Reconnexion d’un bras secondaire du Rhin : le Schafteu

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2004
novembre 2005
Linéaire concerné par les travaux 7500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Schafteu
Distance à la source 85.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR2
Référence du site Natura 2000
FR4201797
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) RHINAU (67397)
Région Reconnexion d’un bras secondaire du Rhin : le Schafteu

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Redynamiser et accentuer le caractère alluvial du massif forestier de l’île en réactivant les inondations sur l’île
Reconnecter les anciens bras du Rhin pour améliorer la continuité écologique

Le milieu et les pressions

<P>Le Schafteu est un bras secondaire du Rhin de 7.5 kilomètres. Il alimente un massif forestier alluvial d’une grande richesse biologique, situé sur une île de 420 ha, l’île de Rhinau, entre le vieux Rhin et le Rhin canalisé. Lors de la seconde moitié du XXe siècle de grands travaux de rectification puis de canalisation du Rhin ont été entrepris par la France et l’Allemagne afin de garantir des conditions satisfaisantes de navigation, permettre la production d’énergie hydroélectrique et réduire les fréquences de débordement.<BR>Ces différents aménagements ont provoqué une aggravation des crues sur la partie aval du Rhin, une modification des conditions d’écoulement (augmentation des vitesses), une diminution des zones d’épandage ainsi que l’assèchement et la perte de diversité des forêts du Rhin, progressivement coupées des variations saisonnières du niveau du fleuve. Les affluents du Rhin, dont le Schafteu, ont été quasiment déconnectés du Rhin.<BR>La dynamique du massif forestier s’en est trouvée fortement altérée conduisant à une importante perte de la biodiversité sur l’île. Les milieux Rhénans, de par leur richesse morphologique et biologique, possèdent un caractère unique en Europe.<BR>L’île de Rhinau fait partie du site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruch, Bas Rhin » où sont listés notamment, le castor, la lamproie de Planer, le saumon ou encore l’alose… La moitié de l’île est classée en réserve naturelle, l’autre moitié appartient à la commune de Rhinau.&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Devant le constat de réduction de la biodiversité et de perte d’habitats, les collectivités, les services de l’État et les associations de protection de la nature se sont mobilisés pour mettre en oeuvre le projet Life Nature « Rhin Vivant » (2002-2007).<BR>Ce projet vise prioritairement à conserver et restaurer le réseau d’habitats naturels que parcourt le Rhin et ses bras secondaires en rive française. Il donne également une place importante aux actions de communication et à la sensibilisation des populations riveraines sur les intérêts de préservation de ces milieux. Le choix des actions s’est porté notamment sur le Schafteu, partiellement déconnecté au Rhin et qui offre un potentiel écologique important.&nbsp;</P>

Les travaux et aménagements

<P>Le projet se situant à proximité du Rhin navigué, la réalisation de ce dernier s’est faite en partenariat avec Voies navigables de France (VNF). Les travaux sont très peu interventionnistes et se sont déroulés en deux phases. Dans un premier temps, les conditions d’alimentation du Schafteu sont modifiées : la prise d’eau est agrandie. La digue entre le Vieux Rhin et l’île est abaissée. Une centaine de peupliers de culture sont abattus au profit d’une roselière. Dans un second temps, des gués sont réalisés et divers ouvrages, ponts, passerelles sont redimensionnés. Des aménagements sont réalisés dans la seconde moitié de l’île. Ils permettent le maintien des activités de loisirs. Les embâcles sont enlevés pour garantir la pratique du canoë et des passerelles sont réalisées pour offrir des accès aux pêcheurs. L’ensemble du débit du Schafteu est restitué au Rhin en aval de l’île.&nbsp;</P>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<P>Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Le but est de laisser évoluer le massif naturellement, seuls quelques embâcles sont enlevés en aval de l’île pour la pratique du canoë.&nbsp;</P>

Le suivi

<P>Aucun état initial n’a été réalisé. Suite aux travaux, il n’y a pas de suivi écologique mis en place. Ils ne sont en effet pas prévus dans les fonds Life. Dans la partie amont incluse dans la réserve naturelle de l’île de Rhinau, quelques suivis piscicoles sont réalisés.&nbsp;</P>

Le bilan et les perspectives

<P>L’augmentation de la prise d’eau sur le Rhin a permis d’augmenter la quantité d’eau arrivant dans le Schafteu. Les inondations de l’île sont favorisées grâce à des échancrures dans les digues du Rhin. Le cours d’eau s’est auto-curé sur la partie amont. Huit autres sites ont été réaménagés de manière assez similaire le long du Rhin dans le cadre du programme Life Rhin Vivant. Pour plus d’information, consulter le site internet : http://rhinvivant-lebendigerrhein.eu/ Beaucoup d’actions ont été mises en oeuvre dans le cadre du programme Life Rhin-Vivant. Ainsi, une vingtaine de kilomètres d’anciens bras du Rhin a été remise en eau, près de 100 hectares de prairies ont été restaurés et entretenus, et des études approfondies ont permis de prendre des mesures de conservation durables en faveur de la faune et la flore sauvage reconnus d’intérêt européen. Afin de pérenniser les actions mises en oeuvre et poursuivre la démarche de réhabilitation de ces milieux, d’autres opérations sont prévues, notamment à travers le contrat de projet État Région pour la période 2007-2013.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>Un sentier d’interprétation sur le thème des « crues et inondation » est créé. Des panneaux d’informations sont placés au niveau des écluses du Rhin. La circulation des personnes dans l’île a été repensée pour réduire les perturbations sur le milieu.&nbsp;</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables 69 570 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 671 540 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 740 110 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (45%) - Ministère en charge de l’environnement (25%) - Conseil régional (12%) - Conseil général du Bas-Rhin (10%) - Commune de Rhinau (6%) - Conseil général du Haut-Rhin (2%)
Partenaires techniques du projet - Conservatoire des sites alsaciens - Office national des forêts (ONF) - Voie Navigable de France (VNF)


Maître d'ouvrage Commune de Rhinau

Contacts M. Kalt - Mairie de Rhinau
  Erwan Hornier - Office national de l’eau et des milieux aquatiques – Service départemental : sd67@onema.fr
info@rhinau.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reméandrage du Hardtbach à Wissembourg

Page mise à jour le 19/12/2017
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2010
octobre 2011
Linéaire concerné par les travaux 2200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Hardtbach
Distance à la source 4.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 0.04 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau CR207
Référence du site Natura 2000
FR4201796
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) WISSEMBOURG (67544)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la capacité d’étiage de la nappe en diminuant le drainage</p>
<p>Restaurer la morphologie du cours d&rsquo;eau</p>
<p>Rétablir la continuité piscicole</p>
<p>Créer et restaurer des annexes hydrauliques : zones privilégiées pour le rechargement de la nappe.</p>

Le milieu et les pressions

<p>L&rsquo;Hardtbach, ruisseau forestier, est un affluent de la Lauter, qu&rsquo;il rejoint après un parcours de 12 km. Son bassin versant, d&rsquo;une superficie de 22 km&sup2;, se situe en secteur de plaine sur des terrains alluvionnaires déposés par la Lauter. Celle-ci s&rsquo;est ensuite déconnectée petit à petit de la plaine alluviale. L&rsquo;ensemble est donc composé d&rsquo;un axe principal formé par la Lauter, environné par un massif forestier de 2 000 Ha. Ce dernier repose sur un empilement de nappes phréatiques, dont les plus superficielles (0-4 m) conditionnent la présence d&rsquo;un gradient de boisements à caractère humide, depuis les aulnaies-frênaie jusqu&rsquo;aux chênaies. Le réseau hydrographique intraforestier ainsi constitué n&rsquo;est pas alimenté en eau de façon permanente et est en grande partie d&rsquo;origine artificielle.</p><p>L&rsquo;amont du bassin versant du Hardtbach est agricole, mais la majorité du cours d&rsquo;eau est située en milieu forestier, dans un massif de production. La production sylvicole a commencé à la fin du XIXe siècle. Des fossés de drainage ont été ouverts afin d&rsquo;optimiser la production et notamment pour faciliter la régénération des chênes par l&rsquo;assainissement des sols. Puis dans les années 1960 et dans un contexte de remembrement agricole, le drainage du massif forestier a été accentué afin d&rsquo;évacuer de façon plus efficace les eaux collectées dans les zones agricoles vers la Lauter plus en aval. Les rejets agricoles sont drainés directement dans le réseau hydrographique forestier. Les nappes superficielles prisonnières du massif ne sont plus alimentées correctement et des dépérissements successifs ont été observés sur les chênes. La préservation des nappes superficielles, notamment par la limitation du drainage, est un enjeu majeur sur ce secteur.</p><p>L&rsquo;Hardtbach est situé sur le secteur Natura 2000 &laquo;Lauter&raquo;, classé notamment pour la présence de la lamproie de Planer.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Face au dépérissement du chêne et à la dégradation hydromorphologique du cours d&rsquo;eau, les différents acteurs &ndash; gestionnaires forestiers, communes propriétaires et services de l&rsquo;État &ndash; ont souhaité agir. L&rsquo;objectif était de restaurer les milieux dégradés tout en tenant compte de la gestion forestière mise en oeuvre sur le site. Dans le cadre du classement Natura 2000, il a été décidé, en 2006, de monter un programme Life-Nature (2007-2012) porté par l&rsquo;Office national des forêts (ONF). Après avoir réalisé une cartographie du réseau hydrographique et des ouvrages en 2007-2009, l&rsquo;ONF a lancé en 2009 une étude de faisabilité pour restaurer la capacité d&rsquo;étiage de la nappe superficielle sur le site Natura 2000. Cette étude a permis de visualiser l&rsquo;étendue et l&rsquo;ampleur des travaux à réaliser sur le réseau hydrographique de l&rsquo;Hardtbach.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se sont déroulés sur deux ans, au cours des automnes 2010 et 2011. L&rsquo;ONF a conduit les travaux avec l&rsquo;aide d&rsquo;une entreprise privée spécialisée. De nouveaux méandres ont été créés, les anciens n&rsquo;étant plus visibles. Les berges du cours d&rsquo;eau ont été retalutées en pente douce et le fond du lit réhaussé par recharge sédimentaire (remblais à partir des merlons de curage présents en berges) et par pose de seuils rustiques (bois et fagots). Trois ouvrages infranchissables de type buse ont été supprimés et deux ont été remplacés de manière à les rendre franchissables notamment pour la lamproie de Planer et la truite fario. Certains fossés de drainage périphériques au massif ont été rétrécis et d&rsquo;autres fermés pour favoriser le débordement lors d&rsquo;épisodes pluvieux intenses.</p><p>Des mesures d&rsquo;accompagnement ont également été réalisées consistant à restaurer et créer des mares en guise d&rsquo;annexes hydrauliques.</p><p>Afin de limiter l&rsquo;impact des travaux sur la faune aquatique, des filtres ont été posés à l&rsquo;aval du site d&rsquo;intervention pour réduire la mise en suspension de matériaux fins. Des ouvertures de petites fosses de décantation ont été réalisées régulièrement dans le chenal principal permettant ainsi de capturer le sable mis en mouvement suite aux travaux.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Les gestionnaires et les communes propriétaires des parcelles forestières sont chargés de l&rsquo;entretien de la végétation et des embâcles dans le cours d&rsquo;eau. Les interventions sur les embâcles se font uniquement sur les ouvrages en place.</p>

Le suivi

<p>Un état initial a été réalisé en 2009 lors de la phase d&rsquo;étude préalable. Pour le compartiment hydraulique, des mesures de débit et un sondage piézométrique ont été réalisés. Pour le compartiment biologique, des pêches électriques et des prélèvements IBGN ont été effectués afin d&rsquo;estimer respectivement l&rsquo;état des populations de poissons et d&rsquo;invertébrés. Enfin, des analyses de qualité de l&rsquo;eau ont été mises en oeuvre en parallèle. Un suivi après travaux, basé sur les mesures des mêmes compartiments, est prévu 3 ou 4 ans après les travaux (en 2013 ou 2014). Une évaluation partielle du compartiment des invertébrés a été réalisée par des étudiants stagiaires de l&rsquo;école nationale du génie eau et environnement de Strasbourg (ENGEES) en 2010 et 2011.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Le chantier est encore trop récent pour que l&rsquo;on puisse en mesurer les gains biologiques et morphologiques.</p><p>Toutefois, grâce aux travaux de recharge du lit mineur, le niveau de la lame d&rsquo;eau a été rehaussé en moyenne de 40 cm par rapport au lit d&rsquo;origine, mais l&rsquo;absence de suivi piézométrique ne permet pas de constater l&rsquo;effet de ces travaux sur le niveau de la nappe. En saison estivale, sur certaines portions de lit non concernées par les travaux, on constate une augmentation du niveau de la lame d&rsquo;eau par rapport à la situation avant travaux et les berges sont davantage ennoyées. Cela semble indiquer une amélioration de la capacité d&rsquo;étiage de la nappe.</p><p>Les services techniques de l&rsquo;ONF constatent une diversification visuelle des écoulements et des faciès, permettant d&rsquo;offrir des milieux plus attractifs pour la faune aquatique. Des fraies de lamproie ont déjà été observées moins d&rsquo;un an après les travaux. Les ouvertures réalisées au niveau de la végétation rivulaire en bordure de ruisseau (pour faciliter le déplacement de la pelle mécanique le long du ruisseau) et la dynamisation des écoulements, favorisent l&rsquo;attractivité du milieu pour les odonates des eaux courantes (Cordulégastre annelé) et l&rsquo;avifaune (Bergeronette des ruisseaux et Martin pêcheur).</p><p>Les premières analyses de la faune macrobenthique montrent un appauvrissement de la macrofaune en termes de biodiversité et de biomasse, qui semble lié à la phase de recolonisation du milieu suite aux travaux ainsi qu&rsquo;à un printemps 2011 très sec.</p><p>Les suivis futurs devraient permettre de constater l&rsquo;évolution de la faune aquatique piscicole et invertébrée et de mesurer la surface reconquise par les lamproies de Planer.</p><p>Les actions de restauration réalisées sur l&rsquo;Hardtbach &ndash; concrétisation du document d&rsquo;objectifs Natura 2000 &ndash; ont été appréciées des riverains et des élus. Cette&nbsp; opération a également permis une meilleure compréhension des enjeux hydromorphologiques et écologiques auprès des gestionnaires et des exploitants du massif.</p><p>Fort de cette expérience, l&rsquo;ONF vient de lancer une étude de faisabilité pour la réalisation de travaux de reméandrage sur un autre massif forestier,<br />de contexte semblable.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Dans le cadre du programme Life-Nature, une plaquette sur les actions mises en place au titre du classement du site en Natura 2000 a été coréalisée par la commune de Wissembourg et l&rsquo;ONF.<br />Des réunions et sorties sur le terrain ont été réalisées sur le site restauré avec les élus et les partenaires techniques. Enfin des journées de sensibilisation à destination du grand public ont été organisées les 9 et 10 juin 2012.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 79 850 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 57 311 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 137 161 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (50 %) via le programme Life-Nature - Conseil général du Bas-Rhin (14 %) - Agence de l’eau Rhin-Meuse (AERM) (9%) - Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Alsace (9 %) - Villes de Wissembourg, Salmbach et Niederlauterbach (7%) - Office national des forêts (8 %) - Conservatoire des sites alsaciens (3%)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Villes de Wissembourg, Salmbach et Niederlauterbach - Conseil général du Bas-Rhin - Conservatoire des site alsaciens


Maître d'ouvrage Ville de Wissembourg

Contacts Julien Prinet - Office national des forêts
  Autre contact : Aurélie Picher - Chargée de mission Natura 2000, Ville de Wissembourg - a.picher@mairie-wissembourg.fr
julien.prinet@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SOGREAH, 2009. Etude de faisabilité pour la restauration de la capacité d’étiage de la nappe superficielle sur le site Natura 2000 Lauter. ONF, 103 p.</p><p>http://engees-proxy.u-strasbg.fr/444/01/M%C3%A9moireB.pdf</p>
<p>Prinet J., 2009. Réseau hydrographique (petits affluents de la Lauter) : Cartographie et description du milieu physique. ONF, 20p.</p>

Retour du Steinbaechlein dans son talweg d’origine

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2005
septembre 2005
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Steinbaechlein
Distance à la source 43.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 7.00 ‰
Débit moyen 0.40 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR62
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) HAUT-RHIN (68)
Communes(s) MORSCHWILLER-LE-BAS (68218)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Augmenter la surface de terrain disponible pour la réalisation d&rsquo;un bâtiment commercial.<br />&nbsp;</p>
<p>Dépolluer le site.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Steinbaechlein est un bras secondaire de la Doller de 14,5 kilomètres de long. Le bassin versant de la Doller draine une surface de 215 km2. Il est dominé essentiellement par l&rsquo;agriculture. Les zones urbanisées sont également très nombreuses.<br />Au XIXe siècle, pour les besoins hydrauliques d&rsquo;une usine chimique, un méandre du Steinbaechlein a été recoupé sur environ 400 mètres. Le lit du cours d&rsquo;eau a été dévié et canalisé pour traverser l&rsquo;usine.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Suite au démantèlement de l&rsquo;usine et dans le cadre de la réalisation d&rsquo;une zone d&rsquo;activité et d&rsquo;un lotissement résidentiel, le cours d&rsquo;eau a été ramené dans son ancien lit. Les travaux ont été motivés par la nécessité d&rsquo;augmenter la surface du terrain pour le bâtiment commercial et par la volonté d&rsquo;éloigner le cours d&rsquo;eau d&rsquo;un sol pollué.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le cours d&rsquo;eau est replacé dans son ancien lit. Un lit est recreusé dans la friche qui s&rsquo;est développée à la place de l&rsquo;ancien tracé du cours d&rsquo;eau. Les profils en travers et les largeurs sont diversifiés. Le profil en long est bloqué par la mise en place de deux traverses. Des plantations d&rsquo;hélophytes en berge et dans le lit mineur sont effectuées sur quasiment tout le linéaire. Une zone humide servant de déversoir de crue est crée en rive gauche du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. En 2007, une pêche électrique de suivi est effectuée par l&rsquo;Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema). Depuis aucun suivi n&rsquo;a été réalisé et aucun suivi n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les suivis piscicoles indiquent une bonne recolonisation par les poissons sur le tronçon restauré. La densité de poisson et la richesse spécifique est plus importante dans le secteur restauré que sur le site témoin situé plus en amont. La truite, espèce repère de ce type de cours d&rsquo;eau a été observée et des juvéniles de cette espèce sont également présents.<br />En termes d&rsquo;habitats, le milieu s&rsquo;est diversifié avec la présence de différentes séquences d&rsquo;écoulements (radiers, mouilles). La présence de nombreux macrophytes et d&rsquo;hélophytes participent à la diversification du milieu. Les saules plantés ont très bien repris et ont développé de nombreux rejets. Leur présence se cantonne particulièrement à l&rsquo;amont du tronçon restauré. L&rsquo;alternance de zone ombragée et de zone éclairée sur ce tronçon offre l&rsquo;ensemble des habitats nécessaires au cycle de vie des poissons.<br />La zone humide aurait du être comblée mais un bon argumentaire a permis de la conserver.<br />Le promoteur est satisfait par la réalisation des travaux.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Aucune valorisation n&rsquo;a été effectuée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 1 860 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 300 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 750
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 301 860 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques – service départemental


Maître d'ouvrage Promoteur immobilier
Contacts
  Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema)
sd68@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconnexion d’un bras secondaire du Rhin : le Schafteu

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
novembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 7500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Schafteu
Distance à la source 85.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.10 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR2
Référence du site Natura 2000
FR4201797
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) RHINAU (67397)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Redynamiser et accentuer le caractère alluvial du massif forestier de l’île en réactivant les inondations sur l’île.<BR>&nbsp;</P>
<P>Reconnecter les anciens bras du Rhin pour améliorer la continuité écologique.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Schafteu est un bras secondaire du Rhin de 7,5 kilomètres. Il alimente un massif forestier alluvial d’une grande richesse biologique, situé sur une île de 420 hectares, l’île de Rhinau, entre le Vieux Rhin et le Rhin canalisé.<BR>Suite à la canalisation du fleuve, le Schafteu a été quasiment déconnecté du Rhin. La dynamique du massif forestier s’en est trouvée fortement altérée conduisant à une importante perte de biodiversité sur l’île.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;L’île de Rhinau fait partie du site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruch, Bas-Rhin ». La moitié de l’île est classée en réserve naturelle, l’autre moitié appartient à la commune de Rhinau. Dans le cadre du programme Life nature « Rhin vivant », ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration d’anciens bras du Rhin.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux sont très peu interventionnistes et se sont déroulés en deux phases. Dans un premier temps, les conditions d’alimentation du Schafteu sont modifiées : la prise d’eau est agrandie. La digue entre le Vieux Rhin et l’île est abaissée. Une centaine de peupliers de culture sont abattus au profit d’une roselière. Dans un second temps, des gués sont réalisés et divers ouvrages, ponts et passerelles sont redimensionnés. Des aménagements sont réalisés dans la seconde moitié de l’île. Ils permettent le maintien des activités de loisirs. Les embâcles sont enlevés pour garantir la pratique du canoë et des passerelles sont réalisées pour offrir des accès aux pêcheurs. L’ensemble du débit du Schafteu est restitué au Rhin en aval de l’île.</P>

La démarche réglementaire


Non connue

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Le but est de laisser évoluer le massif naturellement. Seul quelques embâcles sont enlevés en aval de l’île pour faciliter la pratique du canoë.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;L&rsquo;état initial n&rsquo;est pas réalisé. Suite aux travaux, aucun suivi n&rsquo;est effectué. Ces derniers ne sont pas prévus dans les fonds Life. Dans la partie amont incluse dans la réserve naturelle de l&rsquo;île de Rhinau quelques suivis piscicoles sont réalisés.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;L’augmentation de la prise d’eau sur le Rhin a permis d’augmenter la quantité d’eau arrivant dans le Schafteu. Les inondations de l’île sont favorisées grâce à des échancrures dans les digues du Rhin. Le cours d’eau s’est auto-curé sur la partie amont.<BR>Huit autres sites ont été réaménagés de manière assez similaire le long du Rhin dans le cadre du programme Life « Rhin vivant ». Pour plus d’information, consulter le site internet du Life</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Un sentier d’interprétation sur le thème des crues et inondations est créé. Des panneaux d’informations sont placés aux niveaux des écluses du Rhin. La circulation des personnes dans l’île a été repensée pour réduire les perturbations sur le milieu.</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 69 570 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 671 540 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 741 110 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (45 %) - ministère en charge de l’environnement (25 %) - conseil régional (12 %) - conseil général du Bas-Rhin (10 %) - conseil général du Haut-Rhin (2 %) - commune de Rhinau (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conservatoire des sites alsaciens - Office National des Forêts - Voies Navigables de France


Maître d'ouvrage Commune de Rhinau
Contacts M. Kalt
  Mairie de Rhinau 1 Rue de l’Hôtel de Ville - 67860 Rhinau
info@rhinau.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un plan d’eau de loisirs sur la Zinsel du Sud

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 1999
décembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 430 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Zinsel
Distance à la source 29.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
7.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 6.00 ‰
Débit moyen 1.78 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR181
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) STEINBOURG (67478)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Permettre le bon fonctionnement des installations constituant l&rsquo;ouvrage de retenue des eaux de crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Zinsel du Sud est un cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole de 31 kilomètres de long. Affluent de la Zorn, elle draine un bassin versant de 172 km2.<br />Sur la commune de Steinbourg, un étang de loisirs d&rsquo;une superficie de cinq hectares et d&rsquo;une profondeur d&rsquo;environ deux mètres est créé sur le cours d&rsquo;eau en 1976. L&rsquo;étang, situé à la limite aval de la zone salmonicole, est retenu par une digue transversale. Son remplissage s&rsquo;effectue par la fermeture d&rsquo;une vanne et l&rsquo;étang dispose d&rsquo;un système de surverse. La création du plan d&rsquo;eau s&rsquo;accompagne d&rsquo;une rectification du cours d&rsquo;eau en amont et en aval de l&rsquo;étang. La Zinsel du Sud charrie naturellement une quantité importante de sédiments fins, sables et limons notamment, ce qui provoque un envasement continu de l&rsquo;étang. Cet envasement accélère le développement de la végétation, notamment en période estivale et entraine un réchauffement de l&rsquo;eau du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;aval. Enfin, cet ouvrage fait obstacle à la libre circulation des poissons.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Malgré les curages répétés, l&rsquo;étang continue de s&rsquo;envaser. L&rsquo;ouverture des vannes est initialement prévue chaque année de novembre à avril, mais, l&rsquo;envasement ne permettant plus la pratique de la pêche, les vannes sont maintenues en position fermée. Au cours de l&rsquo;importante crue d&rsquo;octobre 1998, l&rsquo;ouverture des vannes est décidée. Le fonctionnement des vannes en temps de crue ayant été remis en cause tant par les communes en amont qu&rsquo;en aval, il est décidé en réunion avec le sous-préfet de Saverne, en mai 1999, de laisser définitivement les vannes en position ouverte.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Suite à la crue, les vannes sont définitivement laissées ouvertes. La digue n&rsquo;est pas démantelée ; seul le vannage est démonté. Aucun aménagement dans le lit mineur n&rsquo;est réalisé. Une frayère à brochets et une mare sont créées dans la retenue de l&rsquo;étang à la demande des pêcheurs et d&rsquo;une association de protection de la nature. Des peupliers noirs et blancs sont plantés autour de la mare.</p>

La démarche réglementaire


Non connu.

La gestion

<p>L&rsquo;ancienne retenue de l&rsquo;étang est entretenue en partie par une fauche annuelle effectuée par un agriculteur de la commune. Elle permet ainsi de maintenir le milieu ouvert. L&rsquo;autre partie est laissée en repousse naturelle (saules).</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Un suivi des habitats du cours d&rsquo;eau est effectué par le Conseil supérieur de la pêche en 2005. La méthode utilisée est une adaptation de la méthode d&rsquo;évaluation des microhabitats. Elle consiste à mesurer les hauteurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements, la largeur du lit mouillé sur plusieurs transects et à analyser la granulométrie. Aucun suivi n&rsquo;est prévu pour les années suivantes.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Le suivi réalisé en 2005 permet de révéler une bonne diversification du milieu, notamment en ce qui concerne les profondeurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements et le substrat. Le cours d&rsquo;eau a naturellement retrouvé sa morphologie d&rsquo;origine. Des zones humides dans l&rsquo;ancienne retenue sont apparues et des mares se sont recréées naturellement. La faune aquatique a recolonisé le milieu et la présence de la truite a été vérifiée.<br />La frayère à brochet créée artificiellement est connectée en permanence avec le cours d&rsquo;eau. Elle est constituée d&rsquo;une végétation aquatique dense, notamment d&rsquo;élodées.<br />La digue n&rsquo;a pas été démontée car le maître d&rsquo;ouvrage souhaitait la garder pour prévenir des risques d&rsquo;inondations de la commune située juste en aval du plan d&rsquo;eau. Ainsi les eaux de crue peuvent être stockées dans l&rsquo;ancienne retenue.<br />Les abords du site sont aujourd&rsquo;hui un lieu de promenade.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Aucune valorisation de l&rsquo;opération n&rsquo;a été réalisée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 40 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 660 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général
Partenaires techniques du projet - conseil général - conservatoire des sites alsaciens


Maître d'ouvrage Syndicat d’aménagement du bassin de la Haute Zorn
Contacts M. Sinniger
  Place Général-de-Gaulle 67790 Steinbourg
mairie.steinbourg@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SCHMITT, F. (2005). Impacts écologiques de l&rsquo;effacement des barrages dans le Grand Est.</p>

Suppression d’une digue d’étang en barrage sur un affluent du Petersbach

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
octobre 2007
Linéaire concerné par les travaux 100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Petersbach
Distance à la source 1.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.00 m
Pente moyenne 5.50 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR437
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) BUTTEN (67072)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité écologique pour la truite et le vairon.
Limiter le réchauffement de l’eau en aval de l’étang.
Restaurer la morphologie et les habitats du cours d’eau.

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de la Saumuehle est un petit affluent de 1,5 kilomètre en rive gauche du Petersbach. Ce cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole est situé en forêt domaniale de La-Petite-Pierre Nord. Il abrite la truite fario, le chabot, le vairon et l&rsquo;écrevisse à pieds blancs. En 1980, l&rsquo;étang de la Saumuehle, d&rsquo;une surface de 12000 m2, a été créé sur ce cours d&rsquo;eau pour la pêche de loisirs. L&rsquo;Office national des forêts (ONF) est propriétaire de cet étang. Ce plan d&rsquo;eau induit un réchauffement des eaux en aval et fait obstacle à la continuité écologique. Preuve de ce dérèglement, seule une population de chabots était présente en amont de l&rsquo;étang. De plus, depuis quelques années, la digue, réalisée avec les terres provenant du creusement de l&rsquo;étang, perdait en étanchéité. Le niveau d&rsquo;eau avait baissé, conduisant à un comblement progressif de l&rsquo;étang.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

Non renseigné

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se déroulent en plusieurs phases. Dans un premier temps, l&rsquo;étang est vidangé par enlèvement des planches du moine de vidange. Après la réalisation d&rsquo;une pêche de sauvetage et la déviation provisoire du cours d&rsquo;eau vers un fossé latéral, les matériaux de la digue sont régalés sur le bord de l&rsquo;étang. Un reprofilage en pente douce à la place de la digue est réalisé. L&rsquo;ouvrage de répartition amont est supprimé. Une mare annexe est créée pour maintenir la présence des amphibiens observés sur le site.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure particulière de gestion n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial est réalisé par l&rsquo;Onema en 2007. Les poissons et les amphibiens sont étudiés. Un suivi post-travaux est réalisé en 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Cette restauration a permis la reconnexion de 1 400 mètres de linéaire de cours d&rsquo;eau. Suite à la vidange de l&rsquo;étang, le cours d&rsquo;eau a retrouvé rapidement un tracé sinueux. Le substrat s&rsquo;est décolmaté permettant l&rsquo;apparition de granulats grossiers dans l&rsquo;ancienne retenue. Les effets de l&rsquo;effacement sont également visibles en amont direct de l&rsquo;étang où des séquences de radiers et de mouilles sont apparues. Les résultats de la pêche électrique post-travaux montrent clairement une recolonisation de l&rsquo;amont du ruisseau par la truite fario. Lors des crues hivernales de 2008, le lit du cours d&rsquo;eau se déplace de quelques mètres sur la rive gauche atteignant la mare creusée récemment. Cette dernière est rapidement captée par le cours d&rsquo;eau. La création de cette mare était de fait trop précoce. Il aurait ainsi fallu attendre la stabilisation préalable du lit du cours d&rsquo;eau. Cette mare sera donc recréée lorsque le lit sera totalement stabilisé. Quelques morceaux provenant d&rsquo;anciens busages sont progressivement mis à jour suite à l&rsquo;érosion naturelle dans le nouveau lit recréé. Des interventions mineures pour les extraire du lit permettent le rétablissement progressif du profil d&rsquo;équilibre.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Réalisation d&rsquo;un article dans le Sycoparc n&deg; 36 de janvier 2009 et de pages internet sur le site de l&rsquo;ONF, consacrées à ce chantier pilote.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 136 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 136 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - L’Europe via le fonds Interreg IIIA (50 %), - agence de l’eau (25 %) - conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (15 %) - direction régionale de l’environnement (DIREN) (5 %)
Partenaires techniques du projet - Sycoparc - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Julien Prinet
  ONF – direction forêt Alsace
julien.prinet@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration d’une prairie humide par suppression d’une plantation d’épicéas de Sitka en forêt domaniale du Hohwald

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 14/01/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2008
septembre 2008
Surface concernée par les travaux 1.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FFCF125
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) HOHWALD (LE) (67210)

Carte de localisation de la forêt domaniale du Hohwald
Carte de localisation de la forêt domaniale du Hohwald

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer une zone humide fonctionnelle</p>
<p>Réduire le taux d'enrésinement, et l'artificialisation des habitats forestiers de la tête de bassin</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le site d'intervention se situe en tête amont du bassin versant de la rivière Andlau, au niveau de la convergence de nombreuses sources et suintements, en fond de vallon. De nombreuses zones humides de taille réduite sont présentes et forment un chapelet intéressant. Le site d'intervention était une ancienne prairie humide convertie en peuplement productif par une plantation d&rsquo;épicéas de sitka dans les années 1970. Aucune éclaircie n&rsquo;avait été conduite dans le peuplement et quelques tiges de feuillus témoignaient du caractère hygrophile du site (frênes, érables, saules, aulnes&hellip;). La végétation herbacée était quasi absente et une litière épaisse d&rsquo;aiguilles ainsi que la fermeture total du couvert limitaient le développement d&rsquo;une strate herbacée. La dégradation de la zone humide était très marquée sur la quasi totalité de la surface. Trois fossés de drainage évacuaient l&rsquo;eau du site vers le ruisseau, qui traversait lui même, sur une portion du linéaire, un peuplement très dense de résineux plantés provoquant une incision du lit.</p>
Carte de localisation de la forêt domaniale du Hohwald
Carte de localisation de la forêt domaniale du Hohwald

Les opportunités d'intervention


<p>La parcelle étant située en forêt domaniale, il a été nécessaire d'obtenir l'accord des gestionnaires et des propriétaires de manière a pouvoir piloter et réaliser l'intervention du chantier, dans le cadre d'un projet Interreg IIIA, avec un budget subventionné pour couvrir le surcoût de l'exploitation.</p>

Les travaux et aménagements


<p>La première intervention a été de couper la totalité des épicéas de Sitka présents dans l'exploitation en utilisant une abatteuse (restée sur la route pour ne pas circuler dans la zone humide) couplée au travail des bucherons. Les chutes ont été regroupées en tas de rémanents et de branchages pour éviter de stériliser le parterre, ceci afin de favoriser le retour d'une strate herbacée de type prairial. Dans une seconde étape, un seuil rustique a été érigé avec les rémanents et branchages conservés sur place.</p>
Lisière nord-est de la plantation d'épicéas. Vues de la prairie humide relictuelle - Julien PRINET - 13/12/2007
Lisière nord-est de la plantation d'épicéas. Vues de la prairie humide relictuelle - Julien PRINET - 13/12/2007
Vue intérieure à la plantation. Quelques feuillus encore  - Julien PRINET - 13/12/2007
Vue intérieure à la plantation. Quelques feuillus encore - Julien PRINET - 13/12/2007

La démarche réglementaire


Déclaration d'intention de travaux, de manière à fermer la route départementale limitrophe afin de permettre aux engins d'exploitation de circuler librement


La gestion


<p>Aucune intervention spécifique n'a été souhaitée. Il a en effet été décidé d'attendre et d'observer la dynamique naturelle de recolonisation par les successions végétales. Quelques interventions ponctuelles sont toutefois réalisées pour entretenir et remettre en état les seuils et ainsi maintenir leur efficacité.</p>

Le suivi

<p>Un suivi de la dynamique végétale a été mis en place, prévu aux échéances de 2 ans et de 5 ans. Ces suivis à court et moyen termes permettront, en se basant sur des relevés floristiques simples, d'évaluer le niveau d'intervention optimal nécessaire.</p>
Vue de la plantation après l'exploitation  - Julien PRINET - 04/08/2009
Vue de la plantation après l'exploitation - Julien PRINET - 04/08/2009
utilisation des branchage et rémanents pour boucher les drains et fossés - Julien PRINET - 04/08/2009
utilisation des branchage et rémanents pour boucher les drains et fossés - Julien PRINET - 04/08/2009

Le bilan et les perspectives

<p>Les premiers bilans indiquent une bonne reprise de la végétation après quelques mois et un impact limité de l'exploitation dans la zone humide. Les principales difficultés sont quant à elles de deux ordres. Tout d'abord, l'importante quantité de rémanents entassés sur le site pourrait peut-être se voir valoriser sous une forme bois énergie. Deuxièmement la communication de cette action auprès des riverains pourrait être largement améliorée, ces derniers ne comprenant pas toujours l'objectif de l'intervention et les effets induits.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Une première action a été de présenter la chantier pilote à l'ensemble des partenaires et financeurs du projet Interreg IIIA &quot;Optimisation du rôle de la forêt dans la protection des cours d'eau et zones humides&quot;. La seconde a été d'élaborer un support de discussion et d'échange avec l'administration départementale (DDAF) pour établir un guide de mesures compensatoires.</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

<p>Travaux réalisés par une entreprise de travaux forestiers. Pilotage ONF.</p>
Coût des études 2213
Coût des acquisitions 0
Coût des travaux et aménagement 0
soit, le coût à l'hectare : 10050.00 
Coût de la valorisation 0
Coût total de l’opération 12263

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Europe - Agence de l'Eau-Rhin-Meuse - DIREN Alsace - Conseil Général Bas-Rhin - Conseil Général Haut-Rhin
Partenaires techniques du projet - ONF - Agence de l'Eau-Rhin-Meuse


Maître d'ouvrage ONF Alsace

Contacts Julien PRINET
  14 rue Mal Juin 67084 Strasbourg

julien.orinet@onf.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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