Réouverture d’annexes fluviales sur la Saône, à Jassans-Riottier

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
mars 2008
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Saône
Distance à la source 408.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 400.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1807b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) JASSANS-RIOTTIER (01194)
Région Réouverture d’annexes fluviales sur la Saône, à Jassans-Riottier

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Rétablir les échanges entre le chenal principal et les annexes fluviales&nbsp;</P>
Recréer des habitats diversifiés pour les espèces
Améliorer la qualité paysagère du site pour une valorisation touristique

Le milieu et les pressions

<P>La Saône prend sa source à Vioménil, dans les Vosges. Après un parcours de 480 km de long, elle se jette dans le Rhône à hauteur de la ville de Lyon. Son bassin versant mesure 29 950 km².<BR>Au fil des siècles, le lit majeur de la Saône a d’abord été aménagé, notamment dans le but de gagner de l’espace pour l’agriculture ou le foncier. Puis, son lit mineur a également été modifié et canalisé au XIXe siècle dans le but de faciliter et développer le commerce de la navigation entre la Méditerranée et l’Europe du Nord. Une quinzaine d’écluses sont implantées le long de cet affluent du Rhône. La Saône est navigable depuis la ville de Corre au nord de la Haute-Saône, jusqu’à son confluent avec le Rhône à la Mulatière, à Lyon, soit sur 365 km. Des zones naturelles d’intérêts écologiques faunistiques et floristiques (ZNIEFF) sont présentes sur toute la vallée de la Saône. La ZNIEFF de type 1 «lit majeur de la Saône» couvre la commune de Jassans-Riottier. Plusieurs espèces régionalement protégées sont répertoriées comme le brochet, le castor et plusieurs espèces d’oiseaux. Sur ce secteur, la Saône est canalisée pour permettre le passage des bateaux de grand gabarit. La navigation sur le site comprend à la fois des bateaux de plaisance ou de croisière (paquebots hôtels de 140 m de long) ainsi que des convois de grande taille pour le commerce de marchandises.<BR>Au fur et à mesure de l’artificialisation par la fixation du lit mineur de la Saône, certaines annexes alluviales se sont retrouvées déconnectées du chenal principal et sont actuellement en cours d’atterrissement. Le comblement et la fermeture des zones humides est un phénomène naturel, qui est nettement accéléré ici par la déconnexion avec le chenal principal. Les zones annexes bordant la Saône à Jassans-Riottier sont envahies par des orties, des ronces et une strate arbustive s’y est développée : frênes, érables et aulnes sont présents sur le site. Le chemin de halage en est devenu impraticable.&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Le contrat de vallée inondable Saône (2003-2008) est un programme d’actions porté par l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) de la Saône et du Doubs visant la gestion collective, durable et équilibrée de l’eau et des milieux associés du Val de Saône.<BR>Dans le cadre de ce contrat, un diagnostic a été lancé en 2003 afin de déterminer les problématiques le long de la Saône et proposer des solutions d’aménagements selon les enjeux en place sur le secteur.<BR>Le diagnostic a permis d’identifier des zones propices à des aménagements écologiques, possédant un niveau topographique bas, sans enjeux majeurs à proximité et à potentiel écologique intéressant (zones alluviales…). Il a également mis au jour des zones présentant un intérêt pour le développement des infrastructures touristiques de la navigation (haltes nautiques…).<BR>Dès lors, Voies navigables de France (VNF), gestionnaire du cours d’eau, a souhaité travailler sur les zones humides en cours d’atterrissement et bordant la Sâone dans le secteur de Jassans-Riottier. Ce projet s’inscrit dans le contrat de vallée inondable de la Saône et répond à l’un de ses objectifs : restaurer et protéger les milieux naturels.&nbsp;</P>

Les travaux et aménagements

<P>Des vestiges de zones humides, existants encore au bord de la Saône, ont été retravaillés. En 2007, des bras secondaires et des mares, reliés de manière permanente ou discontinue à la Saône, ont été recréés par terrassement de 12 000 m3 de terrain. Puis les endroits et berges terrassés et retalutés ont été végétalisés par l’implantation de 8 000 mottes d’hélophytes comprenant 10 espèces différentes. Le pied du talus situé au droit de la connexion avec la Saône a été aménagé avec une protection par techniques végétales sur 40 mètres linéaires afin de limiter l’érosion du talus et l’effet du batillage sur la zone alluviale ainsi recréée. La connexion en eau permanente entre le lit mineur et l’annexe se fait par un pertuis. En 2008, toutes les surfaces terrassées, hormis les zones basses, ont été enherbées et le chemin de service a été remis en état par empierrement.&nbsp;</P>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau

La gestion

<P>L’entretien de la végétation est pris en charge par la commune de Jassans-Riottier en partenariat avec Voies navigables de France (VNF). Chaque année, la commune procède au fauchage et débroussaillage des berges hautes et aux alentours de la plateforme d’observation. La végétation arbustive est également surveillée : un abatage de saule ou d’autres essences est réalisé en cas de mauvais état sanitaire ou de danger pour les visiteurs du site.&nbsp;</P>

Le suivi

<P>Un état initial succinct a été réalisé dans le cadre de l’étude préalable. Il a porté sur des mesures topographiques et une analyse de la végétation terrestre des annexes en cours d’atterrissement.<BR>Après les travaux, un suivi écologique, réalisé par un bureau d’étude, a été mis en place de 2009 à 2012 (4 ans). Les suivis portent sur le compartiment physique : relevés topographiques, thermiques et physico-chimiques ainsi que sur le compartiment biologique : analyse du phytoplancton, du zooplancton, des poissons et de la végétation aquatique et rivulaire. Une analyse de la fréquentation et de l’entretien du site (passages, état de dégradation des équipements…) est également réalisée.&nbsp;</P>

Le bilan et les perspectives

<P>Les profils topographiques réalisés en 2009 ont mis en évidence une sédimentation assez importante localement et provoquant un rétrécissement au niveau du bras mort. Au regard des résultats de 2010 à 2012, cette sédimentation résulterait d’un réajustement du site aménagé ; les différentes crues et le batillage rééquilibrent le profil des zones annexes.<BR>L’aménagement réalisé en pied de talus a bien joué son rôle de limitation de l’érosion. Toutefois les analyses montrent que la vague de batillage se répercute dans le bras mort de la zone annexe et représente une pression importante pour le milieu en limitant les développements biologiques. Le batillage entraine une remise en suspension régulière des sédiments fins du bras mort, qui peut réduire l’intérêt de cette zone annexe. <BR>VNF prévoit, pour 2013, la mise en place d’une technique expérimentale de digue immergée végétalisée au niveau du point de connexion avec la Saône, afin de limiter cet effet et la remise en suspension des particules fines – matières en suspension (MES). Les végétaux, en poussant, seront apparents et devraient casser l’énergie de cette vague de batillage, l’empêchant de rentrer directement dans le bras mort par le pertuis.<BR>Les suivis piscicoles montrent une augmentation du nombre d’espèces de poissons capturés dans les zones annexes : de 17 en 2010, on passe à 21 en 2012. Au printemps, période de montée des eaux, le bras mort constitue un milieu calme favorable aux individus de petite taille. Il abrite, en début d’automne 2012, un peuplement diversifié et plus abondant qu’au printemps, en raison de l’hydrologie de la Saône et du développement des herbiers qui augmentent l’attractivité du site. Par ailleurs, la présence de plusieurs espèces ichtyophages est constatée : perche, sandre et brochet, nouvellement observé en 2012.<BR>La végétation aquatique de la mare pérenne a nettement évolué par rapport aux observations effectuées en 2009-2011 : la prédominance de l’Elodée de Nutall, espèce exotique invasive, a fait place à un important développement du Cératophylle immergé, espèce autochtone. Le nombre d’espèces végétales constatées reste à peu près identique. Une stabilisation semble s’instaurer au niveau de certaines des annexes hydrauliques. <BR>Les services techniques de VNF et la municipalité sont satisfaits des aménagements réalisés. Toutefois, la fréquentation importante du site amène des actes de vandalisme. Ceux-ci créent une pression sur la végétation en place et génèrent des coûts supplémentaires d’entretien et d’installation de dispositifs de restriction d’accès.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>Afin de valoriser la création de la zone humide auprès du grand public, la communauté de communes<BR>Porte Ouest de la Dombes a réalisé des aménagements d’accueil du public dans le cadre d’un programme d’aménagement des bords de la Saône. Un sentier sur pilotis permet de pénétrer au coeur de la zone humide et d’accéder à une plateforme d’observation au milieu de la roselière. Sur le site, Voies navigables de France a procédé à l’installation de panneaux explicatifs des travaux.&nbsp;</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables 95 365 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 145 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 6 500 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 245 865 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (60 %) - Région Rhône-Alpes (20 %) - Voies navigables de France (20 %)
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse - Direction départementale des territoires de l’Ain (DDT 01) - Etablissement public territorial de bassin Saône-Doubs - Communauté de communes Porte Ouest de la Dombe


Maître d'ouvrage Voies navigables de France (VNF

Contacts Noël Corget et Nicolas Beaurez
  Direction territoriale Rhône-Saône de VNF– subdivision de Mâcon noel.corget@vnf.fr et nicolas.beaurez@vnf.fr vnf@diee.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>GREBE, 2012. Etude de suivi des aménagements écologiques réalisés sur les francs-bords de la Saône à Jassans-Riottier – année 2012. VNF&nbsp;</P>

Reméandrage de la Petite Veyle en amont du moulin du Geai

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 14/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Petite Veyle
Distance à la source 52.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR580
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BIZIAT (01046)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer l’hydromorphologie du cours d’eau.</p>
<p>Diversifier les habitats.</p>
<p>Expérimenter des méthodes d’accompagnement des démantèlements d’ouvrages et de restauration des retenues sur cours d’eau de plaine.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Petite Veyle est un bras secondaire de la Veyle d’environ 9 km de long. La Veyle est un petit cours d’eau de plaine de 80 km de long, à faible pente, qui déverse ses eaux dans la Saône.<br>Le bassin versant de la Veyle a connu de nombreux aménagements anthropiques. Au XIXe siècle, plus d’une centaine de moulins y utilisaient la force hydraulique des eaux. Par la suite, les cours d’eau ont été recalibrés pour diminuer l’impact des crues sur les terres agricoles. Leur qualité physique s’en trouve lourdement altérée. L’homogénéité des faciès d’écoulement et des habitats du cours d’eau ainsi que les faibles connexions possibles avec le lit majeur limitent la qualité écologique du milieu.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Dans les années 1970-1980, le vannage du moulin Geai, situé sur la Petite Veyle, tombe en ruine. L’ancien bief, très rectiligne, se dégrade alors. L’abaissement de la ligne d’eau accentue la faible hétérogénéité des habitats, réduit les connexions latérales et augmente les phénomènes de sédimentation.<br>Parallèlement, le contrat de rivière optait pour une approche globale de la problématique des ouvrages en menant une réflexion sur les intérêts écologiques et patrimoniaux de leur conservation ou de leur suppression. L’un des obstacles identifiés pour l’effacement de tels ouvrages, outre les difficultés psychologiques et juridiques, est que le tronçon sous influence de la retenue devient inesthétique et écologiquement peu intéressant. Il est en effet surcalibré, avec des berges hautes et raides.<br>Le syndicat a alors saisi l’opportunité de la dégradation du vannage du moulin de Geai pour mener une action pilote visant à accompagner l’effacement d’ouvrage par la réhabilitation de la retenue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les études initiales réalisées ont convenu que la meilleure opération à mettre en oeuvre afin de restaurer la qualité physique de la Petite Veyle était le reméandrage d’un tronçon de 400 mètres. Les parcelles adjacentes au cours d’eau (30 m de part et d’autre) sont acquises et un lit sinueux est créé. La formation de sinuosité est accompagnée de créations de banquettes permettant de réduire la section d’écoulement. La ripisylve en place est rajeunie : elle est supprimée au profit d’une plantation de végétation de rive.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Déclaration d’intérêt général pour passage et réalisation des travaux sur les terrains non acquis
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>&nbsp;Les terrains ont été remis aux agriculteurs riverains pour une exploitation en prairie. Une fauche annuelle autour des arbres est réalisée (2 000 € / an env.).</p>

Le suivi

<p>&nbsp;En 2004, une étude fine des caractéristiques physiques et biologiques est effectuée sur le site. Un état initial est ainsi défini, en utilisant des méthodes standardisées et reproductibles. Le site est suivi un an et demi après les travaux dans les domaines de l&rsquo;hydromorphologie (indice d&rsquo;attractivité morphodynamique - IAM), les invertébrés (MAG20) et la faune piscicole (pêche électrique). Les herbiers sont suivis par cartographie en survol aérien.<br />Les peuplements piscicoles et macro-benthiques ont été étudiés en appliquant le même protocole que lors de l&rsquo;étude initiale. Par contre, le compartiment hydromorphologique n&rsquo;avait pas été analysé lors de l&rsquo;état initial.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Même si certains aspects du site peuvent encore être améliorés, le bilan de travaux de restauration est globalement positif. Le caractère expérimental et démonstratif de cette opération est à souligner.<br>Les résultats de suivis permettent de quantifier les gains apportés par les travaux de restauration.<br>L’IAM révèle que le gain de qualité habitationnelle est fort comparativement aux secteurs sans aménagement. On note l’apparition d’une classe de vitesse sur le tronçon reméandré. On observe une meilleure hétérogénéité des faciès d’écoulements ainsi qu’une amélioration de la variété des hauteurs d’eau et des vitesses de courant.<br>Concernant la biologie, malgré une légère baisse de la biomasse, on note dans l’ensemble une augmentation franche de la densité de poissons (+ 60 %). La forte progression des barbeaux et des bouvières, aux caractéristiques écologiques très différentes, indiquent qu’un habitat piscicole varié a été créé. Le peuplement macro-benthique a gardé une structure globalement semblable. Toutefois, une légère augmentation de la diversité ainsi que l’apparition de quelques familles de trichoptères, espèces polluo-sensibles, permettent de conclure à une amélioration de la qualité du peuplement d’invertébrés.<br>Parmi les points négatifs qui émergent du suivi, le plus important reste le faible linéaire occupé par la ripisylve. Seuls des saules ont été plantés en berge et les fascines n’ont pas encore repris. Cette absence de ripisylve est pénalisante pour l’ombrage, les habitats du cours d’eau et la diversification du milieu. Des mesures correctrices ont été proposées.<br>Le substrat est constitué de dalles argileuses par endroits ce qui diminue l’hétérogénéité des habitats du fond du lit. Les études prévoyaient que l’on retrouve des horizons graveleux hors du tracé de l’ancien lit, or la fraction argileuse domine très largement. Le site gagnera en qualité écologique s’il y a un dynamisme fluvial susceptible de recharger en substrats meubles (sables et graviers) le fond du lit.<br>Les premiers processus morpho-dynamiques ont été observés suite à la crue décennale de février 2009. L’érosion et le dépôt graveleux dans le premier méandre a formé des faciès intéressants. Ces réajustements sont encourageants pour l’évolution générale du site.<br>Au-delà de la réalisation technique du reméandrage, cette opération s’intègre à la réflexion globale menée sur les ouvrages. De nombreuses interrogations sont en effet engagées sur l’acceptation de la transformation du paysage de rivière à moulins en cours d’eau sinueux. Cette action pilote a ainsi permis au syndicat de tester sa capacité politique, financière et technique à retrouver une rivière agréable aux yeux de tous dans une configuration où la retenue du moulin n’existe plus. En particulier, cette opération a montré que ce type de restauration a un coût peu supérieur à une réfection d’ouvrage hydraulique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Pendant les travaux, une plaquette expliquant le projet a été diffusée en 1 000 exemplaires aux riverains. Par ailleurs une double page dans le Journal de la Veyle a été diffusée en 26 000 exemplaires auprès l’ensemble des habitants du territoire et un article dans le journal Eaux de l’agence de l’eau a été diffusé en 16 000 exemplaires auprès des acteurs de l’eau</p>

Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 13 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 270 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 675
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 283 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (50 %) - conseil régional (30 %) - autofinancement (20 %)
Partenaires techniques du projet - commune de Biziat - propriétaires fonciers et agriculteurs riverains


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle Vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>Eaux continentales, 2009 : Suivi écologique 2008 du site pilote de reméandrement de la Petite Veyle en amont du moulin du Geai à Biziat. (Travaux réalisés en 2006). Étude du syndicat mixte Veyle Vivante.</p>
<p>Malavoi J-R. 2002 : Étude éco-géomorphologique de la Veyle et de ses principaux affluents. Étude du syndicat mixte Veyle Vivante. 70 p.</p>
<p>Teleos - GenTereo 2002 : Étude piscicole de la Veyle et de ses principaux affluents. Étude du syndicat mixte Veyle Vivante. 86 p.</p>

Création d’un chenal d’étiage sinueux sur le Merloz

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2009
novembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 235 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Merloz
Distance à la source 4.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 12.50 ‰
Débit moyen 1.10 m3/s

Contexte réglementaire Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11041
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) NANTUA (01269)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des habitats physiques.</p>
<p>Favoriser la réappropriation du cours d’eau par les riverains et par les visiteurs.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ruisseau du Merloz prend son nom à partir de la confluence de deux ruisseaux et s’écoule dans un milieu urbain et péri-urbain sur une longueur de trois kilomètres environ, soit sept kilomètres depuis les sources. Historiquement, le Merloz a connu plusieurs actions de curage et de recalibrage induisant une perte importante de la diversité de ses habitats.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Issus d’une volonté politique locale pour l’amélioration de la qualité de la rivière, des travaux de restauration sont engagés en 2008.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pour des raisons de contraintes foncières, le reméandrage du cours d’eau ne peut être envisagé. Les travaux consistent alors à aménager un chenal d’étiage sinueux au profil transversal varié. Le lit d’étiage est réalisé par la pose de banquettes mis alternativement en rive droite et gauche. Les berges sont retalutées et du génie végétal est mis en place sur les berges.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Quelques mesures de gestion régulière et courante sont intégrées dans le contrat de rivière 2001/2008.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé afin de suivre la qualité de l&rsquo;eau, la qualité des habitats ainsi que les frayères. Pour les suivis post-travaux, les mêmes compartiments seront évalués. Pour l&rsquo;instant, la durée et la fréquence de ces suivis ne sont pas arrêtées.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La création de banquette a permis de reconnecter les lits mineur et moyen, de réduire le lit d’étiage et d’augmenter la section d’écoulement. La sinuosité du chenal est augmentée ce qui favorise la création de faciès d’écoulements variés. Les écoulements sont nettement plus diversifiés qu’avant les travaux : on observe aujourd’hui des successions de zones de radiers et de zones de mouilles ainsi que des caches pour la faune piscicole.<br>Le peu de données de suivi disponible actuellement ne permettent pas une réelle évaluation de l’opération. Toutefois, de nombreuses observations de fraies (truite lacustre et corégone) ont été faites l’hiver suivant les travaux.<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyen<br>La valorisation paysagère a été très rapide et se trouve être satisfaisante pour l’ensemble de la population locale.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un panneau d’information détaillant les travaux et les bienfaits d’une telle opération a été mis en place sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 20 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 133 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 565
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 153 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - conseil général (30 %) - conseil régional (20 %) - fédération départementale de la pêche (12 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - association locale pour la pêche - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - commune de Nantua - deux propriétaires riverains


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal à vocation unique Lange-Oignin et commune de Nantua

Contacts Cyril Fréquelin
  SIVU Lange-Oignin 57 rue René Nicod BP 80901108 Oyonnax cedex
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’annexe hydraulique de Bellegarde et recharge sédimentaire de la rivière d’Ain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ain
Distance à la source 160.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 122.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR484
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) PRIAY (01314)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconnecter l&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde avec la nappe alluviale pour retrouver une circulation phréatique amont/aval</p>
<p>Lutter contre le déficit sédimentaire de la rivière</p>
<p>Retrouver un milieu naturel fonctionnel pour les habitats et les espèces patrimoniaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La rivière l&rsquo;Ain s&rsquo;écoule sur 195 km de sa source, dans le Jura, jusqu&rsquo;à sa confluence avec le Rhône, en amont de Lyon. Elle possède sur toute sa longueur des écosystèmes aquatiques très riches.<br />Entre 1945 et 1980, le style fluvial de l&rsquo;Ain s&rsquo;est modifié pour passer d&rsquo;un lit en tresses à un chenal unique. Cette modification est accélérée par l&rsquo;apparition d&rsquo;ouvrages hydroélectriques, comme celui de Vouglans, l&rsquo;enrochement de berges, la création de digues&hellip; réduisant ainsi l&rsquo;apport en matériaux solides provenant de l&rsquo;amont et des berges. Du fait du déficit en matériaux solides, le phénomène d&rsquo;incision s&rsquo;est alors fortement intensifié. L&rsquo;incision provoque ainsi un pavage du lit en aval des ouvrages et conduit à la déconnexion des annexes hydrauliques avec la nappe alluviale.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La basse vallée de l&rsquo;Ain fait partie du site Natura 2000 &laquo; Milieux alluviaux et aquatiques de la confluence Ain-Rhône &raquo;. La restauration des annexes hydrauliques de Bellegarde s&rsquo;inscrit dans le cadre du programme Life 2002-2006 &laquo; Conservation des habitats créés par la dynamique de la rivière Ain &raquo; porté par le syndicat de la basse vallée de l&rsquo;Ain (SBVA). Le SBVA et le Conservatoire régional des espaces naturels ont ensemble fait adopter ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;L&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde (appelé lône) est choisie car elle se situe dans un secteur à faible dynamique fluviale, où la rivière est pavée. La restauration de cette lône peut aussi permettre la recharge sédimentaire de la rivière. La première étape est l&rsquo;identification des parties fonctionnelles de la lône et des parties à restaurer. Des travaux de déboisement, bûcheronnage et broyage sont opérés sur un hectare afin de dégager l&rsquo;emprise de la lône.<br />Un abaissement du fond de la lône, où celle-ci présentait des atterrissements est réalisé. Les matériaux retirés, soit 18 000 m3 de galets, sont directement redéposés dans le lit de la rivière. Ces derniers seront repris par le courant. Les 6 700 m3 de fines curés sont étalés sur les rives du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


L’opération bénéficie d’une procédure allégée de déclaration de travaux car l’intervention s’est faite dans un cadre à durée définie dans le temps (programme Life nature).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien du site n&rsquo;est prévu. Un auto-entretien par le jeu des arrivées phréatiques servant de &laquo; chasse à sédiments &raquo; vers l&rsquo;aval doit s&rsquo;opérer.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2004 pour les compartiments hydromorphologique, physicochimique et botanique. En 2006, le CNRS a suivi les compartiments de l&rsquo;état initial ainsi que les poissons. Pour étudier la reprise des sédiments par la rivière et leur dispersion dans le lit, le CNRS a réalisé des vues aériennes à l&rsquo;aide d&rsquo;un drone.<br />Il est prévu de réaliser deux suivis à deux ans d&rsquo;intervalle sur la végétation et les peuplements piscicoles. Par ailleurs, des profils en longs du cours d&rsquo;eau seront réalisés en 2011.<br />En ce qui concerne la physico-chimie, on dispose d&rsquo;un suivi de trois ans post-restauration.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La remise en eau de la lône de 3,2 hectares est effective sur l&rsquo;ensemble de son linéaire. La reconnexion avec la nappe s&rsquo;est également rapidement produite. Au vu du temps de réponse assez long des différents compartiments, les résultats des suivis sont encore peu connus.<br />La richesse spécifique des végétaux est toutefois en constante augmentation depuis 1998 et culmine un an après la restauration mais il est pour l&rsquo;instant délicat de corréler cette augmentation avec l&rsquo;opération de remise en eau.</p><p>La réussite de ce projet est totale du fait :<br />&bull; de la bonne démarche participative de l&rsquo;ensemble des acteurs concernés, l&rsquo;information est largement diffusée et la concertation locale lors de l&rsquo;élaboration du projet est excellente ;<br />&bull; du financement intégral de l&rsquo;opération par le programme Life : document d&rsquo;objectif du site Natura 2000, opérations de communication et de sensibilisation, travaux de restauration...<br />Le fait que les terrains appartiennent à la commune facilite l&rsquo;ensemble des démarches. Une bonne relation avec les universitaires et des réunions avec les sociétés de pêche et de chasse permettent de mener cette opération de manière totalement consensuelle.<br />Cette action constitue une combinaison de deux opérations de restauration en une, un aspect expérimental et innovant, une participation de la communauté scientifique ainsi qu&rsquo;une satisfaction sociale par les élus et les habitants.<br />Des travaux similaires inscrits dans le document d&rsquo;objectif et dans le contrat de bassin ont été réalisés (lône des Terres Soldats, 25 000 m3 de galets) en 2008 et d&rsquo;autres sont prévus en 2010.<br />Dans le cadre du programme Life, 2,6 kilomètres de lônes ont été restaurés. La restauration de la lône de Bellegarde et de celle des Carronnières auront permis d&rsquo;injecter dans la rivière 20 000 m3 de matériaux. Cette quantité reste insuffisante pour limiter l&rsquo;avancement du front de pavage : on a estimé à 15 000 m3/an la quantité de matériaux qu&rsquo;il faudrait injecter dans la rivière. Ainsi, le point faible du projet, qui était connu par avance, concerne la non-pérennité de l&rsquo;action de reconstitution du matelas alluvial. En effet, la dynamique de l&rsquo;Ain ne se modifiera pas tant que les causes du dysfonctionnement hydromorphologiques ne seront pas supprimées, c&rsquo;est-à-dire tant que le transport sédimentaire restera bloqué par les obstacles à l&rsquo;écoulement (seuils et barrages).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des sites restaurés dans le cadre du Life, un réseau de trois sentiers d&rsquo;interprétation est mis en place, couvrant un linéaire de 3,5 km. La pose de panneaux d&rsquo;informations aux abords du chantier avec l&rsquo;explication des travaux effectués est entreprise.<br />Une lettre d&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un cahier technique &laquo; Les anciens bras fluviaux &raquo; sont réalisés et distribués aux riverains. Une &laquo; fête de la rivière &raquo; est également organisée.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 250 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 59 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne 50 % - État (20,5 %) - agence de l’eau (10 %) - conseil régional (10 %), - conseil général (7,6 %) - fédération des chasseurs de l’Ain et syndicat de la basse vallée de l’Ain (1,9 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat de la basse vallée de l’Ain - élus locaux et riverains (sociétés de chasse et de pêche) - Office national des forêts - laboratoires de recherche Lyon I et Lyon II


Maître d'ouvrage Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes

Contacts Elisabeth Favre
  Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes
elisabeth.favre@espace-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Dérivation et recréation du lit mineur de la Veyle au droit de la gravière de Saint-Denis-lès-Bourg

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Veyle
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 1.00 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR587b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BUELLAS (01065)
SAINT-DENIS-LES-BOURG (01344)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Améliorer la qualité de l’eau.<BR>&nbsp;</P>
<P>Restaurer la continuité écologique.<BR>&nbsp;</P>
<P>Contribuer à l’atteinte du bon état .</P>

Le milieu et les pressions

<P>La Veyle est un cours d’eau de 80 kilomètres de long qui se jette dans la Saône au niveau de Mâcon. Son bassin versant qui s’étend entre Bresse et Dombes draine une surface d’environ 670 km2 et est composé essentiellement d’étangs, de zones de prairie et de bocages. <BR>Sur la commune de Buellas, une gravière pour l’exploitation de granulats est présente sur le cours d’eau depuis 1972. La Veyle est à cet endroit transformé en un large plan d’eau, posant de nombreux problèmes écologiques :<BR>- Les sédiments sont piégés dans la gravière, ce qui occasionne une incision du lit à l’aval.<BR>- Le ralentissement des écoulements dans le plan d’eau génère une hausse de la température de l’eau comprise entre 3 et 5°C.<BR>- Enfin, le plan d’eau est colmaté par les sédiments fins s’accumulant du fait de la perte d’énergie du cours d’eau, ce qui a tendance à augmenter le risque de pollution de la nappe et du captage d’eau potable situé en aval.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le syndicat mixte Veyle vivante (SMVV), dans le cadre de ses missions, souhaitait depuis longtemps restaurer le fonctionnement dynamique de la Veyle par la recréation du lit mineur du cours d’eau en périphérie de la gravière. La collectivité ne disposait pas des moyens financiers suffisants pour acquérir les terrains nécessaires sur l’ensemble du tracé de la nouvelle Veyle, ce qui a empêché le projet de se faire jusque là. Lorsque le carrier dépose une demande d’agrandissement, l’opportunité de mener le projet est perçue. Le préfet autorise alors cinq années d’exploitation supplémentaires en conditionnant cette autorisation à l’aboutissement du projet de dérivation de la Veyle. L’acquisition foncière (soit 10,7 hectares) et la totalité de son financement sont à la charge de l’exploitant de la gravière. L’extension de la gravière est articulée en deux temps : une première période sans délai, la seconde ne pouvant débuter que si le projet de détournement de la Veyle se concrétise.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;La gravière étant toujours en activité, la seule solution pour retrouver une continuité écologique est de détourner le lit de la rivière.<BR>Un lit artificiel contournant la gravière est créé. Un tracé sinueux favorisant la diversité des faciès d’écoulement lui est donné. Les berges sont établies avec des techniques de génie végétal. Le tracé est conçu de manière à obtenir le meilleur fonctionnement écologique possible. Les principaux paramètres morphologiques (pente, sinuosité, largeur du lit mineur) sont fixés d’après la rivière des années cinquante, avant les gros travaux hydrauliques. Pour donner accès aux riverains à ce nouvel espace, deux passerelles de franchissement du cours d’eau sont installées.</P>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation d’exploitation de carrière octroyée à Granulat Rhône Alpes en 2006 fixant comme condition la réalisation du projet. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P>&nbsp;L’entretien du site est prévu pendant trois ans. Deux fauches annuelles et le remplacement des végétaux morts seront réalisés.<BR>L’objectif étant de laisser libre cours au fonctionnement naturel et à l’espace de mobilité de la Veyle, aucune intervention dans le lit mineur et sur les berges ne sera réalisée.<BR>La gestion future du site, après 2012, sera définie prochainement avec comme horizon le terme de l’exploitation de la gravière (d’ici une dizaine d’années).</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été effectué par le syndicat de la Veyle pour les compartiments physico-chimique, piscicole (pêches électriques), macro-invertébrés (MAG20) et morphologique (CarHyCE). Un suivi post-travaux est prévu pendant cinq années à compter de 2010.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les travaux venant d’être terminés, aucune évaluation écologique n’est possible pour le moment. En ce qui concerne l’aspect paysager, le projet est une réussite et fait l’unanimité auprès des riverains comme des élus.<BR>Les acquisitions réalisées le long du cours d’eau visent à laisser à la rivière un espace lui permettant de former son lit et ses berges au gré des crues. Une procédure d’enquête parcellaire et de déclaration d’utilité publique avait été lancée par le SMVV, mais elle a été arrêtée dès lors que toutes les parcelles ont pu être acquises à l’amiable par Granulats Rhône Alpes.<BR>L’implication du carrier dans la réalisation du projet a facilité la réalisation de l’opération. Du fait de l’enjeu économique, une forte implication politique a permis de trouver ce compromis entre la nécessité de préserver un source importante d’approvisionnement en granulats dans le bassin de vie, et une « compensation » des erreurs du passé.<BR>L’existence d’une démarche active du contrat de rivière et la motivation des élus du syndicat mixte Veyle vivante ont été un atout pour l’aboutissement de cette opération qui a malgré tout mis une dizaine d’années à se concrétiser. Lorsque l’exploitation de la gravière aura pris fin, il est envisagé de constituer un « parc nature » avec des espaces de loisirs, de pêche, de promenade et de nature sur l’ensemble du site. Le tracé de la nouvelle rivière et son emprise seront intégrés dans les projets qui émergeront au sujet des gravières.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Des informations régulières sur le projet sont diffusées via le site internet du syndicat. Une lettre d’information mensuelle a également été proposée pendant toute la durée du chantier. Trois conférences de presse ont été organisées aux moments forts de l’opération : démarrage des travaux, mise en eau du nouveau lit, aboutissement du projet. Enfin, un programme d’animations spécifiques pour quatre écoles voisines (classes de CM), qui suivent le déroulement du projet, est réalisé. La FRAPNA Ain assiste ces animations.</P>

MédiasMédias


Coûts

Coût des études préalables 60 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 410 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 30 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 860 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (42 %) - Granulat Rhône-Alpes (18 %) - syndicat mixte Veyle vivante (17 %) - conseil régional (16 %) - conseil général (7 %).
Partenaires techniques du projet - communes de Buellas et de Saint-Denis-lès-Bourg - fédération départementale pour la pêche - association locale pour la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Granulat Rhône-Alpes


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66
contact@veyle-vivante.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Malavoi, Epteau : Étude eco-géomorphologique de la Veyle et ses principaux affluents. SMVV, 2003.<BR>&nbsp;</P>
<P>Biotec, Malavoi : Déviation de la Veyle au droit du plan d’eau de Saint-Denis-lès-Bourg sur la commune de Buellas - Étude de projet. SMVV, 2005.</P>

Aménagement d’un chenal d’étiage sur le Lange

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/02/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 1700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Lange
Distance à la source 12.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1414
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) GROISSIAT (01181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un bon état écologique notamment concernant la faune piscicole</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Lange prend sa source à 900 mètres d’altitude dans un massif forestier de l’Ain. Ses eaux se déversent dans l’Oignin, lui-même affluent de la rivière d’Ain, après avoir parcourues une distance de 21 kilomètres. Ce cours d’eau est classé sur l’ensemble de son linéaire en rivière de première catégorie, la truite fario étant l’espèce salmonicole prédominante. Bloqué entre l’autoroute et la voie de chemin de fer sur plus de 2 kilomètres, le Lange a été fortement recalibré.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du contrat de rivière du Lange et de l’Oignin, une fiche action avait pour objectif une amélioration de la qualité écologique du Lange aval. Une étude globale a pris en compte l’ensemble des paramètres contribuant à cette amélioration. Ainsi, il a été convenu de la mise en place de cette opération sous réserve de l’amélioration de la qualité physico-chimique du Lange par la mise en service de la station d’épuration de Groissiat, en 2007. Cette amélioration ayant été effective, une réponse positive sur le bon état écologique du à l’aménagement du chenal d’étiage pouvait être attendue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>La mise en place de risbermes alternes entre rive gauche et rive droite a permis la création d’un lit d’étiage. Des aménagements de diversification piscicole (blocs, épis) ont également été mis en place. Des boutures de végétation rivulaire ont été plantées afin de permettre à la végétation de reprendre rapidement son développement.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
demande d’autorisation au titre de la loi pêche

La gestion

<p>Inclues dans le contrat rivière 2001/2008</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été mis en place en 2006 sur les compartiments physique (cartographie des composantes du milieu physique), biologique (IBGN et pêches électriques) et physico-chimique (SEQ-eau). En 2008, les suivis ont débuté sur les mêmes compartiments et avec des méthodes identiques. La durée et les fréquences pour chaque type de suivi restent à déterminer dans le temps. Une pêche électrique d&rsquo;inventaire a été réalisée en 2009 et des suivis de qualité physico-chimique et d&rsquo;IBGN ont été effectués courant 2010 par la communauté de communes d&rsquo;Oyonnax dans le cadre du suivi de la station d&rsquo;épuration de Groissiat.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">D’un point de vue écologique, on peut observer suite aux crues morphogènes survenues en avril et septembre 2008 une bonne diversification des faciès d’écoulement. Le cours d’eau semble ainsi reprendre une dynamique fluviale intéressante.<br>Les pêches électriques réalisées en 2009 indiquent que le milieu est en bonne voie de recolonisation d’un point de vue piscicole puisque truites, vairons, et épinoches ont entre autres recolonisé les eaux du Lange alors qu’en 1997, aucun poisson n’était présent dans le cours d’eau, cas unique dans le département.<br>Les analyses physico-chimiques réalisées en 2010 au niveau de la STEP et plus en aval (zone restaurée) indiquent une qualité d'eau globalement bonne, traduisant une bonne capacité de récupération du milieu par auto-épuration ou bien de dilution avec les apports des affluents.<br>Cette opération a été fortement limitée par les contraintes foncières réduisant la meilleure solution à la mise en place d’un chenal sinueux. Toutefois, il est certain qu’en termes de résultats morphologiques et écologiques, une opération de reméandrage nécessitant un espace de liberté du cours d’eau supérieur aurait autorisé de meilleurs résultats.<br>Par ailleurs, le SIVU a lancé, en 2012, une étude globale de caractérisation de la qualité physico-chimique (avec analyses par indicateurs DCE) à l'échelle du bassin versant du Lange-Oignin.<br>Le SIVU est en train d'étudier la possibilité d'instaurer un programme d'action de restauration morphologique sur le bassin versant. Il est prévu de mettre en place des actions de libération des contraintes latérales et de reméandrage léger de cours d'eau. Les solutions de restauration proposées par cette étude seront intégrées au futur contrat de rivière.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>L’opération a fait l’objet sur une journée d’un exemple de pêche au cas pratique par l’association rivière Rhône Alpes. Une journée de terrain avec les élus a également été programmée et des panneaux d’informations vont être prochainement installés sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 44 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 44 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (35%) - conseil régional (20%) - conseil général (20%) - Fédération de pêche de l’Ain (17%) - SIVU (8%)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage SIVU LANGE OIGNIN

Contacts Cyril Frequelin
  SIVU du Lange et de l'Oignin 57 rue René Nicod BP 809 01108 OYONNAX CEDEX
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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