Entre deux tiers et trois quarts environ des littoraux tropicaux sont bordés de mangroves. Sur le territoire national, ces formations dominées par les palétuviers sont spécifiques aux territoires d’Outre-mer. Ce type de zone humide couvre 700 Km² en Guyane et 200 km² en Guadeloupe. Il est à noter que La Réunion est le seul département d’Outre-mer qui ne possède pas de mangrove.

C’est au Moyen-Âge que tout commence lorsque des moines français intègrent les principes de bases des techniques d’élevage des poissons. A l’époque, ces principes seront appliqués dans une multitude de mares et de réseaux d’étangs. La salmoniculture (l’élevage de la truite notamment) prend son essor à la fin du XIXe siècle grâce à Rémy et Géhin, deux pêcheurs qui mirent au point la reproduction artificielle des truites. Le XXe siècle verra réellement le développement de la pisciculture d’eau douce française. Ainsi, en 1910, on compte déjà 111 petits établissements piscicoles. Ils sont pour la plupart situés à l’emplacement d’anciens moulins, qui attiraient les poissons via leurs déchets riches en vers de farine notamment.

L’opération « Résur » se déroula en 1971 pour relancer l’activité ostréicole, suite aux mortalités massives de l’ancienne huître portugaise. Cette dernière avait relayé l’huître plate dans les années 1920. En 1971, des huîtres ont été importées de la côte ouest du Canada (faussement appelée japonaise) et ces « gigas » se sont révélées très prolifiques et ont permis de régénérer l’huître française.

La bataille du pont d'Arcole (15-17 novembre 1796) fut une bataille de trois jours entre l'armée française d'Italie de Napoléon Bonaparte et une armée autrichienne commandée par József Alvinczi. Elle se déroula principalement autour du pont d'Arcole, à environ 25 kilomètres au sud-est de Vérone. Ce fut une bataille acharnée, marquée par des moments dramatiques tels que la charge de Bonaparte sur le pont, qui se termina par une victoire française.

Bien qu'elles ne couvrent qu'environ 6 % de la surface terrestre, 40 % de toutes les espèces végétales et animales vivent ou se reproduisent dans les zones humides. Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts et constituent l'écosystème le plus menacé de la planète. En 50 ans seulement, soit depuis 1970, 35% des zones humides de la planète ont disparu. D’après Davidson (2018) c’est l’Asie qui abrite la plus vaste étendue de zones humides (32% de la superficie mondiale), suivie de l’Amérique du Nord (27%) et de l’Amérique latine et des Caraïbes (16%). La superficie totale des zones humides est moins importante en Europe (13%), en Afrique (10%) et en Océanie (3%).

Pour étudier les rapports entre les Cisterciens et les zones humides, les sources ne manquent pas (Benoit, Wabont, 1990 ; Benoit, Rouillard, 1996 ; Berthier, Rouillard, 1999). En effet, les moines de l’ordre de Cîteaux ont su plus que d’autres préserver leurs archives. Les Cisterciens ont fondé de nombreuses abbayes dans des fonds de vallée particulièrement humides. Parmi ces endroits, on trouve plus particulièrement des bordures de cours d’eau, des plaines alluviales, des zones humides de bas-fond en tête de bassin, des étangs et leurs bordures, des marais aménagés ou non en prairies, saulaies et aulnaies. Ce sont ces types de zones humides que les Cisterciens rencontrent lorsqu’ils arrivent en Bourgogne, Champagne et Franche-Comté et qu’ils y implantent leurs monastères.

La mer et son littoral, les marais salants de Guérande, le marais de Brière, sont autant d’espaces naturels préservés et fabuleux abritant une diversité de paysages sublimes et une biodiversité foisonnante mais la mangrove n’en fait pas partie.

Durant la Guerre 39/45, la production du marais constitue une bonne part du ravitaillement en choux-fleurs du Pas-de-Calais, jusqu’à ce que l’occupation allemande gêne les maraichers.

Les momies des tourbières sont des cadavres retrouvés dans les marécages essentiellement dans l’Europe du Nord. Au Danemark, on compte plus de 500 Hommes des tourbières dont la date de décès est comprise entre l’an – 800 et l’an – 200, mais la plus vieille date du Mésolithique ! L’Homme de Tollund, découvert en 1950 au Danemark par Grethe, Viggo et Emil Hojgaard, est la momie des tourbières la plus connue.

Stung Sen est une zone inondée unique située dans le Grand Lac Tonlé Sap. Elle a été reconnue comme le cinquième site Ramsar au Cambodge. Stung Sen, situé le long de la limite sud-est du grand lac Tonlé Sap, est un échantillon typique des zones humides forestières du Tonlé Sap. Le site est caractérisé par une forêt primaire inondée de façon naturelle et saisonnière. Il est largement reconnu comme étant le type d’écosystème le plus riche en espèces dans la zone du Tonlé Sap. Le site joue également un rôle important dans la régulation des inondations pendant la saison des pluies.

Lors de la retraite de Russie, en passant près d’Erfurt en Allemagne, l’empereur remarque des taches vertes qui percent dans le blanc immaculé de la neige. Il se renseigne sur les propriétés de cette plante et la découvre très riche en fer et vitamine C et donc apte à combattre les maladies comme le scorbut. Le directeur des hôpitaux de la Grande Armée est alors envoyé sur place afin d’étudier le système de cressiculture. La première cressonnière est implantée à Avilly-Saint-Léonard dans l’Oise entre Senlis et Chantilly. Mais c’est en Essonne, dès 1856, que la production de cresson prend son essor grâce à sa plus grande proximité avec la capitale et ses halles.

Le cœur de Voh (« Vook » en langue kanak) se situe sur la côte ouest de Grande Terre, à 300 kilomètres de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit d’une clairière (« tanne ») de 4 hectares formée par la mangrove, en bordure de lagon, dont la forme anthropomorphique n’en finit pas de faire couler de l’encre. En 1999, le photographe Yann Arthus-Bertrand en a fait la couverture de son ouvrage « La Terre vue du ciel ».

En Louisiane, l'écrevisse abonde dans les marais, les cours d'eau et même les fossés. Elle est l'animal emblématique des bayous. C’est pourquoi elle est célébrée chaque année durant 3 jours dans le triangle du Sud de la Louisiane qui constitue l'Acadie.  La légende dit que ce petit crustacé est né de l'acclimatation du homard Canadien qui a accompagné les Acadiens lors du Grand Dérangement de 1755.

Ont existé en France, la Gabelle de vin, la Gabelle de draps, la Gabelle de tonlieu ainsi que d’autres impositions, ce mot étant d'abord étendu à tous les impôts. Mais depuis le Moyen Âge, la gabelle désigne l’impôt sur le sel, une ordonnance royale de Philippe VI, en mars 1342, imposant, en effet, un monopole d’État sur les ventes.

Dispersées sur un plateau granitique, les quatre mares temporaires méditerranéennes de ce site Ramsar constituent de véritables réservoirs de biodiversité au sein du maquis. Leurs superficies varient de 3 000 m2 à près de 3 ha pour Padule Maggiore. Ces zones humides, qui n'en ont pas toujours l'air, sont caractérisées par l'alternance de phases sèches et de phases inondées. Peu profondes, de 25 à 50 cm, elles présentent un cycle hydrologique intimement lié aux fluctuations du climat méditerranéen. Ainsi, elles sont en eau de la fin de l'automne à la fin du printemps du fait des précipitations et s'assèchent dès le mois de mai en raison de l'évaporation.