Suppression des protections de berges sur l’Orge aval
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010
Créée le 10/06/2010
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Suppression des contraintes latérales |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de plaine |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Bon état des habitats |
Début des travaux Fin des travaux |
octobre 1998 avril 1999 |
Linéaire concerné par les travaux | 1000 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | L’Orge |
Distance à la source | 45.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
6.00 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 0.80 ‰ |
Débit moyen | 3.00 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRR98 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Seine-Normandie |
Région(s) |
ILE-DE-FRANCE |
Département(s) |
ESSONNE (91) |
Communes(s) |
MORSANG-SUR-ORGE (91434) SAVIGNY-SUR-ORGE (91589) |
Région | ILE-DE-FRANCE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Retrouver un cours d’eau plus sinueux avec des berges végétalisées.<br> </p>
<p>Retrouver les aspects morphodynamiques naturels du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer la capacité d’écrêtement des crues du lit majeur.<br> </p>
<p>Améliorer la qualité du paysage.</p>
Le milieu et les pressions
<p>L’Orge est un affluent de la Seine, parcourant 50 kilomètres et drainant un bassin d’une surface avoisinant les 1000 km². Dès le 18ème siècle, la rivière est fortement artificialisée du fait de l’intensification de l’urbanisation sur l’ensemble de son bassin versant. Dans les années 50, des travaux d’hydrauliques sont réalisés, notamment pour prévenir des risques d’inondations et évacuer plus rapidement les eaux de crues vers la Seine. Le cours d’eau dans sa partie aval devient rectiligne et est même enterré sur certaines parties. Une partie des berges et du lit sont bétonnés dans la partie aval de la rivière jusqu’à sa confluence avec la Seine. Ces aménagements ont inévitablement des conséquences importantes sur les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>
Les opportunités d'intervention
<p>En raison des problématiques d’inondation et de bon état des eaux, le syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval (SIVOA) mène depuis 1995 une politique de reconquête des berges de l’Orge et des zones humides attenantes au cours d’eau. L’opération de restauration s’inscrit dans le cadre d’un programme pluriannuel de réhabilitation des berges de l’Orge.</p>
Les travaux et aménagements
<p> Les travaux entrepris consistent à enlever les structures en béton des berges et du fond du lit. Les berges sont reprofilées en pente douce. La sinuosité du cours d’eau est légèrement accentuée. Afin de restaurer un paysage de cours d’eau et de favoriser le bon état écologique, des plantations de végétaux aquatiques et de berges sont réalisées.</p>
La démarche réglementaire
Déclaration d’Intérêt Général
Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.
La gestion
<p> Les berges réhabilitées font l’objet, dans le cadre d’un plan de gestion, d’un traitement particulier, réalisé tous les deux ou trois ans.<br>Les interventions sont menées l’hiver et comprennent principalement :<br>• le recépage et coupe des saules ;<br>• la sélection et le maintien de quelques arbres en bord de berge ;<br>• la plantation d’arbres de haut jet en arrière de berge ;<br>• la fauche des hélophytes.</p>
Le suivi
<p> Aucun suivi n'est entrepris.</p>
Le bilan et les perspectives
<p> La végétation des berges se diversifie et présente différentes strates. La ripisylve offre à présent des habitats potentiels en pied de berge et contribue à l’ombrage du cours d’eau.<br>Cette opération est très intéressante pour son époque. Elle permet de remettre en cause des aménagements jugés bons par le passé. La connaissance des impacts négatifs du bétonnage du cours d’eau tant sur le plan écologique que sur celui du risque d’inondation ont pesé en faveur de la réalisation de l’opération. Toutefois, les objectifs visant à retrouver des aspects morphodynamiques naturels ne sont pas totalement atteints. En effet, des mesures complémentaires visant la diversification des écoulements auraient dû être envisagées. Le reméandrage qui participe à la diversification des profils en travers aurait pu, par exemple, venir compléter cette opération pour une amélioration complète de la qualité des habitats aquatiques. Si les contraintes foncières ne permettaient pas le reméandrage, d’autres mesures de diversification auraient alors pu être trouvées.</p>
La valorisation de l'opération
<p> Une promenade le long de la partie restaurée du cours d’eau est réaménagée en même temps que les travaux de restauration. Elle permet aux riverains de mieux s’approprier le cours d’eau.<br>Cette opération, « innovante » à l’époque, a fait l’objet d’articles dans différents journaux locaux et revues spécialisés (Le Moniteur, Paysage Actualité, etc.).</p>


Coûts
Coût des études préalables | Non renseigné |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
620 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 620 |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 620 000 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Conseil régional, conseil général, agence de l’eau (75 %) - SIVOA (25 %) |
Partenaires techniques du projet |
Maître d'ouvrage |
Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval
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Contacts | Michel Valois |
Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval
sivoa@sivoa.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné