PÉGASE V : Suppression d’un remblai en zone humide comme mesure compensatoire à la construction d’une ZAC

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 06/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
Surface concernée par les travaux 0.56 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0046
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) LANNION (22113)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer une prairie humide

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">La parcelle est située en zone périurbaine, en tête de bassin versant. Il s’agit d’une zone humide de pente située en bordure d’un petit ruisseau encaissé et séparée de celui-ci par une haie sur talus. La zone humide a été remblayée lors de travaux d’aménagement d’un contournement routier.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Les travaux de restauration ont été réalisés dans le cadre de la compensation de l’extension de la zone d’activité limitrophe.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Retrouver le niveau du terrain naturel<br><u>Mise en œuvre :</u> Suppression du remblai à la pelle mécanique et remobilisation dans les chantiers de la ZAC.<br>La suppression de remblai a été réalisée en deux fois, la première phase de chantier n’ayant pas abouti à un décaissement suffisant. Des fosses de sondage ont alors été réalisées à la pelle mécanique afin d’identifier l’horizon organique de la zone humide remblayée.<br>Le sol a été griffé après suppression du remblai et il a été décidé de laisser la végétation se réimplanter de façon spontanée.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le site est géré par fauche annuelle avec export.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Aucun état initial ni suivi n’a été mis en place par le maître d’œuvre. Une évaluation du fonctionnement de la zone humide a été réalisée dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne sur la base de suivis hydrologiques, biogéochimiques, floristiques et faunistiques.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Le sol du site est particulièrement pauvre en carbone, azote et phosphore en raison d’un décaissement parfois trop prononcé et d’un sol très compact. Par ailleurs, le niveau de nappe reste relativement bas avec 50 % des mesures situées entre 80 et 120 cm de profondeur en bas de pente. Cependant, une nappe perchée se met en place en hiver, apportant une hydromorphie de surface.</p><p class="text-align-justify"><br>La végétation est composée majoritairement d’espèces liées aux prairies : espèces généralistes (Holcus lanatus, Trifolium repens, Poa trivialis, etc.) et espèces des prairies humides eutrophiles (Agrostis stolonifera, Lotus pedunculatus, Ranunculus repens, Juncus effusus, etc.). Le cortège floristique présente également une part importante d’espèces à cycle annuel (thérophytes). Ces espèces ont profité du sol nu et du peu de concurrence des plantes vivaces pour s’installer. Elles indiquent que la reconstitution du tapis végétal prairial est toujours en cours. Enfin, le site semble fortement colonisé par plusieurs espèces arbustives (Ulex europaeus, Salix atrocinerea, Cytisus scoparius, etc.).<br>&nbsp;</p><p class="text-align-justify">Lors des travaux de suppression du remblai, l’horizon organo-minéral du terrain naturel a parfois été décapé trop profondément. Ainsi, en fonction de la profondeur du décapage, deux zones peuvent être distinguées sur la base de la végétation en place :<br>• une zone périphérique où l’horizon organo-minéral semble avoir été plus ou moins préservé. La recolonisation végétale y est plus avancée, avec une dominance des espèces prairiales et particulièrement de la Houlque laineuse (Holcus lanatus).<br>• une zone centrale où le sol semble être plus pauvre en matières organiques. Les thérophytes y sont abondantes et les plantes vivaces de prairies s’y installent plus difficilement. La colonisation est ainsi ralentie en raison du peu de nutriments disponibles et d’une structure du sol probablement défavorable.</p><p class="text-align-justify"><br>Ces conditions semblent en revanche favorables à l’Ajonc d’Europe (Ulex europaeus) qui y est plus abondant que dans la zone périphérique. Au niveau de la faune, 75 % des espèces d’araignées sont spécialistes des zones humides, ce qui est relativement faible par rapport aux autres sites restaurés et au site témoin. Cinq ans après les travaux, l’état fonctionnel de la zone restaurée, même si elle a retrouvé son caractère humide, est donc encore limité du fait de l’appauvrissement en matière organique du sol et de sa compaction.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Lannion Trégor Communauté

Contacts Katell Prigent
 

katell.prigent@lannion-tregor.com

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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