte a permis de définir la liste des ouvrages prioritaires. Après avoir recensé les propriétaires et les riverains amont/aval, des rencontres ont été organisées avec le service de police de l’eau et l’Onema pour informer les riverains et les propriétaires de leurs droits et devoirs vis-à-vis de la règlementation et des enjeux de la restauration. L’organisation de visites de terrains a permis d’identifier les usages, le mode de gestion, l’état physique, la valeur patrimoniale, économique et touristique des ouvrages. Pour chaque ouvrage, un diagnostic exhaustif a permis de définir les types de travaux à mener.<br>Le partenariat entre la fédération départementale pour la pêche et le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche, avec la collaboration du service de police de l’eau et de l’Onema, et la concertation mise en place avec les propriétaires d’ouvrages ont permis de saisir plusieurs opportunités d’intervention.</p>
Les travaux et aménagements
<p> Aujourd’hui, une vingtaine d’ouvrages, sans usages économiques, ont été aménagés. Pour la plupart, les travaux ont consisté à démanteler les vannages. Lorsque le seuil résiduel constituait toujours un obstacle infranchissable, des aménagements complémentaires, de type passes à poissons, ont été réalisés. Enfin, dans certains cas, la restauration du lit a été entreprise, notamment lorsque la rivière avait été déplacée.<br>Quelques exemples de travaux réalisés sont présentés ci-après.</p>
La démarche réglementaire
Non concerné
La gestion
<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>
Le suivi
<p style="TEXT-ALIGN: justify"> Un état initial a été réalisé : « Étude Migrateurs Canche Authie ». Les travaux et aménagements réalisés ne font pas l'objet d'un suivi scientifique.</p>
Le bilan et les perspectives
<p style="TEXT-ALIGN: justify"> Ces actions ont permis d’augmenter le linéaire potentiel de recolonisation par les migrateurs de 2.5 kilomètres sur la Course, de 2.8 kilomètres sur les baillons, de 3 kilomètres sur la Créquoise et de plusieurs kilomètres sur la Ternoise. <br>Les ouvertures de vannes ne permettent pas toujours le rétablissement de la continuité piscicole, c’est pourquoi certaines ouvertures ont été (ou seront) accompagnées de la réalisation d’une passe à poisson. L’ouverture de vanne permet déjà dans un premier temps le rétablissement en amont des habitats favorables à la reproduction des poissons. <br>Le fort attachement des propriétaires à leur ouvrage et le refus, à partir de 2004, de certains propriétaires de réaliser des études sous maîtrise d’ouvrage publique ont obligé le syndicat mixte pour la canche à engager une forte concertation avec les propriétaires et un partenariat solide avec les services de police de l’eau. <br>La démarche alliant concertation, actions administratives et pénales graduelles a été une des clés de réussite des opérations menées. Déchargés de leur obligation d’entretien, les propriétaires sont aujourd’hui satisfaits des aménagements réalisés. La validation de la mise en conformité des ouvrages avec les dispositions de l’article L.432.6 du code de l’environnement est en cours par les services de la mission inter service de l’eau (MISE) et de l’Onema. <br>Chaque partenaire affirme sa volonté de rétablir la continuité écologique. L’action conjointe des différents partenaires renforce le message : <br>- La MISE a travaillé à l’aménagement de nombreux ouvrages n’ayant plus d’usages économiques et a renforcé ses missions de police administrative (tribunal administratif de Lille, 18 juillet 2005, Indivision Thuet Nuttens Merlot) ;<br>- d’autre part, depuis le recrutement d’un ingénieur à la fédération départementale pour la pêche, cette dernière affiche sa volonté d’être associée aux projets de rétablissement de la libre circulation et s’affirme comme un acteur moteur pour la mise en oeuvre du plan de gestion ;<br>- le syndicat mixte pour le SAGE de la Canche a pris la compétence de travaux d’aménagement de barrages en 2004 ce qui en fait désormais un maître d’ouvrage légitime et bien accepté sur le bassin versant.<br>Depuis 2009, le syndicat continue la réalisation d'opérations pour le rétablissement de la continuité biologique avec l'aménagement de deux passe-à-poissons sur la Ternoise. Il a également procédé à une recharge sédimentaire en aval du barrage d'Hesdin dans le but de diversifier les habitats et améliorer les échanges lit mineur-nappe. Pour les prochaines années, le syndicat prévoit l'ouverture définitive des vannes sur un ouvrage en aval de Hesdin ainsi que la réalisation d'une rivière de contournement à Blingel.<br> </p>
La valorisation de l'opération
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Une vidéo présentant les opérations réalisées sur la Ternoise a été réalisée. Elle est visible sur : http://www.dailymotion.com/video/xbd6cn_travauxfranchissement-piscicole-su_news<br>Des articles de presse, une plaquette et des visites de terrain post-travaux avec les élus ont été réalisés.</p>



Coûts
Coût des études préalables | Non renseigné |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
265 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | Non renseigné |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - syndicat mixte pour le SAGE de la Canche - Agence de l’eau - conseil général - conseils régionaux - propriétaires |
Partenaires techniques du projet | - Direction départementale de l’agriculture et des forêts - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service |
Maître d'ouvrage |
![]() ![]() |
Contacts | Hervé Régniez |
Fédération départementale
pour la pêche
Syndicat mixte pour le SAGE
de la Canche
Technicien Milieu aquatique, Syndicat
mixte pour le SAGE de la Canche
h.regniez-sage-canche@orange.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
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Non renseigné
Rétablissement de la continuité écologique sur la Canche à Hesdin
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 28/01/2010
Créée le 28/01/2010
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de zone intermédiaire |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
novembre 2003 août 2005 |
Linéaire concerné par les travaux | 200 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | La Canche |
Distance à la source | 48.40 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
6.00 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 1.50 ‰ |
Débit moyen | 2.50 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Cours d'eau classé |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRAR13 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Artois-Picardie |
Région(s) |
NORD-PAS-DE-CALAIS |
Département(s) |
PAS-DE-CALAIS (62) |
Communes(s) |
HESDIN (62447) |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Restaurer la continuité écologique</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>
Le milieu et les pressions
<p style="text-align: justify;">La Canche est un petit fleuve de 90 kilomètres de long, prenant sa source à Gouy-en-Ternois, à une altitude de 135 m et se jettant dans la Manche à une vingtaine de kilomètres de la baie de Somme. Son bassin versant présente une superficie de 1300 km² environ et est essentiellement composé de prairies et de massifs boisés. La Canche abrite des salmonidés dont des grands migrateurs tels que le saumon, la truite de mer, l'anguille, la lamproie fluviatile et la lamproie marine. Elle est classée cours d’eau à migrateurs depuis 1986. Sur la commune de Hesdin, un ouvrage appartenant à LTO Habitat (acteur important du logement social), fait obstacle à l’écoulement des eaux et à la migration piscicole. De grandes quantités de terre et de débris se déposent régulièrement au pied de l’ouvrage posant des problèmes de qualité paysagère et de salubrité. Par ailleurs, le franchissement de l’obstacle par les poissons n’est possible que pour certains individus dotés d’une capacité de nage importante.</p>
Les opportunités d'intervention
<p style="text-align: justify;">La fédération de pêche locale a réalisé en 1999 une étude globale pour l’amélioration de la continuité écologique sur la Canche. L’ouvrage de Hesdin est alors apparu comme étant le premier obstacle à la remontée des migrateurs sur l’axe Canche. Après concertation, le LTO Habitat, propriétaire de l’ouvrage, a ainsi accepté d’effacer cet ouvrage, à la fois pour se mettre en conformité avec la règlementation (cours d’eau classé) et pour améliorer la salubrité.</p>
Les travaux et aménagements
<p style="text-align: justify;">Lors de la réalisation des études pour l’effacement du barrage, la ville a mené une réflexion plus large portant sur l’amélioration de la qualité du paysage urbain. En effet, un garage situé au dessus de la Canche, sans usage, dénaturait la vue sur la rivière. La commune a donc décidé de démolir le garage en même temps que le barrage. La démolition du garage a nécessité des travaux de réfection sur les bâtiments attenants. Pour la démolition du barrage, le débit de la Canche a été en grande partie dévié vers la Ternoise par le canal de décharge reliant ces deux rivières. Cela a permis la mise à sec partielle du lit du cours d’eau pour la réalisation des travaux. Les sédiments accumulés sous le pont depuis 1970 et pouvant atteindre 2 mètres de haut par endroit ont été curés.</p>
La démarche réglementaire
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
La gestion
<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>
Le suivi
<p style="text-align: justify;">Un état initial visant l’étude des sédiments à été réalisé. Un sondage à la tarière au niveau du barrage a été opéré pour connaître l’épaisseur de sédiments et permettre leur analyse physico-chimique avant évacuation. Un suivi visuel post travaux a été mené par l’Onema. Ce dernier vise à vérifier la stabilisation du profil en long de la rivière.</p>
Le bilan et les perspectives
<p style="text-align: justify;">Suite aux travaux d’effacement, le cours d’eau a rapidement retrouvé son profil d’équilibre. Au départ, il avait été évoqué la nécessité de remettre des matériaux dans le lit afin de stabiliser le profil en long, mais les suivis ont révélé une rapide stabilisation du cours d’eau ne rendant pas nécessaire l’apport supplémentaire de matériaux. Les travaux de curage ont permis de libérer de façon importante la section d’écoulement sous le pont. La ligne d’eau s’est abaissée de plus de 1,20m. L’ouverture du barrage a contribué à rediversifier les écoulements et les habitats du lit mineur. Cette opération a rendu accessible 3 kilomètres de cours d’eau supplémentaires aux salmonidés et des frayères à l’amont ont été colonisées. La démolition du garage a complètement ouvert la perspective visuelle depuis les deux ponts amont et aval du barrage et a redonné au site un aspect paysager intéressant. Le projet de rétablissement de la continuité est un projet multi-objectif qui satisfait aussi les intérêts des riverains. Les élus et les riverains affichent aujourd’hui une grande satisfaction au regard des travaux effectués. La concertation en amont entre les différents acteurs locaux a permis de mener à bien ce projet.</p>
La valorisation de l'opération
<p style="text-align: justify;">Une plaquette a été réalisée par la direction régionale de l’environnement (DIREN).</p>

Coûts
<p style="text-align: justify;">Le coût des études comprend l'arasement + études géotechniques + analyses boues + projet RLC + étude de faisabilité pour prouver que le barrage ne soutenait pas les immeubles attenants</p>
Coût des études préalables | 20 000 € HT |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
80 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 100 000 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Commune de Hesdin et LTO (10 %) - direction régionale de l’environnement (20 %) - conseil régional (20 %) - agence de l’eau (50 %) hors démolition du garage pris en charge uniquement par LTO et la commune |
Partenaires techniques du projet | - supérieur de la pêche (nouvellement Onema) - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - fédération départementale de pêche |
Maître d'ouvrage |
Direction régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement
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Contacts | Sébastien Cosnier |
45, rue de Tournai
59000 Lille
sebastien.cosnier@developpement-durable.gouv.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
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Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné