Effacement d’une ancienne retenue pour l’alimentation en eau potable sur le Mamoul à Cornac

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 19/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2013
septembre 2013
Linéaire concerné par les travaux 60 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Mamoul
Distance à la source 10.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
6.00 m
Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 0.63 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR349C1
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
14630

Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) LOT (46)
Communes(s) CORNAC (46076)
Région OCCITANIE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Limiter les contraintes d’entretien du site d’alimentation en eau potable.
Mettre l’ouvrage en conformité réglementaire.
Rétablir la continuité écologique.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Mamoul est un petit cours d&rsquo;eau de 30 km, qui prend sa source sur un plateau à 600 m d&rsquo;altitude dans le Ségala lotois. Son bassin est dominé par les boisements et l&rsquo;éle&shy;vage bovin. Sur la fin de son cours, le ruisseau se divise en deux bras, dont l&rsquo;un rejoint la Dordogne en rive gauche et l&rsquo;autre la Bave en rive droite.</p><p style="text-align: justify;">Les bassins du Mamoul, de la Bave et de la Cère repré&shy;sentent plus de 20 % des habitats favorables aux grands migrateurs (saumon atlantique, truite de mer, lamproie marine et anguille) du bassin de la Dordogne. La présence de saumon atlantique est d&rsquo;ailleurs signalée sur l&rsquo;aval du bassin versant de la Bave. Le Mamoul présente de forts enjeux écologiques, de par la présence de la truite fario, la lamproie de Planer, l&rsquo;écrevisse à pattes blanches ou en&shy;core la loutre d&rsquo;Europe.</p><p style="text-align: justify;">Le cours du Mamoul est classé en liste 1 au titre de l&rsquo;article L. 214-17, comme axe prioritaire pour les migrateurs amphihalins en amont et aval de la digue du moulin de Cornac, et comme réservoir biologique en amont de la digue du moulin de Cornac.</p><p style="text-align: justify;">Le Mamoul en aval de la chute naturelle de Mana&shy;val est classé en liste 2 au titre de l&rsquo;article L. 214-17, comme axe prioritaire pour les migrateurs amphiha&shy;lins, les espèces cibles étant l&rsquo;anguille, la lamproie marine, le saumon atlantique et la truite de mer.</p><p style="text-align: justify;">Le seuil de la prise d&rsquo;eau appartenant à la commune de Cornac (constitué de pierres maçonnées recou&shy;vertes d&rsquo;un enduit béton) a été construit à la fin des années 1950 afin d&rsquo;alimenter en eau potable la commune. Depuis, l&rsquo;usage a été abandonné et les vannages démantelés. L&rsquo;ouvrage s&rsquo;étend sur 18,1 m de largeur et présente deux pertuis anciennement obturés par des vannages ; la hauteur de chute est de l&rsquo;ordre de 0,8 m à l&rsquo;étiage et le remous créé par l&rsquo;ouvrage de l&rsquo;ordre de 60 m. L&rsquo;absence d&rsquo;entretien a conduit à une accumulation de branchages, ac&shy;compagnée d&rsquo;une réduction de la section des écou&shy;lements et une augmentation de la sédimentation dans la retenue. En amont immédiat du barrage sub&shy;siste, en rive droite, l&rsquo;ancienne prise d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Le démantèlement du vannage (survenu environ une dizaine d&rsquo;années auparavant) a permis d&rsquo;évacuer en grande partie les sédiments fins accumulés en amont de l&rsquo;ouvrage. L&rsquo;épaisseur des sédiments reste tou&shy;tefois notable (0,9 m sur les vingt premiers mètres amont). Le Mamoul y a recréé son lit mineur.</p><p style="text-align: justify;">Cet ouvrage a un impact avéré sur le fonctionnement du cours d&rsquo;eau de par le ralentissement des écoule&shy;ments, la rétention d&rsquo;une grande quantité de sédi&shy;ments plutôt grossiers et l&rsquo;obstruction à la libre circu&shy;lation piscicole. L&rsquo;ouvrage limite l&rsquo;accès aux zones de frayères potentielles situées en amont.</p>
Carte de localisation du Mamoul à Cornac
Carte de localisation du Mamoul à Cornac

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de l&rsquo;application du SDAGE Adour-Ga&shy;ronne et du plan de gestion de l&rsquo;anguille, les services de l&rsquo;Onema identifient dix-sept ouvrages infranchis&shy;sables sur les bassins versants de la Bave, du Mamoul et de la Cère, en 2011. Les propriétaires de ces ou&shy;vrages, dont la commune de Cornac, sont ensuite contactés par la Direction départementale des terri&shy;toires (DDT) afin de leur rappeler leurs obligations réglementaires.</p><p style="text-align: justify;">La problématique de la libre circulation piscicole existait depuis de nombreuses années sur le terri&shy;toire, mais l&rsquo;absence de porteur de projet bloquait toute démarche de restauration. Dans le cadre de la politique globale de reconquête de la continuité écologique, le Syndicat mixte du pays de la vallée de la Dordogne (SMPVD) est sollicité par l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Adour-Garonne (AEAG) et la DDT du Lot pour porter une démarche groupée au niveau local.</p><p style="text-align: justify;">Un contrat pluriannuel est signé entre le SMPVD et l&rsquo;agence de l&rsquo;eau, afin de mener une opération coor&shy;donnée de restauration de la continuité écologique sur les bassins versants de la Bave, du Mamoul et de la Cère (2013-2016). Ce contrat concerne quinze ouvrages à aménager ou à effacer. EDF, sensibilisé aux problèmes des enjeux environnementaux sur le bassin de la Dordogne depuis une dizaine d&rsquo;années via l&rsquo;exploitation hydraulique prend également part au financement de cette opération groupée et signe une convention de partenariat technique et finan&shy;cier avec le SMPVD.</p><p style="text-align: justify;">La première phase de travaux (2013) est consacrée à quatre ouvrages, propriétés de collectivités. Le SM&shy;PVD se rapproche de la mairie de Cornac pour lui présenter la démarche, les avantages d&rsquo;un tel contrat (bonification des aides de l&rsquo;agence, maîtrise d&rsquo;ou&shy;vrage par le syndicat, etc.) et obtenir son accord de principe. La mairie de Cornac, n&rsquo;ayant plus l&rsquo;utilité de la prise de d&rsquo;eau, accepte d&rsquo;intégrer ce programme et délègue la maîtrise d&rsquo;ouvrage au syndicat.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;état des lieux est réalisé en 2012, la définition des scénarios en 2013. Concernant l&rsquo;ouvrage de Cornac, la commune ne souhaitant pas conserver l&rsquo;ouvrage, une seule option est étudiée : l&rsquo;effacement de l&rsquo;ou&shy;vrage. La commune demande donc l&rsquo;abandon de son droit d&rsquo;eau, accompagné d&rsquo;une obligation de remise en état du site.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;ensemble des travaux est réalisé en période de basses eaux, hors période de reproduction des sal&shy;monidés, en septembre 2013.</p><p style="text-align: justify;">Une pêche de sauvetage a lieu avant les travaux.</p><p style="text-align: justify;">Afin de limiter le colmatage par les matières en suspension, un filtre à paille est mis en place en aval du chantier. Les aménagements sont les suivants :</p><ul><li style="text-align: justify;">déconstruction du seuil de la prise d&rsquo;eau et arase&shy;ment du reste de l&rsquo;ouvrage en berge ;</li><li style="text-align: justify;">retalutage de la berge rive droite, suite à la sup&shy;pression de l&rsquo;ancienne prise d&rsquo;eau ;</li><li style="text-align: justify;">remodelage de la berge rive gauche, afin de réta&shy;blir la continuité du profil de berge (dénivelé impor&shy;tant en raison de l&rsquo;accumulation de sédiments) ;</li><li style="text-align: justify;">reprofilage de 30 m du lit en amont du seuil ;</li><li style="text-align: justify;">et, par précaution, réalisation de deux seuils tempo&shy;raires de stabilisation du profil en long (blocs non liai&shy;sonnés implantés transversalement) afin de limiter le départ trop rapide de matériaux vers l&rsquo;aval et ralentir l&rsquo;érosion régressive. Ces deux seuils sont entièrement démantelés par le cours d&rsquo;eau l&rsquo;hiver suivant.</li></ul>

La démarche réglementaire


Arrêté préfectoral portant prescriptions particulières au titre de l'article L. 214-3-1 du Code de l'environnement

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion n&#39;est prévue.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Deux stations d&rsquo;étude encadrent le site : l&rsquo;une en amont, hors de la zone d&rsquo;influence de l&rsquo;ancien barrage, sur laquelle la présence de vairon, de truite fario et de loche franche est avérée, l&rsquo;autre bien en aval et influencé par un ouvrage plus aval.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">En 2013 et 2014, une récupération très rapide du ruisseau est observée avec un retour des faciès d&rsquo;écoulement diversifiés. Cette opération permet de décloisonner le Mamoul sur 3,3 km et rétablir l&rsquo;accès aux frayères situées en amont de l&rsquo;ouvrage. Cette première phase de travaux (2013) qui s&rsquo;ins&shy;crit dans une démarche coordonnée conduit aussi à l&rsquo;aménagement de passes à poissons sur les chaus&shy;sées de Bourgnatelle (sur la Cère), Bonneviole (sur le Mamoul), Condamines (sur la Bave). Une deuxième phase de travaux (2014) permet l&rsquo;effacement de deux autres seuils &ndash; Fialicie amont à Cahus (ruis&shy;seau d&rsquo;Orgues, bassin de la Cère) et de Soulhol à Saint-Céré (bassin de la Bave) &ndash; et l&rsquo;aménagement de trois nouvelles passes à poissons sur les seuils des moulins de la Tourte (Gagnac-sur-Cère) et de la Ségarie (Saint-Jean-Lespinasse) et seuil des Récollets (Saint-Céré).</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, cette opération groupée, qui se poursuit sur d&rsquo;autres ouvrages en 2016, permettra de décloi&shy;sonner le Mamoul, la Bave et le ruisseau d&rsquo;Orgues (affluent de la Cère) et restaurer ainsi la continuité écologique sur l&rsquo;ensemble du linéaire des trois cours d&rsquo;eau, dans une optique de reconquête du territoire (bassin de la Dordogne) par les poissons migrateurs.</p><p style="text-align: justify;">En parallèle des opérations de restauration, un pro&shy;gramme de suivi et d&rsquo;évaluation des travaux (initié par l&rsquo;Onema, en partenariat avec la Fédération dépar&shy;tementale de la pêche du Lot et l&rsquo;association Migado) est mis en place sur le bassin versant de la Bave. Pour ce faire, dix-huit stations ont été définies entre les zones de travaux. La première phase de cette étude (2013-2015) vise à établir l&rsquo;état des lieux de différents tronçons de la Bave, du Mamoul et de leurs affluents, sur le peuplement piscicole, l&rsquo;hydrologie, l&rsquo;hydromor&shy;phologie et la température. Cette phase comporte une à trois campagnes par station, en fonction de la date des travaux sur les ouvrages. La deuxième phase (2014-2018) est le suivi post travaux aux mêmes sta&shy;tions durant trois campagnes minimum.</p><p style="text-align: justify;">La poursuite des travaux et du suivi sur le bassin ver&shy;sant permettra, à terme, de juger de l&rsquo;impact de ces opérations sur la reconquête du bassin versant par les poissons migrateurs.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement du seuil de Cornac n&rsquo;a fait l&rsquo;objet d&rsquo;au&shy;cune valorisation particulière. Le site, très isolé et si&shy;tué dans des zones de gorges, ne présentait aucun enjeu autre que les milieux aquatiques.</p><p style="text-align: justify;">Le SMPVD communique, via son site in&shy;ternet, sur la démarche groupée. Il a éga&shy;lement présenté les travaux aux commis&shy;sions de bassin du syndicat.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 8 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 15 740 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi 2 250 € HT
Coût total de l’opération 25 990 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Adour-Garonne (80 %) - Fédération départementale de la pêche du Lot (5 %) - Électricité de France (EDF) (7,5 %) - Commune de Cornac (7,5 %)
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau Adour-Garonne - DDT du Lot - Fédération départementale de la pêche du Lot 46 - Onema - bureau d’études Ecogea


Maître d'ouvrage Commune de Conac

Contacts Lionel Dufau, SMPVD
 
eauenvironnement@smpvd.fr

Maître d'ouvrage Agence Française pour la Biodiversité, service départemental du Lot
Fédération départementale de la pêche du Lot
Contacts Jérôme Beyssac

sd46@afbiodiversite.fr Laurent Fridrick

info@pechelot.com

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Restauration de la continuité écologique sur les bassins de la Bave, du Mamoul, de la Cère et du ruisseau d&rsquo;Orgues - Prise d&rsquo;eau de Cornac sur le Mamoul - Dossier de remise en état du site, Ecogea, mai 2013, 33 p. (rapport n&deg; E120604 (Cornac_Déclaration).<br />&nbsp;</p>
<p>Fédération départementale de la pêche du Lot -Assemblée générale 2014 - Rapport d&rsquo;activité 2013 - Dimanche 6 avril 2014, Vayrac-Bétaille.</p>

Effacement des seuils du moulin Vert et du moulin Canard sur l’Ourcq

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 19/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2013
juillet 2014
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ourcq
Distance à la source 11.80 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
6.00 m
Pente moyenne 2.60 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR144
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
19234
19235

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) AISNE (02)
Communes(s) VILLERS-SUR-FERE (02816)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer la continuité écologique sur 36 km de l’Ourcq et de ses affluents.
Améliorer le potentiel piscicole par une diversification des écoulements et des habitats.
Réduire l’amplitude des crues sur les terres agricoles.
Servir d’exemple local.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;Ourcq est un affluent de la rive droite de la Marne, long de 87 km et drainant un bassin versant de 1 100 km2. L&rsquo;occupation du sol est majoritairement agricole avec la présence d&rsquo;élevage et de grandes cultures (céréales et oléagineux). Une importante zone forestière en tête de bassin favorise une bonne qualité des eaux sur ce secteur. La présence de plu&shy;sieurs seuils infranchissables recensés sur certaines rivières du bassin est l&rsquo;une des problématiques du territoire.</p><p style="text-align: justify;">Sur la commune de Villers-sur-Fère, deux seuils, dis&shy;tants d&rsquo;un kilomètre, d&rsquo;une hauteur de 1,60 m (mou&shy;lin Canard) et 1,63 m (moulin Vert), occasionnent une rupture de la continuité écologique sur 36 km. Ces deux ouvrages hydrauliques alimentent chacun un ancien moulin à farine, aujourd&rsquo;hui en ruine.</p><p style="text-align: justify;">La zone de remous des ouvrages s&rsquo;étend sur un peu plus de 80 m chacun. De nombreux affluents de l&rsquo;Ourcq sont ainsi inacces&shy;sibles pour la faune piscicole et notamment pour la truite fario présente en aval des ouvrages. La conti&shy;nuité sédimentaire est limitée sur cette portion de cours d&rsquo;eau avec un colmatage en amont et un défi&shy;cit de matériaux en aval.</p><p style="text-align: justify;">Le cours d&rsquo;eau devrait être classé à terme en liste 2 au titre de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environ&shy;nement.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La restauration de la continuité écologique est l&rsquo;une des actions prioritaires inscrites dans le plan territo&shy;rial d&rsquo;actions prioritaires (PTAP) Vallées de Marne au titre de l&rsquo;hydromorphologie.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce cadre et pour mettre en place des actions ambitieuses de restauration de cours d&rsquo;eau, le Syndi&shy;cat intercommunal pour la gestion du bassin versant de l&rsquo;Ourcq amont (SIGBVOA) entreprend d&rsquo;effacer ces deux ouvrages hydrauliques préjudiciables à la continuité écologique. L&rsquo;absence d&rsquo;enjeux à proxi&shy;mité et d&rsquo;usages économiques liés aux seuils facilite l&rsquo;émergence du projet.</p><p style="text-align: justify;">Après un travail de concertation mené notamment par le SIGBVOA auprès des propriétaires, ceux-ci sont convaincus de l&rsquo;intérêt de supprimer ces seuils et saisissent l&rsquo;opportunité de faire réaliser cette opé&shy;ration. Les travaux d&rsquo;effacement sont totalement financés par l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau en accord avec son 9e programme (2007-2012). Ce financement permet de faciliter l&rsquo;acceptation des propriétaires et l&rsquo;enga&shy;gement rapide du projet par le syndicat.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux débutent en octobre 2013. Ils consistent tout d&rsquo;abord à abattre la végétation arbustive pré&shy;sente au sein des maçonneries. Les seuils sont ensuite démantelés. Les matériaux sont repris et disposés de façon optimale dans le fond du lit pour protéger les pieds de berges de l&rsquo;érosion et pour recharger le lit mineur afin d&rsquo;apporter une diversification des écou&shy;lements.</p><p style="text-align: justify;">Les berges font l&rsquo;objet d&rsquo;un talutage en pente douce, avec maintien par pose de géotextile en fibres de coco. Les pieds de berges, sur ces parties, sont plantés afin d&rsquo;assurer leur stabilité.</p><p style="text-align: justify;">Pour limiter l&rsquo;incision du lit et l&rsquo;effondrement des berges, deux microseuils, franchissables par la faune aquatique, sont implantés sur chaque site.</p><p style="text-align: justify;">Sur le site du moulin Vert, une clôture est installée afin de limiter le piétinement par les bovins dans le cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Suite à une crue de l&rsquo;Ourcq fin 2013, les berges se sont érodées et un microseuil est emporté. Une re&shy;prise de ces aménagements est faite en juillet 2014 pour finaliser ces travaux.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Accord écrit des propriétaires du 28 novembre 2012
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.3.0 (D) impact sensible sur la luminosité

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&#39;a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état est réalisé avant les travaux en 2013 par la Fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique de l&rsquo;Aisne (FDAAPPMA 02), l&rsquo;Union des syndicats d&rsquo;aménagement et de gestion des milieux aquatiques (USAGMA), l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie (avec un prestataire mandaté, Asconit) et l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema). Cet état initial est fait en aval et entre les deux ouvrages afin d&rsquo;évaluer la qualité biologique (macro-invertébrés benthiques et poissons). Un suivi post-travaux est programmé afin d&rsquo;observer la réponse du milieu suite à ces effacements. Une pêche électrique est réalisée en 2015 et une seconde le sera en 2017. Un suivi de la macrofaune et un suivi hydromorphologique seront aussi menés en 2017 soit trois ans après la fin de l&rsquo;opération. En effet, il est important de suivre les compartiments biologiques sur le long terme afin d&rsquo;avoir une image fiable de l&rsquo;évolution écologique du milieu et de laisser le temps de la recolonisation et de la réalisation du cycle biologique.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement de ces deux ouvrages a restauré la conti&shy;nuité écologique sur 36 km de cours d&rsquo;eau offrant ain&shy;si un accès aux différents affluents de tête de bassin pouvant présenter des zones favorables pour la re&shy;production de la truite fario. Les travaux de recharge sédimentaire menés dans les anciens remous des deux ouvrages hydrauliques offrent également des zones propices à la reproduction de cette espèce (faciès d&rsquo;écoulement lotiques et substrats grossiers).</p><p style="text-align: justify;">Le transport sédimentaire, autrefois perturbé par ces deux seuils, est aujourd&rsquo;hui rétabli. Les travaux se sont déroulés sans difficulté et les ter&shy;rains ont pu être valorisés par la mise en place de clôtures au niveau du site du moulin Vert.</p><p style="text-align: justify;">Les résultats de l&rsquo;état initial montrent une qualité biologique moyenne, avec un inventaire de la macro&shy;faune benthique ne contenant aucun groupe pol&shy;luosensible, s&rsquo;expliquant par une absence d&rsquo;habitats diversifiés nécessaires pour assurer leur cycle biolo&shy;gique. Les pêches électriques révèlent un état mé&shy;diocre de l&rsquo;Ourcq pour la faune piscicole (huit espèces, aucune truite) avec l&rsquo;absence notamment d&rsquo;espèce rhéophile, imputable à l&rsquo;influence des barrages sur la banalisation des habitats (prédominance des zones lentiques avec un substrat de type sable, limon).</p><p style="text-align: justify;">Le suivi post travaux montre déjà l&rsquo;apparition d&rsquo;habi&shy;tats diversifiés avec des zones de radiers et des subs&shy;trats variés favorables à la faune aquatique.</p><p style="text-align: justify;">Depuis la disparition des ouvrages ruinés, les proprié&shy;taires n&rsquo;ont plus la charge de leur entretien. La dispa&shy;rition des obstacles transversaux limite également la formation d&rsquo;embâcles en amont (et ainsi la nécessité d&rsquo;intervenir pour enlever ces embâcles). Les acteurs en lien avec cette opération sont satisfaits des tra&shy;vaux et du résultat actuel.</p><p style="text-align: justify;">Depuis la fin des travaux, aucune crue significative ne s&rsquo;est produite sur le bassin de l&rsquo;Ourcq et aucune inondation n&rsquo;a été observée sur les terrains riverains (les débordements de l&rsquo;Ourcq sont irréguliers). On note toutefois une réduction de la formation des embâcles durant les périodes de montées des eaux.</p><p style="text-align: justify;">À la suite de cette opération, le SIGBVOAL projette l&rsquo;effacement de cinq autres ouvrages présents sur le périmètre du syndicat.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;effacement de ces deux ouvrages hy&shy;drauliques est l&rsquo;une des premières actions ambitieuses entreprise par le SIGBVOA. À ce titre, en présence de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie, des visites de terrain ont été orga&shy;nisées en septembre 2014 avec les élus de l&rsquo;Aisne et en mars 2015 avec un syndicat de rivière (SIAGRO) et la mairie de Paris. Ces visites de sites ont pour vo&shy;cation de servir de</p><p style="text-align: justify;">vitrine et d&rsquo;apporter des retours d&rsquo;expériences concrets par l&rsquo;exemple sur le terrain dans le domaine de l&rsquo;effacement d&rsquo;ouvrage.</p><p style="text-align: justify;">Une plaquette de communication est dis&shy;ponible sur internet.</p><p style="text-align: justify;">Le suivi post travaux permettra de com&shy;muniquer sur la réussite de ce projet en évaluant les bénéfices pour le milieu afin de favoriser l&rsquo;essor de nouvelles actions.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût du suivi : partage du coût en concertation avec les acteurs locaux (USAGMA, FEDE, AESN, Onema)
Coût des études préalables 6 010 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 35 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 230 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 41 900 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie 100 %
Partenaires techniques du projet - USAGMA - Onema - AESN - Fédération départementale de pêche 02


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal pour la gestion du bassin versant de l'Ourcq amont
Contacts Yves Lévêque
  SIGBVOAL Mairie 02210 Oulchy-le-Château

Maître d'ouvrage USAGMA
Contacts Geoffrey Pacaud, Maxime Fauvel
USAGMA - 10 rue du Bon-Puits 02000 Chivy-les-Etouvelles
union-des-syndicats@griv.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p><span style="font-size:9.0pt;line-height:115%; font-family:&quot;Frutiger 55 Roman&quot;,&quot;sans-serif&quot;;mso-fareast-font-family:&quot;Times New Roman&quot;; mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-bidi-font-family:&quot;Frutiger 55 Roman&quot;; color:#221E1F;mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:FR;mso-bidi-language: AR-SA">http://www.cctardenois02.fr/index_htm_files/arase&shy;ment_seuils_vert_canard.pdf </span></p>

Reméandrage du Longeau par reprise des anciens méandres entre Brainville et Dompierre

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 19/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2011
juin 2013
Linéaire concerné par les travaux 15000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Longeau
Distance à la source 30.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.00 m
12.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
8.00 m
12.00 m
Pente moyenne 1.00 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR383
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MEURTHE-ET-MOSELLE (54)
Communes(s) ALLAMONT (54009)
BRAINVILLE (54093)
FRIAUVILLE (54213)
Région GRAND EST

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer les capacités auto-épuratoires du Longeau.
Restaurer le bon fonctionnement hydromorphologique.
Préserver et améliorer la diversité des habitats dans le lit majeur, les berges et le lit mineur.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Longeau est un affluent de l&rsquo;Yron et un sous-affluent du Rhin. Ce cours d&rsquo;eau, long de 37 km, prend sa source sur les Côtes de Meuse à Hannonville-sous-les-Côtes. Son bassin versant couvre une superficie de 214 km2, principa&shy;lement occupée par des cultures et des pâtures humides. Au début du XXe siècle, des travaux de recalibrage af&shy;fectent le cours aval du Longeau. Ils se poursuivent des années 1960 aux années 1990 avec, en parallèle, le drai&shy;nage des terres agricoles pour réduire les inondations.</p><p style="text-align: justify;">Ces lourds travaux ont entraîné la perte du tiers du li&shy;néaire du Longeau dans sa partie aval. Le cours d&rsquo;eau méandriforme long de 15 km est passé à un cours d&rsquo;eau rectiligne de 10 km.</p><p style="text-align: justify;">Les impacts de ces travaux sont nombreux :</p><ul><li style="text-align: justify;">enfoncement du lit mineur dû à la réduction du linéaire. Les berges sont abruptes sur certains en&shy;droits, limitant les échanges latéraux ;</li><li style="text-align: justify;">déconnexion des méandres recoupés après le reca&shy;librage, réduisant ainsi leur intérêt écologique pour la reproduction piscicole ;</li><li style="text-align: justify;">déstabilisation de la ripisylve, vieillissante et non entretenue depuis les travaux de recalibrage, parfois perchée sur des zones incisées, entrainant la forma&shy;tion d&rsquo;embâcles bénéfiques pour la vie aquatique mais peu compatibles avec l&rsquo;activité agricole.</li></ul>
Localisation du Longeau à Dompierre
Localisation du Longeau à Dompierre

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le Longeau, depuis la fin des travaux de recalibrage dans les années 1990, n&rsquo;est plus entretenu par les riverains. Face aux nombreux constats de dégrada&shy;tion (embâcles, ripisylve trop dense et perchée, etc.) observés par les exploitants en 2003, le Syndicat intercommunal d&rsquo;aménagement du Longeau et de la Seigneulle (SIALS) veut étudier les potentialités de restauration du cours d&rsquo;eau. Cette première étude, menée en 2004, propose un programme d&rsquo;actions préconisant surtout l&rsquo;entretien de la ripisylve. Après de nombreuses discussions entre les partenaires et le SIALS, il est décidé, en 2006, de réaliser des prospec&shy;tions supplémentaires en vue d&rsquo;une action de restau&shy;ration fonctionnelle et durable dans le temps.</p><p style="text-align: justify;">Cette étude met en évidence la possibilité de re&shy;méandrage du cours d&rsquo;eau avec la présence d&rsquo;anciens méandres, parfois encore en eau, dans un bon état de conservation (ripisylve présente, tracé marqué). Ce type d&rsquo;action, écologiquement plus viable, demande une forte concertation pour obtenir l&rsquo;accord des pro&shy;priétaires riverains. Cette concertation, menée par le SIALS et trois bureaux d&rsquo;études, aboutit à des accords avec les propriétaires, notamment sur la conservation de l&rsquo;ancien lit rectiligne pour assurer une surverse en cas d&rsquo;inondation, le risque d&rsquo;aggravation de l&rsquo;ennoie&shy;ment des parcelles étant l&rsquo;une de leurs craintes.</p><p style="text-align: justify;">En 2008, dans le but de faire de cette opération une vitrine et d&rsquo;en tirer un bon retour d&rsquo;expériences sur les reméandrages, des investigations supplémen&shy;taires sont menées pour qualifier l&rsquo;état écologique de la vallée. Cette étude révèle la présence d&rsquo;une faune et d&rsquo;une flore protégées (mulette épaisse, cuivré des marais, stellaire des marais, germandrée des marais, etc.) et des habitats d&rsquo;intérêt communau&shy;taire (reine des prés, lisière humide à grandes herbes, etc.). L&rsquo;intérêt écologique de la vallée du Longeau suscite alors de nombreuses questions autour du projet. Des réunions avec les associations protectrices de l&rsquo;environnement et le Conseil national de la pro&shy;tection de la nature (CNPN) aboutissent à un dossier d&rsquo;incidence incluant des mesures pour limiter l&rsquo;im&shy;pact des travaux, notamment sur la mulette épaisse. Face à ce diagnostic, le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle classe la vallée du Longeau et de la Seigneulle en espace naturel sensible (ENS) sur environ 627 ha. Ce site bénéficie ainsi, depuis mai 2014, d&rsquo;une gestion particulière pour conserver les habitats et les espèces qui la composent.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux de restauration de six annexes hydrauliques débutent en 2011. La présence des anciens méandres encore bien conservés facilite leur réalisation. Les tra&shy;vaux commencent par le terrassement des 5 km d&rsquo;an&shy;nexes hydrauliques. Ils consistent à créer un gabarit du même ordre que celui rectifié prenant la forme d&rsquo;un lit emboité. Comme prévu dans le dossier d&rsquo;incidences, des moules sont déplacées, avant les pêches de sauve&shy;garde, et replacées dans les secteurs du Longeau non impactés par les travaux. Le nouveau bras est ensuite mis en eau. L&rsquo;ancien bras est partiellement comblé, avec des matériaux issus du chantier, pour permettre la décharge des crues. En retour, le substrat du lit com&shy;blé est repris et disposé dans les nouveaux méandres pour diversifier les habitats. Des aménagements com&shy;plémentaires sont effectués sur les parcelles agricoles pour faciliter leur utilisation (abreuvoirs, clôtures, etc.). Sur certains tronçons, des boutures sont plantées pour diversifier et densifier la ripisylve.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Mesures d'insertion environnementale,
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.1.0 (A) Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.3.1.0 (A) Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais

La gestion

<p>Les méthodes de gestion sont à l&rsquo;étude dans le cadre des ENS.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;état initial sur cette vallée est mené en 2008. Il prend en compte le lit mineur et plus globalement la vallée alluviale du Longeau, d&rsquo;Allamont jusqu&rsquo;à la confluence avec la Seigneulle. L&rsquo;état initial pour le lit majeur se compose d&rsquo;inventaires faune et flore. Les mesures réalisées sur le lit mineur portent sur les poissons, la macrofaune benthique, les diatomées, les macrophytes et les caractéristiques hydromorphologiques. Des études poussées sont menées sur la mulette épaisse. L&rsquo;état post-travaux sur le lit mineur est prévu annuellement de 2014-2015 (selon les paramètres mesurés) jusqu&rsquo;en 2020. Ce suivi reprend les mêmes principes que l&rsquo;état initial mais sur six stations : trois restaurées et trois situées en dehors de la zone d&rsquo;intervention. L&rsquo;état post-travaux sur le lit majeur est reproduit deux ans, quatre ans et six ans après travaux.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;opération permet de réouvrir 5 km de nouveaux méandres et de diversifier les habitats. Le diagnostic met en avant une vallée avec un fort intérêt écolo&shy;gique. Au total, 101 espèces protégées sont recen&shy;sées, dont deux espèces pour la flore et 99 espèces pour la faune.</p><p style="text-align: justify;">Les premiers résultats des études morphologiques du lit mineur montrent que les habitats se diversi&shy;fient (substrat, faciès d&rsquo;écoulement, etc.). L&rsquo;hydro&shy;morphologie des nouveaux méandres est encore en évolution du fait de la faible dynamique du Longeau qui demande un temps d&rsquo;ajustement plus long. Des zones de dépôt et d&rsquo;érosion sont cependant déjà ob&shy;servées, signe d&rsquo;un bon transport sédimentaire. Les faciès d&rsquo;écoulement des nouvelles annexes hydrau&shy;liques sont diversifiés pour la plupart.</p><p style="text-align: justify;">Deux ans après les travaux, aucune aggravation des inondations n&rsquo;est observée.</p><p style="text-align: justify;">Le suivi sur le long terme, prévu jusqu&rsquo;en 2020, per&shy;mettra de valoriser le gain écologique apporté par ce type d&rsquo;opération et d&rsquo;estimer les bénéfices ou les préjudices apportés aux écosystèmes associés.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les points forts de cette action sont : </strong></p><ul><li style="text-align: justify;">la réalisation d&rsquo;un diagnostic initial à l&rsquo;échelle de la vallée alluviale qui a mis en avant le fort intérêt écologique de celle-ci ;</li><li style="text-align: justify;">l&rsquo;étroite collaboration de plusieurs bureaux d&rsquo;études et des acteurs publics qui a permis le bon déroulement du projet.</li></ul><p style="text-align: justify;"><strong>Les points faibles de cette action sont : </strong></p><ul><li style="text-align: justify;">l&rsquo;impact écologique des travaux, sur un milieu abri&shy;tant des espèces patrimoniales</li><li style="text-align: justify;">la concertation avec les exploitants qui a nécessi&shy;té de longues négociations. Ces complications n&rsquo;ont d&rsquo;ailleurs pas permis de réaliser l&rsquo;ensemble des tra&shy;vaux projetés notamment la reconnexion d&rsquo;une an&shy;nexe hydraulique.</li></ul>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Un dossier de candidature est déposé pour les <em>Trophées de l&rsquo;eau</em>. Ce site est visité par diffé&shy;rents publics comme les universités ou les écoles d&rsquo;in&shy;génieurs pour présenter les travaux de restauration.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût estimatif du suivi sur dix ans
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 860 230 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 5 100 € HT
Coût du suivi 234 550 € HT
Coût total de l’opération 1 100 650 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Rhin-Meuse (AERM) 60% - Conseil départemental de la Meurthe-et-Moselle 10% - Conseil régional de la Lorraine 10% - DREAL Lorraine 10% - Fédération départementale de pêche 54 5% - SIALS 5%
Partenaires techniques du projet - Onema - Direction départementale des territoires - AERM - Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle - DREAL Lorraine - Fédération départementale de pêche 54


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d'aménagement du Longeau et de la Seigneulle (SIALS)
Contacts
  SIALS Mairie de Brainville, 26 Grand-rue 54800 Brainville

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="text-align: justify;">&bull; Synthèse des mesures d&rsquo;insertion environnementale associées au projet de renaturation du Longeau - Bilan pour l&rsquo;année 2013. Esope. 30 janvier 2014, 74 pages.<br />&bull; Retour d&rsquo;expérience d&rsquo;un projet de reméandrage : le Longeau. Pierre Mangeot, AERM ; Christelle Soulas, Bureau d&rsquo;études Sinbio. 2013, 26 pages. Consultable sur http://www.reseau-rever.org/?option=com_t41&amp;t41=details&amp;t41_db_id=biblio&amp;id=116<br />&bull; Projet de renaturation du Longeau Meurthe et Mosellan<br />- Présentation d&rsquo;avant-projet. Atelier des Territoires,<br />Bureau d&rsquo;études Sinbio. Janvier 2008, 18 pages.<br />&bull; Projet de renaturation du Longeau Meurthe et Mosellan<br />- Étude de faisabilité et d&rsquo;avant-projet. Atelier des Territoires,<br />Bureau d&rsquo;études Sinbio. Janvier 2008, 52 p.<br />&bull; Le Longeau et la Seigneulle en Meurthe et Moselle : Contribution de l&rsquo;évaluation du milieu physique au suivi des travaux de restauration. GEREEA, AERM. Janvier 2010, 88 pages.</p>

Effacement du seuil de Gabanelle sur le Bervezou

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 18/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2012
octobre 2012
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Bervezou
Distance à la source 19.15 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
8.00 m
Pente moyenne 2.20 ‰
Débit moyen 0.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR66
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) LOT (46)
Communes(s) PRENDEIGNES (46226)
SAINT-CIRGUES (46255)
Région OCCITANIE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Limiter les contraintes d’entretien.
Mettre en conformité l’ouvrage vis-à-vis de la réglementation.
Rétablir la continuité écologique.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">Affluent du Célé en rive droite, le Bervezou est un petit cours d&rsquo;eau de 24 km qui prend sa source à 650 m d&rsquo;alti&shy;tude, sur un plateau riche en zones humides. Son bassin versant s&rsquo;étend sur 85 km2 occupé par l&rsquo;élevage bovin. Ce cours d&rsquo;eau à salmonidés présente de forts enjeux écolo&shy;giques pour les poissons (chabot, truite fario et lamproie de Planer) et pour la loutre d&rsquo;Europe.</p><p style="text-align: justify;">Au niveau du lieu-dit Gabanelle, à Prendeignes, le cours d&rsquo;eau, classé en listes 1 et 2 au titre de l&rsquo;article L. 214-17, est coupé par deux ouvrages distants de 500 m : un seuil et un passage à gué, parallèle à la route communale. Le seuil de Gabanelle, autorisé par arrêté préfectoral et construit en 1895, a permis l&rsquo;alimentation en eau potable de la ville de Figeac jusqu&rsquo;en 2006. Cet ouvrage mesure 20 m de large et présente une hauteur de chute de 1,8 m.</p><p style="text-align: justify;">Une passe à poisson a été mise en place en 2000, mais n&rsquo;est plus fonctionnelle en raison de l&rsquo;in&shy;cision du lit en aval de l&rsquo;ouvrage. Le passage à gué situé en aval du seuil est une dalle de béton infranchissable car d&rsquo;une hauteur de chute de 0,8 m. La zone de remous est estimée à 75 m pour la retenue de Gabanelle et 12 m pour le seuil du passage à gué. Entre ces deux ouvrages, on note des accès directs du bétail au cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Ces deux ouvrages ont des impacts avérés sur le fonctionnement du cours d&rsquo;eau :</p><ul><li style="text-align: justify;">sédimentation en amont des ouvrages, forts affouillements en aval, érosion et sous-cavage observés sur une partie du linéaire ;</li><li style="text-align: justify;">colmatage des habitats à l&rsquo;amont des ou&shy;vrages entrainant une dégradation de la qualité biologique ;</li><li style="text-align: justify;">obstacle à la circulation des poissons, notam&shy;ment de la truite fario, et accès restreint vers leurs habitats de reproduction situés en amont.</li></ul>
Carte de localisation du Bervezou
Carte de localisation du Bervezou

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La ville de Figeac se devait de sécuriser son réseau d&rsquo;ali&shy;mentation en eau potable (AEP). Le coût d&rsquo;entretien et de mise en conformité du seuil de Gabanelle et du réseau de canalisation (15 km jusqu&rsquo;à la ville) pousse la ville à abandonner l&rsquo;usage AEP du site en 2006. Une première réflexion est engagée avec les représentants des usagers (reconversion de l&rsquo;usage, cession, etc.).</p><p style="text-align: justify;">Parallèlement, une démarche de gestion concertée de la ressource en eau voit le jour sur le bassin ver&shy;sant du Célé. Un premier contrat de rivière est signé pour la période 2000-2005, avec pour axe principal la reconquête de la qualité de l&rsquo;eau. Puis vient la mise en place d&rsquo;un schéma d&rsquo;aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du Célé dont la restauration de la continuité écologique devient en 2007 un de ses principaux objectifs ; puis est reprise, en 2010, dans le Plan d&rsquo;aménagement et de gestion durable de la ressource en eau (PAGD).</p><p style="text-align: justify;">Enfin, la mise en conformité des deux ouvrages de Gabanelle est demandée par l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema) qui a consta&shy;té les infractions à la libre circulation piscicole (2010).</p><p style="text-align: justify;">La réunion de ces trois facteurs conduit la ville de Figeac à se rapprocher du Syndicat mixte du bassin de la Rance et du Célé (SmbRC) pour trouver des so&shy;lutions techniques.</p><p style="text-align: justify;">En 2011, une étude est lancée : création du comité de pilotage, réalisation de l&rsquo;état des lieux et du diagnos&shy;tic des ouvrages, propositions techniques d&rsquo;aménage&shy;ments. Trois scénarios sont proposés : brèche dans l&rsquo;ou&shy;vrage (pour un effacement progressif), création d&rsquo;un bassin supplémentaire en aval de la passe à poissons ou destruction complète du seuil. L&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Adour-Garonne (AEAG) annonce son soutien financier au projet d&rsquo;effacement. L&rsquo;Onema a également une préférence pour cette solution de même que la ville de Figeac qui ne souhaite plus entretenir l&rsquo;ouvrage et veut renaturer le site. La ville renonce alors à son droit d&rsquo;eau en 2012. Lors de la présentation du projet en réunion publique, l&rsquo;opposition ne concerne que le gué que les riverains souhaitent conserver. Un compromis est trouvé : un gué rudimentaire sera créé pour les engins agricoles.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux sont réalisés en période de basses eaux, à l&rsquo;automne 2012. La première étape est l&rsquo;effacement du seuil :</p><ul><li style="text-align: justify;">la fosse de dissipation est comblée et le seuil en béton détruit ;</li><li style="text-align: justify;">l&rsquo;ancien bâti du plan d&rsquo;eau est conservé en rive droite. En rive gauche, les berges sont retalutées. Le lit du cours d&rsquo;eau est reprofilé ;</li><li style="text-align: justify;">enfin, les clôtures sont remises en place et l&rsquo;emprise des travaux est réensemencée, avec la plantation d&lsquo;essences locales (saules, frênes, aulnes, noisetiers).</li></ul><p style="text-align: justify;">Vient ensuite l&rsquo;effacement du passage à gué. L&rsquo;ou&shy;vrage est remplacé par un passage immergé construit à l&rsquo;aide de blocs stabilisés en fond de cours d&rsquo;eau. L&rsquo;accès au cours d&rsquo;eau étant clôturé, l&rsquo;abreuvement se fait désormais dans la pâture par pompage en zone alluviale via un système équipé de panneaux solaires.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Arrêté préfectoral portant prescriptions particulières au titre de l’article L. 214-3-1 du Code de l’environnement. • Déclaration d’intérêt général (DIG) : travaux inscrits dans la DIG du plan de gestion des milieux aquatiques et alluviaux du bassin du Célé.

La gestion

<div style="mso-element:frame;mso-element-frame-width:203.55pt;mso-element-wrap: auto;mso-element-anchor-vertical:page;mso-element-anchor-horizontal:page; mso-element-left:3.0cm;mso-element-top:479.05pt;mso-height-rule:exactly">Aucune mesure de gestion n&#39;est prévue.</div>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;état initial réalisé en 2011, avant travaux, porte sur les compartiments physiques (diagnostic hydromorphologique et hydraulique) et biologiques (macroinvertébrés benthiques, poissons).</p><p style="text-align: justify;">Des mesures de suivi sont mises en place : suivi d&rsquo;un an post travaux (réalisé en 2013) puis de cinq ans après les travaux (prévu en 2017). Celui-ci porte sur l&rsquo;hydromorphologie (profil en long et en travers, faciès d&rsquo;écoulement, granulométrie, évolution des berges et de la ripisylve, hydraulique), sur la biologie (macro-faune benthique, peuplement piscicole) et sur les zones humides riveraines.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Cette opération a permis de restaurer la continuité piscicole et sédimentaire sur 11 km, en ouvrant l&rsquo;ac&shy;cès vers les zones amont.</p><p style="text-align: justify;">Un an après les travaux, le bilan est globalement positif. Sur le plan hydromorphologique, le cours d&rsquo;eau a retrouvé sa pente d&rsquo;origine. Les profils en travers ne montrent pas de modification significa&shy;tive et l&rsquo;élargissement observé en aval de l&rsquo;ancien seuil ne semble plus évoluer. La suppression des ouvrages a permis de retrouver les faciès d&rsquo;écoule&shy;ment typiques du cours d&rsquo;eau dans ce secteur (plat courant / radier) ; la granulométrie est modifiée, avec une plus grande proportion de particules fines en aval du seuil (reprise du transit sédimentaire). Les phénomènes d&rsquo;érosion des berges et d&rsquo;incision du lit constatés avant les travaux semblent contenus. En période de hautes eaux, les inondations semblent moins fréquentes en amont de l&rsquo;ancien seuil.</p><p style="text-align: justify;">Malgré la présence du seuil, le peuplement d&rsquo;inver&shy;tébrés benthiques indiquait, lors de l&rsquo;état initial en 2011, une très bonne qualité des eaux (petit cours d&rsquo;eau en tête de bassin versant). En 2013, la qualité des eaux est toujours très bonne.</p><p style="text-align: justify;">Les analyses des pêches électriques de 2013 montrent une recolonisation rapide du secteur en amont du seuil. Les densités de truites fario sont stables (de l&rsquo;ordre de 115 individus pour 1 000 m2) mais signifi&shy;cativement plus importantes en terme d&rsquo;abondance relative (66 % du peuplement après effacement contre 25 % avant). Les peuplements de chabots sont également plus importants, en terme de densité (+ 10 individus&nbsp; pour 1 000 m2) et de densité relative (8 % du peuplement après effacement contre 0,8 % avant). Le suivi prévu pour 2017 permettra de confir&shy;mer ou d&rsquo;infirmer cette tendance.</p><p style="text-align: justify;">Ce projet de restauration de la continuité est le premier sur le bassin du Célé. Outre la nécessité de mettre en conformité le seuil de Gabanelle, le succès du projet repose sur plusieurs facteurs : la volonté commune d&rsquo;effacer le seuil, la gestion concertée de l&rsquo;eau sur le bassin du Célé, le soutien financier ap&shy;porté par l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau et l&rsquo;adhésion des usagers riverains, emportée grâce à l&rsquo;effort de communica&shy;tion et de pédagogie du syndicat sur le projet. Par&shy;tant d&rsquo;une obligation réglementaire, il s&rsquo;est construit un projet global conciliant les intérêts et les usages de chacun. De l&rsquo;avis de tous les partenaires, c&rsquo;est une opération exemplaire.</p><p style="text-align: justify;">Les objectifs techniques sont atteints : l&rsquo;effacement de la prise d&rsquo;eau supprime la problématique de remise en fonctionnement de la passe à poissons, ainsi que les contraintes d&rsquo;entretien de l&rsquo;ouvrage. Le SmbRC s&rsquo;est depuis engagé dans une démarche de restaura&shy;tion globale des milieux aquatiques à l&rsquo;échelle du ter&shy;ritoire. Le syndicat prévoit également de restaurer la franchissabilité sur 22 ouvrages et un plan d&rsquo;eau, tous situés sur des cours d&rsquo;eau classés en liste 2.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Une visite de terrain est organisée à l&rsquo;oc&shy;casion de la réception du chantier, avec les partenaires techniques, financiers et les riverains. Le projet est médiatisé via la parution d&rsquo;articles dans la presse locale, les sites internet et les bulletins municipaux des communes concernées. Le SmbRC a également beaucoup communiqué sur ces travaux via son site internet (page dédiée au projet) et via un film décrivant le projet et les tra&shy;vaux. Le film est projeté en plein air et en public, durant l&rsquo;été 2013, à Figeac.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 23 940 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 60 010 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 8 520 € HT
Coût du suivi 9 850 € HT
Coût total de l’opération 102 320 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Adour-Garonne 80 % - la ville de Figeac et la commune de Prendeignes 20 % - autofinancement par le Syndicat mixte du bassin de la Rance et du Célé
Partenaires techniques du projet - DDT du lot - Onema - Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Lot (FDPPMA 46)


Maître d'ouvrage Syndicat du bassin de la Rance et du Célé, maître d'ouvrage délégué de la ville de Figeac et de la commune de Prendeignes

Contacts Nicolas Tournier
  n.tournier@sagecele.com
info@smbrc.com

Maître d'ouvrage Agence Française pour la Biodiversité, SD du Lot
Contacts Jérôme Beyssac

sd46@afbiodiversite.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Étude technique d&rsquo;avant travaux d&rsquo;effacement du seuil et d&rsquo;aménagement du gué de Gabanelle sur le ruisseau du Bervezou, SCE, novembre 2011, 120 p.<br />&bull; Effacement du seuil de Gabanelle sur le Bervezou - État initial et suivi post-travaux du peuplement piscicole, années 2012 et 2013, P. Jaubert L. Fridrick, Fédération du Lot pour la pêche et la protection du milieu aquatique, 10 p.<br />&bull; Étude du ruisseau du Bervezou à Gabanelle un an après les travaux d&rsquo;effacement du seuil et d&rsquo;aménagement du gué (Prendaignes, Lot) - Dossier de suivi technique, CEREG Massif Central, janvier 2014, 61 p.<br />&bull; Film du projet : http://www.smbrc.com/news/56/72/Lefilm-realise-sur-l-effacement-du-seuil-de-Gabanelle-disponible.html<br />&bull; Article de presse : http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/31/1478693-prendeignes-le-seuil-de-gabanellea-ete-supprime.html</p>

Restauration de la continuité écologique sur la Bresle par la remise en fond de vallée du cours d’eau à Sénarpont

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 18/05/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2013
mai 2015
Linéaire concerné par les travaux 660 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bresle
Distance à la source 30.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
7.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.20 ‰
Débit moyen 1.07 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Listes 1 et 2 L. 214-17
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHRSAV07
Référence du site Natura 2000
FR2200363
Code ROE
38669

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) SOMME (80)
Communes(s) SENARPONT (80732)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la libre circulation des poissons migrateurs.
Restaurer les caractéristiques hydromorphologiques.
Consolider et revitaliser les milieux humides alluviaux d’intérêt communautaire.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bresle, fleuve côtier long de 70 km, se jette dans la Manche au niveau de la commune du Tréport. L&rsquo;agricul&shy;ture est l&rsquo;activité dominante du bassin versant (748 km2). Malgré un ruissellement important sur des terrains agri&shy;coles pas toujours couverts, la qualité physico-chimique de l&rsquo;eau est globalement bonne. Ce fleuve, en première catégorie piscicole sur tout son cours, est classé en listes 1 et 2 de l&rsquo;article L. 214-17 du Code de l&rsquo;environnement. Des espèces migratrices amphihalines (truite de mer, sau&shy;mon atlantique, lamproies marine et fluviatiles, anguille européenne) et holobiotiques (truite fario, lamproie de Planer) sont présentes dans la Bresle. Sa vallée et plusieurs de ses affluents, de par leurs intérêts écologiques, sont classés en site Natura 2000.</p><p style="text-align: justify;">De nombreux ouvrages difficilement franchis&shy;sables ou infranchissables contrarient fortement l&rsquo;accomplissement du cycle biologique des es&shy;pèces migratrices et bloquent le transit sédimen&shy;taire. Plus de 230 obstacles ont été recensés sur l&rsquo;ensemble du bassin versant, patrimoine d&rsquo;une ancienne activité minotière et d&rsquo;une activité d&rsquo;ennoiement des prairies datant pour certains ouvrages du XIIe siècle.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;Au début des années 2000, le seuil du moulin de Sénarpont [ROE 38669] représente le front de colonisation historique pour les grands salmoni&shy;dés migrateurs sur la Bresle, avec une hauteur de 1,90 m et un remous d&rsquo;environ 800 m. Le moulin datant du Moyen-Âge est constitué d&rsquo;un bief qui achemine l&rsquo;eau, d&rsquo;un ouvrage de décharge situé au centre du bief, d&rsquo;une prise d&rsquo;eau permettant d&rsquo;inonder les prés situés en contrebas et d&rsquo;un seuil surmonté d&rsquo;une grande vanne, ouvrage principal situé à la fin du bief. Lors de la créa&shy;tion de ces ouvrages, le cours naturel de la Bresle a été dévié de son fond de vallée vers le nouveau bief. Les ouvrages du moulin de Sénarpont empêchaient l&rsquo;accès à environ 8 km de cours d&rsquo;eau en amont, tron&shy;çon dépourvu d&rsquo;obstacles majeurs et favorable à la croissance et à la reproduction des espèces migra&shy;trices. Abandonné depuis les années 1970, le moulin s&rsquo;est dégradé et l&rsquo;absence d&rsquo;entretien a permis à des milieux à fort intérêt écologique de se développer comme cette aulnaie frênaie humide entre les deux bras du canal de décharge.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La coopérative agricole Noriap, propriétaire de cet ouvrage qu&rsquo;elle n&rsquo;utilise plus depuis plus de quarante ans, délègue la maîtrise d&rsquo;ouvrage à l&rsquo;Établissement public territorial du bassin de la Bresle (EPTB Bresle). Face à l&rsquo;important enjeu écologique, suite à plusieurs études d&rsquo;impact, l&rsquo;EPTB de la Bresle entreprend à par&shy;tir de 2003 une démarche auprès des propriétaires fonciers pour mettre en place une rivière de contour&shy;nement en fond de vallée. Cette première démarche s&rsquo;est conclue par un échec en partie dû, lors de l&rsquo;étude préalable, à une communication mal adaptée au contexte du territoire et à une réticence des riverains par peur du changement de paysage. De nombreux échanges ont par la suite eu lieu pour sensibiliser et prendre en compte les attentes de chacun sur ce projet. En 2011, un propriétaire reste en désaccord, ne voyant pas l&rsquo;intérêt écologique et pointant le gaspillage d&rsquo;argent public qu&rsquo;engendre cette action. En 2013, les démarches de concertation avec les proprié&shy;taires fonciers et en partenariat avec la délégation ter&shy;ritoriale et maritime Seine-Aval de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie (AESN) continuent. Le projet évolue afin de proposer des solutions techniques plus pous&shy;sées, avec deux scénarios pour restaurer la continuité écologique : la création d&rsquo;une passe à poissons ou la remise dans le fond de vallée du cours d&rsquo;eau en em&shy;pruntant les anciens canaux de décharge. La concerta&shy;tion aboutit enfin, avec un consensus sur le projet. La passe à poissons, n&rsquo;apportant pas un gain écologique suffisant au vu des enjeux et de son coût élevé, est abandonnée. La remise du cours d&rsquo;eau en fond de val&shy;lée, pour un coût équivalent, permet d&rsquo;améliorer plus significativement la qualité des habitats et réduit les charges d&rsquo;entretien inhérentes à un ouvrage de fran&shy;chissement.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les travaux réalisés fin 2013 consistent à créer en fond de vallée un tracé de multiples bras réutilisant partiellement les anciens canaux de décharge du moulin abandonné.</p><p style="text-align: justify;">Une partie du terrassement est réalisée classiquement à l&rsquo;aide d&rsquo;engins adaptés aux milieux humides. Le reste est réalisé par le cours d&rsquo;eau lui-même qui trace son lit en s&rsquo;engouffrant dans les anciens canaux. Ce terrassement hydraulique est facilité par la présence de vannes qui permettent de réguler les débits et de simuler une crue morphogène de type &laquo; plein bord &raquo;. Laissé pendant un mois à son libre cours, mais sous contrôle de l&rsquo;entreprise de travaux, le fleuve redes&shy;sine un lit tout à fait naturel. Cette méthode permet, grâce à l&rsquo;érosion naturelle, de redistribuer les sédi&shy;ments grossiers des berges et d&rsquo;éviter ainsi un apport coûteux de matériaux exogènes. Cette méthode évite tout tassement et toute dégradation de l&rsquo;aulnaie frê&shy;naie, ce qui préserve ses fonctionnalités.</p><p style="text-align: justify;">Lors des travaux, on choisit de s&rsquo;adapter aux réalités du terrain plutôt que de suivre la côte théorique cal&shy;culée en phase projet. On obtient ainsi un tracé plus naturel. Le bief, ancien cours principal de la Bresle, est comblé par l&rsquo;apport de matériaux gravelo-terreux ex&shy;térieurs pour assurer une bonne stabilité des terrains comme s&rsquo;y était engagé le maître d&rsquo;ouvrage auprès des propriétaires riverains.</p><p style="text-align: justify;">Des aménagements complémentaires, comme la mise en place de clôtures ou d&rsquo;abreuvoirs, sont effec&shy;tués en 2015 afin de maintenir l&rsquo;activité agricole tout en protégeant la qualité du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Autorisation au titre de la Loi sur l'eau
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.3.1.0 (A) Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais

La gestion

<p>Mise en place d&rsquo;un pâturage par les chevaux en rive gauche.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Le suivi biologique de cette opération est basé sur le peuplement piscicole. L&rsquo;état initial est mené en 2013 avec une pêche électrique au niveau de l&rsquo;ancien bief.</p><p style="text-align: justify;">Ce suivi est complété par le comptage des frayères sur le site en 2013 et 2014, puis par un suivi de celles-ci en 2015 sur les 8 km de cours d&rsquo;eau accessibles depuis les travaux (réalisés en partenariat avec la station salmonicole Onema). Le suivi post-travaux est réalisé entre 2013 et 2015. Deux inventaires sont menés en 2015 en suivant le protocole IAT (Indice abondance truite) par l&rsquo;association Seinormigr.</p><p style="text-align: justify;">Les suivis initial et post travaux ne sont pas identiques, le premier correspond à une pêche de sauvetage totale et le second correspond au protocole IAT. Les résultats peuvent toutefois être exploités par des calculs de densité d&rsquo;individus.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Le contournement de l&rsquo;ouvrage hydraulique de Sé&shy;narpont permet de restaurer la continuité écolo&shy;gique de la Bresle sur 8 km. Les travaux améliorent le fonctionnement de la zone humide de type aul&shy;naie-frênaie en lui assurant une meilleure alimen&shy;tation en eau. Cette opération restaure aussi 650 m de cours d&rsquo;eau, en diminuant l&rsquo;effet remous (400 m) et en (ré)alimentant en eau certains bras (250 m). La connexion entre le lit majeur et le lit mineur, sur le secteur des travaux, crée de nouvelles zones d&rsquo;expan&shy;sion de crues (secteurs sans enjeux). Ces connexions latérales améliorent la qualité de l&rsquo;eau par une meil&shy;leure autoépuration et à la création d&rsquo;une nouvelle diversité d&rsquo;habitats favorables à la biodiversité.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;ancien remous est remplacé par des écoulements diversifiés, des bras multiples en fond de vallée et un substrat grossier décolmaté et renouvelé naturelle&shy;ment par la restauration des processus de réajuste&shy;ment morphodynamique.</p><p style="text-align: justify;">Le suivi des poissons montre qu&rsquo;avant travaux, en 2013, la densité de truite était de 0,5 individu pour 100 m2. En juillet 2015, après travaux, elle atteint 5,6 individus pour 100 m2. La population de truites est ainsi multipliée par onze avec une augmentation de la population juvénile (en 2015, 85 % des individus sont des juvéniles contre 30 % en 2013). Ce site de&shy;vient donc favorable à la reproduction des géniteurs et au grossissement des juvéniles.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;Fin 2013, juste après la mise en eau du nouveau lit, plusieurs truites de mer sont observées, en action de fraie au sein même du linéaire restauré. Cinq frayères de grands salmonidés migrateurs sont dénombrées sur le site. L&rsquo;année suivante, une dizaine de frayères y sont observées. Des chabots et des anguilles sont également capturés lors de l&rsquo;inventaire.</p><p style="text-align: justify;">Les points forts de cette opération sont la restaura&shy;tion du fonctionnement global du cours d&rsquo;eau et de ses annexes hydrauliques avec un coût assez modeste au vu des résultats. L&rsquo;EPTB de la Bresle a su défendre ses ambitions de restauration et négocier lors de nom&shy;breuses discussions, afin d&rsquo;obtenir un accord de l&rsquo;en&shy;semble des propriétaires et convaincre la commune.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd&rsquo;hui, les retours de cette opération sont po&shy;sitifs. Les riverains s&rsquo;approprient plus facilement le milieu et ont plaisir à retrouver un cours d&rsquo;eau dyna&shy;mique avec une écologie diversifiée.</p><p style="text-align: justify;">Cette opération est d&rsquo;autant plus positive que cer&shy;tains propriétaires d&rsquo;autres moulins, autrefois réti&shy;cents à l&rsquo;idée d&rsquo;aménager leurs ouvrages, sont au&shy;jourd&rsquo;hui prêts à entreprendre des actions de restau&shy;ration de la continuité écologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">De nombreuses visites de terrain ont été organisées par l&rsquo;Institution de la Bresle pour présenter ce projet aux proprié&shy;taires d&rsquo;ouvrages hydrauliques, aux élus, ainsi qu&rsquo;à d&rsquo;autres organismes. Cette dé&shy;marche sert de vitrine, notamment pour convaincre les propriétaires d&rsquo;ouvrages hydrauliques d&rsquo;aménager leurs seuils. Un panneau didactique est installé sur le site pour sensibiliser les passants.</p><p style="text-align: justify;">En 2015, l&rsquo;Institution de la Bresle a obtenu le prix &laquo; Préservation de l&rsquo;environnement &raquo; décerné par le Conseil régional de Picardie pour récompenser cette initiative régionale pour l&rsquo;environnement. De nom&shy;breux articles de presse sont parus sur cette action et un reportage filmé a été produit par France 3 pour présenter cette opération emblématique.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 38 880 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 108 390 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 2 980 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 150 250 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Oui
Témoignage <p style="text-align: justify;">&laquo;&nbsp;Il est intéressant de voir que la Bresle a repris son lit naturel. Aujourd&rsquo;hui, les personnes trouvent dans ce site un lieu apaisant et calme. Les promeneurs ont plaisir à retrouver un secteur enchanteur, riche en images et en sons avec le retour du bruit naturel de l&rsquo;eau. L&rsquo;aménagement le plus visuel est celui fait à la place de l&rsquo;ancienne chute. Ce milieu a été repris récemment pour limiter la colonisation végétale&hellip;&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align: justify;">Patrick BÈLE, maire de la commune de Sénarpont.</p>

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Etude préalable : AESN 80%, NORIAP 20 % - Travaux: AESN 100%
Partenaires techniques du projet - AESN - Onema - Direction départementale des territoires de la Somme


Maître d'ouvrage Institution interdépartementale de la Bresle

Contacts Pierre-Marie Michel
  Institution interdépartementale de la Bresle 3 rue Sœur Badiou, 76390 Aumale
michel.institution.bresle@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>- Rétablissement de la continuité écologique et revitalisation de milieux humides d&rsquo;intérêt communautaire à Sénarpont&nbsp; &ndash; Grand prix du génie écologique. 4 pages.</p><p><br />- Évaluation des effets des travaux de renaturation de la Bresle à Sénarpont sur la faune piscicole. Institution de la Bresle. 2015, 2 pages.</p><p><br />- France 3 Normandie. Reportage du 16 mars 2014 sur<br />l&rsquo;opération de restauration de la continuité sur la Bresle :<br />http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2014/03/16/senarpont-76-le-vieux-barrage-detruit-lavoie-est-libre-pour-les-poissons-433825.html</p>

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