Préservation de l'espace de mobilité de l'Allier
Créée le 01/08/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Libre évolution |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 janvier 2013 |
Surface concernée par les travaux | 5670.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | AUVERGNE-RHONE-ALPES |
Département | AUVERGNE-RHONE-ALPES |
Localisation | ALLIER |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Sur les dix-huit zones d’intervention du Contrat nature Val d’Allier, quatre présentent un enjeu particulièrement fort en termes de dynamique fluviale et de préservation de l’espace de mobilité. Sur ces quatre zones, la dynamique fluviale passée a généré des conditions propices à l’exploitation de la ressource en eau (alluvions grossières avec une bonne circulation de la nappe alluviale). On y retrouve donc plusieurs zones de captages d’eau potable.
Les actions ont démarré pour certains de ces sites dès le début des années 1990. Le long travail de concertation mené grâce au plan Loire a permis d’aboutir à de nombreuses actions opérationnelles et consensuelles. L’objectif principal portait sur l’acquisition foncière de terrains érodables pour compenser le préjudice subi par les propriétaires riverains, garantir la préservation de la dynamique et démontrer la viabilité de l’acquisition et de la gestion durable de ces terrains plutôt que leur protection contre l’érosion par des enrochements de berge. Pour poursuivre et conforter ces actions dans la phase 2008-2013 du plan Loire, les Conservatoires et la LPO Auvergne ont élaboré un contrat pluriannuel sur le Val d’Allier en Auvergne.
Ce projet aura permis de nombreuses réalisations sur les quatre sites concernés :
- D’un point de vue de l’animation et de la concertation : de nouveaux partenariats ont permis 82 hectares de maîtrise d’usage supplémentaires, un partenariat autour d’un projet de captage intégrant la prise en compte de la dynamique fluviale, un projet de classement du site en Réserve naturelle régionale, une convention de gestion de cinq ans pour une parcelle de 68,45 ares avec reconstitution d’une forêt alluviale, signature de 4 baux ruraux à clauses environnementales.
- Par ailleurs, de nombreux suivis ont été réalisés sur la durée du contrat (avifaune, castor et loutre, amphibiens, insectes, végétaux…).
- En termes de communication, une plaquette de valorisation du Val d’Allier brivadois a été publiée.