A l'image des reins dans le corps humain, les zones humides peuvent jouer un rôle de filtre dans le bassin versant. Elles peuvent par exemple intercepter les matières en suspension transportées par les eaux de ruissellement, retenir une partie des nutriments contenus dans l'eau, piéger et dégrader certains polluants, etc.

Voir quelques exemples

Les zones humides offrent de nombreux services gratuits : comme une éponge, les zones humides absorbent l’eau, en bord de rivières elles atténuent les crues, etc. Il coûte 5 fois moins cher de protéger les zones humides que de compenser la perte des services qu’elles nous rendent gratuitement !

Regardez cette vidéo pour tout découvrir de l'intérêt de préserver les zones humides.

Une substance secrétée par la peau d’une grenouille permet de détruire certaines souches de virus de la grippe. Ces substances cruciales sont produites uniquement par certaines espèces qui sont aujourd’hui menacées.

En savoir plus sur ce sujet.

La méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides a vu le jour en 2016. Elle permet un diagnostic rapide des fonctions assurés par une zone humide : rétention de l'eau, accueil de la biodiversité, etc.

Pour tout découvrir sur la méthode nationale.

Les barrages peuvent empêcher les poissons migrateurs comme le saumon de remonter les rivières pour aller se reproduire. Les plus gros barrages peuvent être équipés d'ascenceurs pour garantir le passage des poissons.

En savoir plus sur la continuité écologique.

A l'échelle nanométrique, la feuille de lotus possède une surface irrégulière, les aspérités empechent l'eau de se poser. La goutte d'eau roule sur la feuille. Le lotus possède donc des propriétés hydrophobes et autonettoyantes : elle ne se salit pas. Wilhem Bartholott qui a découvert l'effet lotus a créée une cuillère à miel sur laquelle le miel coulait sans laisser de traces, pour que les industriels s'intéressent à sa découverte.

M. FOURNIER, Quand la nature inspire la science: histoires des inventions humaines qui imitent les plantes et les animaux, Plume de carotte, page 86, 2011

Le martin-pêcheur dispose d’un bec aérodynamique qui lui permet de plonger dans l’eau en gardant un maximum de vitesse pour capturer ses proies.   Cette particularité a inspiré les japonais pour la conception  du Shinkansen, le concurrent du TGV français. Les scientifiques  ont souhaitaient que le train puisse rentrer dans un tunnel à 300km/h en perdant le moins de vitesse  possible.

En savoir plus le site Biodiversitweb.

Implantées en sortie des stations de traitement des eaux usées (Steu), les zones de rejet végétalisées (ZRV) sont des zones humides artificielles qui permettent de protéger les milieux naturels vis-à-vis des polluants, en complément des traitements réalisés par les stations de traitement des eaux usées.

Tout savoir sur les ZRV.

Les baleines disposent d'un système de fanons qui leur permet de cracher l'eau mais pas leurs proies tout en laissant l'eau s'écouler. Ces fanons ont inspirés un système de filtre autonettoyant de l'eau inventé et exploité en Australie.

M. FOURNIER, Quand la nature inspire la science: histoires des inventions humaines qui imitent les plantes et les animaux,  Plume de carotte, page 26, 2011

A l'échelle mondiale, les tourbières stockent 1 400 000 000 tones (1,4 Gigatonnes) de CO2. Si elles ne sont pas détruites ou altérées, ce stock augmente de 0,1 Gigatonne chaquée année.

En savoir plus sur le rôle des tourbières vis-à-vis du climat.

Joseph Paxton s'est inspiré de la sturcture des feuilles de nénuphar pour établir les plans du Crystal Palace. Le nom scientifique du nénuphar Victoria est Victoria amazonica car c'est une plante originaire de la forêt amazonienne. Le diamètre de ses feuilles peut dépasser 3 mètres et peuvent supporter un poids de 70 kilos.

M.FOURNIER, Quand la nature inspire la science: histoires des inventions humaines qui imitent les plantes et les animaux, Plume de carotte, page 104, 2011

L'araignée dolomède est une araignée semi-aquatique qui capture ses proies sur l'eau en se déplaçant en courant sur l'eau : elle utilise deux de ses quatre paires de pattes pour pagayer. Elle ne tisse pas de toile, mais utilise les vibrations de l'eau pour savoir où se trouvent ses proies

Voir la vidéo Les Dolomèdes : L'araignée qui marche sur l'eau

Les zones humides contribuent à réduire le risque d'inondation de plusieurs manières : elles ralentissent les écoulements d'eau et donc les pics de crue ; elles peuvent être inondées volontairement pour protéger d'autres espaces ; elles permettent l'infiltration de l'eau dans le sol, ce qui accélère la décrue.

Découvrir un exemple concret de réduction du risque d'inondation.

La truite est un poisson qui nage rapidement, elle est capable de véritables accélérations, cela en récupérant l'énergie créée par ses propres mouvements. La truite sécrète un mucus bleu lorsqu'elle est en situation de stress. Ce mucus recouvre le corps de la truite et ainsi réduit la friction entre l'eau et le corps de la truite qui pourra donc avancer plus vite.

Le Yoliocks est une substance gélatineuse inspirée par le mucus de la truite qui permet d'augmenter le débit des lances à incendie des pompiers de la ville de New-York.

M. FOURNIER, Quand la nature inspire la science: histoires des inventions humaines qui imitent les plantes et les animaux, Plume de carotte, page 148, 2011

Les pièces buccales des moustiques qui leur permettent de piquer et sucer le sang des autres animaux (notamment les humaines) a inspiré l'aiguille Nanopass 33.

En savoir plus sur les aiguilles indolores.