Un plan d'action "jussie" pour les marais estuariens du Nord Loire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Éradication
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 6500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Estuarien

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation LOIRE-ATLANTIQUE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Organiser la lutte contre les espèces végétales envahissantes.

Résumé

Les marais estuariens du Nord Loire représentent plus de 6 500 hectares de zones humides situées entre le complexe portuaire Saint-Nazaire-Donges à l’ouest et l’agglomération nantaise à l’est. Plusieurs facteurs (humidité, topographie, submersion par le fleuve) génèrent différents gradients d’humidité et de salinité à l’origine d’une mosaïque d’habitats favorables à de nombreuses espèces floristiques et faunistiques comme les oiseaux en périodes de migration.
 
Les premières prospections de terrain, bien qu’incomplètes, ont montré une très forte colonisation des canaux par plusieurs espèces invasives (jussies, élodées…). Mais tous les acteurs n’étaient pas convaincus des nuisances liées à ces espèces tant du point de vue biologique que des usages.
 
La lutte contre les espèces végétales envahissantes est apparue comme une priorité d’intervention du contrat, ce qui nécessitait préalablement de :
- sensibiliser et convaincre les acteurs du bassin versant ;
- inventorier et cartographier les espèces présentes ;
- définir un programme d’interventions adapté aux différents secteurs de marais ;
- améliorer la connaissance sur la biologie des espèces présentes et suivre l’efficacité de chantiers tests.
 
Dès avril 2010, une première demi-journée d’information a été organisée par la chambre d’agriculture et le GIP Loire estuaire à destination des élus et services techniques des collectivités, des membres des syndicats de marais. Une étude a démarré à l’été 2010 pour localiser précisément les foyers d’espèces invasives, tout en caractérisant leurs types et taux de colonisation. En parallèle, le GIP Loire estuaire a demandé le soutien d’Agrocampus pour suivre de premiers chantiers de griffage ou curage dans des secteurs très colonisés par la jussie.
 
Cinq espèces aquatiques envahissantes ont été recensées sur 90 km de douves. Certains marais sont indemnes alors que d’autres sont colonisés à plus de 25 % voire 50 %. En bord de Loire, la présence d’eau salée limite la colonisation. En revanche, aucune espèce n’a été signalée sur les cours d’eau. Cet inventaire constitue le premier état de référence à l’échelle de ce bassin versant et permettra de suivre l’évolution des plantes exotiques envahissantes et l’efficacité des travaux.
Publication du recueil : 2013




Actions préalbles aux travaux de restauration des marais estuariens du Nord Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Réouverture d’embouchure
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux 6500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Estuarien

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Définir un diagnostic précis des cours d'eau et des marais, fixer des enjeux et objectifs d'entretien et de restauration des milieux, élaborer un programme de travaux intégrant les recommandations du Sage, prévoir un suivi des opérations réalisées et une évaluatio du programme.

Résumé

De Nantes à Saint-Nazaire, ce territoire comprend une succession de marais connectés au fleuve et alimentés par une quinzaine de petits affluents descendants du Sillon de Bretagne. Ces marais sont intégrés au site Natura 2000 de l’estuaire de la Loire.
 
Un contrat est apparu comme l’outil adéquat pour préserver ces zones humides. Les opérations mises en œuvre se sont déroulées comme suit :
- Mars-mai 2009 : première phase de terrain et prospection sur l’ensemble des cours d’eau comme le réseau primaire et secondaire pour caractériser la diversité des habitats, le niveau d’envasement, l’érosion des berges, la densité de la ripisylve, l’état des ouvrages…
- Fin 2009 : restitution du diagnostic afin de progresser avec les syndicats de marais et les collectivités sur les objectifs de restauration des milieux aquatiques
- Mai 2010 : validation d’un programme de travaux avec les grands types d’actions suivantes : entretien du réseau hydraulique des marais ; rénovation des vannages ; remise en bon état fonctionnel des cours d’eau dégradés ; aménagement ou effacement d’obstacles à la migration des poissons ; maîtrise des espèces exotiques envahissantes…
- Fin 2011 : Engagement des premiers travaux en marais, pour débloquer certaines situations difficiles sur le terrain.
 
Au final, six structures portent les travaux au lieu des dix-sept initiales sur la base d’une nouvelle gouvernance avec une plus forte implication des collectivités dans la gestion des milieux aquatiques, une fusion des syndicats de marais, et l’émergence d’une structure coordinatrice.
 
Une technicienne de marais a été recrutée par la communauté de communes Cœur d’Estuaire pour prendre le relais du GIP Loire Estuaire dans l’animation du programme à l’échelle du bassin versant.
 
Enfin, toute cette connaissance est valorisée dans une collection de fiches « Marais estuariens de la Loire – panoramique ».
Publication du recueil : 2013




Restauration des Rives de la baie d'Authie nord

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Plantation d'espèces non ligneuses
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 100.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) F - Eaux d’estuaires
Type de milieu (SDAGE) Baies et estuaires moyens et plats
Type hydrogéomorphologique Estuarien

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
310007240

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département PAS-DE-CALAIS
Localisation GROFFLIERS


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Aménagement du polder et renaturation pour accroitre la diversité de l'avifaune du site (limiter la pression de perturbation, créer des zones d'alimentation, de stationnement et de reproduction).

Résumé

Le projet d’aménagement du polder est défini dans le cadre du plan de gestion de l’espace naturel sensible de la baie d’Authie. Ce projet a été élaboré par le syndicat mixte Eden 62, gestionnaire des terrains du CELRL, et réalisé sous maîtrise d’ouvrage de ce dernier conformément à la convention cadre liant les deux structures.
 
Le but de ce projet est d’accroître la diversité de l’avifaune du site via la renaturation du polder agricole. En effet, sa position en arrière de baie et son caractère humide lui offrent un potentiel ornithologique considérable. L’expression de ce potentiel nécessite des aménagements pour restaurer son caractère ouvert, pour limiter la pression de perturbation, mais surtout pour créer des zones de reproduction, d’alimentation et de stationnement. Le site possède également un énorme potentiel batrachiologique par son caractère humide et la présence de nombreuses mares.
 
Les aménagements suivants ont été réalisés :
• La restauration du caractère ouvert du polder
• Mise en place d’u écran végétal et de clôtures
• Création d’un plan d’eau avec des ilots de nidification
• Création d’une roselière
• Gestion des niveaux d’eau
• Création et agrandissement d’une mare
• Conservation des milieux ouverts
• Création de mares
• Profilage de la berge nord
• Conservation des connections entre les mares
 
Le programme de travaux réalisé a permis de renforcer la biodiversité sur les rives et les zones de la baie d’Authie nord en leur redonnant leur caractère de zone humide.
 
La gestion du site (pâturage, fauche, gestion des niveaux d’eau), le suivi des espèces (faune, flore) et de l’évolution des milieux restaurés seront assurés par le syndicat mixte EDEN 62. Ces suivis permettront d’évaluer l’impact des aménagements réalisés.
 
Au vu de la fragilité du site et de la tranquillité que nécessitent les populations aviaires, l’ouverture au public devra tenir compte de ces éléments.
Publication du recueil : 2010




Acquisition foncière de la renclôture du Mollenel

Page mise à jour le 17/07/2024
Créée le 17/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 21.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) F - Eaux d’estuaires
Type de milieu (SDAGE) Grands estuaires
Type hydrogéomorphologique Estuarien

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2200346

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département SOMME
Localisation SAINT-VALERY-SUR-SOMME


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Obtenir la maitrise foncière de l'espace pour préserver l'évolution naturelle de l'écosystème.

Résumé

La renclôture du Mollenel est une zone où les terrains sont régulièrement recouverts par les eaux. Par cette dépoldérisation partielle, les terrains ont vu leur intérêt s’accroître sur le plan écologique. En effet, cet espace étant temporairement submergé, la flore et les habitats se sont progressivement transformés en prés salés. Au même titre que la baie de Somme dans son ensemble, cet espace est également devenu un territoire de nidification pour de nombreux anatidés et limicoles. C’est aussi un lieu de quiétude pour l’avifaune hivernante et migratrice. L’intérêt de cet espace en termes de biodiversité a ainsi été fortement augmenté depuis l’ouverture de la brèche.
 
Les propriétaires, au nombre de sept, pouvaient à tout moment refermer cette brèche et stopper l’évolution naturelle de cet écosystème. Le site étant inclus dans le périmètre autorisé du CELRL, il est apparu opportun de poursuivre cette réestuarisation progressive et pour cela de procéder à l’acquisition foncière du site. En accord avec les services de l’État, la commune et le syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral picard, le CELRL a pris contact avec l’ensemble des propriétaires de cette renclôture afin d’engager des négociations amiables pour la rétrocession de leur terrain. Par apport de fonds propres et d’une participation financière de l’Agence de l’eau Artois-Picardie au titre de son neuvième programme d’interventions, le CELRL est devenu propriétaire d’une superficie totale de 21 hectares. Le syndicat mixte Baie de Somme – Grand Littoral picard est gestionnaire du site. Une réflexion est en cours afin d’établir un plan de gestion. Le plan de gestion définira le suivi de l’évolution naturelle du site, l’entretien pérenne par pâturage ovin, les modalités d’ouverture du site au public (sentier de découverte et de sensibilisation à la dépoldérisation).
Publication du recueil : 2010

Top