Recréation d’une roselière sur le Rhône à Rochemaure
Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013
Créée le 12/12/2013
L'opération
Catégories | Amélioration des voies navigables |
Type d'opération |
Création ou réouverture de zones humides alluviales |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de plaine |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Bon état des habitats Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
octobre 2009 juin 2010 |
Linéaire concerné par les travaux |
Non renseigné |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | Le Rhône |
Distance à la source | 623.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne |
Non renseigné |
Débit moyen | 1480.00 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FDDR2007d |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Rhône-Méditerranée |
Région(s) |
RHONE-ALPES |
Département(s) |
ARDECHE (07) |
Communes(s) |
ROCHEMAURE (07191) |
Région | Recréation d’une roselière sur le Rhône à Rochemaure |
Les objectifs du maître d'ouvrage
Améliorer la fonctionnalité de la roselière en faveur des espèces inféodées à ce milieu
Concilier la mise en place d’un ouvrage hydroélectrique et le maintien et le développement d’habitats en zone humide
Le milieu et les pressions
null
Les opportunités d'intervention
null
Les travaux et aménagements
null
La démarche réglementaire
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Demande de dérogation pour la destruction/déplacement d’habitats d’espèces protégées (loi relative à la protection de la nature du 10 juillet 1976) et Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau
La gestion
null
Le suivi
null
Le bilan et les perspectives
null
La valorisation de l'opération
null
Coûts
Coût des études préalables | 52 000 € HT |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
137 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 189 000 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Compagnie nationale du Rhône (100 %) |
Partenaires techniques du projet | - Ligue de protection des oiseaux (LPO) Rhône-Alpes - Direction départementale des territoires de l’Ardèche (DDT 07) - Association castor et Homme |
Maître d'ouvrage |
Compagnie nationale du Rhône (CNR)
![]() |
Contacts | Christophe Moiroud et Pascal Richard |
c.moiroud@cnr.tm.fr et p.richard@cnr.tm.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné
Restauration de la tourbière de Sagne Redonde
Page mise à jour le 06/03/2018
Créée le 02/03/2012
Créée le 02/03/2012
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Restauration de la tourbière de Sagne Redonde |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales |
Début des travaux Fin des travaux |
août 2002 août 2002 |
Surface concernée par les travaux | 18.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | U - Tourbières non boisées |
Type de milieu (SDAGE) | Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline) |
Type hydrogéomorphologique | Restauration de la tourbière de Sagne Redonde |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
FRGR1001 |
Référence du site Natura 2000 |
FR8201666
|
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Loire-Bretagne |
Région(s) |
RHONE-ALPES |
Département(s) |
ARDECHE (07) |
Communes(s) |
LANARCE (07130) |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Objectif n°1 : Favoriser l'évolution des milieux tourbeux pionniers. </p><p> </p>
<p>Objectif n°2 : Maintenir des milieux ouverts.</p><p> </p>
<p>Objectif n°3 : Créer et maintenir des mares périphériques.</p><p> </p>
<p>Objectif n°4 : Participer à une valorisation pédagogique ex-situ.</p><p> </p>
Le milieu et les pressions
<p style="text-align: justify; ">Le site se trouve sur le plateau ardéchois qui est ici le prolongement oriental du massif de la Margeride. La tourbière est au fond d’un cratère de maar, situation assez classique dans ce secteur. Le diamètre du cratère est d’environ un kilomètre et la surface de la tourbière en 1977 est, en fonction des définitions adoptées, de l’ordre de 18 hectares. Il y a eu visiblement deux types de formation de la tourbière originelle, un type soligène sur le bas des versants, généré par le niveau des sources issues de l’aquifère constitué par les débris volcaniques, et un type limnogène dans le fond de la dépression aux dépens d’un lac qui a rempli le fond du maar, la tourbe reposant sur une argile lacustre.</p><p style="text-align: justify; ">Habitats :<br>35.1* Pelouse à Nard raide<br>51.1* Tourbière haute active<br>51.2 Tourbière dégradée<br>54.53 Tremblants à Carex rostrata<br>54.59 Radeaux à Menyanthes et Comaret</p><p style="text-align: justify; ">Le site de Sagne-Redonde a fait l’objet d’une exploitation de tourbe pendant une vingtaine d’années, jusqu’en 1998. Le creusement de fossés de drainage a modifié la circulation de l’eau provenant du bassin versant. L’arrêt des pratiques agricoles a entraîné une colonisation par le pin sylvestre.</p><p> </p>
Les opportunités d'intervention
<p style="text-align: justify; ">- Fin de l’autorisation d’exploitation de la tourbe et retraite de l’exploitant<br>- Site connu pour sa richesse biologique par des naturalistes (FRAPNA…)<br>- Démarrage du programme Loire Nature avec implication du CEN Rhône-Alpes.<br>- Commune intéressée pour que la tourbière exploitée ne devienne un territoire « mort »</p><p> </p>
Les travaux et aménagements
<p style="text-align: justify; ">• Restauration hydrologique (comblement de fossés de drainage, création de mares)<br>Dans le cadre de la restauration de l’écoulement de l’eau de part et d’autres des fossés de drainage, ceux-ci ont été comblés en septembre 2002 : <br>- Le fossé principal a été comblé entièrement. <br>- Concernant le réseau de fossés secondaires, l’option rebouchage complet a été écartée par manque de matériau. <br>- Des petites mares ont alors été creusées le long et en bout des fossés, de telle sorte que la matière extraite puisse servir à la mise en place de bouchons en travers des sens d’écoulement. Par ailleurs, les trop-pleins des mares ont été positionnés de manière à diriger l’eau vers les secteurs les plus asséchés.<br>En septembre 2002, 7 mares ont été réalisées. Les matériaux ont été laissés sur place (soit étalés sur le sol, soit entassés pour former des talus) soit utilisés pour reboucher les drains. Des ornières liées au passage des engins se sont formées pendant les hivers suivants.</p><p>• Restauration des prairies humides (bûcheronnage et broyage)<br>Les résineux sont les principaux ligneux visés. Des travaux par broyage, coupe ou arrachage des jeunes pousses ont été réalisés à plusieurs reprises. La dynamique des ligneux est très forte compte-tenu de la présence de boisements de résineux tout autour du site. Cette action a été maintenue dans le second plan de gestion avec une récurrence tous les deux ans.<br> </p><p style="text-align: justify; "> </p>
La démarche réglementaire
Non renseigné
La gestion
<p style="text-align: justify; ">Sur la partie Sud du site, un enclos a été mis en place en 2004. Il délimite un parc de 2,7 hectares sur lequel un pâturage équin a pu être instaurer. Le pâturage est extensif, avec un chargement faible à l’année.<br>Ce secteur a été choisi car il ne comporte pas de zones dangereuses (tremblants). Ceci évite les risques non négligeables de noyade des animaux : un cheval échappé d’un parc voisin s’est noyé sur le site en 2003.<br>La date de pâturage correspond à la fin de la période de reproduction de l’Azuré des mouillères, pour lequel le pâturage peut être néfaste (consommation ou piétinement des gentianes pneumonanthes sur lesquelles sont déposées les œufs). Par ailleurs, le choix des dates de pâturage est discuté avec les chasseurs. Une convention a été signée avec un éleveur. Ce pâturage se maintient encore à l’heure actuelle.</p><p style="text-align: justify; ">Acquisition 8,5 ha par le conservatoire Rhône Alpes des espaces naturels.</p><p> </p>
Le suivi
<p>Un important dispositif de suivis a été mis en place sur les différentes actions. Des suivis piézométriques, une station météo, des suivis de végétation et suivis des papillons remarquables ont été mis en place.</p><p>Concernant la végétation, les transects modifiés de végétation ont été effectués par la méthode des points aiguille. La longueur des transects est variable ; une espèce végétale est notée tous les 5, 10 ou 20 cm. Pour chaque tronçon est associé une liste d’espèces et leur fréquence. Les espèces sont ensuite regroupées par affinités écologiques.</p><p>Concernant les papillons, c’est l’azuré des mouillères (Maculinea alcon) qui est ici concernée. C’est un papillon très rare inféodé aux tourbières. Son suivi comprend le comptage des individus adultes (= imagos) observés, mais aussi l’étude de ses hôtes indispensables à la réalisation de son cycle de vie :</p><p><br>• Suivi de l’Azuré des mouillères : comptage des individus pendant la période de vol (3 sorties en juillet et août) : - sur 9 prospections réalisées en juillet, 7 comptent des observations et sur les 9 réalisées en août, 3 comptent des observations.<br>En 2005, c’est la première année qu’au moins 10 individus sont vus à 2 dates différentes.<br>• Recherche des fourmis-hôtes : Un piégeage des fourmis a été effectué (30 pièges) en 2000. Les 3 espèces de fourmis-hôtes des azurés (Myrmica scabrinodis, M. ruginodis et Myrmica rubra) ont été déterminées. Mais il semble que la densité des fourmis soit faible, ce qui pourrait expliquer que la population d’Azuré des mouillères soit assez réduite. Un nouveau piégeage a été réalisé en 2003 dans le secteur remanié suite au comblement des fossés. Des fourmis-hôtes sont capturées, mais il se peut que des fourmilières aient été détruites (par destruction directe ou du fait de l’augmentation du niveau d’eau).<br>• Comptage de la plante-hôte, la Gentiane pneumonanthe (Gentiana pneumonanthe). Depuis 2004, le nombre de gentianes en fleur a diminué sur le secteur 1 (inondé suite aux remaniements de la zone), contrairement au secteur 2, où le nombre de gentianes est très élevé. Néanmoins, on constate que le nombre d’œufs par gentiane est plus élevé dans la zone 1 que dans la zone 2.</p><p>Le creusement des mares a aussi bénéficié de suivis des odonates et des batraciens.<br> </p><p> </p>
Le bilan et les perspectives
<p style="TEXT-ALIGN: justify">D’après les premiers résultats, les opérations de restauration de l’alimentation en eau par le comblement des fossés a favorisé l’évolution des habitats herbacés vers des groupements plus spécifiquement tourbeux.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">La turbification est active sur le site, que ce soit au niveau de l’eau libre, des berges de fosses d’extraction ou sur les anciennes zones de tourbe à nu. Il en résulte une progression des milieux tourbeux pionniers, mais aussi un comblement progressif des secteurs d’eau libre. Les suivis et un entretien régulier sont maintenus.<br>La lutte contre les ligneux a permis de maintenir le site très ouvert. Elle s’est axée sur les résineux, de manière efficace, mais nécessite d’être reconduite régulièrement compte-tenu de la dynamique de colonisation du Pin sylvestre. On constate également que la saulaie progresse petit-à-petit.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Le pâturage est prolongé avec maintien de dates tardives pour maintenir le développement de l’Azuré des mouillères. <br>Concernant les mares, la colonisation par les odonates et les amphibiens a été rapide et les mares contribuent à la richesse spécifique du site.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Concernant la colonisation par la végétation, elle se fait de manière plus lente.</p> <p style="TEXT-ALIGN: justify">Un second plan de gestion a été réalisé de 2007 à 2011 et financé dans le cadre du plan Loire grandeur nature et d’un Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Humides Verrerie, Geneste et Sagne Redonde et d’un contrat Biodiversité Rhône-Alpes (Région Rhône-Alpes).</p>
La valorisation de l'opération
<p>En plus des articles publiés par Fabrice GREGOIRE, l’action a été valorisée : <br>- Aux automnales de Coucouron (2009)<br>- Dans différents documents de bilan de Loire Nature<br>- Par un sentier panoramique<br>- Par des sorties grand public (peu)<br>- Par des formations (BTS GPN, Fac de St Etienne avec Cubizolle…)<br>- Par un poster<br>- Fiche de topoguide randonnée<br>- Cahier technique du CREN</p><p> </p>


Coûts
Coût des études |
Non renseigné |
Coût des acquisitions |
Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
Non renseigné soit, le coût à l'hectare : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 15075 |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l’eau Loire bretagne 20% - Etat (ex DDAF) 40% - Région Rhône Alpes 40% |
Partenaires techniques du projet | - Ecole Normale Supérieur (Mr GREGOIRE) - ONF |
Maître d'ouvrage | Conservatoires des espaces naturels de Rhône Alpes Antenne Drôme-Ardèche
![]() |
Contacts | Laurence Jullian / Emilie DUPUY |
Rouveyret
07200 VOGUE
laurence.jullian@espaces-naturels.fr |
Référence(s) bibliographique(s)
<p style="text-align: justify; ">- A. Laplace-Dolonde, F. Grégoire, 2005, La dialectique de la tourbière et de l’étang, actes du colloque du Groupe d’Histoire des Zones Humides, tenu en Brenne, parution décembre 2006</p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire, A. Laplace-Dolonde, 2005, Influence des recherches scientifiques sur la gestion des tourbières lors des dix dernières années, Actes du colloque « Origine, dynamique et gestion des tourbières », tenu à Goutelas, en octobre 2005, parution décembre 2006</p><p> </p>
<p style="text-align: justify; ">- Grégoire F., A. Laplace-Dolonde, Canivé J. 2006, La tourbe, l’arbre et l’eau, Actes du colloque du GHFF tenu à Bordeaux en septembre 2006, parution en 2007</p><p> </p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire, Social acceptation for mire conservation, examples in Northern France and Massif Central, communication orale présentée lors la rencontre annuelle de l’IMCG à Ushaïa en Terre de Feu en novembre décembre 2005,</p><p> </p>
<p style="text-align: justify; ">- F. Grégoire : «Pédagogie et Tourisme dans les tourbières, les aspects climatiques», communication faite au colloque de l’AIC, Tunis, septembre 2007</p><p> </p>
<p>- F. Grégoire : Local Climate of Ardeche mires, communication proposée à la Conférence Internationale de Météorologie Alpine Chambéry, 4 au 8 juin 2007, participation au colloque annulée mais le résumé élargi a été mis en ligne</p>
<p>- F. Grégoire, V. Pierron, La tourbière de Sagne Redonde (Lanarce, Ardèche), des choix pour la réhabilitation, communication présentée lors du Colloque de Lamoura « Tourbe et tourbières 2007 »</p>
<p>- F. Grégoire, A. Laplace-Dolonde, Un document de référence sur les tourbières : L’inventaire du Service des Mines de 1949, communication présentée lors du Colloque du GHZH tenu à Laon en octobre 2007</p>
<p>- F. Grégoire, « Des tourbières en contexte cévenol : quelle gestion pour quelles contraintes climatiques ?», communication proposée pour le colloque de l’AIC, Montpellier, septembre 2008</p>
Reconstitution du matelas alluvial sur l’Ardèche : un exemple non réussi
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010
Créée le 09/06/2010
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Reconstitution du matelas alluvial |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de zone intermédiaire |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Bon état des habitats |
Début des travaux Fin des travaux |
décembre 2001 mai 2002 |
Linéaire concerné par les travaux | 1000 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | L'Ardèche |
Distance à la source | 50.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
60.00 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
60.00 m
|
Pente moyenne | 1.50 ‰ |
Débit moyen | 25.00 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRDR419 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Rhône-Méditerranée |
Région(s) |
RHONE-ALPES |
Département(s) |
ARDECHE (07) |
Communes(s) |
AUBENAS (07019) |
Région | AUVERGNE-RHONE-ALPES |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Favoriser le piégeage des matériaux et permettre la reconstitution d’un substrat pour les biocénoses aquatiques.<br /> </p>
<p>Protéger une digue en rive droite assurant la protection de plusieurs habitations.</p>
<p>Resserrer la lame d’eau.</p>
Le milieu et les pressions
<p> L’Ardèche est un affluent important du Rhône avec un bassin versant de 2 500 km2 et une longueur totale de 120 km. Depuis les années cinquante, de nombreuses extractions dans le lit majeur du cours d’eau ont provoqué une incision du fond du lit supérieur à un mètre à certains endroits. La rivière est globalement en déficit sédimentaire et il existe peu de mobilité latérale du lit dans la zone de la boucle d’Aubenas. Le bon état écologique est considérablement déstabilisé par l’absence de matériaux, support de la vie aquatique. La sécurité publique est également en jeu avec une déstabilisation possible des ouvrages d’art (ponts, digues et protection de berges).</p>
Les opportunités d'intervention
<p> L’ensemble de ces pressions a conduit à inscrire des mesures de restauration du lit au sein du contrat de rivière Ardèche Claire.</p>
Les travaux et aménagements
<p> Cette opération est réalisée à titre expérimental.<br />Il était prévu dans un premier temps de mettre en place une dizaine d’épis en alternance rive droite /rive gauche. Puis dans un deuxième temps, après quelques crues créant une dynamique sédimentaire autour des épis, devaient être construit les mêmes ouvrages en face de ceux déjà en place. Les épis, de 20 m de long et de 2 m de large, sont constitués de gabions. Ils sont fixés à la roche-mère par des fers en béton sur une profondeur d’un mètre environ.<br />La première phase a été réalisée en janvier 2002. Deux années de reprise d’une nouvelle dynamique se sont écoulées favorablement.<br />Mais, en 2004, une forte crue a endommagé et détruit plusieurs ouvrages. Faute de trouver une solution technique permettant un ancrage des ouvrages plus résistants, les travaux ont été arrêtés. Ainsi, la deuxième phase n’a jamais été réalisée.</p>
La démarche réglementaire
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.
La gestion
<p> Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>
Le suivi
<p> Aucun suivi biologique n’a été entrepris spécifiquement pour évaluer l’opération de restauration. Cependant, un indice biologique global normalisé (IBGN) a été réalisé sur l’ensemble de la vallée de l’Ardèche. Il ne montre pas, au niveau du site, d’évolution particulière.</p>
Le bilan et les perspectives
<p> Étant donné la destruction de plusieurs ouvrages, il est certain que les objectifs de départ ne sont pas remplis. Toutefois, on constate grâce aux aménagements restés en place une diversification des écoulements. Le piégeage des matériaux grossiers paraît cependant assez faible au niveau du secteur concerné par l’opération, les zones de bancs alluviaux étant situées à plusieurs kilomètres en amont. Il est probable que l’opération aurait mis un temps certain à apporter les effets attendus.<br />Il n’y a pas eu de suites directes à cette action mais la problématique de gestion du transport solide est aujourd’hui intégrée à la démarche de SAGE sur le bassin versant de l’Ardèche.</p>
La valorisation de l'opération
<p> Non concerné.</p>
Coûts
Coût des études préalables | 3 900 € HT |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
33 100 € HT
soit, au mètre linéaire : 37 |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 37 000 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Conseil général (45 %) - agence de l’eau (35 %) - commune d’Aubenas (20 %) |
Partenaires techniques du projet | - Commune d’Aubenas - conseil général - agence de l’eau |
Maître d'ouvrage |
Syndicat Ardèche Claire
|
Contacts | Anne Fell |
Syndicat Ardèche Claire
contrat.riviere@ardecheclaire.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné