Ouverture au public de la Réserve naturelle nationale de l'étang Saint-Ladre

Page mise à jour le 16/07/2024
Créée le 16/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2009
Surface concernée par les travaux 13.37 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) 2 - Étangs
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres ZNIEFF* 0024.0000 « marais de Boves et ses abords », site Natura 2000* « Tourbières et marais de l’Avre »)
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3600040

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation BOVES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Aménager le sentier de visite pour obtenir le label national « Tourisme et handicap ». Ce projet visait à rendre accessible aux personnes à mobilité réduite l’ensemble du sentier et de faire de la réserve un site naturel exemplaire au niveau régional, accessible à tous les publics.

Résumé

la Réserve naturelle nationale de l’étang Saint-Ladres fait partie des sites remarquables du département de la Somme. Le cœur du site est peu accessible au public. En effet, les sols tourbeux sont peu portants et certains secteurs sont inondés pendant l’année. La plupart des habitats sont fragiles et sensibles au piétinement. Toutes ces raisons ont plaidé en faveur de l’aménagement d’un sentier périphérique, largement implanté sur des remblais déjà existants. Ce tracé permet, sans pénétrer dans le cœur du marais, de découvrir les différents milieux et paysages du site.
 
Ce projet visait à aménager l’ensemble du sentier de visite afin de le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite et obtenir le label national « Tourisme et handicap ». L’objectif est de faire de la réserve un site naturel exemplaire au niveau régional, accessible à tous les publics et dont la visite est possible en autonomie pour les handicapés moteurs, auditifs et visuels.
 
L’extension du sentier pour les personnes à mobilité réduite a été complètement réalisée durant l’automne 2007 par une entreprise locale avec des matériaux d’origine locale. La deuxième phase d’aménagement a permis de créer un sentier de promenade de 1.000 mètres en périphérie de la Réserve naturelle accessible aux personnes à mobilité réduite. Ainsi, par cet aménagement, la Réserve naturelle de l’étang Saint-Ladres devient le premier site naturel de la région Picardie à être doté du label « Tourisme et handicap ».
Publication du recueil : 2010




Ouverture au public du Marais de Cambrin

Page mise à jour le 16/07/2024
Créée le 16/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2006
janvier 2008
Surface concernée par les travaux 21.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et landes humides de plaines et plateaux
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres Inscrit dans les inventaires nationaux ZNIEFF
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR9300082

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation CAMBRIN


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabiliter et aménager le marais de Cambrin pour préserver sa richesse patrimoniale et permettre un accueil du public.

Résumé

Le projet visait à réhabiliter et aménager le marais de Cambrin pour préserver sa richesse patrimoniale et permettre un accueil du public (y compris aux personnes à mobilité réduite) dans le respect des milieux naturels.
 
Afin de mettre en oeuvre ce projet, la commune de Cambrin décide en 2002 de ne pas renouveler le bail de chasse et de confier la gestion au Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais. Une convention de gestion a été signée en février 2002 entre les deux parties et un plan de gestion a été réalisé afin de mettre en évidence des enjeux patrimoniaux importants. L’ouverture au public d’une partie du marais sous forme de sentier pédagogique apparaît comme un moyen de sensibiliser à la richesse écologique de cette zone humide et de favoriser l’appropriation par la population locale et régionale de ce projet.
 
Un sentier de 1,6 km a été créé au sein du marais de Cambrin. Ce sentier respecte la richesse écologique du site et permet aussi de canaliser la fréquentation. Les personnes n’éprouvent pas le besoin de sortir du sentier. Cet aménagement est constitué des éléments suivants : aire d’accueil et de stationnement, sentier piétonnier en matériau minéral stabilisé, sentier en platelage bois, observatoire en bois, plateforme d’observation, bancs, supports pour bornes de guidage, tables de lecture et tables pour plan en relief, signalétique adaptée et inclusive.
 
Au cours de l’année 2009, le marais de Cambrin a été classé en réserve naturelle régionale par la Région Nord-Pas-de-Calais à qui la compétence de classement a été confiée depuis 2007. Ce nouveau statut attribue un nouvel outil au marais afin d’en préserver le patrimoine naturel remarquable. Il s’agit là d’une réelle reconnaissance de la richesse écologique et des efforts développés par les partenaires pour sa protection. Autre perspective, l’extension de la réserve. Le Conservatoire des sites naturels a d’ores et déjà procédé au rachat de treize hectares supplémentaires. Par ailleurs, des liens ont été établis avec l’Association des naturalistes de la Gohelle qui assure des suivis ornithologiques, l’animation de sorties guidées et participe à des chantiers nature.
Publication du recueil : 2010

Restauration de la continuité écologique par remise de la rivière de Poix dans son talweg d’origine à Poix-de-Picardie

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 23/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2013
octobre 2013
Linéaire concerné par les travaux 430 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La rivière de Poix
Distance à la source 4.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.20 m
Pente moyenne 5.36 ‰
Débit moyen 0.56 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Liste 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR51
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
38293

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Département(s) SOMME (80)
Communes(s) POIX-DE-PICARDIE (80630)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les habitats aquatiques.
Rétablir la continuité piscicole et sédimentaire.
Favoriser les activités de loisir (promenade, pêche, etc.).

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La rivière de Poix, affluent des Évoissons et sous-affluent de la Selle, est une rivière de tête de bassin, longue de 11 km. Elle prend sa source dans la commune d&rsquo;Hescamps. Depuis juillet 2012, ce cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole est classé en liste 2 au titre de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. Des espèces inféodées à ce type de milieu sont observées, telles que la truite fario, la lamproie de Planer, le chabot et l&rsquo;anguille.</p><p style="text-align: justify;">Son bassin versant de 93 km2 est principalement occupé par l&rsquo;agriculture (56 % de l&rsquo;occupation du sol). On observe un colmatage important du substrat de la rivière par des matières fines, conséquence du lessivage des terres mises à nu. Ce phénomène impacte la qualité des habitats aquatiques et nuit au développement des espèces inféo&shy;dées aux rivières de tête de bassin, qui recherchent principalement des cours d&rsquo;eau rapides, bien oxygénés et avec des substrats grossiers.</p><p style="text-align: justify;">Sur la commune de Poix-de-Picardie, la rivière a été dérivée de son fond de vallée au cours du XXe siècle. Deux seuils ont été construits sur ce lit perché pour ennoyer les terres agricoles environnantes. Ces seuils d&rsquo;une hauteur de 0,6 m et de 0,2 m sont infranchis&shy;sables par les poissons et créent un remous d&rsquo;environ 50 m. Aucun usage ne leur est actuellement associé. Ils rompent la continuité écologique, empêchant no&shy;tamment les salmonidés d&rsquo;accéder à leurs zones de frayère. Ils ont également des conséquences sur l&rsquo;hy&shy;dromorphologie du cours d&rsquo;eau : arrêt du transport sédimentaire, dépôt de sédiments fins, uniformisa&shy;tion des faciès d&rsquo;écoulement, etc.</p>
Carte de localisation de la rivière de Poix
Carte de localisation de la rivière de Poix

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le Syndicat mixte d&rsquo;aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (Ameva) est créé suite aux inondations de 2001 qui ont causé de nombreux dégâts sur ce territoire. Entre 2008 et 2009, l&rsquo;Ameva réalise un diagnostic complet des cours d&rsquo;eau du bassin versant de la Somme et de ses affluents afin de mettre en place un programme d&rsquo;actions pour lutter contre les inondations et atteindre les objectifs fixés par la directive cadre européenne sur l&rsquo;eau. Ce dia&shy;gnostic met en avant plusieurs problématiques dont le cloisonnement des rivières du bassin de la Somme, facteur d&rsquo;altération prépondérant de la qualité et de la fonctionnalité des milieux aquatiques. Suite à cela, plusieurs plans de gestion émergent dont celui porté par l&rsquo;Association syndicale autorisée de la Selle (ASA de la Selle, maître d&rsquo;ouvrage sur cette opération), pour une durée de cinq ans (2011-2015). La restau&shy;ration de la continuité écologique de la rivière de Poix fait partie des actions inscrites dans ce plan de gestion. De plus, le classement, depuis 2012, de la ri&shy;vière en liste 2 (art. L. 214,17) oblige les propriétaires d&rsquo;ouvrage à rétablir la continuité écologique dans un délai de cinq ans.</p><p style="text-align: justify;">Afin d&rsquo;y remédier et de restaurer les fonctionnali&shy;tés de la rivière sur la commune de Poix-de-Picardie, l&rsquo;action de remise du cours d&rsquo;eau dans son lit d&rsquo;ori&shy;gine est privilégiée à un simple effacement des petits seuils. L&rsquo;ASA de la Selle et l&rsquo;Ameva rencontrent la commune (propriétaire des parcelles en fond de vallée), l&rsquo;association agréée de pêche et de protec&shy;tion du milieu aquatique (AAPPMA, gestionnaire du cours d&rsquo;eau) et les propriétaires concernés afin d&rsquo;ob&shy;tenir leurs autorisations pour réaliser cette opération. Les propriétaires des ouvrages n&rsquo;ont plus aucun intérêt à les conserver. Le passage du cours d&rsquo;eau sur les parcelles communales est également bien accepté par la commune et l&rsquo;AAPPMA, qui voient dans cette opération une valorisation des terrains (création d&rsquo;un lieu de promenade) et du site de pêche.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux débutent en octobre 2013. L&rsquo;ancien lit en fond de vallée est tout d&rsquo;abord déboisé, désencom&shy;bré, nettoyé et terrassé. Le terrassement consiste à élargir légèrement le lit et à reprofiler les berges en pente douce afin d&rsquo;améliorer la connexion latérale et de diversifier les habitats.</p><p style="text-align: justify;">Après le terrassement, une pêche de sauvetage est menée sur le lit perché avant la mise en eau du nouveau lit. Cette mise en eau nécessite l&rsquo;ouver&shy;ture d&rsquo;une prise d&rsquo;eau, créée mécaniquement, avec la mise en place d&rsquo;un peigne au niveau du point de dérivation vers le lit perché pour dévier les eaux vers le lit en fond de vallée. L&rsquo;ensemble du débit de la ri&shy;vière étant destiné à transiter par le nouveau lit, le lit perché est mis à sec et sa partie amont est comblée. En mesure d&rsquo;accompagnement, la fonctionnalité du nouveau lit est améliorée par recharge sédimentaire sur 400 m2 afin de restaurer les frayères salmoni&shy;coles. Les berges sont végétalisées par plantation d&rsquo;arbustes et d&rsquo;hélophytes.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau :
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
1.2.1.0 (A) Prélèvements eaux superficielles

La gestion

<p class="CM11" style="text-align:justify;line-height:12.15pt">Pour entretenir le site, les berges seront débroussail&shy;lées et les embâcles enlevés dans le cadre d&rsquo;opéra&shy;tions annuelles d&rsquo;entretien courant par l&rsquo;ASA de la Selle.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Aucun état initial n&rsquo;est fait sur cette action. Seule la pêche de sauvetage dans l&rsquo;ancien lit permet d&rsquo;identifier les espèces présentes avant travaux.</p><p style="text-align: justify;">La description de l&rsquo;état post travaux a été réalisée grâce à un échantillonnage de poissons sur une station située au centre du nouveau lit. Ce suivi est réalisé en partenariat dans le cadre du Piscipôle (réunissant l&rsquo;Ameva et la Fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique de la Somme (FDAAPPMA 80) en 2014, soit huit mois après les travaux, et en 2015, deux ans après les travaux. Le suivi sera reconduit tous les deux ans. La Direction régionale de l&rsquo;environnement, de l&rsquo;aménagement et du logement (DREAL) complète le suivi biologique avec des prélèvements de diatomées et de macroinvertébrés benthiques en septembre 2014, soit onze mois après les travaux.</p><p style="text-align: justify;">Ces prélèvements, qui seront reconduits en 2016 ou en 2017, sont faits sur la partie amont et aval du nouveau lit restauré. Un suivi visuel est également mené par l&rsquo;ASA de la Selle afin d&rsquo;observer les modifications hydromorphologiques.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux ont permis de replacer le cours d&rsquo;eau dans son fond de vallée, de restaurer la continuité piscicole de la rivière de Poix sur 2,1 km grâce au contourne&shy;ment des deux ouvrages, d&rsquo;améliorer le transit sédi&shy;mentaire et de restaurer les habitats sur 450 m.</p><p style="text-align: justify;">Peu de temps après les travaux, le nouveau linéaire de cours d&rsquo;eau a rapidement été colonisé par les poissons et les macroinvertébrés benthiques. Le suivi piscicole montre que le nombre d&rsquo;individus a forte&shy;ment augmenté pour la plupart des espèces (lam&shy;proie de Planer, chabot et épinochette) entre 2014 et 2015. Cette augmentation de la population est le signe que le nouveau lit possède une bonne ca&shy;pacité d&rsquo;accueil et des habitats diversifiés. Seule la truite fario est absente en 2015, alors que celle-ci était présente en 2013 et en 2014 dans le lit originel en fond de vallée. Depuis la restauration, les lâchers de truites par l&rsquo;AAPPMA ont été arrêtés pour évaluer l&rsquo;effet des travaux et la recolonisation naturelle du nouveau milieu. Cette modification de gestion est l&rsquo;une des explications à l&rsquo;absence de cette espèce. La recolonisation devrait se faire naturellement d&rsquo;ici quelques années.</p><p style="text-align: justify;">Les résultats du suivi post travaux sur la macrofaune benthique et sur les diatomées montrent une bonne qualité mais probablement surestimée à cause de l&rsquo;absence de plusieurs taxons polluosensibles.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les points faibles</strong> de l&rsquo;action sont :</p><ul><li style="text-align: justify;">le colmatage progressif sur les zones de recharge sédimentaire ;</li><li style="text-align: justify;">une pente trop forte au niveau de la connexion entre le lit perché et le lit en fond de vallée ; un ter&shy;rassement complémentaire est prévu au niveau de la prise d&rsquo;eau où la pente post-travaux est trop élevée ;</li><li style="text-align: justify;">le rempoissonnement réalisé par l&rsquo;AAPPMA locale en 2014 qui a biaisé les mesures sur cette année.</li></ul><p style="text-align: justify;"><strong>Les points forts </strong>de cette opération sont :</p><ul><li style="text-align: justify;">la bonne concertation entre les différents parte&shy;naires techniques et les propriétaires des terrains ;</li><li style="text-align: justify;">la meilleure attractivité du site pour les pêcheurs et les promeneurs ;</li><li style="text-align: justify;">la définition et la mise en œuvre du programme global de travaux.</li></ul><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><div style="text-align: justify;">L&rsquo;ASA de la Selle continue ces actions de restauration des milieux aquatiques inscrits dans son programme d&rsquo;actions. Ce dernier touche à sa fin et sera renouve&shy;lé en 2016.</div>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Les aménagements ont été valorisés par la création d&rsquo;une promenade rendant le site plus accessible au public et plus attractif pour la pêche. Le site est d&rsquo;ailleurs devenu un par&shy;cours de pêche patrimonial avec remise à l&rsquo;eau obli&shy;gatoire.</p><p style="text-align: justify;">Des visites de chantiers ont été organi&shy;sées par l&rsquo;Ameva, l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau ou le conseil départemental de la Somme pour sensibiliser les acteurs du territoire. Le site a égale&shy;ment fait l&rsquo;objet de la visite d&rsquo;une délégation polo&shy;naise pour illustrer les actions de restauration éco&shy;logique des cours d&rsquo;eau poursuivies sur le territoire.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 18 100 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 18 100 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - 80 % du financement pris en charge dans le cadre du Plan Somme : Agence de l’eau Artois - Picardie : 50 %, - Conseil régional de la Picardie : 15 %, Conseil départemental de la Somme : 15 % - Association syndicale autorisée de la Selle : 20 %
Partenaires techniques du projet - Onema, Fédération départementale de pêche 80, DREAL 80, Direction départementale des territoires et de la mer 80.


Maître d'ouvrage ASA de la Selle
Contacts
  ASA de la Selle Mairie, 80160 Loeuilly

Maître d'ouvrage ASA de la Selle
Contacts
ASA de la Selle Mairie, 80160 Loeuilly


Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; État d&rsquo;avancement des plans de gestion et renouvellements.<br />Syndicat Mixte AMEVA. 18 mars 2015, 8 pages.<br />&bull; Restauration de la continuité hydro-écologique - Renaturation<br />du lit en fond de vallée de la Poix à Poix-de-Picardie.<br />Syndicat Mixte AMEVA. Décembre 2013, 4 pages.<br />&bull; Résultats des pêches électriques réalisées sur le département<br />de la Somme. FDAAPPMA 80. 2014, 4 pages.</p>

Création d’un bras de contournement de plusieurs étangs sur le Fliez et restauration du marais de Contes

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 10/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2013
décembre 2015
Linéaire concerné par les travaux 1400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Fliez
Distance à la source 0.10 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.00 m
Pente moyenne 0.10 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Liste 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR05
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) CONTES (62236)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer et préserver les habitats typiques du marais alluvial
Restaurer les caractéristiques hydromorphologiques
Rétablir la continuité piscicole et sédimentaire du Fliez
Améliorer la qualité de l’eau
Favoriser les activités de loisirs

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Fliez, affluent rive droite du fleuve Canche, long de 4,5 km, prend sa source dans un marais de 64 ha. Situé sur la commune de Contes, le marais fait partie des zones naturelles d&rsquo;intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I <em>&laquo; Marais et prairies humides de Contes &raquo; </em>et de type II <em>&laquo; Vallée de la Canche et ses versants en aval d&rsquo;Hesdin &raquo;</em>. Le bassin versant du Fliez est principalement occupé par les activités agricoles (pâturage, sylviculture ou culture). Sur la commune de Contes, de nombreuses activités existent en lien avec les milieux aquatiques (pêche, chasse, randonnée, etc.).</p><p style="text-align: justify;">Ce ruisseau, de première catégorie piscicole, est classé en liste 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. La lamproie de planer et la truite fario sont présentes. Quelques mètres après sa source, le Fliez est dévié vers un fossé large et profond alimentant trois étangs suc&shy;cessifs d&rsquo;une superficie totale de 20 ha. Il longe les deux premiers en les alimentant par dériva&shy;tion, puis est connecté directement au troisième étang. En aval de celui-ci, la continuité écolo&shy;gique est rompue par la présence d&rsquo;un ouvrage hydraulique constitué d&rsquo;une grille et d&rsquo;une chute d&rsquo;environ 0,30 m de hauteur.</p><p style="text-align: justify;">Créés dans le lit mineur du Fliez pour l&rsquo;extraction de la tourbe au milieu du XXe siècle, ces étangs im&shy;pactent fortement le fonctionnement hydraulique et écologique du ruisseau. La connexion du Fliez avec les étangs provoque notamment une rupture de la continuité écologique, un apport de matières en suspension et de nutriments et le réchauffement des eaux. D&rsquo;autres impacts sont relevés comme le dysfonctionnement de l&rsquo;assainissement de la com&shy;mune située en amont ainsi que le rejet d&rsquo;eaux usées provenant du camping du Fliez. La dégradation de la qualité physico-chimique entraine une eutrophisa&shy;tion accentuée des milieux récepteurs (Fliez, marais, étangs) favorisant l&rsquo;accélération du comblement des étangs et la fermeture du marais.</p><p style="text-align: justify;">La dégradation des milieux entraîne une diminution des peuplements piscicoles et rend le marais moins attractif pour la chasse.</p>
Carte du marais de Contes sur le Fliez
Carte du marais de Contes sur le Fliez

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Les trois étangs créés dans le lit mineur du Fliez ainsi que les parcelles environnantes appartiennent à la commune de Contes qui loue son droit de pêche à la Fédération départementale des associations agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais (FDAAPPMA 62) depuis plusieurs décennies. Au-delà de l&rsquo;activité halieutique, la fédé&shy;ration entretient ce site pour améliorer la biodiver&shy;sité et permettre l&rsquo;accès du site aux pêcheurs et aux habitants de Contes.</p><p style="text-align: justify;">Face au constat de détérioration du milieu mis en avant dans le plan de gestion 2008-2012 du marais et des étangs, la FDAAPPMA 62 prend l&rsquo;initiative d&rsquo;éla&shy;borer un projet de restauration ambitieux à l&rsquo;échelle du marais afin de résorber l&rsquo;ensemble des facteurs de perturbations identifiés.</p><p style="text-align: justify;">Lors de la concertation avec les différents parte&shy;naires techniques, quelques désaccords apparaissent sur les méthodes de restauration à mettre en place. Les intérêts écologiques étant nombreux, des choix d&rsquo;orientation de travaux sont faits afin que les actions de restauration envisagées soient bénéfiques à l&rsquo;en&shy;semble des cortèges faunistiques et floristiques du marais. La solution choisie pour le Fliez est le contour&shy;nement du marais par la création d&rsquo;un nouveau lit mineur. Pour les étangs, il s&rsquo;agit de les désenvaser par curage afin d&rsquo;améliorer leur capacité d&rsquo;autoépuration et de diversifier les habitats aquatiques.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux comprennent l&rsquo;aménagement du nou&shy;veau lit mineur du Fliez et la restauration des habi&shy;tats du marais et des trois étangs.</p><ul><li style="text-align: justify;"><strong>Le Fliez :</strong></li></ul><p style="text-align: justify;">Les travaux comprennent trois étapes :</p><p style="text-align: justify;">-suppression des buses qui assuraient une connexion hydraulique et piscicole directe entre le Fliez et les étangs ;</p><p style="text-align: justify;">-création d&rsquo;un nouveau lit mineur contournant les étangs sur 1 400 m ; compte tenu de la faible puis&shy;sance spécifique du cours d&rsquo;eau, une certaine sinuo&shy;sité est donnée au nouveau tronçon ;</p><p style="text-align: justify;">-recharge granulométrique d&rsquo;environ 0,3 m d&rsquo;épais&shy;seur sur 720 m linéaires pour créer des zones pro&shy;pices à la reproduction de la truite fario.</p><ul><li style="text-align: justify;"><strong>Le marais :</strong></li></ul><p style="text-align: justify;">Les travaux consistent à créer des che&shy;naux favorables à la reproduction des espèces aqua&shy;tiques. Les matériaux issus de leur création sont réu&shy;tilisés pour créer une zone d&rsquo;autoépuration naturelle dans la partie aval du premier étang.</p><ul><li style="text-align: justify;"><strong>Les étangs :</strong></li></ul><p style="text-align: justify;">Les berges sont réaménagées en pente douce pour favoriser le développement des hélophytes, indispensables à la reproduction du bro&shy;chet et d&rsquo;autres espèces. Le deuxième étang est curé pour réduire son envasement.</p><p style="text-align: justify;">Un sentier pédagogique est aménagé pour améliorer l&rsquo;accès au site et faciliter les activités de loisir.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Autorisation au titre de la Loi sur l'eau
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.2.3.0 (A) Plans d’eau, permanents ou non

La gestion

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;entretien des berges et du lit mineur du Fliez est assuré par le Syndicat mixte pour la Canche et ses af&shy;fluents (SYMCEA) .</p>

Le suivi

<p>Un état initial est réalisé en 2012 pour le compartiment piscicole (échantillonnage par pêche électrique) et en 2013 pour la physico-chimie sur une station située en aval du nouveau lit mineur du Fliez. En 2009 et 2011, des inventaires d&rsquo;habitats, de la faune (chiroptères, oiseaux, amphibiens, reptiles, insectes) et de la flore sont menés sur le marais dans le cadre de l&rsquo;étude préalable du plan de gestion 2008-2012. Toutefois, l&rsquo;efficacité de la pêche électrique n&rsquo;est pas probante pour l&rsquo;échantillonnage embarqué réalisé sur le marais (beaucoup d&rsquo;échappement observé). L&rsquo;obtention même d&rsquo;un résultat sur la présence ou l&rsquo;absence d&rsquo;espèces est remis en cause. Les résultats des échantillonnages réalisés sur le Fliez sont quant à eux exploitables. L&rsquo;état post-travaux est réalisé en 2014 et 2015 sur les poissons (échantillonnage par pêche électrique et suivi des nids de ponte de truite fario et lamproie de planer notamment) et sur la physico-chimie. La station de l&rsquo;état initial est reprise. Deux nouvelles stations sont définies, la première sur le nouveau lit mineur et la deuxième en amont du tronçon restauré, au droit des premiers étangs. Ce suivi se poursuivra sur trois ans pour les poissons et sur deux ans pour la physico-chimie.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Suite à la réalisation de ces travaux, le Fliez retrouve un fonctionnement hydraulique et écologique ty&shy;pique d&rsquo;un ruisseau pépinière de tête de bassin. Un an après les travaux, les écoulements tendent à se diversifier à l&rsquo;échelle du nouveau tronçon avec un phénomène modéré d&rsquo;érosion et de dépôt sur plu&shy;sieurs séquences. Ce phénomène est amplifié par la présence d&rsquo;embâcles ligneux. La recharge sédimen&shy;taire issue des travaux a permis la diversification des substrats, aujourd&rsquo;hui plus favorables à la reproduc&shy;tion de la truite fario.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse du peuplement piscicole met en avant la recolonisation rapide, localisée sur les 500 m à l&rsquo;aval du nouveau tronçon, par une communauté de loche franche <em>(Barbatula barbatula)</em>. Cette espèce est ac&shy;compagnée de quelques anguilles européennes, ce qui témoigne du rétablissement de la circulation pis&shy;cicole. De plus, une reproduction de lamproie de Pla&shy;ner est constatée au printemps 2015 dans la partie aval du nouveau tronçon, quelques semaines seule&shy;ment après la recharge granulométrique.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, la création d&rsquo;une zone d&rsquo;autoépuration sur le premier étang permet d&rsquo;améliorer la qualité d&rsquo;eau du Fliez et des étangs. Cette zone limite les apports en nutriments du ruisseau et favorise un développe&shy;ment équilibré de la végétation aquatique dominée principalement par l&rsquo;ache faux cresson <em>(Helosciadium nodiflorum)</em>. Les suivis prévus dans les prochaines an&shy;nées permettront de confirmer ces premières obser&shy;vations positives.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le point faible</strong> de cette action reste la présence de rejets domestiques vers ces milieux aquatiques.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le point fort</strong> de cette action est la conciliation des différentes activités de loisirs (pêche, chasse) avec les enjeux environnementaux.</p><p style="text-align: justify;">Cette restauration du Fliez s&rsquo;intègre dans un am&shy;bitieux programme de reconquête du marais de Contes, qui explique le coût élevé de l&rsquo;action. Les trois quarts du budget sont consacrés à la restaura&shy;tion des habitats typiques du marais et des étangs associés.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des communiqués de presse ont été réali&shy;sés lors des lancements des travaux en 2013 et lors de la finalisation de petits aména&shy;gements en 2015. Le travail de communication a été amplifié lors de l&rsquo;inauguration des travaux du marais réalisée au printemps 2016.</p><p style="text-align: justify;">Le parcours pédagogique joue complète&shy;ment son rôle avec une fréquentation cinq à six fois plus importante qu&rsquo;avant les tra&shy;vaux. Des parcours de pêche<em> no-kill</em> ont été mis en place sur le site pour protéger les espèces présentes.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

-Volet contournement du Fliez : 147 600 € -Volet restauration des marais et des étangs et volet pédagogique : 658 400 €
Coût des études préalables 66 670 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 806 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 872 670 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;"><em>&laquo; La Fédération départementale de pêche porteuse du projet de restauration du marais a, depuis le début de l&rsquo;opération, attaché une grande importance à la commu&shy;nication en conviant la commune aux réunions mensuelles sur le site et en échangeant régulièrement avec nous. Ce projet va permettre la restauration écologique du Fliez. La pratique de la pêche est également favorisée, de par l&rsquo;im&shy;plantation de sept pontons de pêche. L&rsquo;aire d&rsquo;accueil, pour laquelle la commune a investi à hauteur de 20 000 euros, vient d&rsquo;être terminée. Le marais communal est ainsi mis en valeur et va permettre aux habitants et aux promeneurs de mieux appréhender la nature. &raquo; </em></p><p style="text-align: justify;"><em>Gérard Lefèbvre, maire de Contes.</em></p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Artois-Picardie AEAEP : 50% - FEDER : 50%
Partenaires techniques du projet - SYMCEA - Exploitants - Onema - Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais - DDTM du Pas-de-Calais - Direction régionale de l'environnement - AEAP - Communauté de communes des Sept Vallées


Maître d'ouvrage FDAAPPMA du Pas-de-Calais
Contacts Julien Boucault
  FDAAPPMA 62, Rue des Alpes, 621510 Arques
julien.boucault@peche62.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<ul><li style="text-align: justify;"><em>http://www.peche62.fr/les-travaux-de-restauration&shy;de-contes/ </em>(4 mai 2015)</li><li style="text-align: justify;"><em>Plan de gestion 2008-2012 - Marais des étangs de Contes. </em>Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais, FDAAPPMA du Pas-de-Calais. 2008, 200 p.</li><li style="text-align: justify;"><em>Suivi des travaux - Présentation. </em>FDAAPPMA du Pas-de-Calais. 2015, 26 pages.</li></ul>

Restauration de la continuité écologique sur la Créquoise et ses affluents dans le bassin de la Canche

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 22/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2014
décembre 2015
Linéaire concerné par les travaux 46000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Créquoise
Distance à la source 13.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne 4.50 ‰
Débit moyen 0.17 m3/s
Nom Embryenne
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne 4.50 ‰
Débit moyen 0.17 m3/s
Longueur 5.90 km
Nom Bras de Brosne
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne
Débit moyen m3/s
Longueur km
Nom Course
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.50 m
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.50 m
3.00 m
Pente moyenne 7.70 ‰
Débit moyen 0.94 m3/s
Longueur 24.00 km

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR13
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
26675
26689
26726
28593
26736
28742
26746
26754
26681
28596
26697
26711
26736
95032
28742
28394
28387
28450
28237

Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) AIX-EN-ISSART (62018)
BEUSSENT (62123)
BOUBERS-SUR-CANCHE (62158)
ENQUIN-SUR-BAILLONS (62296)
ESTREE (62312)
HESMOND (62449)
LEBIEZ (62492)
OFFIN (62635)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de france

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité biologique et sédimentaire.
Restaurer les habitats aquatiques.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Créquoise, l&rsquo;Embryenne (affluent de la Créquoise), le Bras de Brosne et la Course sont des affluents de la Canche, fleuve côtier du Boulonnais. Ils s&rsquo;étirent sur une longueur allant de 5,9 km (Embryenne) à 24 km (Course) pour un linéaire total de 55 km. Le bassin versant couvre une superficie d&rsquo;environ 240 km2. Rivières de première ca&shy;tégorie piscicole, classées en liste 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214&shy;17 du Code de l&rsquo;environnement, elles abritent des grands migrateurs comme la truite de mer, le saumon atlantique et l&rsquo;anguille, ainsi que la truite fario, la lamproie de Pla&shy;ner et le chabot. La Créquoise et l&rsquo;Embryenne s&rsquo;inscrivent dans une zone naturelle d&rsquo;intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, <em>&laquo; Les vallées de la Cré&shy;quoise et de la Planquette &raquo;</em>. De même, la Course s&rsquo;ins&shy;crit dans une ZNIEFF de type 1, <em>&laquo; La vallée de la Course à l&rsquo;aval d&rsquo;Enquin-sur-Baillon &raquo;</em>. Ces sites sont identifiés pour la faune (triton alpestre, busard Saint-Martin, grand murin, etc.) et la flore (cardamine à bul&shy;billes, cirse sans tige, etc.) qui trouvent dans ces vallées des écosystèmes particuliers (prairies bo&shy;cagères, forêts, gorges, etc.).</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;occupation du sol est principalement agricole et forestière. Les aménagements pour l&rsquo;agricul&shy;ture (drainage, remembrement, travail de la terre) et l&rsquo;imperméabilisation des sols (centres urbains) engendrent des coulées de boues et des inondations régulières. Les cours d&rsquo;eau sont ainsi alimentés par un apport de matières en suspension excessif provoquant le colmatage du substrat de fond, avec une sédimentation accentuée en amont des ouvrages transversaux présents sur ces cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">De nombreux seuils ont été construits sur les cours d&rsquo;eau : au XVIe siècle pour l&rsquo;activité meu&shy;nière et lors de la révolution industrielle pour l&rsquo;activité de filature et l&rsquo;hydroélectricité. Au cours du XXe siècle de nombreux petits ouvrages hydrauliques ont également vu le jour. Ces aménagements histo&shy;riques ont conduit à cloisonner les cours d&rsquo;eau du bassin versant de la Canche. Sur la Créquoise, un seuil est présent tous les 740 m en moyenne et sur l&rsquo;Embryenne tous les 650 m. Ces ouvrages, d&rsquo;une hauteur moyenne de 0,90 m, sont difficilement franchis&shy;sables voire infranchissables par les poissons, notamment par la truite de mer, le saumon, l&rsquo;anguille ou la truite fario. Ils ont par ailleurs d&rsquo;autres impacts sur le fonctionnement des cours d&rsquo;eau : discontinuité du transport sédimentaire et perturbation de l&rsquo;hydromorphologie des cours d&rsquo;eau avec une succession de zones lentiques.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Pour restaurer la continuité écologique, le Syndicat mixte Canche et affluents (SYMCEA), en collaboration avec l&rsquo;Of&shy;fice national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema), a aménagé ou arasé plusieurs ouvrages hydrauliques depuis 2005. En 2012, suite à la loi &laquo; Grenelle 2 &raquo; et au classement des affluents de la Canche en liste 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement, l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Artois-Picardie (AEAP) décide de poursuivre la démarche en portant la maîtrise d&rsquo;ouvrage déléguée des travaux d&rsquo;aménagement des obsta&shy;cles pour le compte des propriétaires, avec l&rsquo;appui du SYMCEA. L&rsquo;objectif est d&rsquo;aménager une quarantaine de seuils d&rsquo;ici 2017 sur ces cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Pour faciliter l&rsquo;acceptation des travaux, l&rsquo;AEAP propose aux propriétaires des seuils concernés de prendre en charge à leur place l&rsquo;ensemble des coûts en tant que maître d&rsquo;ouvrage. Des co-finance&shy;ments sont possibles ainsi qu&rsquo;une parti&shy;cipation des fonds européens de développement régional (FEDER).</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;AEAP va également à la rencontre des propriétaires des ouvrages à aménager afin de les sensibiliser de différentes manières : visites d&rsquo;autres sites après travaux de restauration de la continuité écologique, maquette 3D, etc.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Seize ouvrages hydrauliques sont aména&shy;gés ou effacés entre 2014 et 2015. Les in&shy;terventions sont de trois types :</p><ul><li style="text-align: justify;">arasement/dérasement (sept ouvrages) ;</li><li style="text-align: justify;">aménagement d&rsquo;une rivière de contour&shy;nement (un ouvrage) ;</li><li style="text-align: justify;">création de rampes en enrochements ou à macro rugosités régulièrement réparties (huit ouvrages).</li></ul><p style="text-align: justify;">Ces travaux, menés en accord avec l&rsquo;ensemble des propriétaires, prennent en compte les contraintes des différents sites (conservation du patrimoine historique, emprise foncière, vétusté, etc.). Des aména&shy;gements complémentaires tels que la créa&shy;tion de zones d&rsquo;abreuvement, la pose de clôtures, l&rsquo;abattage de peupliers et la plan&shy;tation d&rsquo;essences plus adaptées au bord des rivières sont réalisés selon les attentes et l&rsquo;acceptation des propriétaires en lien avec les plans pluriannuels de restauration et d&rsquo;entretien de ces cours d&rsquo;eau du SYMCEA.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l'eau
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.1.0 (D) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise, le SYMCEA pouvant appor&shy;ter ponctuellement une aide à l&rsquo;entretien après conventionnement.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;état initial, effectué par le SYMCEA et l&rsquo;AEAP, a consisté en l&rsquo;évaluation de la qualité des cours d&rsquo;eau sur le compartiment physique, la qualité de l&rsquo;eau (physico-chimie) et la qualité biologique (macroinvertébrés et diatomées).</p><p style="text-align: justify;">Depuis 2014, la Fédération départementale des associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques du Pas-de-Calais (FDAAPPMA 62) réalise un suivi annuel consistant à recenser les frayères et à effectuer des échantillonnages par pêche et radio-pistage est mis en place sur la Ternoise par la FDAAPPMA 62 dans le but de mieux comprendre le déplacement des poissons migrateurs. Le suivi post travaux des aspects piscicoles est prévu jusqu&rsquo;en 2018 avec la possibilité d&rsquo;être prolongé selon la poursuite ou non des travaux engagés.</p><p style="text-align: justify;">De nouveaux relevés morphologiques sont programmés à l&rsquo;issue des travaux.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Suite aux travaux, le linéaire rendu accessible aux espèces pisci&shy;coles est estimé à près de 42 km sur la totalité des quatre cours d&rsquo;eau. Ces travaux de restauration de la continuité écologique participent au maintien des espèces migratrices telles que le saumon atlantique, la truite de mer ou la lamproie marine qui ont besoin d&rsquo;atteindre les cours d&rsquo;eau de têtes de bassin pour se reproduire.</p><p style="text-align: justify;">Vingt-trois ouvrages supplémentaires devraient être aménagés ou effacés d&rsquo;ici 2017. Il est envisagé de poursuivre la démarche ensuite afin que l&rsquo;ensemble des ouvrages soit rendu franchissable sur ce bassin versant à l&rsquo;horizon 2018.</p><p style="text-align: justify;">Les données du suivi ne sont pas encore disponibles, le temps nécessaire pour obtenir des résultats pou&shy;vant être long pour ce type d&rsquo;action à grande échelle. Les premiers résultats du vidéo-comptage sont pour l&rsquo;instant assez positifs : en 2015, le nombre de pas&shy;sage de truites de mer a augmenté de près de 25 %.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement des ouvrages hydrauliques permet de rétablir le transport sédimentaire avec dans la plu&shy;part des cas une remobilisation des sédiments. Néan&shy;moins, sur quelques effacements d&rsquo;ouvrages, des érosions régressives se mettent en place et peuvent par la suite être problématique. Ce front d&rsquo;érosion est suivi par la FDAAPPMA 62 pour réagir rapide&shy;ment si cela s&rsquo;avère nécessaire.</p><p style="text-align: justify;">Au final, la principale difficulté du projet était le tra&shy;vail de concertation avec les propriétaires d&rsquo;ouvrages. Dans l&rsquo;ensemble, ceux-ci sont aujourd&rsquo;hui satisfaits des actions menées, mais certains riverains restent sceptiques et considèrent que ces travaux, trop oné&shy;reux, représentent un gaspillage de l&rsquo;argent public.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Cette opération est valorisée aux travers de nombreux supports de communication.</p><p style="text-align: justify;">Sur certains sites, des panneaux pédago&shy;giques présentant les objectifs de ces tra&shy;vaux et les moyens mis en œuvre ont été placés de façon à sensibiliser et informer le grand public, promeneurs et pêcheurs, et les acteurs de l&rsquo;environnement.</p><p style="text-align: justify;">Des articles de presses sont également pa&shy;rus dans différents journaux locaux.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

2014 (six effacements d’ouvrages hydrauliques) : Maîtrise d’oeuvre : 23 180 € et travaux : 67 630 € Coût total 2014 : 90 810 € soit 15 130 € par ouvrage effacé 2015 (dix aménagements d’ouvrages hydrauliques) : Maîtrise d’oeuvre : 120 750 € et travaux : 688 950 € Coût total 2015 : 809 700 € soit 80 970 € par ouvrage aménagé
Coût des études préalables 239 060 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 900 510 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 139 570 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie 50 % - FEDER 50%
Partenaires techniques du projet - Onema - SYMCEA - DDTM 62 - FDAAPPMA 62


Maître d'ouvrage Agence de l’eau Artois-Picardie

Contacts Jean-Luc Carpentier
  et Jérôme Malbrancq Agence de l’eau Artois-Picardie 200 rue Marceline, 59508 Douai J.Malbrancq@eau-artois-picardie.fr
jl.carpentier@eau-artois-picardie.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Plan de gestion quinquennal écologique de la Canche et de ses affluents - Enquête unique - Demande de déclaration d&rsquo;intérêt général - Demande d&rsquo;autorisation et de déclaration au titre du Code de l&rsquo;environnement.<br />SYMCEA. Janvier 2014, 97 pages.<br />&bull; Déclaration d&rsquo;intérêt général - Vallée de la Course. SYMCEA. 2012, 35 pages.<br />&bull; Plan de gestion quinquennal écologique sous déclaration d&rsquo;intérêt général - Planquette, Bras de Bronne, Créquoise et affluents. SYMCEA. 2013, 87 pages.<br />&bull; Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles du Pas-de-Calais (PDPG 62) - Synthèse et programme d&rsquo;actions nécessaires 2007-2012. FDAAPPMA 62. Oct. 2007, 81 p.<br />&bull; Plan de gestion des poissons migrateurs du bassin Artois-Picardie - Plagepomi. DIREN Nord. Juin 2007, 182 pages. Article de presse. La Voix du Nord. 24 nov. 2015.<br />&bull; Site de la Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pas-de-Calais<br />http://www.peche62.fr/category/actualites/connaissance-aquatique/</p>

Aménagement des berges en génie végétal et mise en place de zones annexes sur la Scarpe canalisée à Arras

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Protection des berges par techniques végétales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2008
novembre 2012
Linéaire concerné par les travaux 1760 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Scarpe canalisée supérieure
Distance à la source 35.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 3.20 m3/s

Contexte réglementaire Site classé
Autres Cours d’eau classé en Liste 1
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR48
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) ARRAS (62041)
SAINT-LAURENT-BLANGY (62753)
SAINT-NICOLAS (62764)
Région Aménagement des berges en génie végétal et mise en place de zones annexes sur la Scarpe canalisée à Arras

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la qualité biologique et chimique de la Scarpe
Recréer des habitats de reproduction des espèces

Le milieu et les pressions

La Scarpe est une rivière du bassin versant de l’Escaut qui prend sa source à Berles-Monchel dans le département du Pas-de-Calais. Longue de 102 km, son bassin versant s’étend sur plus de 1 120 km². Il est à majorité naturel, mais aussi composé de plaines agricoles et de zones urbaines. Le cours de la Scarpe est d’abord détourné vers le Nord pour alimenter la ville de Douai puis est rendu navigable à partir du Xe siècle. La Scarpe est approfondie et élargie à plusieurs reprises. Son cours est rectifié, endigué et son débit est régulé. Le développement du transport fluvial se poursuit au XIXe avec l’aménagement de berges et l’installation d’écluses. À cela s’ajoutent les rejets dus aux activités anthropiques, altérant la qualité physico-chimique de l’eau. La Scarpe, aujourd’hui canalisée sur les deux tiers de son linéaire, permet de relier Arras à Mortagne-du-Nord où elle rejoint l’Escaut au travers de 19 écluses et un dénivelé d’une quarantaine de mètres. Cette partie canalisée se décompose en 3 tronçons : la Scarpe supérieure, la Scarpe moyenne et la Scarpe inférieure. La Scarpe canalisée Supérieure, qui s’écoule sur 23 km, relie Arras à Corbehem par la navigation au travers de 9 écluses. Sa vallée, entre Arras et Vitry-en-Artois, est identifiée en zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique de type II, intégrant les marais de Fampoux. Elle est fréquentée par l’anguille européenne et le brochet, deux espèces piscicoles identifiées comme vulnérables sur la liste rouge des poissons d’eau douce de France. Pour répondre au besoin de navigation commerciale et de plaisance, les berges des communes traversées ont été aménagées au gabarit de 350 tonnes dit « Freycinet » par des techniques de génie civil lourdes. Des palplanches métalliques limitent la diversification des habitats et les échanges entre les milieux aquatique et terrestre conduisant à une déconnexion progressive des annexes hydrauliques et une perte des milieux de transition. Aux abords des berges, de nombreuses pierres et remblais caillouteux restreignent également le développement de la végétation aquatique ou hélophyte. Le couvert végétal, peu diversifié, se cantonne aux parties non protégées des berges. Le milieu est également soumis à d’autres pressions, notamment la présence d’activités de loisir et d’une population importante d’oies localisée à Saint Laurent-Blangy.
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Depuis 2003, la Communauté urbaine d’Arras (CUA) oeuvre pour la concrétisation d’actions d’amélioration des continuités écologiques, reprises ensuite par la mise en oeuvre de la trame verte et bleue (TVB). Elle a également souhaité se mobiliser sur la Scarpe pour répondre à l’objectif de bon potentiel écologique envisagé pour 2021.<BR>En partenariat avec l’Agence de l’eau Artois-Picardie, la CUA a engagé des travaux de restauration écologique sur une partie du linéaire de la Scarpe. La priorité a été donnée aux biefs subissant les pressions anthropiques les plus importantes, soit tout le linéaire situé entre Arras et Saint-Laurent-Blangy. <BR>En 2010, une étude préalable a été réalisée sur le linéaire concerné par un bureau d’étude spécialisé. Elle a permis de recenser les usages, les contraintes du site et ses intérêts écologiques. Le diagnostic écologique effectué dans le cadre de cette étude, a mis en évidence la présence d’espèces floristiques et faunistiques patrimoniales comme la bardane tomenteuse ou le butome en ombrelle. Trois espèces invasives, dont la renouée du Japon, ont également été observées et cartographiées au niveau des berges. Cette étude a conclu à la nécessité de restaurer les berges naturelles en pente douce mais aussi une ripisylve de meilleure qualité.&nbsp;</P>

Les travaux et aménagements

<p>Afin de travailler simultanément sur différents tronçons et permettre une avancée rapide du chantier, deux ateliers flottants et un terrestre ont été mis en place. L’acheminement et le déplacement du matériel fluvial nécessaire à la réalisation des travaux ont pu être effectués grâce à un dragage préalable.<br>Les protections de berges en palplanches métalliques jugées inappropriées ont été supprimées. Les berges ont été retalutées en pente douce et stabilisées par des techniques adaptées aux contraintes hydrauliques des différents secteurs : <br>- par des boudins d’hélophytes ou des remblais calcaires avec géotextile sur les secteurs à faible contrainte ;<br>- par des techniques mixtes - matelas de gabion et géonatte végétalisée - sur les secteurs à plus forte contrainte hydraulique<br>Au total, 1 760 m de linéaire de protection de berges ont été aménagés à l’aide du génie végétal.<br>Sur la ripisylve, plusieurs interventions ont été réalisées : plantation d’hélophytes en pied de berge, ensemencement des aménagements par un mélange grainier d’herbacées, restauration des boisements par plantation de saules blancs et éradication des espèces invasives présentes. La partie sommitale des saules blancs est coupée pour faciliter le développement des bourgeons et l’élargissement du tronc. Cette gestion en têtard permettra la création de cavités qui serviront d’abri aux oiseaux, aux petits mammifères et aux insectes.<br>Une lagune a également été aménagée en qualité d’annexe alluviale avec la création de deux roselières de 1 000 m² et 1 450 m² en lieu et place des anciennes aires de retournement autrefois utilisées par les péniches dans le but de recréer des habitats disponibles pour les espèces, notamment le brochet.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<P>Durant les trois années suivant les travaux, l’entretien est réalisé annuellement et en gestion différenciée par l’entreprise responsable des travaux. Par la suite, cette gestion sera reprise par la communauté urbaine d’Arras. La gestion des voies navigables sur ce secteur est décentralisée. Normalement assurée par VNF, elle a été déléguée à la Communauté urbaine d’Arras.<BR>Une convention relative à l’expérimentation de la gestion, de l’aménagement et de l’exploitation de la Scarpe supérieure canalisée d’Arras à Fampoux a été mise en place à compter du 1er janvier 2012 entre Voies navigables de France et la Communauté urbaine d’Arras.<BR>La gestion des deux frayères recréées est assurée par la Fédération départementale du Pas-de-Calais pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 62).&nbsp;</P>

Le suivi

<P>Un état initial a été réalisé en 2010, avant le démarrage du projet, sur les compartiments floristique et faunistique. Pour l’instant, aucun suivi écologique particulier n’a été mis en place. Toutefois, une vérification de la reprise de la végétation a été effectuée en septembre 2012 dans le cadre de l’exécution des travaux. Un bilan de l’évolution du milieu est également prévu dans un délai d’au moins cinq ans après travaux.&nbsp;</P>

Le bilan et les perspectives

<p>La renaturation des berges de la Scarpe canalisée supérieure, qui se poursuivra jusqu’à Fampoux, a permis une amélioration de la qualité des habitats – aquatiques et terrestres - et de leur diversification. Les potentialités d’accueil des berges envers les espèces floristiques et faunistiques inféodées aux zones humides attenantes ont ainsi été optimisées.<br>Ce projet participe aux objectifs de préservation des espaces naturels fragilisés et de bon état écologique attendu pour 2021. Il répond également à une demande sociale croissante et sa perception par les usagers et riverains a été très positive.<br>Cependant, les travaux ont dû être réalisés depuis la voie d’eau ce qui a rendu leur exécution difficile. De plus, la forte population d’oies, initialement présente sur une partie du linéaire, dégrade et gêne la reprise de la végétation hélophyte, en particulier sur les roselières. En 2010, l’état initial a mis en évidence la présence d’une population relictuelle de bardane tomenteuse sur le site mais menacée de disparaitre. Il a également permis de recenser deux espèces piscicoles, deux espèces patrimoniales d’oiseaux et une espèce patrimoniale d’insecte. Aucune espèce d’amphibien n’a pu être observée.<br>Une évaluation de l’impact des travaux sur les habitats restaurés et la biodiversité est prévue dans un délai minimum de cinq ans afin de laisser le temps au milieu d’évoluer et aux espèces d’effectuer leur cycle de vie. Assurée par un bureau d’étude spécialisé, elle se basera sur l’évolution des effectifs des espèces recensées à l’état initial afin de déterminer le taux d’atteinte des objectifs initialement fixés par le maitre d’ouvrage :<br>- Maintenir les populations de bardane tomenteuse, de brochet et d’anguille ;<br>- Implanter au moins une espèce d’amphibien ;<br>- Doubler le nombre d’espèces d’oiseaux et d’insectes recensées avant le démarrage du projet (respectivement deux et une).<br>Les différents aménagements effectués permettent de concilier à la fois la valeur écologique du site et l’usage de la voie d’eau, c’est-à-dire la navigation de commerce, de plaisance et des loisirs associés. Ainsi, la valeur paysagère du site est améliorée, avec un effet positif sur la navigation touristique ou de plaisance ou encore sur les loisirs (balades...).&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<P>Afin de communiquer sur le projet de restauration écologique de la Scarpe supérieure canalisée, plusieurs conférences de presse ont été organisées autour des travaux et au moment de leur réception.<BR>Des panneaux d’information à destination du public seront également mis en place à l’amont et à l’aval du projet.<BR>&nbsp;</P>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 132 277 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 189 032 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 321 310 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie (51%) - FEDER (48%) - Communauté urbaine d’Arras (1%)
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau Artois-Picardie - Fédération départementale des associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques du Pas-de-Calais (FD


Maître d'ouvrage Communauté urbaine d’Arras (CUA)

Contacts Nathalie Bret
  Jérôme Malbrancq - Agence de l’Eau Artois-Picardie : j.malbrancq@eau-artois-picardie.fr Julien Boucault - FDAAPPMA 62 : julien.boucault@peche62.fr
n.bret@cu-arras.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconnexion d’un bras mort et restauration d’un champ d’expansion de crue sur la Lys canalisée à Erquinghem-Lys

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2012
novembre 2012
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Lys
Distance à la source 73.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 10.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR31
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) NORD (59)
Communes(s) ERQUINGHEM-LYS (59202)
Région Reconnexion d’un bras mort et restauration d’un champ d’expansion de crue sur la Lys canalisée à Erquinghem-Lys

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Améliorer la fonctionnalité de l’annexe hydraulique en faveur du brochet</P>
Améliorer l’état écologique de la Lys canalisée

Le milieu et les pressions

<P>Rivière européenne, la Lys est un cours d’eau de 195 km de long. Elle prend sa source à Lisbourg en France et parcourt 79 km jusqu’à la frontière avec la Belgique. Elle s’écoule ensuite sur 116 km et se jette dans l’Escaut à Gand en Belgique. Son bassin versant, à dominante agricole en amont et très urbanisé en aval, atteint les 3 910 km² dont 1 770 km² pour la partie française. La Lys en amont possède un cours naturel sur 42 km. À ce niveau, la rivière est fréquentée par la truite fario et ses espèces d’accompagnement, le chabot notamment.<BR>Une partie importante du débit de la Lys est captée au niveau de Moulin-Le-Comte, à Aire-sur-la-Lys, principalement pour l’alimentation en eau potable de la métropole Lilloise. Plus en aval, le cours d’eau a été curé, recalibré et rectifié (rescindement de méandres) afin d’homogénéiser le tracé du lit mineur et d’élargir le chenal pour la navigation. La rivière est navigable sur 153 km à partir de la ville d’Aire-sur-la-Lys.<BR>La boucle d’Erquinghem-Lys, bras mort identifiant l’ancien tracé de la Lys, représente une vaste zone inondable dans le lit majeur de la Lys, entre l’ancien méandre et son cours aujourd’hui canalisé. Des bateaux de gabarit Freycinet (gabarit fait pour la circulation de bateaux de 350 tonnes) pour la plaisance et le commerce, circulent sur la Lys canalisée.<BR>Les travaux de canalisation du chenal principal ont réduit la fréquence de débordement sur la plaine alluviale de la Boucle d’Erquinghem et les zones humides associées (mares et plans d’eau). Celles-ci se sont progressivement retrouvées isolées et ne sont désormais inondées que lors de crues majeures d’occurrence vicennale. Les aménagements réalisés sur le milieu participent à la diminution de la biodiversité floristique et faunistique sur ces secteurs qui possédaient initialement un fort potentiel écologique.<BR>Le secteur de la boucle d’Erquinghem fait partie intégrante de la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) «prairies inondables d’Erquinghem-Lys». Plusieurs espèces régionalement protégées sont répertoriées comme le phragmite des joncs, le râle d’eau ou l’agrion joli.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Le plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles (PDPG), établi afin d’identifier l’état de la ressource piscicole et ses potentialités par masses d’eau, a notamment montré la régression du brochet dans le bassin de la Lys, en raison de la disparition des habitats favorables à sa croissance et à sa reproduction. Ce plan recommande la restauration des annexes alluviales sur le bassin versant de la Lys.<BR>Plusieurs parcelles de la boucle d’Erquinghem-Lys – soit 240 Ha de terrain – avaient été acquises par l’Agence de l’eau Artois-Picardie en prévision d’un projet de stockage et de potabilisation d’eau à partir d’un prélèvement dans la Lys canalisée. En 2009, ce projet a été complètement abandonné par Lille métropole communauté urbaine après des études sanitaire et hydrogéologique. <BR>Un diagnostic écologique a ensuite été conduit en 2009 par Voies navigables de France (VNF) sur les berges du bras mort d’Erquinghem-Lys. Il a permis de montrer la faiblesse de la diversité floristique terrestre sur le site. Suite à ce diagnostic et dans le cadre des mesures complémentaires du programme de mesures 2010-2015 sur le bassin Artois-Picardie, (restauration et revégétalisation de berges et restauration des annexes alluviales), l’Agence de l’eau a souhaité valoriser les terrains de façon écologique et reconnecter le réseau de mares isolées au bras mort de la boucle d’Erquinghem-Lys.<BR>Ce projet a été conçu dans le but de concilier à la fois le maintien d’une ligne d’eau adaptée aux conditions de navigation et la restauration des connexions entre le chenal et le bras mort.<BR>Cette opération affirme des objectifs écologiques clairement identifiés : rendre fonctionnelle l’annexe, zone à priori favorable à la reproduction du brochet et qui, actuellement, n’a pas une capacité d’inondabilité suffisante.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Sur le site, des travaux de terrassement d’une surface d’environ 11 432 m² ont été réalisés sur la parcelle afin d’aménager le «plan d’eau» existant en zone de reproduction pour le brochet et créer une connexion avec le bras mort de la boucle d’Erquinghem-Lys. Les terres dégagées ont été épandues, après analyse de leur composition (recherche de métaux lourds…) sur un terrain à proximité.<BR>Les travaux ont été complétés par la mise en place d’un ouvrage de régulation des eaux installé dans le but de connecter, d’une part, le bras mort avec la zone de reproduction et, d’autre part, de maintenir la submersion de la zone.<BR>L’ouvrage de régulation, composé d’un dalot avec pont cadre enterré et d’un système de vannage manoeuvrable, a permis de maintenir la servitude de marche pied le long du bras mort. L’ouverture sur le domaine public fluvial a d’ailleurs fait l’objet d’une convention d’occupation temporaire avec VNF à titre gracieux.<BR>Une clôture a été installée afin de maintenir le pâturage sur la parcelle attenante et prévenir le piétinement ainsi que le broutage des plantations par le bétail.<BR>L’AEAP prévoit l’installation de plantations composées d’essences locales au printemps 2013.<BR>Au total, trois hectares de terrain seront aménagés en comptant la frayère et les plantations en milieu terrestre.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.3.1.0 (D) Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais

La gestion

<P>La gestion de la végétation est réalisée par l’exploitant de la parcelle voisine. La Fédération de pêche du Nord, en lien avec l’association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) locale est chargée de la gestion et de l’entretien de l’ouvrage de régulation des eaux afin d’assurer le bon fonctionnement de la zone de reproduction.<BR>Dans ce but, l’ouvrage est géré manuellement. Il est fermé en hiver pour permettre de retenir l’eau des crues de la Lys arrivant par débordement latéral du bras mort. Puis il est ensuite ouvert progressivement à la fin du printemps pour que les juvéniles de brochets puissent rejoindre la rivière.</P>

Le suivi

<P>Un état initial portant sur le compartiment piscicole été réalisé par la fédération de pêche en 2009. À ce titre, deux stations ont été inventoriées : l’une dans le bras mort (la boucle d’Erquinghem) et l’autre dans une des mares. Un inventaire floristique a été effectué par le Conservatoire des espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais en 2009 et 2010. Après les travaux, le suivi piscicole va se poursuivre annuellement au moins les trois premières années.</P>

Le bilan et les perspectives

<P>En 2009, avant les travaux, la pêche électrique réalisée dans le réseau de mares déconnecté a montré que le peuplement était déséquilibré et que le brochet n’était représenté qu’à 0,4 individus par hectare. Les résultats pointaient également l’absence de juvéniles, ce qui semblait indiquer l’inefficacité de la zone en tant que frayère à brochet.<BR>Pour l’instant, le peu de recul existant est insuffisant pour identifier ou quantifier les gains écologiques éventuels (amélioration de la composition du peuplement piscicole notamment) suite à la reconnexion du bras mort avec le chenal navigable. Les suivis post-travaux ne sont en effet pas encore réalisés.<BR>La réalisation de cette connexion entre le réseau de mares et le bras mort de la boucle permet tout de même de recréer des habitats potentiels de reproduction et de croissance pour le brochet. Près de 11000 m² de surface pour le frai des espèces cyprinicoles sont ainsi restaurés.<BR>Lors du terrassement de l’annexe, un étrépage du sol (décapage d’une couche de terre pour faire rajeunir le sol et favoriser le développement des graines dormantes) a été réalisé. Cela devrait contribuer à l’augmentation de la biodiversité floristique sur le site, par l’apparition d’espèces pionnières puis d’espèces plus spécialisées par la suite.<BR>La restauration de cette zone de frayère présente également un intérêt vis-à-vis de la gestion des inondations. Cette zone de submersion recréée contribue en effet à la restauration d’une zone naturelle d’expansion de crue, dès la crue annuelle, sur une zone identifiée comme inondable dans le cadre du plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la Lys. Elle permet le stockage de quelques milliers de mètres cubes lors d’épisodes de crues.<BR>Cette opération a permis de faire naître des négociations avec les agriculteurs gérant des parcelles voisines pour la mise en place d’une agriculture raisonnée.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Sur le secteur, l’Agence de l’eau Artois-Picardie (AEAP) a installé un panneau d’information expliquant les travaux réalisés et leurs objectifs.<BR>Une plaquette pour le grand public retraçant la réalisation des travaux et le contexte du site a été réalisée par l’AEAP et sera mise en ligne sur le site internet de l’agence de l’eau.</P>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 12 514 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 158 015 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 740 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 171 269 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - FEDER (80 %) - Agence de l’eau Artois-Picardie (20 %)
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 59) - Conservatoire des espaces naturels du Nord - Pas-de-Calais (CEN 59)


Maître d'ouvrage Agence de l’eau Artois-Picardie (AEAP)

Contacts Jean-Luc Carpentier et Jérôme Malbrancq
  jl.carpentier@eau-artois-picardie.fr et j.malbrancq@eau-artois-picardie.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réouverture de zones humides en bordure de la Scarpe canalisée à Fampoux

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 11/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2010
novembre 2012
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Scarpe canalisée supérieure
Distance à la source 37.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 3.80 m3/s

Contexte réglementaire Site classé
Autres Cours d'eau classé en Liste 1
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR48
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) FAMPOUX (62323)
Région Réouverture de zones humides en bordure de la Scarpe canalisée à Fampoux

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Développer la biodiversité floristique et faunistique en rétablissant les échanges latéraux
Restaurer des habitats de reproduction pour le brochet
Canaliser le public et le sensibiliser au patrimoine naturel des marais

Le milieu et les pressions

<P>La Scarpe, longue de 102 km, est une rivière du bassin versant de l’Escaut qui prend sa source à Berles-Monchel dans le département du Pas-de-Calais et se jette dans l’Escaut à Mortagne-du-Nord. Son bassin versant s’étend sur plus de 1 120 km². Son cours est canalisé sur ses deux-tiers permettant de relier par la navigation Arras à Mortagne-du-Nord. Sa vallée, avec celle du Crinchon, constitue la presque totalité du potentiel naturel, biologique et paysager du territoire de l’Arrageois. Elle a notamment été identifiée en zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique entre Arras et Vitry-en-Artois. Cette ZNIEFF de type 2 intègre les marais de Fampoux qui représentent une surface de 50 ha dont la moitié est en eau. Ces marais font également partie intégrante d’un corridor écologique d’importance régionale, mis en évidence par le schéma d’orientation de la trame verte et bleue du Nord – Pas-de-Calais. La diversité de milieux humides assure des niches écologiques potentielles pour les espèces remarquables recensées sur le site comme le vertigo des moulins ou encore la chouette chevêche. Entre Arras et Douai, les berges des communes traversées par la Scarpe ont été aménagées au gabarit Freycinet par des techniques de génie civil lourdes pour répondre au besoin de navigation commerciale et de plaisance. Les palplanches métalliques limitent les échanges entre les milieux aquatique et terrestre et la diversification des habitats. Ces aménagements conduisent à une déconnexion des annexes hydrauliques et à une fragmentation des milieux. La transformation de la plupart des marais en peupleraie au XIXe siècle pour la production de bois, a progressivement entrainé une régression des zones humides et un appauvrissement de la biodiversité. Leur fonction de corridor écologique régional est altérée localement par plusieurs infrastructures linéaires majeures qui traversent la vallée de la Scarpe à Fampoux. La qualité des marais, notamment celle du marais des Crêtes, est également impactée par les ruissellements chargés en intrants agricoles qui proviennent du bassin versant. Enfin, la fréquentation des marais est relativement importante du fait des nombreuses activités sportives ou de loisirs possibles. Elle se concentre essentiellement sur le pourtour des plans d’eau et constitue la principale source de pression sur la faune et la flore des berges.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Depuis 2003, la Communauté urbaine d’Arras (CUA) oeuvre pour la concrétisation d’actions d’amélioration des continuités écologiques, reprises ensuite par la mise en oeuvre de la trame verte et bleue (TVB). Partie intégrante d’un corridor écologique d’importance régionale, la restauration écologique des marais de Fampoux a pour but de restaurer les zones de déplacement des espèces le long de la vallée de la Scarpe ainsi que leurs habitats naturels. Elle s’inscrit dans une opération plus globale de restauration physique de la Scarpe canalisée.<BR>Le diagnostic écologique, réalisé en 2009 à l’issue de l’étude préalable, a confirmé l’importance du patrimoine naturel des marais : plantes remarquables, populations d’amphibiens ou encore de vertigo des moulins. Cet intérêt écologique est cependant limité par la gestion en place et la fréquentation importante du public. Très localisés et peu accessibles, ces habitats et espèces remarquables sont menacés de disparaitre à moyen terme si aucune gestion adaptée n’est mise en place.<BR>Pour concilier la préservation de ces sites avec les activités récréatives existantes, la CUA a souhaité établir un cadre d’aménagement et de gestion adapté. Une importante phase de concertation a permis de tenir compte des préoccupations des associations locales d’usagers.</P>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;La restauration écologique des marais de Fampoux s’est faite en deux étapes :<br>- Une première tranche de travaux en 2010-2011 sur le marais Verlaine, le marais Bleu et le marais communal (19,3 ha) ;<br>- Une seconde tranche de travaux en 2011-2012 sur le marais des Crêtes et celui des Mingots (30,3 ha).<br>L’abattage de 9,8 ha de peupleraies sur l’ensemble des marais a permis de rouvrir les zones humides.<br>L’abattage sélectif des arbres, le débroussaillage et les coupes à blanc ont permis la restauration du boisement alluvial existant et une reprise spontanée de la végétalisation des milieux ouverts créés.<br>Les palplanches métalliques ont été supprimées sur une quinzaine de mètres afin d’assurer la connexion entre la Scarpe et la frayère. L’interaction entre le milieu terrestre et aquatique a été renforcée par un profilage en pente douce des berges sur 2 143 m. Des mares et dépressions annexes ont été créées pour favoriser les populations d’amphibiens. Au niveau du marais des Crêtes, une frayère à brochets de 1,4 ha a été créée en 2011 et reconnectée à la Scarpe grâce à l’aménagement d’ouvrages de gestion hydraulique. Au total, 1,7 ha de zone de végétation aquatique favorable à la fraie ont été restaurés. Des haies vives ont également été plantées ou confortées pour limiter l’érosion et favoriser l’infiltration des eaux de ruissellement.<br>Enfin, différents aménagements ont été mis en place afin de mieux gérer la fréquentation des marais de Fampoux, principale source de pression. Des chemins stabilisés ont été créés pour canaliser la fréquentation du public et limiter le piétinement des berges. Ils ont également été dotés d’observatoires et de panneaux d’information.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau pour la période de travaux 2010-2011, puis dossier d’autorisation pour la période 2011-2012
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.3.1.0 (A) Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais

La gestion

<P>Les interventions d’entretien pluriannuelles sont menées de manière différenciée sur les différents sites et font l’objet de conventions signées. La gestion des marais Communal, Verlaine et Bleu est partagée entre la commune de Fampoux, pour les aménagements préexistants, et la communauté urbaine d’Arras en charge des nouveaux aménagements. La commune de Fampoux gère également, avec les associations de pêche et de chasse, l’entretien du marais des Mingos.<BR>Enfin, l’entretien du Marais des Crêtes fait l’objet d’une gestion plus extensive et conservatoire partagée entre la commune de Fampoux, la Fédération de pêche du Pas-de-Calais - FDPPMA 62, le Conservatoire d’espaces naturels et la Communauté urbaine d’Arras. Un cahier des charges a notamment été défini avec la FDPPMA 62 pour une gestion hydraulique annuelle de la frayère, adaptée au besoin d’un maintien du niveau d’eau dans la Scarpe canalisée.<BR>La gestion des voies navigables sur ce secteur est décentralisée. Normalement assurée par VNF, elle a été déléguée à la Communauté urbaine d’Arras.&nbsp;</P>

Le suivi

<P>Un état initial des compartiments floristique et faunistique a été réalisé en 2008, avant travaux. Dans ce cadre, un bureau d’étude a mené un diagnostic écologique afin de recenser la faune, la flore et leurs biotopes. Ce diagnostic a été complété en 2010 par la FDPPMA 62 avec une étude de la fonctionnalité des habitats aquatiques. <BR>Dans le cadre de la réalisation d’un plan de gestion (2012-2016) pour la mise en place d’un mode de gestion de conservation et de restauration des zones humides, le conservatoire d’espaces naturels du Pas-de-Calais met en place des dispositifs de suivis après travaux sur le site. Ainsi, un suivi floristique et faunistique (amphibiens, espèces patrimoniales) ont été réalisés en 2011 et 2012.<BR>Depuis 2013, une convention a été signée entre la commune de Fampoux, la Fédération de pêche du<BR>Pas-de-Calais, le Conservatoire d’espaces naturels (CEN), le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) du Val d’Authie et la Communauté urbaine d’Arras afin de répartir les suivis entre les différents acteurs et gestionnaires. À ce titre, la Fédération de pêche a effectué une pêche électrique dans la frayère en mai 2013 et une pêche de sauvetage lors du ressuyage (ouverture des vannes et baisse progressive du niveau d’eau) de la frayère en juin 2013.<BR>Le CPIE Val d’Authie est chargé des suivis sur la végétation aquatique et les amphibiens. Enfin, le CEN se charge du suivi botanique. <BR>Un bilan avec analyse de ces suivis sera fait au bout de cinq ans (2016).&nbsp;</P>

Le bilan et les perspectives

<P>Lors de la pêche de sauvetage en juin 2013, une vingtaine de brochetons ont été retrouvés dans la frayère. Ces 1ers résultats sont encourageants, à peine un an après la réalisation des travaux. Ces derniers ont permis de reconstituer des habitats attractifs et fonctionnels, répondant ainsi à l’objectif initial de l’opération. La frayère à brochets, créée et reconnectée à la Scarpe canalisée grâce à l’aménagement d’ouvrages de gestion hydraulique, est la première opération de ce type dans le département.<BR>La réhabilitation écologique des marais de Fampoux participe à la restauration de connexions écologiques et à la préservation d’espaces naturels. Le travail réalisé a également visé une gestion adaptée de la fréquentation du site par le public pour garantir sa préservation.<BR>C’est l’un des premiers dans le Pas-de-Calais à intégrer des enjeux aussi transversaux. Ce projet répond à une demande sociale croissante et l’importante phase de concertation a permis de tenir compte des préoccupations de chacun. La mise en place de conventions partenariales permet de plus, la mutualisation et le partage des savoirs faire et les connaissances naturalistes recueillies dans le cadre du projet. Il répond également à l’objectif de préservation et valorisation de la biodiversité régionale ainsi qu’aux orientations du Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles (PDPG) du Pas-de-Calais.<BR>L’opération réalisée sur les marais de Fampoux a été faite afin de concilier à la fois le maintien et le développement de la navigation et l’amélioration écologique du site par la réouverture et la diversification des habitats. Il n’y a pas d’impacts sur la navigation et la gestion de la voie navigable reste inchangée. Les prochains suivis réalisés ainsi que leur analyse dans le cadre du bilan final, pourront permettre de confirmer ou d’infirmer les tendances observées, notamment sur la reproduction du brochet.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>Les services techniques auraient souhaité une plus grande communication autour de la réalisation de ces aménagements, estimant cet aspect comme un point faible de l’opération.&nbsp;</P>

Coûts

Coût des études préalables 47 850 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 482 441 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 530 291 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - FEDER (57%) - Agence de l’eau Artois-Picardie (27%) - Communauté urbaine d’Arras (10%) - Région Nord – Pas-de-Calais (6%)
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale pour la pêche et la protection des milieux aquatiques du Pas-de-Calais (FDPPMA62) - Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais (CEN) - Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) du Val d’Authie


Maître d'ouvrage Communauté urbaine d’Arras

Contacts Nathalie Bret
  Jérôme Malbrancq - Agence de l’eau Artois-Picardie - j.malbrancq@eau-artois-picardie.fr Julien Boucault - FDPPMA du Pas-de-Calais - julien.boucault@peche62.fr
n.bret@cu-arras.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Création de lagunes sur l’Escaut à Fresnes-sur-Escaut

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 11/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
mai 2011
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Escaut
Distance à la source 78.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 104.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR20
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) NORD (59)
Communes(s) FRESNES-SUR-ESCAUT (59253)
Région Création de lagunes sur l’Escaut à Fresnes-sur-Escaut

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Répondre aux objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement sur l’augmentation du trafic fluvial
Pérenniser les usages sur le secteur
Améliorer les connexions entre le chenal et les zones alluviales
Valoriser la qualité paysagère du site

Le milieu et les pressions

<P>Fleuve européen, l’Escaut prend sa source en France, dans la commune de Gouy, située dans le département de l’Aisne. D’une longueur de 355 km, il est canalisé et navigable depuis Cambrai jusqu’à son embouchure dans la mer du Nord. Son bassin versant s’étend sur plus de 20 000 km². La partie française du fleuve s’étend sur 84 km et voit circuler à la fois des bateaux de plaisance et des bateaux de commerce.<BR>L’Escaut, utilisé depuis l’antiquité pour la navigation fluviale, a connu de lourds travaux de canalisation – protections de berges, resserrement, rectification, curage – au cours du XVIIIe siècle. Sur la majorité du linéaire, le fleuve canalisé est encaissé et présente des berges rectifiées à fortes pentes. Entre 1999 et 2002, les protections de berges installées ou remplacées sont peu à peu réalisées avec des techniques mêlant génie civil et génie végétal. Cependant elles demeurent essentiellement minérales (enrochements…).<BR>Sur certains secteurs, notamment entre Fresnessur-Escaut et Mortagne, le lit majeur présente un contexte environnemental plutôt préservé, avec la présence de plans d’eau et marais situés à proximité. Sur ce tronçon, les berges et la végétation associée constituent un corridor biologique potentiellement intéressant pour la faune.<BR>Toutefois, la situation canalisée de l’Escaut ne permet pas un véritable échange, pour les espèces, entre le chenal principal et les annexes hydrauliques. Du fait des travaux réalisés pour la navigation, assez « rigides » pour le cours d’eau, les annexes hydrauliques se retrouvent déconnectées du chenal principal et voient leur comblement accéléré.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Afin de développer et faciliter le transport de commerce, le gabarit de l’Escaut canalisé, reliant le Bassin parisien à la Belgique et au Pays Bas, a été agrandi pour la navigation par Voies navigables de France (VNF), afin d’accueillir les bateaux de 3 000 tonnes. Ce projet d’envergure majeure (près de 20 millions d’euros alloués à cette opération) nécessitait notamment un recalibrage de 30 km de voies d’eau, un approfondissement par curage de la rivière canalisée ainsi que l’aménagement de 14 km de défenses de berges. <BR>Dans ce cadre, un diagnostic morphologique et écologique des berges et digues a été conduit en 2006 afin d’avoir un état des lieux du site et ainsi proposer des mesures compensatoires destinées à limiter l’impact de ces travaux sur le milieu aquatique. Au regard de ce diagnostic, VNF a proposé la création de lagunes stagnantes et semi-stagnantes à Fresnessur-Escaut. Le site était composé d’une prairie située en bord de voie d’eau, destinée initialement à recevoir les sédiments dragués dans les canaux. Il ne possédait aucun aménagement spécifique.<BR>Par ailleurs, cette zone, d’une diversité écologique assez faible, possédait également l’avantage d’appartenir au domaine public fluvial. La réalisation d’un aménagement dans cette zone constituait un intérêt à la fois pour l’amélioration des connexions latérales et le développement de la biodiversité&nbsp;</P>

Les travaux et aménagements

La surface totale concernée par les travaux s’étend sur 180 000 m². La mesure compensatoire comprend la création de zones humides lagunaires ainsi que la réalisation de plantations en zone terrestre. La série de zones alluviales créées se décline en deux systèmes lagunaires distincts :<br>- lagunes stagnantes, c’est-à-dire indépendantes et non reliées au canal ;<br>- lagunes semi-stagnantes, en connexion directe avec le canal. Ces lagunes réalisées sur 75 000 m², comprennent 50 000 m² de lagunes semi-stagnantes et 25 000 m² de lagunes stagnantes. Les travaux ont consisté à débroussailler et abattre les arbres non-inféodés au milieu. Puis les annexes hydrauliques ont été créées par le terrassement de 257 000 m3 environ de déblais déplacés (remodelage). Les plantations sur zone terrestre, effectuées en 2011 sur 105 000 m², complètent l’aménagement.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau

La gestion

<P>Un entretien, prévu pour trois ans, est réalisé annuellement sous forme de fauche tardive, de taille et d’enlèvement des flottants. Une convention de gestion pour l’entretien est en cours de négociation avec les Espaces naturels sensibles du Conseil général du Nord.</P>

Le suivi

<P>Un état initial décrivant la biodiversité terrestre au niveau de la future zone de lagunes a été réalisé. Il a montré que cette dernière était assez faible. Après les travaux, des pêches électriques ont été réalisées, au cours de l’été 2011, sur deux stations : l’une dans le chenal 300 m en amont du pont et l’autre au niveau des lagunes créées. La Fédération de pêche du Nord prévoit la réalisation d’une autre campagne de pêche en mai 2013.</P>

Le bilan et les perspectives

<P>Les plantes des défenses de berges végétalisées ont repris presque en totalité et remplissent leur rôle d’interface entre les milieux aquatiques et terrestres. Après les terrassements, des plantes invasives, renouée du Japon notamment, se sont installées sur les zones de terrain dégagées. Une campagne d’arrachage mécanique des plants a été nécessaire, ainsi qu’une surveillance accrue du site.<BR>Actuellement, le problème de présence de plantes invasives semble avoir disparu. Après les travaux, en 2011, anguilles, chabots, épinochettes, gardons et perches sont observés dans le chenal de navigation. Les zones lagunaires créées représentent 3 400 m² d’habitats disponibles pour la faune piscicole et ces derniers ont été rapidement recolonisés suite aux travaux. Un an après leur réalisation, le peuplement retrouvé sur la station de pêche située dans les lagunes, est notamment composé de chabots, d’épinochettes, de gardons, de loches franches, de perches, de rotengles et de carpes communes. Les espèces observées, largement inféodées à des milieux d’herbiers, sont sensiblement les mêmes que celles retrouvées dans l’Escaut, soulignant ainsi leur provenance. Qualitativement, on retrouve toutefois plus d’espèces dans les lagunes que dans le chenal de navigation. L’analyse des classes de taille ne montre pas de différence majeure entre le chenal et les lagunes. Les juvéniles ne se situent pas spécifiquement dans ces zones annexes créées. La présence de ces espèces dans les zones lagunaires nouvellement créées montre l’amélioration de la connexion latérale entre le chenal principal et les zones annexes. Le fonctionnement écologique et hydromorphologique du cours d’eau en est amélioré. La taille des annexes hydrauliques créées et les moyens mis en oeuvre constituent des points forts de l’opération. <BR>Les prochains suivis piscicoles permettront de suivre l’évolution du peuplement par rapport aux premières tendances observées.<BR>Dans le cadre de la mise au gabarit de l’Escaut, d’autres zones humides ont été créées, notamment une lagune de 17 000 m² à Bruay-sur-l’Escaut. VNF prévoit également la création d’une lagune d’environ 200 000 m² dans le cadre de l’opération de réouverture du canal de Condé-Pommeroeul, pour 2015, en compensation des travaux de dragage d’un affluent de l’Escaut.</P>

La valorisation de l'opération

Les services techniques auraient souhaité une plus grande communication autour de la réalisation de ces aménagements, estimant cet aspect comme un point faible de l’opération.

Coûts

Coût des études préalables 58 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 133 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 191 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Région Nord – Pas-de-Calais (50 %) - Voies navigables de France (50 %)
Partenaires techniques du projet - Centre d’études techniques maritimes et fluviales (CETMEF) - Dreal Nord – Pas-de-Calais - Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais - Fédération départementale du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 59) - Parc naturel régional Scarpe-Escaut - Conseil général du Nord - Collectivités locales


Maître d'ouvrage Voies navigables de France (VNF)

Contacts Côme Vergez
  VNF – Direction territoriale du Nord – Pas-de-Calais
come.vergez@vnf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de la sinuosité sur la Trie à Toeufles

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 28/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
mars 2008
Linéaire concerné par les travaux 1460 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Trie
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.63 ‰
Débit moyen 0.30 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR12
Référence du site Natura 2000
FR2200346
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) PICARDIE
Département(s) SOMME (80)
Communes(s) TOEUFLES (80764)
Région Restauration de la sinuosité sur la Trie à Toeufles

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la diversité des habitats&nbsp;</p>
<p>Retrouver une dynamique fluviale naturelle</p>
<p>Rétablir la continuité écologique</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Trie, cours d&rsquo;eau de 9,7 km de long se jette dans le canal maritime d&rsquo;Abbeville, partie canalisée de la Somme. La confluence de la Trie avec la Somme se situe à une dizaine de km en amont de la Baie de Somme. D&rsquo;une surface de 84 km&sup2;, le bassin versant de la Trie est largement dominé par des zones agricoles (cultures céréalières et élevages). L&rsquo;habitat urbain y est clairsemé.</p><p style="text-align: justify;">Comme la majorité des cours d&rsquo;eau de la Somme, la Trie a subi de profonds travaux hydrauliques par le passé : recalibrage, rectification, déplacement, curages répétitifs pour garantir des activités économiques et l&rsquo;assainissement du cours d&rsquo;eau. De plus, une demi-douzaine d&rsquo;obstacles fragmentent le cours d&rsquo;eau, dont quatre sont infranchissables pour la truite. Ces pressions sont à l&rsquo;origine de multiples désordres hydromorphologiques : envasement, diminution de la biodiversité, homogénéisation des faciès d&rsquo;écoulements, création de surlargeurs, érosion de berges, incision, colmatage des zones de frayères&hellip;</p><p style="text-align: justify;">La Trie, classée en 1ère catégorie piscicole sur l&rsquo;ensemble de son cours, abrite cependant encore des populations de truite fario, chabot, lamproie fluviatile et anguille, principalement localisées en aval du cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Un site Natura 2000 &laquo;Estuaires et littoral picards&raquo;, situé au niveau de la confluence entre la Trie et la Somme, concerne entre autre la lamproie fluviatile. Le site de Chaussoy, sur la commune de Toeufles, sert de pâturage pour un élevage bovin. Une buse infranchissable d&rsquo;une hauteur de 40 cm est présente sur le secteur.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du programme d&rsquo;entretien et de restauration de la Trie et de la Course porté par la Communauté de communes du Vimeu Vert (CCVV) et suite aux inondations conséquentes de 2001, les élus locaux et les services de l&rsquo;état ont souhaité mettre en place des actions pour la gestion des inondations associées à une restauration écologique et morphologique du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;échelle du bassin versant.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce but, la CCVV a lancé une étude en 2004 afin d&rsquo;identifier les secteurs prioritaires et d&rsquo;émettre des propositions de solutions. Suite à cette étude, la CCVV, en partenariat avec le syndicat Ameva, a décidé de travailler sur la tête de bassin, car cette dernière subissait peu de pressions (piétinement majoritairement) et présentait une potentialité écologique assez forte. La présence, également, du plan d&rsquo;actions et de prévention des inondations (PAPI) Somme et affluents sur le territoire a constitué une opportunité de financements pour cette opération de restauration visant la gestion des inondations.&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les merlons de curage (résidus des opérations de curage déposés sur les berges) présents le long du cours d&rsquo;eau ont été arasés et utilisés pour recharger le lit mineur. Un léger reméandrage sur 1 460 m a été réalisé en accentuant la sinuosité dans le lit mineur.</p><p style="text-align: justify;">Pour des contraintes foncières, il n&rsquo;a pas été possible de travailler au niveau du lit majeur du cours d&rsquo;eau. Puis, à l&rsquo;aide d&rsquo;une pelle mécanique, les parties de cours d&rsquo;eau trop élargies ont été resserrées afin de retrouver une section d&rsquo;écoulement naturelle.<br />En plus de la restauration de la sinuosité de la Trie, le syndicat a procédé au retrait de la buse infranchissable pour la truite. Cette buse est présente sur le secteur et a été remplacée par un pont cadre de cinq mètres de long.</p><p style="text-align: justify;">En complément du reméandrage, la ripisylve a été reconstituée sur 900 mètres linéaires avec mise en place de 960 plants d&rsquo;essences adaptées : saule, aulne glutineux, noisetier, aubépine&hellip; et de plants d&rsquo;hélophytes sur 130 m&sup2;.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, des clôtures et des abreuvoirs ont été installés pour éviter le piétinement du bétail dans le lit mineur tout en assurant l&rsquo;accès à un point d&rsquo;eau.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du programme d&rsquo;entretien et de restauration de la Trie, porté par la communauté de communes du Vimeu Vert, le syndicat Ameva, en sa qualité d&rsquo;assistant à maitrise d&rsquo;ouvrage, réalise l&rsquo;entretien de la ripisylve lors d&rsquo;un passage annuel. Le propriétaire des parcelles riveraines est chargé de l&rsquo;entretien de la clôture.&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;état initial a été réalisé lors de l&rsquo;étude préalable de définition du programme pluriannuel d&rsquo;entretien et de restauration de la Trie et de la Course en 2004-2005. Des suivis visuels, réalisés par un bureau d&rsquo;étude, ont concerné les berges et le lit mineur (répartition des faciès, description des substrats de fond, sinuosité&hellip;). En 2003, la DREAL a par ailleurs effectué des prélèvements de macro-invertébrés (méthode IBGN) sur deux stations en amont et aval de la future zone restaurée.</p><p style="text-align: justify;">Après les travaux, des prélèvements IBGN et une pêche électrique ont été effectués respectivement en 2008 et 2009 sur la zone restaurée. Puis, le syndicat a mis en place en 2011 et 2012 un suivi de la végétation rivulaire, des faciès d&rsquo;écoulements, des substrats, de l&rsquo;évolution de la pente des berges et des habitats. Ces suivis seront intégrés sur une base de données de systèmes d&rsquo;information géographique et seront poursuivis tous les deux ou trois ans.&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Du point de vue morphologique, le cours d&rsquo;eau a retrouvé un gabarit naturel, avec des largeurs de lit mineur qui sont passées en moyenne de 2,5 m à 0,85 m.</p><p style="text-align: justify;">Le retour d&rsquo;écoulements et de faciès diversifiés (apparition de mouilles) et de substrats hétérogènes grâce à la recharge avec les merlons de curage est constaté. Le milieu est désenvasé et les sédiments remis en circulation. Les problèmes d&rsquo;érosion ont disparu.<br />Le remplacement de la buse par un pont cadre a permis de décloisonner la tête de bassin versant de la Trie et de rouvrir un tronçon de 3,8 km de continuité.</p><p style="text-align: justify;">Lors de la pêche électrique de 2009, seule l&rsquo;anguille avait été inventoriée. La présence de trois ouvrages infranchissables en aval et les assecs réguliers subis par le cours d&rsquo;eau ne favorisent pas une installation des poissons sur le secteur.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse des prélèvements ne permet pas de conclure à un effet de la restauration sur les macro-invertébrés, notamment du fait que les stations sur lesquelles ont été réalisés les prélèvements avant et après les travaux ne sont pas situées au même endroit.&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">La perception des riverains sur les programmes environnementaux du bassin a évolué. Ils comprennent mieux l&rsquo;intérêt d&rsquo;une action globale à une échelle de bassin versant (actions conjuguées des différents programmes de restauration et d&rsquo;entretien et du PAPI Somme) au regard des différents enjeux hydrauliques et écologiques.</p><p style="text-align: justify;">Depuis, la CCVV s&rsquo;est engagée dans un programme de gestion du ruissellement et de l&rsquo;érosion des sols du bassin versant de la Trie, programme qui complète les actions de restauration réalisées sur la Trie. En parallèle de la renaturation de la Trie, la CCVV procède à la restauration d&rsquo;un champ d&rsquo;expansion de crue sur la commune de Cahon (Trie aval) sur trois hectares par arasement des merlons de curage.</p><p style="text-align: justify;">Entre 2010 et 2012, le syndicat Ameva, qui propose depuis 2007 une mission d&rsquo;assistance technique aux gestionnaires des cours d&rsquo;eau du bassin de la Somme, a réalisé une demi-douzaine d&rsquo;opérations de reprofilage de cours d&rsquo;eau (arasement de merlons de curage &ndash; retalutage et restauration de la ripisylve). Ces opérations concernent des linéaires de cours d&rsquo;eau entre 400 et 1 200 mètres linéaires. Par ailleurs, le syndicat Ameva a également procédé au dérasement de deux seuils de 0,4 m et 0,45 m de hauteur sur l&rsquo;Omignon et a réalisé, dans le cadre des plans de gestion depuis 2010, l&rsquo;aménagement ou l&rsquo;arasement de 16 autres ouvrages sur l&rsquo;Omignon, l&rsquo;Avre, les Evoissons, l&rsquo;Ingon, la Noye, la Luce, la Cologne.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Le syndicat Ameva a publié un article sur la réalisation des travaux dans sa lettre d&rsquo;information semestrielle. La CCVV a également communiqué au travers de son bulletin d&rsquo;information trimestriel. Des visites sur le terrain ont été organisées par le syndicat à destination des techniciens des syndicats de bassin voisins, des élus et des riverains.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 13 537 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 62 717 € HT
soit, au mètre linéaire : 13
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 138 970 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie (50 %) - Conseil général de la Somme (25 %) - Communauté de communes du Vimeu Vert (25 %, dont participation du propriétaire)
Partenaires techniques du projet - Syndicat mixte d’aménagement et de valorisation du bassin de la Somme (Ameva) - Fédération départementale de la Somme pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 80) - Direction départementale des territoires et de la mer de la Somme (DDTM 80) - Service départemental de l’Onema de la Somme (SD 80) - Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)


Maître d'ouvrage Communauté de communes du Vimeu Vert (CCVV)

Contacts Bilal Ajouz - Syndicat mixte d’aménagement et de valorisation du bassin de la Somme
 
b.ajouz.ameva@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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