Mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope sur les cours d’eau du département de l’Orne
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 18/05/2010
Créée le 18/05/2010
L'opération
Catégories | Préservation et gestion |
Type d'opération |
Mise en place d'une protection règlementaire (arrêté de biotope, réserves volontaires…) sur les cours d'eau |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de tête de Bassin |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales |
Début des travaux Fin des travaux |
décembre 1985 décembre 1985 |
Linéaire concerné par les travaux | 79000 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | 21 cours d'eau sont concernés |
Distance à la source |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne |
Non renseigné |
Débit moyen |
Non renseigné |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
Non renseigné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Loire-Bretagne Seine-Normandie |
Région(s) |
BASSE-NORMANDIE |
Département(s) |
ORNE (61) |
Région | NORMANDIE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Protéger contre toute atteinte, les biotopes de reproduction et de croissance des espèces concernées par les arrêtés.</p>
Le milieu et les pressions
<p> De nombreux cours d’eau du département de l’Orne possèdent encore des habitats aquatiques très préservés. Ces cours d’eau se situent le plus souvent dans les têtes de bassin à tendance herbagère ou forestière. Dotés d’une forte pente, ils possèdent une qualité d’eau favorable au développement de l’écrevisse à pieds blancs et de la truite fario.<br />D’autres rivières de dimension plus importante restent aussi préservées. Elles possèdent des caractéristiques d’habitat favorables aux grands migrateurs ou au brochet (annexes hydrauliques).</p>
Les opportunités d'intervention
<p>Les opérations de remembrements agricoles accompagnées d’une série de travaux d’hydraulique (curage, recalibrage, arrachage de la ripisylve…) sont une menace pour ces milieux. Dans le cadre de la mise en place du schéma départemental à vocation piscicole (SDVP) par la fédération de pêche, le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l’eau et des milieux aquatiques - Onema) a proposé dès 1986 la mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB) pour protéger les cours d’eau remarquables de l’Orne.<br />En 1986, 1988, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 2002 et jusqu’en 2008, la direction départemental de l’agriculture et de la forêt (DDAF), service instructeur, a proposé au préfet, après avis de la commission départementale des sites de la chambre départementale de l’agriculture et la consultation des communes concernées, 21 arrêtés préfectoraux pour protéger les milieux naturels aquatiques : cours d’eau et zones humides. Les APPB fixent notamment le périmètre de l’espace protégé et la réglementation applicable dans cet espace.</p>
Les travaux et aménagements
<p>Les APPB mis en place visaient initialement à lutter contre les aménagements hydrauliques et la création de plan d’eau sur les cours d’eau. Au fur et à mesure des années, les APPB ont été de plus en plus protecteurs, englobant, pour les derniers, les aspects concernant la ripisylve, le piétinement par le bétail et la pollution issue du ruissellement sur les bassins versants.<br />Quelques exemples de travaux et d’usages interdits sur les cours d’eau :<br />• les travaux de recalibrage et d’approfondissement du lit ;<br />• la réalisation d’ouvrages dans le lit des cours d’eau protégés ;<br />• la réalisation de plan d’eau en communication avec le lit ainsi que la réalisation de plans d’eau susceptibles d’avoir une incidence sur les cours d’eau ;<br />• le busage du cours d’eau ;<br />• le prélèvement d’eau excepté pour l’abreuvement du bétail ;<br />• les rejets d’effluents autres que ceux répondant aux objectifs de qualité des eaux superficielles ;<br />• les lâchers de vase, quelle qu’en soit la provenance ;<br />• la coupe à blanc de la ripisylve ;<br />• l’accès du bétail au cours d’eau ;<br />• toute manoeuvre hydraulique qui aura pour objet de réduire le débit des cours d’eau ;<br />• le remblai, l’excavation et le drainage des zones humides ;<br />• la suppression des bandes enherbées et le désherbage chimique ou thermique.</p>
La démarche réglementaire
21 arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont été mis en place en application des articles L.411-1 3° et L.411-2 1° et R.411-15 à 17 du Code de l’environnement et dont les infractions sont sanctionnées par l’article R.415-1 du même code (contraventions de la 4e classe).
La gestion
<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise dans le cadre de ces arrêtés. Pour l’ensemble des sites, des règles encadrent l’entretien des cours d’eau. Les entretiens sont réalisés selon un calendrier prenant en compte les exigences des espèces. Ils doivent être conçus de manière à conserver la nature du fond du lit et le régime hydraulique particulier qui en font un biotope spécifique.<br />Pour tous travaux ponctuels, l’avis du groupe de pilotage du SDVP ou l’avis de l’Onema et de la direction régionale de l’environnement (DIREN, nouvellement DREAL) est sollicité.</p>
Le suivi
<p>Aucun suivi n’est réalisé.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Les APPB sont des outils règlementaires efficaces pour protéger les cours d’eau. Ils permettent notamment de lutter contre la multiplication des petits étangs, inférieurs à 1 000 m2, en tête de bassin.<br />Si leur vocation première était bien de stopper les effets liés aux travaux d’hydraulique agricole et à la présence de plans d’eau sur les têtes de bassin, leur intérêt et champ d’action sont plus larges aujourd’hui. Ils visent aussi à prévenir des risques liés aux pollutions d’origine agricole.<br />Dans la mesure du possible, les APPB antérieurs à 1995 devraient être repris et modifiés pour améliorer leur efficacité en prenant en compte le traitement de la ripisylve, le maintien des haies, l’interdiction de l’utilisation de produits phytosanitaires le long des cours d’eau, la divagation du bétail dans le lit et la préservation des zones humides associées.<br />Le service départemental de l’Onema s’est impliqué dans la connaissance à apporter localement pour les nouveaux APPB. D’autres APPB sur l’Orne amont, concernant notamment le brochet, pourraient de ce fait être mis en place.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Sans objet.</p>
Coûts
Coût des études préalables | Non renseigné |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | Non renseigné |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | |
Partenaires techniques du projet | - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction départemental de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - direction régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) - fédération départementale pour la pêche et la protection des milieux aquatiques |
Maître d'ouvrage |
|
Contacts | Hubert Boudet |
Onema – Service départemental
sd61@onema.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné