Restauration des annexes hydrauliques de la Loire et de ses affluents

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 27/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1994
novembre 2005
Linéaire concerné par les travaux 0 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Loire
Distance à la source 0.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.00 ‰
Débit moyen 342.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau RGR007a
à RGR007f
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
CENTRE
PAYS DE LA LOIRE
Département(s) ALLIER (03)
CHER (18)
INDRE-ET-LOIRE (37)
LOIRET (45)
LOIR-ET-CHER (41)
LOIRE-ATLANTIQUE (44)
MAINE-ET-LOIRE (49)
Région Restauration des annexes hydrauliques de la Loire et de ses affluents

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la capacité d&rsquo;écoulement du lit pour limiter l&rsquo;impact des grandes crues</p>
<p>Redéployer l&rsquo;énergie du fleuve dans les chenaux secondaires pour enrayer le phénomène d&rsquo;incision</p>
<p>Restaurer la diversité écologique du milieu fluvial</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Loire, avec ses 1 013 km de long, est le plus long fleuve de France. Elle prend sa source au Mont Gerbier des Joncs, dans le département de l’Ardèche. Son bassin versant avoisine les 115 000 km². Endiguée à partir du XIIe siècle pour protéger les populations de son régime hydrologique irrégulier, la Loire a longtemps été le support d’une navigation de commerce importante jusqu’au milieu du XIXe siècle sur la majeure partie de son cours. Cette activité a généré l’installation d’ouvrages de chenalisation du lit de navigation qui subsistent encore aujourd’hui malgré leur désuétude. À partir de la fin du XIXe siècle, de grands complexes hydroélectriques sont édifiés sur les principaux affluents de la Loire (Vienne, Creuse, Allier…). Par la suite, le lit mineur de la Loire et de ses affluents connaît une forte activité d’extraction de ses sédiments, entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 90. Les extractions de granulats conjuguées à la chenalisation ont provoqué un enfoncement généralisé de son lit et de celui de ses affluents – de l’ordre de 1 m à l’étiage en Loire moyenne. Cet enfoncement peut atteindre 3 m en basse Loire ou sur certains tronçons de l’Allier. Il contribue à modifier l’équilibre du fleuve et conduit à la végétalisation accélérée des chenaux secondaires et des annexes hydrauliques. En d’autres termes, des annexes qui étaient en eau toute l’année sont désormais à sec six mois par an. Perchés au-dessus des niveaux moyens, les marais et les annexes hydrauliques ne restent plus assez longtemps inondés pour permettre la reproduction des poissons. Les frayères, conservant malgré tout des conditions d’inondations intéressantes, sont fréquemment isolées par des atterrissements qui apparaissent à l’aval des annexes et s’amplifient sous l’effet de l’incision du cours principal. Les bras secondaires sont de plus en plus souvent à sec en période d’étiage. Ils perdent ainsi leur fonction de nurserie. Mal activés en eau moyenne, ils offrent un terrain propice à l’implantation de la végétation ligneuse. Le développement de la saulaie-peupleraie favorise l’atterrissement et le processus s’accélère jusqu’à la fermeture totale du milieu. Le comblement des annexes hydrauliques est un phénomène naturel, mais qui est grandement amplifié, de façon indirecte, par l’incision du lit majeur de la Loire et de ses affluents.</p>
© BD carthage et agences de l’eau
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>La prise de conscience de ce déséquilibre fluvial a lieu à la suite de l’effondrement spectaculaire du Pont Wilson à Tours en 1978, révélateur des impacts hydromorphologiques des extractions de granulats sur le lit de la Loire et sur les autres fleuves. L’arrêt définitif des extractions et le début des travaux de restauration du lit de la Loire ont eu lieu au cours de la première phase du «plan Loire grandeur nature» (PLGN) lancé lors du comité interministériel de l’aménagement et du développement du territoire (CIADT) du 4 janvier 1994.</p><p>Ce plan initié par l’État, l’Établissement public Loire, les régions et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne correspond à la mise en oeuvre «d’un plan global d’aménagement de la Loire afin de concilier la sécurité des personnes, la protection de l’environnement et le<br>développement économique».</p><p>En phase avec les orientations du SDAGE, la première phase du plan Loire réservait une place importante à la restauration des annexes hydrauliques dans un souci de convergence entre les objectifs de restauration de la capacité écoulement des crues à l’intérieur du lit endigué et la restauration d’habitat naturels fonctionnels dans un espace particulièrement riche sur le plan environnemental.</p><p>Ces opérations étaient traitées dans deux programmes différents :<br>- pour les sites relevant du domaine public fluvial de la Loire et de l’Allier, les opérations étaient principalement menées dans le cadre du programme de restauration du lit, sous la conduite et la maîtrise d’ouvrage de l’État ;<br>- pour les autres affluents ou sur les terrains privés des rives de la Loire et de l’Allier, les actions étaient menées dans le cadre d’un autre chapitre du plan Loire : le programme de restauration des milieux naturels. Dans ce cas, la maîtrise d’ouvrage était souvent assurée par les fédérations départementales pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA) ou par des collectivités locales.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Une équipe pluridisciplinaire &laquo;plan-Loire&raquo; ainsi qu&rsquo;une cellule &laquo;plan-Loire&raquo; du Conseil supérieur de la pêche (CSP devenu Onema depuis 2007) ont été créées afin d&rsquo;aider et de conseiller les maîtres d&rsquo;ouvrage dans la restauration des annexes hydrauliques de la Loire et de ses affluents.</p><p>Les travaux consistent à recaler les seuils de connexion aval entre le chenal principal et l&rsquo;annexe hydraulique au niveau de la ligne d&rsquo;eau dépassée au printemps durant 45 jours, une année sur cinq. Pour les frayères à brochets de la Loire moyenne, les projets de remise en communication sont souvent calés au voisinage de la ligne d&rsquo;eau du débit moyen interannuel (module). Compte tenu de l&rsquo;abaissement de la nappe et de l&rsquo;absence d&rsquo;entretien, il est généralement nécessaire d&rsquo;éclaircir le couvert végétal des anciens chenaux pour rétablir des conditions d&rsquo;ensoleillement favorables au développement de la strate herbacée et à la production biologique. Les travaux consistent à traiter soigneusement la ripisylve, en respectant son équilibre général, mais aussi son rôle dans la composition des habitats aquatiques. Les techniques préconisées sont celles du guide méthodologique mis au point pour l&rsquo;entretien du lit de la Loire et de l&rsquo;Allier (Diren Centre /Imacof).</p>

La démarche réglementaire


En complément de la réglementation au titre de la loi sur l’eau de 1992, une attention particulière a été prise pour l’identification des espèces protégées présentes sur les sites et nécessitant l’obtention d’une dérogation (déplacement et/ou destruction d’espèces protégées) auprès des services de l’État compétents.

La gestion

<p>Les maîtres d&rsquo;ouvrage ou gestionnaires des sites restaurés sont encouragés à réaliser un entretien des sites après restauration. Cet entretien peut s&rsquo;inscrire dans le cadre d&rsquo;un contrat territorial du milieu aquatique.</p><p>En général, l&rsquo;entretien des annexes hydrauliques consiste à enlever des arbres tombés en travers, à arracher des ligneux qui se développent dans l&rsquo;annexe, à enlever les encombres qui peuvent s&rsquo;accumuler ou encore à reprendre ponctuellement le nivellement de certaines connexions avec le milieu principal qui se sont refermées sous l&rsquo;effet de dépôts sédimentaires.</p>

Le suivi

<p>Vingt-trois annexes hydrauliques ont fait l&rsquo;objet d&rsquo;un diagnostic végétal et/ou piscicole en 1998 pour définir les interventions à mener. En fonction des objectifs recherchés et compte tenu de l&rsquo;état des lieux et des contraintes, cette étude préalable a abouti à la définition et à la localisation des objectifs ainsi qu&rsquo;au calage hydraulique des interventions.</p><p>De façon plus complète, un suivi pluridisciplinaire a été mis en oeuvre sur cinq annexes fluviales restaurées de la Loire moyenne.</p><p>La physico-chimie, le fonctionnement hydraulique et les compartiments biologiques (invertébrés, zooplancton, poissons et végétation) ont été suivis et analysés en 2002. Les suivis des annexes hydrauliques, par le CSP (devenu Onema), ont pris fin en 2007. Depuis, ils sont pris en charge par les différents maîtres d&rsquo;ouvrage impliqués dans les opérations de restauration.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Les relevés de qualité de l&rsquo;eau dans les annexes hydrauliques ont permis de mettre en évidence la reconnexion de certaines de ces annexes en relation avec la nappe d&rsquo;accompagnement ou avec certains apports latéraux.</p><p>Dans l&rsquo;ensemble, la macrofaune benthique est riche (138 taxons) et la végétation est assez homogène, dominée par la baldingère (Phalaris arundinacea).</p><p>Sur le plan piscicole, la reproduction a été observée dans chaque annexe fluviale suivie, mais l&rsquo;hydrologie déficitaire de 2002 a provoqué des très grandes différences de fonctionnement entre les annexes, du fait de leur hétérogénéité morphologique. Sur la plupart des sites restaurés, la dépose d&rsquo;oeufs et la présence de jeunes brochets ont pu être mise en évidence par trait d&rsquo;épuisette et pêche électrique durant la période de reproduction, avant la période d&rsquo;émigration des juvéniles vers le milieu principal.</p><p>Le bilan entre le prix de la restauration et le résultat des opérations à long terme est fortement tributaire de l&rsquo;évolution géomorphologique du milieu. La stabilité morphologique des annexes concernées, ainsi que les phénomènes d&rsquo;incision ou d&rsquo;atterrissement à l&rsquo;échelle du lit et de sa bande active doivent donc être pris en compte avant la définition des interventions.</p><p>Outre l&rsquo;arrêt des extractions de matériaux, la réhabilitation des annexes hydrauliques est donc étroitement liée à des actions &ldquo; de fond &rdquo; consacrées au rétablissement de la dynamique fluviale. À l&rsquo;intérieur du lit mineur, les travaux de restauration des bras secondaires y contribuent dans la mesure où ils facilitent la remise en mouvement des sédiments en faveur du cours principal.</p><p>Plus en amont, la préservation de l&rsquo;espace de liberté de la Loire et de l&rsquo;Allier relève également de cette démarche systémique. Il s&rsquo;agit de proposer une alternative économique aux protections de berges pour sauvegarder les zones érodables, notamment à l&rsquo;amont du bec d&rsquo;Allier où se situent les principales sources de réalluvionnement.</p><p>La restauration des annexes hydrauliques continue, notamment dans le contexte du PLGN III (2007-2013 souvent dans le cadre de contrat territoriaux de milieu constitués d&rsquo;un ou de plusieurs volets et signés entre agences de l&rsquo;eau, collectivités territoriales (conseils régionaux et généraux) et maîtres d&rsquo;ouvrage (collectivités, fédérations de pêche) pour une période déterminée (environ 5 ans).</p>

La valorisation de l'opération

<p>Dans le cadre du volet restauration des annexes hydrauliques des contrats territoriaux de milieu passé entre les agences de l’eau, conseils régionaux et généraux ainsi que les maitres d’ouvrages, les opérations réalisées sont présentées à de nombreuses institutions (collectivités, chambres d’agricultures…). Ces présentations se font généralement à l’aide de diaporamas et d’une visite d’un site restauré, à laquelle la presse écrite et télévisuelle est conviée. Des panneaux d’information et des plaquettes sont également réalisés et diffusés à un large public afin de sensibiliser aux enjeux de la restauration des annexes hydrauliques. Beaucoup d’acteurs de la restauration de ces milieux participent à des manifestations organisées régulièrement. Par exemple, la FDPPMA d’Indre-et-Loire a présenté son contrat territorial de milieu pour la restauration et l’entretien des annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne, lors des 9es rencontres Val de Loire à Tours en décembre 2010. Ces actions ont également été valorisées pour les 10 ans de l’inscription de la Loire au Patrimoine mondial de l’Unesco à Tours en octobre 2012.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 20 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 3
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 600 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Loire-Bretagne (AELB) - Conseils régionaux et généraux - Conservatoires régionaux d’espaces naturels (CREN) - Fédérations départementales pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA)
Partenaires techniques du projet - AELB - FDPPMA - Onema - Conseils régionaux et généraux - Syndicats - CREN - Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents (Corela) - Directions départementales des territoires (DDT) - Directions régionales de l’environnement, de l’agriculture et du logement (DREAL)


Maître d'ouvrage DIREN (devenue DREAL) et Fédérations départementales pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA), AAPPMA locales, syndicats de rivière
Contacts Pierre Steinbach - Onema, Délégation Centre, Poitou-charentes
  Autres contacts : Laëtitia Boutet-Berry - Onema, Délégation Centre, Poitou-charentes (laetitia.boutet-berry@onema.fr) et Grégoire Ricou - FDPPMA d’Indre-et-Loire (g.ricou@fedepeche37.fr)
pierre.steinbach@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Steinbach P., 2001. La restauration des annexes fluviales et des voies de migration de la Loire et de ses affluents. CSP</p>
<p>DIREN, 2002. Restauration et entretien du lit de la Loire et affluent. Plan Loire Grandeur Nature, IMACOF : 70<br />http://www.donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr/P.L.G.N/guide/guide_1.pdf</p>

Restauration des boisements des rives du cours aval du Thouet en Maine-et-Loire

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 27/04/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
février 2010
février 2015
Surface concernée par les travaux 5.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0436
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Communes(s) ARTANNES-SUR-THOUET (49011)
CHACE (49060)
COUDRAY-MACOUARD (LE) (49112)
DISTRE (49123)
MONTREUIL-BELLAY (49215)
PUY-NOTRE-DAME (LE) (49253)
SAINT-JUST-SUR-DIVE (49291)
SAUMUR (49328)
VARRAINS (49362)
VAUDELNAY (49364)

Titre et Droits de diffusion
Localisation en France

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Participer activement et d’une façon opérationnelle à la création et la promotion d’une filière de végétaux natifs du bassin de la Loire&nbsp; pour l’approvisionnement des chantiers de plantations et de techniques de «génie végétal»</p>
<p style="text-align: justify;">Promouvoir la diffusion des protocoles méthodologiques (scientifiques et techniques) pour des applications opérationnelles similaires (cf. action relayée sur le plan national par «Plante et Cité» et l’«Association Française de l’Arbre et la Haie Champêtre»)</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Suite à une forte dégradation de la ripisylve notamment en milieu périurbain, un reboisement des berges est apparu important pour maintenir la diversité des boisements des rives du cours d’eau et permettre ainsi un développement des corridors écologiques en lien avec la trame verte et bleue.</p><p style="text-align: justify;">Le Thouet aval fait partie du Domaine Public Fluvial (DPF), géré par la communauté d’agglomération dans le cadre réglementaire d’une concession. Cependant, les limites transversales ne couvrent pas l’espace nécessaire pour reconstituer le boisement de la rive.<br>Des conventions doivent être engagées entre la collectivité, les propriétaires riverains et les exploitants pour pouvoir assurer une plantation sur 5m de largeur (1m en DPF, 4m en propriétés riveraines dans le respect de la largeur autorisée par la DDT49 dans le cadre de la prise en compte des bandes arbustives des primes PAC).</p>
Géoportail - IGN (avril 2012) - C. Van Cuyck
Géoportail - IGN (avril 2012) - C. Van Cuyck

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">La démarche a initialement été animée à l’échelle du bassin de la Loire dès 2002 par le Plan Loire grandeur nature et le CORELA pour une restauration des boisements de rives des cours d’eau du bassin de Loire depuis l’Orléanais jusqu’à l’estuaire.&nbsp; <br>Cette action a ensuite été localisée sur le Thouet dans le cadre du Contrat de&nbsp; Restauration et d’Entretien de la rivière Thouet (2004 – 2009), puis dans le Contrat Territorial Milieux Aquatiques (2011 – mai 2015). <br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Une première phase de l’action a consisté à identifier les plantations nécessaires à réaliser (identification du besoin) : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Inventaire botanique et identification des habitats<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Répartition des habitats selon un gradient transversal à la rive<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mise en place de transects théoriques de restauration des habitats des berges du «Thouet»<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mise en place de formules de replantation, 6 selon le gradient hydrique de la berge et du recouvrement des habitats ligneux<br><br>L’objectif était d’utiliser des végétaux locaux lors des replantations. Des prospections ont permis d’évaluer « l’offre » à proximité du site pour la faire correspondre au besoin identifié : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Identification et évaluation de la ressource végétale sur les berges de la Loire et du Thouet<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Prospection botanique sur 8 sites avec relevés qualitatifs et indices de présence<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Comptabilisation du nombre de taxons par sites ressources et évaluation de la répartition des 21 essences sur les 8 sites<br><br>Il a ensuite été nécessaire de définir d’un mode opératoire pour les cueillettes et la reproduction des écotypes. Cette partie opérationnelle a été réalisée en partenariat avec la DRAF des Pays de la Loire pour la collecte et la pépinière d’état de Guémené-Penfao pour la reproduction. Une pépinière communautaire expérimentale d’arbres et d’arbustes du bassin de Loire moyenne a été créée à cette occasion. <br><br>Le chantier de restauration des boisements de rives proprement dit a consisté en des travaux de bucheronnage sur les 32 km du cours aval du Thouet en Maine-et-Loire et des opérations de replantation sur 1 km de traversée urbaine avec 440 m de plantations effectives. <br>1 500 plants et boutures issus de la pépinière communautaire expérimentale de production de végétaux dits locaux ont été nécessaires pour la reconstitution du boisement de rive : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; 975 arbres et arbustes <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; 350 boutures de saules pionniers<br>360 m² de géotextile biodégradable a été mis en place en pied de berges afin de stabiliser le support le temps que la végétation prenne le relais. <br>Les arbres ont été dotés de protections contre les rongeurs. <br>&nbsp;</p>
Cueillette (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Cueillette (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Pépinière (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Pépinière (Com. Agglomération Saumur, 2010)

La démarche réglementaire

Déclaration d’Intérêt Général


La gestion


<p style="text-align: justify;">La communauté d’agglomération prend en charge les 3 premières années d’entretien des plantations : <br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le débroussaillage <br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; La lutte contre les espèces exotiques <br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; La taille et la conduite des végétaux <br><br>Dès la 4ème année, comme le prévoit les clauses de la convention type, chaque propriétaire riverain prend possession des boisements et s’engage à respecter le cahier des charges annexé.<br>Le service technique de la communauté d’agglomération assurera un accompagnement auprès des riverains qui pourront à terme bénéficier de bois-énergie par l’exploitation des arbres têtards (attention car la gestion sur le long terme pour le bois d’œuvre est bien différente et s’initie dès le départ différemment).<br>&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Une fiche de suivi de la qualité de la ripisylve a été réalisée avec trois entrées :<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; la morphologie du boisement de berges (densité de la strate arborescente et arbustive, éclairement du lit, stabilité des arbres en rives, âge du peuplement, mode d’entretien actuel).<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; les espèces végétales présentes (espèces arborées, arbustives, espèces envahissantes, espèces plantées).<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; les caractères remarquables potentiels (faune, flore, zones humides).<br>Une note globale est ensuite attribuée pour l’évaluation, de mauvaise ripisylve à très bonne ripisylve.<br><br>&nbsp;</p>
Chantier de bucheronnage (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Chantier de bucheronnage (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Le projet sera développé avec « Plante et Cité » et l’AFAHC dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (2011-2020) et de l’appel à projet sur la thématique «La conservation et l’utilisation durable d’espèces végétales indigènes afin de développer des filières locales».<br>Les interventions seront poursuivies sur le Thouet amont dans les Deux-Sèvres, ainsi que sur le Thouet aval dans le cadre du nouveau Contrat Territorial Milieux Aquatiques (2011-2015), depuis les sources du Thouet jusqu’à la confluence avec la Loire (10km de restauration de rives supplémentaires). <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)
Plantations (Com. Agglomération Saumur, 2010)

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 20435

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne - Conseil Général Maine-et-Loire - Région Pays de la Loire
Partenaires techniques du projet - Conservatoire Botanique de Brest - Pépinière d’état de Guémené-Penfao - DRAAF Pays de la Loire


Maître d'ouvrage Communauté d’Agglomération «Saumur Loire Développement»

Contacts Pascal LAIGLE et Thomas AVARELLO (technicien de rivière)
  11 rue du Maréchal Leclerc BP 301 49408 Saumur Cedex

p.laigle@agglo-saumur.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de la Boire de Bessé

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 27/04/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2008
novembre 2008
Surface concernée par les travaux 0.60 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0007e
Référence du site Natura 2000
FR5212003
FR5200629

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Communes(s) THOUREIL (LE) (49346)

Titre et Droits de diffusion
Localisation France

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la reconnexion hydraulique</p><p>&nbsp;</p>
<p>Limiter la fermeture de la boire</p><p>&nbsp;</p>
<p>Restaurer les habitats piscicoles</p><p>&nbsp;</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Cet ancien bras secondaire possède une connexion hydraulique par l'aval uniquement (débit &lt; 300 m3/s) avec plusieurs pièces d’eau séparées à l'étiage (nappe alluviale). Il y a de plus une arrivée d'eau latérale par le ruisseau de Cumeray. Le linéaire possède trois ouvrages de franchissement.<br>La pression majeure qu’a subi ce bras est l’enfoncement du lit de la Loire (de 0,8 à 1,2m à l’est du département ou à la confluence de la Maine ; jusqu’à 3,2m à Ancenis).<br>Cette incision a entrainé une déconnexion du bras et une perte de ses fonctionnalités écologiques. Au niveau de la végétation, cela a entraîné un envahissement des ligneux et l’installation dans les trous d’eau d’une plante exotique envahissante : la jussie.<br>&nbsp;</p>
Carte de localisation
Géoportail - IGN (avril 2012) - C. Van Cuyck

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">Malgré la mise en place du Plan Loire grandeur nature, peu d’actions ont été entreprises dans le département de Maine-et-Loire. En 2004, la Fédération de pêche a décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage pour la restauration d’annexes de la Loire. L’objectif étant d’améliorer la connexion hydraulique avec la Loire en optimisant le coût des interventions sur les facteurs "déconnectants", le tout dans un esprit de développement durable.<br>Dans le cadre du 9ème programme de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, il y a eu la signature d’un contrat restauration-entretien en Juillet 2009.<br>Les riverains ont aussi été impliqués. Fin 2006, s’est déroulée une réunion plénière de présentation du projet sur la boire de Bessé puis l’envoi à chaque propriétaire d’une demande d’autorisation de passage et de travaux, ainsi qu’un formulaire de cession du droit de pêche (Article L. 435.5).<br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Pour parvenir à éliminer la jussie présente sur les parties amont et aval, deux campagnes d'arrachage manuel ont été faites au début de la croissance de la plante. Ainsi 2,5 tonnes ont été arrachées puis mises en compostage, au lieu des 75 tonnes estimées si l’on avait attendu le développement maximal de la plante. <br>Suite aux dégâts des tempêtes de 1999 et 2003 un traitement de la végétation était nécessaire. Un enlèvement des embâcles et un abattage des arbres poussant dans le chenal ont été réalisés, suivis d’un broyage et d’une valorisation dans une filière bois sous forme de plaquettes (265 m3).<br>Pour permettre la reconnexion hydraulique, le terrassement d'un chenal de connexion (100m de long sur 2m de large et 50cm de profondeur) et l’arasement des atterrissements ont été réalisés. Un réaménagement de l’ouvrage aval et un remplacement de l’ouvrage médian ont été effectués pour une meilleure continuité. <br>La dernière action fut de mettre en place un déflecteur rocheux au niveau du ruisseau de Cumeray. <br>&nbsp;</p>
Arrachage de jussie (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Arrachage de jussie (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Broyage des produits de coupe (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Broyage des produits de coupe (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)

La démarche réglementaire

Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)


La gestion


<p style="text-align: justify;">Une nouvelle intervention a été nécessaire en 2010 suite à la tempête Xynthia qui a engendré de nouveaux embâcles. Précédemment, une autre intervention avait été nécessaire sur la colonisation par la jussie.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Des observations ponctuelles des poissons présents dans la boire ont été réalisées, notamment en aval sur les frayères à brochet et sur les zones refuges. <br>En 2010 et 2011 la présence du brochet a été constatée.</p>
Terrassement du chenal de connexion (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Terrassement du chenal de connexion (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Remplacement de l'ouvrage médian (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)
Remplacement de l'ouvrage médian (Y. Nicolas FPPMA49 - 2008)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">On constate un meilleur fonctionnement hydraulique, écologique et piscicole. Une vigilance particulière doit être apportée au risque de recolonisation de la boire par la jussie, qui varie selon les années notamment en fonction des périodes de submersion et de températures de l’eau.<br>La Fédération de Pêche a assuré la Maîtrise d’Ouvrage d’un autre site dans le cadre du CRE Loire : la boire du Passage en 2010 à Saint Rémi la Varenne. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 35590
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 43200

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne (30%) - Conseil Général de Maine-et-Loire (30%) - Région Pays de la Loire (10%) - Commune du Thoureil (10%)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Fédération de Maine-et-Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique

Contacts Yann NICOLAS
  14 Allée du haras 49000 ANGERS

yann.nicolas@fedepeche49.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Maîtrise foncière et restauration de l'Ile Marière

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 03/01/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2006
décembre 2010
Surface concernée par les travaux 30.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres PPRNi Val du Thouet / PPRNi Val d’Authion/ DCE/ Patrimoine de l’UNESCO
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0007e
Référence du site Natura 2000
FF5200629
FF5212003

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Communes(s) PONTS-DE-CE (LES) (49246)

Carte de localisation
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Redonner une dimension paysagère et écologique au site <br>=&gt; retrouver le paysage ligérien</p>
<p>Restaurer le site et couper la peupleraie</p>
<p>Entretenir la prairie</p>
<p>Valoriser le site d’un point de vue pédagogique</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le site de l’Ile Marière, localisé dans le lit mineur de la Loire, est soumis aux crues périodiques de la Loire.&nbsp; Deux influences climatiques principales sont susceptibles de provoquer trois types de crues importantes :<br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; <em>Les crues « cévenoles » </em>provoquées par des orages violents et brusques d'origine méditerranéenne, elles concernent surtout le haut bassin de la Loire et de l'Allier,<br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; <em>Les crues « atlantiques »</em> sont engendrées par de longues périodes pluvieuses et s'étendent généralement à l'Ouest et au Nord du bassin versant,<br>•&nbsp;&nbsp;&nbsp; <em>Les crues « mixtes »</em> sont les plus redoutées car résultant de la conjonction des deux types d'événements. Les trois grandes crues du siècle dernier appartiennent à ce groupe : <br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Juin 1856 : grande crue de la Loire, la levée de Belle Poule est éventrée, la vallée de l’Authion sinistrée,<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1910 : grande crue de la Loire (5,68 m enregistré au Ponts Dumnacus),<br>-&nbsp;&nbsp;&nbsp; Décembre 1982 : crue historique de la Loire (5,70 m au Pont Dumnacus).<br><br>L’occupation du sol de l’Ile Marière a changé plusieurs fois radicalement au cours des 50 dernières années. Elle est passée d’un espace ouvert de prés et de bocage, à un espace presque totalement boisé (peupleraies). Cependant, les opérations de restauration, menées par la ville des Ponts-de-Cé, ont déjà permis au site de retrouver une partie de son caractère typiquement ligérien de prairies bocagères en bords de Loire et une fonctionnalité écologique. La reconversion de la peupleraie en prairies a permis de ramener une grande diversité floristique sur le site. Sous la peupleraie restante, le couvert est pratiquement monospécifique. En effet, le gaillet gratteron (<em>Galium aparine L.</em>) recouvre presque entièrement le sol. Il est donc nécessaire de reconvertir cette peupleraie en prairie, afin de restaurer un couvert végétal plurispécifique et favorable à l’entomofaune et à l’avifaune de milieu découvert.<br>La réimplantation d’une prairie pâturée (réalisée), et de prairies fauchées (à venir) permettra de restaurer une activité agricole périurbaine de qualité, ainsi qu’un paysage et des écosystèmes emblématiques.</p>
Carte de localisation de l'Ile Marière
Carte de localisation de l'Ile Marière

Les opportunités d'intervention


<p>La commune a souhaité acquérir ce site afin de lui redonner une dimension paysagère et écologique disparue du fait de l’implantation de peupleraies en plein et denses.<br><br>Par la même occasion, elle souhaite valoriser ce site d’un point de vue pédagogique en favorisant la découverte du patrimoine naturel ligérien. Cette découverte devra cependant prendre en compte la conservation des espèces et des habitats remarquables localement présents.<br><br>Dans le cadre de l’animation du Document d’Objectifs N2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau » le PNR Loire-Anjou-Touraine a été sollicité par la ville des Ponts-De-Cé en assistance technique. Le Parc a ainsi rédigé un diagnostic écologique du site ainsi qu’un plan de gestion (A télécharger en bas de page).<br>(NB : la commune des Ponts-De-Cé n’est pas incluse dans le territoire du PNR)</p>

Les travaux et aménagements


<p><strong>Phase 1 : Acquisition foncière en 2004</strong><br>Elle a été réalisée en 2 étapes par la Ville des Ponts-de-Cé : 18ha achetés en 2004, et 14ha supplémentaires en 2009. <br><br><strong>Phase 2 : Travaux de restauration en 2007</strong><br>Conversion d’anciennes peupleraies en prairies : <br>- broyage des souches de peupliers après exploitation,<br>- travail du sol et nivellement,<br>- débroussaillage, entretien des haies, choix des arbres et taille de formation,<br>- labour et semis de graines pour ensemencer les prairies.<br><br><strong>Phase 3 : Premiers entretiens de la prairie </strong><br>- Fin 2007 : premier gyrobroyage de la prairie<br>- 2008 : second gyrobroyage de la prairie<br><br><strong>Phase 4 : Recréation de haies bocagères (fin 2007)</strong><br>Plantation d’une haie décalée par rapport au chemin existant en vue de son élargissement<br><br><strong>Phase 5 : Mise en pâturage bovin extensif</strong><br>- clôture (décembre 2008),<br>- abreuvoirs à pompe pour bovins et curage de puits (février 2009),<br>- arrivée des animaux (2009),<br>- entretien annuel des délaissés prairiaux (2009),<br>- entretien des haies bocagères (2009).<br><br><strong>Phase 6 : Poursuite de l’acquisition foncière et premiers entretiens de la boire</strong> <em>(une boire est une annexe hydraulique appelée également « bras mort »)</em><br>- deuxième acquisition de parcelles (14 ha) comprenant la boire (2009),<br>- gyrobroyage autour de la boire (avril 2010),<br>- sélection des arbres en bordure de boire et dans la prairie naturelle, taille de formation (automne 2010),<br>- abattage sélectif autour de la boire pour remise en lumière (automne 2010).<br><br><strong>Phase 7 : Exploitation de la dernière zone de peupleraie et reconversion en prairie</strong><br><br><br><u><strong>A venir :</strong></u><br>- Demande de classement en RNR (en attente).<br>- Aménagement d’un sentier d’interprétation et d’une table de pique-nique (gyrobroyage sentier, balisage, panneaux de découverte…).<br>- Mise en œuvre d’un programme d’animation.</p>
PNR LAT
PNR LAT
PNR LAT
PNR LAT

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>L’objectif est d’assurer l’entretien des prairies par un pâturage bovin et de maintenir la situation ouverte du paysage et des écosystèmes en leur redonnant une valeur économique par l’exploitation agricole, les pâtures étant difficiles à trouver dans le secteur. Le but est de pérenniser l’activité agricole sur le site, en passant des conventions avec les agriculteurs et en leur offrant des parcelles de surface intéressante à exploiter.<br><br>Pour la gestion et l’entretien de l’Ile Marière, les 3 outils contractuels ont été utilisés.<br>La ville des Ponts-de-Cé a contracté un <u><strong>contrat Natura 2000</strong></u> « Entretien extensif du bocage pour les communes » en octobre 2009 et a signé une <u><strong>charte Natura 2000</strong></u> en septembre 2009 pour une durée de 5 ans chacun. Le Contrat Natura 2000 a permis de financer l’achat de matériel (lamier-scie) pour l’entretien des haies de l’Ile. <br>L’exploitation de la prairie se fait par le biais d’une convention de mise à disposition de la SAFER. L’exploitant a par ailleurs contractualisé en 2009 deux <u><strong>MAEt</strong></u> : «Gestion extensive de la prairie » et « Entretien des arbres têtards ».<br><br>La première mesure impose d'assurer un entretien annuel des prairies (absence de destruction ou de retournement), limiter la fertilisation azotée totale à 60 unités/ha/an et le chargement à&nbsp;1,4 UGB/ha, ainsi que de ne pas avoir recours au désherbage chimique à l’exception de traitements localisés.<br><br>La mesure « Entretien des arbres têtards » exige des travaux d’entretien de tous les têtards engagés dans les 5 ans : émondage complet, évacuation du bois et élimination des rémanents. La taille doit être réalisée en automne et/ou hiver entre les mois de septembre et mars.<br><br>Le plan de gestion 2011-2015 rédigé par le PNR Loire Anjou Touraine prévoit un entretien annuel des haies, des berges de la boire et des arbres têtards hors pâture. Il pourra être réalisé par la ville des Ponts-de-Cé ou par un exploitant.</p>

Le suivi

<p>Les opérations engagées depuis 2007 ont permis de récréer un paysage de prairies bocagères. La réouverture du milieu semble favorable au développement de la faune et de la flore (<em>cf. « Diagnostic écologique de l’Ile Marière » rédigé par le PNR Loire Anjou Touraine en 2010</em>).<br>Depuis la mise en œuvre des travaux de restauration du site, des habitats naturels d’Intérêt Communautaire se sont développés, ainsi que des espèces protégées et d’Intérêt Communautaire qui s’y nourrissent, s’y reproduisent ou l’utilisent comme halte migratoire. La fonctionnalité écologique du site semble donc en partie rétablie.<br>Cependant, la réussite complète du projet de restauration dépend de la poursuite des opérations programmées par le plan de gestion.<br><br>Dans le cadre du plan de gestion rédigé en 2010 par le PNR Loire Anjou Touraine, il est prévu :<br>-Un inventaire permanent pour voir l'évolution de la faune et de la flore (PNR Loire Anjou Touraine / LPO)<br>-Un suivi Faune, flore, habitats : inventaire exhaustif des espèces et cartographie / dénombrement des espèces les plus patrimoniales (PNR Loire Anjou Touraine / LPO)<br>Ces suivis se feront notamment à l'aide de la base de données naturaliste du PNR Loire Anjou Touraine (STERNE) qui permet la capitalisation de données ainsi que leur exploitation / valorisation.</p>
PNR LAT
PNR LAT
PNR LAT
PNR LAT

Le bilan et les perspectives

<p><u><strong>Difficultés rencontrées et imprévus : </strong></u><br>- prolifération des ronces et orties<br>- dessouchage nécessaire<br>- nivellement du terrain à cause d’anciens trous de bombes<br>- nécessité d’un accord à l’amiable avec les propriétaires pour le contour des parcelles (échanges de parcelles)<br>- toutes les subventions souhaitées ne sont pas arrivées comme prévues<br>- abandon du chantier par la première entreprise mandatée<br><br><u><strong>Perspectives :</strong></u><br>- finaliser la restauration du site : coupe de la dernière zone de peupleraie<br>- mise en place d’un sentier pédagogique</p>

La valorisation de l'opération

<p>La viande bovine de l’exploitant agricole est vendue en filière courte.<br>La mise en place d’un sentier d’interprétation est prévue.</p>

Documents de communications Sentier
PNR LAT
Annexe hydraulique (boire) (avril 2010)
PNR LAT
Peupleraie avec sous-étage quasi monospécifique (avril 2010)

Coûts

<p>Il est difficile d'estimer la part relative de financements attribués par chacun des partenaires financiers car chacun d’entre eux est intervenu sur des actions différentes (acquisition, travaux de restauration, travaux de gestion ou contrat Natura 2000 etc.)</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions 191600
Coût des travaux et aménagement 130000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation 13700
Coût total de l’opération 335000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Europe - Etat - Conseil Régional - Conseil Général 49 (TDENS) - Commune des Ponts-de-Cé
Partenaires techniques du projet - PNR Loire Anjoux Touraine


Maître d'ouvrage Ville des Ponts-de-Cé

Contacts Valerie CHALUMEAU
  Hôtel de Ville 7 rue Charles de Gaulle BP 60029 49135 Les Ponts-de-Cé Cédex

valerie.chalumeau@ville-lespontsdece.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>DELAUNAY G., JACQUELIN S (2010). Diagnostic écologique&nbsp; de l’Ile Marière, PNR Loire-Anjou-Touraine</p>
<p>DELAUNAY G., JACQUELIN S. (2010). Plan de gestion écologique de l’Ile Marière, PNR Loire-Anjou-Touraine</p>

Effacement de vingt petits ouvrages et diversification du lit mineur du Couasnon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2006
juillet 2009
Linéaire concerné par les travaux 26686 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Couasnon
Distance à la source 0.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.80 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1561
FRGR0453
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des habitats pour la truite fario.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.</p>
<p>Restaurer la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Le Couasnon se jette dans l’Authion en deux bras après un parcours de 39,6 kilomètres. Les 14 km en amont de l’agglomération de Baugé sont classés en première catégorie piscicole alors que le reste du cours d’eau est classé en seconde catégorie. Le cours d’eau a été recalibré et rectifié dans les années 1970-1980. De nombreux ouvrages hydrauliques ponctuent le cours d’eau et influent sur son fonctionnement hydraulique. Vingt-sept clapets et cinq répartiteurs ont été installés pour les besoins de l’agriculture en plus des onze moulins déjà présents. Environ deux tiers des débits du Couasnon sont dérivés dans les biefs et les ouvrages des moulins</p><p style="text-align: justify;">Les travaux de curage, de rectification et de mise en place d’ouvrages hydrauliques, ont conduit à la baisse de la qualité de l’eau et la dégradation des habitats. Les ouvrages empêchent la libre circulation du poisson, provoquent l’envasement du cours<br>d’eau, entraînent la prolifération des végétaux aquatiques, le réchauffement de l’eau. Ils ont conduit à la disparition de la truite fario sur l’amont du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les pompages d’eau dans le Couasnon pour l’irrigation sont désormais interdits rendant de nombreux ouvrages inutiles. La restauration menée par le Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon (SIAC) s’inscrit dans un contrat restauration entretien (CRE) signé en 2004 qui vise le libre écoulement des eaux (« reconquérir un débit d’étiage naturel ») et la diversification des habitats (« assurer la libre circulation des poissons »). Le Couasnon fait partie du territoire du SAGE de l’Authion en cours d’élaboration.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Entre 2004 et 2008, les clapets des 22 ouvrages ont été abaissés. Tous les ouvrages ont encore leurs structures béton et métallique mais les clapets de certains ne pourront plus être bougés, les câbles ayant été démontés.</p><p>Dans la partie classée en première catégorie piscicole, 550 tonnes de blocs ont été utilisées pour diversifier le lit et créer plus de 110 déflecteurs. 1 500 tonnes de graviers ont été amenées dans le cours d’eau pour reconstituer des radiers. À la suite de ces interventions, des repeuplements ont été effectués pour initier la recolonisation du cours d’eau par la truite fario dans la partie amont (introduction de 1 700 000 alevins de truite fario, Salmo trutta).</p><p>Dans la partie classée en deuxième catégorie piscicole, les apports de matériaux ont été de 580 tonnes de graviers et 474 tonnes de blocs. La dernière tranche de travaux s’est achevée en 2009 sur la partie aval où 505 tonnes de blocs, de pierres et de graviers ont été apportées.</p>

La démarche réglementaire


La dernière tranche réalisée sur la partie aval est dans une zone du plan de prévention du risque d’inondations (PPRI), ce qui a nécessité la création d’une zone d’expansion de crue équivalente au volume de matériaux apportés.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial a été réalisé pour la définition des objectifs du CRE par un bureau d&rsquo;étude. Il porte sur la biologie, l&rsquo;hydraulique et la morphodynamique de la rivière. En 2008, une pêche électrique a été réalisée par la fédération de pêche sur deux stations situées dans la partie classée en première catégorie piscicole.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La continuité écologique a été rétablie sur deux tronçons de 7 kilomètres chacun. Il reste un ouvrage entre ces deux tronçons (radier de pont de Singé) que le SIAC prévoit de traiter dans son contrat territorial de milieux aquatiques (CTMA) 2010-2015.</p><p style="text-align: justify;">Les pêches de 2008, en amont de Baugé, ont mis en évidence un peuplement piscicole proche du peuplement théorique de référence. Les gardons et les carpes ont disparu laissant la place aux truites et aux chabots. Les cyprinidés d’eaux vives et la lamproie de Planer ne sont pas encore revenus.</p><p style="text-align: justify;">Le cours d’eau s’est désenvasé et les phénomènes visuels dus à l’eutrophisation d’eutrophisation ont disparu.</p><p style="text-align: justify;">La technique de restauration choisie résulte d’un compromis entre bon état écologique et maintien des activités agricoles. Le contexte agricole n’a pas permis de travailler sur le lit majeur du cours d’eau, c’est pourquoi des déflecteurs ont été utilisés. Malheureusement cette technique pour redynamiser le milieu, est assez décevante sur le Couasnon. En effet, c’est un cours d’eau de faible énergie avec un écoulement lent et un transport solide faible. Presqu’aucune accumulation de matériaux en aval des déflecteurs n’est encore observée ; il faudra encore du temps pour que les atterrissements se créent. La recréation d’un lit sinueux dans le lit mineur n’a pu être observée. Les résultats sur la diversification des habitats sont donc plutôt mitigés à court terme. Pour les prochains travaux de restauration, la pose de banquettes rétrécissant le lit et permettant de recréer des sinuosités sera privilégiée.</p><p style="text-align: justify;">Le rapport coût / efficacité de l’opération est plutôt variable selon les actions. En effet, les gains de la restauration proviennent essentiellement de l’ouverture des clapets qui a eu un coût nul à très faible par rapport au coût des déflecteurs qui ont un impact immédiat faible.</p><p style="text-align: justify;">D’un point de vue social, les actions de diversification et de traitement de la ripisylve sont bien acceptées alors que les ouvertures de clapets sont toujours mal vues par les pêcheurs qui voient diminuer le niveau d’eau et disparaître les espèces d’eau calme. Le syndicat a rédigé un article pour répondre aux idées reçues sur le sujet ; voir http://www.sage-authion.fr/IMG/pdf/Courrier_Ouest_21_08_2009.pdf</p><p style="text-align: justify;">Sur la partie classée en deuxième catégorie, une frayère à brochets a été aménagée. La fédération de pêche souhaite également réintroduire des espèces sensibles absentes à l’heure actuelle.</p><p style="text-align: justify;">Dans le cadre du CTMA, le SIAC poursuit la réalisation d’opérations de restauration des milieux aquatiques. Il prévoit le reméandrage d’une partie du Couasnon au niveau de la commune de Pontigné. Il existe en effet, à cet endroit, un radier de pont problématique (Pont de Singé, 1,4 m de chute). Le SIAC souhaiterait recréer un lit plus sinueux et reconnecter les deux tronçons de continuité libérés par l’abaissement des 22 ouvrages entre 2004 et 2008.</p><p style="text-align: justify;">Le SIAC a également lancé, en octobre 2010, une étude préalable sur la situation de 160 ouvrages situés sur le Couasnon. Cette étude a déjà ouvert des possibilités de réalisation d’effacement ou de contournement pour certains ouvrages.</p>

La valorisation de l'opération

<p>• Panneaux informatifs sur le lieu des travaux.<br>• Publication de plaquettes et livrets de communication.<br>• Article dans Le Pêcheur d’Anjou (n°30, oct. 2008).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

<p>Pour la première tranche : 171 120 €<br>Pour la dernière tranche : 36 000 €</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 207 120 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon
Contacts Sylvain Royet
  Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon 4, rue Foulques Nerra - 49150 Baugé
sia.couasnon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Gestion adaptative des ouvrages hydrauliques de la Sèvre Nantaise et du Thouet

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Sèvre Nantaise
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.54 ‰
Débit moyen 8.00 m3/s
Nom
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné

Longueur

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0547a
FRGR0548
FRGR0547b
Référence du site Natura 2000
FR5400442
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) LOIRE-ATLANTIQUE (44)
MAINE-ET-LOIRE (49)
VENDEE (85)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer les outils d’aide à la décision pour la gestion des ouvrages</p>
<p>Contribuer à l’amélioration de la qualité biologique des cours d’eau et notamment améliorer leur fonctionnement physique</p>
<p>Restaurer la continuité écologique</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Sèvre Nantaise et le Thouet sont des affluents de la Loire. La Sèvre Nantaise s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 2 356 km². Le Thouet s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 3 452 km². On recense près de 380 km de cours d’eau principaux sur la Sèvre (Sèvre Nantaise, Moine, Maine, Sanguèze, Ouin) auxquelles s’ajoutent plus de 1900 km de petits cours d’eau, ces derniers pouvant être permanents ou temporaires. Sur le bassin du Thouet, on recense 2493 km de cours d’eau dont les principaux affluents sont l’Argenton, la Dive, le Thouaret et le Cébron.<br>L’ensemble de ce réseau constitue un axe de colonisation privilégié des civelles et des anguillettes. La Sèvre Nantaise aval a historiquement accueilli une population d’aloses aujourd’hui disparue et possède également les conditions pour accueillir la lamproie marine. <br>Sur l’ensemble des deux bassins, de nombreux ouvrages hydrauliques ont été construits dans le lit de la rivière. Leur présence était liée à l’utilisation de la force hydraulique (moulins). Par la suite et pour la très grande majorité des sites, les retenues ont été utilisées pour les loisirs et pour l’agrément : randonnées, pêches, activités nautiques, agrément paysager, ainsi que pour l’agriculture (irrigation) et l’alimentation en eau potable. Ainsi, c’est près de 355 ouvrages qui ont été recensés sur ces deux bassins versants (240 pour les cours principaux du bassin de la Sèvre Nantaise et, 115 pour le cours du Thouet). La plupart de ces ouvrages sont aujourd’hui rarement manœuvrés, et beaucoup d’entre eux sont même à l’état d’abandon. Par contre, leur perturbation est toujours active. Ainsi, les écoulements sont modifiés (stagnation, réchauffement de l’eau, banalisation des milieux…) et la mobilité des poissons et des sédiments est stoppée.<br>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le processus de dégradation des ouvrages, le coût du maintien des aménagements, l’incidence écologique négative induite par les ouvrages et les conflits d’usages ont poussés, en 2002, l’Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Nantaise (IIBSN) et le syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) à mener une réflexion sur le devenir des ouvrages. Depuis 2004, ces deux syndicats ont investi des moyens conséquents pour mieux appréhender la problématique des aménagements hydrauliques et de l’évolution des paysages associés. Une méthode d’évaluation des sites a été mise au point dans un premier temps sur le bassin de la Sèvre Nantaise avant d’être adaptée sur celui du Thouet : une grille d’analyse multicritères participative permet de qualifier les intérêts collectifs et les impacts écologiques négatifs des ouvrages du bassin. Les critères utilisés sont des critères écologiques et sociologiques.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Plus de 300 sites hydrauliques ont fait l’objet de l’analyse multicritère participative (engagée en 2002) afin, entre autres, d’élaborer des programmes d’intervention comprenant des opérations de renaturation. Les résultats de l’analyse indiquent si la conservation de la ligne d’eau pour un ouvrage donné est d’intérêt collectif ou si celui-ci génère des impacts écologiques négatifs sur le fonctionnement du cours d’eau. Le maintien de l’ouvrage, l’amélioration de la gestion hydraulique, l’équipement, la modification ou la suppression de la structure de l’ouvrage sont des solutions possibles. Dans un premier temps, trois premiers chantiers pilotes d’ouvertures de vannes et d’abaissements d’ouvrages ont pu être réalisés. D’autres cas sont à l’étude ou en cours de réalisation. Sur le bassin de la Sèvre Nantaise, ces actions ont été menées par les syndicats de rivière locaux : <br>- Abaissement sur 300 mètres linéaires en amont du clapet des Planches (0,75 m de haut) sur le Thouet au Tallud : SMVT, commune du Tallud<br>- Abaissement de 1.5 mètre du niveau du plan d’eau de la Motte sur la Sanguèze à Mouzillon : syndicat de la Sanguèze. <br>- Ouvertures permanentes de deux vannes sur la Moine à Cholet : syndicat de la Moine.<br>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

Non renseigné

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les trois chantiers pilotes ont été suivis avant et après travaux. Pour le Thouet, seule la biologie a été suivie par un bureau d&rsquo;étude : indice biologique global normalisé (IBGN), indice biologique diatomique (IBD), indice macrophytes et indice poisson. Sur la Sanguèze, la faune, la flore, la qualité biologique de l&rsquo;eau, l&rsquo;hydromorphologie, les habitats et les perceptions sociales ont été évalués. Enfin sur la Moine, en plus des indicateurs suivis sur la Sanguèze, des suivis physico-chimiques ont été menés.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La démarche menée par l’IIBSN et le SMVT, en partenariat avec les syndicats de rivière, dont ceux de la Sanguèze et de la Moine sur le bassin de la Sèvre, et les communes, vise à motiver et aider les maîtres d’ouvrages locaux à mener des actions en faveur de la restauration de la continuité. Les bilans des chantiers pilotes semblent plutôt positifs puisque les résultats des suivis montrent une amélioration du milieu sur les plans physique, chimique et biologique, ainsi qu’au niveau de la perception locale des projets. L’eutrophisation a diminué sur l'ensemble des sites et les habitats se sont diversifiés. Des atterrissements se sont créés et se sont végétalisés. Dans l’ensemble, le nombre d’espèces végétales et d’invertébrés inféodés aux milieux courants a augmenté. Par contre concernant les populations piscicoles, les résultats sont encore médiocres, surement lié à la qualité de l’eau qui reste moyenne. Les problèmes de qualité d’eau sont en partie liés aux apports provenant du bassin versant. <br>La réussite des expérimentations de la Motte et de Plessis-Nombretière a permis aux syndicats de la Sanguèze et de la Moine d’initier, dans la continuité de ces sites, des projets ambitieux d’effacement d’ouvrages sur des portions de cours d’eau plus importantes (notamment, 15 km et 6 ouvrages sur la Sanguèze aval). <br>Depuis 2010, sur la Moine, les vannes du seuil de Plessis-Nombretière ont été démantelées. Par ailleurs, 5 autres ouvrages ont été totalement ou partiellement effacés dans la traversée de la commune de Cholet, ce qui représente un linéaire d'environ 6 km d'écoulement libre restauré. Le Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Moine a également souhaité restaurer la capacité d'expansion des crues en aval du site, avec la réouverture du lit majeur. Cette action permet de réduire de 25 cm le niveau des eaux pour une crue centennale (par modélisation), dans un quartier très vulnérable aux inondations.<br>Dans le cadre du Contrat Restauration Entretien (CRE) du bassin Sèvre Nantaise 2008-2013, d'autres actions de restauration de la continuité écologique et des milieux aquatiques sont engagées sur différents territoires de syndicats de rivière (effacements de clapets sur l'Ouine et la Sèvre Nantaise et remise en eau d'un bras secondaire, ouvertures d’une brèche sur une chaussée de la Maine, contournement d’une chaussée de moulin sur la Sèvre Nantaise aval…)<br>En 2012, 54 sites hydrauliques font l'objet d'actions intégrées dans le CRE (études ou travaux) et destinées à l'amélioration de la continuité écologique sur la Sèvre Nantaise. D'ici 2013, 27 sites auront fait l'objet de travaux d'aménagement pour la continuité.<br>En 2009, le SMVT et l'IIBSN ont lancé une étude s'inscrivant dans la continuité "recherche-action sur la problématique du devenir des seuils en rivière et des paysages", engagée en 2002. Cette étude est réalisée afin de valoriser le travail de collecte de données effectué et permettre ainsi de mieux comprendre l'évolution des représentations sociales de la rivière, les pratiques et usages dans les fonds de vallées. <br>Elle a pour vocation de s'intégrer dans un programme de recherche interdisciplinaire portant sur la géodiversité des vallées de l'Ouest, en lien avec les plateformes Eau-Espace-Espèces et Patrimoine du Plan Loire Grandeur Nature III (2007-2013). <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Réalisation par l’IIBSN et le SMVT de publications pédagogiques (plaquettes, guides), documentaire vidéo, d’un colloque en 2010 et mise en ligne d’informations sur les sites internet de l’IISBN et du SMVT. Une enquête auprès du grand public portant sur la perception ainsi que les pratiques et usages en fond de vallée a été réalisée en 2009 par le CNRS, en partenariat avec le SMVT et l'IIBSN.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

<p>Coût de l’étude multicritère SMVT sur 15 mois (recrutement d’un chargé de mission spécialisé): 50 000 € HT</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau - conseils régionaux - fonds structurels européens LEADER+
Partenaires techniques du projet - Université de Nantes (Régis Barraud) - GEOLITTOMER


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de la vallée du Thouet, Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise


Contacts Antoine Charrier & Olivier Constantin
  Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise (IIBSN) Syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) smvt@valleeduthouet.fr
acharrier@sevre-nantaise.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>BARRAUD, R. (2007). Vers un "tiers-paysage". Géographie paysagère des fonds de vallées sud-armoricaines. Héritage, évolution, adaptation. Géographie, Université de Nantes: 408</p>
<p>http://www.sevre-nantaise.com/</p>
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