Restauration de milieux par le pâturage extensif chez des propriétaires privés sur les marais de la Souche
Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 25/02/2010
Créée le 25/02/2010
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique |
Non renseigné |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Contrôle des espèces invasives |
Début des travaux Fin des travaux |
décembre 2006 décembre 2006 |
Surface concernée par les travaux | 15.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Non renseigné |
Type de milieu (SDAGE) | Non renseigné |
Type hydrogéomorphologique | Non renseigné |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
Non renseigné |
Référence du site Natura 2000 |
FR2200390
|
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Seine-Normandie |
Région(s) |
PICARDIE |
Département(s) |
AISNE (02) |
Communes(s) |
GIZY (02346) MARCHAIS (02457) MISSY-LES-PIERREPONT (02486) PIERREPONT (02600) |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>proposer un mode de gestion plus écologique pour les gestionnaires privés</p>
<p>réouvrir des zones humides</p>
<p>favoriser le retour d’espèces floristiques et faunistiques</p>
<p>participer au plan de sauvegarde d’une race bovine française menacée</p>
Le milieu et les pressions
<p>Les marais de la Souche sont un vaste ensemble tourbeux alcalin . Ils couvrent environ 3000 ha et reposent essentiellement sur un substrat crayeux. La richesse écologique a été, en grande partie, maintenue grâce aux activités humaines comme la chasse, le pâturage ou encore l’extraction de la tourbe. Ils sont parcourus par deux rivières , la Souche et son affluent la Buze. Elles ont été recalibrées et canalisées au 19ème Siècle en vue de l’assèchement de la zone humide.L’arrêt des anciennes pratiques de gestion entraîne aujourd’hui une fermeture du milieu et la disparition progressive de la mosaïque d’habitats qui fait la richesse de cette zone.</p>
Les opportunités d'intervention
<p>L'AMSAT a proposé une aide à la gestion traditionnelle par pâturage pour les usagers des marais de la Souche. Utilisée de façon extensive elle est un formidable mode de gestion. Les élevages avaient quasiment disparu des marais de la Souche et il était ainsi très difficile d’établir un partenariat avec un agriculteur afin de réintroduire une gestion pastorale. L'AMSAT a donc collaboré avec l’Association Nature et Pâturage pour la mise à disposition de vaches de race Bretonne pie noire.</p>
Les travaux et aménagements
<p>Ce projet a été proposé aux adhérents de l’association et une convention de gestion pluriannuelle de pâturage avec les gestionnaires volontaires a été établie. L’ensemble des travaux a été pris en charge par le personnel de l’association avec la pose et l'entretien de clôture, la surveillance du troupeau, le nourrissage des animaux durant l’hiver, etc. En 2007, 6 hectares de terrain ont été pâturés tandis qu'aujourd’hui la surface est passée à 15 hectares et que l'AMSAT espère pouvoir effectuer cette gestion sur 25 hectares en 2011. Enfin, en parallèle, un suivi floristique annuel est réalisé sur chaque pâture.</p>
La démarche réglementaire
Non renseigné
La gestion
<p>Les sites sont gérés par pâturage extensif, avec une pression de pâturage qui évolue annuellement en fonction des habitats présents et de l’évolution constatée à partir des inventaires botaniques. Des exclos sont également posés en fonction de la présence d’espèces sensibles.</p>
Le suivi
<p>Un inventaire floristique de l’état initial a été effectué puis, chaque année de nouveaux inventaires afin de vérifier l’impact de la gestion sur le site sont réalisés. En complément, l'AMSAT procède à une caractérisation et une cartographie des habitats sur les pâtures.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Les premiers sites sont gérés par pâturage depuis 3 ans et un impact est déjà visible. Le taux de boisement a chuté sous l’impact des animaux qui écorcent les arbres et se nourrissent en partie du feuillage. La diversité floristique a également progressé, avec l’extension de stations de plantes patrimoniales comme Cyperus fuscus. L'AMSAT envisage maintenant une augmentation régulière de la surface pâturée car les propriétaires interessés sont de plus en plus nombreux.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Cette action a été construite pour aider les gestionnaires privés des marais de la Souche dans la gestion du site.</p>
Coûts
<p>Pour la période 2007-2010, on distingue le coût : - des inventaires botaniques - de l’acquisition du matériel de clôture et de nourrissage - du temps de travail nécessaire à la pose et l’entretien des clôtures et la gestion du troupeau.</p>
Coût des études | 5000 |
Coût des acquisitions | 25000 |
Coût des travaux et aménagement |
30000
soit, le coût à l'hectare : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 60000 |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l’eau Seine-Normandie - Fédération régionale des chasseurs de Picardie - FEDER - DREAL Picardie |
Partenaires techniques du projet | - Association Nature et Pâturage (ANP) - Association pour le développement des recherches et de l’enseignement sur l’environnement (ADREE) - La Roselière - Conservatoire des sites naturels de Picardie |
Maître d'ouvrage | AMSAT MArais de la Souche
![]() |
Contacts | Arnaud Jacquet |
2 rue du vivier 02350 GIZY
amsat_marais_souche@yahoo.fr |
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné