La préservation de la ressource en eau, en lien avec la dynamique fluviale

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Milieux humides
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 390.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département PUY-DE-DOME
Localisation COURNON-D'AUVERGNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Concilier tous les enjeux pour une gestion exemplaire des zones de captages.

Résumé

La nappe alluviale du Val d’Allier constitue la principale ressource en eau de l’agglomération clermontoise : les soixante et onze puits deccaptage permettent d’alimenter les deux tiers de la population de la ville en eau potable, ainsi que différentes villes ou villages alentours. Au-delà de l’enjeu évident de préservation de la ressource en eau, le contexte périurbain de ce site lui confère aussi un fort enjeu social, lié aux activités de loisirs qui se sont implantées autour des zones de captage.
 
Le but de cette opération, inscrite dans le cadre du Contrat nature du Val d’Allier 2008-2013 est de concilier les objectifs de protection de la ressource en eau, de préservation de la biodiversité, de préservation de la dynamique fluviale sur la dernière zone non protégée, et de maintien des activités de loisirs. Il s’agit par une gestion durable exemplaire de constituer un site « vitrine » de zone de captages.
 
À une échelle plus large dans le cadre du contrat Val d’Allier, le Conservatoire souhaite également améliorer la prise en compte de la dynamique fluviale dans la gestion des zones de captages d’eau existantes ou futures.
 
La préservation de la ressource en eau sur le site du Val d’Allier de Mezel-Dallet s’appuie sur une collaboration fructueuse entre la ville de Clermont-Ferrand, principale propriétaire du site (plus de 190 hectares) et gestionnaire des zones de captage, et le CEN Auvergne à travers des actions globales de conseil et d’appui technique sur l’ensemble des périmètres de protection des captages (260 hectares) et sur l’ensemble du site.
 
- 260 hectares en périmètre de protection des captages sont ainsi surveillés régulièrement par le CEN.
- 145 hectares en zones agricoles sont exploités sans intrants.
- Sept accords de gestion ou de partenariats ont été signés avec les collectivités locales concernées.
- 21 000 plaquettes de site ont été éditées et seize actions de sensibilisation réalisées entre 2009 et 2011 regroupant près de quatre cents participants, dont environ 75 % de riverains.
- Plus de 11 km de sentiers sont balisés sur le site, dont le sentier des écoliers restauré.
Publication du recueil : 2013




Etude ds protections de berge et zones d'érosion de l'Allier alluvial

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2011
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation ALLIER


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer la dynamique fluviale en préservant l'érosion.

Résumé

La rivière Allier présente sur 260 km une dynamique fluviale active avec des érosions de berge à l’origine de la formation et de la migration de méandres.

Cette divagation latérale de la rivière constitue le moteur de la biodiversité du val d’Allier et garantit la pérennité de la ressource en eau de la nappe alluviale. Pourtant le potentiel de mobilité de l’Allier est réduit par de nombreuses protections de berge. En bloquant la divagation de l’Allier, ces protections de natures diverses altèrent le fonctionnement général de l’hydrosystème alluvial et contribuent à l’incision de la rivière.

Une étude pour restaurer la dynamique fluviale en préservant l’érosion visait plusieurs objectifs :
- actualiser l’état des lieux des protections de berge et zones d’érosion sur l’Allier alluvial ;
- diagnostiquer les enjeux socio-économiques des terrains protégés ou en cours d’érosion ;
- proposer des outils de préservation et d’accompagnement de l’érosion ;
- proposer des outils pour mener des actions de restauration de la dynamique ;
- évaluer les enjeux de la compensation vis-à-vis de la dynamique fluviale et proposer des éléments de cadrage technique pour sa mise en œuvre.

Elle devait ainsi contribuer à l’élaboration du Sage Allier aval concernant l’enjeu dynamique fluviale, mais aussi inciter et faciliter la mise en place d’actions de préservation ou de restauration de la dynamique par des collectivités ou gestionnaires d’espaces naturels, ou encore par des maîtres d’ouvrage au titre de mesures compensatoires.

L’inventaire des protections et zones d’érosion a été réalisé à l’étiage 2010 par le CEN Auvergne avec l’aide d’un bureau d’étude. Les 260 km de cours d’eau ont ainsi été parcourus en canoë durant 22 jours et les protections de berge ont été localisées par GPS et décrites selon une grille d’indicateurs, permettant de qualifier leur nature et d’évaluer leur efficacité de protection et leur état de conservation. Des prospections complémentaires à pied ont également été menées.

L’inventaire a permis de recenser 790 protections de berge et 25 digues pour un linéaire total de berges protégées de 120 km. Cela représente 23 % du linéaire cumulé des deux rives de l’Allier en analyse brute. En considérant le linéaire de berge effectivement soustrait à la dynamique (méandre entier bloqué par une protection à son extrémité amont, épis bloquant un linéaire important), on peut évaluer le linéaire de rivière où l’érosion latérale est bloquée à 50 % du linéaire total de l’Allier alluvial.

La définition des propositions de préservation et restauration a nécessité le croisement des données précédentes avec le cadastre et l’identification foncière des propriétés publiques sur l’Allier alluvial dans les cinq départements concernés. Un programme pluriannuel d’achat des zones érodables a été proposé pour préserver et restaurer ces dynamiques. Si quelques acquisitions ponctuelles sont en cours sur les zones d’érosion grâce au projet des CEN d’animation foncière sur les zones humides, une politique globale d’acquisition des zones érodables reste encore à mettre en place.

Publication du recueil : 2013




Protection de berges à Nantes et création d'habitats à angéliques des estuaires

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Fonctionnalité du cours d’eau
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2008
avril 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département LOIRE-ATLANTIQUE
Localisation NANTES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Préserver la biodiversité, notamment maintenir des populations patrimoniales d'angélique des estuaires, maintenir un accès sécurisé en bord de Sèvre, Renforcer les berges et la valorisation du paysage.

Résumé

La Sèvre nantaise, en aval de Vertou, présente la caractéristique d’une eau saumâtre due aux marées qui y remontent car proche de l’embouchure de la Loire. La présence de plantes rares, comme le scirpe triquètre et surtout l’angélique des estuaires a mené à la définition d’un site Natura 2000.

Le mauvais état de la berge était néfaste au maintien de la mosaïque des milieux. En particulier, les habitats à scirpe triquètre et à angélique des estuaires s’en trouvaient considérablement réduits, en même temps que le chemin piétonnier était déstabilisé. En 2006, il a donc été décidé de protéger les berges de la Sèvre nantaise et de maintenir un chemin pédestre.

Ces travaux de restauration étaient justifiés par :
-    la préservation de la biodiversité de cet espace fragile menacé par des encoches d’érosion et notamment le maintien des populations patrimoniales d’angélique des estuaires ;
-    le maintien d’un accès sécurisé en bord de Sèvre sur le sentier existant, particulièrement fréquenté dans cette zone urbaine ;
-    le renforcement des berges et la valorisation du paysage.

Les travaux forestiers sur la ripisylve ont consisté à éliminer les arbres mal placés ou défavorables au développement des hélophytes, des éclaircies ont été réalisées dans les peupleraies, les berges ont été renforcées ponctuellement. Enfin, la préservation des angéliques a impliqué la transplantation de pieds, la protection des pieds et leur suivi durant 3 ans.

Plus de 400 mètres de berges ont été consolidés et le chemin est aujourd’hui sécurisé.
Le recouvrement en angélique des estuaires est globalement supérieur à ce qu’il était avant travaux (152 pieds en août 2011 contre 130 en janvier 2008).

Publication du recueil : 2013

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